TP Mef - Cast3m - GC5 - Pendi & Nzengue - 2024
TP Mef - Cast3m - GC5 - Pendi & Nzengue - 2024
TP Mef - Cast3m - GC5 - Pendi & Nzengue - 2024
Rapport de
Travaux Pratiques
Matière : Méthodes des Éléments Finis
Présenté par :
- NZENGE Claille Darlin
- PENDI MOUELE Ulrich
Élèves en 5ème année
Dirigé par :
Pr MOUTOU PITTI Rostand, Enseignant Chercheur
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RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE MEF : UTILISATION DU LOGICIEL CAST3M
PRESENTATION
P5
P4 P3
y
l
x
P1 P2
l
Figure 2 : structure hyperstatique
A.N. : l = 1 m, S1 = 10−4 m2, S2 = 0,01 S1, Iz = 8,3 10−10 m4, E = 2,1 1011 Pa, q = 1000 N/m.
L’objet de notre étude est une structure plane (cf . figure) composée de la poutre
encastrée-articulée P1P2 (d’inertie Iz et de section S1) soutenue par le treillis formé
des barres P2P3, P3P4 et P3P5 (de section S2). Tous les éléments sont constitués d’un
matériau élastique linéaire homogène isotrope. La poutre est soumise à une
charge uniformément répartie d’intensité 𝑞⃗ = −𝑞𝑦⃗.
L’objectif est de comparer les résultats obtenus par la méthode des éléments finis
(MEF) aux valeurs de la RDM en fonction de la finesse du maillage.
Pour ce faire, nous présenterons tout d’abord les manipulations et les ajouts que
nous avons effectués dans le tp1 a-completer.dgibi, puis les résultats suivis des
éventuels commentaires.
OPTI : cette directive permet de déclarer les principaux paramètres du calcul. Elle
se place généralement en début de programme.
Nous avons ici ajouté un (*) à opti epsi 'LINEAIRE'
→* opti epsi 'LINEAIRE'
CHARGEMENT
Nous avons complété la commande en précisant l’élément du maillage sur lequel le
chargement surfacique s’applique, le modèle qui lui est affecté et les coordonnés de la
charge.
→char = fsur pout mo2 (0. (p)) car notre chargement p s’applique sur la poutre suivant
l’axe UY.
CONTRAINTES
- L'opérateur SIGMA calcule un champ de contraintes SIG1 à partir d'un champ de
déplacements DEP1.
- EXCO : Cet opérateur crée à partir d'un champ, un champ de même type en extrayant
une ou plusieurs composantes données.
sig = sigma (mo1 et mo2) (ma1 et ma2) dep;
Au niveau d’EXCO nous avons ajouté MOMZ et EFFY modélisé comme suit :
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RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE MEF : UTILISATION DU LOGICIEL CAST3M
Dans cette partie nous avons comparés les valeurs trouvées par la Méthode des Éléments
Finis (MEF) à celles de la RDM, du déplacement au point P3, de l’effort normal dans la
suspente L23, de l’effort normal dans la barre horizontale L34 et de l’effort normal dans
la barre inclinée L35, en fonction de la finesse du maillage (nombre d’éléments de la
poutre P1P2).
Déplacement de la suspente
Nombre Erreur
Flèche RDM Flèche MEF
d'élément Flèche %
5 -8,52E-03 -6,75E-03 20,7
10 -8,52E-03 -6,75E-03 20,7
15 -8,52E-03 -6,75E-03 20,7
20 -8,52E-03 -6,75E-03 20,7
25 -8,52E-03 -6,75E-03 20,7
Sans l’option qual
❖ Commentaire :
Nous constatons que quelque soit le nombre de discrétisation de la poutre, les
valeurs obtenues par la théorie de la RDM et celle des éléments finis restent inchangés
‘’constantes’’ et l’écart entre les deux méthodes est de l’ordre de 20.7%.
Le déplacement constant du point P3 quelque que soit le nombre de discrétisation
et selon la théorie utilisée peut s’expliquer par l’invariabilité du chargement sur la
poutre.
❖ Commentaire :
A première vue les valeurs théoriques obtenues à partir su calcul RDM sont très proche
de celle de la MEF. De plus nous observons que les erreurs calculées pour les éléments
impaires ont une variation d’écarts par rapport à ceux calculé pour les éléments pairs
qui eux restent du même ordre (E-12). Cela peut s’expliquer par le fait qu’en utilisant les
éléments impaires le calcul se fait au proche des nœuds. La barre horizontale travaille
en compression, ce qui justifie son signe négatif.
En conclusion, la MEF donne des résultats très proches de la RDM avec des écarts faibles.
Dans cette partie, nous avons premièrement remplacé le chargement surfacique par une
charge ponctuelle appliquée au centre de la poutre P1P2. Pour obtenir un chargement
ponctuel nous avons remplacé char = FSUR pout mo2 (0. (p)) par char = FORC (0. (p))
P6 dans le programme. Où P6 est le point définit à mi-travée de la poutre et de
coordonnées l/2 0. ;
Les résultats des tableaux si dessous émanent d’une discrétisation de la poutre en 10,
100, 1000 et 10000 éléments et qui présentent les résultats des déplacements et des et
des efforts normaux afin d’obtenir les écarts entre les valeurs RDM et celles des
éléments finis en appliquant une charge ponctuelle.
Déplacement de la suspente
Nombre Erreur
Flèche RDM Flèche MEF
d'élément Flèche %
10 -8.51935E-03 -5.62911E-03 33.9
100 -8.51935E-04 -5.62911E-04 33.9
1000 -8.51935E-05 -5.62911E-05 33.9
10000 -8.51935E-06 -5.62911E-06 33.9
❖ Commentaire :
Nous constatons que les valeurs théoriques de la flèche en RDM et celle des éléments
finis sont constantes qu’importe le nombre d’élément (finesse du maillage).
Effort normale dans la Effort normale dans la barre Effort normale dans la barre
suspente horizontale inclinée
Nombre
RDM MEF Erreur % RDM MEF Erreur % RDM MEF Erreur %
d'éléments
100 370,53 308.77 16.7 -370,53 -308.77 16.7 524,00 436.67 16.7
1000 370,53 308.77 16.7 -370,53 -308.77 16.7 524,00 436.67 16.7
10000 370,53 308.77 16.7 -370,53 -308.77 16.7 524,00 436.67 16.7
❖ Commentaire :
Nous remarquons un écart constant entre les valeurs de la théorie de la RDM et celle des
éléments finis et ceux qu’importe la finesse du maillage.
En conclusion qu’importe le nombre d’élément, la précision reste la même.
❖ Commentaire :
Nous observons que les courbes des moments Mz obtenues par la théorie de la RDM
sont des fonctions linéaires ce qui n’est pas le cas de celles obtenues par la méthode des
éléments finis qui elles ont une forme parabolique donc continue.
❖ Commentaire :
Nous constatons que les courbes des efforts tranchants obtenues par la méthode des
éléments finis et de la théorie de la RDM sont toutes des fonctions linéaires. Cependant,
celles obtenues par la théorie de la RDM sont discontinues au point du chargement.
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RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE MEF : UTILISATION DU LOGICIEL CAST3M
CONCLUSION
En définitive, ce TP nous a permis de nous familiariser avec le logiciel cast3m qui est un
logiciel collaboratif et rapide. Ses outils sont basés sur la méthode dite des éléments finis
dont l’utilisation s’est généralisée dans l’industrie depuis une vingtaine d’années. De ce
fait nous avons procéder à un programme de calcul et comparer les résultats obtenus
par la MEF aux valeurs de la RDM en fonction des maillages. Ainsi de façon globale, nous
pouvons dire que la méthode de MEF donne des valeurs très proche de celles de la RDM
pouvant nous donner des écarts moindres en fonction de la finesse du maillage.
PRESENTATION
z z
y y
a a
b b
x
x
A.N. : a = 10 m, b = 15 m, h = 10 cm, E = 2,1 1011 Pa, ν = 0,3, q = 105 N/m2
Pour cette structure, on a les valeurs maximales de la flèche wmax, des moments (Mx)max,
(My)max et de R, la réaction au coin, issues de l’ouvrage de Timoshenko et Woinowsky-
Krieger « Théorie des plaques et coques » (théorie de Love-Kirchoff) :
avec
OPTI : cette directive permet de déclarer les principaux paramètres du calcul. Elle
se place généralement en début de programme.
Nous avons ici ajouté un (*) à opti epsi 'LINEAIRE' afin de
→* opti epsi 'LINEAIRE'
CHARGEMENT
L’opérateur press calcule les forces nodales équivalentes d’une pression appliquée sur un
objet. Nous choisissons le type ‘COQU’ car notre pression q s’applique sur une coque. Le
modl1 est définit plus haut à partir du modèle et du matériau. Et vu que notre pression
est positive et portée par la normale positive à l’élément, on choisit ‘NORM’.
→char = press 'COQU' modl1 q 'NORM';
Dans cette partie nous avons comparés les résultats obtenus aux valeurs de la théorie
des plaques en fonction du type d’éléments (coq3 ou dkt) en fonction de la finesse du
maillage.
Afin de mettre en évidence les erreurs des flèches et moments entre les valeurs RDM et
celles des éléments finis nous allons discrétiser notre plaque en 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24,
27 puis 30 éléments type COQUE puis DKT. Les résultats obtenus seront répertoriés dans
un tableau ainsi nous tracerons l’évolution d’erreur sur la flèche au centre et les
moments Mx, My max en fonction du log du nombre des degrés de liberté (ddl) pour des
maillages de type COQUE et DKT.
Le tableau suivant présente les valeurs RDM et éléments finis des moment Mx, My
et de la flèche, ainsi que le pourcentage d’erreur pour les types COQ3 et DKT.
9 420 8.08299E+05 8.12000E+05 0.45574 5.45006E+05 4.98000E+05 9.4390 0.41631 0.40144 3.7041
12 702 8.14991E+05 8.12000E+05 0.36834 5.51292E+05 4.98000E+05 10.701 0.41523 0.40144 3.4350
COQ3 15 1056 8.18078E+05 8.12000E+05 0.74847 5.54311E+05 4.98000E+05 11.307 0.41471 0.40144 3.3064
18 1482 8.19750E+05 8.12000E+05 0.95447 5.56009E+05 4.98000E+05 11.648 0.41442 0.40144 3.2341
21 1980 8.20757E+05 8.12000E+05 1.0785 5.57069E+05 4.98000E+05 11.861 0.41424 0.40144 3.1890
24 2550 8.21410E+05 8.12000E+05 1.1588 5.57779E+05 4.98000E+05 12.004 0.41412 0.40144 3.1586
27 3192 8.21856E+05 8.12000E+05 1.2139 5.58283E+05 4.98000E+05 12.105 0.41403 0.40144 3.1370
30 3906 8.22176E+05 8.12000E+05 1.2532 5.58654E+05 4.98000E+05 12.180 0.41397 0.40144 3.1211
3 72 8.74018E+05 8.12000E+05 7.6377 5.35000E+05 4.98000E+05 7.4297 0.43731 0.40144 3.5401
6 210 8.27032E+05 8.12000E+05 1.8513 5.07717E+05 4.98000E+05 1.9512 0.40472 0.40144 0.81720
9 420 8.18558E+05 8.12000E+05 0.80758 5.03053E+05 4.98000E+05 1.0147 0.40300 0.40144 0.38960
12 702 8.15535E+05 8.12000E+05 0.43537 5.01113E+05 4.98000E+05 0.62508 0.40241 0.40144 0.24181
15 1056 8.14126E+05 8.12000E+05 0.26179 5.00170E+05 4.98000E+05 0.43565 0.40214 0.40144 0.17354
18 1482 8.13357E+05 8.12000E+05 0.16714 4.99646E+05 4.98000E+05 0.33050 0.40199 0.40144 0.13647
DKT
21 1980 8.12893E+05 8.12000E+05 0.10993 4.99326E+05 4.98000E+05 0.26636 0.40190 0.40144 0.11410
9.95826E-
24 2550 8.12591E+05 8.12000E+05 7.27376E-02 4.99118E+05 4.98000E+05 0.22443 0.40184 0.40144 02
8.96249E-
27 3192 8.12383E+05 8.12000E+05 4.72117E-02 4.98974E+05 4.98000E+05 0.19555 0.40180 0.40144 02
8.25002E-
30 3906 8.12235E+05 8.12000E+05 2.89378E-02 4.98871E+05 4.98000E+05 0.17483 0.40177 0.40144 02
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Nous avons ensuite tracé l’évolution d’erreur sur la flèche et les moments Mx, My
max en fonction du log du nombre des degrés de liberté (ddl) pour des maillages de
type COQ3 et DKT.
❖ Commentaire :
Nous constatons d’une part, que les erreurs de la flèche selon les types de maillages
(coq3 et dkt) diminuent au fur et à mesure qu’on discrétise l’élément de plaque pour se
rapproché de la valeur de la flèche à la RDM.
Cependant, plus le nombre d’élément augmente plus l’erreur diminue respectivement
aux maillages coq3 et dkt, nous observons aussi qu’à partir de 6 éléments les erreurs
sont très faibles dans un maillage de type dtk contrairement au maillage de type coq3.
Toute fois la discrétisation à 30 éléments du maillage de type coq3 équivaut à une
discrétisation à 3 éléments un maillage de type dkt.
Ainsi, nous pouvons dire qu’en prenant un petit nombre d’élément, l’écart entre les
valeurs de la RDM et celles de la MEF est très grand. Mais plus on discrétise, plus cet
écart diminue considérablement comme nous le montre le tableau et la figure précédent.
Globalement, pour un même nombre d’élément, les écarts de valeur obtenus avec
l’élément dkt sont plus faibles que ceux avec l’élément coq3. De ce fait, nous disons que
l’élément dkt est le plus recommandé pour le calcul des flèches et de la réaction au coin.
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RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE MEF : UTILISATION DU LOGICIEL CAST3M
❖ Commentaire :
Constatons que les écarts des moments Mx et My chez les deux types, évoluent de façon
aléatoire selon finesse du maillage. L’augmentation du nombre d’éléments n’entraine pas
systématiquement une baisse des erreurs. Cela peut s’expliquer par le fait que notre
École Polytechnique de Masuku _ Ingénieur GC5 _ 2023-2024
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RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE MEF : UTILISATION DU LOGICIEL CAST3M
structure est principalement sollicitée en flexion et que l’élément fini coq3 à une
description incomplète des éléments structure sollicité en flexion. Donc inadéquat pour
le calcul des moments. Cela peut s’expliquer aussi par le fait que les éléments coq3 sont
non-conformes du fait de la non-continuité de la dérivée.
Par ailleurs, en considérant l’élément fini dkt, nous constatons que plus le maillage est
fin, plus l’erreur diminue jusqu’à donner des valeurs quasi identiques à celles de la RDM.
Ceci peut s’expliquer par le fait que les éléments type dkt sont des éléments discrétisés
selon le modèle de Kirchoff.
Ainsi, nous pouvons conclure que l’élément dkt est non seulement le plus fiable mais
aussi le plus approprié pour le calcul des moments.
CONCLUSION
À travers la lecture de ces courbes nous constatons que les résultats obtenus en
choisissant le type de maillage COQ3 donnent des valeurs moins précises que lorsque
nous choisissons le modèle DKT. Aussi, plus l’on discrétise le maillage, les valeurs
obtenues par le calcul MEF avoisinent celles obtenues par la RDM.
Ceci s’explique par le fait que les éléments DKT sont des solutions aux insuffisances
présentées par l’élément type COQ3. Voilà pourquoi les éléments DKT offrent les
résultats les plus proches de la RDM. Ils sont donc les plus recommandables.