GEP 422 La Mondialisation
GEP 422 La Mondialisation
GEP 422 La Mondialisation
Introduction
II Qu'est-ce que la mondialisation?
III Croissance sans précédent et aggravation des inégalités : les
tendances du revenu au XXe siècle
IV Pays en développement : niveau d'intégration
V La mondialisation accroît-elle la pauvreté et les inégalités?
VI Comment les pays pauvres peuvent-ils combler plus rapidement
leur retard?
VII La mondialisation pénalise-t-elle les travailleurs des pays
avancés?
VIII Les crises périodiques sont-elles une conséquence inévitable de
la mondialisation?
IX Rôle des institutions et des organisations
X Conclusion
I. Introduction
Le terme «mondialisation» possède une forte charge émotive. D'aucuns voient dans la
mondialisation un processus bénéfique -- qui contribuera de façon décisive au
développement économique mondial -- inévitable et irréversible. D'autres sont hostiles à ce
processus, voire le redoute, estimant qu'il accroît les inégalités au sein des pays et entre eux,
menace l'emploi et le niveau de vie et entrave le progrès social. L'objectif de la présente
étude, qui fait un tour d'horizon de certains aspects de la mondialisation, est d'indiquer aux
pays comment tirer parti de ce processus, tout en évaluant avec réalisme le potentiel et les
risques.
Dans les années 70 et 80, de nombreux pays d'Amérique latine et d'Afrique ont,
contrairement à ceux d'Asie, poursuivi des politiques tournées vers l'intérieur et leur
économie a stagné ou régressé, la pauvreté a augmenté et une forte inflation est devenue la
norme. Des événements extérieurs défavorables ont aggravé les difficultés de beaucoup
d'entre eux, surtout en Afrique. Cependant, à mesure que ces pays modifiaient leur
politique, leur revenu a commencé à augmenter. Une profonde mutation est en cours.
L'encourager -- et non l'inverser -- est le meilleur moyen de stimuler la croissance, le
développement et la lutte contre la pauvreté.
Les crises sur les marchés émergents dans les années 90 ont montré très clairement que les
avantages de la mondialisation n'étaient pas sans contrepartie, à cause des risques, d'une
part, d'instabilité des mouvements de capitaux et, d'autre part, de dégradation du tissu
social, de l'économie et de l'environnement que pouvait engendrer la pauvreté. Pour toutes
les parties prenantes, qu'elles viennent des pays en développement ou des économies
avancées, ou, cela va de soi, qu'il s'agisse des investisseurs, c'est une raison, non pas de
revenir en arrière, mais de lancer les réformes nécessaires pour renforcer les économies et
le système financier international de façon à accélérer la croissance et à réduire la pauvreté.
Comment aider les pays en développement, les plus pauvres surtout, à rattraper leur retard?
La mondialisation accroît-elle les inégalités ou aide-t-elle à réduire la pauvreté? L'instabilité
menace-t-elle fatalement les pays qui s'intègrent à l'économie mondiale? Voilà autant de
questions qui, entre autres, sont abordées dans les sections ci-après.
La mondialisation n'est pas phénomène récent. D'après certains analystes, l'économie était
aussi mondialisée il y a 100 ans qu'aujourd'hui. Par contre, les échanges et les services
financiers sont beaucoup plus développés et intégrés aujourd'hui. Il convient surtout de
signaler que l'intégration des marchés financiers a été rendue possible grâce aux moyens de
communication électroniques.
Au XXe siècle, la croissance économique a été sans précédent : le PIB mondial par habitant
a presque quintuplé. Cependant, cette croissance n'a pas été régulière, l'expansion la plus
vigoureuse ayant été enregistrée pendant la seconde moitié du siècle, période de forte
progression des échanges accompagnée d'un mouvement de libération du commerce-- et en
général un peu plus tard des flux financiers. Au graphique 1a, le siècle est divisé en quatre
périodes1. Pendant l'entre deux guerres, le monde rejetait l'internationalisme -- ou la
mondialisation comme l'on dit maintenant --et les pays ont fermé leur économie et adopté
des mesures protectionnistes et un contrôle généralisé des capitaux. Cela a joué un rôle
majeur dans les résultats profondément négatifs de cette époque (la progression du revenu
par habitant est tombée à moins de 1 % pour la période 1913-1950). Pendant la seconde
moitié du siècle, même si la croissance démographique a été exceptionnelle, le revenu par
habitant a été supérieur à 2 %, le taux le plus élevé ayant été enregistré durant la vague de
prospérité que les pays industriels ont connue après la guerre.
Le XXe siècle a été marqué par une croissance moyenne remarquable des revenus, mais qui,
à l'évidence, a été elle aussi été inégalement répartie. L'écart entre les riches et les pauvres,
qu'il s'agisse des pays ou des personnes, s'est creusé. Le PIB par habitant du quart le plus
riche de la population mondiale a pour ainsi dire sextuplé, tandis que celui du quart le plus
pauvre a moins que triplé (graphique 1b). Les inégalités de revenu se sont manifestement
aggravées. Cependant, il convient de signaler que le PIB par habitant n'explique pas tout
(voir section IV).
Du fait de la mondialisation, les échanges et les marchés financiers mondiaux sont de plus
en plus intégrés. Dans quelle mesure les pays en développement participent-ils à ce
processus? Les efforts qu'ils déploient pour rattraper les économies avancées donnent des
résultats inégaux. Le graphique 2a montre que, depuis 1970, le revenu par habitant se
rapproche vite dans un certain nombre de pays, surtout asiatiques, des niveaux atteints dans
les économies avancées. Un nombre plus élevé de pays en développement n'ont enregistré
que de faibles progrès, voire ont perdu du terrain. En Afrique en particulier, le revenu par
habitant a diminué par rapport aux pays industrialisés et, dans certains pays, a reculé en
termes absolus. Le graphique 2b explique en partie cette évolution : les pays qui comblent
leur retard sont ceux dans lesquels les échanges progressent fortement.
Le cas spécial des économies en transition, qui elles aussi s'intègrent de plus en plus à
l'économie mondiale, n'est pas approfondi dans la présente étude. En fait, l'expression
«économie en transition» n'est plus tout à fait exacte. La structure et les résultats de certains
pays, la Pologne et la Hongrie par exemple, se rapprochent très rapidement de ceux des
économies avancées. Et, d'autres pays comme ceux de l'ex-URSS font face à des problèmes
structurels et institutionnels à long terme analogues à ceux que connaissent les pays en
développement.
V. La mondialisation accroît-elle la pauvreté et les inégalités?
Au cours du XXe siècle, le revenu moyen mondial par habitant s'est fortement accru, mais
de façon très irrégulière selon les pays. À l'évidence, l'écart de revenu entre les pays riches
et les pays pauvres se creuse depuis des dizaines d'années. Les dernières Perspectives de
l'économie mondiale contiennent une étude de 42 pays (représentant près de 90 % de la
population mondiale) pour lesquels des données sont disponibles pour tout le XX e siècle. La
conclusion est que la production par habitant a augmenté sensiblement, mais que la
répartition du revenu entre les pays est plus inégale qu'au début du siècle.
Cependant, le revenu n'explique pas tout; une mesure plus large du bien-être économique
prenant notamment en considération la dimension sociale montre que les pays pauvres ont
accompli des progrès considérables. Par exemple, les indicateurs sociaux de certains pays à
faible revenu, comme le Sri Lanka, sont impressionnants. Il ressort d'une étude récente 2
que, si on compare les pays en utilisant les indicateurs du développement humain (IDH) des
Nations Unis, qui tiennent compte de l'éducation et de l'espérance de vie, les résultats sont
très différents de ce que laissent entrevoir les seules statistiques de revenu.
Il se peut fort bien que le fossé ait été en partie comblé. L'une des conclusions frappantes de
l'étude est le contraste entre ce que l'on peut appeler les «disparités de revenu» et l'«écart
entre les IDH». Aujourd'hui, le revenu (ajusté pour tenir compte de l'inflation) dans les pays
pauvres est encore inférieur à ce qu'il était dans les grands pays en 1870. Et l'écart entre les
revenus s'est creusé. Toutefois, les IDH des pays pauvres sont nettement meilleurs que ceux
des grands pays en 1870. Ce résultat tient essentiellement à ce que l'espérance de vie a
sensiblement augmenté grâce aux progrès de la médecine et à l'amélioration du niveau de
vie.
Cependant, même si l'écart entre les IDH se rétrécit à long terme, beaucoup trop de gens
perdent pied. L'espérance de vie a peut-être augmenté, mais la qualité de la vie ne s'est
guère améliorée, nombreux étant ceux qui vivent encore dans la misère noire. Enfin, la
propagation du SIDA dans toute l'Afrique ces dix dernières années réduit l'espérance de vie
dans un nombre élevé de pays.
Il est de nouveau urgent d'adopter des politiques spécifiquement conçues pour lutter contre
la pauvreté. Les pays dont la croissance est robuste et qui appliquent les bonnes politiques
peuvent espérer réduire durablement la pauvreté, puisqu'on a récemment observé qu'il
existe au moins une relation automatique entre la croissance et la réduction de la pauvreté.
Et, si de vigoureuses politiques de lutte contre la pauvreté -- par exemple, qui ciblent bien
les dépenses sociales -- sont poursuivies, il y a alors des chances que la croissance se
traduise par une réduction plus rapide de la pauvreté. C'est l'une des raisons pour lesquelles
les responsables de la politique économique, dont le FMI, doivent prendre en compte plus
explicitement l'objectif de réduction de la pauvreté.
Les économies avancées peuvent aider puissamment les pays à faible revenu à intégrer
l'économie mondiale :
En stimulant les échanges; l'une des propositions avancées est de laisser les
exportations des pays pauvres accéder pleinement au marché, permettant ainsi à ces
pays de passer du stade d'une spécialisation limitée aux produits de base à celui de
la transformation de biens pour l'exportation.
En encourageant les apports de capitaux privés dans les pays à faible revenu, en
particulier l'investissement direct étranger, avec le double avantage d'assurer des
flux financiers et des transferts de technologie réguliers.
En accélérant l'allégement de la dette grâce à une augmentation de l'aide financière;
l'aide publique au développement (APD) est tombée en 1998 à 0,24 % du PIB dans
les pays avancés (contre un objectif de 0,7 percent prévu par les Nations Unis).
Comme l'a fait remarquer Michel Camdessus, le précédent Directeur général du
FMI, la fatigue des bailleurs de fonds n'est pas une excuse crédible -- mais plutôt un
argument purement cynique -- à un moment où, depuis dix ans, les pays avancés ont
la chance de pouvoir bénéficier des dividendes de la paix.
Le FMI appuie les réformes qu'entreprennent les pays pauvres au moyen de sa nouvelle
facilité pour la croissance et la réduction de la pauvreté et contribue à alléger la dette grâce
à l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés4.
La mondialisation est également source d'inquiétudes dans les économies avancées. Dans
quelle mesure y-a-t-il vraiment un risque, comme on le croit, que des travailleurs bien
rémunérés perdent leur emploi et que la demande de travailleurs moins qualifiés diminue à
cause de la concurrence exercée par les économies à bas salaires? Les mutations que
connaissent les économies et les sociétés avancées sont-elles directement le résultat de la
mondialisation?
Les économies sont en constante mutation et la mondialisation est l'une des tendances qui
caractérisent cette mutation. D'autres tendances sont à signaler : à mesure qu'elles atteignent
leur régime de croisière, les économies industrielles se tournent davantage vers les services
pour répondre à l'évolution de leur consommation intérieure et comptent, en outre, de plus
en plus d'emplois hautement qualifiés. Cependant, il y a tout lieu de croire que ces
mutations se produiraient -- mais pas nécessairement au même rythme -- indépendamment
de la mondialisation. En fait, la mondialisation facilite le processus et le rend moins
coûteux pour l'économie dans son ensemble grâce aux flux de capitaux, aux innovations
technologiques et à la baisse des prix des importations. La croissance, l'emploi et le niveau
de vie atteignent tous des chiffres supérieurs à ce qu'ils auraient été dans une économie
fermée.
Cependant, ces avantages sont le plus souvent répartis inégalement entre les pays et certains
segments de la population risquent d'y perdre. Par exemple, il se peut que les travailleurs
des vieilles industries sur le déclin aient des difficultés à se recycler dans la nouvelle
économie.
Que doivent faire les autorités? Doivent-elles essayer de protéger des groupes particuliers
comme les travailleurs à bas salaire ou ceux des vieilles industries, en limitant les échanges
ou les flux de capitaux? L'aide partielle qu'elles peuvent ainsi apporter à court terme porte
atteinte en fin de compte au niveau de vie de la population en général. Elles devraient plutôt
appliquer des politiques qui encouragent l'intégration dans l'économie mondiale tout en
mettant en place des mesures pour aider ceux qui sont gravement touchés par les mutations.
Il serait plus avantageux pour l'économie dans son ensemble de prendre des mesures qui
favorisent la mondialisation en stimulant l'ouverture de l'économie et qui, en même temps,
s'attaquent sérieusement à la question du partage des bienfaits de cette ouverture. Les
autorités devraient privilégier deux domaines importants :
Les crises financières des années 90--Mexique, Thaïlande, Indonésie, Corée, Russie et
Brésil--donnent à penser que certaines d'entre elles sont la conséquence directe et inévitable
de la mondialisation. En réalité, il faut se demander si, aussi bien dans les économies
avancées que dans les économies de marché émergentes, la mondialisation rend la gestion
de l'économie plus difficile (encadré 1).
L'intégration mondiale plus poussée, notamment dans le domaine financier, rend-elle plus
difficile pour les pays la gestion de l'activité économique, par exemple en limitant leur
pouvoir de choisir les taux d'imposition ou le système fiscal ou leur liberté d'action sur le
plan monétaire ou celui des changes? Si l'on suppose qu'une croissance durable
accompagnée d'une inflation faible et le progrès social sont les objectifs des pays,
l'expérience de ces 50 dernières années montre bien que la mondialisation contribue à la
réalisation de ces objectifs à long terme.
Comme nous l'avons vu ces dernières années, l'instabilité des flux de capitaux à court
terme peut menacer la stabilité macroéconomique dans l'immédiat. En conséquence, dans
un monde où les marchés financiers sont intégrés, les pays estiment qu'il est de plus en
plus dangereux de suivre des politiques qui n'encouragent pas la stabilité financière. Cette
discipline s'applique aussi au secteur privé, qui pourra difficilement majorer les salaires
ou les prix s'il risque d'en résulter une perte de compétitivité pour leur pays.
Il existe aussi un risque d'une autre nature. Parfois, les investisseurs--surtout ceux à court
terme--sont trop confiants dans les perspectives d'un pays, qui peut alors continuer de
recevoir des capitaux même lorsque sa politique économique est devenue trop laxiste.
Mais, il se peut qu'en cas de revirement d'opinion, les capitaux quittent brutalement ce
pays.
En bref, la, mondialisation ne porte pas atteinte à la souveraineté nationale. Elle incite
fortement les pays à appliquer de bonnes politiques économiques. Elle devrait encourager
le secteur privé à analyser soigneusement les risques. Cependant, les flux
d'investissement à court terme peuvent être excessivement instables.
Ces crises ont été complexes du fait de l'interaction entre les déficiences des politiques
nationales et celles du système financier international. Les pays et l'ensemble de la
communauté internationale prennent actuellement des mesures pour réduire les risques de
crise dans l'avenir.
Même si les résultats économiques étaient impressionnants dans plusieurs d'entre eux, ces
pays n'étaient pas prêts à surmonter les chocs qui pouvaient se propager par les marchés
mondiaux. Stabilité macroéconomique, solidité du système financier, ouverture de
l'économie, transparence et bonne gestion des affaires publiques sont autant de conditions
que doivent remplir les pays qui participent à ces marchés. Or chacun des pays accusait des
déficiences sur l'un ou l'autre de ces points.
Au niveau international, plusieurs lignes de défense importantes contre les crises ont été
percées. Les investisseurs n'avaient pas bien apprécié les risques. Dans les grands centres
financiers, les contrôleurs n'ont pas suivi assez attentivement l'évolution de la situation. Les
informations disponibles sur certains investisseurs internationaux, notamment des
établissements financiers offshore, étaient insuffisantes. Le marché a donc été enclin à
adopter un «comportement grégaire», qui s'est traduit par des revirements soudains
d'opinion et des entrées ou des sorties rapides de capitaux, surtout à court terme.
Les institutions nationales et internationales, qui sont inévitablement influencées par les
différences de culture, jouent un rôle important dans le processus de mondialisation. Le
mieux est peut-être de laisser un commentateur externe faire part de ses réflexions sur ce
rôle :
«L'une des explications possibles [de cette surprise] est le rôle stabilisateur des institutions
mises en place dans l'intervalle. À cet égard, il convient de mentionner, au niveau des pays,
les dispositifs de protection sociale et financière et, au niveau international, l'OMC, le FMI
et le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Ces institutions sont peut-être loin d'être
parfaites, mais mieux vaut les avoir à en juger par la relation historique entre le degré
d'intégration d'une part et le volume des litiges commerciaux et le niveau d'instabilité
financière d'autre part.»6.
X. Conclusion
À mesure que la mondialisation a progressé, le niveau de vie (surtout lorsqu'il est mesuré
par des indicateurs globaux) s'est sensiblement amélioré dans presque tous les pays.
Cependant, les meilleurs résultats ont été obtenus par les pays avancés et seulement
quelques pays en développement.
Que l'écart se soit creusé entre les pays à revenu élevé et ceux à faible revenu est un sujet
d'inquiétude. Et le nombre de personnes qui, dans le monde, vivent dans la misère noire est
profondément préoccupant. Cependant, il est erroné de conclure que la mondialisation est à
l'origine de cet écart ou que rien ne peut être fait pour améliorer la situation. Les pays à
faible revenu n'ont pu s'intégrer à l'économie mondiale aussi rapidement que les autres à
cause en partie des politiques qu'ils ont choisies et en partie de facteurs échappant à leur
volonté. Aucun pays, et encore moins ceux qui sont pauvres, ne peut se permettre de
demeurer en marge de l'économie mondiale. Tous les pays devraient s'employer à lutter
contre la pauvreté. La communauté internationale devrait essayer, par un renforcement du
système financier international, ainsi que dans le cadre du commerce mondial et par une
augmentation de ses concours financiers, d'aider les pays pauvres à s'intégrer à l'économie
mondiale, à accélérer leur croissance et à réduire la pauvreté. C'est le meilleur moyen de
permettre à tous dans tous les pays de bénéficier de la mondialisation.
1
Les thèmes abordés dans la présente section sont développés dans les Perspectives de l'économie mondiale,
Fonds monétaire international, Washington, mai 2000.
2
Nicholas Crafts, Globalization and Growth in the Twentieth Century, Document de travail du FMI,
WP/00/44, Washington, avril 2000.
3
Ces questions sont approfondies au chapitre IV des Perspectives de l'économie mondiale de mai 2000.
4
Voir les notices explicatives «The Poverty Reduction and Growth Facility (PRGF) -- Operational Issues» et
«Overview : Transforming the Enhanced Structural Adjustment Facility (ESAF) and the Debt Initiative for
the Heavily Indebted Poor Countries (HIPCs)», qu'il est possible de consulter sur le site www.imf.org.
5
Voir «Progress in Strengthening the Architecture of the International Monetary System » :
http://www.imf.org/external/np/exr/facts/arc.guide.ht m et Guide to Progress in Strengthening of the
International Financial System : http://www.imf.org/external/np/facts/exr/arcguide.htm.
6
Bordo, Michael D., Barry Eichengreen et Douglas A. Irwin, Is Globalization Today Really Different than
Globalization a Hundred Years Ago? Document de travail n° 7195, National Bureau of Economic Research,
Cambridge, MA, juin 1999.