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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004

Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2

norme française
ISBN ISBN 2-86891-175-7

NF P 15-201-1

mai 1990

Référence DTU 26.1

travaux de bâtiment

enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne

partie 1 : cahier des clauses techniques

E : Building works - Plasterworks made from cement mortars, lime mortars, mixed gypsum and slaked lime mortars - Part 1 : Technical
specifications

D : Bauarbeiten - Putz bestehend aus Zement-und Kalkmörtel und einer Mishung aus Gips und Fettkalk - Teil 1 : Technische Vorschriften

Statut
Norme francaise homologuéepar décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 26.1 de mai 1990 sans modifications. Les annexes 1,2 et 3 sont contractuelles (normatives). L'annexe 4 est donnée à titre
informatif.

Correspondances
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.

Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de préparation et d'exécution des enduits épais en mortier de
ciments, de chaux hydrauliques naturelles ou artificielles, de chaux aériennes éventuellement mélangées à du plâtre.
Il s'agit des enduits appliqués sur les parois verticales, intérieures ou extérieures, ou en sous-face d'ouvrages, de maçonneries neuves ou
anciennes montées aux mortiers résistant, y compris béton cellulaire auto-clavé, ainsi que sur des panneaux fibragglo ou des treillis métalliques.

Descripteurs
bâtiment, contrat, enduit au mortier, ciment, chaux hydraulique, chaux artificielle, plâtre, granulat, béton, béton cellulaire, produit d'addition, support,
état de surface, adhérence, aspect

Modifications
Inclut l'amendement A1 de mai 1994 paru dans le Cahier 2740 et l'amendement A2 de janvier 1999 paru dans le Cahier 3100.
L'amendement A1 remplace les paragraphes2.6.2et3.3de même numérotation de la norme NF P 15-201-1, de mai 1993.
L'amendement A2 modifie lanorme NF P 15-201-1 en la mettant en conformité avec les normes NF P 15-301, NF P 15-315, P 15-311 et NF P 15-
314.

© afnor 1994

membres de la commission spécialisée du DTU 26.1 relatif aux enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux
aérienne
Animateur
Fédération Nationale du Bâtiment.Rédacteurs
M. CLAUZON,Directeur Technique de l'Union Nationale de la Maçonnerie.
MM. GROSJEANetVERZAT,Direction Technique de la Chambre Syndicale des Entrepreneurs de Construction de la Région Parisienne.
Membres:
MM.
- ADAM, expert agréé par la Cour de Cassation.
- d'AUGUSTIN, représentant les Ciments VICAT.
- BALCONetCUSIN, représentant la SOCOTEC.
- BARON, représentant le Syndicat National des Producteurs de Mortiers Industriels (SNPMI).
- BARTHELEMY ET BERGOIN, représentant l'UCDC SAINT-ASTIER.
- BERTHET, représentant les Chaux de BALTHAZAR et COTTE.
- BIANCHI, CHARRETONetDARRE, représentant le Syndicat National des Fabricants de Chaux et Ciment.
- BINETetDAVID, représentant les Ciments LAFARGE.
- BOUINEAU, représentant le Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP).
- DESDEVISES, représentant l'Association Technique de l'Industrie des Liants Hydrauliques (ATILH).
- FURGEAUD, représentant le Syndicat National des Industries du Tuyau d'Assainissement, des produits de voirie et autres produits en béton
(SNITA).

Mme LEBLOND, représentant le Centre d'Assistance Technique et de Documentation (CATED).


MM.
- LEJEUNE, représentant le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB).
- MAIOLINI, représentant le Syndicat National des Adjuvants pour bétons et mortiers (SYNAD).
- MARRAST, représentant l'Union Nationale des Syndicats Français d'Architectes (UNSFA).
- MAULAYetPENNEC, représentant l'Union Nationale de la Maçonnerie.

Mme MOHRING, représentant le Bureau VERITAS.


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Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
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MM.
- NAULIN, représentant les Ciments Français.
- NICOLASetNOURISSIER, représentant l'Ecole de Réhabilitation d'Avignon.
- PERNIN, représentant la Société FIBRAGGLO.

Mme SCHMUCKLE-MOLLARD, représentant la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques.
M. SOUBRIER, représentant Les Maisons Paysannes de France.

Sommaire

Page de garde
Sommaire
chapitre 1 objet et domaine d'application
chapitre 2 matériaux
2.1 liants
2.1.0 liants normalisés
2.1.1 liants non normalisés
2.2 granulats : sables et gravillons
2.2.1 caractéristiques géométriques, physiques, chimiques, physico-chimiques
2.2.2 granulométrie
2.2.3 propreté
2.3 eau
2.4 produits d'addition
2.4.1 adjuvants
2.4.2 produits d'accrochage
2.5 colorants
2.6 armatures de renfort
2.6.1 armatures métalliques
2.6.2 treillis en fibre de verre
2.6.3 treillage céramique
2.7 armatures support d'enduit
chapitre 3 état et préparation des supports
3.1 prescriptions générales
3.2 préparation des surfaces localisées présentant des défauts de planimètrie en travaux neufs
3.3 prescriptions relatives aux supports en maçonneries neuves
3.4 prescriptions relatives aux supports en maçonneries anciennes
3.4.1 maçonneries de briques ou de moellons
3.4.2 maçonneries enduites
3.4.3 maçonneries anciennes montées au mortier peu résistant
3.5 prescriptions relatives aux supports fibragglo
3.6 prescriptions relatives aux supports en blocs de béton cellulaire autoclavé
chapitre 4 prescriptions communes à tous les enduits
4.1 prescriptions générales
4.1.1
4.1.2
4.1.3
4.1.4
4.1.5
4.1.6
4.1.7
4.2 joints
4.3 cueillies et angles
4.4 jonction maçonnerie de remplissage enduite, élément d'ossature de faible largeur
4.5 protection des enduits frais et jeunes
4.6 prescriptions concernant les enduits intérieurs
chapitre 5 exécution des enduits sur maçonneries de blocs de béton, briques et blocs de terre cuite
5.1 enduit à trois couches
5.1.1 première couche dite gobetis ou couche d'accrochage
5.1.2 deuxième couche ou corps d'enduit
5.1.3 troisième couche ou couche de finition
5.2 enduit à deux couches projetées mécaniquement
5.2.1 première couche
5.2.2 deuxième couche
5.2.3 revêtement décoratif
chapitre 6 exécution des enduits sur béton
6.1 enduits de dressement
6.1.1 objet
6.1.2 prescriptions générales
6.2 enduits décoratifs sur béton brut
chapitre 7 exécution des enduits sur blocs de béton cellulaire
7.1 généralités
7.2 préparation du support
7.3 gobetis
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7.4 deuxième couche ou corps d'enduit


7.5 troisième couche ou couche de finition (cf. art. 5.1.3)
7.5.1 à base de liants hydrauliques
7.5.2 à base de polymères
chapitre 8 exécution des enduits sur supports fibragglos ou fibragglos composites
8.1 généralités
8.2 préparation du support
8.3 exécution des enduits
8.3.1 généralités
8.3.2 joints
8.3.3 première couche
8.3.4 armature de l'enduit
8.3.5 enduit trois couches
8.3.6 enduit deux couches
chapitre 9 exécution des enduits sur supports en treillis métalliques
9.1 généralités
9.2 enduit appliqué sans lame d'air
9.2.1 support de l'enduit
9.2.2 joints de dilatation et de fractionnement
9.2.3 points singuliers
9.2.4 exécution des enduits
9.3 enduit désolidarisé par une lame d'air
9.3.1 montants verticaux
9.3.2 panneaux supports d'enduits
9.3.3 joints de dilatation et de fractionnement
9.3.4 points singuliers
9.3.5 exécution des enduits
chapitre 10 exécution des enduits sur les murs de soubassement neufs
10.1 enduits appliqués sur les parties enterrées
10.1.1 généralités
10.1.2 prescriptions techniques de mise en oeuvre
10.2 prescriptions particulières aux enduits intérieurs
10.3 enduits appliqués sur les parties non enterrées
10.4 prescriptions particulières relatives aux murs en béton cellulaire
chapitre 11 exécution des enduits sur maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants
11.1 définition et préparation du support
11.2 enduits exclusivement à la chaux CL ou DL
11.2.1 limites d'emploi et précautions d'exécution
11.2.2 les sables
11.2.3 techniques d'exécution en 2 ou 3 couches
11.2.4 enduits à pierres vues
11.3 enduit exclusivement à la chaux hydraulique NHL ou NHL-Z
11.3.1 limites d'emploi et précautions d'exécution
11.3.2 sable
11.3.3 technique d'exécution en trois couches
11.4 enduits bâtards
11.4.1 dosage
11.4.2 conditions d'exécution
11.5 enduits à base de ciment prompt, de NHL ou NHL-Z et CL ou DL
11.5.1 enduits 3 couches
11.5.2 enduits 2 couches
chapitre 12 enduits aux mortiers de plâtre et chaux aérienne
12.1 généralités
12.2 matériaux
12.2.1 sable
12.2.2 plâtre
12.2.3 chaux
12.3 composition du mortier plâtre et chaux aérienne
12.4 supports
12.4.1 reprises de maçonnerie
12.4.2 renformis
12.4.3 maçonneries hétérogènes
12.4.4 fers mis à nu
12.5 exécution des enduits
finition
12.6 protection des enduits
12.6.1 contre la pluie battante
12.6.2 contre le ruissellement
12.6.3 rejaillissements en pied de mur
chapitre 13 caractéristiques des enduits sur supports neufs
13.1 planitude
13.2 aspect
13.3 aplomb
13.4 adhérence
annexe 1 foisonnement des sables
annexe 2 dosage des liants pour enduit sur support ancien
annexe 3 exécution des badigeons à la chaux aérienne (CL ou DL) ou hydraulique naturelle (NHL ou NHL-Z)
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1 généralités
2 préparation du support
3 dosage du mélange
4 application
annexe 4 textes normatifs cités en référence
1 documents techniques unifiés (DTU)
2 normes françaises

chapitre 1 objet et domaine d'application


Le présent Cahier des Clauses Techniques définit les règles de préparation et d'exécution des enduits épais en mortier de ciments, de chaux
hydrauliques naturelles, de chaux hydrauliques artificielles, de chaux aériennes, de mélange plâtre et chaux aériennes, appliqués sur les supports
ci-après :
- maçonneries neuves ou anciennes de pierres, briques et blocs de terre cuite, blocs en béton, bétons ordinaires, béton caverneux, bétons de
granulats légers, etc., montées au mortier de liants hydrauliques ;
- panneaux fibragglo ;
- maçonneries de blocs en béton cellulaire autoclavé ;
- treillis métalliques ;
- maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants à l'exclusion des supports en terre crue (adobe, pisé, torchis, etc.).
COMMENTAIRE On entend par enduit épais un enduit capable de rattraper les irrégularités d'un ouvrage courant de maçonnerie brute.

Ce document s'applique aux enduits extérieurs et intérieurs verticaux à fonction d'imperméabilisation et aux enduits intérieurs verticaux avec ou
sans fonction d'imperméabilisation ainsi qu'aux enduits horizontaux extérieurs ou intérieurs exécutés en sous-face d'ouvrages de tous bâtiments et
ouvrages connexes.

COMMENTAIRE
Vis-à-vis de l'action de la pluie, la fonction imperméabilisation diffère de la fonction étanchéité en ce que l'imperméabilisation conférée à la paroi
peut n'être pas conservée en cas de fissuration du support.

Il peut s'appliquer également aux enduits de dressement.


Les produits prêts à gâcher (mortiers industriels) de composition conforme aux prescriptions du présent DTU sont considérés comme traditionnels.
Le présent document ne traite pas de l'application directe sur maçonnerie, en une seule couche (une ou deux passes), des enduits
d'imperméabilisation prêts à gâcher.

COMMENTAIRE
Ces produits font l'objet, en général, d'Avis Techniques.

Il ne traite pas des enduits minces de ragréage ou de lissage.


Il ne s'applique pas aux enduits à fonctions particulières : enduits d'étanchéité, enduits de cuvelage qui font l'objet de DTU spécifiques.

chapitre 2 matériaux

2.1 liants

2.1.0 liants normalisés

2.1.0.1 ciments
Ciment Portland (CPA-CEM I) et ciment Portland composé (CPJ-CEM II) conformes à lanorme NF P 15-301et titulaires de la marque NF-LH ou
d'une certification équivalente et ciments à maçonner (CM) conformes à lanorme NF P 15-307.

COMMENTAIRE
On doit prendre des précautions particulières lors de l'emploi de ciments de classes de résistances élevées.
La normeNF P 15-307est en cours de révision.

2.1.0.2 ciment prompt naturel


Le ciment prompt naturel (CNP) doit être conforme à la norme NF P 15-304. Ce ciment peut être employé seul ou avec des chaux de construction,
des chaux hydrauliques artificielles, du ciment à maçonner ou du ciment Portland.

2.1.0.3 chaux hydrauliques artificielles


Les chaux hydrauliques artificielles (XHA) doivent être conformes à lanorme NF P 15-312.

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COMMENTAIRE
Chaux obtenues par mélange de clinker et de fillers calcaires. Elles durcissent uniquement par hydratation.

2.1.0.4 chaux hydrauliques naturelles


Les chaux hydrauliques naturelles (NHL) doivent être conformes à lanorme NF P 15-311.

COMMENTAIRE
Chaux obtenues par calcination de roches calcaires argileuses et extinction à l'eau. Elles durcissent par hydratation et par fixation du gaz
carbonique de l'air.

2.1.0.5 chaux aériennes éteintes pour le bâtiment (CAEB)


Les chaux aériennes éteintes calciques (CL) ou dolomitique (DL) doivent être conformes à lanorme NF P 15-311.

COMMENTAIRE
Chaux obtenues par calcination de roches calcaires et extinction à l'eau. Elles durcissent par fixation du gaz carbonique de l'air.

2.1.0.6 plâtre de construction


Ce doit être un plâtre gros de construction (PGC), conforme à lanorme NF B 12-301, fabriqué sans aucun ajout.

2.1.1 liants non normalisés

2.1.1.1 liants spéciaux


Les liants spéciaux pour enduits ne doivent pas être mélangés avec d'autres liants ni être modifiés sur chantier par addition d'adjuvants.

2.1.1.2 chaux aériennes


Chaux obtenues par extinction artisanale ou industrielle de chaux vive.

COMMENTAIRE
L'emploi de chaux aérienne de ce type n'est pas actuellement visé par le présent document.

2.2 granulats : sables et gravillons

2.2.1 caractéristiques géométriques, physiques, chimiques, physico-chimiques


Les granulats naturels doivent être conformes à lanorme NF P 18-301.

COMMENTAIRE
Un bon sable pris en main ne doit pas rester aggloméré après avoir été serré ; sec, il doit crisser ; il ne doit pas laisser de dépôt adhérant à la main.
Les sables provenant de produits expansés ou artificiels ne satisfaisant pas aux conditions de lanorme NF P 18-301ne sont pas visés par le présent
Cahier des Clauses Techniques.
L'emploi de sable de mer insuffisamment lavé risque de provoquer des efflorescences, en particulier sur les faces exposées à l'humidité.

2.2.2 granulométrie
La granulométrie des sables et graviers est précisée dans les chapitres traitant de l'exécution.
Cette granulométrie est rapportée à la classification définie par lanorme NF P 18-304.
La granulométrie des gravillons utilisés pour un effet décoratif doit être compatible avec l'épaisseur de la couche dans laquelle ils seront scellés.

2.2.3 propreté
La propreté des sables employés pour la confection des mortiers d'enduits évaluée selon les résultats obtenus à l'essai d'équivalent de sable

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modifié doit satisfaire l'une ou l'autre des conditions suivantes :


ESV normalisé 75
ou

2.3 eau
L'eau employée pour le gâchage du mortier doit répondre aux prescriptions de lanorme NF P 18-303.

COMMENTAIRE
L'eau potable convient.

2.4 produits d'addition

2.4.1 adjuvants
L'incorporation sur le chantier d'adjuvants répondant à la définition de lanorme NF P 18-103n'est autorisée qu'avec l'accord du maître d'oeuvre et,
éventuellement, précédée d'essais d'efficacité effectués en tenant compte des conditions du chantier, notamment avec les constituants et le
matériel qui seront utilisés à cette occasion.

COMMENTAIRE
Ces essais sont normalement à la charge du fournisseur d'adjuvants.

Ces adjuvants doivent être choisis parmi ceux qui bénéficient du droit d'usage de la marque NF et seront utilisés conformément aux prescriptions
établies par le fournisseur.
L'emploi d'adjuvants contenant des chlorures n'est admis que dans le respect des dosages et des conditions d'emploi définis dans leDTU 21.4.

2.4.2 produits d'accrochage


Les produits d'accrochage, le cas échéant incorporés à la première couche des enduits, doivent être compatibles avec le milieu basique et
présenter une bonne résistance à l'hydrolyse.
Ils doivent être dosés en raison inverse de l'épaisseur de la couche dans laquelle ils sont utilisés ; il convient, à ce sujet, de se référer aux notices
d'emploi du fabricant. Ils doivent permettre de satisfaire aux prescriptions d'adhérence visées auparagraphe 13.4.

2.5 colorants
Il convient de n'employer que des pigments d'origine exclusivement minérale et n'ayant pas d'action nocive sur la qualité du mortier (stabilité d'une
part à la lumière, d'autre part à la chaux contenue dans le mortier). Le dosage ne doit pas dépasser 3 % du poids du liant. L'emploi des colorants
doit systématiquement faire l'objet d'essais de convenance.
Le facteur d'absorption du rayonnement solaire sur enduit fini sera limité à 0,7.

COMMENTAIRE
Valeurs de facteur d'absorption :
- blanc : 0,2 à 0,3
- jaune, orange, rouge clair : 0,3 à 0,5
- rouge sombre, vert clair, bleu clair : 0,5 à 0,7
- brun, vert sombre, bleu vif, bleu sombre : 0,7 à 0,9
- brun sombre, noir : 0,9 à 1

2.6 armatures de renfort

2.6.1 armatures métalliques


Les grillages et treillis métalliques doivent être protégés contre la corrosion par un traitement du métal conformément auxnormes NF A 91-131etNF
A 91-102.
Les dimensions des mailles sont comprises entre 15 et 30 mm.
Les diamètres des fils varient de 0,6 à 1,5 mm.

2.6.2 treillis en fibre de verre

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Ces treillis doivent être traités de façon durable contre les alcalis et avoir des mailles de dimensions compatibles avec l'application du mortier de
l'enduit.
Les toiles de verres traitées, à maille de 8 mm à 10 mm, de résistance supérieur ou égale à 35 daN/cm, conviennent pour cet usage.
Les treillis de fibre de verre traités à mailles 10 mm minimum doivent avoir une résistance supérieure ou égale à 35 daN/cm.

2.6.3 treillage céramique


Le treillage se compose d'un canevas métallique à mailles carrées en fil de fer de dimensions 20 mm/20 mm, les fils étant assemblés à chaque
croisement par une pastille céramique.

2.7 armatures support d'enduit


Elles sont constituées de treillis soudé, de métal déployé, de treillage céramique définis auchapitre 9.

chapitre 3 état et préparation des supports

3.1 prescriptions générales


La surface des supports doit être propre, exempte de traces de suie, de salpêtre, de plâtre, de poussières, de produits de décoffrage, etc.
Les supports en maçonnerie doivent être arrosés de manière à être humides en profondeur mais « ressuyés » en surface lors de l'application de
l'enduit.

COMMENTAIRE
L'humidification des supports en maçonnerie a pour but d'éviter une absorption excessive de l'eau du mortier par le support. Cette humidification qui
doit être effectuée suffisamment à l'avance est fonction de la nature du support et des conditions climatiques, elle doit être conduite avec
discernement.

Les balèvres de hourdage trop saillantes doivent être arasées.


Les surfaces lisses doivent être brossées ou piquées pour permettre un bon accrochage de l'enduit.
Les supports en béton sont humidifiés au moins douze heures avant la mise en oeuvre de l'enduit. Lorsque leur surface est lisse, ils sont piqués ou
sablés ou brossés au décoffrage ou simplement brossés ou lavés à l'eau à haute pression mais reçoivent alors une couche d'accrochage qui peut
être un gobetis ou un enduit de dressement défini auchapitre 6.

3.2 préparation des surfaces localisées présentant des défauts de planimètrie en travaux neufs
Suivant l'importance des épaisseurs à recharger, il est exécuté un dressement en surcharge ou renformis au mortier ayant la même composition
que le corps d'enduit.
Une armature de renfort, conforme auxdispositions de l'article 2.6, doit être incorporée lorsque l'épaisseur du redressement dépasse 3 cm. Le délai
minimal de durcissement avant l'application de l'enduit est de 4 à 7 jours suivant la nature du liant et l'épaisseur du dressement.
Lorsque l'épaisseur à recharger dépasse 5 cm, le redressement en surcharge est remplacé par un ouvrage en maçonnerie compatible avec celui de
la paroi du support.

COMMENTAIRE
Si cet ouvrage ne peut être de même nature que l'ouvrage original, on choisira un matériau de comportement voisin de celui-ci.

3.3 prescriptions relatives aux supports en maçonneries neuves


Les supports doivent être conformes aux prescriptions des DTU les concernant,NF P 10-202-1 (référence DTU 20.1)notamment (paragraphe 3.3.2).
Les emplacements relatifs à l'incorporation des bandes d'armature et des profilés d'arrêt d'enduit et ceux relatifs aux habillages éventuellement
prévus doivent être précisés dans les documents particuliers du marché pour permettre les estimations financières correspondantes lors de l'appel
d'offres (voirNF P 15-201-2 (référence DTU 26.1)).
Les travaux d'enduits ne doivent être commencés que sur des maçonneries terminées depuis un délai minimal d'un mois. (voir 15-201-2(référence
DTU 26.1), article 3)

3.4 prescriptions relatives aux supports en maçonneries anciennes


Les revêtements antérieurs à base de liants organiques doivent être éliminés (peinture, RPE, etc.).

3.4.1 maçonneries de briques ou de moellons


Les joints friables doivent être dégarnis sur une profondeur de 1 à 3 cm selon leur état.
Joints et parements sont ensuite nettoyés (par exemple, par brossage à la brosse métallique, sablage, eau sous pression) et humidifiés par
pulvérisation d'eau 24 heures avant regarnissage.
Les briques ou moellons altérés doivent être purgés et remplacés.

COMMENTAIRE
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Les briques dites foraines sont visées auparagraphe 3.4.3.

3.4.2 maçonneries enduites


Le mur doit être débarrassé de tous revêtements anciens friables ou non adhérents.
La maçonnerie est brossée à la brosse métallique. Les joints friables sont dégarnis comme indiqué en3.4.1.
La maçonnerie est humidifiée 24 heures avant regarnissage des joints.

3.4.3 maçonneries anciennes montées au mortier peu résistant


Voir chapitre 11.

3.5 prescriptions relatives aux supports fibragglo


Voir chapitre 8.

3.6 prescriptions relatives aux supports en blocs de béton cellulaire autoclavé


Voir chapitre 7.

chapitre 4 prescriptions communes à tous les enduits

4.1 prescriptions générales

4.1.1
Les dosages en liant du mortier de chacune des couches constituant l'enduit doivent être dégressifs, le plus fort étant pour le gobetis ou couche
d'accrochage.

4.1.2
L'emploi de mortier ayant effectué un début de prise est interdit (mortier rebattu).

4.1.3
Les enduits ne doivent pas être entrepris :
- en période de gel, ni, sauf précautions spéciales :
- sur des supports trop chauds ou desséchés,
- sous vent sec.
COMMENTAIRE On admet habituellement que les travaux d'enduit peuvent être effectués lorsque la température est comprise entre 5 et 30
°C. Parmi les précautions spéciales à prendre au-dessus de 30 °C on peut citer :
- la protection des supports contre un échauffement excessif,
- l'humidification dans la masse des supports desséchés.

4.1.4
La tranche supérieure d'un enduit doit être protégée. Si la protection n'est pas assurée par une toiture ou une saillie (appui de baie débordant par
exemple), il est nécessaire de rapporter un ouvrage complémentaire (bavette).

4.1.5
L'enduit est réalisé soit au « jeté » directement sur le support, soit au jeté entre « nus et repères ».

COMMENTAIRE
La méthode entre « nus et repères » permet d'obtenir des enduits à tolérances plus fines.

4.1.6
Au voisinage des chaînes d'angles en pierre, l'enduit doit être légèrement en retrait ou au même nu que la pierre mais non en saillie.

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chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2

4.1.7
Les enduits extérieurs, autres que ceux en ciment pur, doivent être arrêtés au-dessus de la zone de rejaillissement, soit au minimum 15 cm sans
toutefois être au-dessus de la coupure de capillarité pour les supports neufs.

4.2 joints

COMMENTAIRE
Les joints sont destinés à :
- localiser les fissurations de retrait ; dans ce cas, ils doivent intéresser la totalité de l'épaisseur de l'enduit excepté le gobetis.
- atténuer les défectuosités de reprises et de colorations.
- obtenir éventuellement un effet esthétique. Dans ce cas, ils peuvent se limiter à la couche de finition.

Les joints de structure doivent obligatoirement traverser l'épaisseur totale de l'enduit.


Lorsqu'ils intéressent la totalité de l'épaisseur de l'enduit, ils doivent être obturés par un mastic de calfeutrement plastique.

4.3 cueillies et angles


L'exécution des arêtes rapportées par recharge est interdite.
Les arêtes peuvent être réalisées soit au mortier de ciment, soit au mortier bâtard, soit au ciment alumineux fondu, soit au ciment prompt et, dans
ce cas, avec le mélange deux volumes de ciment prompt/un volume de sable ou en mélange avec du ciment Portland.
Lorsque des profilés d'arrêt d'enduit incorporés sont prévus (cornières métalliques), ils sont préalablement fixés aux arêtes par scellement au
mortier.
Les protège-angles et profilés d'arrêt métalliques doivent être protégés contre la corrosion. S'il n'est pas prévu de protège-angles et s'il s'agit d'un
enduit sur nus et repères, il sera procédé à l'exécution de nus sur les deux côtés de l'angle.

4.4 jonction maçonnerie de remplissage enduite, élément d'ossature de faible largeur


La jonction doit être réalisée conformément aux prescriptions duDTU 20.1.
Dans le cas de pièces en bois de largeur limitée à 15 cm, celles-ci doivent, en outre, être recouvertes par un papier fort, feutre, etc. Au-delà, se
référer aux prescriptions duchapitre 9.

4.5 protection des enduits frais et jeunes


Lorsqu'il y a des risques de dessication très rapide (température, vent), l'enduit doit être protégé dès la fin de sa mise en oeuvre.
Cette protection peut être réalisée par :
- l'emploi de bâches ou filets coupe-vent,
- humidification par pulvérisation modérée.
COMMENTAIRE Il est recommandé de ne pas arroser par temps sec et ensoleillé un enduit en cours de durcissement.

4.6 prescriptions concernant les enduits intérieurs

COMMENTAIRE
Les enduits intérieurs peuvent avoir ou non une fonction d'imperméabilisation.

Lorsqu'ils ont une fonction d'imperméabilisation, ils doivent être exécutés conformément aux prescriptions prévues pour les enduits extérieurs.
Lorsque la fonction d'imperméabilisation n'est pas requise, les enduits intérieurs peuvent être appliqués en une ou deux couches en fonction de la
nature du support et de l'aspect recherché et conformément aux prescriptions indiquées dans les chapitres relatifs aux supports correspondants.
Les enduits sur cloisons de distribution et de doublage en terre cuite ou béton cellulaire font l'objet de prescriptions particulières dans leDTU 20.1
(art. 4,3 et 4,5 du Cahier des Clauses Techniques).

chapitre 5 exécution des enduits sur maçonneries de blocs de béton, briques et blocs de terre cuite
Ces enduits peuvent être réalisés :
- en trois couches appliquées à la main ou mécaniquement (pot de projection, machine à projeter) ;
- en deux couches projetées mécaniquement (pot de projection, machine à projeter).

5.1 enduit à trois couches

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5.1.1 première couche dite gobetis ou couche d'accrochage

5.1.1.1 généralités

COMMENTAIRE
Cette première couche a pour fonction principale d'assurer l'adhérence de l'enduit au support.

Sa surface doit rester rugueuse pour permettre une bonne adhérence de la 2 ecouche. Elle doit couvrir sans surcharge la surface du support.

5.1.1.2 le sable
Le sable est un granulat 0/3 ; il doit comporter peu d'éléments fins (sable rêche ou creux).

5.1.1.3 dosages en ciment par mètre cube de sable sec


Le gobetis est effectué avec du ciment courant de classe 32,5 le dosage étant de 500 à 600 kg de ciment par mètre cube de sable sec.
Le dosage varie de 500 à 600 kg de ciment par mètre cube de sable sec suivant la classe du ciment.

5.1.2 deuxième couche ou corps d'enduit

5.1.2.1 généralités
La seconde couche assure la planéité et l'essentiel de la fonction imperméabilisation de l'enduit.
Le délai d'attente entre la première et la deuxième couche ne doit jamais être inférieur à 48 heures.

COMMENTAIRE
Ce délai est fonction des conditions atmosphériques.

Cette couche doit être appliquée sur le gobetis réhumidifié mais non ruisselant.
L'application se fait en deux passes ou plus, suivant l'épaisseur, soit manuellement, soit mécaniquement. La compacité de cette couche doit être
réalisée par un serrage à la taloche et l'état de surface doit être rugueux ou quadrillé si la 3 ecouche le nécessite.
Cette couche doit répondre aux caractéristiques géométriques exigées pour l'enduit fini (planitude, rectitude des arêtes, gorges, arrondis, etc.).

5.1.2.2 sable
Le sable est un granulat 0/3 et doit comporter au moins 5 % de fines.

COMMENTAIRE
Il comporte plus d'éléments fins que le sable utilisé pour le gobetis.

5.1.2.3 dosages en liant par mètre cube de sable sec


Les dosages en liant en kg par mètre cube de sable sec sont donnés dans le tableau I suivant.

tableau I

5.1.2.4 épaisseur
L'épaisseur moyenne cumulée des deux premières couches doit être comprise entre 15 mm et 20 mm suivant les tolérances du support de façon à
assurer en tout point un recouvrement d'au moins 10 mm.

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5.1.3 troisième couche ou couche de finition

5.1.3.1 généralités

COMMENTAIRE
La troisième couche ou couche de finition a un rôle décoratif ; elle assure, en outre, la protection du corps d'enduit et contribue à la conservation de
l'imperméabilisation de ce dernier.

La teinte des liants n'étant pas régulière, il convient, pour améliorer l'uniformité des teintes sur une même façade, d'utiliser des liants provenant d'un
même lot de fabrication. Des précautions de même nature sont à prendre pour le sable.

COMMENTAIRE
Le gâchage mécanique est recommandé.

Cette couche pourra être réalisée soit :


- par un mortier réalisé conformément à l'article 5.1.3.2,
- par un enduit décoratif réalisé conformément à l'article 5.1.3.3,
- par un revêtement plastique épais de façade conforme auDTU 59.2,
- par un revêtement semi-épais (norme NF T 34-720).

5.1.3.2 couche réalisée au mortier ordinaire

a sable
Le sable est un granulat 0/3 conforme à lanorme NF P 18-304riche en éléments fins.

b dosage en liants par mètre cube de sable sec

Les dosages en liant sont donnés dans le tableau II ci-après en fonction de la nature du liant en kg pour 1 m 3de sable sec.

COMMENTAIRE
Une finition à la chaux aérienne pure ou au mélange avec du ciment prompt ou, encore, en mélange NHL ou NHL-ciment prompt naturel CNP peut
être réalisée conformément aux prescriptions duchapitre 11.

tableau II

c exécution
Le délai minimal à respecter avant l'application de la couche de finition sera de 4/7 jours suivant la nature du liant.
Ce délai est valable pour des conditions atmosphériques moyennes ; des températures relativement basses ou des conditions d'hygrométrie
élevées doivent donner lieu à augmentation de ces délais.
L'épaisseur de la couche de finition est comprise entre 5 et 7 mm.
Cette couche est talochée fin mais non lissée.
Les enduits réalisés exclusivement à la chaux aérienne éteinte pure sont à proscrire en période hivernale et en soubassement et n'être exécutés
qu'à des températures comprises entre 10 °C et 30 °C.
Lorsque l'effet décoratif est obtenu par l'emploi de granulats de fort diamètre projetés sur le mortier frais de la couche de finition, cette couche doit
être d'épaisseur suffisante pour garantir un scellement correct des granulats apparents.

5.1.3.3 couche réalisée au mortier décoratif


Les mortiers décoratifs peuvent être préparés soit en usine (mortiers industriels), soit sur chantier selon letableau 5.1.3.2.
Les délais d'application sont identiques à ceux des mortiers ordinaires.
Les dosages en liant doivent être supérieurs aux indications dutableau du paragraphe 5.1.3.2pour la finition tyrolienne.
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Ils sont exécutés en une ou plusieurs passes, selon le type de mortier appliqué et l'aspect recherché.
Leur mise en oeuvre peut être réalisée soit par application manuelle, soit par projection manuelle, pneumatique (pistolet) ou mécanique (autres
appareils).
Leur épaisseur moyenne varie de 3 à 7 mm.
Les enduits d'imperméabilisation de façade bénéficiant d'un Avis Technique sont susceptibles d'être utilisés comme mortiers décoratifs en
conformité avec les modalités de leur Avis Technique en respectant des performances mécaniques décroissantes de l'intérieur vers l'extérieur.

COMMENTAIRE
On distingue essentiellement les types de finitions suivants :
- le « mouchetis tyrolien » (ou enduit tyrolien) qui est obtenu directement par projection (balai tyrolien ou similaire) ; l'aspect de surface obtenu
est fonction de la consistance de gâchage du mortier, du nombre de passes et de l'angle de projection adopté ;
- le gratté : la couche de mortier, après réglage et dressage est grattée à la lame dentelée (planche à clous, grattoir), en cours de prise ;
- le gratté grésé : l'aspect est issu de la finition précédente, après ponçage superficiel (chemin de fer, briques de carborandum) ;
- le grésé : l'enduit finement taloché est poncé aux abrasifs ou raboté au chemin de fer en cours de durcissement 2 à 8 jours après l'application ;
- le bouchardé : l'enduit est serré au bouclier en suivant la prise, il est bouchardé trois semaines après à la boucharde à main ou pneumatique ;
- le lavé : l'enduit est serré à la taloche d'acier ou au rouleau, puis les grains sont dégagés par lavage à la brosse souple et au jet d'eau.

Les opérations de serrage et lavage sont répétées jusqu'à obtention d'un grain propre. Le nettoyage de la surface est terminé dans les jours
suivants par un lavage à l'eau acidulée (acide chlorhydrique dilué à 5 à 10 %) suivi de rinçage à l'eau claire.

5.1.3.4 autres couches de finition : revêtements à base de polymères


Il s'agit :
- de revêtements plastiques épais. Ils doivent être appliqués conformément auDTU 59.2et à lanorme NF T 30-700;
- des revêtements semi-épais (NF T 34-720).

5.2 enduit à deux couches projetées mécaniquement

5.2.1 première couche

COMMENTAIRE
Cette première couche a pour fonction d'assurer l'adhérence de l'enduit au support, de participer à l'imperméabilisation et d'assurer l'éventuel
rattrapage des irrégularités du support.

5.2.1.1 sable
Le sable est un granulat 0/3 ;
- pour l'usage de pots de projection, il doit comporter peu d'éléments fins (sable rêche et creux) ;
- dans le cas d'application à la machine à projeter, il doit faire l'objet d'essais de convenance avec la machine utilisée.

5.2.1.2 dosage du liant en kg par m3de sable sec


Voir le tableau III ci-dessous.

Remarque
pour les mortiers de liant pur, l'emploi d'adjuvant est conseillé pour les passages en machine. Des essais de convenance doivent être effectués à ce
sujet avant le démarrage des travaux.

tableau III

5.2.1.3 exécution
Le mortier doit être à consistance plastique. Le malaxage doit être effectué mécaniquement.
Cette première couche est réglée mais non talochée.

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Cette première couche a une épaisseur de 10 à 15 mm.

5.2.2 deuxième couche

5.2.2.1 généralités

COMMENTAIRE
Cette couche donne sa forme définitive à l'enduit et complète la fonction imperméabilisation.

Le dosage en liant doit être plus faible que celui de la première couche. Cette deuxième couche peut être également réalisée en enduit
d'imperméabilisation de façade bénéficiant d'un Avis Technique favorable pour son emploi sur maçonnerie.

5.2.2.2 sable
Le sable est un granulat 0/3 conforme à lanorme NF P 18-304riche en éléments fins et ne contenant pas d'impuretés (gypse, charbon, matières
organiques, alcalis, etc.).

5.2.2.3 dosage en liant en kg par mètre cube de sable sec


Voir le tableau IV ci-dessous.

tableau IV

5.2.2.4 exécution

COMMENTAIRE
Cette couche est exécutée lorsque la première couche a fait une partie de son retrait.

Le délai d'attente est variable selon les conditions atmosphériques ; il ne doit jamais être inférieur à 7 jours.
Cette couche doit être appliquée sur la première couche réhumidifiée mais non ruisselante.
Le mortier doit être à consistance plastique. Le malaxage doit être effectué mécaniquement.
L'application est effectuée en une ou plusieurs passes obligatoirement projetées mécaniquement.
La compacité est obtenue par un serrage énergique et uniforme du mortier à la taloche.
Le lissage à la truelle est interdit.
Cette couche ainsi effectuée doit répondre aux caractéristiques exigées par l'enduit fini (planitude, rectitude des arêtes, gorges, arrondis, etc.).

5.2.2.5 épaisseur
L'épaisseur de cette couche est de 8 à 12 mm.
L'épaisseur moyenne des deux couches doit être de 20 à 25 mm suivant les tolérances du type de support de façon à assurer en tous points un
recouvrement d'au moins 15 mm.

5.2.3 revêtement décoratif

COMMENTAIRE
L'uniformité d'aspect ne pouvant pas être garantie avec ce type d'enduit, il peut être complété par une peinture ou une couche de finition telle que
définie auparagraphe 5.1.3.

chapitre 6 exécution des enduits sur béton

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6.1 enduits de dressement

6.1.1 objet
Les enduits de dressement sur béton sont destinés en tant que mortiers d'interposition à rattraper les irrégularités de surface des parois en béton et
à assurer l'adhérence nécessaire à la bonne tenue de l'enduit de finition.
Ils peuvent servir de couche de finition ou être recouverts par les enduits de finition définis dans le présent document pour lesquels ils servent de
couche d'accrochage (cf. § 5.1.3.3 et 5.1.3.4).

COMMENTAIRE
L'inaptitude des supports de béton brut à recevoir directement, sans préparation, un enduit de finition à base de liants hydrauliques en raison des
tolérances de planéité et des difficultés fréquentes d'accrochage que présentent ces supports a conduit à l'emploi et au développement de mortiers
d'interposition définis comme des enduits de dressement.

6.1.2 prescriptions générales


L'enduit de dressement est constitué d'une seule couche d'un mortier à base de liants hydrauliques adjuvantés.

a préparation des supports


La préparation des supports est conforme à l'article 3.1.

b dosage en ciment par m3de sable sec


L'enduit de dressement est obligatoirement composé d'un mortier de ciment Portland (CPA-CEM I) ou ciment Portland composé CPJ - CEM II / A ou
B) dont le dosage sera de 400 à 500 kg/m3de sable sec.

COMMENTAIRE
Les enduits de dressement existent également sous forme de mortiers prêts à l'emploi.

c sable
Le sable est un granulat 0/1,6 mm contenant environ 5 % d'éléments fins.

d adjuvants
Ils seront conformes aux exigences définies auparagraphe 2.4.1.

e exécution
Le mortier sera gâché pour obtenir une bonne plasticité lors de l'application.
Il sera appliqué soit manuellement, soit à la machine en une couche recouvrant intégralement le support.

COMMENTAIRE
L'enduit de dressement diffère de l'enduit de ragréage en ce sens qu'il est destiné à recouvrir intégralement, avec une certaine épaisseur, le
support.

Le dressement et le surfaçage de cet enduit s'effectuent à la règle et à la taloche. L'état de surface terminé sera plan et finement grenu.

f épaisseur
L'épaisseur de l'enduit de dressement pourra être compris entre 5 et 15 mm, selon les épaisseurs de rattrapage nécessaires aux supports avec une
épaisseur de recouvrement minimale de 5 mm en parties courantes.

6.2 enduits décoratifs sur béton brut


Lorsque les irrégularités du support ne nécessitent pas d'être corrigées par un enduit de dressement, on peut appliquer :
- soit une finition définie en5.1.3.3 ou 5.1.3.4, sous réserve du respect des prescriptions de préparation du support définies à l'article 3.1;
- soit un enduit d'imperméabilisation de façade bénéficiant d'un Avis Technique prévoyant son emploi en enduit décoratif.

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chapitre 7 exécution des enduits sur blocs de béton cellulaire

7.1 généralités
Les enduits sur blocs de béton cellulaire sont réalisés obligatoirement en trois couches, les dispositions de l'article 5.1leur sont applicables sous
réserve des adaptations ci-après.

7.2 préparation du support


Il convient de procéder à un dépoussiérage à la brosse souple suivi d'une humidification de la maçonnerie.

7.3 gobetis
Il doit être conforme aux prescriptions de l'article 5.1.1à l'exception des points suivants :
- Le dosage en liant du gobetis est de 400 kg de ciment de classe 32,5 par mètre cube de sable sec.
- D'une épaisseur de 3 mm environ, le gobetis doit couvrir entièrement le support sans surcharge.

7.4 deuxième couche ou corps d'enduit


Il doit être conforme aux prescriptions de l'article 5.1.2à l'exception des points suivants :
- Les dosages en liant en kg/m3doivent être conformes aux valeurs du tableau V ci-dessous de façon à obtenir un dosage global de 300 à 350
kg par m3de sable sec pour le mortier bâtard.

tableau
V

7.5 troisième couche ou couche de finition(cf. art. 5.1.3)

7.5.1 à base de liants hydrauliques

Les dosages en liant doivent être conformes aux valeurs du tableau VI ci-dessous en kg/m 3de sable sec de façon à obtenir un dosage global
compris entre 250 et 300 kg/m3.

tableau VI

7.5.2 à base de polymères


Idemarticle 5.1.3.4.

chapitre 8 exécution des enduits sur supports fibragglos ou fibragglos composites

8.1 généralités
Ce chapitre s'applique aux fibragglos conformes auxnormes NF B 56-010et fibragglos composites conformes auxnormes NF B 56-030.

8.2 préparation du support


L'enduit ne doit être appliqué que sur des panneaux secs. L'humidification des panneaux avant la mise en oeuvre est interdite.
La première couche doit être appliquée le plus rapidement possible après la pose des panneaux pour éviter des reprises d'humidité dans ceux-ci.

8.3 exécution des enduits


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8.3.1 généralités
Les enduits sur supports fibragglos et fibragglos composites sont réalisés obligatoirement soit en trois couches, soit en deux couches avec un
enduit d'imperméabilisation prêt à gâcher sur la couche définie en8.3.3; les dispositions desarticles 5.1 et 5.2leur sont applicables sous réserve des
adaptations ci-après.

8.3.2 joints
Des joints doivent être impérativement ménagés dans l'épaisseur du corps d'enduit et de la couche de finition lorsque la surface enduite dépasse 20
m2environ sans que l'espacement des joints n'excède 6 m.
Ces joints doivent être placés au droit des zones de moindre résistance de la structure par exemple aux alignements des ouvertures et aux points
durs, appuis de fenêtre par exemple.
Ils doivent être calfeutrés par un mastic plastique d'étanchéité.

8.3.3 première couche


Cette première couche a pour fonction principale d'éviter une réhumidification ultérieure du support.
La surface doit rester rugueuse pour permettre une bonne adhérence de la deuxième couche.
D'une épaisseur de 5 mm minimum, cette couche n'est pas lissée et doit recouvrir les panneaux et les joints en les dissimulant totalement. Son
dosage est de 500 kg à 600 kg de ciment par m3de sable sec.

8.3.4 armature de l'enduit

8.3.4.1 enduits extérieurs


Une armature du corps de l'enduit doit être disposée sur toute la surface après durcissement de la première couche et au plus tard 24 heures après
son application.
Elle est fixée par agrafes ou crampons protégés contre la corrosion à raison de 5 au m 2minimum.
L'armature est constituée d'un grillage métallique à mailles carrées ou rectangulaires de dimensions maximales 30 mm/30 mm protégé contre la
corrosion.

COMMENTAIRE
L'armature habituellement utilisée est constituée d'un grillage métallique galvanisé à mailles carrées de 20 mm, diamètre des fils 0,7 mm.

8.3.4.2 enduits intérieurs

a panneaux fibragglos et fibragglos composites fixés mécaniquement


Les dispositions de l'article 8.3.4.1sont applicables.

b panneaux fibragglos et fibragglos composites en coffrage perdu


Les dispositions de l'article 8.3.4.1sont applicables. Les enduits peuvent également être réalisés de la manière suivante : la première couche
partielle n'est réalisée qu'au droit des joints. Elle est armée par une bande de grillage métallique, de largeur au moins égale à 80 mm, de
caractéristiques identiques à celles figurant à l'article 8.3.4.1, appliquée sur le mortier frais. Elle est auto-agrafable ou fixée par agrafes ou
crampons protégés contre la corrosion.

8.3.5 enduit trois couches

8.3.5.1 première couche et armature


Voir articles 8.3.3 et 8.3.4.

8.3.5.2 deuxième couche ou corps d'enduit

délai d'exécution
Cette couche est exécutée lorsque la première couche a effectué une grande partie de son retrait, c'est-à-dire à partir de l'apparition de fissures
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filiformes aux joints des panneaux.


Le délai d'attente nécessaire, variable selon les conditions atmosphériques, ne doit jamais être inférieur à 7 jours.

dosage
Les dosages en liant par mètre cube de sable sec doivent respecter les fourchettes basses des dosages en liant des prescriptions duparagraphe
5.1.2.3.
Les mortiers de liant pur au ciment sont interdits.

épaisseur
L'épaisseur moyenne des deux premières couches doit être de 15 à 20 mm suivant les tolérances du support.

8.3.5.3 troisième couche ou couche de finition


Cette couche peut être réalisée par un mortier bâtard ou un mortier de chaux ou mortier de liant spécial (à l'exclusion d'un mortier de liant pur au
ciment) conformément aux prescriptions de l'article 5.1.3.2ou par un revêtement plastique épais appliqué conformément auDTU 59.2.

8.3.6 enduit deux couches

8.3.6.1 première couche et armature


Voir articles 8.3.3 et 8.3.4.
L'article 8.3.4.2 b deuxième paragraphene s'applique pas.

8.3.6.2 deuxième couche exécutée en enduit d'imperméabilisation de façade


L'enduit doit être choisi parmi ceux présentant un module d'élasticité de classe E 3 dans la classification MERUC .

NOTE 1
Cahier du CSTB n° 2401, livraison 307 de mars 1990.

COMMENTAIRE
Cette classification fournit une information sur les caractéristiques des enduits d'imperméabilisation en indiquant les plages dans lesquelles elles se
situent dans des conditions normales d'application. Elle porte sur la masse volumique, le module d'élasticité, la résistance à la traction, la rétention
d'eau et la capillarité et est indiquée dans le certificat de qualification attaché à l'Avis Technique.
La classe E3 correspond à un module compris entre 5 000 et 10 000 MPa.
Cette couche est exécutée lorsque la première couche a effectué une partie de son retrait, c'est-à-dire à partir de l'apparition de fissures filiformes
aux joints des panneaux.
Le délai d'attente nécessaire, variable selon les conditions atmosphériques ne doit jamais être inférieur à 7 jours.
Cette couche donne sa forme définitive à l'enduit.
La mise en oeuvre de ces enduits d'imperméabilisation prêts à gâcher doit être effectuée conformément aux Avis Techniques.
L'épaisseur de cette couche doit être de 12 à 15 mm.

chapitre 9 exécution des enduits sur supports en treillis métalliques

9.1 généralités
Ce chapitre concerne les enduits qui ne sont pas adhérents à la paroi.
En travaux neufs, la conception générale du mur devra être conforme aux DTU correspondants, notamment en ce qui concerne :
- le comportement mécanique et hygrothermique du mur ;
- la protection éventuelle contre l'humidité des matériaux constituant la paroi ;
- la ventilation, le cas échéant, de la lame d'air.

Dans e cas de construction relevant duDTU 31.2 « construction de maisons et bâtiments à ossature en bois », l'entrepreneur doit appliquer les
prescriptions de l'article 10.3concernant le support de l'enduit et son accrochage.
On distingue deux types d'ouvrages :
- les enduits appliqués contre une paroi continue sans lame d'air ;
- les enduits désolidarisés de la paroi par une lame d'air.

9.2 enduit appliqué sans lame d'air

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9.2.1 support de l'enduit


Le support de l'enduit est constitué :
- soit par un treillis soudé protégé contre la corrosion (art. 2.6.1). Ce treillis doit être à mailles de dimensions comprises entre 10 et 25 mm et d'un
poids supérieur à 600 g/m2. Ce treillis est fixé au support par des attaches dont le nombre minimal est de 11 au m 2ou tous les 15 cm sur les
montants d'ossature espacés au maximum de 60 cm ;
- soit par un métal déployé protégé contre la corrosion d'un poids supérieur à 900 g/m 2, fixé par des attaches dont le nombre minimal est de 15
au m2, soit tous les 11 cm. Les recouvrements du support sont d'au moins 5 cm et les panneaux sont solidarisés entre eux par ligatures ou par
agrafages à la paroi. Le long des arêtes, la continuité du support est assurée en prolongeant le treillis ou le métal déployé de 15 cm au moins
sur le mur contigu. Les ligatures et agrafes doivent être en matériau protégé contre la corrosion ;
- soit par treillage céramique composé d'un treillis de fil de fer (fil de 1 mm, maille carrée de 20 mm de côté) dont chaque croisement de fils est
enrobé d'un élément de terre cuite en forme de croix laissant des vides de 10 mm sur 10 mm.

Ce treillage céramique doit être tendu et fixé au support par des crampons dont le nombre minimal est de 15 au m 2.
Au droit des angles des ouvertures, on réalise :
- soit un joint apparent dans l'enduit ;
- soit, pour les ouvertures de surface inférieure à 1 m2, un renforcement par des bandes de treillis ou de métal déployé de 20 cm de large sur au
moins 60 cm de long et placées obliquement.

9.2.2 joints de dilatation et de fractionnement


Le support métallique doit être arrêté au droit des joints de dilatation. Il est continu au droit des joints de fractionnement.
Les joints de dilatation et de fractionnement seront disposés en fonction d'un calepinage, de façon à respecter l'architecture de la façade.
En partie courante et en fonction de la répartition des ouvertures, les joints sont distants de 6 m au maximum.
Ils sont réalisés à l'aide d'une bavette en PVC rigide, acier galvanisé, aluminium ou tôle laquée.

9.2.3 points singuliers


Lorsque l'enduit vient buter sur une paroi existante (retour de mur, tableau de fenêtre ou de porte, ...), il est nécessaire de désolidariser l'enduit et
de calfeutrer le joint correspondant a l'aide d'un joint souple (mastic, mousse, profilé, ...) d'au moins 6 mm de largeur.

9.2.4 exécution des enduits

9.2.4.1 généralités
Les enduits sont réalisés en deux couches au minimum avec, éventuellement, une couche complémentaire de finition. Les dispositions duchapitre
5sont applicables sous réserve des adaptations ci-après.

9.2.4.2 première couche


La première couche, d'environ 10 mm d'épaisseur, doit être serrée et telle que le support métallique soit complètement enrobé. Son état de surface
doit favoriser l'accrochage de la deuxième couche.

9.2.4.3 deuxième couche


Avant l'application de la deuxième couche, on mouille la surface existante pour favoriser l'accrochage des couches.
La deuxième couche d'environ 10 mm d'épaisseur doit être fortement talochée pour bien adhérer à la première couche.
Cette deuxième couche peut être réalisée en mortier industriel prêt à gâcher, défini pour la confection d'enduit d'imperméabilisation de façade et
bénéficiant d'un Avis Technique favorable pour son emploi sur maçonnerie. La finition doit respecter les possibilités retenues par l'Avis Technique.

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9.2.4.4 dosage des enduits confectionnés sur le chantier


Pour les première et deuxième couches, les dosages en liants des enduits confectionnés sur le chantier doivent être conformes aux valeurs
données dans le tableau VII ci-dessous en kg pour un m3de sable sec.

tableau VII

9.2.4.5 délai d'exécution


La deuxième couche est exécutée lorsque la première couche a effectué la majeure partie de son retrait. Le délai d'attente nécessaire, variable
selon les critères atmosphériques, ne doit jamais être inférieur à 7 jours.

9.2.4.6 épaisseur
L'épaisseur moyenne de l'ensemble des deux premières couches est de 20 à 25 mm.

9.2.4.7 couche de finition


La couche de finition, facultative, est constituée par un mortier bâtard, un mortier de chaux ou un mortier de liant spécial.
Les dosages en liant doivent être conformes aux valeurs données dans le tableau VIII ci-dessus en kg pour un m 3de sable sec.

tableau
VIII
Elle peut être également réalisée par un mortier décoratif prêt à l'emploi ou par un revêtement plastique épais (DTU 59.2).

9.3 enduit désolidarisé par une lame d'air

9.3.1 montants verticaux


Les montants verticaux doivent être dimensionnés pour permettre de réserver une lame d'air.
Lorsqu'ils sont en bois, ils doivent correspondre à la classe 2 de risque biologique.
Lorsqu'ils sont métalliques, ils doivent être protégés contre la corrosion.
La fixation des montants se fait par pointes et agrafes protégées contre la corrosion selon un espacement de 0,30 m avec une pénétration d'au
moins 0,03 m dans les montants porteurs. Leur entr'axe maximal est de 0,60 m.

9.3.2 panneaux supports d'enduits


Ces supports comportent un écran peu sensible à l'eau pour éviter l'obstruction de la lame d'air par le mortier.
Ils sont constitués :
- soit par un treillis soudé protégé contre la corrosion, d'un poids au moins égal à 1 200 g/m 2avec une maille maximale de 40 mm 60 mm ;
- soit par un métal déployé nervuré protégé contre la corrosion et d'un poids au moins égal à 1 400 g/m 2.

9.3.2.1 panneaux constitués par un treillis soudé métallique avec écran


Ils sont posés à joints croisés perpendiculairement à l'ossature avec un recouvrement minimal d'une maille.
Ils sont assemblés les uns aux autres tous les 15 cm par des agrafes galvanisées.
Des renforts par bandes de treillis sans carton de 20 60 cm doivent être prévus en diagonale aux angles des baies.
Dans les angles, les panneaux sont continus avec un retour d'au moins 25 cm, ou coupés par un joint de fractionnement (voir art. 9.2.2).
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9.3.2.2 panneaux constitués par un métal déployé nervuré


Les nervures doivent être perpendiculaires à l'ossature et le maintien de leur emboîtement en recouvrements latéraux et bout à bout doit être
assuré par des agrafes galvanisées.
Le recouvrement des panneaux bout à bout est d'au moins :
- 10 cm si la jonction se trouve entre deux appuis ;
- 5 cm si la jonction se trouve au droit d'un appui.

Le papier doit être préalablement enlevé sur la partie en recouvrement et on doit respecter l'alignement et l'emboîtement des nervures.
Les nervures en recouvrement doivent être maintenues par une ligature ou une agrafe à moins de 3 cm de leur extrémité.
Les panneaux se recouvrent bord à bord en emboîtant l'une dans l'autre les nervures de rive et en les maintenant par des agrafes tous les 20 cm.
Les jonctions entre panneaux ne doivent pas être alignées dans le prolongement des encadrements de baies.
Des renforts par bandes de treillis ou de lattis métalliques non nervurées de 20 60 cm environ sont placés obliquement sur les panneaux au droit
des angles de baies.

9.3.3 joints de dilatation et de fractionnement

9.3.3.1 généralités
Ces joints sont disposés en fonction d'un calepinage de façon à respecter l'architecture de la façade.
Le support métallique doit être arrêté au droit de ces joints.
En partie courante et en fonction de la répartition des ouvertures, les joints verticaux sont distants de 8 m au maximum, et les joints horizontaux de
6 m.
Les joints sont placés de préférence dans l'alignement des ouvertures ; sinon, ils ne doivent pas être à moins de 0,50 m de celles-ci.
Les pointes de pignons doivent être fractionnées en réalisant un joint horizontal à leur base.
Les joints de dilatation sont pris en compte dans la détermination du fractionnement.

9.3.3.2 joints horizontaux


Ils doivent être réalisés soit à l'aide d'une bavette en PVC rigide, acier galvanisé, aluminium ou tôle laquée terminée à sa partie inférieure en goutte
d'eau, soit comme les joints verticaux décrits ci-après.

9.3.3.3 joints verticaux


Ils sont réalisés en mettant de part et d'autre un profilé.
Le joint est soit obturé par un élément préfabriqué, soit calfeutré avec un mastic plastique, soit laissé ouvert (largeur 5 mm) ou protégé par un
couvre-joint.

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9.3.4 points singuliers


Lorsque l'enduit vient buter sur une paroi existante (retour de mur, tableau de fenêtre, ou porte, ...), il est nécessaire de désolidariser l'enduit et de
calfeutrer éventuellement l'espace correspondant à l'aide d'un joint souple (mastic, mousse, profilé, ...) d'au moins 6 mm de largeur.
Toute fixation extérieure doit obligatoirement s'ancrer dans le mur support.

9.3.5 exécution des enduits

9.3.5.1 généralités
Les enduits sont réalisés en deux couches minimum avec, éventuellement, une couche complémentaire de finition.
Les dispositions duchapitre 5sont applicables sous réserve des adaptations ci-après.

9.3.5.2 première couche


La première couche de 10 à 15 mm d'épaisseur doit enrober complètement le support métallique. Cette couche doit avoir une surface rugueuse
permettant une bonne liaison avec la deuxième couche. Elle ne doit subir aucune opération complémentaire (talochage, surfaçage) ; son dosage
varie de 400 à 500 kg de ciment par mètre cube de sable sec.

9.3.5.3 deuxième couche


L'application de la deuxième couche doit se faire après que la première couche ait effectué une grande partie de son retrait. Le temps d'attente, qui
varie selon les conditions atmosphériques, ne doit jamais être inférieur à 7 jours.
Avant l'application de la deuxième couche, on mouille la surface existante pour favoriser l'accrochage des couches.
Cette deuxième couche, d'une épaisseur de 10 à 15 mm, doit être talochée pour bien adhérer à la première couche. Son dosage doit être
obligatoirement exécuté en mortier bâtard ou en mortier de liant spécial, ou encore en mortier industriel prêt à gâcher défini pour la confection
d'enduits d'imperméabilisation de façade et bénéficiant d'un Avis Technique favorable pour son emploi sur maçonnerie. La finition doit respecter les
possibilités retenues par l'Avis Technique.
Les dosages en liants des mortiers confectionnés sur chantier doivent respecter les valeurs données à l'article 9.2.4.4.
L'épaisseur moyenne des deux premières couches est de 25 à 30 mm.

9.3.5.4 couche de finition


Les prescriptions sont analogues à celles de l'article 9.2.4.7

chapitre 10 exécution des enduits sur les murs de soubassement neufs

10.1 enduits appliqués sur les parties enterrées

10.1.1 généralités
Lorsqu'un enduit est prévu sur la face extérieure enterrée des murs de soubassement, il doit être réalisé conformément aux prescriptions de l'article
10.2.
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COMMENTAIRE
Les prescriptions particulières aux murs de soubassement concernant l'obligation des enduits sont définies dans leDTU 20.1 (art. 6.3.2 des Règles
de calcul et dispositions constructives minimales). Cette obligation doit figurer dans les DPM.

10.1.2 prescriptions techniques de mise en oeuvre


- L'enduit est effectué en deux couches.
- L'épaisseur de chaque couche doit être comprise entre 8 et 15 mm. L'épaisseur moyenne cumulée des deux couches doit être de 20 à 25 mm
suivant les tolérances du type de support de façon à assurer en tous points un recouvrement d'au moins 15 mm.
- Le temps d'attente entre les deux couches doit être supérieur à 3 jours.
- L'enduit peut être appliqué manuellement ou à la machine.
- Le dosage est de 500 à 600 kg de ciment par mètre cube de sable sec pour la première couche et de 450 à 550 kg pour la deuxième couche.

10.2 prescriptions particulières aux enduits intérieurs


Les enduits intérieurs peuvent être appliqués dans les mêmes conditions que les enduits en 3 couches ou 2 couches suivant les prescriptions
duchapitre 5.
Cet article ne s'applique pas aux cloisons de doublages.

10.3 enduits appliqués sur les parties non enterrées


L'enduit appliqué sur les parties enterrées doit être prolongé sur 15 cm minimum au-dessus du niveau des terres.

10.4 prescriptions particulières relatives aux murs en béton cellulaire


La protection des murs de soubassement en béton cellulaire ne relève pas de ce document.

chapitre 11 exécution des enduits sur maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants

11.1 définition et préparation du support


Ces enduits sont exclusivement réservés à des réfections sur des maçonneries anciennes de moellons, briques, éventuellement enduites et
hourdées avec des mortiers de résistance médiocre à l'exception des supports en pisé, torchis ou adobe.
Le regarnissage des joints dégarnis est exécuté avec un mortier de même composition que le corps d'enduit.
Ces maçonneries nécessitent un examen préalable du support en vue de définir le type d'enduit à appliquer et le traitement éventuel préalable du
support.

11.2 enduits exclusivement à la chaux CL ou DL

11.2.1 limites d'emploi et précautions d'exécution


Cette technique est réservée à des applications spécifiques et contribue aux fonctions d'imperméabilisation et de décoration.

COMMENTAIRE
La contribution de ce type d'enduit à l'imperméabilisation de la paroi dépend de la continuité de l'enduit et de son degré de carbonatation.

Elle est exécutée en deux ou trois couches minces. Elle nécessite des délais suffisants entre couches.

COMMENTAIRE
Ces délais peuvent varier de une à plusieurs semaines selon les conditions climatiques et l'exposition.

Ces enduits ne sont normalement pas destinés aux soubassements enterrés.


Ces enduits ne peuvent être entrepris que dans des conditions climatiques favorables : période ni trop sèche, ni trop humide en dehors des
périodes hivernales (conditions climatiques 8 °C-30 °C).
Lors de la mise en oeuvre et après coup, l'enduit doit être protégé de la pluie, du soleil et du vent (bâchage) pendant plusieurs jours.

11.2.2 les sables

COMMENTAIRE
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Le sable est un élément déterminant de la couleur de l'enduit. Il convient de stocker tout le sable en même temps sur le chantier car la teinte peut
changer d'une livraison à l'autre.

Le sable peut comporter une certaine quantité de fines (10 à 15 % environ).

11.2.3 techniques d'exécution en 2 ou 3 couches

11.2.3.1 1recouche d'accrochage ou gobetis

- Dosage pour 1 m3de sable sec : 250 à 300 kg de CL ou DL.


- Epaisseur maximale : 10 mm.
- Sur un vieux mur, les irrégularités trop importantes peuvent être rattrapées au moyen d'une seconde passe suivant la première.

11.2.3.2 2ecouche ou corps d'enduit

- Durée de séchage avant 2ecouche : variable de une à plusieurs semaines selon les conditions climatiques et l'exécution.
- Dosage pour 1 m3de sable sec : 200 à 250 kg de CL ou DL.
- Epaisseur maximale : 10 mm.
- Ce corps d'enduit peut être traité en enduit de finition.

11.2.3.3 couche de finition


- Cette couche a un rôle essentiellement esthétique. Elle doit couvrir sans surcharge avec une épaisseur de 5 mm environ. Son application se
fait sur la 2ecouche encore fraîche.
- Dosage pour 1 m3de sable sec : 150 à 250 kg de CL ou DL.
COMMENTAIRE Les dosages en liants des trois couches peuvent être également conformes autableau établi par l'Ecole D'Avignon, exprimés
en volume en annexe 2.

11.2.4 enduits à pierres vues


- Dans ce cas, la maçonnerie est d'abord rejointée. Les joints largement beurrées sont arasés à fleur de pierre. Il faut remplir les creux et faire
disparaître dans l'enduit les pierres en retrait.
- Dosage pour 1 m3de sable sec : 200 à 250 kg de CL ou DL.

11.3 enduit exclusivement à la chaux hydraulique NHL ou NHL-Z

11.3.1 limites d'emploi et précautions d'exécution


- Humidifier le support entre chaque couche.
- Conditions climatiques normales 8 °C - 30 °C.
- A éviter en période hivernale.
- Protection de la pluie et du vent au minimum 24 heures (bâchage).

11.3.2 sable
Voir article 5.1.2.2(toutefois pourra être un 0/5 mm).

11.3.3 technique d'exécution en trois couches

11.3.3.1 gobetis

- Dosage pour 1 m3de sable sec : 400 à 450 kg de NHL ou NHL-Z.


- Epaisseur : 5 à 8 mm.
- Durée de séchage (avant corps d'enduit) : 2 jours minimum.

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11.3.3.2 corps d'enduit

- Dosage pour 1 m3de sable sec : 300 à 350 kg de NHL ou NHL-Z.


- Epaisseur moyenne : 15 mm à 20 mm, y compris gobetis.
- Durée de séchage avant finition : 7 jours.

11.3.3.3 couche de finition

COMMENTAIRE
Cette couche peut être réalisée en CL ou DL dans les conditions duparagraphe 11.2.

- Dosage pour 1 m3de sable sec : 250 à 300 kg de NHL ou NHL-Z.


- Epaisseur : 5/7 mm.

11.4 enduits bâtards

11.4.1 dosage

Les dosages en liants en kg par m3de sable sec doivent être conformes aux valeurs données dans le tableau IX ci-dessous.

COMMENTAIRE
Les dosages en liants peuvent être également conformes autableau établi par l'Ecole d'Avignon, exprimés en volumes en annexe 2.

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tableau IX

11.4.2 conditions d'exécution


A l'intérieur des fourchettes de dosage ci-dessus, le choix se fera, par expérience, en fonction de la combinaison des facteurs suivants :
- conditions de température,
- délais disponibles entre couches,
- classes de résistances nominales des liants,
- qualité du sable,
- aspect final recherché.

La réalisation par projection mécanique en deux couches (corps d'enduit et couche de finition) peut être effectuée avec les dosages indiqués dans
le tableau ; l'incorporation d'adjuvant peut être nécessaire pour résoudre des problèmes de rhéologie.
Les autres conditions d'exécution duchapitre 5sont applicables.

11.5 enduits à base de ciment prompt, de NHL ou NHL-Z et CL ou DL


Ces enduits peuvent être réalisés :
- en 3 couches à la truelle, ou mécaniquement ;
- en 2 couches projetées mécaniquement.

11.5.1 enduits 3 couches


- Le gobetis peut être réalisé en mortier de liant pur (ciment ou chaux hydraulique), ou en mélange de chaux naturelle et de prompt.
- Le délai entre couches ne doit jamais être inférieur à 48 heures.

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11.5.2 enduits 2 couches


- Adopter les dosages proposés pour les corps d'enduit et couches de finition.
- Le délai entre couches ne doit pas être inférieur à 48 heures.

Les autres conditions générales duchapitre 5ainsi que duparagraphe 11.4.2de ce chapitre sont applicables à ces enduits.

chapitre 12 enduits aux mortiers de plâtre et chaux aérienne

12.1 généralités
La technique décrite ci-dessous vise la rénovation des façades anciennes montées et enduites en plâtre.

12.2 matériaux

12.2.1 sable
Il convient d'utiliser des sables de rivière lavés, propres, conformes à lanorme NF P 18-301.

COMMENTAIRE
Il est recommandé de prévoir l'approvisionnement en sable pour une façade en une seule livraison homogène pour limiter les différences de teintes.

12.2.2 plâtre
Plâtre gros pour la construction fabriqué sansaucun ajoutconforme à lanorme NF B 12-301.

12.2.3 chaux
Chaux aérienne éteinte calciques (CL) ou dolomites (DL) conforme à lanorme NF P 15-311

COMMENTAIRE
Ces produits doivent être utilisés tels quels, les ajouts de retardateurs, épaississants, hydrofuges sont déconseillés.

12.3 composition du mortier plâtre et chaux aérienne


Le dosage couramment utilisé comprend les matériaux définis à l'article 12.2dans les proportions suivantes (en volume) :
1 volume de chaux aérienne Pour 2,5 volumes d'eau
2 volumes de sable Pour 2,5 volumes d'eau
3 volumes de plâtre gros Pour 2,5 volumes d'eau
Le mélange doit être effectué à sec.
Les dosages en volumes exprimés correspondent en poids à :
40 kg de plâtre gros Pour 25 litres d'eau
6 kg de chaux aérienne Pour 25 litres d'eau
30 kg de sable sec Pour 25 litres d'eau

12.4 supports
Les prescriptions relatives aux supports en maçonnerie ancienne,article 3.4, sont applicables.

12.4.1 reprises de maçonnerie


Elles doivent être effectuées avec des matériaux de même nature que la maçonnerie existante et montées au mortier de plâtre et chaux aérienne, y
compris dans les tableaux et corniches.

12.4.2 renformis
Lorsque le renformis ne dépasse pas 5 cm, il doit être exécuté en mortier de plâtre et chaux aérienne.

12.4.3 maçonneries hétérogènes


Lorsque des supports de nature différente sont juxtaposés, un grillage galvanisé tel que décrit auxparagraphes 2.6 et 9.3formant armature devra
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être appliqué à chaque jonction en débordant de part et d'autre d'au moins 15 cm et fixé au support au moyen de clous, agrafes ou crochets
galvanisés.
L'utilisation d'un treillis céramique est déconseillée, le canevas métallique n'étant pas protégé contre la corrosion.

12.4.4 fers mis à nu


Ils doivent être brossés avant d'être passivés.

12.5 exécution des enduits


Les prescriptions générales définies auchapitre 4s'appliquent à l'exécution des enduits de mortier plâtre et chaux aérienne. La mise en oeuvre des
mortiers de plâtre et chaux aérienne s'effectue exclusivement par application manuelle.
Après les travaux de reprise et réparation décrits ci-dessus, l'application du mortier plâtre et chaux sera effectuée sur une épaisseur moyenne
comprise entre 3 et 5 cm.
Pour 3 cm d'épaisseur, l'enduit peut être exécuté en une passe.
Pour des épaisseurs de plus de 3 cm, il convient d'effectuer des passes successives de 2 cm dans un temps suffisamment rapproché pour
constituer un ensemble homogène.
Chaque passe doit être recoupée d'une manière suffisamment grossière (Berthelet ou autre) avant l'application de la suivante pour en faciliter
l'accrochage.

finition
La dernière passe doit être coupée ou grattée pour donner l'aspect de finition.
Les finitions jeté-truelle ou feutrée sont déconseillées.
Les reprises partielles d'enduits de façade peuvent être exécutées suivant cette technique en respectant les règles énoncées ci-avant.

12.6 protection des enduits

12.6.1 contre la pluie battante


L'enduit doit être protégé par un débord de toiture important.

12.6.2 contre le ruissellement


La façade doit être recoupée dans sa hauteur à chaque niveau de plancher par un bandeau recouvert de zinc muni d'une goutte d'eau. La pente de
ce bandeau doit être importante et tournée vers l'extérieur pour éviter les rejaillissements d'eau vers la façade.
Le bandeau courant doit être exécuté dans le même matériau que le corps d'enduit.

12.6.3 rejaillissements en pied de mur


Pour éviter la conséquence de rejaillissement en pied de mur à défaut d'assise de rejaillissement de pierre, des soubassements en mortier de liant
hydraulique doivent être appliqués en pied de façade.

chapitre 13 caractéristiques des enduits sur supports neufs


Ces caractéristiques ne s'appliquent pas aux enduits sur maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants (chapitre 11) et aux enduits
aux mortiers de plâtre et de chaux aérienne (chapitre 12).

13.1 planitude

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Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2

Elle se mesure par la flèche prise sous la règle de 2,00 m qui doit être au plus égale aux valeurs suivantes :
- enduit courant : 1 cm
- enduit exécuté entre nus et repères : 0,5 cm.

13.2 aspect
Un enduit doit présenter un état de surface régulier ; il doit être exempt de soufflures, cloques, fissures caractérisées.
Les arêtes sont sans écornures ni épaufrures.
Les joints sont rectilignes.
Pour le cas d'enduit à deux couches, l'uniformité d'aspect ne peut être garantie sans peinture ou couche de finition (art. 5.2.3).

13.3 aplomb
Cette spécification ne s'applique qu'aux enduits exécutés entre nus et repères.
L'enduit appliqué dans ces conditions sur des supports verticaux doit présenter une tolérance de verticalité de 0,015 m mesurée sur 3 mètres.

13.4 adhérence
Les enduits doivent adhérer au support.
Le taux d'adhérence au support sera au moins égal à 0,3 MPa pour les enduits sur supports neufs conformes auchapitre 5.
En cas de doute sur l'adhérence, la vérification est faite par surface d'enduit d'au moins 50 m 2, trois carottages traversant toute l'épaisseur de
l'enduit en des points choisis au hasard.
Le taux d'adhérence est la moyenne arithmétique des taux d'adhérence constatés en chacun des points (aucun résultat ne devra être inférieur à 0,2
MPa, soit 2 bars). Pour les enduits à base de chaux aérienne, l'adhérence est en général plus faible sans que cela soit préjudiciable à la bonne
tenue de l'enduit et la valeur maximale n'est atteinte qu'après carbonatation de l'enduit au bout de plusieurs mois.

annexe 1 foisonnement des sables


Les volumes indiqués pour les sables supposent qu'ils sont à l'état sec ; or, dans la plupart des cas, les sables sont plus ou moins humides ; il en
résulte que leur volume est à majorer par suite du foisonnement qu'entraîne la présence de l'eau.
Ce foisonnement peut atteindre des valeurs relativement importantes et, si l'on n'en tient pas compte dans le cas de sables humides, le dosage réel
de celui-ci en volume conduit à un sous-dosage en sable préjudiciable à la bonne composition du mortier et à son ouvrabilité en particulier.
Le foisonnement est fonction du degré de finesse du sable et de sa teneur en eau.
Les études faites au CEBTP ont permis d'avoir des précisions à ce sujet, en particulier le foisonnement des sables usuels à béton 0/5 mm en
fonction de leur module de finesse jusqu'à une teneur en eau de 12 %.
Les sables fins présentant une surface spécifique beaucoup plus grande que les sables grossiers, il en résulte que leur foisonnement est beaucoup
plus important.
Le foisonnement du sable de granularité habituelle 0/5 mm a été étudié en faisant varier le degré de finesse de ce sable en le composant à partir
des sables élémentaires en proportions diverses.
Pour ces divers degrés de finesse, c'est le module de finesse qui a été pris comme paramètre.
Les résultats sont représentés sur la figure ci-dessous.

Il est à remarquer que, pour ces sables, le module de finesse le plus usuel est en général de l'ordre de 2,5 à 3,0 et que leur humidité est souvent de
3 à 6 % ; on peut en conclure que, sauf étude plus détaillée du problème, on peut, en première et grossière approximation, considérer qu'il faut
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prendre en compte un coefficient de foisonnement de + 25 %.


Autrement dit, pour un volume apparent de sable sec de 400 litres, il faut prévoir 500 litres.
Le tableau ci-dessous établi par l'Ecole d'Avignon, donne les corrections à faire pour des dosages au seau ou à la brouette en fonction de l'humidité
du sable pour un module de finesse de celui-ci de 2,5.

foisonnement des sables pour un module de finesse de 2,50, moyenne constante(tableau établi par l'Ecole d'Avignon)

annexe 2 dosage des liants pour enduit sur support ancien

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dosage
des liants pour enduit sur support ancien exprimé en seaux de 10 litres de liants, pur ou bâtard pour un volume de 100 litres de sable sec(tableau
établi par l'Ecole d'Avignon)

annexe 3 exécution des badigeons à la chaux aérienne (CL ou DL) ou hydraulique naturelle (NHL ou NHL-Z)

1 généralités
Les peintures à la chaux autrement appelées badigeons sont réalisées sur des supports enduits, lissés, frottés ou décoratifs pour donner un aspect
uniforme aux couleurs et aux matériaux.
Ils peuvent avoir un effet curatif de bouchage sur des enduits micro-fissurés ou faïencés, et rattraper des défauts d'aspect (gâchage, plan
d'échafaudage, mauvaise dispersion des colorants).
Ils sont réalisés en deux ou trois couches.

2 préparation du support
Les badigeons s'appliquent sur des fonds solides, propres et non farineux. Ils ne peuvent trouver leur adhérence sur des enduits contenant des
imperméabilisants et sur les peintures aux résines de synthèse. Les badigeons sont exécutés deux à quatre heures après la couche de finition. Ils
sont, dans ce cas, appelés « à la fresque ». Passé ce délai, ils ne pourront être appliqués avant complète siccité du support (pour que le liant ait
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Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
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bien carbonaté). Dans ce cas, les badigeons sont « à sec ». L'humidification du support avant chaque couche est nécessaire en période sèche, très
ensoleillée ou ventée, sur un fond très absorbant.

3 dosage du mélange
Selon la transparence souhaitée, le dosage variera de 1 volume de chaux pour 2 volumes d'eau, à 1 volume de chaux pour 5 volumes d'eau.
Le poids des charges colorantes ne pourra jamais excéder 10 % du poids de liant sec pour les oxydes et 25 % pour les terres.
Pour les adjuvants, il y a lieu de se reporter auparagraphe 2.4.1.

4 application
Dans un récipient adapté aux quantités à préparer, le mélange doit être remué fréquemment pour éviter le dépôt.
Ils s'appliquent à la brosse pour assurer une bonne adhérence, par couches croisées pour garantir un bon aspect.
Les délais d'application entre couches varient selon les conditions climatiques et la nature du support. Ils sont généralement de six à vingt-quatre
heures.
Il n'y a pas de délai d'ouvrabilité pour la chaux aérienne mais, après six heures, les mélanges à la chaux hydraulique deviennent farineux et
instables.

annexe 4 textes normatifs cités en référence

1 documents techniques unifiés (DTU)


20.1
Parois et murs en maçonnerie de petits éléments
21.4
Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la confection des coulis, mortiers et bétons
31.2
Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois
59.2
Travaux de revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques

2 normes françaises
A 91-102
Revêtements métalliques - Dépôts electrolytiques de zinc et de cadmium sur fer ou acier
A 91-131
Revêtements métalliques - Fils d'acier galvanisés à chaud - Spécification du revêtement de zinc
B 12-301
Gypse et plâtre - Plâtres pour enduits intérieurs à application manuelle ou mécanique de dureté normale ou de très haute dureté - Classification,
désignation, spécification
B 56-010
Panneaux fibragglo - Définitions - Désignation
B 56-029
Panneaux fibragglo - Spécifications
B 56-030
Panneaux fibragglo - Composites polystyrène - Définition - Désignation
B 56-031
Panneaux fibragglo - Composites polystyrène - Spécifications
P 15-301
Liants hydrauliques - Ciments courants - Composition, spécifications et critères de conformité.
P 15-307
Ciments à maçonner CM
P 15-311
Chaux de construction Partie 1 : Définitions, spécifications et critères de conformité.
P 15-312
Chaux hydrauliques artificielles XHA
P 15-314
Liants hydrauliques - Ciment prompt naturel.
P 18-103
Bétons - Granulats - Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Définitions, classification et marquage
P 18-301
Granulats naturels pour bétons hydrauliques
P 18-303
Béton - Mise en oeuvre - Eau de gâchage pour béton de construction
P 18-304
Granulométrie des granulats
T 30-700
Peintures - Revêtements plastiques épais - Spécifications
T 34-720
Peintures - Revêtements semi-épais à fonction de protection des supports faïence - Spécifications
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Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2

Liste des documents référencés

#1- NF P15-301 (juin 1994) : Liants hydrauliques - Ciments courants - Composition, spécifications et critères de conformité
#2- NF P15-311 (janvier 1996) : Chaux de construction - Définitions, spécifications et critères de conformité
#3- NF B12-301 (décembre 1987) : Gypse et plâtre - Plâtres pour enduits intérieurs à application manuelle ou mécanique de dureté normale ou de
très haute dureté - Classification, désignation, spécifications
#4- XP P18-303 (août 1999) : Eau de gâchage pour béton
#5- DTU 21.4 (DTU P18-203/PTE) : Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la confection des coulis,
mortiers et bétons - Prescriptions techniques (DTU retiré)
#6- NF A91-131 (avril 1962) : Fils d'acier galvanisés à chaud - Spécification du revêtement de zinc
#7- P10-202-1 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995, décembre 1999) : Ouvrages en maçonnerie de petits
éléments - Parois et murs - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
#8- NF P15-201-2 (DTU 26.1) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne - Partie 2 : Cahier des clauses
spéciales + Amendement A1
#9- P10-202-2 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995, décembre 1999) : Ouvrages en maçonnerie de petits
éléments - Parois et murs - Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales + Amendements A1, A2
#10- P10-202-3 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et
murs - Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site + Amendement A1
#11- NF P74-202-1 (DTU 59.2) (décembre 1980, mai 1993, juillet 2000, octobre 2000) : Travaux de bâtiment - Revêtements plastiques épais sur
béton et enduits à base de liants hydrauliques - Cahier des charges + Amendements A1, A2
#12- NF P74-202-2 (DTU 59.2) : Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques - Partie 2 : Cahier des clauses
spéciales
#13- NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux
aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
#14- NF T30-700 (mars 1983) : Peintures - Revêtements plastiques épais - Spécifications
#15- NF P21-204-1 (DTU 31.2) (mai 1993, février 1998) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques + Amendement A1
#16- NF P21-204-2 (DTU 31.2) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#17- NF P15-314 (février 1993) : Liants hydrauliques - Ciment prompt naturel CPN
Liste des figures

Figure de l'article : 9.2.1 support de l'enduit


Figure de l'article : 9.3.3.1 généralités
Figure de l'article : 9.3.3.3 joints verticaux
Figure de l'article : 12.6.2 contre le ruissellement
Figure de l'article : annexe 1 foisonnement des sables
Liste des tableaux

tableau I
tableau II
tableau III
tableau IV
tableau V
tableau VI
tableau VII
tableau VIII
tableau IX
foisonnement des sables pour un module de finesse de 2,50, moyenne constante(tableau établi par l'Ecole d'Avignon)
dosage des liants pour enduit sur support ancien exprimé en seaux de 10 litres de liants, pur ou bâtard pour un volume de 100 litres de sable
sec(tableau établi par l'Ecole d'Avignon)

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