RP HHD VC 1
RP HHD VC 1
RP HHD VC 1
ο ϳΑϟ
έΩϟΎ
ΑϲϧΎ
ΛϟϥγΣϟΔόϣΎ
Ο
Ecole Supérieure de Technologie Ύ
ϳΟϭϟϭϧϛΗϠϟΎ
ϳϠ
όϟΔγέΩϣϟ
Département Génie mécanique Γ
ϲϛϳϧΎϛϳϣϟ
ΔγΩϧϬϟΔΑόη
RAPPORT
Projet de fin d’études
Soutenue le :
Le 8 avril 2024
Pour atteindre des objectifs ambitieux et mener à bien des projets de qualité, il est essentiel de
s'entourer de personnes remarquables qui offrent leur soutien, leurs conseils et partagent leurs précieuses
expériences. Nous tenons donc à exprimer notre profonde gratitude envers notre enseignant et encadrant,
Pr. BEN ALI Mohamed, qui a transcendé les conventions habituelles des relations étudiant-professeur
pour nous faire sentir comme une véritable famille. Nous avons eu le privilège de travailler avec lui et
d'apprécier ses qualités humaines et professionnelles. Son engagement, son expertise et son sens du
devoir ont profondément marqué notre parcours.
Nous tenons à remercier également Mme. OULLADA OUMAIMA, qui n'a pas hésité à partager son
savoir avec nous.
Nous adressons nos sincères remerciements à l'ensemble des professeurs, intervenants et personnes qui,
par leurs conseils, leurs écrits et leurs critiques constructives, ont guidé nos réflexions et ont accepté de
répondre à nos interrogations au cours de nos recherches.
Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à Mr. DAHMANI Nabil, préparateur de l'atelier,
pour son suivi attentif et ses encouragements constants tout au long de notre travail. Nous souhaitons
également remercier chaleureusement toute l'équipe administrative de notre université ainsi que les
membres du jury qui ont accepté d'évaluer notre travail.
TABLE DES MATIERES
SI : Système international
La métrologie, en tant que science de la mesure, joue un rôle central dans l'assurance de la précision et
de la fiabilité des mesures. À mesure que le monde évolue, avec des échanges commerciaux de plus en
plus internationaux et des normes de qualité de plus en plus rigoureuses, le besoin de références
internationales standardisées devient de plus en plus pressant. Les étalons, ces références précises et
universelles, jouent un rôle essentiel en fournissant un cadre commun pour les mesures, facilitant ainsi
la comparabilité et la fiabilité des données à travers les limites.
La gestion des instruments de mesure est liée à la métrologie et à l'étalonnage car elle concerne
l'ensemble des activités nécessaires pour assurer le bon fonctionnement et la fiabilité des instruments de
mesure tout au long de leur cycle de vie. Cela inclut la planification des étalonnages réguliers, la
documentation des résultats, la gestion des données de mesure, ainsi que le remplacement ou la
réparation des instruments défectueux.
Cette étude concernant l’étalonnage, la vérification et la gestion des instruments de mesure effectué au
sein du laboratoire de métrologie de l'Ecole Supérieur de Technologie de Casablanca est conçu pour
offrir une approche des pratiques essentielles dans le domaine de la métrologie et de la gestion des
instruments. Afin de détailler les travaux réalisés couvrant notre étude, notre rapport est structuré en
quatre chapitres comme suit :
Le premier chapitre présente un aperçu général de la métrologie, en soulignant son importance dans
notre vie quotidienne et en explorant les concepts fondamentaux de la science des mesures.
1
Le deuxième chapitre met en évidence l'importance de l'inventaire dans la gestion efficace des
instruments de mesure. En présentant un recensement exhaustif de tous les instruments présents dans
l'atelier, ainsi que leur codification. Ce chapitre offre un aperçu pratique des méthodes utilisées pour
suivre et gérer ces ressources essentielles.
Le troisième chapitre se concentre sur deux aspects spécifiques de la métrologie : l'étalonnage des
micromètres. En détaillant le processus d'étalonnage, les bases sur lesquelles il repose et les avancées
technologiques intégrées pour faciliter ce processus, ce chapitre fournit un aperçu des pratiques et des
techniques utilisées pour garantir la précision des mesures.
Le dernier chapitre explore l'importance de la gestion efficace des instruments de mesure à travers la
mise en place de la démarche 5S, une méthode de gestion organisée et efficace, afin d’assurer une
utilisation optimale des ressources et maintenir un environnement de travail propre et organisé.
Finalement, la dernière partie de notre rapport est consacrée à une conclusion générale .
2
.CHAPITRE 1 :
GENERALITES
SUR LA
METROLOGIE
3
I. INTRODUCTION
La métrologie ou science de la mesure, revêt une importance décisive dans la société contemporaine.
Elle garantit la précision, la fiabilité et la traçabilité des mesures, des aspects essentiels dans divers
domaines allant de l'industrie à la santé en passant par les sciences fondamentales. Ce chapitre vise à
présenter des généralités sur la métrologie, soulignant son impact significatif dans de multiples secteurs.
Dans le domaine scientifique, tous les résultats expérimentaux ou de mesure sont exprimés avec une
certaine incertitude. Les erreurs survenant lors des manipulations, de la lecture des instruments et liées
au matériel engendrent des imprécisions. La métrologie s'attache à évaluer ces imprécisions en utilisant
des méthodes de calcul basées sur les statistiques et le calcul différentiel, permettant ainsi d'attribuer une
certaine "valeur" aux résultats obtenus.
La métrologie englobe l'ensemble des activités liées à la mesure, y compris la définition des unités de
mesure, l'établissement de normes de mesure, le développement de méthodes de mesure et la garantie de
leur exactitude et de leur précision. Ses principaux objectifs sont :
Bien mesurer pour bien décider ! Un résultat de mesure ou d’essai est une information technique que
l’on communique à une autre personne. Cette information sert de base pour prendre une décision :
acceptation ou rejet d ’un produit, conformité d ’un environnement... [1].
4
III. MAITRISE DU SYSTEME DE MESURE
La maîtrise d'un système de mesure repose principalement sur la qualité des instruments de mesure , la
métrologie et l'instrumentation, tout d’abord il faut sélectionner des instruments de qualité, étalonner-les
régulièrement, établir des procédures précises, et surveiller continuellement les performances pour
assurer des mesures précises et fiables (figure 1).
Les mesures peuvent être exprimées dans différents systèmes, tels que le système international d'unités
(SI), le système impérial, le système métrique et d'autres systèmes spécifiques à certaines disciplines. La
normalisation des unités de mesure est essentielle pour assurer la cohérence et la comparabilité des
mesures à l'échelle mondiale [1].
5
Environnement : Pour surveiller et préserver l'environnement, la métrologie fournit des données
précises sur les conditions environnementales, telles que la qualité de l'air et de l'eau.
Recherche : Dans les sciences fondamentales, la métrologie fournit des outils et des techniques
de mesure précis pour étudier et comprendre le monde qui nous entoure.
V. NORMES ET REGLEMENTATIONS.
Dans le domaine de la métrologie, la norme et la réglementation se distinguent par leur nature et leur
application. Les normes sont des documents volontaires établis par des organismes de normalisation,
définissant des exigences et des spécifications pour les produits, processus ou services. Elles servent de
référence pour les contrats, les spécifications techniques et les certifications. En revanche, la
réglementation consiste en un ensemble de règles et de lois obligatoires imposées par l'État ou une
autorité compétente, devant être respectées sous peine de sanctions.
1. Instruments de mesure :
Les instruments de mesure utilisés en métrologie varient en fonction du domaine d'application. Des
appareils tels que des micromètres, des multimètres, des thermomètres, des balances de précision, etc.,
sont utilisés pour des mesures précises et fiables. Ces outils sont essentiels pour garantir la qualité des
mesures effectuées.
6
3. Évolution technologique :
La métrologie évolue constamment avec les avancées technologiques. Les nouvelles technologies
telles que la métrologie 3D, optique et quantique permettent des mesures de plus en plus précises et
complexes, répondant ainsi aux besoins croissants en matière de qualité et de sécurité. Cette évolution
technologique contribue à améliorer la précision et la fiabilité des mesures réalisées.
Il est crucial de connaître ces organisations car elles établissent les normes, assurent la traçabilité des
mesures, favorisent la coopération internationale, renforçant ainsi la confiance dans les résultats obtenus
à travers le monde.
7
VI. NORMES ET STANDARDS TECHNIQUES.
Une norme est le résultat d'un consensus élaboré par un processus dit de normalisation. Dans le cas
général, un fabricant ou un prestataire de service n'est pas obligé de suivre une norme. Dans certains cas,
la réglementation peut imposer l'utilisation d'une norme (par exemple normes pour les installations
électriques, les jouets pour enfants, les appareils à pression…), pour garantir la qualité et la
comparabilité des mesures effectuées à l'échelle mondiale.
1. Types de normes
On distingue quatre types de normes :
Les normes fondamentales : Elles donnent les règles en matière de terminologie, sigles,
symboles, métrologie (ISO 31 :
Grandeurs et unités).
Les normes de spécifications : Elles indiquent les caractéristiques, les seuils de performance d'un
produit ou d'un service (exemple : EN 2076-2 : Série aérospatiale – Lingots et pièces moulées en
alliages d'aluminium et de magnésium - Spécification technique – Partie 2 – Lingots pour
refusions.)
Les normes d'analyse et d'essais
Elles indiquent les méthodes et moyens pour la réalisation d'un essai sur un produit (exemple :
ISO 6506-1 : Matériaux métalliques - Essai de dureté Brinell - Partie 1 : Méthode d'essai).
Les normes d'organisation : Elles décrivent les fonctions et les relations organisationnelles à
l'intérieur d'une entité (Exemple : ISO 9001 : Systèmes de management de la qualité –
Exigences, ISO 14001, EN 9100,
8
mesurande ne peut pas être spécifié par une valeur mais seulement par la description d’une
grandeur.
Résultat d’un mesurage : Valeur attribuée à un mesurande. La définition de mesurande peut
nécessiter des indications relatives à des grandeurs telles que le temps, la température et la
pression.[4].
– à indication,
– au résultat brut,
– au résultat corrigé,
La valeur vraie : Valeur du mesurande que l’on obtiendrait si le mesurage était parfait. Un
mesurage n’étant jamais parfait, cette valeur est toujours inconnue, On parle également de «
valeur théorique ».
La grandeur influences : Grandeur qui n’est pas le mesurande mais qui a un effet sur le résultat
du mesurage.
ER = m – M vrai
ER : L’erreur de mesure est la différence entre la valeur mesurée d’une grandeur et une valeur de
référence. Si la valeur de référence est la valeur vraie du mesurande, l’erreur est inconnue.
Les imperfections d’un mesurage occasionnent des erreurs pour le résultat de mesure. Une erreur
possède traditionnellement deux composantes :
9
Une composante systématique.
Composante aléatoire : cause de variations pour les observations répétées du mesurande. L’écart-
type expérimental de la moyenne arithmétique d’une série d’observations n’est pas l’erreur
aléatoire de la moyenne, mais la mesure de l’incertitude de la moyenne due aux effets aléatoires
(la valeur exacte de l’erreur sur la moyenne provenant de ces effets ne peut pas être connue).
ERREUR ALEATOIRE : Résultat d’un mesurage moins la moyenne d’un nombre infini de
mesurages du même mesurande, effectué dans les conditions de répétabilité.[1]
Comme on ne peut faire qu’un nombre fini de mesurages, il est seulement possible de déterminer une
estimation de l’erreur aléatoire
Comme on ne peut faire qu’un nombre fini de mesurages, il est seulement possible de déterminer une
estimation de l’erreur systématique
Le paramètre peut être, par exemple, un écart- type (ou un multiple de celui-ci) ou la demi-largeur d’un
intervalle de confiance déterminé.
Certaines composantes peuvent être évaluées à partir de la distribution statistique des résultats de séries
de mesurages et peuvent être caractérisées par des écarts-types expérimentaux.
Les autres composantes, qui peuvent aussi être caractérisées par des écarts-types, sont évaluées en
admettant des distributions de probabilité, d’après l’expérience acquise ou d’après d’autres informations.
10
Notion des 5M :
- Le Moyen de mesure (instrument, chaîne, système), la Méthode, Mode opératoire, la Main
d’œuvre (opérateur), le Milieu (environnement : T, HR, durée, …) ;
- Le Mesurande (grandeur objet du mesurage) ;
- Processus de mesure : Ensemble d’opérations permettant de déterminer la valeur d’une grandeur
[1].
IX. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté une étude de la métrologie, mettant en lumière les différents
types de métrologie et la mise en place du contrôle métrologique. L'utilisation de la métrologie a été
illustrée à travers la classification, des notions générales, le concept de mesure, les normes et les
standards techniques. Le chapitre suivant se concentrera sur l’importance de l’inventaire, pour assurer la
qualité des gestions des instruments de mesure qui existent dans l’atelier de métrologie, et les étapes que
nous avons suis pour faire l’inventaire.
11
CHAPITRE 2 :
L'INVENTAIRE
DU MATERIEL
I. INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous allons présenter les inventaires du matériel présent dans l’atelier, afin d’avoir
une idée sur les ressources disponibles en termes des instruments de mesure dans le but de garantir une
organisation structurée et une facilité d’accès et gestion des éléments contenus dans l’atelier.
L'inventaire des pièces de métrologie est la gestion et le suivi des instruments de mesure utilisés dans
divers domaines. Cela implique de répertorier, étalonner et suivre l'état de chaque instrument pour
garantir leur précision et leur conformité aux normes de qualité. Ceci est crucial pour maintenir la
fiabilité des mesures dans l'industrie, la recherche et d'autres secteurs.
12
II. OBJECTIF DE L'INVENTAIRE.
Dans le contexte de l’atelier de métrologie, les objectifs de l'inventaire permettent de :
13
Figure 3 : CALIBRE A MACHOIRE
14
15
Projecteur de profil : un équipement de métrologie utilisé pour
mesurer avec précision les dimensions et la forme de pièces
tridimensionnelles. Il projette une image agrandie de la pièce sur un
écran, permettant une visualisation détaillée et des mesures précises.
Polyvalent, il est largement utilisé dans diverses industries pour le
contrôle qualité et l'inspection.
16
Un contrôleur d'alésage est un instrument de mesure utilisé pour évaluer la dimension d'un
alésage, qui est un trou cylindrique dans une pièce. Ce dispositif est souvent utilisé dans
l'industrie pour garantir que les alésages respectent les spécifications de dimensionnement
requises. Le contrôleur d'alésage peut prendre différentes formes, y compris des jauges de
diamètre intérieur, des comparateurs, des micromètres spéciaux ou des appareils à palpeur
électronique. Ces outils sont essentiels pour assurer la qualité des pièces fabriquées et pour
garantir qu'elles s'assemblent correctement avec d'autres composants.
Une pièce de jeu d'accessoire pour cale étalon est un élément utilisé avec les calibres de
précision pour vérifier la justesse et la précision des instruments de mesure. Ces accessoires sont
conçus pour garantir la stabilité et la précision des mesures lors de leur utilisation avec la cale
étalon.
17
IV. LES ETAPES DE L’INVENTAIRE DES INSTRUMENTS DES MESURS.
L’inventaire d'un atelier de métrologie implique plusieurs étapes importantes pour s'assurer de
l'exactitude et de l'exhaustivité des données recueillies, d’après une recherche que nous avons abordé sur
les étapes de la réalisation d’un inventaire nous avons opté à :
1. Planification : Nous avons commencé à définir clairement les objectifs de l'inventaire. A travers la
réponse aux questions suivantes : Quelles informations que nous devons recueillir ? Quel est le but final
de l’inventaire ?
2. Identification des ressources : Nous avons pu rassembler toutes les informations pertinentes sur les
instruments de mesure que nous souhaitons inventorier (Tableau 1).
3. Classification : Nous avons classé les instruments en fonction de critères pertinents tels que le type
d'instrument, la marque, le modèle, le code, le numéro de série, la date de dernière calibration, Cette
étape nous a permis de faciliter la gestion et l'analyse des données.
4. Évaluation de l'état : Nous avons également examiné chaque instrument pour évaluer son état général.
Ceci a été établie à travers la recherche des signes d'usure, de dommages ou de dysfonctionnements
potentiels. Ainsi nous avons noté toute information pertinente concernant l'état de l'instrument.
5. Documentation : lors de cette étape nous avons documenté toutes les informations pertinentes pour
chaque instrument, y compris les numéros de série, nous avons également demandé aux responsables de
l’atelier les caractéristiques techniques, les dates de calibration précédentes, les résultats de calibration,
malheureusement nous n’avons pas trouvé assez d’information (voir tableau 1).
6. Calibration : nous avons vérifié si chaque instrument a été correctement calibré selon les normes
établies. Si un instrument n'a pas été calibré récemment, nous avons planifié de l’étalonner.
7. Analyse des données : Une fois que toutes les informations ont été recueillies, nous avons analysé les
données pour identifier les lacunes ou les problèmes potentiels dans le système de gestion des
instruments de mesure.
8. Recommandations : Nous avons préparé un tableau récapitulatif et détaillé résumant les résultats de
l'inventaire, y compris le statut des instruments, ainsi nous avons proposé des recommandations pour
18
améliorer le système de gestion des ressources de mesure. Comme la mise en place d’une fiche de suivi
accessible au sein de l’atelier permettant d’enregistrer l’état récent des instruments.
En suivant ces étapes, nous avons réalisé un inventaire complet et précis au sein de l’atelier de
métrologie, ce qui va permettre de garantir la disponibilité, la précision et la conformité des instruments
de mesure.
V. Résultats et suivi.
Nous avons utilisé un tableau Excel pour récapituler l’inventaire mis en œuvre au sein de l'atelier de
métrologie. Afin d’offrir une gestion centralisée et efficace des équipements de mesure. Cela permettra
de suivre les détails importants tels que les équipements, les numéros de série et les dates de
d’étalonnage. De plus, cela facilite la planification des activités de maintenance, tout en assurant la
conformité aux normes de qualité.
Le tableau Excel pour l'inventaire mis en œuvre représente une liste structurée des composants
cruciaux pour nos équipements de mesure. Il facilite la gestion en fournissant des informations sur nos
ressources disponibles, leurs besoins en remplacement et prévient les imprévus. Grâce à cette ressource,
nous maintenons un fonctionnement fluide et continu, élément clé pour assurer le bon déroulement à
19
long terme au cours de l’atelier de métrologie à la fois pour les responsables de l’atelier et pour les
étudiants (VOIR ANNEXE [4]).
VI. CONCLUSION.
L'inventaire des ateliers de métrologie nous a permis de recueillir des informations intéressantes sur
l'état et la composition des ressources de métrologie de notre atelier. Nous avons également proposé des
mesures correctives, telles que des réparations de certains instruments comme les micromètres. Par la
suite nous avons déterminer le besoin de l’étalonnage de la majorité des instruments trouvé lors de
l’inventaire, ce qui pourra être nécessaire pour assurer le maintien de la qualité et de la conformité des
instruments de métrologie. Ce qui fera objet de prochain chapitre étalonnage et vérification.
20
CHAPITRE 3 :
ETALONNAGE
ET
VERIFICATION
DES
MICROMETRES
21
I. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous partagerons notre expérience sur l'étalonnage des instruments de mesure, en
mettant l'accent sur l'étalonnage des micromètres, fréquemment utilisés dans notre atelier. Nous
expliquerons comment choisir les normes appropriées pour garantir la précision des mesures, en
fonction des exigences spécifiques de l'instrument et de l'application. Nous détaillerons les étapes
pratiques pour appliquer ces normes et obtenir des résultats précis et fiables.
Au cours de notre étude, nous avons concentré nos efforts sur les micromètres de notre atelier, ce qui
nous a permis d'acquérir une certaine expérience dans l'étalonnage de ces instruments de mesure
spécifiques. Nous avons mis en pratique les principes de la métrologie pour garantir la précision et la
fiabilité des mesures, ce qui a contribué à améliorer la qualité des opérations dans notre atelier.
Notre approche inclut des exemples concrets et des procédures détaillées, telles que l'utilisation d'un
micromètre, le contrôle de son étalonnage, la mesure de la précision, et l'alignement des instruments.
Nous aborderons également des notions plus théoriques, telles que l'incertitude de mesure et le choix des
références appropriées [6][7][8].
22
3. Etalonnage
L'étalonnage est une opération réalisée dans des conditions spécifiques. En première étape, elle
établit une relation entre les valeurs mesurées et leurs incertitudes associées, fournies par des étalons, et
les indications correspondantes avec leurs incertitudes associées. Ensuite, dans une seconde étape, cette
information est utilisée pour établir une relation permettant d'obtenir un résultat de mesure à partir d'une
indication. Il est important de noter que l'étalonnage peut être exprimé de différentes manières, telles
qu'un énoncé, une fonction d'étalonnage, un diagramme, une courbe ou une table d'étalonnage. Dans
certains cas, il peut consister en une correction additive ou multiplicative de l'indication, avec une
incertitude de mesure associée. Il convient également de ne pas confondre l'étalonnage avec l'ajustage
d'un système de mesure, souvent incorrectement appelé "auto-étalonnage", ni avec la simple vérification
de l'étalonnage.
4. Vérification.
La vérification est une procédure essentielle dans le domaine de la métrologie qui vise à évaluer si un
instrument de mesure ou un système de mesure fonctionne correctement et fournit des résultats précis et
fiables. Plus précisément, la vérification consiste à comparer les performances de l'instrument ou du
système avec des critères prédéfinis, tels que des spécifications techniques, des normes ou des exigences
de qualité. Contrairement à l'étalonnage, qui implique généralement l'ajustement ou la correction de
l'instrument pour le rendre conforme à des normes de référence, la vérification ne modifie pas
intrinsèquement l'instrument ou le système de mesure. Elle se contente de déterminer s'il est conformes
aux exigences établies. En pratique, la vérification peut prendre différentes formes, telles que des tests
fonctionnels, des comparaisons avec des étalons de référence ou des contrôles périodiques de
performances. L'objectif principal de la vérification est de garantir la fiabilité des résultats de mesure et
de maintenir la confiance dans les instruments et les systèmes utilisés dans divers domaines, tels que
l'industrie, la santé, l'environnement et la recherche scientifique.
23
Certains font la distinction entre l'étalonnage qui est du domaine de la connaissance (on connaît
certaines caractéristiques de l'instrument) et la vérification qui est du domaine de la confiance (on sait
que l'instrument à une erreur plus faible qu'une valeur définie a priori). Un étalonnage conduit à
l'émission d'un certificat d'étalonnage, et la vérification à l'émission d'un constat de vérification.
L'étalonnage ne donne pas lieu à une décision de conformité, seule la vérification permet un jugement,
une décision. [5]
Etalonnage
Vérification
Non conforme
Repérage de
Mise au rebut Etiquetage
Vérification
- Le déclassement en métrologie fait référence à une procédure où un instrument de mesure est retiré de
son usage initial en raison d'une non-conformité ou d'une défaillance. Cela peut entraîner des actions
telles que l'ajustage, la réparation, ou la réforme de l'appareil pour le remettre en conformité ou le retirer
définitivement de l'utilisation. Le déclassement est une étape importante pour garantir la fiabilité et la
24
précision des mesures effectuées, en assurant que seuls les instruments conformes et fiables sont utilisés
dans les processus de mesure.
Les causes de dérive sont multiples et variées (origine mécanique : chocs et vibrations, l’usure,
l’oxydation, le vieillissement, les conditions d’utilisation…).
Pour maîtriser la dérive, les utilisateurs mettent en place un système de vérification et/ou d’étalonnage
périodique. Pour étalonner ou vérifier un instrument de mesure, on le compare à un étalon « raccordé »
aux étalons nationaux. Les méthodes de rattachement sont pratiquées couramment dans l’industrie et les
laboratoires. Mais avec quelle périodicité ?
ISO 17025 est une norme internationale qui spécifie les exigences générales de compétence pour les
laboratoires d'étalonnage et d'essais. Elle couvre des aspects tels que la compétence du personnel, les
méthodes d'étalonnage, l'assurance de la qualité, les rapports d'étalonnage, etc.
Les laboratoires d'étalonnage et les services de métrologie peuvent suivre les directives de la norme ISO
17025 pour s'assurer qu'ils effectuent des étalonnages conformes aux normes internationales et qu'ils
produisent des résultats précis et fiables.
1. Préparation : s’assurer que le laboratoire ou l'organisme de métrologie respecte toutes les exigences
de la norme ISO 17025, y compris les compétences du personnel, l'équipement de mesure, les
procédures documentées, etc. Veiller à ce que le micromètre et tous les équipements associés soient en
bon état de fonctionnement et correctement entretenus.
25
2. Étalonnage initial : Commencer par étalonner le micromètre à l'aide d'étalons de référence traçables
à des normes nationales ou internationales reconnues.
4. Certification : Une fois que l'étalonnage initial est terminé et que les tests de répétabilité et de
reproductibilité sont satisfaisants, fournir un certificat d'étalonnage détaillé. Le certificat d'étalonnage
doit inclure toutes les informations requises par la norme ISO 17025, telles que l'identification de
l'organisme de métrologie, les détails de l'étalonnage, les résultats des mesures, les incertitudes de
mesure, etc.
5. Maintenance des enregistrements : Conserver des enregistrements complets de toutes les étapes du
processus d'étalonnage, y compris les procédures utilisées, les résultats des mesures, les certificats
d'étalonnage, les rapports de répétabilité et de reproductibilité, etc. Assurez-vous que tous les
enregistrements sont correctement archivés et disponibles pour une inspection ou une vérification
ultérieure.
6. Surveillance continue : Effectuer des vérifications périodiques pour garantir que le micromètre
conserve sa précision au fil du temps. Réétalonner le micromètre selon un calendrier défini ou en
fonction de l'utilisation et des conditions environnementales.
En suivant ces étapes et en respectant les exigences de la norme ISO 17025, nous pouvons être sûr que
l'étalonnage de notre micromètre est réalisé avec la plus haute qualité et fiabilité conformément aux
normes internationalement reconnues.
26
1) Identifier les micromètres à étalonner
Les micromètres qui doivent être étalonnés sont ceux qui ne sont ni neufs ni défectueux, pour
identifier ces micromètres nous avons compté sur l’inventaire que nous avons déjà réalisé.
Dans le cas présent, le coffret des étalons (les Gauge block sets in box spécial Steele DIN EN ISO 3650)
a été utilisé. Malgré certaines différences d'intervalle entre les micromètres et les étalons, les
micromètres contenaient heureusement des étalons dans leur boîtier. Cela a permis d'étalonner ces
micromètres avec succès, grâce à la présence des étalons nécessaires dans leurs boîtiers respectifs.
Pour les micromètres qui sont à l’intervalle, nous avons pris 5 étalons de valeur impaire de chaque ligne
du bloc, et avec chaque étalon nous avons effectué 5 mesures.
Composition du coffret :
1,01 - 1,49/0,01mm
0,5 - 24,5/0,5mm
25 – 100/25,0mm
Degré de précision 0, 1 ou 2
Chaque cale étalon marquée de la taille
nominale et du numéro d'identification
Figure 18 : coffret des étalons (Gauge block sets in box special steel
DIN EN ISO 3650 103-tlg GG-0)
27
3) Impliquer différentes personnes pour obtenir une évaluation complète et précise
Dans notre cas, nous avons alterné pour mesurer. Nous étions impliqués dans ce processus afin d’obtenir
une vision complète et précise sur la situation.
Ce tableau est un outil concluant dans le processus d'étalonnage des instruments de mesure. Il
contient plusieurs informations essentielles telles que la marque, le numéro de série, le code, la date de
l’étalonnage et les écarts calculés ceci pour assurer la précision et la traçabilité des mesures effectuées.
Instruments : Cette colonne répertorie les différents instruments de mesure qui ont été
étalonnés.
Marque : Elle spécifie la marque de chaque instrument, ce qui permet d'identifier clairement le
fabricant.
28
Numéro de série : Chaque instrument est associé à un numéro de série unique, ce qui facilite
son suivi et sa traçabilité dans le temps.
Date d'étalonnage : Cette information indique la date à laquelle l'étalonnage a été réalisé, ce qui
est décisif pour planifier les futurs étalonnages et maintenir la validité des mesures.
Étalon utilisé : Il s'agit de l'étalon de référence qui a été utilisé lors de l'étalonnage de chaque
instrument. Cette information est nécessaire pour garantir la traçabilité des mesures.
Écarts lus : Cette colonne indique les écarts observés entre les mesures effectuées par
l'instrument et les valeurs de référence fournies par l'étalon.
Écarts calculés (EF, EJ et EMAX) : Ces colonnes contiennent les écarts calculés, qui sont des
valeurs dérivées des écarts lus et des spécifications techniques de l'instrument. Ils permettent
d'évaluer la précision et la performance de chaque instrument.
En résumé, ce tableau N° 2, fournit une vue d'ensemble détaillée de l'étalonnage des instruments de
mesure, en fournissant des informations sur leur identité, leur historique d'étalonnage, les normes
utilisées et les performances mesurées. Cela aide à assurer la qualité et la fiabilité des mesures effectuées
par ces instruments dans divers contextes d’application. [VOIR ANNEXE 1,2 ET 3]
En outre, cela simplifie la gestion des informations et réduit le risque de perte ou de dommages. Étant
donné que les tableaux et les fiches de vie ne peuvent pas être directement fixés sur les micromètres en
raison de leur taille ou de leur matériau, les codes QR offrent une solution pratique et digitaliser en
permettant de stocker ces informations de manière numérique et compacte.
Enfin, la création de copies physiques des tableaux et des fiches de vie à conserver dans l'atelier en
cas de destruction des codes QR assure une redondance et une disponibilité continue des informations
29
critiques, même en cas de panne technologique ou de dommages aux appareils électroniques. Cela
garantit une maintenance efficace des micromètres et contribue à minimiser les interruptions de travail
potentielles. En somme, cette opération améliore la traçabilité, la praticité et la résilience du système de
gestion des micromètres.
Figure 19: les code QR de chaque micromètre étalonné avec son code
V. CONCLUSION.
L’étalonnage des micromètres nécessite une approche précise et systématique, mettant en lumière
l'importance de l'identification ordonnée des instruments à étalonner pour assurer une traçabilité
complète. La vérification de l'intervalle des étalons utilisés est déterminante pour maintenir la fiabilité
des résultats, tandis que l'implication de diverses compétences contribue à résoudre efficacement les
problèmes potentiels. L'utilisation de logiciels spécialisés réduit les erreurs humaines et accélère le
processus, tandis que l'organisation claire des données facilite l'interprétation des résultats. Suivre ces
étapes garantit la qualité, la précision et l'efficacité de l'étalonnage, tout en assurant la conformité aux
normes de métrologie et aux exigences de qualité. Sans oublier le passage à la digitalisation à travers la
mise en œuvre des codes QR étiqueté sur les micromètres qui font partie de notre armoire au sein de
30
l’atelier de la métrologie, ces codes QR offrent une solution pratique, polyvalente. Pour maintenir notre
engagement envers l'amélioration continue, nous avons mis en œuvre la méthode 5S, le prochain
chapitre offrira un détail sur cette démarche.
31
CHAPITRE 4 :
METHODE 5 S
32
I. INTRODUCTION :
Notre engagement vers l’amélioration continue, fait appel à définir le concept de la démarche de la 5S ainsi sa
mise en œuvre, au cours de ce chapitre. L'histoire de 5S remonte au Japon des années 1950 et 1960, où il a
été développé par Toyota dans le cadre de son système de production. L'objectif initial était d'améliorer
l'efficacité opérationnelle et la qualité des produits en éliminant le gaspillage et en organisant
l'environnement de travail [9,10].
La méthode 5S, également connue sous le nom de "5S" en français, est une approche méthodique
visant à améliorer l'efficacité et la productivité sur le lieu de travail en créant un environnement
organisé, propre et sûr. Les 5S représentent cinq termes japonais, chacun commençant par un "S", La
méthode 5S vise à éliminer le gaspillage, réduire les erreurs et accroître la satisfaction des employés en
fournissant un système clair et structuré pour organiser les espaces de travail et les matériaux. [11,12]
La méthode 5S est l'outil concret composé des cinq étapes, tandis que la démarche 5S englobe
l'approche globale et continue d'application de ces étapes pour optimiser les conditions de travail et la
productivité. [13]
L’environnement de travail est désorganisé et encombré, ce qui rend difficile de trouver des
outils, des documents ou des matériaux nécessaires pour effectuer les tâches.
Les processus de travail sont inefficaces en raison de temps perdus à rechercher des informations
ou des ressources, ou à répéter des tâches en raison d'erreurs causées par un manque
d'organisation.
Seiri (Trier) :
33
Cette première étape consiste à trier, éliminer les obstacles, ranger les pièces ou outils non utilisés,
et disposer des déchets pour rendre le travail plus efficace et productif.
Seiton (Ranger) :
Le principe du Seiton est de ranger et classer de manière à limiter les déplacements physiques,
optimiser l'utilisation de l'espace, et faciliter l'accès aux outils et équipements nécessaires.
Seiso (Nettoyer) :
Seiketsu (Standardiser) :
Ce principe vise à ordonner les documents ou le poste de travail de manière à ce qu'une autre
personne puisse s'y retrouver facilement, standardisant ainsi les pratiques pour une efficacité continue.
Shitsuke (Maintenir) :
La dernière étape, Shitsuke, insiste sur le respect des règles établies, la rigueur dans l'application
des principes précédents, et le maintien des bonnes pratiques dans le temps pour assurer une
amélioration continue et durable.
34
Les 5S permettent d'améliorer la productivité en éliminant les gaspillages (les 7 mudas), en
optimisant l'organisation des postes de travail, ce qui est crucial dans le domaine de la mécanique pour
un bon processus.
4. Amélioration de la sécurité :
Partie Pratique
1er S : Eliminer
Nous avons commencé à trier sur le poste de travail ce qui est strictement nécessaire et qui doit être
conservé en éliminant le reste. Comment ?
Dans un premier lieu, nous avons vidé complètement l'armoire d'instruments de mesure,
après nous avons examiné ensuite chaque instrument pour savoir son état et nous avons évalué sa
nécessité. Par la suite nous avons, séparé les instruments en trois catégories : à conserver, à réparer
ou à éliminer, pour les instruments à conserver, nous avons les placés temporairement dans un
endroit sûr en attendant la prochaine étape du processus, après avoir demandé l’avis de notre
encadrant, nous avons également éliminé ainsi certain instrument qui sont défectueux (micromètre).
2ème S : Ranger
Aménager en réduisant les gestes inutiles, efforts et pertes de temps : une place pour chaque chose et
chaque chose à sa place. Comment ?
Après avoir interviewer les parties concernées de l’atelier nous avons pu placer les instruments de
manière logique et ergonomique dans l'armoire, en mettant les instruments les plus utilisés dans des
emplacements faciles d'accès, d’où l’utilisation des boites pour maintenir les instruments bien organisés
35
et sécurisées, comme nous avons étiqueté chaque emplacement pour indiquer quel instrument doit être
rangé là. Ensuite, nous avons également mis en place des codes QR pour chaque instrument de mesure,
fournissant les informations suivantes : (Voir Annexe 5 et figure 24)
Assurer la propreté du poste de travail en luttant contre les salissures et ainsi permettre
d’inspecter les machines afin de détecter les anomalies et usures prématurées. Comment ?
Concernant cette étape nous avons nettoyé soigneusement l'armoire d'instruments de mesure
pour éviter tout sort de poussière et de déchets, nous avons également veillé à nettoyer toute l’atelier
à la fois. Comme le nettoyage de chaque instrument de mesure individuellement été nécessaire en
suivant les procédures appropriées, nous avons retiré toute saleté, poussière ou résidu qui pourrait
affecter leur précision ou leur fonctionnement.
4ème S : standardiser
Définir les règles par lesquelles le poste de travail restera débarrassé des objets inutiles, rangé,
nettoyé et inspecté en précisant les moyens d’éliminer les causes de salissures ou de désordre.
Comment ?
Pour garder le système d’organisation et de propreté nous avons décidé de mettre un
document comme suivi qui sera rempli par les étudiants afin de savoir chaque instrument utilisé,
nous avons accroché à la porte de l’armoire des fiches d’audit de validation de chaque étape de la
5S, et un plan montrant l’emplacement de chaque instrument dans l’armoire, afin de le respecter.
Du ressort du management, se fixer pour but le maintien des bonnes habitudes en soutenant et en
encourageant les collaborateurs à adhérer et à respecter les règles. Comment ?
Dans cette étape, pour assurer la continuité et l’amélioration de cette méthode, nous avons
formé les responsables de l’atelier concerné afin de maintenir l’armoire et les instruments de mesure
36
conformément aux normes établies, à l’aide d’une démonstration sur le champ, ainsi nous avons
filmé une vidéo sur le comment utiliser le Code QR pour permettre une lecture de l’instrument de
mesure. Nous avons montré également la manière d’effectuer les modifications, et comment agir
lorsqu’un instrument sera défectueux. Une sensibilisation autour de ces informations a été introduite
et expliqué afin de garantir la pérennité de ce processus au sein de notre école.
Avant : Après :
37
Figure 22 : Les informations du code QR
Cette figure montre les informations que donnent le code QR après le scanne.
38
Figure 23: AUDIT de validation des 5S
Cette figure représente la fiche d’audit accrochée à l’armoire, affichant les critères de validation de
chaque étape de la 5S.
39
V. CONCLUSION :
En résumé, cette approche a non seulement contribué à créer un environnement de travail plus
efficace et sécurisé, mais a également favorisé une culture d'amélioration continue au sein de
l'organisation, ainsi que cette méthode nous permet de conserver les équipements et le matériel de travail
et les préserver pour les générations suivantes.
40
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce Projet de Fin d'Études, nous avons exploré en profondeur les fondements de la
métrologie, en mettant en lumière l'importance des normes et des organismes qui les établissent. Nous
avons également élargi nos espaces en découvrant de nouveaux types de métrologie, enrichissant ainsi
notre compréhension des pratiques de mesure.
L'inventaire entier des équipements de l'atelier a non seulement facilité les tâches quotidiennes, mais a
également permis de redonner une nouvelle vie aux instruments jusque-là négligés, grâce à l'intégration
de la technologie des codes QR pour une gestion plus sophistiquée.
L'étalonnage appliqué des micromètres s'est révélé être une étape capitale de notre projet, nous guidant
dans le choix éclairé des normes pour garantir la précision des mesures. En se concentrant sur les
micromètres de l'atelier, nous avons approfondi notre expertise dans ce domaine spécifique.
Enfin, l'organisation méthodique des instruments de mesure dans l'armoire, combinée à l'application des
principes des 5S, a souligné l'importance de la gestion efficace des instruments. En revisitant l'historique
de cette méthode, nous avons renforcé notre compréhension de son impact positif sur la productivité et
la qualité des opérations métrologiques.
En résumé, la métrologie, l'étalonnage et la gestion des outils de mesure sont vraiment importants pour
notre société moderne. Ils nous aident à progresser et à assurer que nos travaux sont de bonne qualité et
sûrs. Il est important de reconnaître et de valoriser ces pratiques pour maintenir des standards élevés de
mesure et de qualité alors qu'on cherche toujours à s'améliorer.
Ce projet a été une expérience enrichissante qui a non seulement renforcé nos compétences techniques,
mais a également souligné l'importance de la rigueur et de la précision dans le domaine de la métrologie,
l’étalonnage, vérification et gestion des instruments de mesure. Ces initiatives ont renforcé notre
engagement envers l'amélioration continue et permettront à notre école une croissance durable et réussie
dans l'avenir.
41
LES REFERENCES : WEBOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE.
[1] https://dspace.univ-ouargla.dz/jspui/bitstream/123456789/31398/1/MEMOIRE%20FIN%20D
%27ETUDE2.pdf 04/19/2024
[2]
https://www.academie-technologies.fr/wp-content/uploads/2022/06/rapp_Metrologie_avril2004_5B1_5
D.pdf 04/19/2024
[3] https://www.demarcheiso17025.com/private/Fascicule%20Verification%20et%20Etalonnage
%20CFM-2016.pdf 04/19/2024
[4] https://dataelouardi.com/wp-content/uploads/2019/06/Vocabulaire-international-de-métrologie.pdf
04/19/2024
[6] https://metrologie-francaise.lne.fr/sites/default/files/media/document/p3-11-rfm18-pousset-
etalonnage-microscopie-optique_0.pdf 04/21/2024
[12] https://www.sesa-systems.com/methode-5s-demarche-pour-un-environnement-organise
04/21/2024
42
ANNEXE 1
43
ANNEXE 2
44
ANNEXE 2
45
ANNEXE 3
46
ANNEXE 4
47
48
ANNEXE 4
49
ANNEXE 5
CODE QR
50
51