Cours D'anatomie A2 A
Cours D'anatomie A2 A
Cours D'anatomie A2 A
PLAN DETAILLE
PRESENTATION DU COURS
VOLUME HORAIRE : 90 HEURES PLANIFICATION : COURS ANNUEL
NOTATION : 60 POINTS
1. PALIERS DE COMPETENCES, SOUS COMPETENCES ET OBJECTIFS
2. LIEN AVEC LES PALIERS DE COMPETENCES ET LES SOUS
COMPETENCES:
CHAPITRE I : INTRODUCTION
1.1.1. Anatomie: c'est l'étude des structures du corps. Elle étudie les formes, les positions
et les relations des parties les unes par rapport aux Autres.
1.1.2. Anatomie fonctionnelle: c'est la partie de l'anatomie qui étudie les fonctions
qu'accomplissent les différents organes.
1.1.3. Anatomie topographique: elle étudie la division, la position des organes du corps.
1.1.4. Anatomie pathologique: elle étudie les structures des organes affectés.
1.1.5. Physiologie: c'est l'étude de fonctionnement du corps ainsi que de celui de
différentes structures considérées individuellement.
1.1.6. Physio- pathologie: c'est l'étude de fonctionnement des organes affectés.
1.1.7. Biologie: c'est l'étude de la vie ou de phénomènes par lesquels se manifeste la vie.
1.1.8. Embryologie: c'est l'étude du développement des êtres pluricellulaires et de la
multiplication de l'œuf fécondé ou zygote jusqu’à 3 mois. C’est donc, l’étude de
l’embryon à partir du stade de zygote.
1.1.9. Cytologie: c'est l'étude de la cellule.
1.1.10. Histologie: c'est l'étude microscopique des tissus.
1.1.11. Tissu: c’est un ensemble de cellules différenciées en vue de la même fonction et
groupées à cet effet selon un certain ordre.
1.1.12. Organe: c’est un ensemble des tissus qui participent à une même fonction.
1.1.13. Appareil : c’est un ensemble des organes de différente nature, concourant à une
même fonction.
Ex : L’Appareil circulatoire
1.1.14. système : ensemble des organes même nature concourant à une même fonction.
. Ex : Le système nerveux, le système endocrinien
des informations qui permettent à ces derniers d'élaborer les protéines de la cellule. C'est
grâce à l'acide ribonucléique ou ARN que sont transmises ces informations.
Le noyau est composé de:
a. La membrane nucléaire: qui sépare le noyau du cytoplasme.
b. Le nucléoplasme ou suc nucléaire: c'est une substance visqueuse qui contient des
éléments figurés du noyau.
c. Les nucléoles: ces sont des petites sphères homogènes, très colorables.
d. La chromatine: elle est formée de très nombreux corpuscules réalisant un véritable
réseau qui se transforme en chromosomes lors de la division cellulaire.
N.B : Ce sont les chromosomes qui sont le support des caractères héréditaires et en
assurent la transmission.
1.1.4. La composition chimique
La cellule comprend de nombreux éléments chimiques, dont la combinaison aboutit à la
formation des corps chimiques complexes classés en 2 grands groupes qui sont:
a. les substances organiques:
- Les protides: ils se composent de carbone, d'hydrogène, d'oxygène et d'azote.
Les protides les plus simples sont les acides aminés. La combinaison des
polypeptides donne naissance aux protéines qui sont les constituants
chimiques les plus importants de la matière vivante.
- Les lipides: ce sont de corps gras : ils se composent de carbone,
d'hydrogène et d’oxygène.
- Les glucides: ce sont les sucres, ils se composent de carbone, hydrogène et
d'oxygène. Ils constituent les aliments de la cellule par excellence.
b. Les substances minérales:
- L'eau: c'est un élément prépondérant de la constitution de la cellule ; Elle
représente en effet les 2/3 du poids total du corps humain.
Elle se trouve dans la cellule sous deux formes :
- L'eau combinée : entrant dans la constitution chimique de la matière vivante ;
- L'eau non combinée, dite libre du sang : c’est de la lymphe.
c. Les composés minéraux: ce sont les chlorures de Na+, de Ca+, le magnésium, les
sulfates alcalins, le phosphate de ca++…
2.1.5. La vie Cellulaire
La cellule étant l'unité de base de tout être vivant, produit à une échelle infiniment petite les
fonctions élémentaires de la vie. Ces fonctions élémentaires de la vie sont:
a. Nutrition et métabolisme :
Pour qu'une cellule puisse vivre, il faut qu'elle emprunte du milieu où elle se trouve les
matières premières indispensable à sa croissance, à l'entretien de son activité, à la
réparation de son usure. Ces matériaux franchissent la membrane cellulaire au niveau de
pores qui permettent le passage des petites molécules et des ions.
Cette absorption par la cellule, des particules volumineuse se fait par:
- la phagocytose, c’est-à-dire ; les cellules éructent des prolongements (les
pseudopodes) qui entourent la particule et l'incluent finalement dans le
cytoplasme ;
- la pinocytose : où la membrane cellulaire se plisse à l'intérieur du cytoplasme,
entraînant les particules dans un canal qui se forme ensuite. Une partie des
matériaux ainsi ingères est utilisé immédiatement par la cellule, soit pour
f. La mort cellulaire:
On dit que la cellule est morte, lorsque l'anabolisme a définitivement cessé et cette mort
peut être brutale ou lente.
NB : Toutes ces fonctions vitales, se retrouvent réunies chez les êtres unicellulaires dans
une même cellule, raison pour laquelle on l’appelle celle indifférenciée par contre, chez les
êtres pluricellulaires, chaque fonction est dévolue à un groupe de cellules spécialisées.
C'est ainsi que ces cellules sont appelées cellules différenciées.
2.2. HISTOLOGIE
2.2.1. Définition du tissu
On donne le nom de tissu à un ensemble des cellules différenciées en vue de la même fonction.
2.2.2. Types de tissus
Il existe plusieurs types de tissus dont :
- les tissus épithéliaux ;
- les tissus conjonctifs ;
- les tissus spécialisés (osseux, nerveux, musculaires, glandulaires, ...)
2.2.2.1. Le tissu épithélial:
C’est un tissu formé des cellules juxtaposées, qui limitent les organes vers l’extérieur ou vers une
cavité naturelle de l'organisme.
On distingue:
- L'épithélium de revêtement : il a un simple rôle de protection vis à-vis des tissus
sous-jacents. La forme des cellules qui le constituent permet de distinguer des
épithéliums cylindrique, cubique et pavimenteux.
Les épithéliums peuvent être constitués d'une seule couche épithélium simple ou de plusieurs
couches de cellules superposées : Ce sont des épithéliums stratifiés.
- L'épithélium glandulaire: C’est un épithélium qui a la propriété d'élaborer des
produits particuliers (secrétions ou hormone) pour les déverser ensuite dans la
cavité qu'ils limitent ou dans la circulation. Ces tissus constituent des organes
spéciaux appelés les glandes.
2.2.2.1.1. Sortes des glandes:
Selon la forme, on distingue :
- les glandes tubuleuses (forme de tube)
- les acineuses (en forme de grains de raisin).
Selon la façon d'évacuation des produits de sécrétion, on distingue :
- Les glandes exocrines : celles qui excrètent leurs produits de sécrétion à
l'extérieur. Ex : glandes sudoripares.
- Les glandes endocriniennes : celles qui déversent leurs sécrétions directement
dans le sang. Ex : thyroïde.
- les glandes mixtes : celles qui sont à la fois endocrines et exocrines. Ex : le
pancréas, les testicules, les ovaires.
2.2.2.1.2. Les tissus Conjonctifs
C'est un tissu de remplissage, intercalé entre les organes et qui comble les vides laissés entre
ceux-ci, il comprend des cellules, des fibres, le tout situé dans une substance fondamentale.
Les cellules sont de forme variable, mais la plus caractéristique étant la fibrocyte, qui est une
cellule douée de toute mobilité ; cependant, il existe des cellules conjonctives douées de mobilité
et d'un pouvoir phagocytaire important auxquelles on donne le nom des histiocytes.
La substance fondamentale est faite de collagène, et quant aux fibres, elles peuvent être soit
collagènes, soit élastiques.
Les caractères particuliers des cellules des fibres ou de substance fondamentale vont permettre
de différencier plusieurs sortes des tissus conjonctifs :
S'il y a prédominance des cellules, nous pouvons avoir, suivant la spécialité des cellules:
- Le tissu réticulo - endothélial (rate, ganglions.. .)
- Le tissu à fonction élaboratrice.
S'il y a prédominance des fibres, nous aurons:
La cavité ventrale : cette cavité est grande, séparée en deux par un muscle appelé
diaphragme et la partie supérieure appelée cavité thoracique dans laquelle nous
trouvons : le cœur, les poumons, l’œsophage, la trachée et les vaisseaux sanguins. La
3.2. Généralités
L'ensemble des os constitue le squelette et forme la charpente du corps.
3.2.1. Définition
L’ostéologie c’est l’étude des os. L’os est définit comme étant un organe dur blanchâtre
constitué des cellules riches en sels chaux, en protéines et prenant part dans la formation
du squelette humain.
3.2.2. Composition chimique
Les os sont composés par 2 éléments chimiques dont :
- l’osséine et
- les sels minéraux.
L'osséine est une protéine, c’est-à-dire une combinaison d’Acides Aminés. L’osséine en
soit, forme environ le 1/3 du poids de l'os ; tan disque les sels minéraux, représentent les
2/3 du poids de l'os et sont responsable sa rigidité et sa solidité. Les sels minéraux
constitutifs de la substance osseuse sont essentiellement:
- Le phosphate de calcium : 80%.
- Le carbonate de calcium: 14 %
- Le fluorure de calcium: 4 %
- Le phosphate de magnésium : 2%
3.2.3. Classification des os
On distingue suivant leur forme 3 types d’os savoir:
1. Les os longs
Ce sont des os dont une dimension ; la longueur l'emporte beaucoup sur les 2 autres c’est-
à-dire ; la largeur et l'épaisseur
Ex: le fémur
Chaque Os long présente :
- une partie moyenne
- le corps ou diaphyse, et
- les deux extrémités renflées ou les épiphyses.
De ces deux épiphyses, la plus rapprochée du tronc est dite épiphyse Proximale, la plus
éloignée est appelée épiphyse Distale.
2. Les Os courts
Ce sont les os dont 3 dimensions sont à peu près égales.
Ex : les vertèbres
Notons que ; la couleur des os est blanc rosé chez le sujet jeune et jaunâtre chez le
vieillard.
La surface des os est rendue irrégulière par la présence de saillies, de dépressions et
d'orifices.
a. Les saillies
Sont de surélevèrent de formes et de dimensions variables, et portent ainsi différents
noms: apophyse, tubercule, tubérosité, épine, crête, ligne. Elles servent essentiellement à
l'insertion des muscles et offrent des surfaces articulaires aux os voisins.
b. Les dépressions
Elles servent soit à une surface articulaire ou à l'insertion musculaire
c. Les orifices
Ce sont de trous de passage des vaisseaux et des nerfs à travers l'os.
3. Les Os Plats
Ce sont les os dont 2 dimensions, la longueur et la largeur, prédominent sur la 3ème,
l'épaisseur. Ex : les os du crâne.
Notons que les os plats présentent:
- deux faces dont l’une externe et l’autre interne ;
- des bords dont le nombre varient suivant l'os considéré.
3.4. Rôles des Os :
- Soutiennent l’organisme ;
- Permettent au corps d »effectuer les mouvements ;
- protègent les organes et les viscères mous ;
- permettent le stockage et la libération du calcium ;
- ils fabriquent les cellules sanguines.
3.5. Les tissus osseux
Le tissu osseux est formé de cellules osseuses logées à l'intérieur d'une substance
interstitielle dure (la substance fondamentale osseuse).
Cette substance est constituée de « l'osséine et des sels minéraux » ; Elle est disposée
en lamelles osseuses stratifiées.
3.5.1. Les variétés de tissus osseux
Ici, nous avons :
a. Le tissu osseux compact: Formé de la substance fondamentale très dense. Les
cellules de la substance fondamentale sont disposées selon un ordonnancement précis:
les ostéocytes sont disposés en couronne autour de fins canaux creusés dans la
substance fondamentale qu’on appelle « canaux de HAVERS », à l'intérieur desquels
cheminent les vaisseaux nourriciers de l'os. L'ensemble formé par un canal de Havers,
les ostéocytes et les lamelles osseuses, réalise un système de Havers.
b. Le tissu spongieux : il est beaucoup moins dense, on n'y trouve pas de canaux de
Havers. Les lamelles osseuses sont disposées en travées entre lesquelles se trouvent
limitées des cavités ou aréoles remplies par la moelle rouge où se forment les globules
rouges du sang.
3.5.2. STRUCTURE DES DIFFERENTS OS
3.5.2.1. Les os longs :
Cette structure varie au niveau de la diaphyse et des épiphyses:
- Au niveau de la Diaphyse : elle est faite du tissu osseux compact en
forme d'un cylindre creux dont l'épaisseur est appelée : la Corticale ou le cortex de l'os. La
cavité creusée dans la diaphyse est appelée cavité médullaire ou canal médullaire rempli
de Ia moelle osseuse rouge.
- Au niveau des épiphyses: les épiphyses sont formées de tissu
spongieux dont les mailles sont comblées de moelle osseuse rouge.
La diaphyse et les épiphyses sont entourées par une membrane fibro - élastique appelé
« Périoste ».
Le périoste contient de nombreux vaisseaux sanguins. Il est fait de 2 couches, l'une
superficielle fibreuse et l'autre profonde dont les cellules élaborent la substance osseuse
(couche ostéogène d'OLLIER). Ce périoste participe à l'ossification et à l'accroissement de
l'os en épaisseur.
3.5.3 L’Ostéogenèse :
Les os peuvent se former selon 2 processus différents qui sont:
- L’ossification fibreuse et
- l'ossification enchondrale
1. Ossification enchondrale:
Il y a dans un 1ère temps, la formation d'une ébauche conjonctive du future os, dans un
second temps, il y a transformation en cartilage de ce tissu conjonctif ; Dans un 3ème temps,
il y a transformation du tissu cartilagineux en tissu osseux. L'ossification de l'ébauche
cartilagineuse ne se fait pas de façon anarchique; elle commence toujours en points
déterminés pour chaque os : les points d'ossification. La zone de cartilage qui, dans un os
long sépare le point diaphysaire des points épiphysaires, porte le nom de cartilage de
conjugaison ou d'accroissement.
2. Ossification fibreuse ou membraneuse :
EIle est caractérisée par l'absence de cartilage. Ce processus n'est rencontré que pour les
os de la voûte du crâne et de la face. L'ébauche conjonctive se transforme directement en
cellules osseuses qui vont élaborer l'os définitif, c'est ainsi que ces os sont appelés « Os de
membrane ».
c. CAGE THORACIQUE
Le squelette de la cage thoracique est fait :
- En arrière par la portion dorsale de la colonne vertébrale,
- latéralement par les côtes et
- en avant par le sternum.
a. Les côtes : elles sont au nombre de 12 de chaque côté. Chaque côte est un os courbe
et plat présentant :
- Une extrémité postérieure qui comprend la tête de la côte qui s’articule
avec un disque intervertébral et la tubérosité de la côte qui s’articule avec
l’apophyse transversale de la vertèbre correspondante. La tête est réunie
à la tubérosité par une portion rétrécie, le col de la côte.
- Une partie moyenne, le corps de la côte.
- Une extrémité antérieure qui s’articule avec le cartilage costal.
On distingue 3 grands groupes de côtes :
- Les vraies côtes : elles sont 7 paires, et se caractérisent par le fait
qu’elles s’étendent jusqu’au sternum par le cartilage.
- Les fausses côtes : au nombre de 3 paires (8e, 9e et 10e), elles se
terminent en avant par un cartilage commun.
- Les côtes flottantes (la 11e et la 12 e paire)
b. Le sternum : situé à la partie antérieure et médiane du tronc, il présente une face
postérieure répondant à la cavité thoracique et une face antérieure sur laquelle s’insère
le muscle grand pectoral.
Il est divisé en 3 parties :
1. Une partie postérieure appelée « le manubrium ».
2. Une partie moyenne appelée « le corps du sternum »
3. Une extrémité effilée appelée « l’appendice xiphoïde ».
Les bords latéraux du sternum s’articulent avec : les clavicules en haut et les 7 premiers
cartilages costaux.
3.5.3.2 LE SQUELETTE APPENDICULAIRE
1. Membre supérieur :
1.1. La ceinture scapulaire : elle est constituée de chaque côté par 2 os : la clavicule et
l’omoplate.
1.1.1. La clavicule : c’est un os long situé à la face antérieure du thorax.
Il est incurvé en forme de S italique. Il s’articule en dedans avec le sternum et en dehors
avec l’omoplate.
1.1.2. L’omoplate : c’est un os plat et triangulaire, situé à la partie haute de la face
postérieure du thorax. Son angle extérieur présente une cavité, la cavité glénoïde,
qui s’articule avec l’humérus, son bord supérieur présente une apophyse
coracoïde où s’insèrent des muscles. La face postérieure porte une grosse
apophyse, l’épine de l’omoplate, palpable sous la peau, dont l’extrémité externe,
porte le nom de l’acromion.
a. Le bras :
Le squelette du bras est formé par un seul os dénommé « l'humérus ». L’humérus
présente deux extrémités à savoir:
- Une extrémité supérieure : de forme sphérique, la tête humérale s'articule
avec la cavité glénoïde de l'omoplate. En plus de la surface articulaire, l’extrémité
supérieure de l’humérus présente 2 saillies sur lesquelles s’insère les muscles qu’on
appelle « la grosse tubérosité ou trochanter, et la petite tubérosité ou trochlée ». Entre
les 2 tubérosités, se trouve une gouttière qu’on appelle « la coulisse bicipitale », où glisse
le tendon du biceps.
- Une extrémité inférieure : qui comporte 2 surfaces articulaires, l'une interne en
forme de poulie, la trochlée, articulaire avec le cubitus, l'autre externe; sphérique, le
condyle, articulaire avec le radius. De part et d'autre de surfaces se trouvent deux saillies
d'insertions musculaires : l'épicondyle dehors et l'épi trochlée en dedans.
c. L'avant-bras
Le squelette de l'avant-bras est formé par deux os qui sont:
- Le radius en dehors et
- Le cubitus en dedans.
1. Le cubitus : il présente 2 extrémités : une extrémité supérieure présentant 2 surfaces
articulaires :
- La plus grande la glande cavité sigmoïde du cubitus, s'articule avec la
trochlée humérale. Elle est limitée par 2 apophyses, l'olécrane en arrière et
l'apophyse coronoïde en bas et en avant.
- La plus petite, la petite cavité sigmoïde du cubitus est située sur le côté
externe de l'apophyse coronoïde et s'articule avec le pourtour de la tête du
radius. Une extrémité inférieure, présentant une saillie arrondie, la tête du
cubitus qui s'articule avec l'extrémité inférieure du radius et une apophyse
appelée « l'apophyse styloïde du cubitus ».
2. Le radius: il présente deux extrémités dont
une extrémité supérieure avec:
- un renflement cylindrique qui est la tête du radius qui s'articule avec le
condyle de l’humérus et la petite cavité sigmoïde du cubitus.
- une portion rétrécie qui est le col du radius.
- une saillie à la base du col qu’on appelle « la tubérosité bicipitale » sur
laquelle s'insère le biceps.
une extrémité inférieure avec :
- en dedans une surface articulaire avec la tête du cubitus, c'est la petite
cavité sigmoïde du radius:
- en dehors une apophyse : apophyse styloïde du radius.
- A sa face inférieure, une surface articulaire avec le carpe.
Le radius et le cubitus sont réunis l'un à l'autre par deux articulations. Ils sont mobiles l'un
par rapport à l'autre, le radius pouvant tourner sur le cubitus: ce mouvement est appelé
« mouvement de prono-supination ».
L'avant-bras est dit en supination lorsque la paume de la main regarde en avant, il est dit en
pronation, lorsqu'elle regarde en arrière ;
c. La main :
Le squelette de la main est constitué par 27 os que l'on divise en trois parties: le carpe;
le métacarpe et les phalanges.
3.1.2. La cuisse: le squelette de la cuisse est formé par un seul' os qu’on appelle « le
fémur » qui est l’os le plus long du corps humain.
Le fémur présente :
a. Une extrémité supérieure avec:
a. Moyens d'union:
Au niveau de chaque articulation, les surfaces osseuses en présence sont maintenues en
contact par une capsule articulaire et par des ligaments.
La capsule est un manchon fibreux étendu d'un os à l'autre: elle est renforcée par certains
endroits par des trousseaux fibreux denses et résistants, les ligaments.
b. Organes de glissement ou moyens de glissement:
Sont représenté par la Synoviale : c'est une membrane mince qui s'insère au pourtour des
surfaces cartilagineuses et qui tapisse la face profonde de la capsule articulaire. Elle forme
ainsi avec les surfaces cartilagineuses une cavité close, la cavité articulaire.
La cavité articulaire contient une petite quantité de liquide clair visqueux le liquide synovial
ou synovie. Il est sécrété par la synoviale qui Lubrifie et facilite les mouvements des
surfaces articulaires.
4.2.2. Les mouvements articulaires :
1. Supination : c’est un mouvement au cours duquel, les os de l’avant-bras sont en
parallèle
2. Pronation : c’est un mouvement au cours duquel les os de l’avant-bras s’inter croisent
3. Flexion : c’est un mouvement au cours duquel, l’angle entre les deux segments de
membres est réduit
4. Extension : c’est un mouvement au cours duquel, les deux segments de membres
s’écartent l’un de l’autre
5. Abduction : c’est un mouvement au cours duquel, l’axe de membres s’éloigne de l’axe
du corps
6. Adduction : c’est un mouvement au cours duquel,
7. Rotation : c’est un mouvement au cours duquel, l’extrémité d’un membre tourne autour
de l’axe
8. Antépulsion : c’est un mouvement au cours duquel, le membre est projeté en avant
9. Rétropulsion : c’est un mouvement au cours duquel, le membre est projeté en arrière.
10. Circumduction : mouvement faisant décrire un membre ou segment d’un membre un
cône dont l’articulation et la racine forme le sommet.
4.2.3. Les Accidents des Articulations :
1. La luxation : c’est un déplacement permanent de deux surfaces articulaires qui ont
perdu plus au moins complètement ; les rapports qu’elles effectuent normalement l’une
avec l’autre ; sans lésions ligaments.
2. L’entorse : c’est une lésion traumatique d’une articulation résultant de sa distorsion
brusque, avec élongation ou arrachement des ligaments, sans déplacement des
surfaces articulaires.
3. Arthrose : c’est une affection chronique dégénérative non inflammatoire des
articulations qui arrivent souvent après 50 ans et attaque le genou, la hanche, les
vertèbres et les doigts.
4. Ankylose : c’est une diminution ou suppression des mouvements d’une articulation
naturellement mobile.
5. Arthrite ou synovite : est une affection inflammatoire des articulations.
La contractilité:
C’est la faculté qui possède le muscle de se raccourcir .Elle se caractérise par le
raccourcissement, l’épaississement et le durcissement du muscle.
L'étude de la contraction du muscle est faite, à l'aide d'un instrument appelé myographe.
L’élasticité :
C'est la propriété que possède le muscle de se laisser allonger par traction et de revenir à
sa position première lorsque cesse cette traction.
L'élasticité joue le rôle d’amortisseur supprimant les chocs, évitant les accidents, améliorant
le rendement et permettant la fusion des secousses musculaires.
La tonicité:
C'est la propriété qu'a le muscle vivant, en dehors de tout mouvement actif de demeurer
dans un état de tension, de légère contraction permanente, involontaire appelée « c’est le
tonus musculaire ».
5.1.6.1.1. Phénomènes accompagnant le fonctionnement musculaire :
a. Phénomènes électriques
A I' état de repos, existe une différence de potentiel électrique entre la surface du muscle et
l'intérieur du corps charnu. La surface est en effet chargée positivement et l'intérieur
négativement Cette différence porte le nom potentiel de repos.
Lorsque le muscle entre en activité, la surface du muscle se charge négativement Cette
inversion s'appelle potentiel d'action.
b. Phénomènes hormonaux
La contraction musculaire est déclenchée par la libération au niveau de la plaque motrice
lors du passage du flux nerveux d’une substance chimique appelée médiateur chimique qui
est l’Acétylcholine.
c. Phénomènes thermiques
Tout muscle qui se contracte, produit de la chaleur. Même au repos, le muscle produit
une petite quantité de chaleur (chaleur de repos) environ 10 calories par minute et par Kg
de muscle
d. Phénomènes mécaniques :
Tout muscle qui se contracte produit un travail, mais 2 cas différents sont
envisager :
- Tantôt le muscle qui se contracte, rapproche ses insertions la contraction
est dite isotonique ;
- Tantôt le muscle qui se contracte restent fixes la contraction dans ce cas
est dite isométrique.
c. Phénomènes chimiques:
La contraction musculaire entraîne, une dépense d'énergie au niveau du muscle ; Cette
énergie est fournie par des réactions chimiques: en effet, la décomposition des aliments
apportée au muscle par les vaisseaux sanguins s'effectue par une série de réactions
chimiques.
2. Le muscle superficiel:
Ce sont en allant de la profondeur à la superficie :
- Les petits dentelés postérieurs et les rhomboïdes. Ils recouvrent toutes
les couches musculaires précédentes,
- Le trapèze: Il est élévateur du moignon de l'épaule et du tronc. Il est aussi
extenseur de la tête.
- Le grand dorsal: il est adducteur et rotateur interne du bras et élévateur
du tronc
e. Muscles du tronc :
1. Muscles du thorax:
- Le grand pectoral: étendu de la face antérieure de la paroi thoracique en
dedans; à l'extrémité supérieur de l'humérus en dehors.
Rôle: Adducteur de l'humérus.
- Le petit pectoral: sous-jacent au grand pectoral, il est étendu de
l'apophyse coracoïde de l'omoplate à la face externe du 3ème et 5ème
côte.
Rôle: abaisser le moignon de l'épaule et inspirateur.
3. Le sous - clavier: il est étendu de la clavicule à la 1 ère côte.
Rôle : inspirateur
4. Le grand dentelé : il est étendu du bord interne de l'omoplate aux dix premiers arcs
costaux
Rôle: il détermine l'antépulsion du moignon de l'épaule, il est aussi inspirateur.
Les muscles intercostaux, sus costaux et sous – costaux : ils sont insérés sur les côtes
Rôle : inspirateurs et expirateur
f. Muscles de la paroi abdominale:
Les parois antérieures et latérales de l'abdomen sont formées par 5 muscles de chaque
côté qui sont :
- Le grand droit de l'abdomen: il s'étend de la partie antérieure et
inférieur du thorax haut au pubis en bas les 2 muscles ; Les grands droits
sont séparés l'un de l'autre par une ligne fibreuse épaisse, qui porte le
nom de ligne blanche abdominale.
- Le pyramidal de l'abdomen: situé en avant de la partie inférieure du
grand droit.
- Le grand oblique: il s'étend de la partie inférieure de la paroi latérale du
thorax à la crête iliaque et à la ligne blanche
- Le petit oblique: il est sous-jacent au 1er et monte obliquement en haut et
en avant de la crête iliaque au rebord thoracique.
- Le transverse de l'abdomen: il s'étend transversalement de la colonne
lombaire en arrière à la ligne blanche en avant.
Rôle de tous les muscles :
- Protection des viscères abdominaux
- Ils compriment par leur contraction ces viscères et agissent par
conséquent au cours de la défécation, de la miction, de l'expiration forcée.
- Ils sont fléchisseurs du thorax et détermine l'inclinaison latérale du thorax
par une contraction uni latérale.
N.B : La paroi abdominale présente des points faibles qui sont les sièges possibles de
hernies :
Loge externe:
- Le long péronier latéral
- Le court péronier latéral
Tous 2 inversent la plante du pied en dehors.
k. Muscle du pied
- Face dorsal du pied: il n'y a qu'un seul muscle, le
pédieux qui est extenseur des orteils.
- Face plantaire du pied: on y constate: un groupe musculaire interne
(abducteur, adducteur, court fléchisseur et opposant du Sème orteil), une loge
moyenne comprenant un court fléchisseur commun et des muscles inter
osseux.
autres neurones « les cellules sensitives » et avec les muscles. On donne le nom de
SYNAPSE à ces différents types d’articulation.
Pour l’articulation des neurones entre eux la synapse se fait entre l’axone d’un neurone et
les dendrites d’un autre (le sens de l’influx nerveux est donc respecté)
N.B. Les filets nerveux sont simplement juxtaposés, contigus il n’y a pas de
continuité de fibres d’une cellule à l’autre.
Pour l’articulation d’un neurone avec une cellule sensitive, la cellule entre en rapport avec
une dendrite (l’influx va de la cellule sensitive vers le neurone)
Pour l’articulation es neurones avec les muscles, l’axone se termine au niveau d’une région
particulière de la fibre musculaire, la plaque motrice (l’influx part du neurone vers le
muscle).
SNC
Voies d’association Moelle épinière
SN
Nerfs crâniens
SNP Nerfs périphériques
Nerfs rachidiens
6.2.1. LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL
Le SNC Comporte deux parties qui sont :
- la moelle épinière et
- l'encéphale.
La moelle épinière est légèrement aplatie d’avant en arrière si bien que son diamètre
transversale mesure de 1 à 2 millimètres de plus que son diamètre antéro-postérieure dans
la région dorsale, et de 3 à 4 au niveau des renflements.
Au-dessus du renflement lombaire ou inférieur, la moelle épinière se rétrécit très vite et se
termine par une extrémité conique à sommet inférieure qu’on appelle « cône terminal ».
Au cône terminal fait suite un segment rudimentaire de moelle, grêlé, filiforme, le « filum
terminale » qui descend jusqu’à la face postérieure du coccyx où il s’insère en s’élargissant.
La moelle épinière n’est pas rectiligne, contenue dans le canal rachidien, elle épouse les
courbures de ce canal qui sont celles de la colonne vertébrale.
Rapport : la moelle épinière est d’un diamètre plus petit que celui du canal rachidien.
Elle est séparée des parois osseuses par :
- Les méninges qui enveloppent la moelle
- Du tissu Adipeux et par les plexus veineux intrarachidiens qui remplissent
l’espace compris entre la dure-mère et les parois du canal.
à ces centre par des voies d'association: les unes, les voies sensitives, les autres, les voies
motrices. Il existe aussi des voies d'association spino-spinale entre différentes étapes de la
moelle
6.2.1.2. L’ENCEPHALE
Logé à l'intérieur de la boîte crânienne, l'encéphale comprend plusieurs parties qui sont:
- Le cervelet
- Le tronc cérébral
- Le cerveau.
6.2.1.2.1. LE TRONC CEREBRAL
C’est la partie du S.N.C située entre la moelle et le cerveau, et au quel est annexé le
cervelet.
Il comprend:
- Le bulbe rachidien
- La protubérance annulaire ou pont de Varole. Elle est reliée au cervelet
par les pédoncules cérébelleux ou diverticules cérébelleux
a. Structure et physiologie du tronc cérébral
Comme la moelle épinière, le Tronc cérébral est formé de 2 parties notamment :
- la substance grise et
- la substance blanche.
Dans la substance grise, les centres nerveux sont de 2 ordres:
- les unes sont les noyaux d’origine des nerfs crâniens,
- les autres sont des centres réflexes en rapport avec les voies optiques,
acoustiques et cérébelleuses
Les voies d'association qui constitue la substance blanche sont faites des faisceaux
moteurs et des faisceaux sensitifs.
N.B. un troisième élément dans la substance grise, de connaissance récente, semble avoir
une importance considérable: c'est la formation réticulée ou le nœud vital de
FLOURENS qui joue un rôle important dans la régulation de la plupart des activités
nerveuses: activités végétatives (circulatoire.) activités de la vie de relation et activités
'cérébrale. Une lésion même minime à ce niveau suffit à entraîner la mort.
6.2.1.2.2. Le cervelet
Il est situé sous le cerveau, en arrière du tronc cérébral. Il est rattaché au tronc cérébral par
les pédoncules cérébelleux.
a. Structure.
Il est formé par une portion médiane, impaire le « vermis », et de 2 parties latérales « les
lobes latéraux », situés de part et d'autre de vermis.
b. Physiologie:
Le rôle du cervelet est double:
un rôle d’équilibreur,
un autre de contrôle des activités cérébrale c'est-à-dire ; Il dose, coordonne et
discipline les ordres moteurs donnés par le cerveau. Ainsi donc, le dérèglement
du cervelet va entraîner: de l'hypermétrie, de l'ataxie, un déséquilibre du corps.
6.2.1.2.3. Le cerveau
Il est constitué de 2 éléments latéraux, les hémisphères cérébraux, unis l'un à j'autre et aux
éléments sous-jacents pèse 1200 gr environ, Il est creusé des cavités les trois ventricules
cérébraux.
a. Configuration extérieure:
Les 2 hémisphères sont séparés l'un de l'autre par une profonde scissure, la scissure inter
hémisphérique. Au fond de celle-ci, les hémisphères sont reliés par le corps calleux.
La surface extérieure des hémisphères est parcourue par les scissures qui divisent le
cerveau en plusieurs lobes. II existe sur chaque hémisphère; 4 lobes (les lobes frontal,
pariétal, occipital, temporal) divisés eux même en circonvolutions
Les principales scissures des hémisphères sont: la scissure d’Orlando, de Sylvius et la
Scissure perpendiculaire externe.
b. Configuration intérieure:
A l'intérieur du cerveau existent des cavités nommées « ventricules cérébraux ». Ils sont
au nombre de 3dont :
un médian, le 3ème Ventricule qui communique avec le 4ème ventricule par
l'aqueduc de Sylvius et 2 latéraux,
le 1 el' et le 2ème ventricule qui communique avec le 3ème ventricule par le trou
de MONRO.
Le cerveau est formé par des centres nerveux qui constituent la substance grise et les voies
d'association constituant la substance grise comporte 2 parties:
Une couche superficielle (l'écorce ou le cortex cérébral).
Des éléments profonds; les noyaux gris centraux qui sont au nombre de 2 de
chaque côté: la couche optique ou thalamus et les corps striés. La substance
blanche est formée par des fibres d'association
c. Physiologie
Le cortex cérébral a des fonctions multiple (motrice; sensorielle sensitive etc.) chacune des
fonctions du cerveau, a son siège dans une zone bien localisée du cortex cérébrale:
La fonction motrice est assurée par des centres se trouvant au niveau de la circonvolution
frontale ascendante de chaque hémisphère. Notez que chaque hémisphère commandant la
moitié du corps du côté opposé
La fonction sensitive est assurée par des centres situés au niveau de la circonvolution
pariétale ascendante.
Les fonctions sensorielles sont établies de la manière suivante:
L'aire visuelle est située dans le lobe occipital
L'aire auditive siège dans le lobe temporal
L'aire olfactive comprend des éléments entourant le corps calleux.
Les centres/du langage sont situés dans l'hémisphère droit chez les gauchers.
6.2.3. LE SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE
Il est formé de l'ensemble des nerfs qui relient le système nerveux central aux organes
périphériques. Les nerfs périphériques se subdivisent en 2:
Nerfs crâniens et
Nerfs rachidien.
6.2.3.1. Les Nerfs crâniens:
Ils sont au nombre de 12 paires qui sont :
1. Nerf olfactif : il transmet des informations sur l’odorat au cerveau (nerf
sensoriel).
b. L’Iris :
Elle est la partie la plus antérieure de l’uvée faisant suite au corps ciliaire. Elle est une
membrane pigmentée, circulaire et contractile, bombant vers l’avant et perforée en son
entre d’un orifice appelée « PUPILLE ».
L’iris présente deux bords :
- L’un externe périphérique qui s’insère sur le corps ciliaire,
- L’autre interne délimitant la pupille.
La contraction et la dilatation de la pupille sont contrôlées par deux muscles
antagonistes qui sont :
- Le muscle sphincter pupillaire
- Le muscle dilatateur pupillaire. C’est grâce au réflexe physiologique de
ces deux muscles que la vision s’adapte à la lumière ambiante.
On parle de « MYOSIS » quand la pupille est contractée ou rétrécie et « MYDRIASE »
quand la pupille est dilatée.
c. L’angle iridocornéen
Cet angle est délimité par la face antérieure de l’Iris et la face postérieure de la cornée. On
trouve à ce niveau plusieurs éléments ayant pour principale fonction, l’excrétion de l’humeur
aqueuse.
d. Le corps ciliaire
C’est le segment intermédiaire de l’uvée circulaire, et est située en arrière de l’iris. Il est
constitué de 2 structures qui sont :
- Le muscle ciliaire : qui a un rôle dans l’accommodation et qui
correspond à la zone d’insertion de la racine de l’iris et de la zonule.
- Les procès ciliaires : qui sont richement vascularisés et constitués
d’un épithélium ciliaire. Ils ont un rôle majeur dans la sécrétion
d’humeur aqueuse.
e. Le cristallin :
Est une lentille biconvexe constituant le 2ème élément rétractif de l’œil après la cornée. Il est
situé en arrière de l’iris et, est rattaché aux enveloppes de l’œil par les zonules aux corps
ciliaires. Il est transparent, sans vascularisation ni innervation. Avec l’âge, les différentes
structures du cristallin peuvent s’opacifier et provoquer une « cataracte ».
Le cristallin est capable de se contracter grâce aux zonules sous l’effet du muscle ciliaire
permettant d’assurer son rôle dans l’accommodation. Et la perte de cette fonction
accommodative est progressive dans le temps, et est responsable de la « presbytie ».
f. La sclère
C’est la couche la plus externe du globe oculaire, elle correspond à la membrane blanche et
opaque résistante occupant les quatre quart de la surface du globe. Son rôle principal est
« le maintien de la forme du tonus et de l’intégralité du globe ». Elle est traversée en
arrière par le nerf optique et latéralement par les vaisseaux et d’autres nerfs.
Dans sa partie antérieure, elle est recouverte par la conjonctive. Les muscles oculomoteurs
s’y insèrent.
g. La conjonctive :
C’est la membrane muqueuse transparente tapissant la surface antérieure de la sclère
(conjonctive bulbaire) et la surface interne des paupières (conjonctives palpébrales). La
partie bulbaire et palpébrale (tarsale) se réfléchissent l’une sur l’autre au niveau des culs de
sac conjonctivaux.
h. La rétine :
C’est un organe sensible de la vision qui s’étend et recouvre toute la surface interne de la
choroïde jusqu’à l’ora serrata. Sa principale fonction est la « photo transduction ». En
avant, la rétine est en contact avec l’humeur vitrée et en arrière avec la choroïde.
Il existe trois zones particulières :
- La macula : zone centrale de la rétine
- La fovéa : dépression centrale de la macula caractérisée par une
densité importante de cône où l’acuité visuelle est à son maximum,
- La papille optique : zone d’émergence du nerf optique dépourvue de
photorécepteurs.
La rétine est constituée de deux tissus :
- La couche neurosensorielle : couche composée de cônes et bâtonnets
photorécepteurs qui captent les signaux lumineux et les transforment
en signaux électrochimiques
- L’épithélium pigmentaire qui a 4 grands rôles à savoir :
Rôle d’écran
Rôle d’échange
Rôle dans le métabolisme de la vitamine A, et
Rôle dans la phagocytose des articles externes des
photorécepteurs.
i. La choroïde :
C’est la membrane nourricière de l’œil. Elle constitue une véritable éponge vasculaire située
entre la rétine et la sclère. Elle s’étend de la papille optique jusqu’aux corps ciliaires. A son
niveau, vont se cheminer les artères ciliaires postérieures longues et courtes, et les veines
vortiqueuses et les nerfs ciliaires.
j. Le vitré :
Une structure gélifiée au centre et fibreux en périphérique, le vitré occupe les quatre
cinquième du volume oculaire soit 4 ml.
Il a un rôle de tamponnement de la rétine et de sites d’échanges avec les différentes
structures avoisinantes. Il est entouré d’une fine membrane appelée « la hyaloïde »
tapissant la face interne de la rétine. Toute traction des fibres vitréennes de la base du vitré
peut déchirer la rétine et la décoller.
k. Les paupières
Elles recouvrent la partie antérieure du globe oculaire, leurs différents rôles sont :
- La protection du globe oculaire,
- Le drainage lacrymal, et
- L’expression mimique. Elles sont des structures cutanéo-musculo-
fibreuses et sont richement vascularisées et innervées.
l. Les muscles du globe oculaire ou muscles oculomoteurs: Ce sont les muscles
destinés à mouvoir le globe oculaire.
Le système musculaire oculomoteur comprend 6 muscles à savoir :
4 muscles droits qui sont :
- Le muscle droit supérieur : innervé par le nerf crânien III
- Le muscle droit inférieur : innervé par le nerf crânien III
- Le muscle droit médial : innervé par le nerf crânien III
- Le droit latéral : innervé par le nerf crânien VI.
2 muscles obliques :
- Le muscle oblique supérieur : innervé par le nerf crânien IV
- Le muscle oblique inférieur : innervé par le nerf crânien III.
m. Le système lacrymal
Les larmes sont secrétées par les glandes lacrymales et forment dans le cul-de-sac
conjonctival inferieur le lac lacrymal.
Le larmoiement est ligne caractéristique d’une obstruction des voies lacrymales.
L’obstruction des voies lacrymales entrainent l’apparition d’un larmoiement pouvant se
compliquer d’une infection du sac lacrymale appelée « dacryocystite aigue ».
7.4. L'OREILLE
Définition
C'est un organe sensoriel qui a un double rôle notamment : l'audition et l'équilibration.
Anatomiquement, on lui distingue 3 parties:
- L’oreille externe
- L’oreille moyenne
- L’oreille interne
7.4.3. Physiologie:
Une gamme très étendue d'odeurs existe et l'on distingue:
- Les odeurs éthérées: vin, chloroforme
- Les odeurs aromatiques: camphre, mentol
- Les odeurs alliacées : ail, chlore, iode
- Les odeurs empyreumatiques : benzol, café
- Les odeurs hircinierines : sueur
- Les odeurs nauséeuses: fécales, putréfaction
a. Conditions de perception:
Pour être perçues, les odeurs doivent parvenir jusque Gans la fossette olfactive. Le courant
aérien inspiratoire normal ne passe pas directement dans la fossette olfactive, mais les
molécules odorantes y parviennent par un phénomène de diffusion.
b. Le mécanisme de la stimulation olfactive :
Deux théories ont été émises:
- Une théorie physique: les excitations sont déclenchées par les vibrations des
molécules odorantes qui ébranlent les cils olfactifs
- Une théorie chimique: les vapeurs odorantes se combinent avec le mucus et
c'est par l'intermédiaire de réactions chimiques que les cils sont stimulés.
8.1. INTRODUCTION
L’angiologie est la partie de l’anatomie consacrée à l’appareil circulatoire, ainsi
nommé, parce qu’il régit le cheminent et répartition dans l’organisme des liquides qui
en assurent la nutrition et la défense.
Les liquides se répartissent en deux secteurs, entre lesquels s’effectuent des
transferts incessants :
- L’une est interstitiel, extravasculaire et baigne directement toutes
les cellules, dans l’intimité même des tissus, il leur apporte les
substances nécessaires à leurs activités et reçoit celles qu’elles
produisent.
- L’autre est canalisé, contenu dans l’appareil circulatoire,
constituant un circuit fermé (cœur, artères, veines et
lymphatiques).
Le système circulatoire sanguin est constitué du :
- Cœur,
- Vaisseaux sanguins.
8.2. LE CŒUR
8.2.1. Généralités
Le cœur est un organe musculaire creux qui constitue l’élément moteur central de la
circulation sanguine. Par sa contraction rythmique et involontaire, il assure la progression
du sang à l'intérieur des vaisseaux sanguin. Le cœur est situé dans le thorax, entre les 2
poumons, au-dessus du diaphragme sur lequel il repose.
Il a la forme pyramidale à base supérieure et à sommet inférieur, Il est couché presque
horizontalement de sorte que son grand axe est oblique en avant, à gauche et un peu en
bas. Il bât chez l'homme au regard du 5ème espace intercostal gauche, et Il pèse environ
250 gr chez l'adulte.
8.2.2. Configuration interne
Le cœur est divisé intérieurement en 4 cavités par une cloison verticale et une cloison
horizontale. Les 2 cavités supérieures sont nommées « les oreillettes, Gauche et Droite»
et les 2 inférieures sont appelées « les ventricules Gauche et Droit». Chaque oreillette
communique avec le ventricule sous-jacent par un orifice qu’on appelle « l'orifice auriculo-
ventriculaire ». Par contre les oreillettes, pas plus que les ventricules ne communiquent
entre eux.
8.4. LE SANG
Le sang est un liquide rouge, visqueux qui circule dans les vaisseaux sanguins à travers
tout l’organisme.
Il contient des globules rouges, des globules blancs et de plaquettes sanguins. Il
représente environs 5 litres chez un homme soit 1/14 du poids du corps.
On distingue ainsi:
- les leucocytes à noyau non segmenté ou mononucléaires et les leucocytes à
noyau segmenté ou polynucléaire.
a. Les mononucléaires comprennent :
Les monocytes ou C8
Les lymphocytes ou CD4.
b. Les polynucléaires comprennent:
Neutrophiles
Eosinophiles
Basophiles
Leur rôle est essentiellement la défense de l’organisme.
8.4.3. Les plaquettes ou thrombocytes
Sont des petites cellules en circulation dans le sang. Elles sont dépourvues de noyau, mais
ont un rôle très important dans la coagulation du sang
8.4.3.1. Le plasma: c'est la partie liquide du sang. Il se présente sous forme d’un liquide
jaunâtre qui contient par litre:
- De l'eau 900 cm3
- Des substances organiques:
protides 75 gr
lipides 6 gr
glucides 1 gr
- Des substances intermédiaires du métabolisme (acide lactique, acide urique) et
des déchets (urée 0,25gr).
- Des éléments minéraux
- Enfin les hormones et les anticorps.
8.4.4. Formation du sang
La formation des globules porte le nom d'hématopoïèse. Les organes qui forment les
globules sont appelés « les organes hématopoïétiques ».
Ces organes sont:
- Pour les hématies, les polynucléaire et les plaquettes: la moelle rouge des os
- Pour les lymphocytes : les organes dits lymphoïdes, notamment les amygdales,
les plaques de payer et surtout les ganglions.
- Pour les monocytes, le système réticulo - endothélial (foie, rate, tissu conjonctif).
Thromboplastine Thrombine
Fibrinogène fibrinesolide
9.1. GENERALITES
La fonction respiratoire a pour mission d'assurer la transformation du sang veineux en sang
artériel, c’est-à-dire, enrichi en O2. L'appareil respiratoire est constitué par les poumons et
les voies aériennes.
9.2. LA COMPOSITION
9.2.1. Les voies aériennes
C'est l'ensemble des voies que l'air empreinte pour aboutir au poumon. De haut en bas
nous avons :
- Les fosses nasales
- Le pharynx
- Le larynx
- La trachée
- Les bronches qui se divisent en bronchioles
c. Le larynx
C'est un tube creux, intercalé entre le pharynx et la trachée. Il est formé par le squelette
ostéo-cartilagineux qui comprend :
d. La trachée
La trachée est un conduit fibro-cartilagineux qui fait suite au larynx et donne naissance aux
bronches. Elle est en rapport, au niveau du cou, avec le corps thyroïde et l’artère carotide
primitive et la veine jugulaire interne de chaque côté en arrière, l’œsophage, les muscles et
aponévroses superficiels en avant.
Structure :
La tachée est formée de 16 à 20 anneaux cartilagineux empilés les uns sur les autres et
tapissée intérieurement d'une muqueuse contenant :
- Des cellules à mucus dont les sécrétions sont chargées d'agglomérer les
impuretés de l'air
- Des cellules à cils vibratiles repoussent vers le haut les poussières et
protégeant ainsi les poumons.
e. Les bronches
Nées de la bifurcation trachéale, elles se ramifient dans les poumons. On appelle «Bronche
souche », le gros tronc bronchique d'où naissent les bronches collatérales. La bronche
souche droite est plus oblique plus courte et plus grosse que la gauche, elles pénètrent
dans les poumons, accompagnées des artères et veines pulmonaires au niveau du hile
pulmonaire.
f. Les organes de la mécanique respiratoire :
Ce sont:
- La cage thoracique
- Les muscles qui animent les mouvements de la respiration.
La cage thoracique
Elle est déformable grâce aux articulations costo - vertébrale et à l'élasticité des côtés et
des cartilages costaux. Cette formation est de 2 ordres :
- Augmentation du diamètre antéro-postérieure.
- Augmentation du diamètre transversal.
Les muscles agissant sur les côtes.
Ce sont des muscles qui impriment à la cage thoracique tous les mouvements qu'elle fait.
Ils subdivisés en 2 groupes :
- Les muscles inspirateurs (scalènes, petit dentelé postérieur et supérieurs, le -
diaphragme),
- Les muscles expirateurs (petit dentelé postérieur et inférieur, la carré des
lombes, les muscles de la paroi abdominale)
1. les phénomènes mécaniques
La respiration est faite de deux mouvements qui sont:
- l’inspiration par laquelle le poumon se gonfle, due à l’action des muscles
inspirateurs.
- L’expiration, au cours de laquelle se produit le rejet de l’air inspiré. C’est
un phénomène passif. Ces mouvements ont cependant un caractère
remarquable, celui de leur automatisme. Cet automatisme est dû aux
centres nerveux de la respiration qui sont situés au niveau bulbo-
protuberetal.
Au niveau de hile pulmonaire, chacune des bronches se divise en autant de bronches
secondaires que le poumon comporte de lobes. Les bronches se conduisent, se divisent à
leur tour en bronchioles.
3. Les phénomènes chimiques
Structure
Chaque poumon est formé de la juxtaposition d'un très grand nombre de lobules
pulmonaires. Les lobules sont constitués de la façon suivante :
La surface totale des parois des alvéoles pulmonaire où s'effectue l'échange gazeux est
évaluée à 200m2 et le nombre des alvéoles est de 300000.000 environ pour les 2 poumons.
Les poumons sont enveloppés chacun par une séreuse, la plèvre. Chaque plèvre est
constituée par 2 feuillets :
- Un feuillet viscéral tapissant le poumon
- Un feuillet pariétal tapissant la face profonde de la paroi thoracique.
Entre les 2 feuillets se trouve un espace virtuel, la cavité pleurale, ne contenant à l'état
normale qu’une mince laine liquidienne facilitant le glissement des 2 feuillets.
10. Généralités
L'appareil digestif est formé par l'ensemble des organes qui assurent la transformation des
substances nutritives apportées par l'alimentation, afin d'en permettre l'assimilation par les
cellules.
Elle est limitées latéralement par les 2 joues, elle communique en arrière avec le pharynx et
l'orifice de communication porte le nom d'isthme de gosier.
Entièrement tapissée d'une muqueuse, la cavité buccale contient les dents et la langue.
- PM 4, C 2, I 4.
4 2 2
b. La dentition définitive : vers l'âge de 7 ans, les dents de lait commencent à tomber et
sont remplacées par les dents définitives. Sa formule dentaire est comme suite :
- M 6, PM 4, C 2, I 4.
6 4 2 4
10.1.3. La langue
C'est une masse musculaire annexée à la cavité buccale. Elle est formée des muscles
insérés sur les os voisins. Elle est très mobile et grâce à cette mobilité, elle joue un rôle
dans la mastication, la déglutiti0n et la phonation.
La muqueuse linguale est caractérisée par la présence des organes de goût: les papilles
gustatives, Les plus volumineuses d'entre elles, les papilles caliciformes dessinent à la
partie postérieure du dos de la langue un V ouvert en avant le V lingual La pointe du V est
appelé Foramen Caecum,
10.2.2. L'estomac
L'estomac est une poche digestive interposée entre l'œsophage et l'intestin mesurant
environ 25 cm de long
a. Situation
Il est situé sous la coupole diaphragmatique gauche, en dedans de la rate et en avant du
pancréas, très superficiel au niveau de la région hypochondriaque gauche. Et épigastrique Il
est essentiellement formé de 3 parties :
- La portion centrale à sa partie inférieure
- Le fundus à sa partie moyenne
- Les grosses tubérosités à sa partie supérieure
L'orifice œsophagien de l'estomac porte le nom de cardia et celui qui fait communique
l'estomac au duodénum, le nom de pylore.
b. Structure.
La paroi de l’estomac est formée de 4 couches superposées, en avant de l'extérieur vers
l'intérieur de la cavité :
- Une couche séreuse formée par !e péritoine
- Une couche musculaire
- Une couche sous muqueuse faite de tissu conjonctif
- Une couche muqueuse, contenant de nombreuses glandes.
a. Structure:
Le duodénum présente dans sa paroi des glandes spéciales, les glandes de Brunner.
Le jéjunum
C'est la partie de l’intestin grêle comprise entre le duodénum et l’iléon.IL se termine par la
valvule iléocæcal où il s'abouche dans le gros intestin.
Il est replié à l'intérieur de la cavité abdominale et y décrit une série de flexuosité, les anses
intestinales. Les 1èr anses sont dites « jéjunales » et les dernières « iléales ».
C’est dans le jéjunum qui a eu lieu la majeure partie de la digestion et de l’absorption des
éléments nutritifs.
a. Structure:
Au niveau de l'ilion, il y a présence des amas blanchâtres qu’on appelle « plaques de
Peyer ».
L’iléon
C’est la troisième et dernière partie de l’intestin grêle qui a pour fonction :
- D’absorber la vitamine B12
- Les sels biliaires ainsi que,
- Les produits de la digestion qui n’ont pas été absorbés par le jéjunum.
L’iléon suit le duodénum et le jéjunum, et est séparé du caecum par la valve iléo-colique. Il
mesure chez l’homme environ 2 à 4m de long.
a. Structure
Le gros intestin est fait de 4 couches comme tous les viscères creux du tube digestif
Seulement noter l'absence de valvules conniventes et de viscosités intestinales au niveau
de la muqueuse.
b. Division du gros intestin
De son origine à sa terminaison, le gros intestin présente :
10.4. LA DIGESTION
La digestion, c’est l'ensemble des transformations subies par les aliments Ingérés afin de
permettre leur assimilation par l'organisme.
3.1. Structure
Les uretères sont faits de 3 couches :
- Une couche externe
- une couche musculaire et
- une couche muqueuse.
Il est doué d'un pouvoir contractile, donc animé des mouvements péristaltiques qui font
progresser l'urine jusqu'à la vessie.
4. La vessie
C'est un réservoir musculo-membraneux dans lequel l'urine s'accumule en arrivant de
goutte à goutte des reins par les urètres.
La vessie est située :
- au-dessus du pubis chez l’enfant,
- entre la symphyse pubienne et le rectum chez l’homme, et
- entre la symphyse pubienne, l’utérus et le vagin chez la femme.
Elle a une forme aplatie quand elle est vide, et une forme ovoïde quand elle est pleine.
Sa capacité moyenne est de 150 Cm3, quantité qui détermine la sensation du besoin
d’uriner, mais, elle peut contenir de 500 à 1.000 Cm3, et voir même d’avantage.
Une vessie pathologie distendue, forme ce qu’on appelle « Globe Vésicale »
4.1. Structure
La vessie est recouverte par le péritoine. Elle possède deux tuniques :
- Une tunique externe musculaire formée des muscles lisses qui, par leur
contraction font pression sur l’urine et aide à son évacuation au moment
de la miction
- Une tunique interne muqueuse : plisse quand la vessie est vide devenant
Ce dernier est fermé par 2 petites lèvres dont l’ouverture est commandée par le système
nerveux qui permet l’évacuation de l’urine. Les nerfs rachidiens commandent la miction
volontaire, le système sympathique et parasympathique assurent à la vessie en cas de
paralysie un certain degré de fonctionnement autonome.
4.2. Physiologie
Le besoin d'urine apparaît lorsque la capacité physiologique est atteinte (150 Cm3).
L'évacuation vésicale est assurée par la contraction du détrusor.
5. L'urètre
C'est un canal membraneux par lequel l’urine chassée par la contraction de la vessie
s’écoule au dehors.
12. GENERALITES
Le système endocrinien est composé des glandes endocriniennes qui secrètent, dans le
sang ou dans le liquide interstitiel, des messagers chimiques spécifiques et les hormones.
Le système endocrinien fonctionne en relation étroite avec le système nerveux pour assurer
la régulation et l’intégration des processus de l’organisme chaque système a un mode
d’action spécifique. Les hormones provoquent des changements dans les activités
métaboliques des cellules cibles spécifiques et les influx nerveux provoquant la contraction
des muscles ou déclenchent les secrétions glandulaires. En général, les hormones agissent
relativement lentement et leurs effets sont prolongés, alors que les influx nerveux agissent
rapidement et que leurs effets sont de courte durée.
12.1. LES HORMONES
Une hormone est un messager chimique secrétée par une glande endocrine. En fonction de
sa nature chimique, elle agit sur les récepteurs spécifiques de la cellule cible, provoque une
séquence d’évènements biochimiques conduisant à une réponse spécifique.
On classe les hormones en fonction de leur structure chimique et la localisation des
récepteurs au niveau de la cellule cible.
12.1.1. Les hormones du groupe 1 liposolubles : elles se lient à des récepteurs
intracellulaires.
NB : les hormones stéroïdes sont classées dans le groupe 1
12.1.2. Les hormones du groupe 2 hydrosolubles : ils se lient à des récepteurs situés
à la surface de cellule cibles. Ce groupe comprend les hormones de nature
polypeptides et glycoprotéines ainsi que les catécholamines.
12.2. LES DIFFERENTS TYPES D’HORMONES ET LEUR COMPOSITION CHIMIQUE
1. L’hormone de croissance (HGH) : agit sur les os et les tissus mous, accélère la
croissance du corps :
en stimulant la captation des acides aminés par les cellules,
en augmentant la synthèse des ARNt,
en augmentant le nombre des ribosomes, ce qui active la synthèse des
protéines.
2. La thyréotrophine (TSH) : Agit sur la thyroïde. Il stimule la synthèse et la sécrétion des
hormones thyroïdiennes.
3. La corticotrophine (ACTH) : Agit sur le cortex surrénalien en stimulant la sécrétion des
glucocorticoïdes.
4. La prolactine (PRL) : Agit sur les glandes mammaires en favorisant le développement
des glandes mammaires. Elle stimule :
La production de lait maternel régulée par la production des hormones
placentaire durant la grossesse et la stimulation du mamelon pendant la
lactation.
5. L’Hormone Folliculostimulante (FSH) : Agit sur les ovaires et les testicules en
stimulant la croissance des follicules ovariennes et la spermatogénèse.
6. L’Hormone lutéinisante (LH) : Agit sur les ovaires et les testicules :
en stimulant la croissance des follicules
déclenche l’ovulation et,
stimule la sécrétion d’œstrogènes et de progestérone par le corps,
stimulation de la sécrétion de testostérone par les cellules interstitielles
chez l’homme.
7. Corticosurrénale
Elle sécrète des stéroïdes surrénaux divisés en trois groupes :
13.1. GENERALITES
Les organes génitaux de l’homme et de la femme permettent de perpétuer l’espèce
humaine. En fait, chez l’homme, ils comprennent :
- l’organe de copulation, la vierge
- les glandes sexuelles qui sont les testicules
- le carrefour uro-génital avec la prostate
- les différents tuyaux qui conduisent les spermatozoïdes des testicules au
carrefour uro-génital.
Tandis que chez la femme, son appareil comprend du point de vue anatomique :
- l’utérus
- les deux annexes (ovaires et trompes)
- le vagin
- la vulve
13.4.1 Description
1. Les testicules
Sont deux organes males ovoïdes mesurant entre 4 et 5 Cm de longueur. Dans la vie
embryonnaire, ils se trouvent dans la région lombaire au niveau de reins, au fur et à mesure
que le fœtus se développe, les testicules descendent en quittant la cavité abdominale vers
le terme de la grossesse pour se fixer dans un repli cutané appelé « Bourse ou scrotum ».
Avant leur migration, ils entrainent un diverticule du péritoine qui se sépare par la suite et
ces dernières forment une enveloppe propre à chaque testicule appelée « vaginale ». Et, si
la migration ne s’est pas effectuée, on dira que les testicules sont en « ectopique ». Ils sont
fixés à l’intérieur des bourses par le ligament scrotal et le cordon spermatique.
Chaque testicule est formé par une enveloppe fibreuse, l’albuginée qui entoure un grand
nombre de lobules testiculaires et envoient entre eux des cloisons qui les séparent les uns
des autres. Chaque lobule est formé par des tubes somnifères (ceux-ci collectent les
spermatozoïdes avant de les évacuer par les spermatiques intra testiculaires).
A l’intérieur de tubes somnifères se trouvent les cellules de « SERTOLI » qui jouent le rôle
du soutien de nutrition de spermatozoïdes et les cellules de la lige génitale. Les cellules de
la lignée génitale subissent au cours de leur évolution une division particulière « la
méiose » qui aboutit à la formation des spermatozoïdes (spermatogénèse)
Entre les tubes somnifères se trouvent les « cellules interstitielles ou cellule de
LEYDING » qui possèdent une sécrétion endocrine : production d’androgènes,
principalement la « testostérone ».
2. L'épididyme
C’est un organe allongé, coiffant le testicule et d’environ 5 Cm de longueur. Il est composé
de 3 parties qui sont :
- La tête de l’épididyme,
- Le corps de l’épididyme et,
- La queue : prolongée par le canal déférent.
2.1. Fonction de l’épididyme
- Stockage de spermatozoïdes afin qu’ils atteignent leur maturité
3. Le déférent ou canal déférent
Est un canal ou tuyau d’environ 45 Cm de longueur qui s’étend de la queue épididymaire au
canal éjaculateur. Il se termine par une ampoule différentielle qui sert de réservoir aux
spermatozoïdes dans l’intervalle des éjaculations.
4. Les vésicules séminales
Sont des réservoirs musculo-membraneux situés en arrière de la prostate et, reliés chacun
sur la terminaison du canal déférent correspondant. Elles secrètent et contiennent un liquide
destiné à diluer la masse ou bouillie épaisse de spermatozoïdes se trouvant dans l’ampoule
différentielle. C’est donc le « liquide séminal ou sperme ».
5. Le canal éjaculateur
Est un petit tube situé juste au-dessus de la prostate, ils sont formés par l’union du canal
déférent et de sa vésicule séminale puis, débouchent dans l’urètre. Il assume donc la
fonction de transport des spermatozoïdes à travers la prostate vers l’urètre.
6. La prostate
C’est une glande située en arrière de la symphyse pubienne, en avant du rectum, en
dessous de la vessie et entre deux muscles releveurs latéraux de l’anus. Elle est traversée
par l’urètre, l’utricule prostatique et le canal éjaculateur. Elle est constituée par un ensemble
de petit cul de sacs glandulaires avec leurs canaux excréteurs qui secrètent un liquide de
dilution pour les spermatozoïdes appelé « liquide prostatique ».
7. La Glande de cowper
Située sous la prostate, elle produit un liquide (mucus) translucide qui est libéré dans
l’urètre avant l’éjaculation dans le but de neutraliser l’acidité des urinaires présentes dans la
voie urétrale.
8. La verge ou pénis
Le pénis est un organe de copulation chez l’homme.
A l’état de flaccidité, elle a la forme d’un cylindre aplati d’avant en arrière et pend en avant
des bourses.
A l’Etat d’érection, la verge se relève au-devant de l’abdomen, augmente de volume et
devient rigide. Elle se termine à son extrémité par un renflement « le gland » sur lequel
s’ouvre le méat urétral. Le gland est entouré par un repli cutané appelé « prépuce ». Il est
possible d’enlever ce petit bout de la peau chirurgicalement et, on parle de la
« circoncision ».
8.1. Les parties de la verge ou pénis
La verge est constituée de 3 parties à savoir :
- Le gland, Le corps du pénis et La racine du pénis.
8.1.1. Le gland
Le gland représente l’extrémité renflée du pénis sur laquelle se trouve le méat urétral qui
correspond à l’ouverture de l’urètre. La peau formant le repli cutané qui forme le prépuce
est très fin et très innervée ce qui en fait une zone essentielle à la stimulation sexuelle (le
gland est considéré comme une zone érogène primaire de l’homme). Sur la face inferieure
du gland se trouve un repli de peau reliant le prépuce à la base du gland appelée « le frein
préputial ou filet de la verge » et ; à la base du gland se dessine un relief circulaire
appelée « couronne du gland » qui délimite en dessous du sillon balano-préputial.
8.1.2. Le corps du pénis
Il est formé d’un tissu érectile qui contient de nombreux vaisseaux sanguins. On y retrouve
trois régions :
- Le corps spongieux : qui entourent l’urètre et,
- Les deux corps caverneux : qui se s’insèrent chacun sur le bord inferieur de
l’os iliaque et se portent vers l’avant puis se collent l’un à l’autre pour former le
gland. Ils sont entourés de l’albuginée, une enveloppe ou membrane élastique
qui permet leur allongement et leur augmentation de volume lors de l’érection.
8.1.3. La racine du pénis ou verge
Elle constitue la base du pénis qui est située à l’intérieure du bassin.
8.2. PHYSIOLOGIE DU PENIS
Le pénis est impliqué dans la fonction urinaire et sexuelle. Comme il a été décrit ci-dessus,
le pénis contient l’urètre qui permet d’évacuer l’urine en dehors de l’organisme et permet
également l’évacuation de spermatozoïdes lors de rapport sexuel et la copulation.
Lors de l’excitation, le tissu érectile du pénis (corps caverneux) se gorge de sang, au fur et
à mesure que l’apport en sang augmente, le pénis augmente de volume et durcit (c’est ce
qu’on appelle érection).
Ce phénomène d’érection permet au pénis de pénétrer dans le vagin lors de rapport sexuel.
Au moment de l’éjaculation, le sperme est évacué par l’urètre.
1.2. L’UTERUS
1.2.1. Définition
L’utérus est un organe creux, musculaire et impaire situé au centre de la cavité pelvienne. Il
est limité par la vessie en avant et le rectum en arrière, au-dessus du vagin et en dessous
des anses intestinales.
2.5.1. Le clitoris
C’est un petit organe cylindrique et érectile qui mesure environ 6 à 8 Cm de diamètre. Il
correspond au pénis chez l’homme. C’est donc une zone érogène primaire féminine
Il est situé à la partie antérieure de la vulve et, est doté d’une grande sensibilité. Il est formé
de corps caverneux et des enveloppes parallèles.