103.1-La Ligne de Commande

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INSTITU SUPERIEURE DES Ministère de l’enseignement

SCIENCE APPLIQUEES ET DE supérieur et de la recherche


TECHNOLOGIE DE GAFSA scientifique
LARI2/LAII2

Travail en ligne
de commande
Linux
Certification Linux
professional Institute
LPIC1
Objectif 103.1
Objectifs 103.1 (poids 4)
 Utilisation de commandes ou de séquences de
commandes pour réaliser des tâches simples en
ligne de commande.

 Utilisation et modification de l'environnement du


shell, en particulier la définition, l'export et le
référencement des variables d'environnement.

Utilisation et édition de l'historique des


commandes.

 Exécution des commandes comprises ou non dans 2

le chemin (path) par défaut.


Comprendre les bases de
la lignes de Commande

3
Interface de connexion

Chaque système d'exploitation possède


une interface pour communiquer avec les

utilisateurs.

GNU/Linux possède deux interfaces de


connexions:

1) l’interface graphique également


appelée mode graphique.
2) L’interface texte également appelée
mode commande. 4
Interface des ligne de commande
(ILC)
 Pour l'administration d'un système
GNU/Linux on utilise généralement
l’interface des lignes de commande.

 L'administrateur ou l’utilisateur dispose


alors d'une invite des commandes ou
un prompt qui, dans sa forme la plus
simple est représenté par le caractère $
(pour un utilisateur) ou # (pour
l'administrateur). Cette interface est
appelé en anglais: command line 5

interface (CLI).
Terminal virtuel ou Console
La ligne de commande fonctionne
normalement au sein d’un terminal

(écran + clavier), mais aujourd'hui


on parle d'émulateur de terminal
ou terminal virtuel s’exécutant sur
le poste de travail (PC).

 Il y'a deux types de terminaux virtuels:

1) Terminal virtuel texte (TVT): c'est le


terminal par défaut lorsque Linux démarre
ou fonctionne sans environnement
graphique. (distribution serveur) 6
Remarque: A partir de l'environnement
graphique, on peut ouvrir un TVT avec la
combinaison de touche: ALT-CTRL-FX (avec X=1-
6).

2) Terminal virtuel graphique: C'est un


émulateur de terminal au seins d'un
environnement graphique. Exemple: Xterm,
Konsole, Gnome-terminal

7
Shell interactif
C'est le job d'un programme interactif
appelé Shell de fournir le prompt et

d'interpréter les commandes.

On peut imaginer le Shell (coquille) comme


une couche entre l'utilisateur et le noyau

du système d’exploitation (S.E).

8
 shellde login: Si la connexion au S.E est
établit en mode commande, alors un
premier shell (applé login shell) est lancé
automatiquement par le programme login
après l'authentification sur le système
(c.a.d, après avoir saisi à l'invite
d’identification un nom d'utilisateur et un
mot de passe associé valides).

9
Les variantes du shell
 Dans une distribution, plusieurs shells sont
disponibles et sont plus au moins similaire. La
liste des shells disponible se trouve dans le
fichier /etc/shells. En voici quelques exemples:

 sh: Le Bourne-shell (sh), crée par Stephen


Bourne pour Unix. Il est l’ancêtre commun de
tous les shells. sh est obsolète en interactif mais
encore utilisé en programmation.

 Le C-shell (csh) d’origine BSD, et sa version


plus récente le tc-shell (tcsh), est utilisable en
interactif mais non compatible avec le Bourne 10
shell (sh) en programmation.
 Le Korn-shell (ksh) est l’interpréteur de
commandes le plus répandu dans le monde
Unix. Il est très agréable en interactif et
compatible ascendant en programmation
avec le Bourne-shell.

 Le Bourne Again Shell (bash) est


l’interpréteur de commandes le plus
répandu dans le monde Linux. Le Bash est
compatible avec le sh. Il inclut des
caractéristiques du ksh et du csh. Il offre
des améliorations aussi bien en interactif
qu’en programmation.

Note: bash est le shell sur lequel se base


11

la certification LPI.
Lancement d’un shell
 Le lancement d’une console virtuelle en mode
graphique dépend de la distribtion installée.
Par exemple: sous Ubuntu taper ALT-CTRL-T,
ou taper dans la barre de recherche gonme-
terminal.
 Il est possible aussi d'ouvrir un terminal virtuel
texte (TVT) en tapant ALT+CTRL+une
touche de fonction, Exemple:
ALT+CTRL+F1
 Il y a d'habitude 6 consoles virtuelles allant de
F1 à F6 (Ubuntu) et F2 à F7 (Fedora)
 La commande ALT+CTRL+F7 ou F1 sert à 12
revenir à l'environnement graphique. (GUI)
 On basculer d’un shell à l’autre simplement
en tapant la commande correspondant à
l’abréviation du nom du shell choisit.
Exemple:
$ sh
$ csh
$ exit  permet de revenir au shell
précédent

 La commande exit termine le shell


courant. Lorsqu’elle est saisi au niveau du
login shell, elle le termine est provoque la
déconnexion. 13
Syntaxe générale des commandes
 La structure d’une commande est:
Commande [paramètres] [arguments]
 Une commande peut avoir ni paramètre ni
arguments.

 Un paramètre est une option de la commande


qui modifie son fonctionnement.

 uneoption est généralement une lettre ou un


nombre précédé par un tiret -. Il y aussi des
options avec un libellé plus long. Elles sont alors
précédés par un double tiret --, et ont
14

généralement une version courte associée.


Exemple:
$ ls -all
est équivalent à
$ ls -a
Remarque: Plusieurs options peuvent être aligner
ensembles. Exemple:
$ ls –a –i –l
est équivalent à
$ ls –ail

Remarque: l’option --help affiche toutes les


options de certaine commandes.
15
 Les arguments sont les chemins d’accès de fichier.
 Un fichier peut être localisé dans l’arborésence du
système de fichier en utilisant l’un des chemins
d’accès suivant:
1. Le chemin d’accès absolu (c.a.a): Il est définit par
rapport au répertoire racine /, par exemple:
/usr/share/doc/latex/readme

Répertoire
Séparateur
racine
2.Le chemin d’accès relatif (c.a.r): Il est définit par
rapport au répertoire courant de travail.
Rq: Deux fichiers sont ici important représentés par
 . : Le répertoire courant 16

 .. : Le répertoire parent du répertoire courant.


Commandes internes
 Lescommandes internes (built-in) du
bash sont ceux qui sont intégrées dans le
code binaire du shell et se trouvent alors
toujours dans la mémoire centrale. Elles ne
peuvent être détruites.

 Une liste non exhaustive des cmds internes


est: ., enable, pwd, cd, set, alias, echo,
exec, exit, export, history, jobs, kill,
newgrp, source, type, umask, unalias,
unset.

17
 Deux exemples de commandes internes
importantes sont:
1. pwd: (print working directory) permet
d’afficher sur l’écran le répertoire dans le
quel l’utilisateur se trouve.
2. echo: Affiche le texte donné en argument
sur l’écran.
Exemple:
$ pwd

$ echo je suis étudiant en informatique

18
Commandes externes
 Les autre commandes (externes), telle que
ls sont stockées sur disque dans des
fichiers exécutables (programmes binaires),
généralement rangés dans les répertoire
/bin et /usr/bin. Les fichiers qui représente
ces commandes peuvent être détruits.

 Note: On peut distinguer les cmds on


utilisant la cmd interne type. Exemple:
$ type ls
$ type pwd
19
Les alias de commande
 Lesalias permettent à chaque utilisateur
de créer ces propres cmds a partir de cmds
existantes.

 Doncun alias peut être utiliser pour créer


un raccourcis pour une cmd complexe ou
longue.

 Deux cmds gèrent les alias:


$ alias nom_alias=‘commandes’  définit
ou modifie un alias dont le nom est 20

nom_alias.
$ alias  affiche la liste des alias déjà
définis.

$ unalias nom_alias  supprime l’alias


dont le nom est nom_alias.
Exemple:
$ alias rm=‘ rm –i’
$ alias
$ unalias ls
Note bien: Lorsqu'une commande est saisie, le
shell recherche dans l’ordre: un alias, une cmd
interne (builtin), une cmd externe. La première
trouvée est exécutée.
21
Les variables d’environnement
 Le bash dispose de plusieurs variables
modifiables par l’utilisateur. Leur rôle est
primordial car elles contiennent les
information utiles aux cmds et logiciels
exécutés durant la session de travail.

 Une variable du bash joue le même rôle


qu’une variable dans un langage de
programmation.

 Les variables du bash sont toutes du type «


chaines de caractères ».
22
 Pourafficher les variables d’environnement
du bash on utilise la cmd printenv.

$printenv  affiche toutes les variables


d’environnement du bash

Exemple de variables d’environnement sont:


• PATH: contient une liste de répertoires
dont lesquels le shell recherche les
exécutables.
• HOME: Chemin d’accès du répertoire
personnel.
• PS1: invite de commande numéro 1
23
 EnBash, un utilisateur crée ou modifie une
variable en affectant directement une
valeur à cette variable par l'opérateur « = ».

$ classe=LAII2  classe est le nom de la


variable alors que LAII2 est sa valeur
N.B: Il n’y aucun espace dans cette ligne de cmd

 Pour afficher la valeur d’un variable on


utilise la cmd echo.
$ echo $classe  Affiche la valeur de la
variable classe
N.B: Pour utiliser une variable on doit la précéder
24

par le signe $
Exportation d’une variable locale
 Une variable définit dans un
environnement de travail (shell) bash n’est
disponible que dans celui-ci. On dit que
c’est une variable locale.

$ bash  exécuté un nouveau bash


(processus enfant).
$ echo classe  la variable classe n’est pas
définit dans le processus enfant.

 Pour rendre une variable (locale) visible


aux autre environnement de travail on doit
25

l’exporter.
 La commande qui exporte une variable est:
$ export variable
Par exemple:
$ export classe  Exporte la variable classe.
La variable locale classe est devenu une
variable d’environnement.

Remarque: Si vous fermez l’environnement de


travail (shell) vous perdez les variables
précédemment définis. Pour qu’ils deviennent
permanent, il faut les définir dans les fichiers
de configuration du shell. Ceci est aussi
valable pour les alias.
26
Fichier de configuration du bash
 Lors de l’authentification en mode commande
le shell de login exécute dans l’ordre le script
se trouvant dans les fichiers de configuration
/etc/profile puis ~/.bash_profile s’il existe
sinon ~/.bash_login. Si ~/.bash_login
n’existe pas le shell interprète le fichier
~/.profile.

 En ouvrant un shell interactif, ce dernier


exécute les fichiers de configuration suivant:
~/.bashrc.
27
Fichiers système Fichiers utilisateur
Connexion en mode
commande

/etc/profile
•~/.bash_profile
bash •~/.bash_login
•~/.profile

•~/.bashrc

bash interactif

28
Exécution d’une commande non
définit dans le chemin d’exécution
 Si une cmd se trouve dans un répertoire
définit dans la variable PATH alors son
exécution se fait simplement par
l’invocation de son nom. Sinon l’utilisateur
doit l’invoquer en utilisant son chemin
d’accès.

Exemple:
$ /bin/ls  permet l’exécution de la cmd ls
en utilisant son chemin d’accès.
29
Exécution d’une séquence de
commande
 Uneséquence de cmd peut être exécuter en
séparant les cmds par le caractère « ; ».

$ cmd1;cmd2;cmd3……

Exemple: la succession de cmds suivante


$ date
$ pwd
Peut être remplacer par :
$ date ; pwd  séquence de deux cmds 30
Les séparateurs conditionnels de
commandes
 Il est possible de contrôler la séquence
d’exécution de commandes en utilisant des
séparateurs conditionnels:
1. Le séparateur && permet d’exécuter la
commande qui le suit si et seulement si la
commande qui le précède a été exécutée sans
erreur (code retour du processus nul).

2. Le séparateur || permet d’exécuter la


commande qui le suit si et seulement si la
commande qui le précède a été exécutée avec 31
erreur (code retour du processus différent de 0.
Exemple:
$ cd projet1 || mkdir projet1  Si le
répertoire projet1 n’existe pas, alors il sera
créé par la commande mkdir.

$ cd projet1 && touch fich1  création d’un


fichier nommé fich1 si la commande cd
projet1 a été correctement exécutée.

32
Commandes de l’historique et
édition
 L’interface d’édition de la ligne des commandes
du shell possède deux fonctionnalités très
puissantes:

1. L’historique des commandes: Lorsque le shell


est utilisé, un mécanisme mémorise les
dernières cmds lancé par l’utilisateurs à
partir d’un terminal.
2. L’édition des commandes en ligne: Ceci est
possible pendant la saisie de la cmd ou après
une recherche d’une ligne de cmd dans
l’historique.
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Mécanisme d’historique
 Le nombre de lignes gérées par le
mécanisme d’historique est défini par la
variable HISTSIZE (1000 par défaut). Il est
ainsi possible de rappeler ces commandes,
de les modifier et de les rejouer.
La cmd history permet l’utilisation de ce
mécanisme.
$ history 8  invoque la liste des 8
dernières cmds de l’historique.
 Lorsque l’on quitte la session, l’historique
est sauvegardé dans un fichier dont le nom
est défini dans la variable HISTFILE 34
 L’intérêt de ce mécanisme d’historique est de
permettre de rechercher puis modifier une
ancienne ligne de commandes. Il existe deux
modes de recherche : le mode incrémental et le
mode non-incrémental.

1. Dans le mode incrémental, la ligne de


commandes recherchée est affichée au fur et à
mesure de la saisie du ou des caractères de
recherche:
$ <Ctrl-R> motif  recherche incrémentale en
arrière, à partir de la ligne courante de
l’historique, de la dernière commande contenant
le motif. <Ctrl-R> continuera la recherche. 35
2. Dans le mode non-incrémental, la ligne de
commandes recherchée est affichée après la
saisie de la chaîne de caractères de recherche:

$ <meta-p>motif<return>  recherche non-


incrémentale en arrière, à partir de la ligne
courante de l’historique, la dernière commande
contenant le motif. La ligne de commandes de
l’historique contenant motif sera affichée après
le <return>.

<meta> key : <Alt> ou <Esc>


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Mécanisme de relance d’une commande
!! Relance la dernière cmd exécutée.
!10 Relance la cmd numéro 10
!-10 Relance la nième cmd avant la dernière cmd,
sachant que la dernière et celle que l’on saisit.
!ls Relance la dernière commande commençant
par ls
!?motif? Renouvelle la dernière commande qui
contient la chaîne de caractères motif

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Edition de la ligne de commande
 L’édition d’une ligne de commandes est possible
pendant la saisie de la commande ou après une
recherche d’une ligne de commandes dans
l’historique. En voici quelques astuces qui
permettent une édition rapide de ligne de cmd

1. Déplacement du curseur: En plus des flèches


droite et gauche qui permettent de déplacer le
curseur d’une position dans votre ligne de
commandes, il existe des commandes qui
permettent un déplacement plus rapide:
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<ctrl-a> déplacement du curseur au début de
la ligne de commandes.

<ctrl-e> déplacement du curseur à la fin de


la ligne de commandes.

<meta-f> déplacement du curseur d’un mot


vers la droite.

<meta-b> déplacement du curseur d’un mot


vers la gauche.

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2.Fonction couper-coller :
Les touches permettant de supprimer une partie
de votre ligne de commandes sont :

<ctrl-k> suppression du texte de la position du


curseur jusqu’à la fin de ligne.

<ctrl-u> suppression du texte de la position du


curseur jusqu’au début de la ligne.

<meta-d> suppression du texte de la position du


curseur jusqu’à la fin du mot.
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