Operations Specifiques Comptabilite Approfondie
Operations Specifiques Comptabilite Approfondie
Operations Specifiques Comptabilite Approfondie
OUI
Constatation d’une immobilisation incorporelle
(compte 211)
COMPTABILISATION
EN CHARGES
CONDITIONS D’IMMOBILISATION DES FRAIS DE
DEVELOPPEMENT
Conditions d’ immobilisation
La faisabilité technique
Coût du brevet
31/12/N+1
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations 22 150 000
incorporelles
Il existe 2 catégories de
logiciels
Logiciels indissociés
Logiciels autonomes
(Logiciels de base)
(Logiciel d’application)
Exemple : Windows, Unix
Exemple : SAARI, CIEL
Ils s’enregistrent directement
Ils s’enregistrent en principe
dans le compte matériel, compte
2442. dans le compte 2131.
LOGICIELS
Logiciels autonomes
PHASE DE
DEVELOPPEMENT Test et jeu d’essai Immobilisation
incorporelle
Documentation (compte 2131)
31/12/N-1
1/04/N
2131 Logiciels 168 000 000
2193 Logiciels en cours 54 000 000
721 Production immobilisée incorporelle 114 000 000
(15 000 000 + 60 000 000 + 39 000 000)
31/12/N
Sites
internet
Etude préalable
PHASE DE COMPTABILISATION
RECHERCHE EN CHARGES
Sélection des
fournisseurs
Eléments du coût
Frais de développement de production (si
critères d’activation des frais
de developpement réunis)
PHASE DE Documentation
DEVELOPPEMENT technique
Immobilisation
incorporelle
Nom du domaine (compte 2132)
✓ Tenir compte de la règle de la TVA sur la livraison à soi-même selon les dispositions
fiscales nationales.
✓ les dépenses relatives au nom du domaine sont intégrées dans le coût de production
du site mais ne peuvent faire l’objet d’un amortissement car leur durée d’utilité est
indéfinie.
✓ Les dépenses de maintenance (simple actualisation du site) sont laissées en charges.
APPLICATION
SITES INTERNET
31/12/N
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorp. 104 500
(Annuité comptable)
Coûts d’obtention du contrat
L’ENTITE A-T-ELLE OBTENU UN CONTRAT ?
OUI
S’agit-il de coûts additionnels qui n’auraient NON
pas été encourus en l’absence de ce contrat
(coût marginal)
OUI
NON
Les coûts engagés sont-ils recouvrables?
OUI
NON
La durée d’amortissement de l’actif
est-elle supérieure à un an?
OUI
Immobilisation incorporelle
Coûts en charges
✓ Compte : 2182 Coûts d’obtention du contrat
✓ Amortissement = période et rythme de transfert des
biens et services auxquels ces coûts sont liés (avec prise
en compte des renouvellements de contrat attendus).
APPLICATION
COÛT D’OBTENTION DU CONTRAT
31/12/N
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorp. 1 125 000
2818 Amortissements des autres droits et valeurs incorporels 1 125 000
(9 000 000/8)
Fonds commercial
Fonds commercial
Amortissement et dépréciation
Evaluation Amortissement :
initiale ▪ Si durée d'utilité illimitée = pas d’amortissement
▪ Si durée d'utilité limitée et déterminable
Fonds commercial = amortissement sur la durée d’utilité
= Elément résiduel du ▪ Si durée d'utilité limitée mais non déterminable
fonds de commerce (estimation non fiable)
non affecté à un = amortissement sur 10 ans (idem pour les entités
au Système Minimal de Trésorerie)
compte spécifique
Dépréciation : seulement en présence d’un indice
de perte de valeur
APPLICATION
FONDS COMMERCIAL
01/06/N
2121 Brevets 40 000 000
2122 Licences 5 000 000
2411 Matériel industriel 60 000 000
2412 Outillage industriel 27 500 000
215 Fonds commercial 42 500 000
216 Droit au bail 25 000 000
2451 Matériel automobile 50 000 000
D’ARRÊTER CETTE MARQUE LE 31/12/N+2.
Passer les écritures nécessaires
NB : KF = KILO-FRANCS OU MILLIER DE FRANCS.
1. Marque X
Les dépenses engagées pour créer en interne des marques ne peuvent pas être distinguées du
coût de développement de l’activité dans son ensemble et le coût ne peut pas être évalué de
manière fiable. En conséquence, la marque développée en interne ne peut pas être
immobilisée. Les dépenses doivent être comptabilisées en charges.
2. Marque Y
Ecritures d’acquisition
01/10/N-4
214 Marques 100 000
▪ A la clôture de l’exercice N +1
A partir du 01/01/N+1, la durée d’utilité de la marque devient définie (durée d’utilité 2 ans).
La dotation aux amortissements de l’exercice N+1 est de (100 000/2) = 50 000.
31/12/N+1
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles 50 000
Nouveau
CHAMP D’ APPLICATION
Dépenses Dépenses encourues après que la
Comptabilisation encourues avant faisabilité technique et viabilité
l’obtention des Dans cet intervalle : commerciale de l’extraction d’une
droits légaux. ressource minérale aient été
démontrées.
2 options possibles:
Charges ▪ Immobilisations Fin de l’activation
(incorporelles ou corporelles des frais de
en fonction de leur nature)
▪ Charges
prospection
Ne font pas l’objet d’une activation, les frais encourus avant la prospection et l'évaluation de
ressources minérales, telles que les dépenses encourues avant que l'entité n'ait obtenu les
droits légaux de prospecter une zone spécifique (avant le 20 Octobre N : 75 000 000 F) , ni à
celles encourues après que la faisabilité technique et la viabilité commerciale de l'extraction
d'une ressource minérale aient été démontrées (après le 15 Mars N+1 ).
2. Comptabilisation des opérations
05/01/N
6261 Etudes et recherches 75 000 000
Nouveau
Approche par composant
Problématique
Application de
l’approche par
Immobilisation composant à travers
composée une décomposition
d’éléments ayant (sous comptes du
des durées
d’utilité compte principal) de
différentes et l’immobilisation en :
nécessitent d'être
remplacés à
intervalles
réguliers
composants Le reste non
ayant une valeur décomposable
significative = structure
Approche par composant : décomposition
270 300 30
Solution
▪ Eléments d’actif dissociables
▪ Utilisation différente des éléments d’actif
▪ Durée d’utilité différente de chaque élément d’actif
▪ Le coût de chaque élément peut être évalué de façon fiable et qu’il
est significatif
Il s’agit par exemple :
▪ des bâtiments et autres ouvrages, des avions, des bateaux, des camions, des autocars, des bus,
des véhicules blindés de transport de fonds;
▪ certains matériels et outillages des entités industrielles, minières, agricoles, hospitalières et
pétrolières, dès lors que l’entité dispose de statistiques et autres informations lui permettant de
bien appréhender la durée d’utilité de chaque élément.
• Moteur • Sièges
(durée d'utilité de 10 ans) (durée d'utilité : 10 ans) ;
Durée d’amortissement
Total
= 6200 000
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 6200 000
283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 3000 000
02/01/N+8
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – 25 600 000
composant ascenseur
812 Valeurs comptables des cessions 6 400 000
d’immobilisations corp.
02/01/N+8
23132 Bâtiments administratifs – composant 25 000 000
ascenseur
RÉGULIERS
INTERVALLES DE 10 ANS.
Passer les écritures nécessaires en N et N+10.
1. Comptabilisation de l’acquisition du bâtiment (02/01/N) :
02/01/N
2313 Bâtiments administratifs 150 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 150 000 000
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 5 000 000
28313 Amortissements des bâtiments administratifs 5 000 000
3. Reconstitution des valeurs initiales (02/01/N+10) :
▪ Valeur initiale du composant ascenseur : 25 000 000 (1,025)-10 = 19 529 960
▪ Valeur initiale du bâtiment - structure: 150 000 000- 19 529 960 = 130 470 040
02/01/N+10
23131 Bâtiments administratifs - structure 130 470 040
23132 Bâtiments administratifs - composant ascenseur 19 529 960
02/01/N+10
28313 Amortissements des Bâtiments administratifs 50 000 000
02/01/N+10
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – 6 509 987
composant ascenseur
812 Valeurs comptables des cessions 13 019 973
d’immobilisations corp.
02/01/N+10
23132 Bâtiments administratifs – composant ascenseur 25 000 000
Total
= 6 849 001
(1) Ou encore (130 470 040 – 43 490 013 ) X 1/20 (durée restant à courir)
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 6 849 001
283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 4 349 001
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 2 500 000
ascenseur
FICHE 5 :Frais d’inspections ou de révisions
majeures, dépenses de sécurité et
de mise en conformité
Nouveau
RÉVISIONS OU INSPECTIONS MAJEURES
Nouveau
Coût de démantèlement, d’enlèvement et de remise en
état du site
Dégradation
immédiate
2. Enfin,
▪ les comptes relatifs à l’immobilisation (actif de support et actif de
démantèlement) et son amortissement seront soldés
▪ les provisions feront l’objet d’une reprise
APPLICATION
COÛT DE DÉMANTÈLEMENT, D’ENLÈVEMENT ET
DE REMISE EN ÉTAT DU SITE
01/01/N
24111 Matériel industriel – Actif de support 200 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 200 000 000
• Ensuite pour l’actif de démantèlement, l’une des deux écritures peuvent être
comptabilisée :
01/01/N
24112 Matériel industriel – Actif de démantèlement 3 219 732
01/01/N
24112 Matériel industriel – Actif de 3 219 732
démantèlement
7911 Reprises de provisions d’exploitation 3 219 732
6. A la clôture de l'exercice N
Dotation aux amortissements de l'actif de support : 200 000 000/10 = 20 000 000
Dotation aux amortissements de l'actif de démantèlement : 3 219 732/10 = 321 973
Total =
20 321 973
L'écriture suivante sera passée :
31/12/N
6971 Dotations aux provisions financières pour risques et 386 368
charges
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 386 368
(Charges de désactualisation)
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 20 321 973
(Pour solde)
7. A la clôture de l'exercice N+10
31/12/N+10
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 10 000 000
7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et 3 219 732
7971 charges 6 780 268
Reprises de provisions financières pour risques et charges
Changement d’estimation du coût de démantèlement
Causes :
❑ Variation du taux d’actualisation
❑ Réestimation du coût nécessaire pour éteindre l’obligation
❑ Changement de règlementation ou d’évolution de la
technologie
Conséquences : Application prospective
LE 1ER JANVIER N+1, LA SOCIÉTÉ DÉMAS A MIS EN PLACE DES INSTALLATIONS COMPLEXES SPÉCIALISÉES SUR
SOL D’AUTRUI QUI DEVRONT ÊTRE DÉMANTELÉES AU TERME D’UNE PÉRIODE D’UTILISATION DE 20 ANS. LE COÛT
DES INSTALLATIONS EST DE 90 000 000. LES COÛTS DE DÉMANTÈLEMENT ONT ÉTÉ ESTIMÉS À 80 000 000. LA
SOCIÉTÉ DÉMAS A DÉCIDÉ D’AMORTIR L’IMMOBILISATION SELON LE SYSTÈME LINÉAIRE. PAR SIMPLIFICATION ,
L’IMPACT DE L’EFFET DE L’ACTUALISATION NE SERA PAS PRIS EN COMPTE.
AU 31 DÉCEMBRE N+15, LES COÛTS DE DÉMANTÈLEMENT FONT L’OBJET D’UNE RÉESTIMATION. CONCERNANT
LEUR NOUVELLE VALEUR, ON RETIENDRA SUCCESSIVEMENT LES 2 HYPOTHÈSES SUIVANTES :
→ de l’actif de démantèlement : [80 000 000 – (80 000 000 x 15/20)] = 20 000 000
→ de l’actif de support : [90 000 000 – (90 000 000 x 15/20)] = 22 500 000
42 500 000
1) Hypothèse 1
31/12/N+15
2) Hypothèse 2
31/12/N+15
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 52 000 000
293422 Dépréciation des installations complexes-Actif de démantèlement 20 000 00
293421 Dépréciation des installations complexes- Actif de support 22 500 00
7911 Reprise sur provision 9 500 000
Critères d’incorporation
Ils sont inclus dans le coût des actifs qui exigent une
longue période de préparation (actifs qualifiés) avant de
pouvoir être utilisés ou vendus.
La construction débute le 1er avril N pour s'achever le 15 novembre N+1. Le montant total de la
construction s'élève à 120 000 000 F.
N'ayant pas eu à débloquer l'intégralité des fonds immédiatement, l'entité effectue du 1er mai N
au 30 septembre N des placements temporaires de trésorerie générant les revenus financiers
s'élevant à 800 000 F.
La période de construction débute le 1er avril N et s'achève le 15 novembre N+1, soit environ 20
mois. L'emprunt est contracté un mois avant le début de la construction.
31/12/N
6712 Intérêts des emprunts auprès des établissements de crédit 12 000 000
1662 Intérêts courus sur emprunts auprès étab. de crédit 12 000 000
(Intérêts courus sur emprunts)
• Incorporation des intérêts courus dans le coût du bâtiment
31/12/N
2391 Bâtiments en cours 10 800 000
31/12/N
774 Revenus de placement 800 000
Nouveau
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Substance
(Bâtiment et/ou terrain) revenus locatifs ou
de la
valorisation du capital
définition
Mode opératoire
Le bien est détenu dans un but de vente
dans le cadre de l’activité ordinaire de OUI
STOCK
l’entité ?
NON
OUI
Le propriétaire occupe le bien ?
NON Bâtiment et/ou
terrain « classique »
L’immeuble est-il loué avec fournitures de
services accessoires significatifs ?
OUI. FICHE des hôtels
NON. FICHE de mise à
disposition d’un service de
sécurité ou de maintenance
Solution
Solution
✓Si la majeure partie du bien immobilier est occupée
par le propriétaire : Bâtiment et/ou terrain
« classique ».
✓Dans le FICHE contraire : l’ensemble du bien
immobilier est un immeuble de placement.
APPLICATION
IMMEUBLES DE PLACEMENT
Si les différentes parties du bien peuvent être vendues séparément (ce qui est
manifestement le FICHE ici) alors, on peut utiliser l’approche par composants.
On comptabilise ainsi un quart de 200 000 000 F soit 50 000 000 F en
immobilisations corporelles, et trois quart de 200 000 000 F soit 150 000 000 F en
tant qu’immeuble de placement.
Dans le FICHE où les différentes parties du bien ne peuvent pas être vendues
séparément, alors le bien n’est comptabilisé en tant qu’immeuble de placement qu’à
la condition que son utilisation pour des activités ordinaires soit minoritaire par
rapport à son caractère locatif ou de valorisation du capital.
2. Comptabilisation
31/12/N+1
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 50 000 000
2315 Bâtiments - immeubles de placement 150 000 000
À condition que:
Comptabilisation
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 42 480
70 Ventes 36 000
4435 TVA sur facture à établir 6 480
Hypothèse 1 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement
calculé à partir de mesure comptable
01/01/N+1
70 Ventes 36 000
4435 TVA sur factures à établir 6 480
4181 Clients, factures à établir 42 480
01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800
Hypothèse 2 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement de 40%
calculé à partir des mesures techniques
• AU 31/12/N : L’ENTITÉ DOIT UTILISER LA MÉTHODE À L’AVANCEMENT
DEGRÉ D’AVANCEMENT = 40%
RÉSULTAT PARTIEL = (60 000 -50 000 ) X 40% = 4000
CHIFFRE D’AFFAIRES PARTIEL = 30 000+4000 = 34 000
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 40 120
70 Ventes 34 000
4435 TVA sur facture à établir 6 120
Hypothèse 2 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement de 40%
calculé à partir des mesures techniques
01/01/N+1
70 Ventes 34 000
4435 TVA sur factures à établir 6 120
4181 Clients, factures à établir 40120
01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800
Hypothèse 3 : Impossibilité d’estimer le résultat de façon fiable
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 35 400
70 Ventes 30 000
4435 TVA sur facture à établir 5 400
01/01/N+1
70 Ventes 30 000
4435 TVA sur factures à établir 5 400
4181 Clients, factures à établir 35 400
01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800
CONTRATS PLURI-EXERCICES
(Contrat bénéficiaire)
Le pourcentage d’avancement du contrat est estimé à : 450 000 000/750 000 000 = 60 %.
Le chiffre d’affaires partiel est de : 925 000 000 x 60% = 555 000 000 F.
▪ Coût de production engagé à la clôture des comptes de l'exercice N : 450 000 000
L'incidence de cette méthode de comptabilisation sur le résultat des deux exercices est de :
105 000 000 + 70 000 000 = 175 000 000 au total, soit le résultat global du contrat.
2. Hypothèse 2 : l’entité n’est pas en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de
manière fiable (méthode à l’achèvement).
Lorsque l’entité n’est pas en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de manière fiable, la
méthode préconisée par le SYSCOHADA est la méthode à l’achèvement qui consiste à
comptabiliser un chiffre d’affaires limité au montant des charges ayant concouru à
l’exécution du contrat au cours de l’exercice.
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 531 000 000
Résultat 0
01/01/N+1
7051 Travaux facturés dans la région 450 000 000
4435 Etat, TVA sur facture à établir 81 000 000
(750 000 000 – 450 000 000) (925 000 000 – 450 000 000)
A la clôture de l'exercice N-1, le coût de revient prévisionnel s'élève à 125 000 000
et le prix de vente prévisionnel à 120 000 000. Le résultat du contrat est de -5 000
000 (120 000 000 - 125 000 000). Il s’agit d’un contrat déficitaire.
Une perte à terminaison de 5 000 000 doit être prise en compte à la clôture de
l'exercice N-1.
2. Enregistrement des écritures en N-1 et N
▪ Exercice N-1
Pourcentage d'avancement : 60 000 000/125 000 000 = 48%
Le chiffre d'affaires à l'avancement s'élève à : 120 000 000 x 48% = 57 600 000
La quote-part de perte qui est rattachée à l'exercice N-1 s'établit à :
57 600 000 – 60 000 000 = - 2 400 000. Elle correspond à la différence entre le chiffre
d'affaires à l'avancement (57 600 000) et les charges engagées au cours de l'exercice
N-1 (60 000 000). Elle représente aussi 48% de la perte prévisionnelle soit : 48% x 5 000 000
= 2 400 000.
La perte non encore réalisée s’élève à : 5 000 000 – 2 400 000 = 2 600 000 ou encore 5 000
000 x 52% (100%-48%) = 2 600 000. Cette perte donne lieu à la constitution d'une provision
pour pertes sur marchés à achèvement futur.
31/12/N-1
4181 Clients, factures à établir 67 968 000
4435 Etat, TVA sur facture à établir (57 600 000 x 18%) 10 368 000
31/12/N-1
6591 Charges pour provisions pour risques à court terme 2 600 000
• Exercice N :
01/01/N
7051 Travaux facturés dans la région 57 600 000
4435 Etat, TVA sur facture à établir 10 368 000
31/12/N
4991 Provisions pour risques et charges à court terme 2 600 000
Mise à disposition 1
Construction 3
Si oui
FICHE de
l’infrastructure
mise à la Les entités concernées doivent à la
disposition du date du 01/01/2O18
concessionnaire décomptabiliser les infrastructures
par le concédant concernées et solder la contrepartie
et contrôlée par précédemment utilisée à savoir le
ce dernier (biens compte 1676 droits du concédant
de retour) exigibles en nature
Contrats de concession de service public
Définition
Il s’agit d’un biens "de retour" : biens mis en concession par le concédant et qui doivent lui
revenir en fin de concession . L’entité n’ayant pas le contrôle de l’immobilisation selon les
dispositions du cadre conceptuel, celle-ci n’entre pas dans le patrimoine du Port Autonome.
Toutefois, une mention dans être portée dans les notes annexes. Au titre des engagements
donnés..
➢Opération 2 :
Il s’agit d’un bien de "remise" : biens mis en concession par le concessionnaire, qui, selon
les contrats, doivent être remis gratuitement au concédant en fin de concession.
Cette immobilisation entre dans le patrimoine du Port Autonome et fera l’objet d’un
amortissement sur sa durée d’utilité qui ne peut pas excéder raisonnablement la durée du
contrat de concession.
AMORTISSEMENT DU MATÉRIEL LOURD :
L'OPÉRATEUR PRIVÉ FACTURE UN PÉAGE AUX USAGERS DU PONT.
Passer les écritures nécessaires
HYPOTHÈSE 2 : L'ACCORD DE CONCESSION DE SERVICES PRÉVOIT QUE
L'OPÉRATEUR PRIVÉ SERA RÉGLÉ PAR LE CONCÉDANT.
1. Hypothèse 1 : l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur
privé facture un péage aux usagers du pont
Lorsque l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur privé
(concessionnaire) facture un péage aux usagers du pont, celui-ci doit comptabiliser
un actif incorporel (modèle actif incorporel).
La rémunération de l'opérateur s’élève à 480 000 000 (400 000 000 +20% x 400 000
000) et représente la valeur actuelle des services de construction.
Pendant la phase de la construction, les dépenses de construction encourues seront
enregistrées dans les comptes de charges par nature.
6… Compte de charges par nature 400 000 000
401/521 Fournisseur/Banques 400 000 000
(Coût des travaux)
03/07/N
2734 Créances sur le concédant 480 000 000
705 Travaux facturés 480 000 000
(Comptabilisation du chiffre d’affaires)
Contrats de concession de service public
En cours
6… Compte de charges par nature 400 000 000
401/521 Fournisseur/Banques 400 000 000
(Coût des travaux)
A la fin
273 Créances sur le concédant 420 000 000
4 705 Travaux facturés 420 000 000
(Comptabilisation du chiffre d’affaires)
▪ Comptabilisation en phase post construction
01/01/N
571 Caisse 475 200
4731 Mandants, collectivité territoriale 475200
(recette journalière collectée pour le compte de la collectivité territoriale)
Le total des recettes annuelles s’élève à 135 000 000. A la clôture de l’exercice N, le solde
du compte 4731 est donc créditeur d’une valeur de 135 000 000.
▪ Comptabilisation en phase post construction
31/12/N
411 Clients 72 000 000
2734 Créances sur le concédant 42 000 000
706 Services vendus 25 000 000
7713 Intérêts sur créances diverses 5 000 000
(constatation de la redevance)
Champ d’application :
Réévaluation légale
Réévaluation libre
Le qualificatif "légal signifie : Le qualificatif "libre" signifie :
✓à une date déterminée (clôture ✓ qu'elle a la liberté de réévaluer ou
de l'exercice donné, en de conserver les valeurs
principe) ; historiques ;
✓selon des modalités techniques ✓ qu'elle utilise un référentiel de
précisées, avec, le plus souvent, valeurs actuelles à déterminer sous
recours à un ou des indices de sa responsabilité ;
réévaluation indiqués par les ✓ qu'elle peut, en général, effectuer
autorités compétentes. la réévaluation à la clôture de
Exemple : réévaluation suite à la l'exercice de son choix.
Traduction comptable
2. Montant de l’écart
AU 31/12/N, ON A :
VO : 25 000 000
BÂTIMENT SOMME D’AMORTISSEMENT : 10 000 000
VNC : 15 000 0000
VALEUR ACTUELLE
MISSION:
PROCÉDER À LA RÉÉVALUATION LÉGALE ET PASSER LES ÉCRITURES NÉCESSAIRES.
Corrigé:
Poste Valeur Valeur réévaluée Ecart de
comptable réévaluation
Valeur indiciaire : 10 000 000 x 1,2 = 12 000 000
Terrain 10 000 000 Valeur actuelle : 15 000 000 2 000 000
Valeur réévaluée : 12 000 000
VO : 25 000 000 x 1,2 = 30 000 000
VO : 25M Amort : 10 000 000 x 1,2 = 12 000 000
Bâtiment Am : 10M VNC : 15 000 000 x 1,2 = 18 000 000
VNC : 15M Valeur actuelle = 16 000 000
Valeur réévaluée : 16 000 000
Indice définitif = 16 000 000/15 000 000 = 16/15
Réévaluation définitive :
VO : 25 000 000 x 16/15 = 26 666 667 1 666 667
Amort : 10 000 000 x 16/15 = 10 666 667 666 667
VNC : 26 666 667 – 10 666 667 = 16 000 000 1 000 000
Corrigé:
23 1 666 667
28 666 667
1061 1 000 000
REEVALUATION DES BILANS
(Réévaluation légale)
(2) Valeur indiciaire = 250 000 000 x 1,2 = 300 000 000 inférieure à la valeur actuelle de 375 000 000. On retient
donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur indiciaire de 300 000 000. En conséquence, la valeur
d’origine et la somme des amortissements du bâtiment seront réévaluées à la valeur indiciaire.
(a) Valeur d’origine réévaluée du bâtiment : 300 000 000 x 1,2 = 360 000 000.
(b) Somme des amortissements réévaluées du bâtiment : 50 000 000 x 1,2 = 60 000 000.
(3) Valeur indiciaire = 25 000 000 x 1,2 = 30 000 000 supérieure à la valeur actuelle de 28 000 000. On retient donc la
plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur actuelle de 28 000 000. Ce qui correspond à un indice de réévaluation
de 28 000 000/25 000 000 = 1,12.
2. Comptabilisation des écarts de réévaluation
▪ A la clôture de l'exercice N :
31/12/N
223 Terrains bâtis 20 000 000
261 Titres de participation dans des sociétés sous contrôle exclusif 3 000 000
1061 Ecarts de réévaluation légale 23 000 000
31/12/N
2311 Bâtiments industriels 60 000 000
31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 12 000 000
corporelles
31/12/N
2311 Bâtiments industriels 60 000 000
- Dotations aux amortissements réévaluées : 300 000 000 x 1/25 = 12 000 000.
- Dotations aux amortissements non réévaluées : 300 000 000 x 1/30 = 10 000 000.
31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 12 000 000
MÉTHODE 2 : RÉÉVALUATION PAR ÉLIMINATION DU CUMUL DES
Procéder à l’analyse comptable
AMORTISSEMENTS ET ENREGISTREMENT DE LA VALEUR RÉÉVALUÉE.
1. Calcul de l’écart de réévaluation
A la date de clôture au 31/12/N, le montant des amortissements cumulés s'élève à
30 000 000F (150 000 000 x 6/30 = 30 000 000). La valeur nette comptable du bâtiment est
donc de 120 000 000 F (150 000 000 – 30 000 000).
La valeur actuelle à cette date est de 135 000 000 F, soit une hausse de valeur nette de 15 000
000 F (135 000 000 – 120 000 000) représentant l’écart de réévaluation.
Cette hausse correspond à une valeur brute réévaluée de 168 750 000 F [135 000 000 x
(30/24)] diminuée des amortissements réévalués pour 33 750 000 F [168 750 000 x (6/30)].
2. Méthode 1 : Réévaluation par ajustement des amortissements proportionnellement à la
modification de la valeur brute comptable
31/12/N
23 Bâtiments (168 750 000 – 150 000 000) 18 750 000
283 Amortissement des bâtiments (33 750 000 – 30 000 000) 3 750 000
1062 Ecarts de réévaluation libre 15 000 000
(Réévaluation par ajustement des amortissements)
3. Méthode 2 : Réévaluation par élimination du cumul des amortissements et enregistrement
de la valeur réévaluée
Lorsque l’entité opte pour la méthode 2, les écritures à constater sont scindées en deux étapes
• Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement ;
• comptabilisation de l’écart de réévaluation.
Cette première écriture a pour conséquence d’annuler le cumul des amortissements antérieurs.
Etape 2 : Comptabilisation de l’écart de réévaluation
VErification :
Solde du compte 23. Bâtiments (150 000 000 – 30 000 000 + 15 000 000) = 135 000 000 F.
Solde du compte 283. Amortissement des bâtiments (30 000 000 – 30 000 000) = 0.
FICHE 12 : Evènements postérieurs à la clôture
de l’exercice
CHAMP D’APPLICATION
Clôture de Assemblée
OUVERTURE Arrêté des comptes générale
l’exercice 30/04/N+1
DE 30/06/N+1
31/12/N
L’EXERCI
CE
01/01/N
Évènements
Couverts par les états postérieurs à la
financiers clôture
Si l’événement ne
Si l’événement remet
remet pas en cause la
en cause la continuité
continuité
d’exploitation
d’exploitation
RAPPORT DE GESTION :
Mention de tous les événements
importants
Exemples : Evénements contribuant à confirmer une
situation existant à la date de clôture
▪ EMISSION DE TITRES ;
OPÉRATION 1 :
OPÉRATION 2 :
OPÉRATION 4 :
OPÉRATION 5 :
Procéder à l’analyse comptable
UNE ENTITÉ DÉTENANT UN PORTEFEUILLE DE TITRES À LA CLÔTURE DE
1. Opération 1 :
La perte probable de 60 000 000 F (200 000 000 – 140 000 000) doit être comptabilisée dans
les comptes de l’exercice N au 31 décembre parce qu’elle intervient avant la date d’arrêté des
comptes. Ainsi, il convient de constater une dépréciation des stocks dans les comptes annuels
de l’exercice N pour un montant (supplémentaire) de 60 000 000 F et porter la mention dans
le rapport de gestion.
2. Opération 2 :
L'incendie n'a aucun lien avec la situation à la date de clôture (évènement indiquant une
situation postérieure à la clôture de l’exercice) et ne remet pas en cause la continuité
d'exploitation : il ne donne pas lieu à un ajustement des comptes annuels de l’exercice N.
Cependant, l'événement étant significatif, une information les notes annexes et dans le
rapport de gestion est nécessaire.
3. Opération 3 :
Le litige n'a aucun lien avec la situation à la date de clôture et n'est pas d'une importance significative. Il
ne donne donc pas lieu à un ajustement dans les comptes annuels, ni à une information dans les notes
annexes de l’exercice N. Mais une information doit être fournie dans le rapport de gestion de l’exercice
N.
4. Opération 4 :
Cette décision du tribunal en date du 30/05/N+1 ne constitue pas un événement postérieur à la période
de l’exercice dès lors qu’elle intervient postérieurement à la date d’arrêté des comptes le 15/04/N+1. En
conséquence, les états financiers N ne doivent pas être ajustés.
5. Opération 5 :
Une chute brutale début N+1 des cours de bourse en pleine période d’arrêté des comptes annuels de
l’exercice N n’affecte pas l’évaluation des actifs. En effet, l’événement est relatif à l’année N+1 et ne
remet pas en cause la valeur actuelle du cours des titres au 31 décembre. Toutefois, dès lors que les
incidences sur l’activité, de la chute des cours sont jugées significatives, l’entité doit les expliquer et si
possible les quantifier dans les notes annexes et dans le rapport de gestion de l’exercice N.
FICHE 13 : Engagements de retraite et autres
avantages assimilés
Nouveau
Comptabilisation des engagements de retraite
* Comptabilisation • Comptabilisation
* Mention dans les Notes annexes • Mention dans les Notes annexes
Les provisions pour engagements en matière de
retraite et avantages similaires
Principes fondamentaux : naissance, évolution de l’obligation
Date d’entrée du
salarié dans Date de départ à
l’entreprise la retraite Date de décès
Constitution des droits
i= - 1 = 4%
Évaluation des engagements d'indemnités de départ à la retraite (IDR)
= nombre de droit à d'indemnités au moment du départ
La variante générale de la méthode consiste à procéder à une
répartition selon la formule de constitution des droits (méthode
rétrospective)
Deuxième variante: L'entreprise peut considérer l'intégralité des droits
qui seront acquis par le salarié, puis la répartir de façon linéaire sur
l'ensemble de sa carrière (Si cette variante de la méthode des unités de
crédit projetées est favorable au salarié).
Exemple: Un salarié a 25 ans d’ancienneté au 31/12/N, et va cumuler
Nombre de 40 ans d’ancienneté à la date de son départ à la retraite.
droit à Ancienneté Indemnité de départ
indemnités Inférieur à 5 ans rien
5≤ancienneté≤25 1 mois
Ancienneté >25 5 mois
Variante générale
25 ans d’ancienneté au 31/12/N =indemnité de départ d’1mois.
2e variante
40 ans ancienneté =indemnité de départ de 5 mois
Ayant 25 ans d’ancienneté il a acquis 5 mois x 25/40= 3,125 mois
Conclusion: on retient la 2e variante car elle aboutit à des droits
significativement supérieurs à ceux de la variante générale
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
En FICHE de répartition des droits sociaux sur une base linéaire au prorata des
années de services.
Prorata = Ancienneté actuelle/Ancienneté totale
(répartition linéaire
des droits) Exemple : 25/40 ; ( 40 = 25+15)
21 990 329
22 989 470
23 988 594
24 987 701
25 986 790
26 985 861
27 984 906
28 983 926
29 982 920
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
32 979 754
33 978 640
34 977 475
35 976 240
36 974 934
37 973 545
38 972 069
39 970 492
40 968 796
41 966 965
42 964 970
43 962 808
44 960 464
45 957 930
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
46 955 197
47 952 268
48 949 153
49 945 859
50 942 387
51 938 740
52 934 903
53 930 868
54 926 624
55 922 159
56 917 468
57 912 551
58 907 329
59 901 760
60 895 757
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
61 889 312
62 882 341
63 874 835
64 866 785
65 858 105
66 848 790
67 838 825
68 828 264
69 817 076
70 805 235
71 792 706
72 779 457
73 765 475
74 750 740
75 735 231
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
= 322,88
TRADUCTION COMPTABLE
Le coût des services rendus au cours de l'exercice : lié à l'accroissement du nombre de droits
d'un salarié. Ce coût correspond à la valeur actualisée des droits à prestations affectés à
l'exercice.
31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et 15 579
charges
3 Le coût financier
[(2 000 000 X1, 05) (1,05)33X 40% X 2/35] X 0,77 X (1,0585)-33X (1,1) = 31 158.
31/12/N
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – 1 422
engagement de retraite
7971 Reprises de provisions financières pour risques et 1 422
charges
(Pour gain actuariel)
Régimes couverts par des actifs
Principe
Contrat d’assurance sans Contrat d’assurance ou fonds de pension
obligation juridique ou implicite avec conservation d’obligation juridique ou
de combler les pertes sur le contrat implicite de combler les pertes sur le
contrat
Pour assurer la couverture de son engagement de retraite, une entité souscrit à une police
d’assurance le 31 décembre N. La prime annuelle d’assurance versée par chèque
bancaire au 31/12/N est de 10 000. A la clôture de l’exercice N, la valeur actuelle de
l'obligation relative aux indemnités de départ à la retraite s’élève à 14 718 F.
A la date de départ à la retraite au 31/12/N+34 :
- valeur actuelle de l’obligation = 4 202 678 ;
- valeur actuelle des primes d’assurances versées = 3 200 000.
Le 1er janvier N+35, la compagnie d’assurance effectue directement sur le compte du
salarié (personnel local) un virement bancaire d’une valeur de 3 200 000 au titre des
indemnités de départ à la retraite et l’entité lui verse le complément par chèque bancaire.
✓ Au titre de l’exercice N :
31/12/N
6686 Assurance retraite et fonds de pensions 10 000
1 002 678
7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et charges
(Reprises de provisions)
• METHODE 2
✓ Au titre de l’exercice N :
31/12/N
1962 Provisions pour pensions et obligations similaires – Actif de régime de 10 000
retraite
31/12/N+35
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement de 4 202 678
retraite
Nouveau
CONSTRUCTIONS SUR SOL D’AUTRUI
LOCATAIRE
▪ Inscription du bâtiment dans un
compte spécifique (bâtiment sur sol
d’autrui)
▪ Décomptabilisation du bâtiment du
patrimoine à l’expiration du bail
Construction ▪ L’indemnité d’éviction éventuelle reçue
sur sol sera considérée comme prix de cession
d’autrui lors de la rétrocession du bâtiment.
Bailleur
▪ Inscription du bâtiment repris dans
un compte (bâtiment sur sol propre)
▪ L’indemnité d’éviction éventuelle
versée sera considérée comme prix
de cession lors de la rétrocession du
bâtiment.
Deux FICHE peuvent se présenter : acquisition « clé en main » ou production en interne
FICHE 1 Acquisition du bâtiment « clé en main »
:
(Annuité comptable)
FICHE 2 Production en interne du bâtiment
: (Livraison à soi-même)
Si la construction est inachevée à la clôture de l’exercice
2392 Bâtiments sur sol d’autrui en cours X
521 Banques x
(Indemnité versée à l’expiration du bail)
Remarque : Lorsqu’il s’agit d’un bien d’une valeur actuelle jugée significative par la
direction de l’entité, il est recommandé d’utiliser le compte 148 Autres subventions
d’investissement au lieu du compte 841 Produits HAO constatés afin d’étaler le produit sur la
période d’amortissement du bien.
APPLICATION
CONSTRUCTIONS SUR SOL D’AUTRUI
01/10/N
232 Bâtiments industriels sur sol d’autrui 60 000 000
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 833 333
(Annuité comptable)
2. Comptabilisation chez l’entité AUTRUAS à l’expiration du bail
01/10/N+15
521 Banques 10 000 000
822 Produits des cessions d’immobilisations corporelles 10 000 000
(Facture n°...)
31/12/N+15
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 2500 000
corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 2 500 000
(Annuité comptable : (60 000 000 – 10 000 000)/15) x 9/12
31/12/N+15
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 10 000 000
corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 50 000 000
[(60 000 000 – 10 000 000) / 15] x 15
2e FICHE : aucune indemnité d’éviction n’est prévue au contrat. La valeur actuelle est de 10 000 000 F
01/10/N+15
231 Bâtiments, installations techniques et agencements 10 000 000
841 Produits HAO constatés 10 000 000
(Indemnité non versée à l’expiration du bail)
Remarque : Lorsqu’il s’agit d’un bien d’une valeur actuelle jugée significative par la
direction de l’entité, il est recommandé d’utiliser le compte 148 Autres subventions
d’investissement au lieu du compte 841 Produits HAO constatés afin d’étaler le produit sur la
période d’amortissement du bien.
FICHE D’ ACQUISITION MOYENNANT LE PAIEMENT D’UNE RENTE
VIAGERE
C’EST UN CONTRAT SELON LEQUEL
UNE PERSONNE, LE CRÉDIRENTIER CÈDE
UN BIEN (UN IMMEUBLE EN GÉNÉRAL)
Définition À UNE AUTRE PERSONNE, LE
DÉBIRENTIER, MOYENNANT UNE RENTE
STIPULÉE À L’AVANCE JUSQU’AU DÉCÈS
DU CRÉDIRENTIER.
FICHE D’ ACQUISITION MOYENNANT LE PAIEMENT D’UNE RENTE
VIAGERE
521 Banques X
Les biens acquis contre versement d'une rente viagère
Son solde est viré en produit HAO Les rentes en excès constituent des
(compte 841). charges HAO (compte 831)
RENTES VIAGERES
HYPOTHÈSE 1 : DÉCÈS DUProcéder à l’analyse
CRÉDIRENTIER comptable
LE 15/12/N+5
31/ 12 /N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 2 500 000
31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 10 000 000
01/10/N+13
Nouveau
CONTRAT DE LOCATION
Transactions de cession-bail
Y a-t-il vente :
critère d’appréciation : Le vendeur
locataire dispose-t-il d’une option
Non d’achat raisonnablement exerçable ? oui
PASSER LES ÉCRITURES NÉCESSAIRES AU 31/12/N ET N+1 CHEZ LE
VENDEUR-PRENEUR ET ENSUITE CHEZ L’ACHETEUR-BAILLEUR DANS LES
DEUX HYPOTHÈSES SUIVANTES :
• HYPOTHÈSE 1 : L’OPÉRATION DE CESSION-BAIL EST ASSORTIE D’UN
CONTRAT DE LOCATION SUR UNE DURÉE DE 20 ANS SANS OPTION
DE RACHAT.
• HYPOTHÈSE 2 : L’OPÉRATION DE CESSION-BAIL EST ASSORTIE D’UN
CONTRAT DE CRÉDIT-BAIL SUR UNE DURÉE DE 5 ANS (L’OPTION DE
RACHAT EST RAISONNABLEMENT EXERÇABLE ). LE PRIX D’ACHAT
RÉSIDUEL EST FIXÉ À 31952703.
Hypothèse 1 :
La location est une location simple car il n’existe pas d’option de rachat au terme de la durée du
contrat de location.
• Chez le vendeur-preneur
- A la clôture au 31/12/N
Somme des amortissements pratiqués sur le bâtiment :450 000 000 x 1/30 x 10 = 150 000 000
Valeur nette comptable du bâtiment : 450 000 000 – 150 000 000 = 300 000 000
Valeur nette comptable de l’ensemble immobilier : 300 000 000 + 50 000 000 = 350 000 000
31/12/N
2831 Amortissements des bâtiments administratifs 150 000 000
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations corp 350 000 000
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 450 000 000
2232 Terrains bâtis pour bâtiments adm et commerciaux 50 000 000
(Pour sortir de l’ensemble immobilier)
31/12/N+1
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
4454 TVA récupérables sur services extérieurs et autres charges (1 16 000 000
401 Fournisseurs 108 560 000
(Constatation des loyers annuels)
31/12/N
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 300 000 000
2232 Terrains bâtis pour bâtiments adm et commerciaux 100 000 000
4451 TVA récupérable sur immobilisations 72 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements- immo corporelles 472 000 000
(Acquisition de l’ensemble immobilier)
31/12N+1
6813 Dotations aux amortissements sur immo corporelles 30 000 000
2831 Amortissements des bâtiments industriels, administratifs 30 000 000
(Selon dotation de l’exercice N+1)
Hypothèse 2 :
• Chez le vendeur-preneur
Le vendeur-preneur conserve à son actif l’ensemble immobilier transféré et comptabilise à son passif
le prix de cession en tant que dette de location-acquisition. Le bâtiment continue d’être amorti selon
le plan d’amortissement initialement prévu.
- Taux d’intérêt implicite
Le taux d’intérêt implicite (i) se détermine
−
en résolvant l’équation :
( , ) 5
1 07
1−
400 000 000 = 92 000 000 x + 31952703 (1,07) -5
0,07
31/12/N
521 Banques 400 000 000
Montant de la dotation aux amortissements : 450 000 000 x 1/10 = 45 000 000.
31/12/N
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 45 000 000
31/12/N+1
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
4454 TVA récupérables sur services extérieurs et autres charges (1 16 000 000
401 Fournisseurs 108 560 000
- Eclatement du montant de la 1ère redevance
31/12/N+1
172 Dettes de location acquisition/crédit-bail immobilier 64 000 000
672 Intérêts dans loyers de location-acquisition 28 000 000
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
31/12/N+1
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 45 000 000
- Comptabilisation de la cession
31/12/N
2714 Créances de location financement/cession-bail 400 000 000
31/12/N+1
411 Clients 92 000 000
Nouveau
Les abandons de créance
Une entité peut être amenée à renoncer volontairement à une créance dans le cadre
de la gestion normale de son activité.
Les différentes catégories d'abandon de créance :
Abandon de créance
Il trouve son origine dans les relations Lorsque la nature de la créance, les liens
commerciales entre les deux entreprises et vise: unissant les deux entités et les motivations
présentent un caractère strictement
financier (donc dans un groupe uniquement:
société mère/filiale)
soit à maintenir soit à préserver ces
des débouchés. sources
d'approvisionnement.
ABANDON DE CREANCES
836
445 Eventuellement
411/277
ABANDON DE CREANCES
401/181
846
443 Eventuellement
APPLICATION
ABANDONS DE CRÉANCES
OPÉRATION 1 :
UNE ENTITÉ CONSTATE QU'UN DE SES CLIENTS STRATÉGIQUES EST CONFRONTÉ À UNE
SITUATION FINANCIÈRE DIFFICILE. DÉSIRANT CONSERVER UN DÉBOUCHÉ IMPORTANT
DANS CE SECTEUR, ELLE CONSENT LE 30 SEPTEMBRE N L'ABANDON D'UNE CRÉANCE DE
10 000 000 F.
OPÉRATION 2 :
UNE ENTITÉ MÈRE DÉTIENT 80 % DU CAPITAL D'UNE FILIALE DONT LES DIFFICULTÉS
FINANCIÈRES SE SONT ACCENTUÉES AU DÉBUT DE L'EXERCICE N. PENSANT QUE CES
DIFFICULTÉS N'ÉTAIENT QUE PROVISOIRES, L'ENTITÉ MÈRE N'A PAS PROVISIONNÉ SES
TITRES AU 31 DÉCEMBRE N-1. CEUX-CI FIGURENT AU BILAN POUR LEUR VALEUR
D'ACQUISITION EN N-2 SOIT 12 000 000 F. CETTE CRÉANCE EST NÉE À L'OCFICHEION
D'UN PRÊT À LONG TERME OCTROYÉ À LA FILIALE.
•Chez le client :
L'abandon de créance est inscrit en produits HAO.
30/09/N
401 Fournisseurs 10 000 000
846 Abandons de créances obtenus 10 000 000
(Constatation de l'abandon de créance)
2. Opération 2 :
Il s'agit d'un abandon à caractère financier car la nature de la créance est financière et il
existe un lien financier entre les deux entités (mère- filiale).
•Chez l'entité mère
30/06/N
836 Abandons de créances consentis 12 000 000
277 Créances rattachées à des participations 12 000 000
(Constatation de l'abandon de créance par l'entité mère)
•Chez la filiale
30/06/N
846 Abandons créances obtenus 12 000 000
181 Dettes liées à des participations 10 000 000
(Constatation de l'abandon de créance par la filiale)
AFFACTURAGE OU FACTORING CLASSIQUE
Définition
Transfert de créances commerciales par le
Affacturage ou
fournisseur à une autre entité (factor) qui se
factoring
charge du recouvrement moyennant une
classique
commission et qui en garantit la bonne fin.
Comptabilisation
➢ Transfert des créances par subrogation dans le
compte 4716 Compte d’affacturage (avis d’achat)
➢ Retenue de garantie (avis d’achat)
➢ Encaissement des fonds (avis de crédit) et
constatations des commissions d’affacturage dans le
compte 6314 et des commissions de financement dans
le compte 6745
➢ Mention dans les Notes annexes des créances cédées
et non échues
01/07/N
4716 Compte d’affacturage 28 500 000
411 Clients 28 500 000
(Avis d'achat du factor n°...)
03/07/N
521 Banques 28 050 000
6314 Commissions d’affacturage 250 000
6745 Intérêts bancaires et sur opérations de financement 200 000
(escompte…)
4716 Compte d’affacturage 28 500 000
(Bordereau n°...)
DISPOSITIONS NOUVELLES
Comptabilisation
➢ Paiement au comptant du fournisseur déduction
faite d’une commission de financement : escompte
de règlement.
➢ Paiement du client au factor dans les délais avec
une commission d’affacturage.
➢ Pas de requalification en dette financière chez le
client dès lors que les conditions mentionnées sur la
facture ne pas modifiées.
Joël MABUDU
APPLICATION
OPÉRATIONS D’AFFACTURAGE INVERSE
D’UNE COMMISSION DE FINANCEMENT DE 1000 000 F. A L’ÉCHÉANCE,
Passer les écritures nécessaires
LE 30 SEPTEMBRE N, L’ENTITÉ A RÈGLE AU FACTOR LE MONTANT DE
•Comptabilisation des opérations chez Tartapillon
01/07/N
521 Banques 19 000 000
6745 Intérêts bancaires et sur opérations de financement 1 000 000
411 Clients 20 000 000
- Au 01/07/N
01/07/N
401 Fournisseurs 20 000 000
(1) Le SYSCOHADA recommande d’utiliser le compte 4716 pour constater les créances sur
les sociétés d’affacturage (factor) et les fonds commun de titrisation de créances.
FICHE 20 : Attribution gratuite d’actions aux
salariés et dirigeants
Nouveau
ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS AU PERSONNEL SALARIE ET AUX
DIRIGEANTS DE LA SOCIETE (ARTICLES 626-1 À 626-6; 640;640-1 AUSCGIE)
20/05/N
521 Banques (1 000 x 12 000) 12 000 000
6772 Malis provenant d’attribution gratuite d’actions aux dirigeants 3 000 000
20/05/N
1132 Réserves d’attribution gratuite d’actions au personnel salarié 30 000 000
Nouveau
Contrat de franchise
Redevances versées compte 634 Redevances
pour brevets, licences, concessions et droits
Chez le similaires.
franchisé Droit d’entrée
Redevances reçues
▪ compte 706 Services vendus ( activité principale), ou
▪ compte 7076 Redevances pour brevets, logiciels,
Chez le marques et droits similaires ( activité annexe).
franchiseur
Droit d’entrée
31/12/N
634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000
01/01/N+1
408 Fournisseurs, factures non encore parvenues 10 000 000
634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000
(Contrepassation)
10/01/N+1
634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000
- Au titre de l’année N
15/01/N
411 Clients 140 000 000
- A la clôture de l’exercice N
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 10 000 000
01/01/N+1
706 Services vendus 10 000 000
Nouveau
COMPTES INTERMEDIAIRES
Comptes comparatifs
Bilan
Compte de résultat
Les présentes dispositions recommandent aux entités qui publient des comptes
intermédiaires de préparer les mêmes états de synthèse que ceux établis à la clôture de
l'exercice.
Un jeu complet d’états financiers intègre :
(a) un Bilan ;
(b) un Compte de résultat ;
(c) un Tableau des flux de trésorerie ;
(d) des Notes annexe.
▪ Respect du principe de la comparabilité des comptes annuels
Pour assurer la comparabilité, les comptes intermédiaires comportent :
• le bilan à la fin de la période intermédiaire concernée et le bilan à la date de clôture de
l'exercice précédent ;
• le compte de résultat cumulé du début de l'exercice à la fin de la période intermédiaire, le
compte de résultat pour la même période de l'exercice précédent, ainsi que le compte de
résultat de l'exercice précédent ;
• le tableau des variations de capitaux propres cumulées du début de l'exercice à la fin de la
période intermédiaire, ainsi que le tableau des variations de capitaux propres de l'exercice
précédent ; et
•un tableau des flux de trésorerie cumulés du début de l'exercice à la fin de la période
intermédiaire, ainsi que le tableau des flux de l'exercice précédent.
En FICHE de changement de méthode comptable décidé au cours de l'exercice et reflété dans les
comptes intermédiaires publiés, l'information comparative présentée doit être retraitée pro-forma.
2. Détermination des périodes comparatives
❑ Commissionnaire
❑ Mandataire Principe : Le commissionnaire est
Principe : Le mandataire représente le personnellement tenu à l'égard des
mandant et l'engage pour tous les actes acheteurs ou des vendeurs des obligations
accomplis avec les tiers pour son compte résultant des contrats d'achat et de vente
qu'il conclut, même si le nom du commettant
en le rendant personnellement débiteur ou
pour lequel il agit, et auquel il doit rendre
créancier envers ces tiers.
compte, apparaît.
Traduction comptable
Achat : Traduction comptable
Débit : 473 Achat :
Crédit : 401
Débit : 601
Livraison au mandataire :
Crédit : 401
Débit : 401
Crédit : 473 Livraison :
Commission : Débit : 411
Débit : 411 Crédit : 701
Crédit : 706 (si opération principale) La différence entre 701 et 601 représente la
Crédit : 707 (si opération accessoire)
marge du commissionnaire et en même
temps sa commission.
APPLICATION
OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE DE TIERS
OPÉRATION 1:
L'ENTITÉ X DEMANDE À L'ENTITÉ Y D'ACHETER POUR SON COMPTE SUR UN MARCHÉ LOCAL 200 TONNES
SERA RÉMUNÉRÉ PAR UNE COMMISSION DE 5%. LE 15/06, Y ACHÈTE À CENTRAFRICTON 200 TONNES AU
OPÉRATION 1 :
LE 22 JUIN, L'ENTITÉ Y PAIE LE TRANSPORTEUR Z POUR EFFECTUER LA LIVRAISON DANS LES ENTREPÔTS DE
X.
• 1ERE HYPOTHÈSE : LE TRANSPORT EST INCLUS DANS LE MONTANT DE LA COMMISSION PERÇUE PAR Y :
Opération 1 : Ecritures comptables chez Y
15/06/N
601 Achats de marchandises 8 000 000
15/06/N
4731 Mandant X, opérations faites pour le compte de tiers 8 000 000
DEFINITION
LE G.I.E. EST ÉTABLI PAR CONTRAT ÉCRIT
ENTRE DEUX OU PLUSIEURS PERSONNES
PHYSIQUES OU MORALES QUI
CONSTITUENT ENTRE ELLES, POUR UNE
DURÉE DÉTERMINÉE, UN CADRE
JURIDIQUE EN VUE DE METTRE EN
ŒUVRE TOUS LES MOYENS PROPRES À
FACILITER OU À DÉVELOPPER L'ACTIVITÉ
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
PRINCIPE
LE G.I.E. A LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE
ET SES RÈGLES DE FONCTIONNEMENT
SONT CELLES QUI RÉGISSENT LES
SOCIÉTÉS DE PERSONNES.
NEANT
✓ A la clôture de l’exercice Lorsque la quote-part dans
Débit : 7 la situation nette du GIE
Débit : 139 devient inférieure à la valeur
Crédit : 6 comptable de la
Affectation de perte participation, il faut
✓ Lors du report à nouveau de la perte constituer une dépréciation
dans l’ordre et dans la limite
Débit : 129 Report à nouveau débiteur de leur montant :
Crédit : 139 Résultat net : Perte Compte 266
Compte 267
Compte 463.
Débit : 6972 et 659
Crédit : 296 et
4963
Le surplus est comptabilisé
en provision pour risque.
Débit : 6971
Crédit : 198
Traduction comptable opérations de GIE
1. GIE D’ACHATS
2. GIE DE VENTES
3. GIE DE SERVICES
DERNIÈRES CONSTITUENT :
3. GIE DE SERVICES
Chez le GIE
X
Frais liés 6…. Achats
aux 401 fournisseurs X
prestations
X
46 Associés
ou
Chez le GIE
521
(Cotisations)
X
706 Services vendus
Chez les
X
membres 621 Sou-traitance
du GIE 46 CAssociés X
(Cotisations)
APPLICATION
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
3. Au niveau de la succursale
Au niveau de chacune des comptabilités, siège et succursale, ce
mouvement devra être constaté s’il y a autonomie des comptabilités.
25/06/N
572 Caisse succursale 5 000 000
04/01/N
188 Comptes de liaison des sociétés en participation 3 000
07/01/N
(Néant; l'opération ne met pas en cause des comptes de gestion ou des comptes concernant la
participation)
20/01/N
(Néant)
09/01/N
601 Achats de marchandises 1 200