Polycopié Invertébrés

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Filière : BCG

Module : Biologie Animale (B222)

Biologie des organismes vivants :

Unicellulaires et Invertébrés
Organisation, Morphologie, Classification et Fonctions

Année universitaire 2019-2020


Faculté des Sciences et Techniques; Errachidia. Université Moulay Ismail.
B.P. 509, Boutalamine, 52000 Errachidia, Maroc
Ennemis et obstacles de la réussite
Six ennemis à surmonter pour qui désire réussir :
1- La paresse
2- Le sommeil
3- La tricherie
4- La peur
5- La colère
6- L'habitude de tout remettre à plus tard
Introduction au règne animal
1- Introduction
Les animaux, comme les végétaux, sont des êtres vivants : ils naissent, grandissent, se
multiplient et meurent. Tous sont constitués d’une ou plusieurs cellules. La structure de
celles-ci demeure assez constante dans ses grandes lignes. On retrouve classiquement : noyau,
cytoplasme, membrane, réticulum endoplasmique, appareil de Golgi, ect…

Sur le plan fonctionnel, la cellule animale se distingue de la cellule végétale par


l’absence des pigments assimilateurs, notamment la chlorophylle. L’absence de chloroplastes
donne aux animaux un pouvoir de synthèse bien inférieur à celui des végétaux
chlorophylliens.

En effet, grâce à la chlorophylle, les végétaux font la synthèse de la matière organique


à partir du gaz carbonique et de l’énergie lumineuse : c’est la photosynthèse. Les végétaux
chlorophylliens se nourrissent donc de leur propre synthèse : ils sont autotrophes. Par contre
les animaux sont incapables de faire une telle synthèse, ils sont obligés d’ingérer des éléments
organiques déjà synthétisés (substances minérales ou végétales), puis les digérer et de les
assimiler, ils sont hétérotrophes.

L’évolution vers la vie animale se produit grâce à l’acquisition de l’hétérotrophie


caractérisée par l’impossibilité pour l’organisme de se nourrir à partir d’éléments simples ou
la diminution du pouvoir de synthèse que l’hétérotrophie induit, conséquence probable de la
perte ou la disparition du pigment assimilateur. Cette transformation a provoqué l’apparition
de structures nouvelles comme le système nerveux (pour la détection des aliments), les
muscles (pour le déplacement pour la recherche de la nourriture), le tube digestif (l’ingestion,
la digestion, et l’assimilation), et l’acquisition d’un pouvoir de synthèse de molécules très
complexes comme les enzymes ou les hormones.

2- Notion de Systématique
Dans la nature, les animaux forment un ensemble très nombreux (des millions
d’espèce), et très diversifié par leur morphologie, physiologie, comportement, milieux de vie,
etc.…
Face à toute cette diversité, il a été nécessaire de grouper ces animaux sous des noms
communs et en des catégories (taxons) plus ou moins étendues.
La systématique (ou Taxonomie = Taxinomie) représente la science qui traite la
classification des êtres vivants impliquant l’étude des degrés de parenté entre les taxons ainsi
que l’histoire évolutive de chaque lignée. Le but de cette discipline est de regrouper les

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espèces qui partagent certaines similitudes anatomiques ou développementales et qui
proviennent d’une même lignée évolutive.
Cette classification est en continuel changement, au gré des nouvelles recherches et
découvertes. De nos jours, deux grandes classifications sont retenues : classification classique
et classification phylogénétique basée sur les dernières découvertes sur l’ADN.

3- Classification classique des êtres vivants


Cette classification a été conçue par le botaniste et zoologiste suédois Carl Von Linné
dans son Systema naturae en 1758 et qui est organisée en 5 règnes :
1- Règne des Procaryotes
2- Règne des Protistes (Protozoaires)
3- Règne des Champignons
4- Règne des Végétaux (Règne végétal)
5- Règne des Animaux (Règne animal)

4- Nomenclature binomiale
La classification actuelle, tant pour les végétaux que pour les animaux, a été conçue par
Carl Linné. Cette classification nomme un animal par deux noms :
Le premier est celui du genre et s’écrit avec une majuscule.
Le second est celui de l’espèce et s’écrit en minuscule, suivi du nom de l’auteur qui, le
premier, a nommé l’espèce considérée, et enfin de la date.
Exemple 1 : le taureau= Cancer pagurus Linné, 1766.
Exemple 2 : Le lion : Felis leo Linné, 1758.

5- Notion de l’espèce
Dans les sciences du vivant, l’espèce (du latin species, « type » ou « apparence ») est le
taxon de base de la systématique. Il existe plus d'une vingtaine de définitions de l'espèce dans
la littérature scientifique. La définition la plus communément admise est celle du concept
biologique de l'espèce énoncé par Ernst Mayr (1942) :
Une espèce : est une population ou un ensemble de populations dont les individus
peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une
descendance viable et féconde dans des conditions naturelles.

6- Classification hiérarchique
Les espèces sont regroupées de façon hiérarchique en genre, les genres en famille, les
familles en ordre, les ordres en classe, les classes en embranchement, et les embranchements
en règne : (R.E.C.O.F.G.E) Règne  Embranchement  Classe  Ordre  Famille 
Genre  Espèce.

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Cette classification peut être subdivisée à son tour en sous espèces, sous familles ou
sous classes ou au contraire, des supers familles et des supers classes.

Pour établir la phylogénie (histoire évolutive des espèces) entre les différentes espèces,
l’étude des animaux doit, en premier lieu, porter sur la morphologie, puis sur l’anatomie. Elle
sera selon les cas, complétée par une étude histologique et cytogénétique. Les résultats
obtenus sont représentés par un cladogramme ou un arbre généalogique.

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7- Les unicellulaires
Les unicellulaires sont des organismes formés d’une seule cellule assurant toutes les
fonctions vitales : on parle d’une cellule totipotente.

A partir des Protistes eucaryotes, partent deux rameaux évolutifs dont l’un donnera le
règne végétal et l’autre le règne animal. La base de règne animal est donc représentée par les
organismes unicellulaires : Protistes eucaryotes à affinité animale qui sont les Protozoaires. La
frontière entre les Protozoaires et les Protophytes (végétaux unicellulaires) n’est cependant
pas clairement définie. Ainsi certains unicellulaires comme les Cryptomonadines sont des
organismes intermédiaires entre les deux règnes appelés mésotrophes : autotrophes quand ils
disposent d’énergie lumineuse, et hétérotrophes perdant leurs chloroplastes quand ils sont
cultivés à l’obscurité.

8- Les Métazoaires (Pluricellulaires ou Multicellulaires)


Les métazoaires sont constitués par un nombre variable de cellules disposées en
feuillets, pourvues de différenciation liés à des fonctions particulières comme (locomotion,
contraction, digestion, etc.…). Cette spécialisation qui porte sur des groupes de cellules
semblables ou tissus aboutit à la constitution d’ensembles fonctionnels d’ordre supérieur:
tissus, organes, appareils…

9- Évolution de l’état unicellulaire à l’état pluricellulaire


Bien que rien ne prouve qu’elle soit linéaire, on peut considérer l’évolution comme une
complexification croissante. La succession évolutive partirait alors des virus et des Protistes
procaryotes (bactéries et cyanobactéries) pour aboutir aux pluricellulaires.

Les premières manifestations de vie après son apparition correspondraient à l’apparition


des êtres unicellulaires ou Protozoaires, organismes simples colonisant les milieux aquatiques
et présentant une variété infinie de formes : flagellés, amibes, ciliés…

Ces organismes ont acquis des organites spécialisés liés à des fonctions précises
comme: locomotion (cils et flagelles), contractibilité (éléments squelettiques), digestion
(vacuoles digestives) ect…. Malgré l’acquisition de ces fonctions, les Protozoaires sont restés
de petite taille, et sont prépondérants des milieux aquatiques.

La deuxième grande partie de l’évolution a été le passage de l’état unicellulaire à l’état


pluricellulaire. Dans ce cas, la spécialisation porte sur des groupes cellulaires semblables ou
tissus puis à des ensembles fonctionnels d’ordre supérieur : organes, appareils, permettant
ainsi des variations structurales et fonctionnelles énormes.

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Les Unicellulaires
Règne des Protistes : les Protozoaires
Les Protozoaires sont des organismes à structure cellulaire, eucaryotes et
microscopiques. Ils sont constitués d’une seule cellule. Ils font partie du règne des Protistes.
Ils sont mobiles au moins à un stade de leur cycle biologique. Bien qu’unicellulaires, ils sont
fréquemment plurinucléés mais cet état n’est que transitoire, ils se fragmentent rapidement et
donnent des éléments plus petits qui interviennent dans leur cycle de reproduction.

La cellule d’un Protozoaire n’est pas comparable à une cellule d’un Métazoaire mais à
un organisme pluricellulaire en entier. Chaque Protozoaire est une cellule très spécialisée
capable de remplir toutes les fonctions vitales (cellule totipotente). Ces différentes fonctions
sont réalisées à l’aide d’un large éventail de moyens, utilisés pour la classification complexe
traduisant la diversité des possibilités mise en jeu. La cellule unique du Protozoaire est donc
beaucoup plus complexe que la cellule retrouvée chez les métazoaires.

I- Organisation et structure des Protozoaires


a- Taille : La taille des Protozoaires est très petite, de 7 à 15 µm, mais on peut en rencontrer
de plus petits, jusqu’à 2 µm chez certains Sporozoaires, de plus grande taille jusqu’à 2 à 3 mm
chez les Grégarines, voire 5 mm chez certains Amibes (Pelomyxa).

b- Structure : Les protozoaires possèdent presque tous les constituants classiques de la


cellule eucaryote :
 Membrane lipoprotéique mince ou Plasmalemme : entoure les organites intracellulaires.
 Noyau : très varié par la forme et la taille. Il est double chez les Ciliés (Macronucléus et
Micronucléus).
 Appareil de Golgi : responsable de la synthèse de membrane. Il est formé par l’empilement des
saccules aplatis formant les dictyosomes répartis dans le cytoplasme.
 Vacuoles : elles sont de deux types :
o Vacuole digestive : est l’organite permettant la digestion intracellulaire (endocytose).
o Vacuole contractile ou pulsative : elle assure la régulation de la pression osmotique
et elle participe à l’évacuation des déchets du métabolisme.
 Cils et flagelles : ont la même structure chez les Protozoaires. Les cils sont très courts et très
nombreux, de taille variant de 5 à 15 µm alors que les flagelles sont très rares et longs (150 à
200 µm).
 Mitochondrie : le nombre de mitochondries est très variable, il peut atteindre jusqu’à plusieurs
centaines. Elle a un ADN mitochondrial circulaire et plus rarement linéaire.
 Trichocystes : se trouvent chez les Ciliés. Ce sont des dispositifs de défense et d’attaque.

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 Réticulum endoplasmique : il est représenté par un réseau plus ou moins dense de citernes et
de tubules soit sous forme lisse soit sous forme d’ergastoplasme porteur, coté hyaloplasmique,
de minuscules ribosomes.
 Cytosquelette : il est constitué par des microfilaments ou des microtubules. Les microfilaments
constitués d’actine (protéine), interviennent dans les mouvements ou le maintien de la cellule.
Les microtubules sont des filaments creux dont le cortex est constitué de treize filaments de
tubuline. Ils jouent un rôle dans la mobilité et la division de la cellule.
 Centriole : de structure classique, rappelle tout à fait celui des cellules eucaryotes.

II- Classification des Protozoaires


La classification des Protozoaires repose sur la nature de l’appareil locomoteur et sur
les caractéristiques des cycles de développement. Les Protozoaires sont divisés en plusieurs
embranchements dont les trois principaux sont :

1- Embranchement des Sarcomastigophores


Ils comprennent les amibes et les flagellés qui se déplacent à l’aide de mouvements amiboïdes
(Pseudopodes) ou à l’aide d’un flagelle respectivement (Fig. 1).

Figure 1 : Structure de deux Sarcomastigophores : Amibe et Euglène

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2- Embranchement des Ciliés (Ciliophores)
Ce sont les Protozoaires les plus spécialisés et ceux qui ont la plus grande complexité
structurelle. Ils sont caractérisés par la présence de nombreux cils dont le rôle est d’assurer
le déplacement, et par la dualité de l’appareil nucléaire (macro et micronoyau)(Fig. 2)

Figure 2 : Structure d’une Paramécie (Ciliés)


3- Embranchement des Apicomplexes (Apicomplexa ou Sporozoaires)
Ce sont des Protozoaires parasites possédant une combinaison caractéristique
d’organelles, appelé complexe apical, c’est une structure composée de microtubules et
d’organelles spécialisés (conoïde, fibrilles, anneaux polaires, rhopotries) qui sert à
l’attachement et à la pénétration dans la cellule hôte. Les Apicomplexes n’ont pas de
dispositifs apparents de locomotion mais sont néanmoins capables de mouvements rapides.
Exemple Plamodium (Fig. 3).

Figure 3 : Structure d’un Apicomplexe : Plasmodium

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III- Biologie des protozoaires
La cellule des Protozoaires constitue à elle seule un être autonome capable d’accomplir
toutes les fonctions vitales : Nutrition, Respiration, locomotion, excrétion, reproduction ect…

1- La nutrition
Pour assurer leur cycle biologique (croissance, reproduction, locomotion…), les
Protozoaires ont besoin de différents matériaux (matériaux de structure, matériaux
énergétiques) qu’ils doivent trouver dans leur alimentation.

L’alimentation des Protozoaires est assurée par :

 Osmose: diffusion à travers la membrane notamment chez les formes parasites.

 Pinocytose : prélèvement de gouttelettes liquides par des déformations de la


membrane. (La cellule absorbe des gouttelettes de liquide extracellulaire, et les redirige
sous forme de minuscules vésicules vers les lysosomes en vue de leur assimilation).

 Phagocytose: la capture et l'ingestion des particules solides inertes ou vivantes du


milieu ambiant (qui seront digérées par les enzymes dans la vacuole digestive) chez les
formes libres.

Chez les Ciliophores, on assiste à un perfectionnement de la phagocytose par


différentiation de structures typiques (comme péristome, cytopharynx, cytoprocte, ect…).

2- La locomotion
Plusieurs organites peuvent intervenir dans le déplacement des Protozoaires :

a- Flagelles: ce sont des expansions cytoplasmiques permanentes longues assurant le


déplacement par battement et/ou tourbillons.

b- Les cils: sont plus courts et plus nombreux que les flagelles. Leurs mouvements sont
coordonnés : ils s’inclinent les uns après les autres comme une onde qui se propage; ils
donnent ainsi à la cellule le mouvement de rotation qui le fait avancer.

Les cils et les flagelles sont formés de neuf paires de microtubules périphériques formant un
cercle autour d’une paire centrale (structure 9+2) (Fig. 4).

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Figure 4 : Structure 9+2 des cils et des flagelles

Le mouvement des cils et des flagelles est alimenté par des molécules d’ATP. Chez les
Ciliés, comme la paramécie, le battement des cils serait inefficace s’il n’était pas coordonné.
Cette coordination est faite mécaniquement par un appareil complexe de fibrilles interciliaires
qui relie les cils entre eux et contribue à rendre la pellicule plus rigide (Fig. 5).

Figure 5 : Mouvements des cils et flagelles


c- Pseudopodes : ce sont des expansions cytoplasmiques provenant de l’ectoplasme (couche
cytoplasmique périphérique). Ils représentent le principal moyen de locomotion des amibes.
Le mouvement produit par les pseudopodes est appelé mouvement amiboïde (Fig. 6). Il s’agit
des déformations temporaires de cytoplasme. Le mouvement amiboïde, comme les
contractions musculaires, implique des microfilaments d’actine et de myosine.

Les pseudopodes existent sous plusieurs formes:


 Lobopodes : sont des formes de digitation arrondie (chez l’amibe).
 Filopodes : sont fins, parfois ramifiés, incapables de s’anastomoser.
 Réticulopodes : sont fins, très ramifiés, se rejoignent pour constituer un réseau.
 Axopodes : prolongements cytoplasmiques à disposition rayonnante (chez les
Actinopodes).

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Figure 6 : Mouvement amiboïde par pseudopode
3- La respiration
Les Protozoaires sont caractérisés par l’absence d’organite spécialisé dans la respiration.
Puisque la majorité des Protozoaires est aérobie, il y a diffusion d’O2 à travers la
membrane cellulaire. Les cils et les flagelles, par leurs battements, favorisent les échanges
gazeux.

4- La circulation
La circulation est assurée par les courants cytoplasmiques ainsi que le transport est favorisé
par les déformations de la cellule.

5- L’excrétion et l’osmorégulation
Ces deux fonctions sont fortement liées. Les paramécies, à leurs deux extrémités, possèdent
des vacuoles pulsatiles (contractiles). Ces vacuoles battent en opposition de phase. Quand une
vacuole est en diastole, l’autre est en systole (Fig. 7). Elles évacuent, par une ouverture
temporaire de la membrane, l’eau qui entre par osmose dans la cellule, à partir d’un milieu
hypotonique (eau douce). Leur rôle est de maintenir la pression osmotique.
Si les paramécies sont dans un milieu isotonique, les pulsations s’arrêteront.
Les déchets solubles sont évacués en partie avec l’eau rejetée par les vacuoles
pulsatiles, mais la plus grande partie de l’excrétion est assurée par diffusion à travers
la membrane cellulaire.

Figure 7 : Structure de la vacuole pulsatile d’une Paramécie

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6- La reproduction
Il existe deux types de reproduction chez les Protozoaires : la reproduction asexuée et sexuée.

6-1- La reproduction asexuée ou agamogonie : c’est le mode le plus répandu chez les
Protozoaires, surtout quand les conditions sont défavorables. La multiplication asexuée
n’implique qu’un seul parent, tous les descendants seront identiques.

La reproduction asexuée se fait par :

a- Fission binaire ou scissiparité : la reproduction résulte d’une mitose qui donne


naissance à deux cellules de taille égale. La division peut être transversale (Ciliés), non
orientée (Amibes) ou longitudinale (Flagellés).

b- Division multiple ou schizogonie : (plusieurs cellules à la fois). Il y a division du


noyau plusieurs fois, ensuite le cytoplasme se découpe en éléments uninucléés appelés les
schizozoïtes (ou mérozoïtes). Une succession de caryocinèses (division nucléaire), non
suivie de cytocinèses, forme un territoire cytoplasmique plurinucléé appelé plasmode (ou
Schizonte). Ce territoire se différencie ensuite rapidement par cytocinèse (division du
cytoplasme) en autant d'individus qu'il comporte de noyaux (Fig. 8).

Figure 8 : Division multiple chez Plasmodium


c- Bourgeonnement (ou gemmiparité) : un ou plusieurs bourgeons, contenant un
appareil nucléaire complet, se forment à la surface ou dans une cavité de l’organisme
parental. Chaque bourgeon se détache donnant un nouvel individu identique à la cellule
mère.

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6-2- La reproduction sexuée ou gamogonie: elle implique la formation des cellules
spécialisées (les gamètes). Elle peut s’effectuer par :

a- Autogamie: très rare, elle n’implique qu’un seul parent, les gamètes proviennent d’un
même individu (Actinopodes), les gamètes formés se fécondent donc entre eux (Un individu
donne un individu).

b- Hétérogamie: On trouve deux types de gamètes (deux parents). C’est le mode de


reproduction le plus répandu chez les Protozoaires (reproduction amphimitique) car elle
fait intervenir deux géniteurs.

b-1- Gamétogamie: des gamètes provenant d’individus différents fusionnent et


engendrent un œuf diploïde. Les gamètes peuvent être morphologiquement semblables
(isogamie) ou morphologiquement différents (anisogamie)

b-2- Gamontogamie: c’est l’appariement de deux gamontes (mâle et femelle). Chez


certains Ciliés, une forme de gamontogamie particulière consiste en un échange de
noyaux haploïdes : la conjugaison

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Présentation du règne animal
1- Les Métazoaires Diploblastiques
2- Métazoaires Triploblastiques Cœlomates, Acœlomates et Pseudocœlomates

1- Introduction
Les animaux présentent un certain nombre de caractéristiques qui sont à la base de leur
classification. Les caractéristiques qui déterminent la morphologie générale de l’animal, sont
celles qui se mettent en place dès les premiers stades embryonnaires et qui permettent de
différencier les différents embranchements.
2- Les grandes étapes de l’évolution du règne animal
Les métazoaires sont des animaux pluricellulaires dont le cycle reproducteur fait intervenir
des gamètes mâle et femelle. La fusion de deux gamètes aboutit à la formation d’un œuf (ou
zygote) plus au moins riche en vitellus et dont le développement passe nécessairement par les
étapes suivantes :

Segmentation : le zygote se divise en 2, en 4 puis en 8 cellules.

Stade Morula : la segmentation de l’œuf conduit à la formation d’une masse cellulaire


pleine dont les cellules sont accolées les unes aux autres sous forme d’une sphère cellulaire
pleine appelée Morula.

Stade Blastula : à l’intérieur de cette sphère, se creuse une cavité qu’on appelle
blastocœle entourée par une seule couche de cellules appelées blastomères (ou blastocytes)
marquant ainsi le stade blastula.

Stade Gastrula: ou stade diploblastique; cette blastula formée subit une gastrulation,
c’est-à-dire la pénétration d’une partie de cellules à l’intérieur de la cavité du blastocoele.
La blastula se transforme en une gastrula, qui est une sorte de sac à double couches. A ce
stade, la gastrula possède deux couches cellulaires :
 La couche cellulaire externe ou Ectoblaste (Ectoderme)
 La couche cellulaire interne ou Endoblaste (Endoderme)

La nouvelle cavité formée porte le nom d’archentéron. Cette cavité s’ouvre à l’extérieur par
un orifice appelé blastopore. L’espace entre les deux couches cellulaires contient une sorte de
gelée nommée la mésoglée.

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Les étapes précoces du développement embryonnaire

Pr Ahmed EL-HAIDANI. FST-Errachidia


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Selon le degré de complexité du développement embryonnaire, les métazoaires sont
divisés en deux catégories : les métazoaires diploblastiques et les métazoaires
triploblastiques.

Diverses possibilités de gastrulation chez les métazoaires

2-1- Les métazoaires diploblastiques


Chez les métazoaires diploblastiques, le développement embryonnaire s’arrête au stade de
deux feuillets embryonnaires. Ils sont donc des organismes formés de 2 feuillets
embryonnaires :
1- Un feuillet externe ou ectoderme
2- Un feuillet interne ou endoderme
Ces deux feuillets sont séparés par une sorte de gelée, la mésoglée. Exemple : Spongiaires et
Cnidaires.
L’ectoderme est à l’origine de l’épiderme et du système nerveux, alors que l’endoderme
évoluera ultérieurement pour donner le système digestif.

2-2- Les métazoaires triploblastiques


Le développement embryonnaire se poursuit pour donner naissance à un troisième feuillet
embryonnaire.
Les triploblastiques sont des organismes qui sont caractérisés par l’existence d’un troisième
feuillet embryonnaire appelé le mésoderme, qui s’insinue entre l’ectoderme et l’endoderme.
Le mésoderme donnera naissance aux muscles, aux vaisseaux sanguins, aux reins, aux
organes reproducteurs, aux os et au cartilage.

Pr Ahmed EL-HAIDANI. FST-Errachidia


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Diploblastique Triploblastique
Répartition des feuillets embryonnaires à la fin de la gastrulation

Les métazoaires triploblastiques sont divisés en trois groupes distincts selon la


présence ou l’absence de cœlome : les Acœlomates, les Pseudocœlomates et les
Coelomates.

Définition du Cœlome :
Le Cœlome est défini comme étant la cavité corporelle entièrement entourée de tissu
provenant du mésoderme.

2-2-1- Les Acœlomates


Les Acœlomates ont un corps sans cavité entre le tube digestif et l’enveloppe corporelle, le
mésoderme reste compact et ne s’organise pas en cavités ou vésicules closes. Il donne
généralement un tissu diffus, le parenchyme (ou mésenchyme) qui remplit l’espace entre les
structures endodermiques et ectodermiques. Exemple : les Plathelminthes (vers plats).

2-2-2- Les Pseudocœlomates


Les Pseudocœlomates sont caractérisés par une cavité mais qui n’est pas entièrement entourée
de tissu mésodermique. Exemple : les Némathelminthes (vers ronds).

2-2-3- Les Cœlomates


Les Cœlomates ont un vrai cœlome, le mésoderme ne forme pas de tissu de remplissage mais
il se creuse. La nouvelle paroi externe qui va se coller à l’ectoderme sera appelée la
Somatopleure (elle formera le tégument de la peau). La partie de cette paroi qui se colle à
l’endoderme forme la Splanchnopleure. Exemple : les Annélides (vers annelés).

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Coupe transversale schématisant les Acœlomates, Pseudocœlomates et Cœlomates

Les Cœlomates sont divisés en deux grandes lignées évolutives selon la destinée du
blastopore de leur gastrula: les Protostomiens et les Deutérostomiens.

2-2-3-1- Les Protostomiens (en grec Proto = premier; stomum = bouche)


Chez les Protostomiens, la bouche dérive du blastopore qui est la première ouverture qui
apparait au stade gastrula. L’anus apparaîtra plus tard au cours du développement
embryonnaire à l’autre extrémité.

Le système nerveux de ces Protostomiens est toujours ventral par rapport au tube digestif;
cette disposition du système nerveux leur donne le nom d’Hyponeuriens. (Exemple : Les
Annélides, les Mollusques et les Arthropodes).

Pr Ahmed EL-HAIDANI. FST-Errachidia


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2-2-3-2- Les Deutérostomiens (deutero = second; stomum = bouche)
Chez ces organismes, le blastopore de la gastrula donne toujours l’anus en premier. La bouche
se forme après à l’autre extrémité du tube digestif.
Le niveau de différenciation et la position du système nerveux permettent de scinder cet
ensemble en Epithélioneuriens et Epineuriens.

a-1 Deutérostomiens épithélioneuriens


En général ce sont des animaux à système nerveux superficiel. Le système nerveux est
en général imparfaitement dégagé de l’épiderme cutané dont il dérive et il reste inclus dans
l’épithélium cutané de l’adulte (exemple : Echinodermes).

a-2 Deutérostomiens épineuriens


Ce sont des organismes qui possèdent un système nerveux en position dorsale au-
dessus du tube digestif, et par l’existence d’un axe squelettique dorsal, la Chorde, situé entre
le tube digestif et le système nerveux (Exemple les Vertébrés).

Pr Ahmed EL-HAIDANI. FST-Errachidia


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Les Métazoaires diploblastiques :

Embranchement des Spongiaires


Les Spongiaires ou Porifères (Porus = pore ; ferare = porter) sont des métazoaires,
diploblastiques, dépourvus de symétrie et d’organes définis. Ce sont des organismes
essentiellement marins qui se fixent sur un support. Ils regroupent toutes les éponges. Les
Spongiaires forment l’embranchement basal des métazoaires.

1- Organisation générale
La structure fondamentale des Spongiaires est celle d’un sac avec une paroi perforée de
plusieurs pores inhalants appelés les Ostioles, une cavité ouverte, appelé atrium ou
spongocoele, et un pore exhalant, appelé l’oscule.

Organisation générale d’un Spongiaire


2- Morphologie
La paroi du corps des Spongiaires est composée de deux couches cellulaires qui assurent
les différentes fonctions vitales :
1- La couche interne ou Endoderme: est constituée de Choanocytes, qui sont des
cellules flagellées à collerette, et qui jouent un rôle dans la digestion et la reproduction.
2- La couche externe ou Ectoderme: c’est une couche de revêtement. Elle est constituée
de cellules aplaties, les Pinacocytes, entre lesquelles s’ouvrent les pores inhalants.
3- La mésoglée : qui se trouve entre l’ectoderme et l’endoderme. C’est une couche anhiste
(pas d’organisation cellulaire). Elle contient différents types de cellules :
 Porocytes : cellules tubulaires qui unissent les deux feuillets.
 Cellules nerveuses : elles forment un système nerveux rudimentaire diffus.
 Sclérocytes : cellules élaborant des spicules (squelette minéral).
 Collencytes : cellules secrétant la substance interstitielle gélatineuse.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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 Amibocytes (Amoebocytes) ou des Archéocytes : Ce sont des cellules mobiles, qui
jouent un rôle dans la digestion, et qui peuvent donner naissance à des cellules
spécialisées : les gonocytes (fonction sexuelle) et myocytes (cellules contractiles,
groupées autour de l’oscule).

Structure d’une choanocyte

Structure de la paroi d’un Spongiaire


3- Différents types d’organisation des éponges (organisation fonctionnelle)
Suivant la complexité de la paroi des Spongiaires, on distingue trois stades d’éponges :

 Stade Ascon : la structure de la paroi, qui est peu épaisse, est identique en tous points
du corps. Les choanocytes tapissent l’ensemble de la cavité gastrale.

 Stade Sycon : la paroi devient un peu épaisse. La couche endodermique est creusée de
canaux choanocytaires et la couche endodermique est creusée de canaux inhalants
percés d’ostioles.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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 Stade Leucon : la paroi est très épaisse. Dans cette forme, les choanocytes sont
rassemblées en chambres vibratiles (corbeilles vibratiles). Cette organisation a pour
effet de ralentir le courant d’eau ce qui facilite le filtrage et la réabsorption de la
nourriture d’une manière efficace.

4- Classification des Spongiaires


La classification des Spongiaires repose sur la nature des éléments squelettiques appelés
spicules. Les Spongiaires sont subdivisés en trois classes :

1- Classe des Calcisponges (Eponges calcaires) : les spicules sont composés de calcite
(CaCO3). Elles peuvent être simples ou composées. Il existe deux formes:
1-1 Ss classe des Homocoeles : les Choanocytes tapissent tout l’atrium (type Ascon).
1-2 Sous classes des Hétérocoeles : il y a formation de corbeilles vibratiles (type
Sycon ou Leucon).
2- Classe des Hexactinellides ou Triaxonides : les spicules sont composés de silice
hydratée ((SiO2). Les spicules siliceux peuvent atteindre une longueur de 60 cm. Elle
présente une organisation de type Sycon.
3- Classe des Démosponges: le squelette est formé de spongine (protéine fibreuse)
pouvant être associée à quelques spicules siliceux. Elle représente la classe la plus
importante des Spongiaires. Elle présente une organisation de type Leucon.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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5- Biologie des Spongiaires
5-1- Nutrition : la grande majorité des éponges sont suspensivores et consomment
principalement les particules en suspension (bactéries, micro-algues). Les particules,
amenées par le courant, sont capturées par les choanocytes à l’aide du flagelle, puis
transférées aux amoebocytes qui peuvent effectuer une certaine digestion. Mais c’est
surtout dans les cellules à collerette (choanocytes) qu’a lieu la majeure partie de la
digestion. Les éléments nutritifs sont ensuite redistribués par les amoebocytes vers les deux
couches (ectoderme et endoderme) afin de nourrir les cellules qui s’y trouvent.

5-2- Respiration : se fait par diffusion à travers la paroi cellulaire.

5-3- Excrétion : Les déchets sont évacués par l’oscule (pore exhalant).

5-4- Reproduction : Les éponges peuvent se reproduire de manière asexuée ou sexuée :

a-Reproduction asexuée : elle se fait par


a1- Bourgeonnement externe
Un petit bourgeon se forme, se détache, est transporté par le courant, puis se fixe pour
devenir une nouvelle éponge identique à la première. Le bourgeon peut également rester
attaché à l’animal mère et donnera ainsi une colonie d’éponges.

Bourgeonnement externe des Eponges


a2- Bourgeonnement interne ou Enkystement (formation de gemmules)
Les gemmules sont des sortes de kystes internes, remplis d’un certain type de cellules,
notamment les nourricières (Archéocytes). Elles sont protégées par une couche de chitine;
elles résistent aux mauvaises conditions de vie: desséchement, froid, alors que l’éponge

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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meurt. Elles redonnent une nouvelle éponge lorsque les conditions redeviennent
favorables.

a3- Régénération
Les amoebocytes donnent aux Spongiaires une grande faculté de régénération. A partir
d’un fragment ou des cellules isolées, il y a régénération totale de l’individu.

b- Reproduction sexuée
Elle s’accompagne avec la formation des gamètes haploïdes dans la mésoglée. La plupart
des Spongiaires sont hermaphrodites c’est-à-dire qu’un individu est capable de produire, à
la fois, les gamètes mâles et femelles. Cependant, certains Spongiaires sont gonochoriques
c’est-à-dire que chaque individu n’est capable de produire qu’un seul type de gamètes soit
male soit femelle.
 Les gamètes (spermatozoïdes et ovules) proviennent de la différenciation de
certains amoebocytes. Selon d'autres auteurs, ils proviendraient d'amoebocytes ou de
choanocytes dédifférenciés.
 Les gamètes sont formés dans la mésoglée
 Le gamète male quitte l’éponge mâle par l’oscule et pénètre dans une éponge femelle
 Les gamètes males pénètrent dans un choanocyte qui les transporte vers un ovule dans
la mésoglée où a lieu la fécondation (éponge femelle).
 Les œufs se développent dans le corps du parent où sont libérés (par l’oscule)
 Les œufs donnent naissance à une larve ciliée qui nage puis se fixe pour donner un
nouvel individu (une nouvelle éponge).

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Métazoaires Diploblastiques :

Embranchement des Cnidaires


Les Cnidaires (≈9000 espèces) sont des organismes métazoaires diploblastiques à symétrie
radiaire parfois bilatérale. Ils sont dépourvus d’organes différenciés. Les Cnidaires sont les
premiers organismes ayant un niveau d’organisation cellules-tissus.

1- Organisation générale
Le corps est sous forme d’un sac qui est pourvu d’un seul orifice, la bouche, qui assure les
deux fonctions anale et buccale. Cet orifice est entouré de tentacules assurant la préhension
des proies. Le corps est formé aussi d’une grande cavité interne appelée cavité gastro-
vasculaire parce qu’elle sert à la fois à la digestion et à la circulation des éléments nutritifs.

Les Cnidaires se présentent, en alternance, sous deux formes : Polype et Méduse :


La forme Polype : elle est benthique, fixée, c’est la forme asexuée.
La forme Méduse : elle est libre et nageuse, pélagique et constitue la forme sexuée.

Organisation générale des Cnidaires


2- Morphologie
La paroi des Cnidaires est constituée de deux couches cellulaires, endoderme et ectoderme,
séparées par la mésoglée où se trouve une substance gélatineuse plus au moins abondante et
pauvre en cellules. La paroi est formée de plusieurs types cellulaires.

2-1- Ectoderme
L’ectoderme forme la paroi tégumentaire du corps. Il constitue le tissu protecteur. C’est une
couche monocellulaire constituée de 4 types cellulaires :

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Cellules myoépithéliales : contenant des myofibrilles contractiles assurant la
contraction.
Cellules interstitielles (à caractère embryonnaire) : capables de régénérer les cellules
manquantes et de réparer les blessures.
Cellules sensorielles : contenant un cil excitable.
Les cnidoblastes ou nématocystes : à fonction urticante (rôle de défense). Elles sont
abondantes sur les tentacules. Elles servent à la capture des proies et à la défense.

2-2- Endoderme
L’endoderme constitue le tissu digestif. Il est formé de trois types de cellules:
Les cellules myoépithéliales: ce sont des cellules hautes et ciliées et fortement
vacuolisées.
Les cellules glandulaires : elles assurent la digestion chimique des proies englouties.
Les cellules sensorielles : ont une étroite relation avec les cellules sensorielles
d’origine ectodermique.

2-3- Mésoglée
La mésoglée est une couche peu différenciée (c’est une lame d'aspect gélatineux, riche en
cellules migratrices et nerveuses). C’est une substance gélatineuse anhiste qui contient des
cellules nerveuses rudimentaires qu’on appelle les Protoneurones.

La paroi d’un Cnidaire

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3- Classification
L’embranchement des Cnidaires comporte trois classes en relation avec l’importance de la
phase polype et la phase méduse :

3-1- Classe des Hydrozoaires


Chez les Hydrozoaires, le cycle vital comporte une alternance de phases polype-méduse ou
réduit à la phase polype. Exemple: Hydra

3-2- Classe des Scyphozoaires


Caractérisée par une alternance de phase polype-méduse avec dominance de phase méduse.
Exemple. Aurélia

Cycle de développement d’Aurelia aurita

3-3- Classe des Anthozoaires (du grec anthos=fleur)


C’est le stade polype qui domine et il n’y a pas de stade méduse. Les coraux et les anémones
de mer sont des Anthozoaires. Chez les Anthozoaires, on distingue deux sous classes:

 Les Octocoralliaires: ils ont 8 tentacules, 8 loges et 8 cloisons. Exemple: Gorgonia

 Les Hexacoralliaires: ils ont n x 6 tentacules, n x 6 cloisons. Exemple: Actinia

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Polype Octocoralliaire Polype Hexacoralliaire

4- Nutrition
Les Cnidaires sont les premiers êtres vivants à présenter une organisation simple comprenant
un tube digestif bien défini. Les Cnidaires ont développé des tentacules leur permettant de
capturer leurs proies et de les piéger dans une cavité gastrique dans laquelle elles sont
digérées. Les Cnidaires utilisent toute une variété de cellules caractéristiques, les
cnidoblastes, pour accrocher, harponner et engluer leurs proies. Les cellules digestives
captent la nourriture par phagocytose et les cellules sécrétrices libèrent les enzymes digestives
dans la cavité gastrovasculaire.
Tous les Cnidaires sont prédateurs carnivores et capturent leurs proies à l'aide de leurs
tentacules.

5- Respiration
Les Cnidaires dépendent principalement de la diffusion pour obtenir l'O2 dont ils ont besoin.

6- Circulation
Leur corps étant très souvent formé de deux couches de cellules, l'une à l'extérieur, l'autre
tapissant la cavité gastro-vasculaire, ils n'ont pas vraiment besoin de système circulatoire. Les

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cellules amiboïdes de la mésoglée s'occupent du transport des éléments nutritifs des cellules
du gastroderme vers celles de l'épiderme.

7- Reproduction et développement
7-1- Reproduction asexuée

 Régénération
Le pouvoir de régénération s’explique par la présence des cellules interstitielles, par exemple,
une hydre divisée dans le sens transversal ou longitudinal redonne un animal complet.

 Bourgeonnement
Les polypes et certaines méduses peuvent émettre des bourgeons en différentes parties de
leurs corps. Les bourgeons se détachent pour donner des nouveaux individus, ou restent
attachés pour former des colonies.

 Strobilisation
Elle est observée chez certaines espèces où la phase méduse est majoritaire, de multiples
étranglements du polype permettant de libérer les petites méduses.

7-2- Reproduction sexuée


Les formes polypes sont gonochoriques ou hermaphrodites, les formes méduses sont
uniquement gonochoriques. Après la fécondation qui peut être interne ou externe, le
développement de l’œuf engendre une larve Parenchymula nageuse à ectoderme cilié et
endoderme plein, puis une larve Planula creuse à vie pélagique. La planula se fixe sur un
support, s’aplatit, puis s’allonge en prenant la forme d’un polype.

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Cycle biologique d’Obelia (Hydrozoaire)

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Métazoaires Diploblastiques :

Embranchement des Cténaires

Les Cténaires (Cténo = peigne; phore = porter) ou Cténophores sont des métazoaires
diploblastiques, d’origine incertaine, représentés par 80 espèces environ. Ce sont des
organismes marins libres, transparents, le plus souvent planctoniques et carnivores. Il existe,
néanmoins, quelques formes benthiques (vivant au fond des ruisseaux et des lacs).

1- Organisation générale
Le corps des Cténaires a la forme d’un sac avec une cavité digestive qui se divise en canaux
dont l’orifice unique cumule les fonctions buccale et anale. La paroi est constituée par deux
feuillets unistratifiés, séparés par une mince couche de mésoglée.

Leur corps est mou et fragile. Ils s’organisent en deux feuillets (endoderme et ectoderme). Les
cellules urticantes ne sont pas présentes mais remplacées par des cellules adhésives appelées
colloblastes, dont le rôle consiste à capturer des proies présentes surtout au niveau des
tentacules.
L’organisme type est le Cydippe : le pôle oral porte la bouche et le pôle aboral porte un
statocyste (organe d’équilibration).

Organisation type : Le Cydippe, Hormiphora plumosa Structure d’une cellule colloblaste

2- Classification des Cténaires


C'est un groupe encore assez mal connu qui pose un problème dans la classification
phylogénétique car on ne possède que très peu de données.
Ils sont répartis en deux classes en fonction de la présence ou l'absence de tentacules :

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1- Classe des Tentaculata (Tentaculés): Les individus possèdent deux tentacules
rétractiles utiles à la capture des proies. Exp. : Pleurobrachia pileus

2- Classe des Atentaculata (Nuda ou non tentaculés): Classe comprenant les


espèces dépourvues de tentacules avec un pharynx dilaté.

3- Nutrition
L’alimentation des Cténaires est principalement carnivore. Leur alimentation est basée
principalement sur du plancton, des crustacés planctoniques et des larves de poissons.

Ces cellules caractéristiques de certains Cténaires (ceux pourvus de tentacules) sont des
colloblastes. Elles sont concentrées sur les tentacules et servent à la capture des proies.

4- Locomotion
La locomotion des Cténaires est assurée par des cellules ciliées agglutinées en peigne et
disposées en 8 rangées ou palettes natatoires ciliés

Le battement coordonné des cils est à l’origine d’une onde irisée qui parcourt la rangée
(émission de bioluminescence).

5- Reproduction
Les Cténaires sont hermaphrodites. Ils libèrent leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes
et ovules) dans l’eau. Le zygote se développe en une larve caractéristique des Cténaires
appelée Cydippe.

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Métazoaires Triploblastiques Acœlomates :

Embranchement des Plathelminthes


Les plathelminthes sont des métazoaires triploblastiques et acœlomates les plus primitifs. Ce
sont des vers plats à symétrie bilatérale, et qui possèdent certains organes spécialisés. Ils
présentent un aplatissement dorso-ventral.

1- Organisation générale
Le corps des Plathelminthes est composé de trois feuillets cellulaires : l’ectoderme,
l’endoderme et le mésoderme qui s’organisent en organes (Fig. 1) :
 L’ectoderme est à l’origine de l’épithélium de recouvrement, du système nerveux
différencié en nerfs et ganglions et des organes sensoriels.
 L’endoderme est à l’origine de l’appareil digestif.
 Le mésoderme est à l’origine de la musculature, de l’appareil génital et de l’appareil
excréteur.

Figure 1: Organisation des Plathelminthes

2- Classification des Plathelminthes


Les plathelminthes sont répartis en plusieurs classes :

2-1 Classe des Turbellariés : avec un corps foliacé non segmenté, et couvert de cils. Ils
comprennent des planaires (petits vers vivant dans l’eau douce). Ils ont un tube digestif
incomplet en forme de sac ou avec trois poches. Ils sont presque tous marins, quelques-uns
sont terrestres.

a- Appareil digestif des Turbellariés (Nutrition)


L’appareil digestif des Turbellariés est formé d’une bouche ventrale qui sert à l’ingestion et
l’élimination des déchets, cette bouche est suivie d’un pharynx qui sert à saisir les aliments.
Il s’ouvre directement dans l’intestin. Chaque cellule du tube intestinal est autonome et
capture individuellement les particules alimentaires par phagocytose. Les Turbellariés sont
des carnivores (fig. 3).

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b- Appareil excréteur des Turbellariés
Il est composé de deux canaux collecteurs latéraux longitudinaux terminés par des cellules-
flamme (protonéphridies, ciliées). C’est le battement de leurs cils qui pousse les déchets dans
les canaux collecteurs en direction des pores excréteurs, les néphridiopores (Fig. 2).

Figure 2 : Appareil excréteur des Turbellariés


c- Appareil reproducteur des Turbellariés (Fig. 3)
 L’appareil reproducteur mâle : est composé de testicules drainés par deux
spermiductes. Ces derniers s’élargissent pour former les vésicules séminales qui confluent
pour former l’organe copulateur (pénis).

 L’appareil reproducteur femelle : est constitué par deux ovaires en position


antérieure drainés par des oviductes.

Figure 3 : Appareil reproducteur et Appareil digestif des Turbellariés

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2-2 Classe des Trématodes : ce sont des parasites qui ont typiquement deux hôtes, un
hôte intermédiaire (un mollusque) et un hôte définitif (Vertébré). Ils ont une cuticule
résistante qui les protège contre les enzymes digestives de leurs hôtes. Exp. Fasiola hepatica

a- Appareil excréteur des Trématodes


Il est de type protonéphridien avec de nombreuses fines ramifications qui se rejoignent en
deux troncs principaux débouchant dans une vessie qui s’ouvre à l’extérieur par un pore
excréteur (Fig. 4).

Figure 4 : Appareil excréteur Appareil digestif


b- Appareil digestif des Trématodes
Chez les Trématodes, il est formé d’une bouche antérieure s’ouvrant au centre d’une ventouse
buccale et d’un intestin formé de deux coecums digestifs ramifiés (Fig. 4).

c- Appareil reproducteur des Trématodes

 L’appareil reproducteur mâle : comprend deux testicules ramifiés, deux


spermiductes qui aboutissent à la vésicule séminale d’où part le pénis (Fig. 5).

 L’appareil reproducteur femelle : est constitué d’un ovaire ramifié, des glandes
vitellogènes, un ootype (organe musculaire entouré de glandes dans lequel sont formés
les œufs débouchant dans l'utérus), glandes coquillères qui secrètent l’enveloppe
coquillère des embryons, un utérus et un pore génital femelle (Fig. 5).

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Figure 5 : appareil reproducteur des Trématodes

2-3- Classes des Cestodes : ce sont des endoparasites du tube digestif des Vertébrés. Leur
corps est aplati, segmenté, et formé d’un scolex (tête) portant les organes de fixation
(ventouses, crochets) suivi d’un strobile (chaine des anneaux) constitué d’anneaux
successifs : les proglottis ou segments qui contiennent chacun un appareil génital mâle et un
appareil génital femelle. Exp. Toenia solium.

a- Morphologie des Cestodes


Le corps d’un Cestode est divisé en trois parties (Fig. 6) :
 Région antérieure ou scolex : il porte le dispositif de fixation : ventouse et/ou crochets en
couronne.
 Zone de prolifération ou cou : C’est à ce niveau que se forment les segments composant
le corps de l’animal.
 Le strobile : Il occupe 9/10ème du corps. Il est formé d’une succession de segments (les
proglottis).

Figure 6 : Morphologie d’un Cestode

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b- Appareil excréteur des Cestodes
Il est constitué par des protonéphridies qui débouchent dans les canalicules qui se rejoignent
en formant quatre canaux excréteurs : deux ventraux et deux dorsaux. Les canaux s’ouvrent à
l’extrémité postérieure du corps par un pore excréteur.

c- Appareil digestif des Cestodes


Les Cestodes n’ont pas d’appareil digestif, la nutrition se fait pas osmose.

d- Appareil reproducteur des Cestodes


 L’appareil mâle : comprend les testicules, les spermiductes, les vésicules séminales
et le pore génital (Fig. 7).
 L’appareil femelle : comprend un vagin, ootype (site de fécondation), ovaire, utérus
et glandes coquillères (Fig. 7).

Figure 7 : Appareil reproducteur d’un Cestode

3- Locomotion chez les Plathelminthes


La locomotion de vers plats libres est basée sur un mouvement ciliaire (à l’aide de cils).
L'épiderme de la face ventrale de ces animaux contient de nombreuses cellules glandulaires
qui produisent du mucus. Ce mucus sert à lubrifier le substrat et à faciliter le mouvement de
l'animal.

4- Reproduction chez les Plathelminthes


La reproduction chez les Plathelminthes se fait par:

4-1- Reproduction asexuée :


4-1-1- Division transversale : Elle s’observe chez les Turbellariés. Des étranglements
transversaux apparaissent le long du corps et délimitent des fragments. Chez certains
Turbellariés, ces fragments reconstituent de nouveaux individus avant de se séparer, ils

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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forment une chaine d’individus. Chez d’autres, les fragments se séparent avant de régénérer
des individus complets.

4-1-2- Régénération : Grâce aux cellules non différenciées du mésoderme, les néoblastes,
les Turbellariés ont un grand pouvoir de régénération. C’est la partie avant du corps qui se
régénère toujours en premier.

4-1-3- Multiplication des formes larvaires : Elle s’observe dans les cycles d’espèces
endoparasites dont certaines larves possèdent des cellules germinales susceptibles de se
diviser et de se différencier pour donner naissance à plusieurs larves de forme nouvelle.
La larve sporocyste de Fasciola hepatica donne naissance à plusieurs larves, les rédies, qui
chacune donne naissance à plusieurs cercaires et puis à des métacercaires.

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4-2- La reproduction sexuée
La majorité des vers plats sont hermaphrodites protérandriques (= la maturité de l’appareil
génital mâle précède celle de l’appareil génital femelle). L’autofécondation est rare mais la
fertilisation est généralement croisée.

Fécondation
Chez la plupart de Plathelminthes, la fécondation est interne et croisée. Chez certains, elle
aurait lieu au sein de même proglottis, les spermatozoïdes s’accumulent dans le réceptacle
séminal en attendant la maturation de l’organe sexuel femelle.

Chez d’autres, un accouplement aurait lieu entre proglottis antérieur dont les organes mâles
sont mûrs et un proglottis postérieur dont les organes femelles ont atteint la maturité. Après la
copulation, les organes génitaux régressent dans le proglottis postérieur qui devient alors un
cucurbitain, utérus bourré d’œufs, prêts à se détacher.

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Métazoaires Triploblastiques Pseudocœlomates :
Embranchement des Némathelminthes
Les Némathelminthes sont des métazoaires triploblastiques pseudocœlomates à symétrie
bilatérale. Ils forment un groupe d’individus allongés, fusiformes, à section circulaire et non
segmentés.
Les Némathelminthes sont des vers ronds dont le corps est très allongé et recouvert d’une
imperméable couche cuticulaire de collagène. Cette couche est percée de pores pour permettre
le transfert gazeux.

Les trois feuillets des Némathelminthes


1- Organisation générale
Les deux extrémités des vers ronds sont effilées (pointues). Les mâles ont une taille comprise
entre 12 et 15 centimètre, les femelles sont plus grandes et ont une taille de 20 cm.
L’extrémité antérieure porte la bouche entourée de trois lèvres. L’extrémité postérieure, chez
la femelle, porte l’anus, et chez le mâle, elle porte un orifice cloacal où l’on trouve des
spicules sexuels copulateurs.
Leur corps est enveloppé par une épaisse cuticule qui impose une croissance discontinue par
mues successives.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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Coupe transversale d’un Némathelminthe femelle

2- Classification des Némathelminthes


Les Némathelminthes sont habituellement subdivisés en deux classes selon le mode de vie:

2-1- Classe des Nématodes: Ils ont un habitat très variable. La moitié d’entre eux mène
une vie libre. L’autre moitié mène une vie sous forme de parasites de végétaux et d’animaux.
Exemple : Parascaris equorum, Ascaris lumbricoides

Morphologie des Nématodes


2-2 Classe des Gordiens : ce sont des individus très longs, parasites d’Arthropodes variés
pendant la première phase de leur cycle de vie. Les adultes mènent une vie libre dans les eaux
douces.

3- Appareil digestif des Némathelminthes


 Les Gordiens (Gordiacés) n’utilisent pas leur tube digestif, toujours atrophié. Ils se
nourrissent essentiellement de réserves accumulées pendant la vie larvaire.
 L’appareil digestif des Nématodes est un long tube rectiligne qui s’étend sur toute la
longueur du corps. Il a deux orifices, bouche et anus :
 Bouche entourée de 3 lèvres : tapissée d’ectoderme.
 Pharynx : tapissé de cuticule et entouré de muscles. Le pharynx aspire la nourriture.
 Intestin : formé par une simple couche de cellules endodermiques. L’intestin absorbe
les éléments nutritifs.
 Rectum : également tapissé de cuticule. Le rectum évacue les déchets.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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La digestion est essentiellement extracellulaire grâce aux enzymes secrétées par la paroi
digestive.

4- Appareil excréteur des Némathelminthes


Le système excréteur est constitué d’une paire de cellules Rénettes, d’origine ectodermique.

Les déchets du métabolisme de la cavité interne sont collectés par les cellules Rénettes et

évacués par le pore excréteur. Il n’y a pas de protonéphridies chez les Nématodes. Les

déchets azotés sont rejetés sous forme d'ammoniac chez les formes parasites, et sous forme

d'urée ou d'acide urique chez les Nématodes du sol.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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Système excréteur des Némathelminthes

5- Appareil circulatoire des Némathelminthes

Il n’y a pas d’appareil circulatoire, le fluide contenu dans le pseudocoelome favorise la

circulation.

6- Appareil respiratoire des Némathelminthes

Il n’y a pas de système respiratoire, la respiration se fait par diffusion au travers de pores qui

percent la cuticule imperméable.

7- L’appareil reproducteur femelle

Il est formé de deux ovaires filiformes, très longs, qui rejoignent les deux oviductes, et se
poursuivent dans un utérus élargi droit et gauche, ensuite ils confluent dans un vagin
s’ouvrant au niveau d’un pore génital situé ventralement (gonopore).

8- L’appareil reproducteur mâle

Formé d’un seul testicule filiforme, long et replié sur lui-même, se poursuit par

un spermiducte élargi qui se jette dans une vésicule séminale qui débouche dans le cloaque où

se trouvent des spicules sexuels copulateurs.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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9- Reproduction chez les Némathelminthes
Les Némathelminthes ne présentent aucun phénomène de reproduction asexuée. Ils sont

généralement gonochoriques avec un dimorphisme sexuel souvent accentué, le male étant

plus petit que la femelle.

Fécondation
La fécondation est toujours croisée et interne grâce aux styles copulateurs du mâle. Lors de la

copulation, les spicules du mâle sont introduits dans le vagin de la femelle et les

spermatozoïdes n’ont ni flagelles ni cils, ils sont des spermatozoïdes amiboïdes. Ils sont

évacués dans le pore génital femelle (vulve). Les ovocytes et les spermatozoïdes se

rencontrent dans l’utérus. Les œufs fécondés sont pondus dans le milieu extérieur.

Il y a quelques espèces de Némathelminthes qui sont hermaphrodites et dont la production

d’ovocytes et de spermatozoïdes se fait dans le même gonade: l’ovotestis (un organe génital

comprenant à la fois les propriétés d’un ovaire et d’un testicule).

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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Métazoaires Triploblastiques Cœlomates Hyponeuriens

Embranchement des Annélides


Les Annélides sont des métazoaires triploblastiques cœlomates, hyponeuriens, et
protostomiens. Ils sont l’ensemble des vers annelés (portant des anneaux) à corps mou. Les
Annélides ont un corps segmenté, formé de plusieurs segments identiques. Les segments
successifs sont appelés métamères ou somites. Les organes ont une disposition identique
d'un segment à un autre. Certains sont aquatiques, d’autres sont terrestres. Les Annélides sont
organisés selon une symétrie bilatérale.

1- Organisation générale
Chez les Annélides, il y a eu trois adaptations importantes : apparition d’un vrai cœlome, la
métamérisation et le développement du système circulatoire.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


44
Le corps des Annélides est divisé en trois parties :
1- Tête ou Acron (Prostomium+péristomium) : ce n'est pas un vrai métamère car il ne
contient pas de vésicules cœlomiques. Il porte des organes sensoriels, yeux, palpes et
antennes.
2- Tronc métamérisé : ensemble des métamères successifs avec des appendices locomoteurs
non articulés "Les Parapodes = pieds".
3-Telson ou Pygidium (queue) : c’est le segment anal, il n’est pas considéré comme un vrai
métamère car il ne renferme pas de cavité cœlomique.

2- Classification des Annélides


Selon la présence plus au moins importante ou l’absence des soies, les Annélides sont
réparties en trois classes différentes :

2-1 Classes des Polychètes (du grec: polys = plusieurs, et chaete= soie ou long poil)
Ce sont des Annélides dont les segments portent des expansions latérales à fonction
locomotrice, appelés parapodes sur lesquels sont implantées de nombreuses soies de nature
chitineuse. Ils sont tous marins. Les sexes sont séparés. Exp.: La néréide (Nereis
diversicolor).

Coupe transversale d’un Annélide polychète (Nereis sp)

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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a- Appareil digestif des Polychètes
Il est constitué d’un tube rectiligne de la bouche à l’anus. Il commence par une bouche qui
porte une trompe dévaginable. Cet appareil se continue par une cavité buccale avec des
glandes salivaires, puis un œsophage, un intestin (rectiligne) qui débouche à l’extérieur par un
anus au niveau du pygidium.

b- Appareil excréteur
Formé de néphridies métamérisés. Chaque néphridie est ouverte dans le cœlome d’un segment
et débouche à l’extérieur au niveau du segment suivant.

c- Appareil génital
Les polychètes sont gonochoriques. Il n’existe pas d’organes génitaux bien différenciés. Les
produits sexuels se développent à partir des cellules de l’épithélium cœlomique interne.

d- Reproduction des Polychètes


 Reproduction asexuée : les polychètes présentent un pouvoir de régénération grâce
aux néoblastes.
 Reproduction sexuée : les polychètes sont gonochoriques. La fécondation est externe
et a lieu dans les eaux. Les œufs formés vont se segmenter, donner une gastrula, puis une
larve trochophore nageuse en forme de toupie. Elle s’allonge pour donner une larve
metatrochophore puis elle va se développer en larve nectochaete, qui va donner la forme
adulte.

Cycle de développement d’un ver Polychète

2-2 - Classes des Oligochètes (du grec: Oligos= peu, et chaete= soie ou long poil)
Ils ont des soies réduites ou de très petite taille. Ils ne possèdent pas de parapodes. L’animal
est composé de 108 à 180 anneaux. Ils présentent un renflement glandulaire (Clitellum) se
développant en période de reproduction dans les tiers antérieurs de corps.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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Ce sont des organismes hermaphrodites et ils vivent en eau douce (dulçaquicoles) et dans la
terre humide. Exemple: Lombric.

a- L’appareil digestif des Oligochètes


La bouche est disposée ventralement au niveau du 2ème segment. En arrière de la bouche, se
trouve un pharynx, puis un œsophage qui conduit à un jabot, où les matières ingérées peuvent
s’accumuler avant de passer dans un gésier musclé, où elles sont broyées. Le gésier est suivi
d’un intestin.

Coupe latérale du Lombric (Oligochète) illustrant les différentes parties du tube digestif
b- Appareil excréteur des oligochètes
Cet appareil est semblable à celui des Polychètes, avec une paire de néphridies par métamère.
Les canaux sont plus longs que ceux des Polychètes.

c- Locomotion chez les Oligochètes


Le mouvement péristaltique (une constriction annulaire qui se propage en sens normal le long
du tube digestif) fait intervenir le squelette hydrostatique et les soies

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d- Appareil génital des Oligochètes
Les Oligochètes ont des gonades permanentes. Les organes génitaux sont situés dans la région
antérieure avec les ovaires en arrière des testicules.

e- Reproduction et développement embryonnaire chez les Oligochètes


 Reproduction asexuée: la reproduction asexuée par scissiparité est courante.

 Reproduction sexuée : les Oligochètes sont hermaphrodites protérandriques.


L’accouplement est réciproque entre deux vers quand les organes mâles sont mûrs. Il
s’effectue ventre à ventre, le clitellum de l’un en face des réceptacles séminaux de l’autre.
Chaque clitellum secrète un anneau de mucus qui durcit et unit les conjoints. Le sperme émis
par l’un suit les crêtes séminales et s’accumule dans les réceptacles séminaux de l’autre et
réciproquement.

Les ovaires arrivent à maturité, chaque ver secrète à nouveau un manchon au niveau de son
clitellum. Le manchon passe devant les orifices mâles et femelles. Ce moment, l’animal pond
des ovules puis au niveau des réceptacles séminaux remplis de spermatozoïdes, la fécondation
se produit dans le manchon. Finalement, le manchon est libéré et devient un cocon de ponte.

Les œufs riches en vitellus se développent sans passer par un stade larvaire. La segmentation
est de type spirale mais moins régulière que chez les polychètes. Du cocon sortent de petits
lombrics.

2-3 Classe des Achètes ou Hirudinées (du latin: Hirudo = sangsue)


Ce sont des Annélides sans parapodes, ni soies. Ils sont aplatis dorso-ventralement et ont des
ventouses. Le nombre de segments est fixe = 33 + Prostomium. Ils sont hermaphrodites
libres ou parasites, dulçaquicoles ou marins, d’autres sont terrestres. Exemple: Sangsue.

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a- Appareil digestif des Achètes
La bouche est au fond de la ventouse buccale. Elle est entourée par trois mâchoires. Ce sont
des lames chitineuses. La suite de la cavité buccale, un court œsophage, puis un estomac
composé de onze paires de caeca qui accumulent le sang ingéré. L’estomac débouche dans un
intestin rectiligne. L’anus débouche sur la face dorsale de la ventouse postérieure.

b- Appareil génital mâle


Il comprend des testicules dans les segments de 12 à 20. De chaque testicule part un court
canal déférent transversal se jetant dans un spermiducte. Les spermiductes confluent et
donnent un canal éjaculateur impair dont la paroi forme un pénis dévaginable.

c- Appareil génital femelle


Deux ovaires émettent chacun un petit oviducte. Les deux se rejoignent en un utérus entouré
par la glande de l’albumine, puis un vagin qui s’ouvre par l’orifice génital femelle sur le 11 ème
segment.

d- Reproduction et développement embryonnaire


Il n’existe pas de reproduction asexuée chez les Achètes. La fécondation sexuelle est : soit
réciproque, soit autofécondation. Les œufs fécondés sont pondus dans un cocon selon la
même modalité que chez les Oligochètes. Le cocon contient un liquide albumineux servant de
nourriture à l’embryon.
Chez les Oligochètes et les Hirudinées, les œufs sont relâchés dans un cocon secrété par le
clitellum. Le sperme est alors relâché dans le cocon et la fertilisation y a lieu. Le cocon, où
éclosent les œufs, glisse ensuite vers la tête avec un tube de mucus. Lorsqu'il y a une larve
dans le cycle vital, elle est de type trochophore.
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Reproduction chez les Hirudinées et Oligochètes

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Métazoaires Triploblastiques Coelomates Protostomiens et Hyponeuriens :

Embranchement des Mollusques


Les Mollusques sont des métazoaires, triploblastiques, coelomates, protostomiens
hyponeuriens à symétrie bilatérale parfois altérée (cas des Gastéropodes). Ce sont des
animaux à corps mou, non métamérisé, sans squelette interne, couvert du manteau qui peut
produire ou non une coquille dure composée de carbonate de calcium. Ce sont des animaux
aquatiques marins ou dulçaquicoles, mais certaines espèces sont terrestres.

1- Organisation générale
Le corps n’est pas segmenté et se divise en trois parties (Fig. 1) :
 La tête : comprenant la bouche et les principaux organes de sens (Ocelles, tentacules)
 Le pied : c’est une masse musculaire locomotrice.
 La masse viscérale dorsale : protégée et enveloppée par le manteau (ou Pallium) qui
secrète une coquille calcaire. Elle délimite une cavité palléale où s’ouvre l’anus, les
organes excréteurs, les conduits génitaux et dans laquelle se situent les branches
respiratoires (ou cténidies).

Figure 1 : Organisation d’un Mollusque type (Archétype)


Les mollusques sont caractérisés par :
a- La coquille : elle peut être considérée comme squelette externe, secrétée par le manteau.
Composée essentiellement de carbonate de calcium. Elle est constituée de trois couches :
 Périostracum : de nature organique
 Ostracum : couche calcifiée (prismatique)
 Hypostracum : couche nacrée

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b- La cavité palléale : chez les mollusques aquatiques, elle est délimitée par le manteau, mais
chez les espèces terrestres, elle devient des poumons.

c- Le cœlome : très réduit et comprend trois cavités :


 Une cavité génitale ou Gonocœle, où s’effectue la maturation des gamètes.
 Une cavité péricardique ou Cardiocœle, qui entoure le cœur.
 Une cavité rénale ou Néphrocœle entoure les néphridies et assure la fonction excrétrice.

2- Classification des Mollusques


La grande diversité des formes observées chez les Mollusques est le résultat de modifications
au niveau du manteau, de la coquille, de la masse viscérale et du pied.
Les Mollusque sont répartis en 8 classes :
1. Gastéropodes
2. Lamellibranches (ou Bivalves)
3. Céphalopodes
4. Polyplacophores
5. Monoplacophores
6. Scaphopodes
7. Aplacophores ou Solénogastres
8. Caudofauvéates
Les classes étudiées seront les suivantes : Gastéropodes, Lamellibranches et Céphalopodes.

2-1- Classe des Gastéropodes


La classe des Gastéropodes regroupe les 3/4 des espèces de Mollusques. Ils sont organisés
selon le plan général de l’archétype (ancêtre commun des Mollusques). Les trois parties du
corps, tête, pied et masse viscérale sont bien individualisés avec une coquille univalve. Ils
sont des Mollusques asymétriques avec coquille spiralée et le pied est transformé en sol de
reptation. Cette classe est répartie en trois groupes : les Prosobranches, les Opisthobranches et
les Pulmonés. Exemple, Limace, Escargot (Fig. 2).

Figure 2 : Morphologie externe d’un Gastéropode (Escargot)

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a- Appareil digestif des Gastéropodes

Le tube digestif commence par une bouche s’ouvrant sur le bulbe buccal, au niveau duquel se

trouve la radula (appareil dissociateur des aliments) qui porte des dents. Au niveau du bulbe

buccal se trouvent deux glandes salivaires. La bouche se prolonge d’un œsophage puis d’un

estomac, qui reçoit les sécrétions d’une glande digestive appelée hépatopancréas et d’un

intestin qui est souvent long débouchant dans la cavité palléale par un anus. Les Gastéropodes

peuvent être omnivores, phytophages ou zoophages (Fig. 3).

b- Appareil circulatoire des Gastéropodes

L’appareil circulatoire comporte un cœur enveloppé par un péricarde. Le cœur est constitué

d’un ventricule et d’une oreillette. Chaque oreillette est en communication avec une branchie.

Le sang d’une oreillette va vers le ventricule avant d’aller irriguer les différents organes par

l’intermédiaire des artères (Fig. 3).

c- Appareil respiratoire

Il est étroitement lié à la cavité palléale. Il est constitué de branchies qui vont être remplacées

par un poumon chez les Gastéropodes terrestres (les Pulmonés) (Fig. 3).

d- Appareil excréteur

Il est représenté par le rein et s’ouvre à l’extérieur au niveau de la cavité palléale par l’orifice

excréteur (Fig. 3).

e- Appareil génital : une seule gonade produit les gamètes mâles et /ou femelles. Chez les

formes évoluées, des voies génitales spécialisées, munies d’organes copulateurs de glandes

annexes, se sont développées (Fig. 3).

f- Système nerveux : il est constitué de plusieurs paires de ganglions reliés entre eux par

des commissures ou par des connectifs nerveux (Fig. 3).

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Figure 3 : Anatomie d’un Gastéropode
g- Reproduction et développement embryonnaire des Gastéropodes
Chez certaines espèces, la fécondation est externe et les gamètes sont libérés dans l’eau. Chez les
formes évoluées, la fécondation est interne et précédée d’un accouplement. Après la fécondation,
l’œuf subit une segmentation spirale. Cet œuf donnera dans la majorité des cas une larve trochophore
(libre et nageuse) qui devient une larve véligère avec une ébauche de coquille.

2-2- Classe des Bivalves ou Lamellibranches


Ce sont des Mollusques à corps symétrique enfermé dans une coquille bivalve (deux valves).
La région céphalique est très réduite. Ils sont microphages (se nourrissant de particules
microscopiques comme les micro-algues), et ils n’ont pas de radula. Les bivalves sont réputés
pour leur capacité de produire les perles (Huîtres perlières) (Fig. 4). Exemple : Huître

Figure 4 : Morphologie d’un Lamellibranche (Huître)

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2-2-1- Anatomie des Bivalves : la tête est non individualisée. La masse viscérale est
complétement enveloppée par deux replis latéraux du manteau qui secrète la coquille. Cette
coquille est constituée par deux valves. Le pied est comprimé latéralement et souvent
enveloppé.

 Le tube digestif : La bouche est entourée par quatre palpes labiales foliacées et ciliées,
elle ne comporte pas de mâchoire, ni de radula ni de glandes salivaires. Elle s’ouvre par
l’œsophage, puis l’estomac, ensuite l’intestin. La plupart des bivalves sont des microphages.

 L’appareil respiratoire : constitué de branchies qui sont recouvertes par un épithélium


cilié dont les battements créent un puissant courant entrant d’eau.

 Appareil circulatoire : le cœur est constitué d’un ventricule et de deux oreillettes logés
dans une cavité péricardique.

 Appareil excréteur : Chez les lamellibranches : l’appareil excréteur est une paire de
néphridies qui s’ouvrent dans le péricarde par un néphrostome cilié (le bout se trouvant dans
la cavité cœlomique).

 Appareil génital : deux gonades bien développées sont prolongées par de simples tubes
qui débouchent dans la cavité palléale, soit indépendamment soit par l’intermédiaire des
néphridies.
2-2-2- Reproduction et développement embryonnaire des Bivalves
Les sexes sont séparés. La fécondation est externe se produisant dans l’eau de mer. L’œuf
donne une larve, planctonique, comparable à une larve trochophore d’annélide. La larve se
transforme en véligère, puis en pédivéligère qui va subir la métamorphose. A un moment,
elle tombe au fond de l’eau et se métamorphose en adulte (Fig. 5).

Figure 5 : Fécondation et développement des Bivalves

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2-3- Classe des Céphalopodes
Ce sont les Mollusques les plus différenciés à symétrie bilatérale. Le Pied est transformé en
tentacules entourant la tête. La cavité palléale est ventrale, mais anatomiquement, elle est
postérieure, il s’y trouve l‘anus, les ouvertures génitales mâles et femelles, les pores
excréteurs et les branchies. Ils sont tous marins avec présence ou absence de coquille.
Exemple : Calmar, Poulpe (Fig. 6).

2-3-1- Morphologie et anatomie des Céphalopodes

Figure 6 : Morphologie d’un Céphalopode (calmar)


 Tégument : le manteau est constitué d’un épiderme unistratifié et d’un derme épais avec
des muscles qui renferment de nombreux chromatophores (cellules pigmentaires).

 Coquille : elle est interne appelée sépion, composée de couches bicarbonates de calcium.
Chez la larve, elle est externe.

 Appareil digestif : une bouche équipée de 2 mandibules semblables à un bec de


perroquet ainsi qu’une radula. L’estomac est volumineux et broyeur. La salive contient des
substances toxiques. Une glande anale produit un liquide colorant noir, appelé sépia dont
l’animal use pour protéger sa fuite (Fig. 7).

Figure 7 : Appareil digestif d’un Céphalopode (Calmar)

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 Système nerveux : il est condensé en une masse unique qui contient tous les ganglions.
Le cerveau est dans une capsule cartilagineuse avec les yeux et les organes de l’équilibre.

 Appareil génital : les sexes sont séparés.

Ω Appareil mâle : comprend un seul testicule, une vésicule séminale, une prostate et
une glande muqueuse produisant les spermatozoïdes.

Ω Appareil femelle : l’ovaire débouche sur un oviducte qui se termine par une ou deux
glandes oviductaires.

2-3-2- Reproduction et développement des Céphalopodes


Les spermatozoïdes pénètrent dans l’oviducte et vont féconder les ovules dans la cavité
cœlomique. Il n’existe pas de stade larvaire, les jeunes percent la coque de l’œuf et mènent
une vie libre.

3- Excrétion chez les différentes classes de Mollusques


Ω Chez les Monoplacophores : le système excréteur est constitué de 6 paires de
néphridies
Ω Chez les Polyplacophores : ce système a deux néphridies
Ω Chez les Gastéropodes : un seul rein droit est extérieur
Ω Les Scaphopodes : ont deux reins symétriques
Ω Chez les Lamellibarnches : le rein = néphridie
Ω Chez les Céphalopodes: trois organes forment le système excréteur: corps
fongiforme, corps lymphoïde, la glande digestive.

4- Reproduction chez les différentes classes de Mollusques


La reproduction chez les mollusques est très variée : beaucoup sont gonochoriques d’autres
sont hermaphrodites

Chez les Céphalopodes à sexe séparés, le cœlome génital femelle est vaste, l’ovaire fabrique
des ovogonies qui subissent une ovogenèse classique. Chez le mâle, l’appareil génital mâle est
riche en glandes annexes, prostate et glande muqueuse, et formé de testicules et de pénis. Les
spermatozoïdes sont stockés dans des spermatophores au niveau de poche de Needham.

Le développement embryonnaire des œufs commence par une segmentation spiralée qui
aboutit à une larve caractéristique de l’embranchement des Mollusques : soit la larve véligère.
Chez les Polyplachophores : les sexes sont séparés mais les organes génitaux sont semblables.

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Métazoaires Triploblastiques Coelomates Protostomiens Hyponeuriens :
Embranchement des Arthropodes

I- Organisation générale
Les Arthropodes sont des métazoaires, triploblastiques, cœlomates, protostomiens, hyponeuriens,

à symétrie bilatérale et à corps métamérisé. Ils constituent un groupe taxonomique extrêmement

diversifié avec plus d’un million d’espèces identifiées et décrites (4/5 des espèces de la biosphère,

9/10 des Arthropodes sont des Insectes). Ils sont des animaux marins, dulçaquicoles ou terrestres.

II- Morphologie et caractères généraux


Les Arthropodes (Arthron = articulation; Podes = Pieds) sont caractérisés par :
Les arthropodes sont des animaux invertébrés à squelette externe chitineux.
Le Corps des Arthropodes est segmenté (plusieurs métamères reliés entre eux par une
membrane articulaire).
Chaque segment porte une paire d’appendices symétriques articulés (fonctions diverses:
sensorielle, locomotion, mastication, reproduction…..).
Les Arthropodes possèdent un nombre variable de régions (=Tagmes).
La caractéristique principale des Arthropodes est la présence d'appendices articulés et d'un
exosquelette appelé cuticule recouvrant tout le corps et qui impose la croissance par mue.
Les vésicules cœlomiques vont régresser très rapidement lors du développement. Ainsi ces
cavités confluent avec les lacunes et sinus circulatoires pour former un appareil «circulatoire
ouvert», appelé hémocoele.
Certains segments, portant des appendices spécialisés, sont fusionnés lorsqu'ils collaborent à
une même fonction : perception sensorielle, locomotion ou mastication. Ainsi se passe la
céphalisation ou fusion de plusieurs segments successifs antérieurs en une tête pourvue de
plusieurs paires d'appendices.

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III- Classification des Arthropodes

Les Arthropodes sont divisés, selon le nombre de métamères et la spécialisation des appendices,
en trois sous-embranchements :

1- Sous-embranchement des Trilobitomorphes


Ce sont des Arthropodes pourvus d’antennes, aquatiques, avec appendices biramés identiques sur
tous les métamères. Ils sont presque identiques sur tous les métamères. Les Trilobitomorphes sont
des Arthropodes primitifs et tous fossiles (Trilobites).

2- Sous-embranchement des Chélicérates : (Amandibulates ou Arachnomorphes)


Les espèces des Chélicérates sont dépourvues d’antennes et pourvues de chélicères qui sont des
petites pinces situées en avant du céphalothorax :

Les Chélicérates possèdent deux tagmes fondamentaux :

 Prosome (Prosoma ou Céphalothorax) : porte en général 6 paires d’appendices : 1 paire de


chélicères et 5 paires de pattes, le plus souvent locomotrices mais pouvant avoir d’autres
fonctions.
 Opisthosome : dépourvu d’appendices et peut se diviser secondairement chez certains groupes
en Mesosoma et Metasoma

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Les Chélicérates sont divisés en trois classes :
2-1 Classe des Mérostomes : regroupe les animaux marins à respiration branchiale. Les
Limules sont les représentants de cette classe, ils ont un corps recouvert d’une carapace dorsale.

Limule (Mérostome) : Limulus polyphemus

2-2 Classe des Pycnogonides ou Pentopodes : regroupe les animaux marins avec un prosome
très développé et un opisthosome très réduit. Le céphalon porte trois paires d’appendices : les
chélicères, les palpes et les ovigères. Ces derniers (ovigères) servent au transport des œufs.

2-3 Classe des Arachnides : avec un corps formé de céphalothorax ou prosome portant 6 paires
d’appendices articulés (1 paire de chélicères, 1 paire de pédipalpes, 4 paires de pattes) et un
abdomen segmenté ou non. Leur respiration est aérienne (pulmonaire ou trachéenne). Les
Scorpions, les Araignées et les Acariens sont les groupes les plus connues.

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Espèces de la classe des Arachnides
3- Sous-embranchement des Antennates (ou Mandibulates)
Ce sont des Arthropodes pourvus d’antennes, de mandibules et de mâchoires, et dépourvus de
chélicères. Ils sont divisés en trois classes :

3-1- Classe des Crustacés ou Branchifères


Ce sont des organismes aquatiques à respiration branchiale. Ils sont de l’ordre de 40 000 espèces
réparties en plusieurs sous classes. Exemple : Crevettes, crabes, daphnies, langoustes…..
Le corps des Crustacés est subdivisé en trois parties: Céphalon, Péréion et Pléon avec :
 1 paire d’antennes : fonction sensorielle
 1 paire d’antennules : fonction sensorielle
 1 paire de mandibules : fonction masticatrice
 5 à 7 paires de pattes : fonction locomotrice
 Présence d'une carapace (exosquelette) qui recouvre le céphalothorax

Morphologie d’une crevette


Anatomie des Crustacés : voir TP de crevette rose.

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61
3-2- Classe des Myriapodes
Les Myriapodes ou mille-pattes sont distingués par leur grand nombre de segments et de paires de

pattes qui varie de 181 à 250 paires. Ils ont une respiration aérienne grâce à des trachées. Les

sexes sont séparés et leur fécondation peut être interne ou externe.

Les Myriapodes présentent un corps formé de deux tagmes:

Tête: composé de 4 paire d’appendices : 1 paire d’antennes, 1 paire de mandibules et 2 paire

de mâchoires.

Tronc ou soma: composé de 11 à 180 métamères identiques portant des appendices

locomoteurs. Exemple : Scolopendre

3-3- Classe des Insectes (ou Hexapodes)


C’est la plus importante classe de l’embranchement des Arthropodes (9/10 des Arthropodes). Ils

présentent un exosquelette qui recouvre le corps. Cette carapace est régulièrement remplacée au

cours des mues. L’ancienne cuticule abandonnée est nommée exuvie.

a- Morphologie des Insectes :

Le corps des Insectes est divisé en trois tagmes :

Tête : porte une paire d’antennes et une paire de mandibules.

Thorax : constitué de 3 métamères identiques portant des appendices locomoteurs. Le

thorax est formé de mésothorax (mésonotum), prothorax (pronotum) et métathorax (métanotum)

qui sont soudés entre eux. Chaque partie du thorax porte une paire de patte (en total 3 paires de

pattes = 6 pattes d’où le nom hexapode). Chez les Insectes ailés on rencontre deux paires d’ailes.

Certains sont aptères (sans ailes).

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Abdomen: formé d’un nombre variable de segments dont les derniers portent les

appendices génitaux. Parmi les derniers segments, on trouve les cerques.

Morphologie générale des Insectes (Criquet)


Cette classe des Insectes est divisée en deux sous-classes selon que les pièces buccales sont
internes ou externes:
 Sous-classe des Entognathes : les pièces buccales sont internes (Diploures, Protoures)
 Sous-classe des Ectognathes : les pièces buccales sont externes (Thysanoures et Ptérygotes).
Les Ectognathes sont divisées en deux groupes :
o Les Aptérygotes : caractérisés par l'absence d'ailes
o Les Ptérygotes : possèdent fondamentalement des ailes. On distingue 7 ordres :
 Ordre des Dictyoptères (Exemple : Blattes)
 Ordre des Orthoptères (Exemple : Criquets)
 Ordre des Lépidoptères (Exemple : Papillons)
 Ordre des Diptères (Exemple : Mouches)
 Ordre des Coléoptères (Exemple : Coccinelles)
 Ordre des Hyménoptères (Exemple : Abeilles, Fourmis et Guêpes)
 Ordre des Hétéroptères (Exemple : Punaises)

b- Appareil digestif des Insectes : La structure de leur tube digestif est très variée.
Fondamentalement, le tube digestif comporte trois parties :

Stomodéum ou intestin antérieur : il est composé de pharynx, œsophage, jabot et de gésier


(où les aliments sont triturés et broyés).

Mésentéron ou intestin moyen (partie digestive).

Proctodéum ou intestin postérieur (réabsorption d’eau).

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63
Les Insectes peuvent être zoophages, phytophages ou saprophages. La nourriture des Insectes est
parfois différente entre la larve et l’adulte.

Tube digestif des Insectes

c- Appareil circulatoire des Insectes : il est rudimentaire et souvent ouvert sur une cavité
cœlomique remplie d’hémolymphe.

d- Appareil respiratoire des Insectes : est constitué de trachées qui possèdent des
ramifications au plus proche des tissus. Le tronc trachéen sert à amener l’air aux segments qui
n’ont pas de stigmates (tête, 1er et dernier segments).

Le système respiratoire trachéen d’un Insecte, Myriapode et Arachnide

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e- Appareil excréteur des Insectes : Les tubes de Malpighi sont des organes originaux qui
jouent un rôle comparable à celui des reins des Vertébrés. Ils assurent l’osmorégulation et
l’excrétion des déchets chez les Insectes.

Les tubes de Malpighi d’un Insecte (criquet migrateur)

f- Appareil génital des Insectes : les sexes sont séparés, et le dimorphisme sexuel est
accentué.
Appareil génital mâle : est formé de deux testicules, chacun est composé de tubes
spermatiques où s’effectue la spermatogénèse. Les spermatozoïdes sont évacués par deux canaux
déférents qui fusionnent en un canal éjaculateur aboutissant au pénis.

Appareil génital femelle : composé de deux ovaires constitués de tubes ovariens ou


ovarioles. La partie distale de chacun d’eux est un germanium où les ovogonies se multiplient; la
partie proximale, un vitellarium où s’effectue la croissance des ovocytes. Les deux oviductes se
réunissent en un atrium génital auquel est annexé un réceptacle séminal (spermathèque) recevant
le sperme du conjoint au moment de l’accouplement.

Appareil génital mâle des Insectes (Abeille) Appareil génital femelle des Insectes (Abeille)

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65
g- Reproduction et développement embryonnaire des Insectes
La reproduction est généralement sexuée et la fécondation est interne. Chez certaines espèces, le
mâle dépose le sperme à côté de la femelle qui le ramasse ensuite et l’emmagasine dans un
réceptacle interne appelé la spermathèque.
La plupart des insectes se développent de l’œuf au stade amigo (Insecte adulte) en passant par
plusieurs métamorphoses, il existe plusieurs modalités de développement :

1. Insectes Amétabolites : le développement s’effectue sans métamorphose. La larve est


semblable à l’adulte, sa taille croit à chaque mue.

2. Insectes Métabolites : ces insectes subissent des métamorphoses, on distingue :

 Les hétérométabolites : insectes à métamorphose incomplète, au cours des mues


successives, l’animal acquiert progressivement les organes de l’adulte, on distingue 2 cas :

 Les purométabolites: la larve et l’adulte ont des modes de vie souvent comparables,
avec une croissance progressive des ailes et des pièces génitales (le criquet).

 Les hémimétabolites : le mode de vie et l’habitat des larves sont différents de ceux des
adultes. Les larves sont aquatiques à respiration branchiale, les adultes sont terrestres
respirant par les trachées.

 Les holométabolites : à métamorphose complète, chez lesquels les stades larvaire et adulte
sont très différents (chenille et papillon) et séparés par un stade appelé nymphe au cours duquel
se forment des ailes.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI. FST-Errachidia


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IV- Biologie des Arthropodes :

a- Respiration chez les Arthropodes : La respiration chez les Arthropodes est complexe. Ils
colonisent tous les milieux, on a donc plusieurs modes de respiration :
 Respiration aquatique par les branchies chez les espèces aquatiques (Crustacés)
 Respiration aérienne :
 par les poumons chez les Araignées
 par les trachées chez les espèces terrestres (Insectes)

b- Appareil circulatoire des Arthropodes : il n’est pas complètement clos. Il est composé par
un cœur dorsal (long tube contractile où le sang va circuler de l’arrière vers l’avant); le sang
(hémolymphe) est ensuite déversé dans des organes.

c- Appareil digestif des Arthropodes : trois grandes parties: stomodéum, mésentéron,


proctodéum. Le stomodéum et le proctodéum ont un rôle mécanique alors que l’intestin moyen
(mésentéron) a un rôle dans la digestion.

d- Appareil excréteur des Arthropodes : L’excrétion se fait par des organes spécialisés :
 Les Chélicérates ont des glandes coxales. Ils éliminent leurs déchets sous forme d'urée ou
d'acide urique.

 Les Insectes (Antennates) ont un organe caractéristique, les tubes de Malpighi. Les
déchets azotés sont rejetés sous la forme de cristaux sphériques.

 Chez les Crustacés (Antennates), le plus important des organes excréteurs est la glande
antennaire, ou glande verte, qui comprend une partie cœlomique, un canal excréteur et une
vessie s'ouvrant à l'extérieur par le pore antennaire. Dans d'autres groupes, une glande de
même structure, la glande maxillaire a les mêmes fonctions. Les branchies interviennent
également comme organes d'excrétion. Ils éliminent leurs déchets azotés sous forme
d'ammoniac.

e- Reproduction chez les Arthropodes

La reproduction sexuée : les Arthropodes sont dioïques (gonochoriques).


La fécondation chez les espèces d’Arthropodes est de type :
 Fécondation interne pour les espèces terrestres.
 Fécondation externe pour les espèces aquatiques.
Il y a généralement plusieurs stades larvaires dont la morphologie et l'écologie diffèrent de celles
du stade adulte (métamorphose).

Pr. Ahmed EL-HAIDANI. FST-Errachidia


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La reproduction asexuée : se fait par Parthénogenèse (= la multiplication à partir d'un gamète
femelle non fécondé) : un nouvel individu se développe à partir d'un ovule non fécondé, exemple chez les
fourmis, les pucerons et les abeilles.

Parthénogenèse chez l’Abeille

Pr. Ahmed EL-HAIDANI. FST-Errachidia


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Métazoaires Triploblastiques Coelomates Deutérostomiens Epithélioneuriens :
Embranchement des Échinodermes
Les Échinodermes sont des métazoaires triploblastiques coelomates, deutérostomiens et
épithélioneuriens. Ils ont une symétrie radiaire d’ordre cinq (pentaradiée). Les Échinodermes
représentent un groupe d’environ 6000 à 7000 espèces actuelles qui sont toutes marines.
Le terme Échinodermes (Grec: khinos = hérisson et derma = peau) désigne des animaux ayant
une peau recouverte d’épines.

1- Organisation générale
Les Échinodermes ont un endosquelette appelé test, qui est constitué de plaques calcaires
(calcite + MgCO3). Chez les oursins réguliers, la bouche se situe sous le corps, en parfaite
opposition à l’anus. Ces oursins sont dotés d’un appareil masticateur formé de 5 puissantes
mâchoires que l’on nomme : Lanterne d’Aristote.
Chez les formes à symétrie rayonnée, les 5 aires radiales sont marquées par des tentacules
locomoteurs ou respiratoires appelés les Podia (petit pied) ou ambulacres.

Anatomie d’une étoile de mer (Astérides) et d’un oursin (Echinidés)

2- Classification des Échinodermes


Les Échinodermes sont divisés en trois sous-embranchement:

2-1 Sous-embranchement des Heterostela : Il correspond à des formes toutes fossiles.

2-2 Sous-embranchement des Pelmatozoaires : Ils regroupent des organismes fixés à


un substrat par un pédoncule à l’état larvaire, et généralement, à l’état adulte. La bouche est
sur la même face que l’anus au centre d’un cercle de bras tentaculaire. Ce groupe comprend
une classe des crinoïdes.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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2-3 Sous-embranchement des Eleuthérozoaires : Il contient des Échinodermes libres
dont l’anus est opposé à la bouche. Il comprend 4 classes:
1. Classe des échinidés (oursins)
2. Classe des astérides (étoiles de mer)
3. Classe des ophiurides (ophiures dont l’anus est secondairement bouché)
4. Classe des holothurides (concombre de mer).

3- Appareil digestif des Échinodermes


La composition de l’appareil digestif des Échinodermes varie selon la classe correspondante :
 Chez les Crinoïdés: Bouche, estomac et intestin et anus.
 Chez les Astéridés: Estomac dévaginable plus excroissances radiaires et anus.
 Chez les Ophiuridés: Bouche, estomac, ni intestin ni anus.
 Chez les Echinidés: Bouche, estomac, intestin et anus.
 Chez les Holothuridés: Bouche, estomac, intestin et anus.

4- Appareil excréteur des Échinodermes


 Chez les Crinoïdés: Anus sur face dorsale
 Chez les Astérides: Par l’anus si présent, sinon par la bouche
 Chez les Ophiuridés: Pas d’anus, par la bouche
 Chez les Echinidés:
* Anus sur face dorsale pour les oursins réguliers
* Anus sur face ventrale en arrière pour les oursins irréguliers
 Chez les Holothuridés: Par l’anus (à l’arrière)

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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5- La Reproduction chez les Échinodermes
La reproduction chez les échinodermes est de type sexué et asexué :

5-1 - Reproduction Asexuée: La reproduction asexuée se fait par scissiparité puis


régénération de la partie manquante (étoiles de mer, holothuries).
 Chez les Crinoïdés : Scissiparité et régénération.
 Chez les Ophiuridés : Scissiparité et régénération.

5-2 - Reproduction sexuée :


Certains Echinodermes ont une reproduction sexuée :
 Les gamètes (cellules reproductrices, les spermatozoïdes et les ovules) sont produits
dans des gonades
 Les gamètes sont émis dans l'eau de mer
 Les spermatozoïdes fécondent les ovules dans l’eau de mer (fécondation externe)
 La cellule œuf formée se transforme en larve ciliée
 La larve qui éclot se nomme gastrula (= larve Gastrula)
 Larve Gastrula nage et se transforme en une autre larve pélagique appelée Dipleurula.
 La larve Dipleurula donne des larves différentes pour chacune de différentes classes :
Echinopluteus chez les échinidés (oursins)
Bipinnaria et brachiolaria chez les astérides
Ophiopluteus et vitellaria chez les ophiurides
Doliolaria (larve en tonnelet) chez crinoïdes
Auricularia, doliolaria et pentactula chez les holothurides

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia


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Ouvrages de références

BEAUMONT A. et CASSIER P. – Biologie animale. Des protozoaires aux


métazoaires épithélioneuriens. Tome 1. Dunod édution.
BEAUMONT A. et CASSIER P. – Biologie animale. Des protozoaires aux
métazoaires épithélioneuriens. Tome 2. Dunod édution.
BEAUMONT A. et CASSIER P. – Travaux pratiques de biologie animale. Zoologie,
Emrbyologie et Histologie. Dunod édution.
BEAUMONT A. et CASSIER P. ; TRUCHOT JP. Et Dauça M., Biologie et
physiologie animale. Dunod édution.
BOUE H. ; CHANTON R. Zoologie des Invertébrés. Doin éditeurs.
JAMES MAISSIAT, JEAN-CLAUDE BAEHR, JEAN-LOUIS PICAUD. Biologie
animale, Invertébérs, 2ème édition. Dunod édition.
MEGLITSCH P. A. - Zoologie des Invertébrés. Tome 1. Protistes et métazoaires
primitifs.
MEGLITSCH P. A. - Zoologie des Invertébrés. Tome 2. Des vers aux Arthropodes.
MEGLITSCH P. A. - Zoologie des Invertébrés. Tome 3. Arthropodes mandibulates et
Deutérostomiens.

Pr. Ahmed EL-HAIDANI ; FST-Errachidia ; Université Moulay Ismaïl

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