M05 Stucture Et stabilité-BTP-TRBT-T
M05 Stucture Et stabilité-BTP-TRBT-T
M05 Stucture Et stabilité-BTP-TRBT-T
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
STRUCTURE ET
M ODULE 05
STABILITE
SECTEUR : BTP
SPECIALITE : TECHNICIEN EN
REHABILITATION DU
BATIMENT TRADITIONNEL
NIVEAU : TECHNICIEN
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
REMERCIEMENTS
Pour la supervision :
Pour la conception :
Pour la validation :
DRIF
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pratiques
SOMMAIRE
Pré sentation du module :
* introduction :
* Conditions de stabilité :
- Stabilité au renve rsement
- Stabilité au glissement
-
* Le s murs de soutènements :
- Dimensionnement
- Forces agissante s
- Calcul des murs de soutènement
Méthode graphique de Poncelet
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pratiques
Présentation du Module
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pratiques
STRUCTURE ET STABILITÉ
RESUME THEORIQUE
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pratiques
INTRODUCTION :
Les constructions traditionnelles : il s'agit des bâtiment construits avec des techniques
traditionnelles : c'est la pierre, la terre, le bois, la chaux, le chaume. La construction traditionnelle
était de fait non polluante, très souvent saine, mais généralement pas efficace. Elle a
pratiquement disparu des techniques utilisées p our les maisons neuves à partir de la fin de la
première guerre mondiale.
la pierre : il existe différentes dureté de pierre, selon les régions cela définissait si on les
utilisait telles quelles ou si on les taillait. De même, la résistance de la pierre détermine si
on l'utilisait en parement exposé aux éléments ou si on la recouvrait derrière un enduit
protecteur.
le bois : il existe de nombreuses variétés de bois dont on peut faire de prime abord deux
catégories, ceux qui ont un aubier distinct du duramen, et ceux qui n'ont pas d'aubier
distinct. Un aubier distinct est signe que le bois de coeur, le duramen, contient du tanin.
Ce tanin est une protection naturelle contre les insectes et champignons ce qui fait que les
bois de ce typ e sont assez ou très résistante à ces attaques. Les bois qui n'ont pas d'aubier
distinct n'ont pas de tanin, et ne sont pas protégés ce qui entraîne leur destruction rapide
voir très rapide s'ils sont utilisés à l'extérieur. En France, les bois locaux résistants sont :
les chênes, le châtaignier, le mélèze, le robinier (généralement appelé "acacia"). Certains
bois sans aubier distinct ont aussi été utilisés dans la construction, comme par exemple le
sapin, l'épicéa, ou le peuplier. C'est possible sous certaines conditions : usages intérieur
uniquement, avec du bois coupé à la bonne saison. Le bois est utilisé dans la construction
traditionnelle de plusieurs manières : charpente, ossature (colombages), bardages,
menuiseries, couverture.
la terre crue : dans les régions dont le sol est constitué de beaucoup d'argile, les
constructions étaient bâties économiquement avec ce matériau présent sur place. La terre
crue est très solide une fois sèche, mais elle ne résiste pas à la pluie battante c'est
pourquoi lorsqu'elle était utilisée pour les murs, elle était p rotégée avec de larges débords
de toiture. La terre crue n'est pas porteuse en faible épaisseur, on rencontre donc
habituellement deux grandes catégories de maisons en terre crue : la terre utilisée entre
ossature bois (par exemple mélangée avec de la paille ce qui donne du torchis), ou la terre
tassée utilisée comme mur porteur (dans ce cas le mur fait au moins 40cm d'épaisseur,
souvent plus, exemple le pisé).
la terre cuite : la terre cuite sous forme de briques, tuiles ou carreaux est un matériaux très
ancien qui était fréquemment utilisé dans les régions ne disp osant pas de pierre.
la chaux : c'est avec le plâtre le plus ancien liant connu utilisé dans la construction. La
chaux est issue du calcaire et était utilisée pour solidariser les murs en pierre ou en brique,
ou pour faire des enduits de protection. On appelle "chaux" le mélange en poudre et non
le résultat de l'application car une fois qu'il a refait sa carbonatation, le matériau est
redevenu du carbonate de calcium.
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le plâtre : ce terme désigne du sulfate de calcium partiellement déshy draté. M élangé avec
de l'eau, le plâtre se réhydrate et redevient rapidement du gypse, pierre très tendre. Ce
matériau était souvent utilisé comme enduit de finition intérieur dans les maisons des
propriétaires riches, mais également comme mortier pour les murs et enduit extérieur
dans certaines régions très riches en gypse.
la paille et le chaume : la paille était fréquemment utilisée comme isolant, généralement
mélangée avec d'autres matériaux, comme la terre crue par exemple dans le torchis. On en
trouve dans l'épaisseur de certains murs en pierre, dans l’épaisseur des p lanchers bois,
dans les cloisons etc. Le chaume était le matériau de couverture le plus répandu dans de
nombreuses régions.
Les p ossibilités d'utilisations et de combinaisons de ces matériaux sont presque infinies, pourtant
il est possible d'identifier trois grandes catégories de bâtiments traditionnels :
Le mur traditionnel tient debout uniquement grâce à son poids. Comme il est composé de
matériau ayant une faible résistance en compression et p as du tout de résistance en traction, il est
nécessaire de faire un mur assez épais : généralement en 40 et 50 cm pour des murs en pierre,
seuls les murs en brique de terre cuite peuvent être moins épais, entre 20 et 30 cm. Les p ierres ou
les briques sont généralement liées avec un mortier. Il est généralement à base de terre, avec un
peu de sable et chaux. Il est quelquefois entièrement en mortier de chaux, mais c'est assez rare
car la chaux n'était pas bon marché. Le mur ne possède pas de véritables fondations : il est monté
sur une partie enterrée qui est un peu plus large que le mur, mais montée de la même manière.
Ainsi, rien n'empêche l'eau du sol de remonter par capillarité. C'est pourquoi tout au long de son
existence, ce ty pe de mur "pompe" l'eau du sol (à la manière d'un morceau de sucre posé sur la
surface liquide d'une tasse de café). L'humidité remonte dans la partie aérienne du mur, où elle va
finir par s'évaporer suite à l'action du vent et du soleil.
Le rejointoiement « à pierres vues » est sans conteste la méthode la plus valorisante pour la
maçonnerie traditionnelle. du sable, de la chaux et un tour de main, il n’en faut pas plus pour
retrouver la beauté !
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Les p roblèmes que nous aurons à résoudre dans le cadre de ce cours concernent la
STABILITE DES CONSTRUCTIONS.
La stabilité d’un bâtiment doit être totale,par opposition à la mobilité d’un véhicule par
exemple.
Il est évident que le moindre mouvement dans un bâtiment p rovoquera des dégâts très
importants, cause non seulement de travaux fort coûteux mais aussi d’éventuels accidents très
graves sur les personnes. il suffit pour cela de se rappeler les tremblements de terre d’Agadir
ou de mexico…
Cette première cause n’entre pas dans le cadre du cours, mais il sera tenu compte
implicitement du vieillissement dans le chois des coefficients de sécurité.
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Exemple :
Le taux de travail admissible du sol est de 4 bars max.
La vérification donne un taux de travail réel de 0,98 bars.
Le résultat est donc techniquement bon mais économiquement mauvais et doit être
revu.
Les différents p roblèmes que nous devrons résoudre pour obtenir une bonne stabilité
sont :
a) empêcher que l ‘élément ne se renverse sous la poussée des forces : nous
calculerons la stabilité à la rotation ;
b) empêcher que l’élément ne glisse sous la poussée des forces : nous calculerons
la stabilité au glissement ;
c) empêcher que les différents matériaux ne s’écrasent sous le poids des
charges : nous calculerons le taux de compression réel des matériaux.
d) Empêcher que la semelle de fondation ne s’enfonce dans le sol sous le poids
du bâtiment : nous calculerons le taux de compression réel du sol.
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P = 1500 daN d = 5 cm h = 25 cm
Pour faire tourner autour de son arête AB, faisons agir une force F appliquée en C, le plus
loin possible de l’arête AB, c’est-à-dire à la distance h.
M esurons F lorsque le solide est sur le point de basculer autour de l’arête AB.
Nous trouvons F = 300 daN
d p 5 1500 7500daN cm
h f 25 300 7500 daN cm
Donc, lorsque le solide va basculer :
d p h f
d
D’où : f p
h
Cette égalité montre que la force qui provoque la rotation est d’autant plus grande que :
1. le poids P du corps est plus grand ;
2. d est plus grand, c’est-à-dire que la verticale du CDG est loin de l’arête AB,
3. h est plus faible, c’est-à-dire que le corps est de faible hauteur.
La deuxième condition est réalisée en augmentant la base de sustention. Un corps solide posé
sur un p lan a en général plusieurs p oints de contact. Le contour fermé qui joint les points
extérieurs de contact forme la base de sustention
La troisième condition revient à exprimer que le CDG doit être aussi bas que possible
Conclusion :
La stabilité d’un corps reposant sur un plan horizontal est d’autant plus grande :
- qu’il est plus lourd
- qu’il a une plus grande base de sustention
- que son centre de gravité est plus bas
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La force P est constituée de la somme des charges verticales telles le poids de la maçonnerie ,les
charges verticales supp ortées par le mur ,etc
La force F est constituée de la somme des charges horizontales telles la poussée des terres ,le
vent ,etc ……
Le moment de renversement provoqué par la force F à tendance à faire tourner le mur autour de
l’arête A .la maçonnerie et la semelle ne sont pas solidaires et la hauteur H sera celle comprise
entre la force F et le joint I de rotation. S’il s’agit de colonne entièrement en béton elle sera
augmenté de l’épaisseur de la semelle et la rotation aura tendance à se faire autour de l’arête A’.
Le moment STABILISANT provoqué par la force P s’opp ose au moment de renversement et
tend à stabiliser le mur sur son assiette A-B.
Valeur du moment de renversement M r :
Le moment de renversement, qui est un moment de flexion au pied du mur est égal à F multiplié
par son bras de levier h.
Mr = f x h
Note importante :
Tous les calculs seront faits sur une largeur type du cas le plus défavorable, sur 1,00 m de large.
Les moments sont calculés p ar rapports au bord de la semelle ou du mur (A et A’ dans la figure
2.2).
Ms
Pour que le mur ne se renverse pas, il sera nécessaire que Ms ≥ M r ou que 1
Mr
Ms
Les livres de stabilité donnent K = et il convient de prendre K = I, 25 à 2 suivant le degré de
Mr
sécurité que l’on veut obtenir.
On obtient donc :
Ms
K
Mr
Cas général :
La résultante F des forces extérieures n’est jamais horizontale comme nous l’avons dessiné par
simplification.
Elle forme toujours un angle avec la verticale du mur et nous la décomposerons en FI et F2,
verticale et horizontale. (Voir figure 2.3)
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L'origine de FI et F2 est située sur l'axe vertical passant par le C.D.G du mur.
Nous constatons:
1) que la force tend à faire pivoter le mur du point A. La valeur du moment de renversement est
égal à : M r = FI x h
2) que la force F2 tend à stabiliser le mur et que cette force s'ajoute à la force P pour le calcul du
moment stabilisant.
Il est égal à :
b
Ms = (F2 + P)
2
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La formule devient:
Ms
k devient
Mr
b
(F 2 P )
2 k
F 1xh
P x f F x k1
ou encore:
Pxf
k1
F
Cas général.
Comme pour la stabilité à la rotation, la résultante F des forces extérieures n'est jamais
horizontale.
Il convient de refaire les calculs en décomposant F en FI et F2, verticale et horizontale.
La stabilité au glissement sera donc assurée lorsque:
(P+F2) .f F1 x K1
(P F 2). f
Ou encore: k1
F1
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Remarque:
Le même principe de calcul sera appliqué pour vérification de la stabilité au glissement au joint
A’B’
Il faudra donc ajouter le poids de la semelle aux forces verticales.
2.4.1- M ur isolé:
On dit qu'un mur de clôture est "isolé" lorsque ses extrémités ne s'appuient pas sur des murs de
retour.
Il ne supp orte aucune surcharge que son poids propre. M ais il est soumis à l'effort du vent et son
épaisseur sera déterminée en fonction de sa hauteur.
Sans faire aucun calcul de renversement, on p eut considérer les épaisseurs ci-après lors des
avant-projets: .
1. Stabilité forte : épaisseur = 1/8 hauteur
2. Stabilité moyenne : épaisseur =1/10 hauteur
3. Stabilité faible : épaisseur =1/12 hauteur
2.4.2- M ur d'enceinte:
On appelle"mur d'enceinte" un mur qui s'appuie sur des murs en retour aux extrémités. De ce fait,
on peut leur donner un peu moins d'épaisseur qu'à un mur isolé de même hauteur.
Si nous désignons p ar h la hauteur du mur, par b la longueur comprise entre les murs de retour, il
faudra que le rapport m de l'un à l'autre soit égal à
h
=m
b
1 1
Epaisseur = b
10 1 m²
Il convient également de ne pas oublier qu'il est difficile de maçonner solidement des moellons
bruts sur une épaisseur inférieure à 40 cm ; ou 35 cm lorsqu'il s'agit de très bons moellons plats.
Si le mur est en briques, on ne descendra pas sous une brique et demie.
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CHAPITRE 3
Considérons un mur de soutènement de section trapézoïdale, reposant sur une assise inférieure
valant a x b.
Aussi longtemps que les forces P et F s'appliqueront, la section restera la même. Le mur
représenté peut donc avoir une longueur de plusieurs mètres. Quelle que soit la longueur du mur,
NOUS FERONS TOUS LES CALCULS POUR UN M ETRE COURANT.
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Mr = F x h
Cette charge verticale P s'applique à la verticale du CDG du mur sur la surface portante.
La distance d est égale à la distance entre le point G (CDG de la surface portante) et le point d'ap-
plication de P sur la surface portante .
Ms = P x d
Suivant la position du point d'application de P sur , le moment stabilisant peut être positif
ou négatif.
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Nous aurons non pas de la flexion simple mais de la flexion composée d'une compression.
La section est sollicitée en même temps p ar l'effort de compression et par le moment de
flexion constituant une flexion composée d'une compression.
1) L'effort de compression causé par P donne un taux de compression ' uniforme sur toute
la surface portante égal à :
p
'jo int I
Il y aura compression partout, sur toute la surface portante . Nous aurons donc un diagramme
rectangulaire des contraintes.
p
A' B'
Par convention, nous dessinons les contraintes de compression vers le bas du diagramme et les
contraintes de traction vers le haut.
2) Le moment de flexion composée donne un taux de compression égal à :
En conclusion :
MR
Le taux de travail (en traction ou en compression selon le signe de ) dans le joint AB est
IV
donné par la formule de flexion composée :
p M
' R
I V
dans laquelle :
I/V = module d'inertie de la surface portante par rapport à l'axe xx' passant par le centre de
bh 2
gravité de ,soi t le joint G. I V
6
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et M R = Mr
Ce cas particulier va s'appliquer très souvent puisque les murs sont généralement de section
rectangulaire.
p
détermine une contrainte en compression,avec A' et B' . Le diagramme est rectangulaire.
MR
* le second concerne la contrainte
IV
MR
c.à.d. que A' B
I V
Le diagramme est composé de deux triangles de sens op posés puisque l'un représente la
contrainte en compression (vers le bas) et l'autre la contrainte en traction (vers le haut).
Nous n'examinerons dans ce chapitre que le cas des murs de section rectangulaire (Ms = 0 et M R
= M r).
Si nous étudions les différentes p ossibilités qui peuvent se présenter en faisant la somme des
contraintes à la compression et à la traction, nous constatons que :
1) sur l'arête A, nous aurons toujours de la compression puisque les deux valeurs de 'A sont
positives.
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Comme pour le premier cas, le diagramme des contraintes dues à la charge P est rectangulaire.
P
A' ( P) B' ( P )
Comme pour le premier cas, le diagramme des contraintes dues au moment F x h présentera deux
triangles.
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MR
'A ( F ) B ( F )
I V
M ais le diagramme résultant aura la forme d'un TRIANGLE.
La section AB est soumise à compression partout, avec une compression maximum à l'arête A et
une compression nulle à l'arête B.
Comme pour le premier cas, il faudra vérifier si A' est inférieur au taux de compression
maximum admissible par la maçonnerie
'
max maçonnerie 'A
Il est à remarquer que puisque 'A ( F ) B ( F )
en valeur absolue nous aurons 'A ( F ) 'A ( P )
et également 'A 2 'A (F ) 2 'A ( P)
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pratiques
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pratiques
Comme pour les cas précédents, le diagramme des contraintes dues à la charge P est
rectangulaire.
P
A' ( P) B' ( P )
Comme pour les cas précédents également, le diagramme des contraintes dues au moment F x h
présentera deux triangles.
M
'A ( F ) B ( F ) R
I V
Nous aurons :
en A : A' ( P) A' (F ) valeur positive
en B : B' ( P) B ( F ) valeur négative
Nous savons que la maçonnerie, comme le béton, résiste parfaitement à la compression et très
mal à la traction.
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EN RESUM E
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pratiques
Afin de pouvoir dimensionner les semelles de fondation, il est indisp ensable de connaître la
charge totale supportée par chacune d'elles.
Chaque semelle est chargée différemment ; nous allons prendre en considération le cas le plus
défavorable.
On fait p our cela ce qu'on appelle une "descente de charges" en partant de la toiture jusqu'au pied
du mur 'ou de la colonne reposant sur la fondation.
L'expérience montre que dans les cas de poutres à plusieurs appuis, il convient d'introduire un
coefficient de correction des réactions d'appuis.
Voir la figure5.1
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Réponse : La charge est uniformément répartie. Cela signifie que les semelles seront chargées de
la même façon deux par deux.
Nous savons que chaque poteau supp ortera la même charge, soit le quart du p oids de la dalle et
le quart de la charge uniformément répartie:
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1
- dalle= x 3,60x4.20mx0.30m x 2500 kg/m3 = 2835 k g
4
1
- C.U.R.= x3.60m x4.20m x 3000 kg/m² = 11340 kg
4
Entre les p oteaux, la semelle .ne reçoit que le poids du mur de remplissage soit:
3
1900 kg/m x 0,20 m x 3,20 m = 1216 kg par mètre linéaire
On voit immédiatement que c'est la partie de semelle qui reçoit le poteau qui est la plus chargée.
Le plancher brut se définit comme suit : « Ensemble des parties portantes, y compris les
hourdis,les entrevous et le remplissage, que le sy stème comporte habituellement; le tout
constituant le gros œuvre du plancher.
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Le poids uniformément réparti des éléments ajoutés au plancher brut pour constituer le
plancher fini comprend celui du revêtement de sol, de l'adhésif de pose, du lit de pose (sable ou
chape), de la couche d'isolation, de l'enduit de plafonnage ainsi que toute autre charge comme,
par exemple, le faux-plafond et ses tringles de sup port.
Le poids des éléments localisés : intervenant dans la charge du plancher comprend les cloisons,
les cheminées décoratives, les gaines de cheminées, de ventilation ou autres p renant appui sur le
plancher.
Les charges d'exploitation comprennent les surcharges d'utilisation et les charges climatiques.
On appelle surcharges d'utilisation les sollicitations non permanentes dues au poids des
personnes, du mobilier, du matériel, des marchandises.
Ces précisions sont définies p ar le maître de l'ouvrage. A défaut, la valeur de la surcharge
d'utilisation est prise conformément aux prescriptions de la norme.
Les charges climatiques (dites aussi charges éventuelles) sont celles qui sont provoquées p ar
l'effet du vent, de la neige et des variations de température. On en tiendra compte lorsqu'il s'agira
de calculer la stabilité d'une terrasse ou d'une toiture (jusqu'à 50°d'inclinaison)
POUSS EE DU VENT :
Le vent qui souffle sur une surface produit une poussée (p) en kg/m2, normale à sa direction.
Cette poussée est fonction de la vitesse à laquelle souffle le vent. Cette vitesse est exprimée en
km/h
Grâce à la physique, il est aisé de transformer la vitesse du vent en poussée par m2 suivant la
v²
formule p = (m/sec) .Si nous ignorons la vitesse du vent nous ne retiendrons dans nos calculs
16
que le cas extrême, soit p = 150 kg/m2.
2
Lorsque le vent souffle sur une toiture ayant une pente, sa poussée doit être calculée par m de
versant. L'intensité en kg/m2 de surface normale à sa direction se répartit sur la surface
corresp ondante du versant.
Nous pouvons donc calculer la poussée du vent (P) par m2 de toiture.
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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Nous avons:
= angle de la toiture
= 90° - ( )
= angle avec l'horizontale sous lequel souffle le vent
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Application:
Le vent souffle sous un an le de 10° avec l'horizontale avec une vitesse de 160 km/h sur une
toiture ayant une pente de 30° sur l'horizontale. On demande:
1 - la poussée du vent/m2 normale à sa direction (arrondi à un multiple de 5 par excès)
2
2 - la poussée du vent par m de versant
3 - l'effort normal au versant (N)
4 - l'effort horizontal (H) sur la toiture
5 - l'effort vertical (V) sur la toiture
S olution:
160000
V= = 44,45m /sec
3600
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44.45 2
p= = 125 kg/m
16
AB 1.00m 2
BC x1.00m= = = l,55 m
cos cos50
Autrement dit, la poussée p de 125 kg/m2 se répartit sur la surface BC x 1,00 m, soit l,55 m2 avec
une pression P de
125kg
P= = 80,6 kg/m2 de versant.
1.55
Valeur de P :
P = p cos avec p = 125 kg env.
= 90 - (30 + 10) = 50°
cos = 0, 643
d'où P = 125 x 0,643 = 80,375 kg/m2 de toiture
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Valeur de N :
N = P x cos
d'où N = 80,375 x 0,643 = 51,681 kg
Veleur de V
V = N x cos avec cos = cos 30° = 0,866
Valeur de H :
H = N x sin sin = sin 30° = 0,5
19/05.20
Le sol situé sous la semelle subit une contrainte proportionnelle à la charge qu'il reçoit.
Pour rappel: l'action = la réaction.
Cette charge totale sur le sol est réduite à la résultante R. La résultante R se décompose en P et F.
Pour rappel:
P = somme des charges verticales c.à.d. poids du mur +charges verticales sur le mur + poids de la
semelle +...
F = somme des poussées latérales c.à.d. vent + poussée des fermes +...
R = P² F ²
Puisque nous étudions le taux de compression du sol sous la semelle, c'est bien entendu P qui
nous intéresse.
Nous posons P = R; c'est le cas favorable aux calculs puisqu'en réalité P < R
P est équilibré par la force P' qui est la résultante de la réaction du sol sous la semelle,
Les conditions d'équilibre sont:
1) P=P'
2) P et P'sont sur la même ligne d'action
3) P et P'ont même point d'application
4) Pet P'sont de sens opposés.
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c.à.d. = le taux de travail réel du sol sous la fondation (au joint II)
P' = '
Nous devrons vérifier que :
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Jusqu'à présent, les dimensions des semelles des fondations sont toujours été données.
Comment les déterminer? (Étant entendu que nous n'étudierons, dans le cadre de ce cours, que
les fondations sup erficielles).
Rappel :
Les fondations répartissent les charges d'un ouvrage sur le sol de façon à ce que la charge totale
sur le sol soit inférieure ou égale à son taux de travail maximum.
1) La résistance du terrain est égale ou sup érieure aux taux de compression sous le joint Il.
C'est le cas d'une construction prenant appui sur un sol très solide ou un roc.
Dans ce cas, la largeur de la semelle sera égale à celle du mur et son épaisseur de 10 cm
minimum servira d'égalisation.
Ce sera le cas le plus fréquent puisqu'un bon sol résiste généralement à 2 ou 3 bars, tandis que le
taux de compression au joint l l peut atteindre facilement 10 à15kg/cm2.
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'
Pour diminuer le taux de compression du sol ( SOL ) , il faut augmenter la surface portante
Deux cas peuvent se présenter, où l'on sera conduit à établir la fondation à faible profondeur :
1- lorsque le terrain sup erficiel est suffisamment résistant p our qu'on puisse y asseoir la construction,
ou lorsqu'il existe une couche solide à une profondeur modérée..
2 - lorsque le terrain étant compressible sur une grande profondeur, il serait trop difficile
ou trop coûteux d'aller chercher la première couche solide.
On p eut établir alors la fondation à une profondeur modérée, mais à la condition de lui donner
des dimensions suffisantes.
Le massif constitue alors une semelle s'il B'agit d'un seul mur ou un radier général si la table
s'étend sous tout le bâtiment.
La semelle de fondation a toujours une largeur plus grande que le mur qu'elle sup porte et l'on
nomme "empattement" la saillie qui en résulte.
Cet empattement est de 10 cm minimum si la semelle est en béton non armé car les arêtes offrent
peu de résistance.
Cette sur largeur est nécessaire, alors même qu'elle ne serait pas motivée par le peu de résistance
du sol.
- de mener les calculs qui suivent en admettant que les contraintes se répartissent uniformément sous
la fondation lorsque la résultante des forces passe par le centre de gravité de l'assiette de
fondation.
- de calculer les fondations sans tenir compte des terres qui pourraient surmonter la fondation
après remblais.
Note importante :
Toute la théorie du chapitre 6 concerne les semelles de fondation d'un mur ou d'un poteau dont
l'axe de la semelle coïncide avec l'axe du mur ou du poteau.
38
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
La hauteur (h) de la semelle sera au moins égale à l'empattement (e) augmenté de 10 cm.
h e 10cm avec h 20cm
Les calculs se faisant par mètre courant de semelle, nous pouvons calculer la largeur (b) par la
formule:
P
b ' p en kg
max .sol 100
' en.kg / cm²
100 en cm
Il faudra ensuite vérifier la contrainte réelle du sol sous le joint II.
P
so' l( )
100 b
On exécute le plus souvent les semelles continues non armées en creusant une tranchée continue
par engin mécanique (pelle rétro) et en la remplissant ensuite de béton coulé directement dans la
tranchée.
Lorsqu'on veut atteindre une couche de fondation située plus bas que le niveau prévu ou qu'on
veut se mettre à l'abri des conditions climatiques dans le cas de sols sensibles (sols gonflants par
exemple), on exécute parfois des tranchées nettement plus profondes que larges.
Une limite pratique de profondeur est 1,25 m si le sol a les qualités voulues p our y creuser de
telles tranchées à parois verticales sans soutènement. La tranchée aura une largeur au moins égale
à b + 150 mm.
3
Le béton des semelles continues est dosé en général à au moins 250 kg de ciment par m de
béton.
Etant donné la faible résistance à la traction du béton non armé, on ne peut admettre pour ce type
de fondation que des tassements différentiels très faibles.
39
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Les murs p ortants, réalisés soit en maçonnerie soit en béton armé coulé sur p lace entre coffrages,
soit en éléments p réfabriqués, p rennent appui sur ces semelles de fondation.
Si des tuyaux doivent passer à travers des semelles d e fondation continues non armées, il faut les
désolidariser de celles-ci, surtout lorsque les semelles sont peu épaisses.
Voir applications dans partie pratique
- le terrain présente dès hétérogénéités qui font craindre une variation importante de la
compressibilité ; dans ce cas, il faut disp oser une armature longitudinale dans la semelle pour
reprendre les efforts de traction qui résultent des tassements différentiels.
- le terrain présente une qualité insuffisante (résistance admissible médiocre ou compressibilité trop
grande), ce qui oblige à élargir les semelles et à prévoir une armature transversale pour reprendre
les moments de flexion corresp ondants.
On se trouve très souvent en présence des deux cas en même temps et, dès lors, il faut p révoir
des armatures longitudinales et transversales.
Si on ne peut pas prévoir avec certitude le sens de flexion des semelles, il faut en plus prévoir
une armature inférieur et supérieure.
Comme il s'agit d'ouvrages en béton armé, les prescriptions es normes sont d'application.
On p révoit notamment un enrobage des armatures au moins égal à la plus grande des dimensions
suivantes:
S'il Y a des risques particuliers d'agressivité du terrain et/ou de l'eau qu'il contient (dans le cas
par exemple de sols tourbeux, de dépôts d'immondices ou de déchets industriels), il faut
augmenter ces valeurs.
40
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Il faut prévoir un minimum d'armature transversale pour garantir la mise en place correcte des
armatures.
Souvent, les semelles continues sont armées au moyen de treillis soudé, de 6, 9 ou 10 mm ø par
exemple, les armatures ayant les mêmes dimensions dans les deux sens.
41
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
42
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Les aciers sui seront placés à la partie basse de la semelle devront résister à un effort de traction
de :
P(b c )
F
8(h d ' )
F = effort en kg
C = largeur du mur en cm
h = hauteur de la semelle en cm
F
S totale = acier de répartition : 50% de S.
ACIER
aciers de répartition: 50 de S.
Voir fig.6.1
43
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
La transmission des efforts du béton aux aciers se fait de façon satisfaisante si ceux-si
comportent des crochets à leurs extrémités et si leur espacement est égal au 1/4 de la hauteur
utile.
h d'
Espacement =
4
Si l'on utilise des aciers à adhérence améliorée, il n'est pas nécessaire de terminer les barres par
des crochets.
App lication n° 3
Soit un mur de 50 cm d'épaisseur transmettant sur la fodation une charge de 15 tonnes par mètre
courant de semelle.
La contrainte maximum admissible au sol est de 2 kg/cm². Calculer les dimensions de la semelle
armée.
Solution :
Nous prendrons b = 85 cm
bc
2) h 5cm.
4
85 50
h 5 13,75
4
Nous prendrons h = 20 cm puisque h 20cm.
44
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
10.425kg(85 50)
4) Effort F = 2683kg.
8( 20 3)
F 2683kg
5) S = 1,86cm ².
ACIER 1440 kg / cm²
Les barres de répartition ont une section égale à 50 % de celle des fers de tension.
1,86cm²
S= 0,93cm ².
2
Si, sous la charge transmise par les murs, la pression sur le sol est trop élevée (risques de
tassements différentiels importants), il faut prévoir l'élargissement des semelles jusqu'à obtenir
une pression au sol acceptable. Cet élargissement ne peut se faire qu'en béton armé, car sinon on
risque des rup tures de la semelle. Voir la figure 6.2
Il faut donc prévoir pour les semelles élargies, un double réseau d'armatures, l'un longitudinal,
l'autre transversal. Le premier reprend les moments de flexion résultant de la prise en compte de
tassements différentiels et le second est conçu pour reprendre les moments de flexion dus à
l'élargissement.
45
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Si la section de la semelle n'est pas suffisante pour reprendre en sécurité les moments de flexion
résultant des tassements différentiels ou si une discontinuité importante des moments fléchissants
résulte de charges isolées (p oteaux, colonnes), on donne parfois à la semelle le profil d'un T
renversé, armé en conséquence.
46
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
6.4 RADIERS
Le radier est une fondation à faible profondeur. Il est conçu pour répartir les charges et les
surcharges de la sup erstructure et de l'infrastructure sur l'ensemble de sa surface d'assise et est
constitué d'une dalle en béton armé coulé sur le terrain.
Le but principal est d'assurer une répartition des charges et des surcharges afin obtenir une
pression au sol aussi réduite que possible. Ceci est requis lorsque la compressibilité du sol et sa
résistance admissible sont très faibles, ce qui ne permet p as de prévoir les types de
fondations p récites.
Un radier peut être flexible, donnant lieu au droit des charges à des réactions p lus grandes
qu'entre les charges. Il peut être rigide (ou raide), ce qui assure une répartition beaucoup plus
uniforme des charges.
Pour réaliser un radier plus ou moins rigide, différentes solutions sont possibles:
- radier plat, constitué d'une dalle en béton armé, d'épaisseur constante avec armatures sup érieures
et inférieures dans les deux sens, disp osées et dimensionnées en fonction des charges appliquées
et des sollicitations qu'elles engendrent. L'inertie dépend de l'épaisseur et de l'armature
- radier nervuré, constitué d'une dalle en béton armé, d'épaisseur constante et de poutres en béton
armé'(nervurés) situées soit sous la dalle, soit au-dessus de celle-ci aux emplacements où la
transmission des charges le requiert; on fait ainsi varier la raideur selon les charges appliquées.
voir les figures 6.5 et 6.6
47
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
D'autres types de radiers existent, p ar exemple la dalle champignon renversée, le radier voûté, le
radier-caisson, etc. Ces radiers ne sont généralement pas utilisés dans les constructions qui font
l'objet de ce cours.
Le choix d'un type de radier dépend de l'instructure (poteaux, voiles), de la sup erstructure (c'est-
à-dire des charges transmises), des conditions géotechniques (type de sol, résistance admissible
et compressibilité) et de la présence éventuelle de la nappe phréatique et de ses variations.
Si le radier est situé à un niveau plus bas que celui de la nappe phréatique, on tient compte dans
le dimensionnement du radier des sous-p ressions d'eau qui peuvent engendrer des efforts
importants, d'autant un radier est généralement conçu pour aussi que le poids de la construction,
plus que dans ce cas être étanche. Il fau aussi que le poids de la construction, caves et radier
compris, soit suffisant pour compenser ces sous-pressions.
Un radier ne doit pas nécessairement être fondé à un niveau "hors gel", sauf sur son p ourtour. Il
ne faut cependant oublier que le sol de fondation n'est pas protégé du gel pendant la période de
construction, ce qui impose l'emploi d’une protection provisoire.
Si on veut établir un radier à très faible profondeur, on enlève au moins la couche de terre arable
et les couches contenant des matières organiques et on empêche que les eaux de pluie et de
ruissellement ne viennent affouiller le sol sous le radier.
De plus, il est de bonne pratique de prévoir sous le radier une couche de matériaux anti-
capillaires (sable qrossier par exemple) sur laquelle est éventuellement p lacée une membrane
étanche. L'éventuel isolant thermique, qui doit être peu compressible sous l'effet des charges
appliquées (isolant haute densité), doit être de préférence placé au dessus du radier. Si on ne peut
éviter de placer l'isolant thermique sous le radier, il doit se trouver au-dessus d'une
membrane étanche à l'eau et à la vapeur d'eau et être recouvert d'une membrane de protection
contre l'eau et le béton lors du bétonnage de la dalle.
Dans le cas de constructions fondées sur radier avec caves creusées dans le sol; la pression au sol
sous le radier peut être égale ou même inférieure à la pression naturelle existante avant
excavation
48
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Dans ce cas, il y a de grandes chances que le tassement soit très limité, mais il y a es risques de
gonflement du sol, surtout en sol argileux.
Une fondation sur radier rigide ne résoud pas nécessairement toutes les difficultés.
Il s'agit de plots ou semelles en béton armé ou non, coulés en général directement dans une
fouille creusée dans le sol, souvent de dimensions carrées ou rectangulaires.
Parfois on place un plot en béton armé préfabriqué sur un béton de propreté à fond de fouille.
Les semelles sont armées ou non en fonction des efforts à transmettre et des sollicitations
internes résultantes.
En général, il faut éviter de construire un bâtiment fondé sur semelles ou sur plots isolés si le
terrain de fondation est un remblai, même relativement ancien, à moins qu'on n'ait vérifié par des
essais appropriés si le remblai a été consolidé.
Pour transmettre les charges de la construction aux fondations, on utilise souvent des longrines,
c'est-à-dire des p outres, habituellement en béton armé, parfois p récontraint, prenant appui sur les
semelles isolées ou les plots.
La f1gure 6.7 illustre le cas d'une longrine simple, posée sur deux appuis distants de 4m d'axe en
axe, destinée à reprendre une charge de 50 KN/m.
Les longrines peuvent être solidarisées entre elles par un noeud bétonné dans lequel viennent
s'ancrer les armatures en attente des longines et éventuellement celles de l'appui.
Si on prévoit des longrines continues sur plusieurs appuis, il faut tenir compte des moments
négatifs (fibre sup érieure tendue) au droit des appuis.
49
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Dans certains cas, une bonne rigidité d'ensemble est obtenue par une dalle-plancher solidarisée
avec les longrines. La figure montre des longrines p ourvues d'armatures en attente tout le long de
la longrine et d'un baquet permettant de bétonner cette dalle-plancher.
Les mêmes recommandations s'appliquent aux longrines établies sur les têtes de pieux ou de
faux-puits dans le cas de fondations p rofondes.
Il est toujours prudent de disposer les longrines p our qu’elles ne viennent p as en contact direct
avec le sol situé entre les appuis, cas si des appuis tassent ou si le sol gonfle, il peut se créer des
réactions p our lesquelles les longrines n'ont pas été prévues.
App elons :
Q la charge, en kilogrammes, à transmettre au sol par mètre linéaire dans le sens longitudinal du
mur (0 = poids de 1 m de mur et de semelle + charges et surchages agissant sur 1 m de mur; on
peut d'ailleurs, en général, négliger le poids propre de la semelle).
S la contrainte admissible sur le sol, en kilogrammes force par centimètre carré.
Pour que la contrainte sur le sol ne dépasse pas la contrainte admissible, on devra avoir :
50
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Q
B
100 S
En outre, pour que les contraintes soient uniformément réparties sur. le sol et p our que les efforts
dans les bielles de béton que nous serons amenés à considérer par la suite
soient convenablement transmiss aux armatures, les dimensions de la semelle doivent satisfaire
aux conditions suivantes :
Bb
ht d , avecd 5cm
4
On coule généralement sous la semelle un béton de propreté d'au moins 5cm d'épaisseur.
Très souvent on fait reposer le mur sur la semelle par l'intermédiaire d'un libage qui a pour effet
de raidir la semelle et et p ermet de remédier aux tassements différentiels pouvant se produire. Ce
libage est constitué par une poutre
S'il existe une grande ouverture au dessus du libage, celui-ci va travailler, au droit de c cette
ouverture, comme une poutre chargée du bas vers le haut. Aussi, on renforce les armatures du
libage comme indiqué sur la figure 6.10
M éthode de calcul
Les semelles sont des pièces p our lesquelles la hauteur est faible par rapport à la longueur, elles
ne satisfont donc pas aux hypothèses du cours de Résistance des M atériaux.
Aussi, pour le calcul des armatures, nous utiliserons la méthode des bielles qui consiste à
admettre que les efforts p rovenant du mur sont transmis par l'intermédiaire de bielles obliques de
béton ayant leur origine au point A (A étant
51
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
le point de rencontre de l'axe du mur avec la droite joignant le point C, où commence le crochet
des barres, au point B, où la semelle rejoint le parement du mur) (fig. 6.11)
Or dQ peut être décomposée en une force de compression dF', dirigée suivant DA, et une force
de traction dF, dirigée suivant DC.
Nous avons :
dF x
dQ h0 (triangles semblables),
D’où :
B
2
Q Q QB
dF
Bh0
dx F
Bh0 xdx 8h0
et 0
52
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
53
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Or :
Bb B
BI hT d ; AE h0 ; CI ; CE ;
2 2
D’où :
hT d B b
h0 B
Et p ar suite :
Q(B b)
F
8(hT d ) (1)
La section des armatures, par unité de longueur de semelle, aura pour valeur :
F
A
a
S'il Y a plusieurs nappes d'armatures, on arrête a l'une des nappes dès qu'elle ne sera plus
nécessaire.
D'après ce que nous avons vu, on peut calculer F, à la distance x de l'axe, par :
B B
2
Q Q x2 2 Q B x2
Fx
Bh 0 xdx
x
Bh 0 2 x 2h0 4
B
Soit à calculer les dimensions et les armatures d'une semelle de fondation située sous un mur de
0,50m d'épaisseur. Charge totale pondérée transmise par le mur: 40000 kg par mètre de
longueur.
Contrainte admissible sur le sol :
S = 2 kgf /cm².
54
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
La semelle est en béton peu contrôlé, dosé à 350 kg/m3 ; les armatures sont en acier Fe E 22 ; la
fissuration est préjudiciable (k = 106).
Nous avons :
40000 200 50
B 200cm; hT 3,5 41cm;
100 2 4
Nous prendrons :
hT 42cm, d ' où.hT d 42 3,5 38,5cm.
La formule (1) s’écrit :
40000(200 50)
F 19480kg.
8 38,5
Pour des ø 16, avec k = 106 et b = 5,8 bars bars, le tableau 4 (Annexes) donne : 2 = 1445 bars
= 1475 kgf/cm².
La contrainte adoptée de 1470 kgf/cm² est donc admissible, compte tenu des risques de
fissuration.
Nous aurons :
e 6 1,6 6 15,6cm soit e=16cm.
Armatures de répartition :
13,25
A1 3,31cm², soit 510 par.métre 3,92cm ²
4 .
Le libage sera armé de 3 ø 12 à la partie supérieure et à la partie inférieure, ainsi que par un cadre
et un étrier en ø 5 disp osés à raison de 6 par mètre.
Il est évident que si nous savons calculer une semelle rectangulaire, nous savons calculer une
semelle carrée , le grand côté étant alors égal au petit côté.
55
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Pour que la contrainte sur le sol ne dépasse pas la contrainte admissible, nous devrons
avoir :
Q
BX BY
S
BX b X
B bY de manière que la semelle et le Pilier soient homothétiques, ou
On p rendra Y
sensiblement homothétiques.
Lorsque les armatures des piliers sont comprimées, comme c'est le cas dans l'hypothèse
envisagée où la charge du pilier est centrée, il n'est pas indisp ensable de les munir de retour. Ces
armatures doivent toutefois être prolongées jusqu'à la partie inférieure de la semelle (voir la
figure 6.16)
M éthode de calcul
Rapportons la semelle à trois axes rectangulaires: 0Z dirigé suivant la verticale passant par l'axe
de la semelle, 0X et 0Y parallèles aux bords. Portons sur 0Z la
56
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
longueur h0 , le point A qui détermine la valeur de h0 ( fig 6.15) étant déterminé comme dans le
cas des semelles sous mur.
Q
B X BY , la réaction du sol sur l'èlément envisagé a pour
Si est la contrainte du sol,
valeur :
Q
dQ d X d Y d d
B X BY X Y .
Nous avons :
dF OI
(triangle .semblables ),
dQ h0
Q OI
dF d d
B X BY h0 X Y
d'où :
57
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Q ( B 2 b2 )
FY
8( hT d 2 )
Les armatures seront donc constituées par deux nappes superposées de barres orthogonales et
parallèles aux côtés.
La section totale des armatures parallèles à O x, c'est-àdire : grand côté, aura pour valeur:
Fx
Ax
a
et la section totale des armatures parallèles à Oy , c'est à dire au petit côté:
Fy
Ay
a
App lication numérique
2
Pour les armatures: a = 1470 kgf/crn , sous réserve des conditions relatives à la fissuration qui
est préjudiciable (k = 106) et b =5,8 bars.
58
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Nous savons que pour des 16 la contrainte de 1470 kgf/cm² était admissible
Nous aurons :
E=6 x1.6 +6= 15.6 cm soit 16 cm
La semelle ainsi déterminée est représentée sur la figure 6.16
Une telle semelle, qui a la forme d'un tronc de cône (fig. 6.19)peut être armée par un quadrillage
de deux nappes orthogonales, ou par des cerces (cerceaux).
Avec les notations de la fig 6.19 et, si Q et s représentent les quantités déjà définies en B,
paragraphe l, on doit avoir:
4Q
D
s
(pour d1 dans le cas d'armatures constituées par des cerces, voir figure 6.20)
Lorsque la semelle est armé par deux nappes orthogonales:
e 6 +6 (e et 0 en centimètres).
Lorsque la semelle est armée par des cerces (fig. 6.20)
e m 0 + 3 (m + 1),
(m = nombre de cerces, e et en centimètres).
Dans le dernier cas envisagé, on disp ose généralement des armatures verticales, liées aux cerces,
qui assurent, p endant le bétonnage, le maintien de ces cerces aux positions prévues et qui
forment, en outre, une butée efficace pour les bielles de béton comprimées.
M éthode de calcul:
4Q
Si est la contrainte du sol, et nous aurons :
D²
Q( D d )
FX
3 (hT d1 )
Q (D d )
FY
3 ( hT d 2 )
60
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Fy
- pour l section des armatures supérieures : A2=
a
Si D < 1 m ,on peut considérer que l’effort est uniformément réparti et disposer les barres avec
un écartement constant .Toutefois les barres situées aux extrémités sont souvent trop courtes
pour être efficaces, aussi il est préférable de ne pas les p rendre en compte dans le calcul de A1ou
de A2 et de les considérer comme des barres de répartition.
Si l m < D < 3 m, on divisera deux diamètres p erpendiculaires en trois p arties égales (fig6.22) et
on placera:
- dans la zone centrale: 0,50 Al et 0,50 A 2 ;
- dans chaque zone latérale: 0,25 Al et 0,25A 2.
Si D > 3m, on divisera deux diamètres p erpendiculaires en cinq parties égales (fig 6. Z3) et on
placera:
-dans la zone centrale: 0,30 Al et 0,30 A 2 ;
-dans chaque zone intermédiaire: 0,25 Al et 0,25 A 2 ;
-chaque zone latérale: 0,10 Al et 0,10 A 2.
(dl étant la distance entre la base de la semelle et le centre de gravité des cerces).
Les cerces doivent donc équilibrer une force
F
F = x (f i g. 6. 24)
2
Q( D d )
soit: F
3 (hT d1 )
F
la section totale des cerces aura pour valeur: A =
a
61
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
62
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Des expériences nombreuses ont permis de montrer qu'un massif de terre ayant une surface
sup érieure quelconque et une face verticale AB non soutenue n'est pas stable.
Voir la figure7 . l
La terre s'éboule d'abord suivant une première surface cylindrique A.l., ensuite un second
éboulement se produit suivant A.2. et ainsi de suite.
La terre cessera de s'ébouler lorsque le terrain sera limité à la surface A.N., appelée "TALUS
NATUREL DES TERRES"
La surface cylindrique A.N.a une tangente en A qui fait avec l'horizontale un angle (phi)
L'angle est appelé "ANGLE DU TALUS NATUREL"
C'est donc la pente que tend à prendre un massif de terre sans cohésion.
On appelle "terres sans cohésion" les terres qui n'admettent pas de tension de traction. C'est le cas
du sable sec, par exemple.
Les "terrescohérentes" peuvent admettre de faibles tension de traction. C'est le cas de l'argile
grasse,par exemple.
Voir la figure7 .2
63
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Considérons le cas d'une masse de terre sans cohésion, dont le talus fait avec l’horizontale un
angle (bêta ) assez petit.
La particule de matière C est sollicitée par la force de pesanteur P. Cette force peut se
décomposer en une composante normal N et une composante tangentielle T. La composante
tangentielle T tend à faire glisser la particule sur le plan incliné.
64
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Les théories relatives à la poussée des terres sont très nombreuses. Les phénomènes qui
interviennent sont d'une infinie complexité étant donné que les facteurs sont très nombreux.
M algré de nombreuses recherches et expériences, ces facteurs sont mal connus: c'est dire
combien la sécurité est importante.
En matière de poussée des terres, il faut prévoir largement sous peine de créer de graves
problèmes et dégâts aux ouvrages.
Nous ferons tous les calculs en prenant pour hypothèse que les surfaces cylindriques A.l, A.2,
A.3, A.4 et A.N sont assimilées à des SURFACES PLANES et non bombées.
De ce fait, A.l, A.2, A.3, A.4 et A.N sont des DROITES.
Puisque le massif de terre n'est pas soutenu en A.B , on ignore, à priori, le plan d'éboulement
possible.
Ce sera nécessairement un p compris entre A.B et A.N Nous considérons tous les plans
possibles.
Chaque plan détermine un prisme qui pousse sur A.B et nous prendrons la plus grande valeur des
poussées qui sollicitent A.B.
L'état d'équilibre peut être très différent suivant le degré de tassement du massif.
Le tableau ci-dessous groupe les valeurs de (delta) = poids volumique des remblais, en
3 2
daN/m , de C = cohésion, en K daN/m et de en degrés.
La prise en compte de la cohésion diminue la poussée sur les murs de soutènement.
Cependant, par prudence, on la néglige généralement et il faut établir la poussée comme pour un
terrain pulvérulent, c.à.d sans cohésion.
65
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
66
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Généralement, on ne laisse pas les terres selon leur talus naturel. On p révoit un ouvrage destiné à
maintenir les terres selon un écran vertical.
Cet ouvrage porte le nom de "mur de soutènement" et peut être en maçonnerie ou en béton (armé
ou non).
Parmi tous les prismes de terre que nous pouvons considérer entre A.B et A.N,il existe un
prisme qui exerce sur la paroi A.B la poussée la plus grande.
ou encore 45
4 2 2
3
- d : poids spécifique de la terre en, kg/m
- h : hauteur du point A au niveau du terre-plein horizontal
2
-tg ( appelé "coefficient de Coulomb"
PA = d x h x tq²
69
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
PA = d x h x k 1
PA = d x h x k
2
PA = tonnes par m
d = tonnes par m3
h= mètres
Voir la figure 7 .5
70
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Exercices:
1- Considérons une paroi verticale A.B d'une hauteur h. Elle est soumise seulement à une
poussée des terres.
Elle est ensuite soumise seulement à une poussée hydraulique.
Quelle sera la pression la plus forte? Nous supposons que les p oids spécifiques de la terre et de
l'eau sont égaux.
Réponse : Les p oids spécifiques de la terre et de l'eau sont les mêmes. Donc d1= d2
La pression hydrostatique en A, à une profondeur h, donnée, vaut:
PA(eau) = dl x h
2 - Un réservoir d'eau en béton armé de 5,00 m de hauteur et de 5.00m de diamètre est rempli
d'eau sur 4,00m de hauteur.
3
On p rojette de remplacer l'eau par de la terre qui a un poids spécifique de 1600 kg/m et un angle
de frottement =250
Peut-on le faire sans dommage pour le réservoir?
Réponse: La pression hydrostatique à 4,00 m de profondeur vaut:
PA (eau) = dl x h = 1000 k g/m3 x 4,00 m = 4000 kg/m2
La pression des terres à 4,00 m de profondeur vaut:
PA (terres) = d2 x h x k = 1600 k g/m3 x 4,00 m x 0,406 = 2600 kg/m2
La pression des terres à 4,00 m de profondeur est donc plus faible que la pression hydrostatique à
la même profondeur.
On peut donc remplacer l'eau par de la terre, sans dommage pour la stabilité des murs du
réservoir.
71
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
3
dl = 1800 kg/m et 1 = 15°
Le second terrain a les caractéristiques suivantes:
3
d2 = 1600 kg/m et 2 = 25°
Quelle sera la pression la plus forte sur la paroi si A.B = 5,00 m.
R: Dans le premier terrain:
PA(l) = d1 x h x k1= =1800 kg/m3 x 5,00 m x 0,589 = 5301 k g/m2
Dans le second terrain:
PA(2) = d2 x h x k2 = 1600 k g/m3 x 5,00 m x 0,406 = 3248 k g/m2
La pression en A pour le premier terrain est donc beaucoup plus importante que pour le second
terrain.
Valeur de la poussée
La poussée des terres agissant sur l'écran A.B aura comme valeur totale la surface du triangle de
pression des terres qui sollicitent A.B
h
P AB = P A x
2
h
PAB = d x h x tg2 ( )x
4 2 2
h²
PAB = d x xk
2
PAB est donc une force par mètre linéaire qui représente la force de poussée des terres
Cette force peut-être transformée en un vecteur qui est la résultante des forces de poussée
Voir la figure 7 .6
72
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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Exercices
1- Une paroi verticale A.B de 4,00m de hauteur est soumise à une pression de terre.
73
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pratiques
h²
PAB= d . . k
2
K= 0.333 pour = 30°
4.00²
d'où P A.B = 1700 x x 0,333 = 4530 kg/m
2
Vérification :
h²
PAB= d . . k
2
T/m = T/m3 x m² x k
2 - Reprendre l'exercice l
Où sera situé le point d'application de la ligne d'action de la force PAB sur la verticale A.B ?
R: PAB représente la poussée totale de terre sur A.B.
- Or la force qui représente la poussée totale de terre PAB passe par le centre de gravité du triangle
rectangle de pressions de terre sur A.B.
-Le triangle rectangle des pressions de terre sur A.B, a un côté de l'angle droit qui est A.B et
l'autre, perpendiculaire en B sur A.B vaut la pression de terre en B.
- Le centre de gravité de ce triangle se trouve au 1/3 de la hauteur; soit 1/3 x AB = 1/3 x 4 =
1,33m de B
- La poussée totale de terre PAB ; passant à 1,33m de B passe donc bien par le centre de gravité du
triangle rectangle des p ressions de terre.
3 - Une paroi verticale de 5.00 m de haut est soumise à une poussée des terres de 8100 kg par
mètre. Cette poussée agit horizontalement, de droite à gauche, à 1,67m de B.
Voir la figure 7 .7
- Or, la poussée totale PAB est la résultante des pressions de terre sur AB ; elle doit donc passer par
le centre de gravité de la surface des pressions de terre.
74
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
- Le diagramme des p ressions de terre sur AB est un triangle rectangle qui a un côté de l'angle droit
qui est AB et l'autre qui est perpendiculaire à AB et qui vaut PB.
- La résultante des forces élémentaires de ce triangle passe par le centre de gravité en 1/3 de la
hauteur, c.à.d. à 1/3 x 5,00 = 1,67m de B.
- En conséquence, la force PAB représente bien la résultante d'un triangle rectangle ayant p our côté
de l'angle droit AB et pour l'autre côté de l'angle droit, une perpendiculaire à AB en B ayant
pour valeur PB.
h
PAB = P B x
2
donc
2 xPAB 2x8.10
PB = = = 3.24 T/m²
h 5
4-Le garage d'une maison est situé dans les sous-sols. De part et d'autre de la rampe d'accès, on
construit des murs en moellons p our retenir les terres en remblai.
Quelle sera la poussée totale des terres par mètre par mètre linéaire de mur en moellons ?
Hauteur du mur: 2,40 m.
Poids spécifique de la terre: 1,70 tonne/m3
Angle de frottement interne: r = 25°
75
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
R: Voir la figure 7 .8
Pression en A.
PA = d x h x k avec h = 0
PA = 0
Pression en B.
h
PAB = P B x
2
2.40
PAB = 1,66 x = 1,99 T/m
2
La poussée totale PAB agit au centre de gravité du triangle de pression A.B.P B donc au 1/3 de la
hauteur AB.
2.40
d= = 0,80 m.
3
Poussée sur A. B :
h² 3
PAB= d. .k avec d = 1,70 T/m
2
h=2,40m
k = 0,406 p our = 25°
2.40²
PAB = 1,70 x x 0,406 = 1,99 T/m
2
76
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
2.40
soit d= = 0.80 m
3
Formules à utiliser:
k= l pour l'eau
PB = d x h x k (pression en B, en T/m2)
2 xPAB
PB = (pression en B, en T/m² )
h
h²
PAB = d x x k (poussée totale sur AB, en T/m)
2
h
PAB = P B x (poussée totale sur AB, en T/m)
2
77
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Il peut arriver que le remblai supp orte une surcharge uni forme q par mètre carré.
Dans ce cas il existera, en plus de la poussée des terres étudiée précédemment, une poussée due
à la surcharge valant:
Q=q x k PAB = q x h x k
Le diagramme des p ressions correspondant est alors un rectangle de hauteur h et de base égale à
Q.
La résultante passe au milieu de la hauteur du mur.
La valeur de k est celle de la terre qui subit la surcharge.
Exercices
1- La rue qui longe votre jardin se trouve 1,70 m plus haut que celui-ci.
Voir la figure 7.9
Calculez les p oussées de terre en sachant que: Surcharge sur le trottoir: q = 1000 kg/m²
78
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pratiques
PtA = (d x h x k ) + (q x k)
= 0 + (1000 kg/m3 x 0,406) = 0,406 T/m3
PtC = (d x h x k) + (q x k)
= (1700 kg/m x 2,45 m x 0,406) + (1000 k g/m x 0,406)
2 2
= 2096,99 kg/m soit 2,10 T/m
h 2.45
d= = = 1.225m
2 2
- un triangle:
h 2.45m
PAC (triangle) = (P tC - PtA ) x = (2,10 T/m2 - 0,406 T/m2 ) x
2 2
PtB = 0
B
PtC = d x h x k
h
PtBC = P tC x = 0,588 T/m² x 2 = 0,22 T/m
2
79
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h 0.75
d= = = 0.22T/m
3 3
3 0.75²
= 1,60 T/m x x 0.490 =0.22T/m
2
80
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2- Votre ingénieur étant trop occupé, il vous demande de l'aider en lui calculant les poussées de
terre et d'eau sur un mur de quai, ayant les caractéristiques suivantes:
R : Il faut p asser nécessairement par les diagrammes des pressions de terre et d'eau. Voir la figure
7 .12
81
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PeB = 0
3
PeC = de x h = 1000 kg /m x 3.80 m = 3.80 T/m²
82
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pratiques
MURS DE SOUTENEMENT
'"' ..
Généralité
Les murs de soutènement sont réalisés dans le but de limiter l'emprise occasionnée par les talus,
soit en remblai, soit en déblai.
Ils sont donc destinés à contenir la poussée des terres.
On en distingue deux types principaux
1-Les murs p oids s'opposent par leur poids propre à la poussée latérale des terres. La maçonnerie
qui les compose ne subissant aucune traction, ils p euvent être réalisés en moellons, en briques ou
en béton banché.
2-les murs légers offrent, p ar la forme judicieusement étudiée de leur profil, une possibilité
d'économie de matériaux, tout en étant d'une excellente stabilité. Cette solution entraîne l'emploi
du béton armé, les armatures étant disposées dans les zones tendues du profil.
Pour obtenir une solution économique, il faut p rocéder à une étude approfondie car, en effet, si le
mur poids exige l'emploi d'une importante masse de matériaux, il offre cependant l'avantage
d'une réalisation aisée. L’ensemble léger en béton armé entraîne parfois (p our les murs en déblai)
une sensible augmentation du volume des terrassements et exige un coffrage soigné des deux
faces en plus de la pose de l'armature appropriée. L'étude de l'économie doit donc être envisagée
pour chaque cas particulier et seulement lorsque les deux profils des murs auront été calculés.
Avant d'entreprendre le calcul et la réalisation d'un mur de soutènement,il convient de connaître
parfaitement les caractéristiques du sol sur lequel il sera établi, un sol peu résistant nécessitant un
élargissement p lus important de la fondation.
90
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Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Lorsqu’il existe une différence de niveaux entre deux points a et b d’un terrain, la ligne de
raccordement ab (fig. 1) n’est généralement p as verticale ; cette ligne ab fait, avec l’horizontale,
un angle appelé angle du talus naturel des terres.
Si l’on désire que la ligne ab soit verticale, ou voisine de la verticale, il est nécessaire de prévoir
un ouvrage destiné à maintenir les terres (fig. 2).
Cet ouvrage porte le nom de mur de soutènement, il peut être en maçonnerie en béton (armé ou
non)
92
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100
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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1. Eléments constitutifs.
Un mur de soutènement en béton armé se compose habituellement des éléments suivants (fig. 3) :
Un rideau Ri qui reçoit la poussée des terres et qui est terminé à la partie supérieure par
une nervure de raidissement n. Ce rideau prend appui sur les contre -forts C et il est
2
généralement muni de barbacanes Ba, à raison d’une barbacane tous les 2 ou 3 m , afin
d’éviter l’accumulation des eaux à l’arrière du mur, accumulation qui aurait p our effet de
donner des p oussées supplémentaires ;
Une semelle S qui sert de fondation à l’ouvrage et qui peut déborder en avant du rideau,
jusqu’au point A, de manière à assurer une meilleure répartition des p ressions sur le sol.
Du côté des terres, la semelle est généralement terminée par une nervure B, appelée
bêche, qui , par l’ancrage qu’elle réalise dans le sol, s’oppose au glissement de l’ouvrage,
glissement provoqué par la composante horizontale Q de la poussée des terres ;
des contreforts C, régulièrement esp acés, qui sont destinés à solidariser le rideau et la
semelle et à maintenir ainsi les p ositions relatives de ces éléments.
Fig 3
2. Forces agissantes.
Les forces à considérer sont :
- le poids propre du mur, le poids du terrain se trouvant sur la semelle, le poids de la
surcharge éventuelle sur le remblai ; soit P la résultante de ces forces ;
- la poussée des terres Q.
Sous l’effet de la force Q, le mur tend à pivoter autour de son arête A et à glisser sur sa
fondation. Pour que l’équilibre soit assuré, il est nécessaire que le moment, p ar rapport à A,
des forces tendant à provoquer le renversement soit inférieur au moment, p ar rapport au
même point, des forces stabilisatrices. M ais cette condition n’est pas suffisante ; il faut en
effet que la contrainte maximale sur le sol de fondation soit inférieure à la contrainte
admissible que peut supporter ce sol. Il y a intérêt à ce que la répartition des contraintes sur le
sol soit aussi uniforme que possible, donc que la résultante R de P et de Q, passe aussi près
que possible du milieu de la semelle ; on devra d’ailleurs éviter que le point de passage de
cette résultante ne sorte du tiers central, de manière à avoir des efforts de compression sur
toute la surface de fondation.
101
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Enfin il faudra vérifier, en particulier lorsqu’il n’y a pas de bêche, que le mur ne tend pas à
glisser, c’est-à-dire que le rapport :
Forces.horizontales
est inférieur au coefficient de frottement béton sur terre f.
Forces .verticales
Les disp ositions générales que nous avons examinées ci-dessus peuvent varier suivant
la hauteur du mur. On adopte habituellement les disp ositions suivantes :
Ce dernier mode de construction présente, par rapport au précédent, les avantages suivants :
102
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
l’écartement des poutres à mesure que l’on se rapprochera de la partie inférieure du mur (fig.
7).
L’étude de la poussée des terres est traitée dans les ouvrages de mécanique des sols. On
démontre que la composante horizontale Q de cette poussée est donnée, pour une tranche
verticale de 1 m de largeur, par :
h²
Q = A
2
103
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
En ce qui concerne le poids sp écifique des terres et l’angle du talus naturel, on admet
généralement, lorsqu’on ne possède pas de données expérimentales p récises, les valeurs
suivantes qui ne sont données qu’à titre indicatif.
Poids Angle
Nature des terrains sp écifique talus naturel
(kg) (degrés)
104
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Si le remblai supporte une surcharge uniforme q par mètre carré (fig. 11),
il existera, en plus de la poussée des terres examinée précédemment, une poussée Q1 due à la
surcharge et donnée par :
Q1 = A q h
P=Aq
Nous ferons le calcul pour une tranche comprise entre deux plans verticaux
perpendiculaires au mur et distants de 1 m.
On commence par déterminer les forces agissantes, c’est-à-dire la poussée des terres et
celles due à la surcharge sur le remblai, les charges verticales
(poids du mur, du remblai et des surcharges) et les réactions du sol.
Calcul des poussées : la poussée des terres et celle due à la surcharge se calculent à l’aide
des formules (1) et (2).
Soit Q la résultante de ces p oussées et r la distance de cette résultante à la partie inférieure
de la semelle (fig. 12 c).
105
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
N M
’ =
I
On devra avoir :
Ms
2
Mr
- que la contrainte maximale sur le sol de fondation est admissible,
106
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
N 6M
c’est-à-dire que l’on a ’A= < contrainte permise par la
1000a 1000a 2
résistance du sol ;
- que le mur ne peut pas glisser sur sa fondation, c’est-à-dire que l’on à
Q
< f (f étant le coefficient de frottement béton sur terre).
P
2. Calcul du rideau.
Le rideau sera considéré comme une console encastrée sur la semelle et soumise à une charge
triangulaire (fig. 12 a).
Qh x
3
Mx
3h²
Le diagramme des moments est représenté sur la figure 12 b ; le moment maximal a pour
valeur :
Qh
Mm
3
Connaissant le moment dans une section quelconque, les armatures seront déterminées par les
méthodes indiquées dans la flexion simple.
3. calcul de la semelle.
- à son poids propre, aux poids du rideau, du remblai, des surcharges éventuelles sur le
remblai ; soit P la résultante de ces forces (fig. 13) ;
107
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
si nous exprimons les contraintes en M Pa, les forces en Newtons, les moments en Newtons
millimètres et les distances en millimètres, nous avons :
B
F A 1000a
2
F p asse par le centre de gravité du trapèze ABA’B’, donc à une distance x du point A donnée
par :
2 B a
x= A
A B 3
A B A 2 B a a
MAB = 1000a x - P s
2 A B 3 2
a2 a
= 1000 A 2 B P s
6 2
d’où: M AB = - M - Ps.
h h
Remplaçons M par sa valeur M = Q Ps , nous obtenons : M AB = Q
3 3
h
Nous avons vu, au paragraphe précédent, que MAC =Q . Donc
3
MAB + M AC = 0.
Ce résultat était d’ailleurs évident a priori puisque le noeud A doit être en équilibre.
Pratiquement, on calculera le moment dans la section 1-1 ( fig. 14) et on p rendra le même
moment dans la section 2-2.
4. Application numérique
108
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Soit à étudier, avec les données indiquées ci-dessous, le mur de soutènement représenté sur la
figure 16.
3
Poids spécifique des terres : ∆ = 16 000 N/ m ;
Angle du talus naturel = 35° ;
Résistance admissible du sol de fondation : 0,20 M Pa ;
Coefficient de frottement : f = 0,35 ;
Surcharge éventuelle sur le remblai : 5 kN/m² ;
Les matériaux constituant le mur ont les caractéristiques suivantes :
a) Etats-limites ultimes.
Pour une tranche de 1 m nous avons :
Poussée des terres : Q= 0,270 x 16 000 x 3²/2 = 19 440 N, force appliquée à 3/3 = 1m
au dessus de A.
Poussée due à la surcharge : Q1 = 0,270 x 5 000 x 3 = 4 050 N force appliquée à 3/2 =
1,50 m au-dessus de A.
Charges verticales : nous négligerons le poids de la nervure de raidissement et celui de
la bêche.
0.10 0.20
Poids de rideau : x 2,80 x 25 000 =10 500 N
2
Poids de la semelle : 1,70 x 0,20 x 25 000 = 8 500 N
109
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
P1 1.30
M A= 6500 0.40 6825N.m
2
Il est à noter que la poussée des terres est une action permanente et doit donc être
affectée du coefficient 1,35, tandis que la surcharge sur le remblai est une action
variable à laquelle doit être appliquée le coefficient 1,50. Toutefois ces coefficients ne
sont pas à prendre en considération lorsqu’ils agissent dans un sens favorable pour
Ms Q
l’effet étudié (voir ci-après le calcul de et le calcul de
Mr P
Lorsqu’il n’existe pas de surcharge sur le remblai, nous avons :
Ms 72325
= 2.75
M r 1.35 19440
Q 1.35 19440
= 0.30
P 86200
72325
La résultante P passe à = 0,84 m du point A, soit à 0,01m du milieu G de la
86200
semelle. D’où :
MG = 1,35 x 19 440 x 1 + 1,35 x 86 200 x 0,01 = 27 408 Nm.
(Si le point de passage de la résultante P s’était trouvé à droite de G, cette résultante
aurait p résenté un effet favorable pour le calcul de M, et p ar conséquent de ’A .
Dans ce cas il n’y aurait p as eu lieu de considérer le coefficient 1,35).
Comme N = 1,35 x 86 200 = 116 370 N, M G = 27 408 Nm et
a = 1,70 m;
’A = 0,125 M Pa ’B = 0,011 M Pa.
Lorsque la surcharge existe sur le remblai, nous avons :
Ms 72325 6825
= 2.23
M r 1.35 19440 1.50 6075
72325 6825
La résultante des forces verticales passe à 0.85m du point A, c’est-à-
92700
dire par le centre de gravité de la semelle. D’où :
MG = 1,35 x 19 440 +1,50 x 6 075 = 35 356 Nm
Puisque pour la résultante des forces verticales le bras de levier est nul.
Comme N = 1,35 x 86 200 + 1,50 x 6 500 = 126 120 N, M G= 35 356 Nm
et a = 1,70 m ;
110
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
b) Etas-limites de service.
Il nous suffit de vérifier l’une des deux sections d’encastrement p uisque ces deux sections
sont identiques.
2.80 2.80
M = 16 934 x + 3 780 x = 21 097 Nm
3 2
la fissuration étant p réjudiciable, la valeur maximale de s est de 240 MPa
21097
= 0.00287 = 0.912 k = 0.024
100 17.5 2 240
21097
A= 5.50cm²
0.912 17.5 240
Cette valeur étant supérieure à celle trouvée au paragraphe a), c’est elle que nous
retiendrons.
b= 0,024 x 240 = 5,76 M Pa< 0,6fc28 = 0,6 x 25 = 15 M Pa.
c) Ferraillage du mur.
111
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
112
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
METHODE DE PONCELET
l - par le point D, tracer le talus naturel des terres ce qui détermine le point E à la rencontre du
terrain naturel.
2 - en prenant pour centre le point 0, situé au milieu de la droite DE, tracer un arc de cercle de
rayon OD, passant donc par E.
3 - à partir de la droite DN ( p arement intérieur du mur), prenant pour sommet N, porter l' angle
prolonger cette trace jusqu'à sa rencontre avec DE, au point S.
4 - du point S, une perpendiculaire à DE donne le point F, sur l'arc DFE.
5 - en prenant pour centre le point D, tracer un arc de cercle de rayon DF; son intersection avec la
droite DE détermine le point A.
6 - partir de A., tracer une parallèle à NS; elle coupe la droite NE au point B.
7 - tracer par le point B un arc de cercle ayant p our centre le point A; il coupe la droite AD au
point C.
8 - la surface du triangle ABC, à l'échelle du plan, multiplié par la densité, nous donne la valeur
de la poussée des terres.
h
Le poids de la terre E = b x
2
Ce poids donne la valeur de la poussée des terres qui agit au tiers de la hauteur de la surface
représentative DN. L'angle de E avec l'horizontale est égal à l'angle de frottement des terres
contre la paroi du mur.
113
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
114
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
STRUCTURE ET STABILITÉ
115
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
3
2400 ( kg/m ) = béton non armé
2500 = béton armé
2300 = maçonnerie de moellons
1900 = maçonnerie de briques pleines
1350 = maçonnerie de briques perforées
1300 = maçonnerie d'agglos
Exercice 1
Soit un mur de briques pleines de 0,60 m d'épaisseur. Niveau du sol = 0,00, niveau supérieur
du mur = + 2,00 et niveau sup érieur de la semelle = - 0,40.
Vérifier la stabilité au renversement de ce mur s'il subit une poussée horizontale de 200 kg à 1,40
m au-dessus du joint I. Prendre k = 1,25.
Solution:
b
Ms = P x
2
P = 1900 kg/m3 x 0,60 m x 1,00 m x 2,40 m = 2736 kg
b
0.30m
2
-Ms = 2736 kg x 0,30 m = 820 kg. m
.M r = F x h
Ms 820kg.m
= 2,92 >1,25 donc bon
Mr 280kg.m
116
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pratiques
Exercice n° 2 :
Déterminer les dimensions des fondations en béton non armé d'un panneau de signalisation
routière. Voir la figure 2.4 Poussée du vent: 150 kg/m2 au maximum. Prendre k=2
Négliger le poids du panneau et de ses deux montants (p outrelles)
Exercice n° 3 :
Vérifier la stabilité au renversement du mur représenté à la figure 2.5
Poids volumique des matériaux: 2000 kg /m3
P2 dans l'axe du mur: 3500 kg
F2 p oussée du vent: 100 kg/m2
FI p oussée latérale: l tonne
Prendre k = 1,25
Epaisseur du mur proposée: 0,60 m
117
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118
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119
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Ecercice1 :
Un bloc de fonte de 10 kg repose sur un socle plan en acier, incliné d' un angle sur le plan
horizontal.
Quelle doit être la valeur de cet angle pour que le bloc glisse d'un mouvement uni forme?
On donne f=0,18.
P x f F x k1
ou encore:
Pxf
k1
F
Cas général.
120
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Comme pour la stabilité à la rotation, la résultante F des forces extérieures n'est jamais
horizontale.
Il convient de refaire les calculs en décomposant F en FI et F2, verticale et horizontale.
La stabilité au glissement sera donc assurée lorsque:
(P+F2) .f F1 x K1
(P F 2). f
Ou encore: k1
F1
Remarque:
Le même principe de calcul sera appliqué pour vérification de la stabilité au glissement au joint
A’B’
Il faudra donc ajouter le poids de la semelle aux forces verticales.
Exercice 2 :
Reprendre l'exercice 1 du chapitre 1 et vérifier la stabilité au glissement pour des fondations sur
sol naturel sec (f = 0,60). Prendre k1 = 2.
Pxf
k1
F
2736x0.6
=8.2 > 2 donc bon.
200
Exercice 3:
121
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122
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123
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124
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125
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Exercice 2
Déterminer la descente de charge au niveau de la semelle la plus chargée, en déterminant la
contrainte réelle du sol et en la comparant avec la contrainte max admissible du sol.
126
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Rez-de-chaussée: magasins
Sous-sol: cave
127
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APPLICATION N° 1
Soit un mur de 50 cm d’épaisseur transmettant sur la fondation une charge de 6 tonnes p ar
mètre courant.
Solution
P
Calcul de b : b '
100
max . so l
2) 2 empattements = b - 50 cm = 40 cm.
Nous prendrons e = 20 cm.
3) h e + 10 cm
donc h = 30 cm.
128
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6000 648
S' 0,73kg / cm² 0,75donc.bon
100 90
APPLICATION N° 2
Reprenons l'application n°1 avec une charge de 10 tonnes p ar mètre courant de semelle.
4) h e + 10 cm avec h 20 cm.
H 60 cm.
P = 12.500 kg.
12.500kg
b 166,66cm.
0,75kg / cm² 100cm
129
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170 50
7) Empattement = 60cm
2
8) h e 10cm 70cm.
9) poids réel de la semelle :
0,70m 1,00m 1,70 m 2400kg / m 3 .
=2856 kg/mètre courant.
2856 kg 10.000kg
10) so' l 0,75kg / cm².
100cm 170cm
=0,75 donc bon
Nous constatons que les dimensions de cette semelle sont exces sives, soit 1,75 cm de bas et 70
cm de haut.
Le prix de cette semelle sera prohibitif et nous allons chercher à diminuer la grande quantité de
béton.
Nous avons la première solution qui consiste à exécuter des redans. M ais si le prix du béton
diminue, nous devons tenir compte du prix du coffrage.
La seconde solution est meilleure : armer la semelle.
App lication n° 3
Soit un mur de 50 cm d'épaisseur transmettant sur la fodation une charge de 15 tonnes par mètre
courant de semelle.
La contrainte maximum admissible au sol est de 2 kg/cm². Calculer les dimensions de la semelle
armée.
Solution :
130
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Nous prendrons b = 85 cm
bc
2) h 5cm.
4
85 50
h 5 13,75
4
Nous prendrons h = 20 cm puisque h 20cm.
3
0,85 m x 1,00 m x 0,20 m x 2 500 kg/m = 425 kg.
10.425kg(85 50)
4) Effort F = 2683kg.
8( 20 3)
F 2683kg
5) S = 1,86cm ².
ACIER 1440 kg / cm²
Les barres de répartition ont une section égale à 50 % de celle des fers de tension.
1,86cm²
S= 0,93cm ².
2
131
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App lication 4
Soit à calculer les dimensions et les armatures d'une semelle de fondation située sous un mur de
0,50m d'épaisseur. Charge totale pondérée transmise par le mur: 40000 kg par mètre de
longueur.
Contrainte admissible sur le sol : S = 2 kgf /cm².
La semelle est en béton peu contrôlé, dosé à 350 kg/m3 ; les armatures sont en acier Fe E 22 ; la
fissuration est préjudiciable (k = 106).
Nous avons :
40000 200 50
B 200cm; hT 3,5 41cm;
100 2 4
Nous prendrons :
hT 42cm, d ' où.hT d 42 3,5 38,5cm.
La formule (1) s’écrit :
40000(200 50)
F 19480kg.
8 38,5
Pour des ø 16, avec k = 106 et b = 5,8 bars bars, le tableau 4 (Annexes) donne : 2 = 1445 bars
= 1475 kgf/cm².
La contrainte adoptée de 1470 kgf/cm² est donc admissible, compte tenu des risques de
fissuration.
Nous aurons :
e 6 1,6 6 15,6cm soit e=16cm.
Armatures de répartition :
132
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13,25
A1 3,31cm², soit 510 par.métre 3,92cm ²
4 .
Le libage sera armé de 3 ø 12 à la partie supérieure et à la partie inférieure, ainsi que par un cadre
et un étrier en ø 5 disp osés à raison de 6 par mètre.
App lication 5
Pour les armatures: a = 1470 kgf/crn2, sous réserve des conditions relatives à la fissuration qui
est préjudiciable (k = 106) et b =5,8 bars.
133
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134
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Nous savons que pour des 16 la contrainte de 1470 kgf/cm² était admissible
Nous aurons :
E=6 x1.6 +6= 15.6 cm soit 16 cm
La semelle ainsi déterminée est représentée sur la figure 6.16
135
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Réponse :L'angle du talus naturel ;est l'angle formé par la tangente à la surface c yIindrique A.N.
avec l'horizontale passant par A.
Donc, si l'angle vaut 25°, l'angle du talus naturel vaudra également 25°.
R: Nous avons vu que la surface cylindrique A.N. est appelée "talus naturel des terres" et que
c'est la dernière surface d'éboulement observée.
Or, la surface cylindrique A.3. est suivie d'autres surfaces cylindriques d'éboulement A.4. et
A.N. donc, la surface cylindrique A.3. n'est, pas le talus naturel des terres.
Il n'existe qu'un seul talus naturel qui est A.N.
Si l’angle de la tangente à cette surface avec l'horizontale au point A vaut 50°, l'angle du talus
naturel vaudra-t-il plus, moins ou sera-t-il égal à 50° ?
Réponse: L'angle"du talus naturel est l'angle formé par la tangente à la surface cylindrique A.N.
avec l'horizontale en A.
La tangente à la surface cylindrique A.N. fait avec l'horizontale un angle plus petit que celui
formé par la tangente à la surface cylindrique A.4 avec l'horizontale.
Donc, l'angle du talus naturel sera PLUS PETIT que 50°. Donc 1<50°.
4- Si le coefficient de frottement vaut 0,46630, quel sera l'angle de frottement terre contre terre?
136
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Exercices:
1- Considérons une paroi verticale A.B d'une hauteur h. Elle est soumise seulement à une
poussée des terres.
Elle est ensuite soumise seulement à une poussée hydraulique.
Quelle sera la pression la plus forte? Nous supposons que les p oids spécifiques de la terre et de
l'eau sont égaux.
Réponse : Les p oids spécifiques de la terre et de l'eau sont les mêmes. Donc d1= d2
La pression hydrostatique en A, à une profondeur h, donnée, vaut:
PA(eau) = dl x h
2 - Un réservoir d'eau en béton armé de 5,00 m de hauteur et de 5.00m de diamètre est rempli
d'eau sur 4,00m de hauteur.
3
On p rojette de remplacer l'eau par de la terre qui a un poids spécifique de 1600 kg/m et un angle
de frottement =250
Peut-on le faire sans dommage pour le réservoir?
Réponse: La pression hydrostatique à 4,00 m de profondeur vaut:
3
PA (eau) = dl x h = 1000 k g/m x 4,00 m = 4000 kg/m2
La pression des terres à 4,00 m de profondeur vaut:
PA (terres) = d2 x h x k = 1600 k g/m3 x 4,00 m x 0,406 = 2600 kg/m2
La pression des terres à 4,00 m de profondeur est donc plus faible que la pression hydrostatique à
la même profondeur.
On peut donc remplacer l'eau par de la terre, sans dommage pour la stabilité des murs du
réservoir.
137
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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Exercices
1- Une paroi verticale A.B de 4,00m de hauteur est soumise à une pression de terre.
138
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
139
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
h²
PAB= d . . k
2
K= 0.333 pour = 30°
4.00²
d'où P A.B = 1700 x x 0,333 = 4530 kg/m
2
Vérification :
h²
PAB= d . . k
2
T/m = T/m3 x m² x k
2 - Reprendre l'exercice l
Où sera situé le point d'application de la ligne d'action de la force PAB sur la verticale A.B ?
R: PAB représente la poussée totale de terre sur A.B.
- Or la force qui représente la poussée totale de terre PAB passe par le centre de gravité du triangle
rectangle de pressions de terre sur A.B.
-Le triangle rectangle des pressions de terre sur A.B, a un côté de l'angle droit qui est A.B et
l'autre, perpendiculaire en B sur A.B vaut la pression de terre en B.
- Le centre de gravité de ce triangle se trouve au 1/3 de la hauteur; soit 1/3 x AB = 1/3 x 4 =
1,33m de B
- La poussée totale de terre PAB ; passant à 1,33m de B passe donc bien par le centre de gravité du
triangle rectangle des p ressions de terre.
3 - Une paroi verticale de 5.00 m de haut est soumise à une poussée des terres de 8100 kg par
mètre. Cette poussée agit horizontalement, de droite à gauche, à 1,67m de B.
Voir la figure 7 .7
- Or, la poussée totale PAB est la résultante des pressions de terre sur AB ; elle doit donc passer par
le centre de gravité de la surface des pressions de terre.
140
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
- Le diagramme des p ressions de terre sur AB est un triangle rectangle qui a un côté de l'angle droit
qui est AB et l'autre qui est perpendiculaire à AB et qui vaut PB.
- La résultante des forces élémentaires de ce triangle passe par le centre de gravité en 1/3 de la
hauteur, c.à.d. à 1/3 x 5,00 = 1,67m de B.
- En conséquence, la force PAB représente bien la résultante d'un triangle rectangle ayant p our côté
de l'angle droit AB et pour l'autre côté de l'angle droit, une perpendiculaire à AB en B ayant
pour valeur PB.
h
PAB = P B x
2
donc
2 xPAB 2x8.10
PB = = = 3.24 T/m²
h 5
4-Le garage d'une maison est situé dans les sous-sols. De part et d'autre de la rampe d'accès, on
construit des murs en moellons p our retenir les terres en remblai.
Quelle sera la poussée totale des terres par mètre par mètre linéaire de mur en moellons ?
Hauteur du mur: 2,40 m.
Poids spécifique de la terre: 1,70 tonne/m3
Angle de frottement interne: r = 25°
141
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
R: Voir la figure 7 .8
Pression en A.
PA = d x h x k avec h = 0
PA = 0
Pression en B.
h
PAB = P B x
2
2.40
PAB = 1,66 x = 1,99 T/m
2
La poussée totale PAB agit au centre de gravité du triangle de pression A.B.P B donc au 1/3 de la
hauteur AB.
2.40
d= = 0,80 m.
3
Poussée sur A. B :
h² 3
PAB= d. .k avec d = 1,70 T/m
2
h=2,40m
k = 0,406 p our = 25°
2.40²
PAB = 1,70 x x 0,406 = 1,99 T/m
2
142
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
2.40
soit d= = 0.80 m
3
Formules à utiliser:
k= l pour l'eau
PB = d x h x k (pression en B, en T/m2)
2 xPAB
PB = (pression en B, en T/m² )
h
h²
PAB = d x x k (poussée totale sur AB, en T/m)
2
h
PAB = P B x (poussée totale sur AB, en T/m)
2
143
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Exercices
1- La rue qui longe votre jardin se trouve 1,70 m plus haut que celui-ci.
Voir la figure 7.9
Calculez les p oussées de terre en sachant que: Surcharge sur le trottoir: q = 1000 kg/m²
3
Terre (rue) : poids spécifique d tr= 1700 k g/m
angle de frottement interne = 25°
PtA = (d x h x k ) + (q x k)
= 0 + (1000 kg/m3 x 0,406) = 0,406 T/m3
PtC = (d x h x k) + (q x k)
= (1700 kg/m x 2,45 m x 0,406) + (1000 k g/m x 0,406)
2 2
= 2096,99 kg/m soit 2,10 T/m
144
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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soit l, 00 T 1 m 2
La poussée agit au centre de gravité du rectangle
h 2.45
d= = = 1.225m
2 2
- un triangle:
h 2.45m
PAC (triangle) = (P tC - PtA ) x = (2,10 T/m2 - 0,406 T/m2 ) x
2 2
PtB = 0
B
PtC = d x h x k
h
PtBC = P tC x = 0,588 T/m² x 2 = 0,22 T/m
2
0.75²
= 1,60 T/m3 x x 0.490 =0.22T/m
2
145
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2- Votre ingénieur étant trop occupé, il vous demande de l'aider en lui calculant les poussées de
terre et d'eau sur un mur de quai, ayant les caractéristiques suivantes:
146
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
R : Il faut p asser nécessairement par les diagrammes des pressions de terre et d'eau. Voir la figure
7 .12
PeB = 0
3
PeC = de x h = 1000 kg /m x 3.80 m = 3.80 T/m²
147
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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160
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5. Application numérique
Soit à étudier, avec les données indiquées ci-dessous, le mur de soutènement représenté sur la
figure 16.
3
Poids spécifique des terres : ∆ = 16 000 N/ m ;
Angle du talus naturel = 35° ;
Résistance admissible du sol de fondation : 0,20 M Pa ;
Coefficient de frottement : f = 0,35 ;
Surcharge éventuelle sur le remblai : 5 kN/m² ;
Les matériaux constituant le mur ont les caractéristiques suivantes :
b) Etats-limites ultimes.
Pour une tranche de 1 m nous avons :
Poussée des terres : Q= 0,270 x 16 000 x 3²/2 = 19 440 N, force appliquée à 3/3 = 1m
au dessus de A.
Poussée due à la surcharge : Q1 = 0,270 x 5 000 x 3 = 4 050 N force appliquée à 3/2 =
1,50 m au-dessus de A.
Charges verticales : nous négligerons le poids de la nervure de raidissement et celui de
la bêche.
0.10 0.20
Poids de rideau : x 2,80 x 25 000 =10 500 N
2
Poids de la semelle : 1,70 x 0,20 x 25 000 = 8 500 N
161
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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1.30
MP1A= 6500 0.40 6825N.m
2
Il est à noter que la poussée des terres est une action permanente et doit donc être
affectée du coefficient 1,35, tandis que la surcharge sur le remblai est une action
variable à laquelle doit être appliquée le coefficient 1,50. Toutefois ces coefficients ne
sont pas à prendre en considération lorsqu’ils agissent dans un sens favorable pour
Ms Q
l’effet étudié (voir ci-après le calcul de et le calcul de
Mr P
Lorsqu’il n’existe pas de surcharge sur le remblai, nous avons :
Ms 72325
= 2.75
M r 1.35 19440
Q 1.35 19440
= 0.30
P 86200
72325
La résultante P passe à = 0,84 m du point A, soit à 0,01m du milieu G de la
86200
semelle. D’où :
MG = 1,35 x 19 440 x 1 + 1,35 x 86 200 x 0,01 = 27 408 Nm.
(Si le point de passage de la résultante P s’était trouvé à droite de G, cette résultante
aurait p résenté un effet favorable pour le calcul de M, et p ar conséquent de ’A .
Dans ce cas il n’y aurait p as eu lieu de considérer le coefficient 1,35).
Comme N = 1,35 x 86 200 = 116 370 N, M G = 27 408 Nm et
a = 1,70 m;
’A = 0,125 M Pa ’B = 0,011 M Pa.
Lorsque la surcharge existe sur le remblai, nous avons :
Ms 72325 6825
= 2.23
M r 1.35 19440 1.50 6075
72325 6825
La résultante des forces verticales passe à 0.85m du point A, c’est-à-
92700
dire par le centre de gravité de la semelle. D’où :
MG = 1,35 x 19 440 +1,50 x 6 075 = 35 356 Nm
162
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
pratiques
Puisque pour la résultante des forces verticales le bras de levier est nul.
Comme N = 1,35 x 86 200 + 1,50 x 6 500 = 126 120 N, M G= 35 356 Nm
et a = 1,70 m ;
b) Etas-limites de service.
Il nous suffit de vérifier l’une des deux sections d’encastrement p uisque ces deux sections
sont identiques.
2.80 2.80
M = 16 934 x + 3 780 x = 21 097 Nm
3 2
la fissuration étant p réjudiciable, la valeur maximale de s est de 240 MPa
21097
= 0.00287 = 0.912 k = 0.024
100 17.5 2 240
21097
A= 5.50cm²
0.912 17.5 240
Cette valeur étant supérieure à celle trouvée au paragraphe a), c’est elle que nous
retiendrons.
163
Résumé de théorie et guide des travaux M odule 05 : Structure et stabilité
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c) Ferraillage du mur.
164