Mémoire Master de Fustelle
Mémoire Master de Fustelle
Mémoire Master de Fustelle
(UCAO)
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UNITE UNIVERSITAIRE DE COTONOU (UUC)
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FACULTE DES SCIENCES DE L’AGRONOMIE ET DE
L’ENVIRONNEMENT (FSAE)
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DEPARTEMENT DES SCIENCES DE L’AGRONOMIE
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MEMOIRE
Pour l’obtention du Diplôme de Master en Sciences Agronomiques
Option : Production Végétale
Composition du Jury
Le Superviseur
DEDICACE
Le présent mémoire est dédié:
A Dieu Tout Puissant, Dieu de toutes les grâces qui m’a permis d’être ce que je
suis, Gloire et Honneur à son Très Saint Nom !
A mon Feu Père Sévérin F. MERINOSY qui a tout mis en œuvre pour que ce
jour vienne. Merci papa pour Tout !
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire ne saurait être sans l’aide et la proximité d’un certain nombre de
personnes et institutions que nous tenons à remercier. Profondes reconnaissances :
EC : Engrais chimiques
CEC : Capacité d’échange cationique
MO : Matière organique
OM : Ordures ménagères
Figure 2 (a) : Hauteurs de pluies des deux (02) grandes saisons de pluies de 2011 et
de 2012 dans la commune de Klouékanmè 15
Figure 3: Effet et arrière effet des différents types et doses de fertilisants sur la
croissance en hauteur des plants de maïs 29
Figure 4: Effet direct traitements sur les rendements feuilles et grains de maïs
(2011) 30
Figure 5: Effet résiduel des types et doses de fertilisants sur les rendements feuilles et
grains de maïs (2012) 32
Figure 6: Effet direct des traitements appliqués sur les caractéristiques chimiques des
grains (2011) 33
Figure 7: Effet résiduel des traitements appliqués sur les caractéristiques chimiques
des grains (2012) 35
Figure 9: Evolution des écarts observés entre les nombres de terricules des deux
années 37
Figure 10: Effet résiduel des traitements sur l’évolution du nombre de terricules 38
Tableau 2 : Effet résiduel des traitements sur les paramètres chimiques du sol
(2012) 27
RESUME
Une étude sur les effets de différents types et doses de fertilisants sur les paramètres
chimiques, biologiques du sol et sur le rendement du maïs a été conduite sur le plateau
Adja précisement dans le village d’Akouègbadja de 2011 à 2012. Le dispositif était
celui d’un bloc aléatoire complet avec 6 traitements et 8 répétitions. Les traitements
étudiés étaient les suivants : 10 t/ha d’ordures ménagères (1 OM), 20 t/ha d’ordures
ménagères (2OM), 50 kg/ha d’urée et 150 kg/ha de NPK (EC), combinaison de 10 t/ha
d’ordures et d’engrais (1 OM+EC), combinaison de 20 t/ha d’ordures et d’engrais (2
OM+EC), et le traitement témoin (sans aucun apport). Les éléments chimiques dans
les sols et les grains ont été analysés. La hauteur des plants, les rendements de la
culture du maïs, ainsi que l’activité biologique du sol à travers la production de
terricules de vers de terre ont été également mesurés. Les résultats obtenus montrent
que les effets des traitements sur les paramètres chimiques du sol ne sont pas
significativement différents à la fin de l’expérimentation (P>0,05). Ils montrent aussi
un effet très hautement significatif (P<0,0001) du JAS et de l’année sur l’activité
biologique déterminée par le nombre de terricules de vers de terre comptés et pesés. Le
nombre de terricules comptés en 2011 n’a pas varié d’un traitement à un autre
(P>0,05), mais est nettement supérieur à celui de 2012 et ceci pour tous les
traitements. En 2012 par contre, il a varié. Le traitement 2OM a donné le nombre le
plus élevé tandis que le témoin et EC ont induit les nombres les plus faibles. La même
tendance est observée pour le poids. Les rendements en grains les plus élevés ont été
obtenus en 2011 (effet direct) et en 2012 (effet résiduel), avec le traitement 2 OM+EC
(3406 et 2508 kg MS/ha respectivement). Le prélèvement de N et le stockage de C par
les grains de maïs, en effet direct des traitements sont plus élevés avec le traitement
2OM+EC (environ 1500 et 30 kg/ha respectivement). Le traitement 2 OM a cependant
induit les prélèvements les plus élevés de P et K (24,10 et 18,96 kg/ha
respectivement). Par ailleurs, l’effet résiduel des traitements étudiés a induit un
stockage de C et des prélèvements de N, P, K les plus élevés avec le traitement 2
OM+EC (1437 kg/ha de C, 53,57 kg/ha de N, 6,47 kg/ha de P et 6,67 kg/ha de K).
ABSTRACT
The objective of this experiment is to study the direct and residual effects of different
types and doses of fertilizers on the chemical, agronomic and biological parameters of
soils on the Adja plateau. Six treatments were studied: 10 t/ha of household waste (1
OM), 20 t/ha of household waste (2OM), 50 kg/ha of urea and 150 kg/ha of NPK
(EC), combination of 10 t/ha of household waste and chemical fertilizers (1 OM +
EC), combination of 20 t/ha of household waste and chemical fertilizers (2 OM + EC)
and the control (no input). A randomized complete block (RCB) design was followed
with eight replicates. The results of this study showed that treatments applied did not
significantly influence soil chemical parameters at the end of the experiment (P> 0.05).
They also showed a very highly significant difference (P <0.0001) in the number of
days after planting and year on the number of casts counted and weighted. In 2011, the
number of casts counted is much higher than in 2012 and this for all treatments. The
number of casts did not significantly change (P> 0.05) after treatment in 2011. In
2012, however, it varied and the highest number was obtained with the treatment
2OM, while treatments EC and the control induced the lowest casts numbers. The
same trend is observed for the weight. Grain yields were highest for the direct and
indirect effects with the treatment 2OM + EC (3406 and 2508 kg DM / ha
respectively). N uptake and C sequestration by maize grain in the direct effect of
treatments are higher under treatment 2OM + EC (approximately 1500 and 30 kg / ha
respectively). The treatment 2OM induced the larger samples of P and K (24.10 and
18.96 kg/ha respectively). The residual effect of treatments on maize mineral nutrition
induce the highest uptake under treatment 2OM + EC and this, for all parameters
studied (1437 kg / ha C, 53.57 kg / ha N, 6.47 kg / ha of P and 6.67 kg / ha of K).
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION 1
1.1. Contexte et justification 3
1.2. Objectifs
1.3. Hypotheses 4
2. REVUE DE LITTERATURE 5
2.1. Matiere organique et fertilité du sol 5
2.2. Pratiques de gestion de la fertilité du sol sur le plateau Adja 7
2.3. Nutrition des plantes et dynamique des éléments majeurs dans le
système sol-plante 10
3. METHODOLOGIE DE RECHERCHE 13
4. RESULTATS 27
4.1. Effets des types et doses de fertilisants sur les paramètres chimiques du sol 27
4.2. Effets direct et résiduel des doses et types de fertilisants sur la croissance en
hauteur des plants de maïs 28
4.3. Effets direct et résiduel des types et doses de fertilisants sur les rendements
de la culture de maïs 30
4.4. Effets direct et résiduel des types et doses de fertilisants sur les prélèvements
d’éléments chimiques par le maïs 32
4.5. Effets comparés des traitements sur l’activité biologique des sols 35
5. DISCUSSIONS
6. CONCLUSION ET SUGGESTIONS 50
7. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 52
8. TABLE DES MATIERES 60
ANNEXE
1. INTRODUCTION
La présente étude a pour objectif d’étudier les effets de différents types et doses
de fertilisants (TDF) sur différents paramètres de la fertilité du sol dans un système à
base palmier à huile sur le plateau Adja.
(1) Etudier l’effet résiduel des différents fertilisants sur les paramètres chimiques du
sol ;
(2) Evaluer l’impact des différents fertilisants sur les rendements paille et grains d’une
culture de maïs et sur les exportations d’éléments nutritifs majeurs dans le temps ;
1.3. Hypothèses
Pour atteindre ces objectifs ci-dessus énoncés, les hypothèses suivantes ont été
formulées :
1) l’effet résiduel des différents types et doses de fertilisants est le même sur les
paramètres chimiques du sol ;
2) les différents types et doses de fertilisants ont des effets direct et résiduel
similaires sur les rendements grains et pailles, et sur la nutrition minérale du
maïs ;
3) les différents types et doses de fertilisants ont des effets direct et résiduel
similaires sur la production de terricules de vers de terre.
2. REVUE DE LITTERATURE
Il existe une prédominance des sols pauvres en Afrique subsaharienne car les
éléments nutritifs exportés par les cultures, ne sont pas remplacés de manière adéquate.
Le déclin de fertilité du sol est en partie dû à la diminution du taux de matière
organique et de l'activité biologique du sol (FAO 2003).
Dans un sol, c'est la fraction colloïdale qui contient et alimente les plantes
en éléments nutritifs. Mais cette fraction colloïdale dans les sols rouges du Bénin est
composée de colloïde organique qui provient de la matière organique et de colloïde
minérale qui provient de la kaolinite qui est une argile très pauvre (CEC = 10 méq/100
g), ce qui fait que la fertilité de ces sols repose essentiellement sur leur teneur en
matière organique (Azontondé, 2000). La mise en culture continuelle de ces terres, il
faut le reconnaître, ne favorise en rien la stabilité de cette matière organique base de la
nutrition des plantes. Les principaux éléments constitutifs de la matière organique sont
le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote. La matière organique du sol provient de
la décomposition des débris végétaux, des cadavres d’animaux et de micro-
organismes. La matière organique du sol contribue à la nutrition minérale des plantes
en augmentant la capacité du sol à retenir l’eau et à fournir les éléments nutritifs utiles
à la plante. La matière organique joue un rôle important dans le fonctionnement global
du sol au travers de ses composantes physiques, chimiques, et biologiques qui ont des
conséquences majeures pour la fertilité des sols. En effet, elles jouent un rôle
bénéfique sur la structure, la porosité, la rétention en eau du sol et contribuent à la
fourniture d’éléments minéraux (N, P, K, oligo-éléments…). Sur le plan biologique
notamment, elles stimulent l’activité biologique (vers de terre, biomasse microbienne)
et favorisent ainsi la dégradation, la minéralisation et l’humification des matières
décomposables présentes dans le sol d’une part, et l’aération du sol et la croissance des
racines d’autre part (Huber et Schaub, 2011).
2.1.2. Matière organique et activité biologique des sols : rôle des vers de
terre.
Les vers de terre constituent un indicateur biologique majeur pour apprécier le bon
fonctionnement du sol. Ils favorisent l’aération du sol, l’incorporation des matières
organiques, l’assimilation améliorée des éléments, et la limitation du lessivage
(Thomas, 2004). Lorsqu’on laisse ou qu’on apporte des matières organiques
facilement dégradables au sol, dans de bonnes conditions il se développe une
importante population de micro organismes qui s’en nourrissent et les décomposent
(Petit et Jobin, 2005). C’est ce qui constitue le gros de l’activité biologique du sol. Si
les apports sont en quantité raisonnable, cette activité biologique sera structurante pour
le sol. Les nutriments les plus importants utilisés par les microorganismes du sol sont
le carbone (C) et l’azote (N) que l’on retrouve dans la matière organique. En utilisant
le C et le N, ils décomposent la matière organique et libèrent les autres nutriments qui
deviennent ainsi disponibles pour les plantes. C’est par ce processus que la fertilisation
organique nourrit les plantes (Petit et Jobin, 2005). L’activité des vers de terre inclut le
déplacement, l’ingestion du sol, sa transformation et son rejet sous forme de terricules
(Hauser et al, 1997). Lorsqu'ils ingèrent, digèrent et excrètent de la matière organique,
les vers de terre participent également à la transformation physique et chimique des
résidus végétaux qui présentent alors une forme plus décomposée. Ils incorporent la
matière organique et remontent la terre à la surface. Les terricules des lombrics
visibles à la surface du sol, constituent d’excellents engrais qui enrichissent la terre en
azote, phosphore, magnésium, calcium et potassium tout en stabilisant le pH (Hirissou,
2010). En effet, les terricules des vers de terre contribuent non seulement à la
formation des agrégats dans le sol (Blanchart et al, 1990) mais aussi à la stabilité de
ces agrégats (Blanchart, 1992).
2.1.3. Perception des producteurs Adja sur la gestion de la fertilité des sols.
Les paysans Adja réagissent aux possibilités qui se présentent, telles que
l'introduction de nouvelles cultures et techniques et ils ont développé au cours du
temps des solutions locales aux questions qui devaient être résolues (Brouwers, 1993).
Etant donné le type de sol, les conditions propres au champ, les objectifs spécifiques et
l'accès aux engrais chimiques, chaque paysan met en pratique sa propre méthode de
gestion de production et d'utilisation de la matière organique (Brouwers, 1993).
Il existe des paysans qui essaient de développer, dans la mesure de leur possibilité, des
pratiques en réponse à la dégradation des terres pour améliorer le rendement du maïs
qui est l’une des principales cultures des paysans Adja. Ils sont continuellement en
quête de solution (Brouwers, 1995). C’est ce qui explique le recours de ces
producteurs aux ordures ménagères constituées essentiellement de restes de ménages,
de la poudrette d’animaux, des débris de tiges, de pailles et de fruits, comme pratiques
de gestion de la fertilité des sols. Mais il est important de souligner le fait que cette
pratique n’est pas connue de tous et n’est appliquée que par peu de paysans. Il y a
aussi et surtout le temps de décomposition de la MO qui n’avantage pas les
producteurs ayant des contrats de location des terres de moins de 3 ans.
Les engrais chimiques et les rotations de cultures sont utilisés par les producteurs adja.
La fumure minérale a pour but d’assumer un niveau de rendement élevé et de
compenser les pertes en éléments minéraux contenus dans les cultures et les résidus de
culture exportés (Dugue, 1998). L'engrais minéral améliore les rendements des
cultures, mais pour une courte période de 3 ans maximum (Bado, 1994 cité par Diallo,
2002). Les rendements des cultures à long terme, (Hien et al, 1992 cités par Lompo,
2005), baissent quelle que soit la dose d'engrais apportée. De plus, les fumures
minérales sont acidifiantes et entraînent une baisse du taux de matières organiques, un
appauvrissement en bases échangeables et une augmentation de l'aluminium qui peut
être toxique pour les plantes (Lompo, 2005). Un sol de bonne qualité contient 93% de
minéraux et 7% de substances bioorganiques. Les substances bioorganiques sont
constituées d’humus (85%), de racines (10%) et d’organismes du sol (5%). La plupart
des organismes du sol sont des décomposeurs (bactéries et champignons) qui sont
responsables de la rétention des éléments nutritifs dans le sol. Quand le nombre de
décomposeurs diminue dans le sol, un nombre plus important d’éléments nutritifs se
perd dans l’eau souterraine et de surface (Clausen et Knausenberger, 2004). Les
paysans n'adoptent guère les techniques biologiques de maintien et de restauration de
la fertilité des sols (techniques agroforestières, intégration de Mucuna, etc.)
(Honlonkou, 1994). Vu sous l’aspect de la rotation des cultures sur une même parcelle,
les systèmes dominants sont : maïs-maïs, manioc/maïs-manioc, maïs/manioc-maïs,
arachide/maïs/manioc-arachide/maïs, maïs-arachide/maïs et arachide/maïs-maïs
(Houngbo, 2012) et maïs/niébé.
Le stade d’épuisement très avancé des terres et la cherté des engrais chimiques
font que ces dix dernières années les tenanciers s’adonnent beaucoup plus à
l’utilisation des ordures ménagères (Dègbo, 2012). Combinée avec certaines
techniques culturales, l’apport de matière organique (MO) peut entrainer une
augmentation importante du taux de séquestration du carbone dans les sols agricoles
(FAO, 2003). La fumure organique est donc un facteur important de maintien de la
fertilité et l'efficacité des engrais minéraux semble liée à la quantité de matière
organique présente dans le sol (Sedogo et al, 1997 cités par Diallo, 2002). Sur le
plateau adja donc, la matière organique est apportée au sol sous forme d’ordures
ménagères. La matière organique fournit au moins 50 % du phosphore assimilable et
plus dans un sol à fort pouvoir fixateur, tout en réduisant l'immobilisation du
phosphore dans ces sols (Bertrand et Gigou, 2000). La matière organique apportée, si
elle à un rapport C/N favorable, représente non seulement un amendement réduisant la
nocivité des engrais pour les sols, un engrais complémentaire, y compris en oligo-
éléments, mais aussi un apport énergétique stimulant l'activité biologique dont les
minéralisations (Serpantié et Ouattara, 2001). Dans tous les sols, une certaine
accumulation organique est nécessaire afin de permettre la formation d’une réserve de
nutriments et de participer aussi à la structuration des sols. Ceci peut être soutenu par
un léger apport d’engrais chimique la première année suivi d’une suppression de cet
apport les années qui suivent. Les matières organiques utilisées dans la fertilisation des
sols sont de nature et de formes variées. Ces matières organiques subissent une série
de transformations qui les décomposent, les transforment en humus, puis les
minéralisent. Ces transformations sont assurées par les micro-organismes. La matière
organique a des effets bénéfiques sur les propriétés physico-chimiques et biologiques
du sol et joue un rôle important dans la fertilisation minérale (Sedogo, 1981 et Kabrah
et al, 1993 cités par Diallo, 2002). Toutefois si elle est en excès la matière organique
peut au contraire devenir déstructurant pour les sols (Petit et Jobin, 2005).
La nutrition végétale est l'ensemble des processus qui permettent aux végétaux
d'acquérir dans le milieu ambiant et d'assimiler les éléments nutritifs nécessaires à
leurs différentes fonctions physiologiques : croissance, développement, reproduction.
La solution du sol contient des éléments minéraux qui ne sont pas nécessairement
utiles à la plante. Ainsi pour répondre aux besoins de la plante, l’absorption doit être
sélective en accumulant et discriminant certains éléments dans des proportions
différentielles (Mengel et al, 2001). Le processus d’absorption constitue une étape clef
dans la nutrition végétale. Le pH de la solution du sol est un élément déterminant pour
une bonne dissolution des éléments nutritifs et surtout pour une absorption efficace de
ces éléments nutritifs par les plantes, car il permet d'harmoniser les échanges
électriques entre les racines et l'environnement dans lequel elles se développent
(Hinsinger et al, 2008). Ainsi la disponibilité des nutriments n’est pas seulement due à
leur forme chimique dans le sol, mais également à la capacité des plantes à les
mobiliser et à réguler leur assimilation.
250
150
2011
100 2012
50
0
i er rie
r
ar
s ril ai in ll et ût
nv év m av m ju
j ui ao Mois
ja f
Figure 2 (a) : Hauteurs de pluies des deux (02) grandes saisons de pluies de 2011 et de 2012
dans la commune de Klouékanmè.
300
250
Hauteur de pluies (P) /ETP
200
0
janvierfévrier mars avril mai juin juillet août Mois
Figure 2 (b) : Pluviométrie et Evapotranspiration potentielle (ETP et ETP/2) des deux (02)
grandes saisons de pluies de 2011 et de 2012 dans la commune de Klouékanmè.
- Phase 1
Elle a été effectuée en 2010 et a consisté à l’échantillonnage (des producteurs,
identification des champs pour les essais, délimitation des parcelles expérimentales).
- Phase 2
Elle s’est déroulée en 2011 pendant la grande saison de culture. Les différentes
activités effectuées au cours de cette deuxième phase de l’expérimentation se résument
comme suit : application des ordures ménagères sur les parcelles expérimentales
destinées à les recevoir selon le dispositif expérimental défini (annexe 8), suivie des
différentes opérations culturales que sont le labour, le semis, l’application des engrais
chimiques, les sarclages, la récolte, la collecte de données.
- Phase 3
La troisième phase de l’expérimentation regroupe les mêmes activités qu’en
2011, seulement qu’aucun apport de fertilisants n’a été effectué. En effet cette
expérimentation a pour but de mesurer l’effet direct et l’arrière effet des fertilisants
sur les paramètres à étudier. Les placettes installées pour le comptage des terricules ont
été maintenues pour poursuivre la collecte. La culture de maïs a également été installée
avec les mêmes opérations culturales que précédemment. Enfin, des prélèvements
d’échantillon de sols ont été effectués au niveau des parcelles ayant reçu les différents
traitements et ramenés au laboratoire pour analyse.
Analyses en laboratoire
3.2.1. Matériel
3.2.1.1. Matériel végétal et fertilisants
- Des plants de palmier à huile sont présents dans tous les champs qui ont fait
l’objet de l’étude, traduisant le système de culture sous palmier. Le nombre de ces
palmiers dans les champs d’expérimentation varie (annexe 3.1). Le maïs utilisé dans le
cadre de la conduite de cet essai est la variété locale. C’est une variété moyennement
précoce ayant un cycle de 90 jours avec un rendement qui peut atteindre 3 t/ha avec
une fumure de 200 à 300 kg de NPK + 100 kg d’urée par hectare.
Le matériel utilisé pour la collecte des données est constitué : des fiches de
collecte, un coupe-coupe pour la récolte de la biomasse végétale aérienne, des sacs de
biomasse pour récolter les rendements, des pesons pour prendre les poids des
échantillons au champ, une tarière pour prélever le sol, des sachets pour conserver le
sol, un ruban métrique pour la délimitation des unités ou placettes et pour la mesure
des distances, les piquets pour la délimitation des unités ou placettes, un marqueur, un
ruban adhésif, et un appareil photo etc.
Des tamis de 2mm et de 0,2mm de mailles ont été utilisés pour préparer le sol
pour les analyses. Une balance de précision pour la pesée de la biomasse aérienne
(tige, fleur, paille) et grains (épis); un pH-mètre pour la lecture du pH ; un digesteur
d’azote et un distillateur de Kjedhal de marque BÜCHI B-324 pour le dosage de
l’azote total ; un spectrophotomètre pour la lecture du phosphore.
échantillonnage
échantillonnage de producteurs
Dans le but de faire un échantillonnage représentatif de producteurs (propriétaires et
tenanciers) dans le cadre de cette étude, il a été effectué:
- une rencontre avec les autorités locales pour exposer les préoccupations de
recherche et discuter des moyens à mettre en œuvre pour atteindre les
objectifs fixés. A la suite de cette concertation, il a été décidé d’une enquête
pour cibler les producteurs potentiels pouvant intervenir dans l’étude ;
- une enquête de recensement sur la base de questionnaire de tous les
producteurs d’Akouègbadja. L’objectif était de produire une liste exhaustive
des producteurs, liste qui servira de base pour la sélection ;
- au cours d’une séance avec tous les acteurs, un effectif de huit (08)
producteurs a été retenu par tirage au sort.
Prélèvement de sols
Les prélèvements de sols ont été effectués dans chaque champ expérimental et
de chaque traitement à la fin de l’expérimentation (après la récolte de 2012). Ces
différents échantillons prélevés avec une tarière à une profondeur de 0-20 cm ont servi
aux analyses chimiques.
En 2011, les terricules ont été comptées à des fréquences de 0, 15, 30, et 45
jours après semis. En 2012, elles ont été collectées sur une plus longue durée (de 0 à
75 JAS) et pesées. Les terricules sont recueillies dans de petits sachets blancs.
Ramenées du champ, elles sont ensuite étalées pour séchage (photo 3) pendant trois
(03) jours et sont ensuite pesées à l’aide d’une balance de précision.
Paramètres agronomiques
Les principales variables mesurées sont :
La hauteur des plants de maïs :
Elle a été mesurée au 45e et au 75e jour après semis (JAS). Huit plants ont été
sélectionnés et matérialisés au niveau de chaque traitement pour la prise des mesures .
La hauteur du plant de maïs est la distance du collet à la dernière ligule. Les mesures ont été
effectuées à l’aide d’un penta décamètre.
Les rendements
Le maïs a été récolté environ 90 à 120 jours après semis. Tous les plants
intérieurs à la surface utile ont été récoltés. La surface utile a une forme rectangulaire
de 2 m de long et de 2 m de large soit 4 m 2 de superficie. Les épis ont été récoltés et la
biomasse aérienne (paille) séparée. La récolte globale en biomasse aérienne et en épis
par surface utile fut pesée. Au niveau de la biomasse aérienne, des échantillons
représentatifs ont été pris et pesés dans le champ. Ensuite, ces échantillons ont été
séchés à l’étuve à 75oC pendant 72 heures. Ils ont été également pesés après séchage.
Les données obtenues permettent de déterminer les rendements en biomasse aérienne
du maïs en kilogramme de matière sèche par hectare.
Les épis ont été pesés et égrenés. Les grains ont été pesés par surface utile et par
traitement, avant et après passage à l’étuve à 75oC pendant 72heures. Leurs poids pris
après le séchage, a permis d’évaluer les rendements en grains en kilogramme de
matière sèche à l’hectare. Les rendements ont été estimés à partir des formules
suivantes :
Rendement en biomasse aérienne (RP) en kg MS/ha.
( po∗pt )
∗10 . 000
Rp = ( P 1∗Au )
La teneur en azote total dans les grains a été déterminée par la méthode de
Kjeldahl qui consiste en une digestion humide en présence de H 2SO4 et de Sélénium.
Après digestion, le substrat est recueilli dans des fioles de 200. Un volume de 10 ml du
substrat est prélevé pour être distillé. La distillation est faite par entraînement de la
vapeur en présence de 20 ml de NaOH 1 N. le distillat est recueilli dans un erlenmeyer
qui contient 20 ml d’acide borique et 4 gouttes d’indicateur à base de rouge de
méthyle. Le titrage est fait avec l’acide sulfurique (H2SO4) 0,1 N. Le reste du substrat
Les résultats d’analyse de variance réalisés sur les paramètres chimiques du sol
deux grandes saisons de culture après application des différents types et doses de
fertilisants (TDF) sont consignés dans le Tableau 2.
Tableau 2 : Effet résiduel des traitements sur les paramètres chimiques (Valeurs moyennes et
écart-type) du sol (2012).
Les
Traitements pH eau C (%) Total N (%) P (ppm) K
(meq/100g)
résultats d’analyse de sol, ont révélé que les traitements n’ont aucun effet significatif
(P>0,05) sur les paramètres chimiques du sol (annexe 4). Autrement dit, les effets
résiduels induits par les traitements sur les paramètres chimiques du sol ne sont pas
significativement différents. Les pHeau et les teneurs en C, N, P et K n’ont pas varié
d’un traitement à un autre, deux grandes saisons après l’apport des fertilisants.
Néanmoins, il convient de signaler que les valeurs du pH les plus élevées sont
observées au niveau du traitement 2OM+EC et les plus faibles au niveau du traitement
témoin. Globalement, les différentes valeurs de pH sont proches de la neutralité.
La même tendance est observée pour les teneurs en C, N, P, et K du sol. Les
résultats d’analyses statistiques ont montré que, deux grandes saisons après
l’application des différents fertilisants, les teneurs du sol en éléments minéraux n’ont
pas connu une augmentation significative par rapport au témoin. Néanmoins, en
comparant au témoin les moyennes des traitements, il ressort une très légère
augmentation de ces teneurs avec la fertilisation à base d’ordures ménagères. Les
teneurs en C, N, P et K les plus élevées sont observées au niveau du traitement
2OM+EC et les plus faibles au niveau du traitement témoin.
300
1OM_2011
250 1OM+EC_2011
2OM_2011
200 2OM+EC_2011
Hauteur (cm)
EC_2011
TEMOIN_2011
150
1OM_2012
1OM+EC_2012
100
2OM_2012
2OM+EC_2012
50 EC_2012
TEMOIN_2012
0
45JAS 75JAS
Temps (jours après semis, JAS)
Figure 3: Effet et arrière effet des traitements sur la croissance en hauteur des plants de
maïs.
En ce qui concerne l’effet résiduel, c'est-à-dire la hauteur de plants en 2012, à
75 JAS, la plus faible hauteur est obtenue au niveau de la fertilisation avec 1 OM+EC.
Les plants sont plus hauts au niveau des parcelles fertilisées préalablement avec 2
OM+EC. La relation d’ordre de l’effet résiduel de fertilisation se présente comme
suit : 2 OM+EC > 2 OM > EC > Témoin > 1 OM > 1 OM+EC. La dose simple de
OM et son association avec les EC ont induit les plus faibles hauteurs. Il découle de
cela que l’effet résiduel sur les hauteurs des plants, n’a pas suivi la même tendance que
l’effet direct.
4.3. Effets direct et résiduel des types et doses de fertilisants
sur les rendements de la culture de maïs.
4.3.1. Effet direct des doses et types de fertilisants sur les rendements paille
et grains.
L’effet direct a été mesuré à partir des récoltes de la première grande saison après
application des traitements. Les résultats d’analyse de variance des données sur les
rendements (annexe 6.2) montrent qu’il y a une différence significative au seuil de 5%
entre les différents traitements aussi bien pour le rendement paille (P< 0,02) que le
rendement grains (P<0,01). Les rendements paille et grains selon les différents types et
doses de fertilisants sont représentés sur la figure 4.
a
3500
3000 ab ab
Rendements 2011 (Kg/ha)
ab a
2500
ab ab ab ab
2000
ab
1500 Feuilles
b
b Grains
1000
500
0
TEMOIN 2OM 1OM 2OM+EC 1OM+EC EC
Traitements
Figure 4: Effet direct des types et doses de fertilisants sur les rendements paille et grains de
maïs (2011).
L’interprétation faite des résultats illustrés par cette figure est que l’apport des OM
a permis un accroissement réel des rendements. Le test de structuration des moyennes
(annexe 6.1) révèle que les rendements en paille de maïs suivant les traitements
peuvent être classés comme suit : 2 OM+EC > 1 OM+EC > 2 OM > 1 OM > EC >
Témoin. Il ressort de ce classement que, avec l’apport d’engrais chimiques aux ordures
ménagères, les rendements sont plus élevés. Le traitement 2 OM+EC a donné le
rendement le plus significativement élevé. Le plus faible rendement a été enregistré au
niveau du traitement témoin. Les rendements des traitements 1 OM+EC, 1 OM et 2
OM ne sont pas significativement différents les uns des autres.
Les moyennes des rendements grains de maïs en fonction des traitements (annexe
6.1) peuvent être classées comme suit : témoin < EC < 1 OM < 1 OM+EC < 2
OM+EC. Ce classement suit la même tendance que celle des rendements paille. Le
plus faible rendement est donné par le témoin tandis que le rendement le plus élevé est
obtenu au niveau du traitement 2 OM+EC. Pour les autres traitements, deux (02)
groupes se distinguent : le premier constitué des traitements 2 OM et 1 OM+EC et le
deuxième constitué des traitements EC et 1 OM. Au sein de chaque groupe, les
moyennes des traitements ne sont pas significativement différentes.
4.3.2. Effet résiduel des doses et types de fertilisants sur les rendements
paille et grains du maïs.
Tableau 3 : Analyse de variance (valeur de Fisher) des rendements paille et grains du maïs de
2011 et 2012.
structuration des moyennes par le test de Student-Newman Keuls (SNK) est illustrée
par la figure 5. Les moyennes des rendements grains se classent comme suit: 2
OM+EC > 2 OM > 1 OM+EC > 1 OM > EC > Témoin. Le maximum de rendement
est donné par le traitement 2 OM+EC et le plus faible rendement a été obtenu au
niveau du témoin. Les traitements 2 OM et 1 OM+EC donnent des rendements
significativement égaux mais significativement plus élevés que ceux obtenus sur les
parcelles précédemment fertilisées avec les traitements 1 OM et EC.
3000
a
Rendements 2012 en Kg MS/ha
2500 ab ab
a
2000 a
a bc
1500
c Feuilles
b b
1000 b Grains
c
500
0
TEMOIN 2OM 1OM 2OM+EC 1OM+EC EC
Traitements
Figure 5: Effet résiduel des types et doses de fertilisants sur les rendements paille et grains de
maïs (2012).
Prélèvements de N (Kg/ha)
a
35 a a
a
1800
1600 A a a
30 B a
a a
1400 25
a
1200 20
1000
800 15 a
a
600 10
400 5
200
0 0
TEM 2OM 1OM 2OM 1OM EC TEM 2OM 1OM 2OM 1OM EC
OIN +EC +EC OIN +EC +EC
Traitements Traitements
30 a
Prélèvements de Pet K (Kg/ha)
25
A
C a
20 ab ab
ab
15 ab ab b P
b ab K
10
b b
5
0
TEMOIN 2OM 1OM 2OM+EC 1OM+EC EC
Traitements
Figure 6: Effet direct des traitements appliqués sur les caractéristiques chimiques des grains
(2011).
L’effet résiduel des traitements sur les prélèvements de N, P et K est mesuré dans
les grains. Les résultats d’analyse de variance montrent des variations très hautement
significatives entre les traitements (Tableau 4).
C N P K
Prélèvement de N (Kg/ha)
1400 ab
1200 40 b b
1000 bc
800 30 bc
c bc
600 c 20
400 c
200 10
0 0
TEM 2OM 1OM 2OM 1OM EC
OIN +EC +EC
Traitements Traitements
8
a a
Prélèvement de P et K exportés
7 C ab ab
6 ab
bc
5
abc bc
bc bc
(Kg/ha)
4
3 P
c c
K
2
1
0
TEMOIN 2OM 1OM 2OM+EC 1OM+EC EC
Traitements
Fi
gure 7: Effet résiduel des traitements appliqués sur les caractéristiques chimiques des grains
(2012).
200.00 1OM_2011
2OM_2011
1OM+EC_2011
180.00 Témoin_2011
EC_2011
160.00 2OM+EC_2011
140.00
2OM_2012
Nombre de terricule
2OM+EC_2012
120.00
Témoin_2012
100.00 1OM+EC_2012
EC_2012
80.00 1OM_2012
60.00
40.00
20.00
0.00
0 15 30 45
Temps (Jours après semis)
Figure 8: Effets direct et résiduel des traitements sur l’évolution du nombre de terricules.
Aucun effet significatif (P > 0,05) n’a été cependant noté pour le facteur
traitement, indiquant que l’activité biologique déterminée par le nombre de terricules
n’a pas significativement varié d’un type de fertilisant à un autre et ce résultat s’est
aussi traduit par le regroupement des courbes sur la figure 8. Cette figure montre
également qu’en 2011, au 45e JAS, les nombres de terricules comptées au niveau des
traitements 1 OM et 2 OM sont les plus élevés. Le plus faible nombre de terricules a
été enregistré au niveau du traitement 2 OM+EC.
En 2012, le nombre de terricules comptés au niveau du traitement 1 OM est le
plus faible. Les traitements 2 OM et 2 OM+EC ont donné des nombres de terricules
plus élevés que ceux de tous les autres traitements.
Une interaction très hautement significative (P < 0,0001) a été observée entre le
nombre de JAS et l’année (annexe 7.2) indiquant que la structure de la différence
entre les deux années varie significativement en fonction du nombre de JAS. Ainsi, il
est observé que l’écart entre le nombre de terricules des deux années (Figure 9)
augmente dans le temps c'est-à-dire en fonction du nombre de JAS. En considérant par
exemple le traitement 1OM, il ressort que l’écart entre le nombre de terricules des
deux années est approximativement nul le jour de semis alors que 45 jours après semis
il est d’environ 120 (Figure 9). Les différences entre les nombres de terricules des
deux années, sont plus élevées pour ce traitement. Ces différences sont plus faibles
pour 2 OM+EC (environ 30 au 45e JAS).
100.00
80.00
Varitions (2011-2012)
60.00
40.00
20.00
0.00
0 15 30 45
-20.00
Temps (Jours après semis)
Figure 9: Evolution des écarts observés entre les nombres de terricules des deux années.
La collecte des données en 2012 ayant été plus longue qu’en 2011 (jusqu’à 75
jour après semis), leur analyse a été faite séparément. L’analyse de la variance indique
que contrairement aux résultats précédents, non seulement il existe un effet significatif
des traitements sur le nombre de terricules (P < 0,05), mais aussi et surtout qu’il y a un
effet très hautement significatif (P <0,0001) de l’interaction nombre de jour après
semis (JAS) et traitements (annexe 7.3). En d’autres termes, la différence observée
entre les effets des traitements varie aussi significativement dans le temps. L’effet
résiduel des traitements sur le nombre de terricules est illustré par la figure 10.
200
1OM 1OM+EC
180 2OM 2OM+EC
EC Témoin
160
140
Nombre de terricules
120
100
80
60
40
20
0
0 15 30 45 60 75
Temps (jours après semis
Figure 10: Effet résiduel des traitements sur l’évolution du nombre de terricules.
Le poids des terricules a été aussi suivi dans le temps mais seulement en 2012.
L’analyse de la variance sur mesures répétées indique les mêmes résultats statistiques
que dans le cas du nombre de terricules (Tableau 5). Le poids des terricules varie très
significativement (P<0,0003) suivant les traitements et la différence observée entre
traitements varie aussi très significativement (P<0,0001) suivant le nombre de jour
après semis (JAS) (annexe 7.4).
250
200
150
100
50
0
0 15 30 45 60 75
Temps (Jours après semis)
Figure 11: Evolution du poids des terricules en fonction du temps et du traitement appliqué.
5. DISCUSSION
Tableau 6 : Augmentations par rapport au témoin des rendements paille et grains du maïs.
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Wander M. M., Traina S. J., Stinner B. R., and Peters S. E., 1994. Organic and
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Wartena D., 2006. Styles of making a living and ecological change on the Fon and Adja
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Wageningen, pp. 700.
Yemadje R.H., Crane T.A., Vissoh P.V., Mongbo R.L., Richards P., Kossou D.K.,
Kuyper T.W., 2012. The political ecology of land management in the oil palm based
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Sciences 60–63 (2012) 91–99.
Zombre P. N. 2005. Variation de l’activité biologique dans les zipella (sols nus) en zone
subsahélienne du Burkina Faso et impact de la technique du zaï (techniques des
poquets) Biotechnol. Agron. Soc. Environ. 2006 10 (2), 139-148.
Annexe 1 : Caractéristiques de la variété de maïs EVDT 97 STR utilisée dans le cadre
de l’expérimentation en milieu réel.
200 à 300 kg de
50000 à 62500
EVDT 97 STR NPK + 2 à 3 t/ha 90 jours
plants/ha
100 kg Urée
Source : IFDC, 2005
Annexe 4 : Analyse de variance des paramètres chimiques du sol suivant les différentes
sources de fertilisation. Les valeurs entre parenthèses représentent les probabilités.
Valeur de Fisher
Source de variation ddl
pHeau C N P K
Annexe 5.1 : Analyse de variance à deux facteurs (année et source de fertilisation) sur
mesures répétées (valeur de Fisher et probabilités) de la hauteur des plants de maïs.
Annexe 5.2 : Effet des différents traitements (±erreurs standards) sur la hauteur (cm) des
plants de maïs.
Hauteur (cm)
Traitements 45 Jour après semis 75 Jour après semis
2011 2012 2011 2012
81,109 70,912 177,000 150,500
(±11,188) (±11,188) (±13,137) (±13,137)
Témoin
163,500
120,330 254,625 183,781
(±15,822)
(±15,822) (±18,579) (±18,579)
2OM
130,969
83,188 227,156 140,750
(±15,822)
(±15,822) (±18,579) (±18,579)
1OM
148,094
106,823 260,547 186,750
(±15,822)
(±15,822) (±18,579) (±18,579)
2OM+EC
139,062
79,727 235,438 131,344
(±15,822)
(±15,822) (±18,579) (±18,579)
1OM+EC
110,219 78,420 216,672 154,500
EC (±11,188) (±11,188) (±13,137) (±13,137)
ns : P >0,05 *** : P < 0,001
ns : non significatif
*** : très hautement significatif au seuil de 0,001.
Les moyennes affectées d’une même lettre ne sont pas significativement différentes.
Annexe 6.2: Analyse de variance des rendements et prélèvements d’éléments chimiques des
grains de maïs 2011. Les valeurs entre parenthèses représentent les probabilités.
Degré Valeur de Fisher
Source de variation de
liberté C N P K
Annexe 6.3 : Valeurs moyennes (erreur standard) des rendements et prélèvements d’éléments
chimiques exportés par les grains de maïs 2012.
JAS
Année Traitements
0 15 30 45
Annexe 7.2 : Résultats de l’analyse de la variance à deux facteurs (Année et Traitements) sur
mesures répétées sur le nombre de terricules.
Degré de Valeur de
Source de variation liberté Carré moyen Fisher Probabilité
Degré de Valeur de
Source de variation
liberté Carré moyen Fisher Probabilité
1 OM+EC 1 OM EC
2 OM+EC 2 OM Témoin
1. INTRODUCTION …...
...........................................................................................................................................
1
1.1. Contexte et justification……………………………………………….
...........................................................................................................................................
1
1.2. Objectifs de recherche………………………………………………………...
...........................................................................................................................................
3
1.3. Hypothèses……………………………………………………………….
...........................................................................................................................................
4
2. REVUE DE LITTERATURE……………………………………………………….
.......................................................................................................................................................
5
2.1. Matière organique et fertilité du sol……………………………...
...........................................................................................................................................
5
2.1.2. Matière organique et activité biologique des sols : Rôle des vers de
terre. …………………………………………………………….
.............................................................................................................
6
2.1.3. Perception des producteurs Adja sur la gestion de la fertilité des
sols. ……………………………………………………………..
.............................................................................................................
6
2.2. Pratiques de gestion de la fertilite du sol sur le plateau adja…………………
...........................................................................................................................................
7
2.2.1. Le système de culture sous palmier……………………………
.............................................................................................................
7
2.2.2. Les pratiques endogènes et exogènes de fertilisation sur le plateau
Adja : avantages et inconvénients…………………………...
.............................................................................................................
8
2.2.2.1. Pratique exogène de fertilisation………………………..
...................................................................................................
8
2.2.2.2. Pratique endogène de fertilisation ………………………
...................................................................................................
9
2.3. Nutrition des plantes et dynamique des éléments majeurs dans le système
sol-plante
...........................................................................................................................................
10
3. METHODOLOGIE DE RECHERCHE………………………………..........
...........................................................................................................................................
13
3.1. Zone et différentes étapes de l’étude…………………………..
...........................................................................................................................................
13
3.1.1. La zone d’étude……………………………………………………
................................................................................................................................
13
3.1.2. Différentes étapes de l’étude…………………………………..
.......................................................................................................................
16
3.2.1. Matériels………………………………………………………
.......................................................................................................................
18
3.2.1.1. Matériel végétal et fertilisants
..........................................................................................................
18
3.2.1.2. Matériel de collecte des données
...................................................................................................
18
3.2.1.3. Matériel de laboratoire
...................................................................................................
19
3.2.2. Méthodes de collecte de données
.......................................................................................................................
19
3.2.2.1. Déroulement des activités………………………………
...................................................................................................
19
3.2.2.2. Collecte des données…………………………………..
...................................................................................................
21
3.2.2.3. Analyse statistique des données………………………..
.............................................................................................................
26
4. RESULTATS………………………………………………………………….
.................................................................................................................................
27
4.1. Effets des types et doses de fertilisants sur les paramètres chimiques du
sol…
.......................................................................................................................
27
4.2. Effets direct et résiduel des doses et types de fertilisants sur la croissance en
hauteur des plants de maïs. ………………
.......................................................................................................................
28
4.3. Effets direct et résiduel des types et doses de fertilisants sur les rendements
de la culture de maïs. …………………….
.......................................................................................................................
30
4.3.1. Effet direct des doses et types de fertilisants sur les rendements
feuilles et grains. ……………………………………………………
.............................................................................................................
30
4.3.2. Effet résiduel des doses et types de fertilisants sur les rendements
feuilles et grains du maïs. ………………………………
.............................................................................................................
31
4.4. Effets direct et résiduel des types et doses de fertilisants sur les
prélèvements d’éléments chimiques par le maïs……..
...........................................................................................................................................
32
5. DISCUSSIONS…………………………………………………………
.................................................................................................................................
41
5.1. Effets résiduels des traitements sur les certaines caractéristiques chimiques
du sol. ………………………………
.......................................................................................................................
41
5.2. Effet des traitements sur la croissance et les rendements feuilles et grains de
la culture du maïs. …………………………
.......................................................................................................................
43
5.3. Effet des différents traitements sur la nutrition minérale du maïs.
…………………..
.......................................................................................................................
46
5.4. Effet des traitements sur le nombre et le poids des terricules…
.......................................................................................................................
47
6. CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS……………………………………………..
.................................................................................................................................
50
7. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………..
.................................................................................................................................
52
8. ANNEXE