Cours D'électromagnétisme-Chapitre2
Cours D'électromagnétisme-Chapitre2
Cours D'électromagnétisme-Chapitre2
Grimech
Chapitre 2
Champ électromagnétique
dans les milieux
Plan du chapitre
page
1. Introduction………………………………………………….……………... 23
2. Conductivité électrique……………………………………………....……... 25
3. Polarisation des milieux matériels isolants ……………………………........ 27
4. Courant électrique de polarisation ……………………………………….. 29
5. Densités de charges de polarisation………………………………………… 30
6. Aimantation des milieux matériels …………………………………………. 31
7. Courant d’aimantation ……………………………………………………. 33
8. Equations de Maxwell dans les milieux ……………………….………….. 35
9. Milieux linéaires, homogènes et isotropes………………………...………… 37
10. Energie électromagnétique dans les milieux ………………………………. 39
10.1 Energie électrique…………………..………….……………………… 39
10.2 Energie magnétique …………………………………………………… 41
11. Propagation du champ électromagnétique dans un milieu (LHI) ……… 43
12. Equations de passage entre deux milieux ………………………………… 44
12.1 Equations de passage du champ électrique ……………..……………. 45
12.2 Equations de passage du champ magnétique ………………………… 46
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Champ électromagnétique
dans les milieux
1. Introduction
La matière est constituée d’un ensemble d’atomes et se présente dans l’un des
trois états physiques : solide, liquide ou gaz. Dans l’état solide de la matière, les
atomes sont condensés et figés par des liaisons chimiques. Dans l’état liquide, les
atomes sont condensés mais non figés. Dans un gaz, des atomes ou des
molécules évoluent librement en occupant tout le volume disponible.
Dans les structure atomiques de la matière, les électrons de valence des atomes
évoluent dans des orbitales affectées par les interactions atomiques. Certaines de
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ces orbitales assurent les liaisons chimiques entre les atomes et maintiennent ces
derniers dans des petits groupements atomiques (molécules) ou dans un
groupement macroscopique compact (solide).
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2. Conductivité électrique
● Considérons un milieu matériel métallique possédant une densité volumique n
d’électrons libres. Si on impose dans le milieu un champ électrique E (r , t ) , les
électrons libres acquièrent à l’équilibre une vitesse moyenne proportionnelle au
champ électrique.
v (r , t ) e E (r , t ) .
1
On définit la résistivité électrique d’un milieu matériel par . La forme
locale de la loi d’Ohm s’exprime en fonction de par
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E (r , t ) j (r , t ) .
On soumet le fil à une source électrique qui génère une tension variable
S2
u(t ) gradV (r , t ) dr entre ses sections extrêmes S1 et S2. La variation
S1
Le champ électrique total E (r , t ) génère dans le conducteur une densité de
courant j (r , t ) telle que E(r , t ) j (r , t ) . L’intégration de cette relation sur le
conducteur donne
S 2 grad V (r, t ).dr ds S 2 E (r, t ).dr ds
S S1 S S1 m
S2
S1
j (r, t).ds d
S
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Cette réaction du milieu au champ appliqué se traduit par les deux effets suivants.
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Les forces électriques agissant sur les dipôles permanents forment des couples
de forces qui tendent à réorienter les moments de ces dipôles dans le sens du
champ électrique appliqué.
Pour chaque type (j) d’atomes du milieu, le champ électrique fait décaler le
centre de sa charge électronique Z j e du centre de sa charge nucléaire
Z j e et transforme ces atomes en dipôles électriques induits.
Dans ces deux cas, l’effet du champ électrique appliqué au milieu se traduit pour
chaque type de dipôles qi , qi par un déplacement relatif ui (t ) de la charge qi
par rapport à la charge -qi. Le champ électrique appliqué génère ainsi dans le
milieu des moments dipolaires pi (t ) exprimés par
pi (t ) qi ui (t ) .
Considérons dans le milieu isolant étudié un volume élémentaire d centré en r .
Chaque type (i) de dipôles électriques qi , qi est présent dans d par un
nombre N i (r ) de dipôles. Le moment dipolaire dp(r , t ) du volume élémentaire
d est donné par
dp(r , t ) N i (r ) qi ui (t ) .
i
dp(r , t )
On définit la polarisation du milieu par le champ vectoriel P(r , t ) . En
d
désignant par ni (r ) N i (r ) / d la densité volumique des dipôles électriques (i) au
voisinage de r , le champ de polarisation dans le milieu s’exprime par
P(r , t ) ni (r ) qi ui (t ) .
i
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La polarisation P(r , t ) est un champ vectoriel qui représente le moment dipolaire
moyen par unité de volume du milieu matériel.
On désigne par milieu diélectrique tout milieu matériel isolant qui possède une
polarisation permanente ou induite non nulle.
Remarque :
Les électrons libres d’un milieu métallique contribuent à la polarisation du milieu
avec des déplacements plus grands que ceux des électrons liés.
Remarque :
La densité de
courant dans un métal se compose d’un courant électrique de
polarisation jlié (r , t ) , décrivant les déplacements locaux des électrons liés, et d'un
courant électrique de conduction jlibre (r , t ) , généré par la mobilité des électrons
libres du métal.
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● Soit (V) le volume du milieu diélectrique étudié et soit (Σ) sa surface limite. Soit
dq s la charge sortant à travers un élément de surface ds de (Σ) suite à la
polarisation du volume (V). Par un raisonnement analogue à celui mené
dq s
précédemment on trouve dq s ni qi ui .ds . La quantité p définit la densité
i ds
surfacique de charge électrique générée par la polarisation sur la surface (Σ) du
diélectrique. En Posant ds ds et ds ds n , la densité surfacique p s’exprime
par p ni qi ui .n . D’où la relation
i
p ( r , t ) P( r , t ) n
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● Les densités de charge de polarisation p (r , t ) et p (r , t ) représentent des
distributions locales de charges liées. Le milieu diélectrique étant initialement
neutre, sa charge électrique totale doit être toujours est nulle. D’où la relation
(V )
p (r , t ) d p (r , t ) dS 0
()
En appliquant au milieu matériel étudié un champ magnétique B(r , t ) , un électron
évoluant dans le milieu avec la vitesse instantanée v (t ) subit la force magnétique
ev B qui dévie l’électron de son orbitale initiale. Le champ appliqué réoriente
ainsi les orbitales atomiques et génère dans le milieu de nouveaux dipôles
magnétiques (dipôles induits) ou réoriente les dipôles magnétiques permanents.
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Bext 0 Bext 0
0 0
On modélise chaque type (j) de dipôles magnétiques dans le milieu par des spires
identiques caractérisées par un vecteur surface s j (t ) et un courant électrique
i j (t ) . Soit d un volume élémentaire centré en r et soit N j (r ) le nombre de
dipôles magnétiques de type (j) présents dans d à l’instant t. Le moment
magnétique dm(r , t ) de d s’exprime par:
dm( r , t ) N j ( r ) j (t )
j
dm(r , t ) N j (r ) i j(t) s j (t ) .
j
dm(r , t )
On définit l’aimantation du milieu par le champ vectoriel M (r , t ) . En
d
désignant par ni (r ) N i (r ) / d la densité volumique des dipôles magnétique (j) au
voisinage de r , le champ d’aimantation dans le milieu s’exprime par
M (r , t ) n j (r ) i j (t) s j (t )
j
L’aimantation M (r , t ) représente le moment magnétique par unité de volume du
milieu matériel.
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On appelle milieu magnétique tout milieu matériel qui possède une aimantation
permanente ou induite non nulle.
7. Courant d’aimantation
● On considère dans un milieu magnétique une courbe fermée et une surface
(S) s'appuyant sur cette courbe. Avec le modèle des spires circulaires, la
distribution des dipôles magnétiques dans le milieu est équivalente à une
distribution de boucles de courants. Le courant I qui traverse la surface (S) est
égale à la somme des courants i des spires coupant la surface (S).
Les seules spires ayant une contribution non nulle dans le courant I sont celles qui
entourent la courbe . En effet, une spire coupant (S) sans entourer génère
à travers (S) deux courants opposés et ne contribuent donc pas au courant I
traversant (S).
Les spires de type (j) entourant sur une longueur d sont celles se trouvant
dans le volume cylindrique d s j .d . Avec une densité volumique n j , ces spires
sont au nombre de n j s j .d et contribuent le long de d par le courant
dI j n j i j s j .d . Comme chaque type (j) de spires contribue par l’aimantation
partielle M j (r , t ) n j (r ) i j (t) s j (t ) , on a dI j M i .d . Le courant I j généré par les
spires (j) à travers (S) est donné par l’intégration de dI j sur (Γ).
I j M j .d rotM j .dS .
() (S )
I j rotM j .dS
(S )
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I I j
j
I rot ( M i ).dS
(S )
j
I (S )
rotM .dS
0
jm,s ( r , t ) jm ( r , t ) dz .
d
jm,s (r , t ) M y ( z d , t ) ex M x ( z d , t ) e y
jm,s ( r , t ) M ( z d , t ) ez
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On montre ainsi que l’aimantation d’un milieu magnétique génère sur la surface
de ce milieu un courant surfacique de densité
j m, s (r , t ) M (r , t ) n
où n est le vecteur unitaire normal à la surface et orienté vers l’extérieur du
milieu magnétique.
B(r , t )
H (r , t ) M (r , t ) .
o
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Le champ D(r , t ) est appelé l’excitation électrique et le champ H (r , t ) est appelé
l’excitation magnétique. Les équations différentielles de Maxwell-Gauss et de
Maxwell-Ampère s’expriment en fonction de ces excitations par
D(r , t )
div D( r , t ) ( r , t ) et rot H (r , t ) j (r , t ) .
t
● En intégrant l’équation différentielle div D sur un volume (V) limité par une
surface fermée (Σ) on obtient l’équation suivante, qui représente la forme
intégrale de l’équation différentielle de Maxwell-Gauss généralisée aux milieux
matériels.
D( r , t ).dS
(V )
( r , t ) d Qint (t ) .
● L’intégration de l’équation différentielle divB 0 sur un volume (V) limité
par la surface (Σ) donne l’équation suivante qui représente la forme intégrale
de l’équation de conservation du flux magnétique (équation de Maxwell-
Thomson) généralisée aux milieux matériels.
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()
B( r , t ).dS 0 .
● En intégrant l’équation rot H (r , t ) j (r , t ) sur une surface (S) limitée par une
courbe fermée (Γ), on obtient l’équation suivante, qui représente la forme
intégrale de l’équation différentielle de Maxwell-Ampère généralisée aux milieux
matériels dans l’approximation du régime quasi-stationnaire.
.d
H
() (S )
j .dS
Di (r , t ) ij (r ) E j (r , t ) Bi ( r , t ) ij ( r ) H j ( r , t )
j j
Si la composition chimique d’un milieu linéaire est homogène, le milieu est dit
linéaire et homogène et les éléments εij et μij sont invariables dans l’espace du
milieu.
ij ij ; ij ij .
Ainsi, dans un milieu linéaire, homogène et isotrope (LHI), les relations entre les
champs ( E , B ) et les excitations ( D , H ) se réduisent à des relations de
proportionnalité de la forme
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D(r , t ) E (r , t ) B( r , t ) H ( r , t ) .
o o
e m
o o
D(r , t ) o (1 e ) E (r , t ) B(r , t ) o (1 m ) H (r , t ) .
1 1
M (r , t ) B(r , t ) m B(r , t )
o
Ces deux relations expriment la proportionnalité entre les champs ( E , B ) et
( P , M ) dans le milieu. On en déduit que la susceptibilité électrique e d’un milieu
caractérise la tendance de ce milieu à se polariser. Un milieu diélectrique possède
par définition une susceptibilité électrique non nulle. De même, la susceptibilité
magnétique m d’un milieu caractérise sa tendance à s’aimanter. Un milieu
magnétique a par définition une susceptibilité magnétique non nulle. Un milieu
non magnétique a par définition une susceptibilité magnétique nulle et possède
par conséquent la perméabilité magnétique du vide.
Les milieux matériels dont la susceptibilité magnétique est positive sont dits
paramagnétiques, et les milieux matériels dont la susceptibilité magnétique est
négative sont dits diamagnétiques. Ainsi, un milieu paramagnétique a une
perméabilité magnétique supérieure à celle du vide, alors qu’un milieu
diamagnétique a une perméabilité magnétique inférieure à celle du vide.
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● En utilisant les relations de proportionnalité entre les excitations D et H et les
champs E et B , les équations différentielles de Maxwell généralisées aux milieux
s’expriment dans un milieu (LHI)
Conclusion :
Equation de Maxwell-Gauss (r , t )
divE ( r , t )
Equation de Maxwell-Thomson divB( r , t ) 0
Equation de Maxwell-Faraday B(r , t )
rotE (r , t )
t
Equation de Maxwell-Ampère E (r , t )
rot B(r ,t) j (r , t )
t
Remarque :
Les matériaux ferroélectriques et les matériaux ferromagnétiques ne constituent
pas des milieux (LHI). En effet, le champ électrique dans un ferroélectrique
varie en fonction de l’excitation électrique selon un cycle d’Hystérésis
ferroélectrique. De même, le champ magnétique dans un matériau
ferromagnétique varie en fonction de l’excitation magnétique selon un cycle
d’Hystérésis ferromagnétique. Ces cycles montrent que ces matériaux possèdent
des champs internes non nuls même en l’absence d’excitation (voir TP).
We (r , t ) V ( r , t ) dq ,
We (r , t ) V (r , t ) d (r , t ) d ,
We ( r , t ) V (r , t ) div (dD) d .
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Avec div ( f a) f div a grad f . a on obtient
We (r , t ) div(V . dD) dD. grad V d .
We (r , t ) div(V . dD) E.dD d .
● Soit dU e (r , t ) l’énergie électrique fournie par la source pour générer une
variation dD dans un volume sphérique (V) situé dans le milieu matériel étudié et
limité par la surface (Σ).
dU e (r , t ) We (r , t )
(V )
dU e (
r , t ) (V ) div(V . dD
) d D
. grad V d ,
dU e (r , t ) div (V . dD) dD . E d ,
(V )
dU e ( r , t ) (V ) div(V . d D ) d (V) . dD d ,
E
dU e (r , t ) V . dD ds E. dD dτ .
() (V)
On fait tendre le rayon de la sphère (Σ) vers l’infini. Comme le potentiel V (r , t ) et
le champ D(r , t ) s’annulent à l’infini, ils s’annulent en particulier sur (Σ). Ainsi,
l’intégrale double sur (Σ) s’annule, et on a
dU e E. dD dτ
espace
● Si le étudié est LHI avec une permittivité électrique , on a D(r , t ) E(r , t ) et
dD(r , t ) dE(r , t ) . L’énergie dUe s’exprime alors par
dU e E. dE dτ
(V)
1
dU e d E. E dτ
(V)
2
1
dU e d E 2 dτ
(V) 2
Ainsi, la valeur de l’énergie électrique cédée par la source au milieu (LHI)
s’exprime par
1 2
U e E dτ
(V) 2
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dU e(r ,t) 1 2
ε E(r ,t)
dτ 2
Remarque :
D’après la relation dU e milieuE. dD dτ , une variation cyclique de l’excitation
électrique fournit au milieu l’énergie U cycle milieu E. dD dτ . Cette énergie
représente l’énergie absorbée par la structure du milieu au cours d’un cycle.
L’intégrale E. dD représente l’énergie absorbée par unité de volume du milieu
au cours du cycle. Ces énergies sont non nulles dans les diélectriques dits
absorbants et dans les ferroélectriques. Pour un milieu ferroélectrique,
l’énergie E. dD correspond à la surface du cycle d’Hystérésis ferroélectrique
dans le plan ( D, E ) .
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dU m (r , t ) Wm (r , t ) ,
(V )
(V )
(V )
dU m (r , t ) div H dA d H.rot (dA) d ,
dU m ( r , t ) H dA .d s H.dB d ,
() (V )
On faisant tendre le rayon de la surface sphérique (∑) vers l’infini, les champs H
et A s’annulent sur (∑). Ainsi, l’intégrale double sur (∑) s’annule et l’énergie
magnétique dU m (r , t ) s’exprime par
dU m H ( r , t ). dB( r , t ) dτ
(V )
1
dU m d B. B dτ
(V )
2
1 2
dU m d B dτ
(V ) 2
La valeur de l’énergie magnétique cédée par le générateur dans l’espace est
donnée par
1 2
U m B dτ .
espace) 2
1 1 2
w(r , t ) ε E (r , t ) 2 B(r , t ) .
2 2
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Remarque :
D’après la relation dU m milieu H (r , t ). dB(r , t ) dτ , une variation cyclique de
l’excitation magnétique procure au milieu matériel l’énergie
U cycle
milieu
H. dB dτ . L’intégrale H. dB est égale à l’énergie absorbée par
unité de volume du milieu pendant le cycle. Pour un milieu ferromagnétique,
l’énergie H. dB correspond à la surface du cycle d’Hystérésis ferromagnétique
dans le plan B, H .
On note que les densités de courant et de charge figurant dans ces équations
sont celles associées aux charges libres. Les densités associées à la polarisation
et à l’aimantation du milieu sont prises en compte dans la permittivité ε et la
perméabilité μ du milieu.
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solution générale d’une telle équation s'exprime par la somme d’une solution
1 2
(r , t ) 0 (r , t ) g (r , t ) .
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vecteur AB dans le sens de t12 . On prendra pour contour fermé (Γ) le périmètre
orienté A B C D A et on identifiera sa surface (S) au rectangle (ABCD).
En faisant tendre la surface de la couche vers une petite surface Δs, on obtient
D
2 .n12 D1 .n12 s s
n12. D2 D1
Ainsi
La composante de D normale à l’interface entre deux milieux présente sur
l’interface une discontinuité égale à la densité surfacique de charges libres.
B
● Intégrons l’équation différentielle rot E sur la surface (S) du contour (Γ).
t
B B
( Srot
)
E.dS .dS
( S ) t
E.dl .dS
() ( S ) t
B
AB Edl BC E dl CDE dl DA Edl ( S ) t .dS
En faisant tendre BC et DA vers zéro, les intégrales Edl
BC
et Edl
DA
s’annulent
puisque le champ électrique est à valeurs finies. Comme la surface (S) du contour
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B B
tend vers zéro et les valeurs de
t
sont finies, l'intégrale ( S ) t .dS s'annule
également. Il en résulte
AB
E.dl .dl 0 .
E
CD
En faisant tendre AB et CD vers une petite longueur Δx, cette dernière équation
donne:
( E2 E1 ).x t12 0
( E2 E1 ).t12 0 .
Comme l'orientation de t12 peut être quelconque, on peut généraliser ce résultat
par
n12 ( E2 E1 ) 0
Ainsi
La composante de E parallèle à l’interface entre deux milieux est continue à
travers cette interface.
En faisant tendre AB et CD vers une petite longueur Δx, cette équation donne:
B
2 .n12 B1 .n12 x 0
n12. B2 B1 0 .
On déduit
La composante de B normale à l’interface entre deux milieux est continue à
travers cette interface.
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D
● Intégrons l’équation rot H j sur la surface (S) du contour (Γ).
t
D D
(S )
rotH .dS
(S )
j
t
.dS (H) .dl ( S ) j t .dS ,
E
.dl
AB
H .dl
H
BC
.dl
CD
H .dl
DA
H
(S )
j .dS
( S ) t
.dS
n12 ( H 2 H1 ) js
On déduit
La composante de H normale à l'interface présente une discontinuité égale à la
densité surfacique du courant de conduction.
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