Généralités MAS 22
Généralités MAS 22
Généralités MAS 22
Les moteurs asynchrones à cage d’écureuil (MAS) sont largement utilisés comme
actionneurs électriques, ils sont principalement caractérisés par leur simplicité de construction,
leur grande fiabilité, leur coût relativement faible et leur facilité d’entretien. Ils sont omniprésents
dans tous les domaines industriels, en particulier dans les secteurs de pointe comme les systèmes
embarqués, l’usinage, pompages, le nucléaire, le transport et l’électroménagères.
Le principe de fonctionnement des MAS se base sur l’interaction entre des courants
inducteurs et des courants induits (v. figures 1 et 2). Dans ce cas le MAS est aussi de ce fait
dénommée machine à induction, mais on trouve aussi des MAS à collecteurs à excitation sérié.
Fig.2. Principe de fonctionnement d’une MAS: b) – Moteur; c) – Génératrice: Avec : Lignes des
champs statoriques, rotoriques et résultantes; F – Force; Ns et Nr – Vitesses de rotation du champ
statorique et du rotor, respectivement
4
22 2
23
10
15
19
16
1
12
14 21
Les deux parties sont faites de tôles d’acier et de silicium (1 ÷ 4%) (v.fig.5), d’épaisseur
variante de 0,35 à 0,5 mm, ayant des pertes de 1,4 à 2,6 W/kg, pour diminuer les pertes par
courants de Foucault et l’utilisation des aciers avec leurs cycles d’hystérésis très étroits pour
réduire les pertes par hystérésis. En général, ces tôles sont isolées par oxydation superficielle ou
par un vernis isolant. Elles comportent des encoches dans lesquelles on place les deux
enroulements (v. fig.6). Les deux enroulements peuvent avoir des nombres de phases différents,
mais ils doivent avoir le même nombre de pôles 2p.
Tôle magnétique
Isolant
Ouvertes
Semi- Semi-
fermées
ouvertes
Le stator est fixe et encoché à l’intérieur. Il porte à l’intérieur des encoches un bobinage
formant p paires de pôles dont l’une des extrémités aboutit à la source et l’autre à une plaque à
bornes avec laquelle on choisit le type de couplage: étoile ou triangle.
Pour les petites MAS, la culasse moulée en alpax sur l’empilage de tôles assure le blocage
des tôles et le refroidissement du circuit magnétique (v. figures 7 et 8).
Pour les grosses MAS, la culasse peut être en acier moulé ou en tôle d’acier roulé et soudé.
Pour les diamètres supérieurs à un (01) mètre, les tôles magnétiques sont réalisées par secteurs et
serrées entre elles par des rivets; elles sont centrées dans des nervures et maintenues serrées par
deux plateaux prenant appui sur des butées soudées (v. fig.9).
Fig.7 – Circuit magnétique et tôle statorique Fig.8 – Culasse sans bobinages en hélice
Cours 01 - Construction des Machines Asynchrones Page 3
Fig.9 - Culasse statorique
Fig.10 - Coupe d’un stator de la MAS Fig.11 - Stators sans et avec bobinages
Rotor bobiné
On dispose des fils de conducteurs dans les encoches formant ainsi un bobinage polyphasé
de même nombre de pairs de pôles que le stator. En général, c’est un bobinage triphasé connecté
en étoile et relié à trois bagues fixées sur l’arbre et sur lesquelles frottent des balais fixés sur le
stator, d’où l’on branche un rhéostat ou un convertisseur statique de fréquence (récupération
d’énergie) afin d’améliorer le démarrage (un couple électromagnétique élevé et un faible appel de
courant statorique).
Au lieu des conducteurs on dispose des barres dans les encoches (en Cuivre ou en
Aluminium) court-circuitées par deux anneaux, de résistance plus faible. On peut avoir un rotor à
double cage ou à cage profonde, ces deux procédés son utilisés pour améliorer les performances
du démarrage (un couple électromagnétique élevé développé et un faible appel du courant
statorique).
Dans le cas du moteur de faible et moyenne puissances, les cages sont en Aluminium coulé
sous vide partiel et sous pression. Ce procédé permet d’éviter la présence néfaste de bulles d’air
dans les barres et d’obtenir en une seule opération les barres, les anneaux de chaque extrémité et
parfois même les ailettes de ventilation. Toutefois, dans les petits moteurs de fabrication récente,
on utilise plutôt des ailettes en plastique, étant donné que cette matière est beaucoup moins
coûteuse que l’aluminium.
Paquet de tôles
Entretoise
Anneau Anneaux
Ailette
a) Cage intérieure c) de ventilation
b)
(Fonctionnement)
Dans le cas du moteur de grande puissance, les cages en cuivre sont faites avec des barres,
enfilées dans les encoches et rivées ou brasées sur deux anneaux en cuivre, disposés de part et
d’autre du rotor. La brasure au cuivre est faite au chalumeau, par soudure à l’arc électrique ou par
chauffage inductif.
a) Carcasse : Elle sert de support à l’ensemble des pièces de la machine, en particulier, elle
renferme le stator. Elle est caractérisée par la hauteur d’axe.
b) Arbre et rotor : Ils servent à transmettre le couple.
Cours 01 - Construction des Machines Asynchrones Page 6
c) Paliers : Ils permettent de supporter et de mettre en rotation l’arbre du rotor, sont
constitués de deux flasques et de deux roulements à billes insérés à chaud sur l’arbre mécanique.
Les flasques, moulés en fonte, sont fixés sur le carter statorique grâce à des boulons ou des tiges
de serrage..
d) Flasques : Elles servent à positionner les paliers par rapport à la carcasse et protègent les
organes internes de la machine.
e) Ventilation : Il facilite le refroidissement de la machine.
Protection interne : On réalise la protection contre les échauffements anormaux des
bobinages en plaçant au cœur de ceux – ci une sonde de température qui peut être constituée soit
par une thermistance, soit par un détecteur du type « Ipsotherme » (lame bimétallique
déformable).
Classe d’isolation
Classe d’isolation Y A E B F H C
Température maximale d’emploi ( oC) 90 105 120 130 155 180 >180
N.B. : On retrouve principalement 3 classes d’isolation (B, F et H) (Extrait de la norme C51 111)
Classe d’isolation
Degrés supportés
Marque CEMER 40°C
maximum
Norme de rendement
énergétique IE3 Fréquence 50 Hz / 60 Hz
international (IE)
Référence de
MSE 112M-4 Puissance du moteur 4 kilowatts / 4,8 kW
constructeur