Livre Urbanisme
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UE IUT GCI 54
EC GCI 541 URBANISME ET
ENVIRONNEMENT
Niveau 3
LICENCE GCI
Semestre 5
DUREE : 30heures
OBJECTIFS GENERAUX
OBJECTIFS SPECIFIQUES
- Planifier les projets d’urbanisme en intégrant tous les aspects environnementaux dans
ces derniers
- Réduire l’étalement urbain
- Réduire la consommation d’espace
- Eviter la destruction des paysages lors de la mise en place des projets d’urbanisme
FICHE DE PROGRESSION
I- PROCESSUS GENERAL DU DEROULEMENT DE CHAQUE COURS
SOURCES DOCUMENTAIRES
INTRODUCTION
Partant du constat qu’il est possible d’élaborer des documents de planification ambitieux
en matière de protection de l’environnement, l’objectif principal de cet essai consiste à
évaluer la prise en compte de l’environnement dans les documents de planification
territoriale. Conséquemment, la capacité de ces documents à traduire la dimension
environnementale des territoires sera examinée.
Il sera notamment question de présenter les documents de planification et d’examiner si
un écart subsiste entre la nécessité de prendre en compte l’environnement dans ces
documents et le travail étant réellement réalisé à cet effet par les planificateurs.
Cet essai examine la prise en compte des considérations de nature environnementale dans
le cadre de l’élaboration des documents de planification. Ces documents faisant
référence aux schémas d’aménagement et de développement (SAD) et aux plans
d’urbanisme (PU), ceux-ci incarnent les principaux outils de planification utilisés dans
les domaines de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. S’intéresser aux
documents de planification revient donc nécessairement à porter attention à la
planification en urbanisme.
.
Figure 1.1 Cadre de planification territoriale
Afin de saisir la complexité et la diversité des enjeux que doivent traduire les politiques,
plans et actions d’aménagement, certains d’entre eux sont subséquemment présentés.
L’objectif n’étant pas de développer une connaissance exhaustive de chacun de ces
enjeux, il consiste plutôt à en présenter une synthèse. Connaître ces enjeux en amont
permet ainsi de mieux comprendre les forces qui influencent le développement des villes
et des municipalités du Québec et par le fait même, d’identifier certains obstacles
s’opposant à la mise œuvre d’un type d’urbanisme plus soucieux de la préservation de la
qualité de l’environnement.
Ceci étant dit, il importe de reconnaître que le développement des banlieues est tout à fait
légitime. Il est à ce sujet pertinent d’évoquer qu’à la suite de la Deuxième
Guerre mondiale, le développement des banlieues a permis de favoriser l’accession à
la propriété en permettant de réduire le prix des logements à la périphérie des grandes
villes. La banlieue répond donc à l’origine à des besoins élémentaires se référant au droit
au logement. On estime donc que la banlieue est nécessaire puisqu’en son absence il
est plus que probable que les ménages seraient obligés de « trouver un logement dans
des centres urbains qui autrement seraient surpeuplés, ce qui aurait pour effet de créer une
rareté additionnelle dans le marché du logement, conduisant à des prix encore plus
élevés ». Dans ce contexte, on peut deviner que les problèmes de pauvreté ne seraient
qu’accentués.
À la lumière de ce qui précède, plutôt que de percevoir la banlieue comme étant une
antithèse du développement durable, les urbanistes ont intérêt à reconnaître les
opportunités urbanistiques qu’offre le développement des zones périurbaines. Il est vrai
que l’étalement urbain s’oppose aux impératifs consistant à créer des communautés
viables caractérisées entre autres par des quartiers denses et desservis par des transports
collectifs. Toutefois, il serait faux de prétendre que les banlieues, « zones de transition
entre les milieux urbains et ruraux, ne peuvent pas à l’image des villes-centres être
transformées en collectivités où il fait bon vivre en y appliquant de nouveaux modèles de
développement basés sur les principes du développement durable ». Soulignons enfin
que pour ce faire, les banlieusards devraient avoir le choix de travailler près de leur lieu
de résidence afin de limiter les déplacements polluants s’effectuant vers la ville-centre.
La mobilité et la ville étant intimement liées, les formes urbaines des villes
se sont dans le temps adaptées aux modes de transport et, inversement,
les modes de transport s’adaptent à la trame urbaine Par conséquent, les
villes se sont souvent développées sur des modèles d’urbanisation qui
reposent sur les transports individuels. Or, ce mode de développement
apparaît dorénavant insoutenable dans une perspective de
développement durable. P a r e x e m p l e Il est à cet effet reconnu que le
secteur du transport est celui qui produit le plus d’émission de gaz à effet
de serre au Québec. En 2007, le secteur était responsable de près de 40,7%
des émissions (Ministère du Développement durable, de l’Environnement et
de la Lutte contre les changements climatiques.
Dans une autre perspective, un enjeu urbanistique important pour l’avenir des villes
concerne la dynamique démographique du Québec. Celle-ci se caractérise par un
ralentissement de la croissance démographique et par le vieillissement de la population.
Tenant donc compte de cet aspect, les acteurs de l’urbanisation peuvent entre autres assurer
l’entretien des trottoirs et leur déblaiement pendant l’hiver, assurer un éclairage suffisant
des espaces publics, concevoir des zones urbaines multifonctionnelles, disposer un
mobilier urbain adapté ou encore garantir une offre de transports urbains diversifiés.
Néanmoins, si les villes doivent s’adapter aux besoins grandissants des personnes âgées,
notons qu’elles doivent continuer à assurer des services compatibles avec une diversité de
modes de vie différents.
Parce que chacun des groupes sociaux de la ville participent à modeler le paysage
urbain en fonction de ses intérêts respectifs, l’espace correspond à la somme des
interventions individuelles et collectives.
L’urbanisme est l’expression de ces forces sociales animées par ceux qui font et qui
vivent la ville. Dans cette perspective, il va sans dire que les acteurs sociaux sont
ceux qui détiennent le réel pouvoir d’aménager la ville. Toutefois, ces acteurs n’ont
pas toutes les mêmes chances de faire valoir leurs intérêts. L’urbanisme doit donc reposer
davantage sur des mécanismes de négociation et de concertation publique susceptibles
d’assurer des consensus sociaux en regard des choix d’aménagement.
Dans cet ordre d’idées, le sol en ville devient un enjeu social de grande
importance. Étant indispensable, rare et inextensible, le sol urbain est aussi une
marchandise rentable régie par les lois sur marchés. Dans un contexte de développement
urbain, l’enjeu du sol pose le problème surgissant entre les acteurs désirant s’accaparer du
sol pour en tirer des bénéfices économiques et, d’autre part, ceux le convoitant pour
satisfaire des besoins élémentaires. La crise du logement vécue à l’échelle des villes du
Québec, la perte de milieux naturels en ville et les disparités sociales ne sont pas
étrangères à cette problématique. L’urbanisme doit donc participer à un arbitrage du sol
en assurant le contrôle et le partage de ses affectations.
La logique est simple, pour augmenter ses revenus, la ville ne peu faire autrement que
d’étendre son périmètre d’urbanisation ou de le surdensifier. Les urbanistes ne peuvent
faire abstraction de cette réalité économique. Face à cet état de fait, la triste réalité est
que ce ne sont pas les élus, les urbanistes, les architectes ou les citoyens qui ordonnent
l’évolution des villes, mais plutôt le prix du bien rare que constitue le sol.
En ce sens, on reconnaît que le prix du foncier fait obstacle à un urbanisme pouvant être
pleinement compatible aux exigences du développement durable puisqu’il « empêche le
droit au logement pour tous et que, à la façon d’une tache d’huile, il pousse à l’étalement
urbain. À ce sujet, une réforme de la fiscalité des municipalités québécoise devient
éminemment pressante, mais elle se fait toujours attendre.
Pratiquer l’urbanisme durable nécessite une profonde remise en question des sociétés
urbaines. C’est là qu’apparaît l’occasion d’interroger ces sociétés sur leurs modes
d’organisation de l’espace, leurs modes d’habitation et de déplacements, leurs manières de
gérer les ressources naturelles et sur la qualité des milieux de vie des citoyens.
Conséquemment, l’urbanisme durable ou le développement urbain durable cherche à
réduire la consommation d’espace, à maîtriser les déplacements inutiles, à limiter la
consommation énergétique et la pollution, à améliorer l’accessibilité des espaces publics, à
revoir les processus de consultation publique et à améliorer la qualité de vie et l’urbanité
en ville.
Les objectifs du présent cours ouvrent la porte à une si vaste étendue d’influences
qu’il serait impossible d’en détailler ici toutes les ramifications. N’ayant donc pas
l’ambition d’en présenter l’intégralité, la présentation des principales tendances
associées à l’urbanisme durable permettra néanmoins de mettre en lumière différentes
pratiques concrètes d’aménagement incarnant de nouvelles façons de faire innovantes
dans ce domaine. Cette présentation cherche entre autres à démontrer sous quels angles
s’insère le développement durable dans les modèles d’aménagement urbain.
territoire urbain.
1.4.3 Écoquartier
Développé et diffusé par l’urbaniste Randall Arendt dans les années 1980, le
Design de conservation, ou growing greener, désigne un système de conception de
lotissements privilégiant l’implantation d’un cadre bâti de plus forte densité de manière
à conserver les espaces boisés. Un Design de conservation favorise une densité
neutre. C’est-à-dire que le lotissement est conçu de sorte qu’il n’y ait pas de
perte d’unités d’habitation au profit d’aménagements de conservation (Gouvernement
du Nouveau-Brunswick
Il s’avère cependant que cette approche est mieux appropriée aux milieux ruraux ou
périurbains, les milieux urbains centraux étant davantage à la recherche d’une densité
beaucoup plus forte que celle privilégiée par le Design de conservation. Néanmoins, en
raison de la nature du portrait municipal québécois étant teinté d’une forte représentation
des municipalités rurales, cette approche mérite que l’on y attarde une juste attention.
- Préserver les espaces libres, les zones agricoles, la beauté naturelle des lieux et
les espaces naturels sensibles;
Dans une autre perspective, les municipalités sont particulièrement bien disposées pour
éduquer les citoyens à l’égard de la protection de l’intégrité de l’environnement. Cette
affirmation est basée sur le principe de subsidiarité de la Loi sur le développement
durable stipulant qu’une responsabilité doit être prise par le plus petit niveau d’autorité
compétente, soit celui étant le plus près des citoyens concernés par une prise de décision.
De ce fait, en matière d’éducation et de sensibilisation à l’environnement, les
municipalités représentent sans contredit le niveau approprié d’autorité devant être
chargée de cette responsabilité
Soulignons également à ce sujet que la plus grande différence existant entre le SAD
et le PU concerne essentiellement l’échelle territoriale (locale ou régionale) sur laquelle
ils portent ainsi que le degré de précision de leur contenu. Conséquemment, le SAD se
doit d’être suffisamment souple afin que les municipalités locales puissent disposer d’une
liberté d’action leur permettant d’élaborer un PU tenant compte de leur réalité
particulière. Par ailleurs, un schéma rigide serait inefficace en regard de la gestion de
l’évolution du territoire qui, malgré tous les efforts de planification, conserve toujours
une part d’imprévu.
Alors que les MRC et les municipalités locales ont l’obligation d’indiquer dans leur
document de planification respectif les grandes affectations du sol souhaitables pour
chacune des zones d’affectation de leur territoire, la LAU oblige lors de l’élaboration
du PU d’y préciser en plus les densités d’occupation du sol pour ces zones.
Une fois précisées, ces densités d’occupation du sol permettent de prendre de meilleures
décisions en ce qui concerne « l’implantation d’aqueduc et d’égout, la
localisation d’équipements communautaires et d’espaces verts, la largeur des rues, etc.
(…) ». En outre, la notion de densité d’occupation du sol est également importante
dans la mesure où la densité prescrite pour une zone d’affectation influence
considérablement l’optimisation de la desserte par transport en commun.
Les municipalités peuvent de la sorte songer à désigner des cours d’eau, des boisés ou
des milieux humides comme étant des zones à protéger en raison de leur valeur
environnementale. Il s’en suivra alors une identification d’objectifs et d’intentions
d’aménagement que la municipalité devra poursuivre afin d’assurer la protection de
ces milieux. Par exemple, elles peuvent prévoir de faire l’acquisition d’un boisé dans le
but d’y aménager un parc, fonder des organismes veillant à la protection de
l’environnement sur le territoire municipal ou régir l’abattage d’arbres par le biais de leur
règlement de zonage.
En ce qui a trait aux zones à restaurer, le PU peu également désigner des zones pour
lesquels leur valeur historique, architecturale ou environnementale justifie une remise en
état de leurs caractères initiaux. À titre d’exemple, il est ainsi possible de mettre l’accent
sur l’importance de procéder à la dépollution d’un cours d’eau ou de créer des parcs, des
sentiers et des pistes cyclables. .
À la différence d’un plan, soulignons qu’un programme est « […] une suite d’actions
que l’on se propose d’accomplir pour arriver à un résultat » (L’Heureux, 2000). En ce
sens, le PPU permet à « la municipalité de préciser ses intentions quant à certaines parties
de son territoire demandant une attention particulière » (Boucher et Fontaine, 2010).
Autrement dit, il s’agit en quelque sorte d’un petit plan d’urbanisme très détaillé et
portant sur un secteur circonscrit .
Notons toutefois que les PPU concernent généralement les centres-villes de certaines
municipalités pour lesquels on souhaite adopter une planification détaillée. Cette
planification détaillée peut pour un territoire particulier comprendre entre autres
l’affectation détaillée du sol, le tracé des voies de circulation, les règlements de zonage,
de lotissement et de construction proposés et la description des travaux prévus.
Notons que si les municipalités locales peuvent à leur guise adopter certains règlements
de nature discrétionnaire, elles ont toutefois l’obligation d’adopter les règlements
normatifs que sont les règlements de zonage, de lotissement, de construction et
permis et certificats (Loi sur l’aménagement et l’urbanisme).
Le règlement de zonage (RZ) permet aux municipalités locales de diviser leur territoire
en zones pour ensuite en déterminer la vocation afin de contrôler essentiellement les
usages (résidentiel, commerciale, industriel, institutionnel, etc.), l’implantation, la
forme et l’apparence des constructions (Boucher et Fontaine, 2010). Par ailleurs, le
RZ peut également inclure des normes permettant de « […] contrôler les superficies de
plancher des bâtiments, de régir la conversion d’un bâtiment, ou d’encadrer la plantation
ou l’abattage d’arbres (…) » (UPA, s.d.). Il s’avère donc particulièrement efficace pour
gérer les constructions et les usages sur le territoire municipal. S’il est élaboré en
conséquence, le RZ peut potentiellement devenir un important outil permettant de
préserver l’environnement. Par exemple, dans le but d’éviter la pollution et
d’empêcher la dégradation de l’environnement naturel d’un lac ou d’un cours d’eau, un
règlement de zonage peut préciser des normes assurant la protection minimale des rives.
De plus, puisqu’il permet de régir la plantation et l’abattage d’arbres par zone, le
règlement de zonage peut assurer la protection du couvert forestier et des forêts privées.
Le règlement de zonage peut entres autre:
- Préciser les usages par zone étant compatibles avec la proximité d’un milieu
écologique sensible;
- Inclure des normes en matière de gestion durable des eaux de pluie en limitant
les espaces perméables;
Ainsi, la LAU prévoit qu’une municipalité peut utiliser son règlement de construction de
manière à réglementer les matériaux utilisés dans la construction et la façon de les
assembler. Il est à la fois possible d’y prévoir des normes de résistance, de salubrité, de
sécurité ou d’isolation pour toute construction.
Le règlement sur les plans d’aménagement d’ensemble (PAE) s’apparente dans une
certaine mesure au programme particulier d’urbanisme (PPU). À cet effet, le règlement sur
les PAE s’applique à des zones circonscrites et précises pour lesquelles sont définis des
objectifs et des critères consistant à encadrer le type de développement souhaité par une
municipalité . De telles zones peuvent par exemple faire référence à un nouveau quartier
à développer, à un milieu bâti destiné à changer de fonction ou à un projet pour lequel la
protection du milieu naturel nécessite des mesures spéciales.
Lorsqu’un promoteur souhaite développer une zone assujettie à un règlement sur les
PAE, son projet doit se conformer aux critères et objectifs édictés par le règlement.
Dans le cas où un promoteur souhaiterait qu’une modification soit apportée au
règlement sur les PAE, en appui au changement demandé, il doit faire approuver par
le conseil municipal un plan d’aménagement d’ensemble présentant son projet de
développement. Par ailleurs, le conseil municipal peut exiger des conditions
d’approbation supplémentaires obligeant les promoteurs à prendre à leur charge
certaines dépenses (conservation d’un boisé, création d’un parc, protection d’un milieu
humide). Le conseil peut en outre exiger « […] du requérant qu’il fournisse des études et
divers inventaires des milieux naturels, une caractérisation des milieux d’intérêt ou la
participation des espaces naturels au réseau d’espaces verts municipaux (…) »
Les critères et objectifs d’évaluation d’un PIIA peuvent notamment porter sur :
- La végétalisation des sols mis à nu lors de travaux avec des espèces indigènes;
Autrement dit, est-ce qu’il est possible de percevoir un écart entre les principes de
protection de l’environnement suggérés aux planificateurs et leur application concrète
dans les documents de planification? De plus, s’il est admis que les instances municipales
peuvent en matière de gestion de l’environnement favoriser l’élaboration de documents
de planification ambitieux, qu’en est-il réellement? Ce chapitre vise à répondre à ces
interrogations.
Pour ce faire, le présent chapitre consiste à proposer deux méthodes simples et efficaces
permettant de porter un jugement global quant à la qualité de la prise en compte de
l’environnement dans les documents de planification en urbanisme.
Restituer la démarche
Les 52 critères sont regroupés en cinq thèmes. Ces thèmes sont les suivants :
Nous allons donc regrouper ces différents critères sous forme de tableau .
Coefficient de
Thèmes pondération
Critères d’évaluation
1
11. Présentation des activités économiques Principales
activités. Répartition sur le territoire et évolution. Nombre
d'entreprises et de salariés pour chaque secteur d’activité
Taux de création d'entreprises. Population active. Type
d'emploi. Secteurs d'activités économiques.
12. Plusieurs hypothèses d’évolution du nombre 1
d’emplois
2
Activités 13. Pollutions et risques liés aux activités économiques
économiques et Cartographie des sites et sols pollués. Risques
impacts associés technologiques. Entreprises présentant des risques de
pollutions ou avec un fort impact sur l'environnement
3
14. Déchets de l’industrie et leur traitement
3
15. Consommation et traitement de l’eau pour
l’industrie
2
20. Présentation détaillée des secteurs forestiers
Activités 3
économiques et 22. Infrastructures touristiques et impacts sur
impacts associés l’environnement
1
23. Situation passée et actuelle de la population
1
25. État du logement
3
29. Analyse de la situation énergétique de l’habitat
3
35. Autres modes de transport
3
42. Réseau hydrologique et fonctionnement
2
45. Présentation des acteurs et des outils de gestion de
l’eau et des milieux aquatiques
2
49. Résidences isolées
Il s’agit principalement dans ce chapitre d’exposer les différents risques urbains, étaler les
mesures de sécurité y afférentes dans le but de mieux concevoir et mettre en place les projets
d’urbanisme en respectant l’environnement
Le Risque urbain est Tout élément indésirable, non souhaitable et de toute nature pouvant
concerner, impacter, affaiblir, modifier le fonctionnement « normal » d’une ville, entendue
comme, une étendue continue de constructions à vocation économique, de service à la
population ou encore d'habitations, etc.
Figure : incendie
4.2 Sécurité
- Repérer toutes les zones présentant les dangers naturels et communiquer suffisamment
dessus pour que les populations soient informées. cette tache relève de la compétence
des publics via ses instruments et institution de gouvernance
- Indiquer à l’aide des plaques de signalisation si possible les zones de danger naturel
- Respecter les normes de constructions dans les zones présentant les danger naturels
Utiliser les bornes biens repérables pour marquer les limites d’étalement urbain afin
d’informer les populations sur leur zone d’action.
Ces bornes indiquent par exemple les limites de construcbilité
Questions :
1- Définir les termes suivants :
5- Citer les différents paramètres qui sont nécessaires lors de la révision ou la création
d’une ville
EXERCICE
Au cours d’une décennie la population d’une agglomération a cru de la façon suivante ;
1ER Janvier 1990 ; 29100 habitants
1ER Janvier 1995 ; 32078 habitants
1ER Janvier 2000 ; 35790 habitants
1- Déterminer le taux d’accroissement annuel
Questions de cours :
1) Définir les termes suivants :
- Urbanisme
-Urbanisation
- P.A.U
2) Quels sont les facteurs qui ont contribués à l'extension de l'urbanisation au cameroun
3) Quelles sont les conséquences négatives de l’extension de l’urbanisation dans les villes
et les agglomérations sans permis de bâtir
Question de cours :
1- Représenter l’articulation entre les instruments d’aménagement du territoire et de
planification urbaine en précisant leur lieu d’application. ( 6 points)
2- Quel est le rôle du cahier des charges pour un lotissement réglementaire ? ( 3 points)
3- Lors de la révision ou la création d’un plan d’aménagement urbain on doit passer par trois
grandes parties qui sont : ( 11 points)
- donner en bref les titres et les sous titres puis détailler leurs contenus.
Question de cours :
a- Quel est l’utilité du code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme
b- Quels sont les zones qui sont intéressé par un P.A.U
c- Quel est l’influence des habitats spontanés sur l’environnement
Exercice 1
1°/ Un lotissement est aménagé sur une superficie de 30.000 m2 (3ha). On a construit 150
logements ayant pour superficie couverte totale 21 000 m2 et occupé par 750 habitants.
Calculer :
1. a/. La densité de logement ?
1. b/. La densité de construction ?
1. c/. La densité de population ?
Exercice
a- Donner un nom pour cette figure
b- Définir les différentes légendes urbaines unifiées présenté sur la figure.
3 ) Après une période ,ce promoteur voulait faire une extension sur tous les immeubles en y
ajoutant un étage pour avoir 6 niveaux.
Exercice
Soit le lotissement représenté ci-dessous, aménagé selon un PAU d’une commune, sur un
terrain de surface totale égale à 13700 m2 = 1.37 Hectars.
Le nombre d’habitants de ce lotissement est égal à 150 habitants.
Ce lotissement est constitué de 32 lots, chaque lot a une surface égale à 320 m2 ( front = 20 m
) pour chacun et ces lots sont réservés pour l’habitation. La typologie de construction est «
l’individuel jumelé ».
Sachant qu’il faut réserver une surface ( 2.5 m x 5 m ) pour chaque place.
Travail demandé :
1°/ Donner une définition de chacun des termes suivants : ( 2 points )
2°/ Citer les principaux travaux d’aménagement nécessaires pour un lotissement. ( 2 points )
3°/ La typologie de construction est « l’individuel jumelé » pour ce lotissement ;
a ) Citer les autres types de l’habitat de construction. ( 2 points )
b ) Par quoi se différencie la typologie de l’habitat ? ( 1 point )
4°/ Pour ce lotissement, calculer la densité de population et la densité de logements. ( 2 points
)
5°/ Le lot objet de l’étude est le « lot N°14 » :
a ) Déterminer les retraits minimaux selon les règlements et matérialiser la masse de la
construction sur un schéma sachant que la surface bâtie existante est : Sb = 80 m2. ( 2 points )
b ) Calculer le COS et le comparer au COS réglementaire ; ( 1 point )
c ) Est – ce – qu’on peut faire une extension de la surface bâtie existante ? Si oui, recalculer la
nouvelle surface bâtie et matérialiser l’extension possible sur le même schéma de a). ( 2
points )
d ) Vérifier la hauteur de la construction. ( 1 point )
6°/ Pourrait-on construire un premier étage ? Justifier. ( 2 points )
7°/ Pourrait-on construire un deuxième étage complet ? Justifier et proposer une solution. ( 2
points )
8°/ Pour ce lotissement, on prévoit un parking pour stationnement des véhicules de surface =
1000 m2 ; Est – ce – que la conception (capacité et rues de manoeuvre) de ce parking est
convenable et suffisante ? Justifier. ( 1 point )