Chapitre 3 LE CLIMAT Du FUTUR 2024
Chapitre 3 LE CLIMAT Du FUTUR 2024
Chapitre 3 LE CLIMAT Du FUTUR 2024
Introduction
Depuis 150 ans, la température globale de la Terre a augmenté d’environ 1° C.
La communauté scien?@que modélise le climat du futur, en meCant au point des modèles numériques a@n de prédire le
climat du futur.
Des mesures, des calculs ainsi que des hypothèses portant sur l’évolu2on future de la produc2on des gaz à e:et de serre
sont indispensable au fonc?onnement de ces modèles.
I) La modélisation du climat
On cherche à expliquer, dans premier temps des données scien?@ques solides, des lois de la physique fondamentale, on
confronte les modèles avec les observa?ons du réel, mais comment sont établis les modèles clima?ques ?
On cherche à expliquer, dans un premier temps, comment sont établis les modèles clima2ques :
- On u?lise des données scien?@ques solides, des lois de la physique fondamentale, on confronte les modèles avec les
observa?ons du réel.
- Dans un deuxième temps, on explique l’impact des ac?vités humaines sur le climat du futur et les conséquences sur la
biodiversité, le niveau de la mer, l’acidi@ca?on des océans.
-
ACTIVITE 1 page 52
L’an2cipa2on du climat futur est un enjeu majeur.
Comment sont établis, validés et u<lisés les modèles clima<ques ?
Objec2fs no2onnels :
● Les modèles clima?ques s’appuient sur :
○ la mise en équa?on des mécanismes essen?els qui agissent sur le système Terre ;
○ des méthodes numériques de résolu?on.
Les résultats des modèles sont évalués par comparaison aux observa?ons in situ et spa?ales, ainsi qu’à la
connaissance des paléoclimats.
Ces modèles, nombreux et indépendants, réalisent des projec?ons clima?ques. Après avoir an?cipé les évolu?ons
des dernières décennies, ils es?ment les varia?ons clima?ques globales et locales à venir sur des décennies ou
des siècles.
Objec2fs méthodologiques :
● MeCre en évidence le rôle des diTérents paramètres de l’évolu?on clima?que, en exploitant un logiciel de
simula?on de celle-ci, ou par la lecture de graphiques.
Présenta2on des documents
Document 1 : Construc2on d’un modèle clima2que
Ce document montre le chemin permeCant à la communauté scien?@que d’établir un modèle clima?que @able. Les
modèles prennent en compte diTérentes données (exemple : observa?on in situ). Ils sont soumis à des lois fondamentales,
à la numérisa?on des données et au codage de ces informa?ons dans des supercalculateurs, et peuvent être corrigés en
comparaison avec des observa?ons. Il existe diTérents modèles clima?ques indépendants qui peuvent être u?lisés à
diTérentes échelles de temps et d’espace.
D’après ce document 1, la construc?on d’un modèle clima?que est un processus qui mobilise de nombreux acteurs
comme :
● Des physiciens et de chimistes (u?lisa?on des lois de la thermodynamique, mécanique des _uides) ;
● Des biologistes ;
● Des géologues (étude de la géodésie, étude des données spa?ales, paléo-clima?ques) ;
● De mathéma?ciens (mise en équa?on) ;
● Des informa?ciens (numérisa?on des données, codage, etc.) ;
● Des climatologues (étude des climats passés, présents et futurs).
L’établissement d’un modèle est long, car il prend en compte une mul?tude de phénomènes mobilisés par de nombreux
acteurs.
BILAN
Les modèles clima2ques s’appuient sur :
○ la mise en équa2on des mécanismes essen2els qui agissent sur le système Terre ;
○ des méthodes numériques de résolu2on.
Les résultats des modèles sont évalués par comparaison aux observa2ons in situ et spa2ales, ainsi qu’à la
connaissance des paléoclimats.
Ces modèles, nombreux et indépendants, réalisent des projec2ons clima2ques. Après avoir an2cipé les
évolu2ons des dernières décennies, ils es2ment les varia2ons clima2ques globales et locales à venir sur des
décennies ou des siècles.
ACTIVITE 2 Page 54
Objec2fs no2onnels :
● L’analyse scien?@que combinant observa?ons, éléments théoriques et modélisa?ons numériques permet
aujourd’hui de conclure que l’augmenta?on de température moyenne depuis le début de l’ère industrielle est liée
à l’ac?vité humaine : CO2 produit par la combus?on d’hydrocarbures, la déforesta?on, la produc?on de ciment,
CH4 produit par les fuites de gaz naturel, la fermenta?on dans les décharges, certaines ac?vités agricoles.
Objec2fs méthodologiques :
● Étudier des documents variés (graphique, textes, etc.).
● Comprendre qu’un eTet peut avoir plusieurs causes.
Émissions de CO2 pour di:érentes sources d’énergie en France entre 1990 et 2017
Source : hCps://www.iea.org/data-and-sta?s?cs?country=WORLD&fuel=CO2%20emissions&indicator=CO2%20emissions
%20by%20energy%20source
Émissions de CO2 pour di:érentes sources d’énergie dans le monde entre 1990 et 2017
Source :
hCps://www.iea.org/data-and-sta?s?cs?
country=FRANCE&fuel=CO2%20emissions&indicator=CO2%20emissions%20by%20energy%20source
REPONSE :
- Les ac?vités humaines comme la combus?on du charbon dans les usines à charbon rejeCent dans l’atmosphère du
dioxyde de carbone. La combus?on du charbon permet une libéra?on importante d’énergie pour l’industrie.
- Les forêts cons?tuent un équilibre entre capture et libéra?on de dioxyde de carbone.
Lors de la déforesta?on, il ya du défrichage et des feux de forêts, ce qui engendre une libéra?on massive du carbone stocké
dans la végéta?on et les sols.
REPONSE
Lors de la décomposi2on des déchets dans les décharges s’opère une fermenta2on, liée à la présence de
microorganismes. La fermenta2on engendre la libéra2on de gaz à e:et de serre, comme le méthane que se di:use alors
dans l’atmosphère.
BILAN
L’augmenta2on e la température moyenne depuis l’ère industrielle est liée à l’ac2vité humaine : le dioxyde de carbone
produit par la combus2on d’hydrocarbures, la déforesta2on, la produc2on de ciment ; le méthane produit par les fuites
de gaz naturel, la fermenta2on dans les décharges, certaines ac2vités agricoles.
Document 7 : les catégories d’espèces menacées à l’échelle mondiale (sur 10 millions d’espèces environ, 1 million sont
menacées.
Document 8 : plus la température augmente, plus les diTérentes espèces sont menacées.
Document 9 : le cycle de développement du mous?que ?gre sur le territoire français métropolitain est raccourci avec
l’augmenta?on de la température.
Plus la température augmente, plus le pourcentage d’espèces menacées augmente. Le réchauTement clima?que peut par
exemple générer des problèmes de reproduc?on comme c’est le cas de la tortue Luth.
BILAN
L’augmenta2on de la température liée au réchau:ement clima2que va augmenter le développement d’espèces
invasives, comme le mous2que 2gre, car il va perme`re le raccourcissement de son cycle de développement. On
remarque ainsi que le mous2que 2gre s’installe dans de plus en plus de départements français métropolitains.
Le réchau:ement clima2que implique des risques sanitaires, écologiques et économiques.
D’après le document 4 de la page 58, l’acidi@ca?on des océans provient de la solubilisa?on du dioxyde de carbone
atmosphérique, qui suite à de nombreuses réac?ons va générer une augmenta?on d’ions H+, acidi@ant ainsi l’océan.
L’acidi@ca?on des océans a des impacts sur la biodiversité marine, comme par exemple la dégrada?on des coquilles
calcaires. L’acidi@ca?on des océans peut générer des changements de comportement chez les bancs de poissons, comme
des groupes plus espacés.
Une augmenta?on de l’acidité peut avoir des conséquences importantes sur la biodiversité et sur les interac?ons dans un
écosystème. Une diminu?on importante du Ph va générer la dispari?on des organismes à coquille calcaire.
BILAN
Les modèles prévoient avec une forte probabilité :
- une augmenta2on de 1.5 à 5 °C de la température moyenne entre 2017 et à la cn du XXIe siècle ;
- une éléva2on du niveau moyen des océans entre le début du XXIe siècle et 2100 pouvant a`eindre le mètre ;
- Des modicca2ons des régimes de pluie et des évènements clima2ques extrêmes ;
- Une acidicca2on des océans ;
- Un impact majeur sur les écosystèmes terrestre et marins.