Isbn Isbn 2-86891-175-7
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Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
norme française
ISBN ISBN 2-86891-175-7
NF P 15-201-1
mai 1990
travaux de bâtiment
E : Building works - Plasterworks made from cement mortars, lime mortars, mixed gypsum and slaked lime mortars - Part 1 : Technical
specifications
D : Bauarbeiten - Putz bestehend aus Zement-und Kalkmörtel und einer Mishung aus Gips und Fettkalk - Teil 1 : Technische Vorschriften
Statut
Norme francaise homologuéepar décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 26.1 de mai 1990 sans modifications. Les annexes 1,2 et 3 sont contractuelles (normatives). L'annexe 4 est donnée à titre
informatif.
Correspondances
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le sujet.
Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de préparation et d'exécution des enduits épais en mortier de
ciments, de chaux hydrauliques naturelles ou artificielles, de chaux aériennes éventuellement mélangées à du plâtre.
Il s'agit des enduits appliqués sur les parois verticales, intérieures ou extérieures, ou en sous-face d'ouvrages, de maçonneries neuves ou
anciennes montées aux mortiers résistant, y compris béton cellulaire auto-clavé, ainsi que sur des panneaux fibragglo ou des treillis métalliques.
Descripteurs
bâtiment, contrat, enduit au mortier, ciment, chaux hydraulique, chaux artificielle, plâtre, granulat, béton, béton cellulaire, produit d'addition, support,
état de surface, adhérence, aspect
Modifications
Inclut l'amendement A1 de mai 1994 paru dans le Cahier 2740 et l'amendement A2 de janvier 1999 paru dans le Cahier 3100.
L'amendement A1 remplace les paragraphes2.6.2et3.3de même numérotation de la norme NF P 15-201-1, de mai 1993.
L'amendement A2 modifie lanorme NF P 15-201-1 en la mettant en conformité avec les normes NF P 15-301, NF P 15-315, P 15-311 et NF P 15-
314.
© afnor 1994
membres de la commission spécialisée du DTU 26.1 relatif aux enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux
aérienne
Animateur
Fédération Nationale du Bâtiment.Rédacteurs
M. CLAUZON,Directeur Technique de l'Union Nationale de la Maçonnerie.
MM. GROSJEANetVERZAT,Direction Technique de la Chambre Syndicale des Entrepreneurs de Construction de la Région Parisienne.
Membres:
MM.
- ADAM, expert agréé par la Cour de Cassation.
- d'AUGUSTIN, représentant les Ciments VICAT.
- BALCONetCUSIN, représentant la SOCOTEC.
- BARON, représentant le Syndicat National des Producteurs de Mortiers Industriels (SNPMI).
- BARTHELEMY ET BERGOIN, représentant l'UCDC SAINT-ASTIER.
- BERTHET, représentant les Chaux de BALTHAZAR et COTTE.
- BIANCHI, CHARRETONetDARRE, représentant le Syndicat National des Fabricants de Chaux et Ciment.
- BINETetDAVID, représentant les Ciments LAFARGE.
- BOUINEAU, représentant le Centre Expérimental de Recherches et d'Etudes du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP).
- DESDEVISES, représentant l'Association Technique de l'Industrie des Liants Hydrauliques (ATILH).
- FURGEAUD, représentant le Syndicat National des Industries du Tuyau d'Assainissement, des produits de voirie et autres produits en béton
(SNITA).
MM.
- NAULIN, représentant les Ciments Français.
- NICOLASetNOURISSIER, représentant l'Ecole de Réhabilitation d'Avignon.
- PERNIN, représentant la Société FIBRAGGLO.
Mme SCHMUCKLE-MOLLARD, représentant la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques.
M. SOUBRIER, représentant Les Maisons Paysannes de France.
Sommaire
Page de garde
Sommaire
chapitre 1 objet et domaine d'application
chapitre 2 matériaux
2.1 liants
2.1.0 liants normalisés
2.1.1 liants non normalisés
2.2 granulats : sables et gravillons
2.2.1 caractéristiques géométriques, physiques, chimiques, physico-chimiques
2.2.2 granulométrie
2.2.3 propreté
2.3 eau
2.4 produits d'addition
2.4.1 adjuvants
2.4.2 produits d'accrochage
2.5 colorants
2.6 armatures de renfort
2.6.1 armatures métalliques
2.6.2 treillis en fibre de verre
2.6.3 treillage céramique
2.7 armatures support d'enduit
chapitre 3 état et préparation des supports
3.1 prescriptions générales
3.2 préparation des surfaces localisées présentant des défauts de planimètrie en travaux neufs
3.3 prescriptions relatives aux supports en maçonneries neuves
3.4 prescriptions relatives aux supports en maçonneries anciennes
3.4.1 maçonneries de briques ou de moellons
3.4.2 maçonneries enduites
3.4.3 maçonneries anciennes montées au mortier peu résistant
3.5 prescriptions relatives aux supports fibragglo
3.6 prescriptions relatives aux supports en blocs de béton cellulaire autoclavé
chapitre 4 prescriptions communes à tous les enduits
4.1 prescriptions générales
4.1.1
4.1.2
4.1.3
4.1.4
4.1.5
4.1.6
4.1.7
4.2 joints
4.3 cueillies et angles
4.4 jonction maçonnerie de remplissage enduite, élément d'ossature de faible largeur
4.5 protection des enduits frais et jeunes
4.6 prescriptions concernant les enduits intérieurs
chapitre 5 exécution des enduits sur maçonneries de blocs de béton, briques et blocs de terre cuite
5.1 enduit à trois couches
5.1.1 première couche dite gobetis ou couche d'accrochage
5.1.2 deuxième couche ou corps d'enduit
5.1.3 troisième couche ou couche de finition
5.2 enduit à deux couches projetées mécaniquement
5.2.1 première couche
5.2.2 deuxième couche
5.2.3 revêtement décoratif
chapitre 6 exécution des enduits sur béton
6.1 enduits de dressement
6.1.1 objet
6.1.2 prescriptions générales
6.2 enduits décoratifs sur béton brut
chapitre 7 exécution des enduits sur blocs de béton cellulaire
7.1 généralités
7.2 préparation du support
7.3 gobetis
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Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
1 généralités
2 préparation du support
3 dosage du mélange
4 application
annexe 4 textes normatifs cités en référence
1 documents techniques unifiés (DTU)
2 normes françaises
Ce document s'applique aux enduits extérieurs et intérieurs verticaux à fonction d'imperméabilisation et aux enduits intérieurs verticaux avec ou
sans fonction d'imperméabilisation ainsi qu'aux enduits horizontaux extérieurs ou intérieurs exécutés en sous-face d'ouvrages de tous bâtiments et
ouvrages connexes.
COMMENTAIRE
Vis-à-vis de l'action de la pluie, la fonction imperméabilisation diffère de la fonction étanchéité en ce que l'imperméabilisation conférée à la paroi
peut n'être pas conservée en cas de fissuration du support.
COMMENTAIRE
Ces produits font l'objet, en général, d'Avis Techniques.
chapitre 2 matériaux
2.1 liants
2.1.0.1 ciments
Ciment Portland (CPA-CEM I) et ciment Portland composé (CPJ-CEM II) conformes à lanorme NF P 15-301et titulaires de la marque NF-LH ou
d'une certification équivalente et ciments à maçonner (CM) conformes à lanorme NF P 15-307.
COMMENTAIRE
On doit prendre des précautions particulières lors de l'emploi de ciments de classes de résistances élevées.
La normeNF P 15-307est en cours de révision.
COMMENTAIRE
Chaux obtenues par mélange de clinker et de fillers calcaires. Elles durcissent uniquement par hydratation.
COMMENTAIRE
Chaux obtenues par calcination de roches calcaires argileuses et extinction à l'eau. Elles durcissent par hydratation et par fixation du gaz
carbonique de l'air.
COMMENTAIRE
Chaux obtenues par calcination de roches calcaires et extinction à l'eau. Elles durcissent par fixation du gaz carbonique de l'air.
COMMENTAIRE
L'emploi de chaux aérienne de ce type n'est pas actuellement visé par le présent document.
COMMENTAIRE
Un bon sable pris en main ne doit pas rester aggloméré après avoir été serré ; sec, il doit crisser ; il ne doit pas laisser de dépôt adhérant à la main.
Les sables provenant de produits expansés ou artificiels ne satisfaisant pas aux conditions de lanorme NF P 18-301ne sont pas visés par le présent
Cahier des Clauses Techniques.
L'emploi de sable de mer insuffisamment lavé risque de provoquer des efflorescences, en particulier sur les faces exposées à l'humidité.
2.2.2 granulométrie
La granulométrie des sables et graviers est précisée dans les chapitres traitant de l'exécution.
Cette granulométrie est rapportée à la classification définie par lanorme NF P 18-304.
La granulométrie des gravillons utilisés pour un effet décoratif doit être compatible avec l'épaisseur de la couche dans laquelle ils seront scellés.
2.2.3 propreté
La propreté des sables employés pour la confection des mortiers d'enduits évaluée selon les résultats obtenus à l'essai d'équivalent de sable
2.3 eau
L'eau employée pour le gâchage du mortier doit répondre aux prescriptions de lanorme NF P 18-303.
COMMENTAIRE
L'eau potable convient.
2.4.1 adjuvants
L'incorporation sur le chantier d'adjuvants répondant à la définition de lanorme NF P 18-103n'est autorisée qu'avec l'accord du maître d'oeuvre et,
éventuellement, précédée d'essais d'efficacité effectués en tenant compte des conditions du chantier, notamment avec les constituants et le
matériel qui seront utilisés à cette occasion.
COMMENTAIRE
Ces essais sont normalement à la charge du fournisseur d'adjuvants.
Ces adjuvants doivent être choisis parmi ceux qui bénéficient du droit d'usage de la marque NF et seront utilisés conformément aux prescriptions
établies par le fournisseur.
L'emploi d'adjuvants contenant des chlorures n'est admis que dans le respect des dosages et des conditions d'emploi définis dans leDTU 21.4.
2.5 colorants
Il convient de n'employer que des pigments d'origine exclusivement minérale et n'ayant pas d'action nocive sur la qualité du mortier (stabilité d'une
part à la lumière, d'autre part à la chaux contenue dans le mortier). Le dosage ne doit pas dépasser 3 % du poids du liant. L'emploi des colorants
doit systématiquement faire l'objet d'essais de convenance.
Le facteur d'absorption du rayonnement solaire sur enduit fini sera limité à 0,7.
COMMENTAIRE
Valeurs de facteur d'absorption :
- blanc : 0,2 à 0,3
- jaune, orange, rouge clair : 0,3 à 0,5
- rouge sombre, vert clair, bleu clair : 0,5 à 0,7
- brun, vert sombre, bleu vif, bleu sombre : 0,7 à 0,9
- brun sombre, noir : 0,9 à 1
Ces treillis doivent être traités de façon durable contre les alcalis et avoir des mailles de dimensions compatibles avec l'application du mortier de
l'enduit.
Les toiles de verres traitées, à maille de 8 mm à 10 mm, de résistance supérieur ou égale à 35 daN/cm, conviennent pour cet usage.
Les treillis de fibre de verre traités à mailles 10 mm minimum doivent avoir une résistance supérieure ou égale à 35 daN/cm.
COMMENTAIRE
L'humidification des supports en maçonnerie a pour but d'éviter une absorption excessive de l'eau du mortier par le support. Cette humidification qui
doit être effectuée suffisamment à l'avance est fonction de la nature du support et des conditions climatiques, elle doit être conduite avec
discernement.
3.2 préparation des surfaces localisées présentant des défauts de planimètrie en travaux neufs
Suivant l'importance des épaisseurs à recharger, il est exécuté un dressement en surcharge ou renformis au mortier ayant la même composition
que le corps d'enduit.
Une armature de renfort, conforme auxdispositions de l'article 2.6, doit être incorporée lorsque l'épaisseur du redressement dépasse 3 cm. Le délai
minimal de durcissement avant l'application de l'enduit est de 4 à 7 jours suivant la nature du liant et l'épaisseur du dressement.
Lorsque l'épaisseur à recharger dépasse 5 cm, le redressement en surcharge est remplacé par un ouvrage en maçonnerie compatible avec celui de
la paroi du support.
COMMENTAIRE
Si cet ouvrage ne peut être de même nature que l'ouvrage original, on choisira un matériau de comportement voisin de celui-ci.
COMMENTAIRE
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Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
4.1.1
Les dosages en liant du mortier de chacune des couches constituant l'enduit doivent être dégressifs, le plus fort étant pour le gobetis ou couche
d'accrochage.
4.1.2
L'emploi de mortier ayant effectué un début de prise est interdit (mortier rebattu).
4.1.3
Les enduits ne doivent pas être entrepris :
- en période de gel, ni, sauf précautions spéciales :
- sur des supports trop chauds ou desséchés,
- sous vent sec.
COMMENTAIRE On admet habituellement que les travaux d'enduit peuvent être effectués lorsque la température est comprise entre 5 et 30
°C. Parmi les précautions spéciales à prendre au-dessus de 30 °C on peut citer :
- la protection des supports contre un échauffement excessif,
- l'humidification dans la masse des supports desséchés.
4.1.4
La tranche supérieure d'un enduit doit être protégée. Si la protection n'est pas assurée par une toiture ou une saillie (appui de baie débordant par
exemple), il est nécessaire de rapporter un ouvrage complémentaire (bavette).
4.1.5
L'enduit est réalisé soit au « jeté » directement sur le support, soit au jeté entre « nus et repères ».
COMMENTAIRE
La méthode entre « nus et repères » permet d'obtenir des enduits à tolérances plus fines.
4.1.6
Au voisinage des chaînes d'angles en pierre, l'enduit doit être légèrement en retrait ou au même nu que la pierre mais non en saillie.
4.1.7
Les enduits extérieurs, autres que ceux en ciment pur, doivent être arrêtés au-dessus de la zone de rejaillissement, soit au minimum 15 cm sans
toutefois être au-dessus de la coupure de capillarité pour les supports neufs.
4.2 joints
COMMENTAIRE
Les joints sont destinés à :
- localiser les fissurations de retrait ; dans ce cas, ils doivent intéresser la totalité de l'épaisseur de l'enduit excepté le gobetis.
- atténuer les défectuosités de reprises et de colorations.
- obtenir éventuellement un effet esthétique. Dans ce cas, ils peuvent se limiter à la couche de finition.
COMMENTAIRE
Les enduits intérieurs peuvent avoir ou non une fonction d'imperméabilisation.
Lorsqu'ils ont une fonction d'imperméabilisation, ils doivent être exécutés conformément aux prescriptions prévues pour les enduits extérieurs.
Lorsque la fonction d'imperméabilisation n'est pas requise, les enduits intérieurs peuvent être appliqués en une ou deux couches en fonction de la
nature du support et de l'aspect recherché et conformément aux prescriptions indiquées dans les chapitres relatifs aux supports correspondants.
Les enduits sur cloisons de distribution et de doublage en terre cuite ou béton cellulaire font l'objet de prescriptions particulières dans leDTU 20.1
(art. 4,3 et 4,5 du Cahier des Clauses Techniques).
chapitre 5 exécution des enduits sur maçonneries de blocs de béton, briques et blocs de terre cuite
Ces enduits peuvent être réalisés :
- en trois couches appliquées à la main ou mécaniquement (pot de projection, machine à projeter) ;
- en deux couches projetées mécaniquement (pot de projection, machine à projeter).
5.1.1.1 généralités
COMMENTAIRE
Cette première couche a pour fonction principale d'assurer l'adhérence de l'enduit au support.
Sa surface doit rester rugueuse pour permettre une bonne adhérence de la 2 ecouche. Elle doit couvrir sans surcharge la surface du support.
5.1.1.2 le sable
Le sable est un granulat 0/3 ; il doit comporter peu d'éléments fins (sable rêche ou creux).
5.1.2.1 généralités
La seconde couche assure la planéité et l'essentiel de la fonction imperméabilisation de l'enduit.
Le délai d'attente entre la première et la deuxième couche ne doit jamais être inférieur à 48 heures.
COMMENTAIRE
Ce délai est fonction des conditions atmosphériques.
Cette couche doit être appliquée sur le gobetis réhumidifié mais non ruisselant.
L'application se fait en deux passes ou plus, suivant l'épaisseur, soit manuellement, soit mécaniquement. La compacité de cette couche doit être
réalisée par un serrage à la taloche et l'état de surface doit être rugueux ou quadrillé si la 3 ecouche le nécessite.
Cette couche doit répondre aux caractéristiques géométriques exigées pour l'enduit fini (planitude, rectitude des arêtes, gorges, arrondis, etc.).
5.1.2.2 sable
Le sable est un granulat 0/3 et doit comporter au moins 5 % de fines.
COMMENTAIRE
Il comporte plus d'éléments fins que le sable utilisé pour le gobetis.
tableau I
5.1.2.4 épaisseur
L'épaisseur moyenne cumulée des deux premières couches doit être comprise entre 15 mm et 20 mm suivant les tolérances du support de façon à
assurer en tout point un recouvrement d'au moins 10 mm.
5.1.3.1 généralités
COMMENTAIRE
La troisième couche ou couche de finition a un rôle décoratif ; elle assure, en outre, la protection du corps d'enduit et contribue à la conservation de
l'imperméabilisation de ce dernier.
La teinte des liants n'étant pas régulière, il convient, pour améliorer l'uniformité des teintes sur une même façade, d'utiliser des liants provenant d'un
même lot de fabrication. Des précautions de même nature sont à prendre pour le sable.
COMMENTAIRE
Le gâchage mécanique est recommandé.
a sable
Le sable est un granulat 0/3 conforme à lanorme NF P 18-304riche en éléments fins.
Les dosages en liant sont donnés dans le tableau II ci-après en fonction de la nature du liant en kg pour 1 m 3de sable sec.
COMMENTAIRE
Une finition à la chaux aérienne pure ou au mélange avec du ciment prompt ou, encore, en mélange NHL ou NHL-ciment prompt naturel CNP peut
être réalisée conformément aux prescriptions duchapitre 11.
tableau II
c exécution
Le délai minimal à respecter avant l'application de la couche de finition sera de 4/7 jours suivant la nature du liant.
Ce délai est valable pour des conditions atmosphériques moyennes ; des températures relativement basses ou des conditions d'hygrométrie
élevées doivent donner lieu à augmentation de ces délais.
L'épaisseur de la couche de finition est comprise entre 5 et 7 mm.
Cette couche est talochée fin mais non lissée.
Les enduits réalisés exclusivement à la chaux aérienne éteinte pure sont à proscrire en période hivernale et en soubassement et n'être exécutés
qu'à des températures comprises entre 10 °C et 30 °C.
Lorsque l'effet décoratif est obtenu par l'emploi de granulats de fort diamètre projetés sur le mortier frais de la couche de finition, cette couche doit
être d'épaisseur suffisante pour garantir un scellement correct des granulats apparents.
Ils sont exécutés en une ou plusieurs passes, selon le type de mortier appliqué et l'aspect recherché.
Leur mise en oeuvre peut être réalisée soit par application manuelle, soit par projection manuelle, pneumatique (pistolet) ou mécanique (autres
appareils).
Leur épaisseur moyenne varie de 3 à 7 mm.
Les enduits d'imperméabilisation de façade bénéficiant d'un Avis Technique sont susceptibles d'être utilisés comme mortiers décoratifs en
conformité avec les modalités de leur Avis Technique en respectant des performances mécaniques décroissantes de l'intérieur vers l'extérieur.
COMMENTAIRE
On distingue essentiellement les types de finitions suivants :
- le « mouchetis tyrolien » (ou enduit tyrolien) qui est obtenu directement par projection (balai tyrolien ou similaire) ; l'aspect de surface obtenu
est fonction de la consistance de gâchage du mortier, du nombre de passes et de l'angle de projection adopté ;
- le gratté : la couche de mortier, après réglage et dressage est grattée à la lame dentelée (planche à clous, grattoir), en cours de prise ;
- le gratté grésé : l'aspect est issu de la finition précédente, après ponçage superficiel (chemin de fer, briques de carborandum) ;
- le grésé : l'enduit finement taloché est poncé aux abrasifs ou raboté au chemin de fer en cours de durcissement 2 à 8 jours après l'application ;
- le bouchardé : l'enduit est serré au bouclier en suivant la prise, il est bouchardé trois semaines après à la boucharde à main ou pneumatique ;
- le lavé : l'enduit est serré à la taloche d'acier ou au rouleau, puis les grains sont dégagés par lavage à la brosse souple et au jet d'eau.
Les opérations de serrage et lavage sont répétées jusqu'à obtention d'un grain propre. Le nettoyage de la surface est terminé dans les jours
suivants par un lavage à l'eau acidulée (acide chlorhydrique dilué à 5 à 10 %) suivi de rinçage à l'eau claire.
COMMENTAIRE
Cette première couche a pour fonction d'assurer l'adhérence de l'enduit au support, de participer à l'imperméabilisation et d'assurer l'éventuel
rattrapage des irrégularités du support.
5.2.1.1 sable
Le sable est un granulat 0/3 ;
- pour l'usage de pots de projection, il doit comporter peu d'éléments fins (sable rêche et creux) ;
- dans le cas d'application à la machine à projeter, il doit faire l'objet d'essais de convenance avec la machine utilisée.
Remarque
pour les mortiers de liant pur, l'emploi d'adjuvant est conseillé pour les passages en machine. Des essais de convenance doivent être effectués à ce
sujet avant le démarrage des travaux.
tableau III
5.2.1.3 exécution
Le mortier doit être à consistance plastique. Le malaxage doit être effectué mécaniquement.
Cette première couche est réglée mais non talochée.
5.2.2.1 généralités
COMMENTAIRE
Cette couche donne sa forme définitive à l'enduit et complète la fonction imperméabilisation.
Le dosage en liant doit être plus faible que celui de la première couche. Cette deuxième couche peut être également réalisée en enduit
d'imperméabilisation de façade bénéficiant d'un Avis Technique favorable pour son emploi sur maçonnerie.
5.2.2.2 sable
Le sable est un granulat 0/3 conforme à lanorme NF P 18-304riche en éléments fins et ne contenant pas d'impuretés (gypse, charbon, matières
organiques, alcalis, etc.).
tableau IV
5.2.2.4 exécution
COMMENTAIRE
Cette couche est exécutée lorsque la première couche a fait une partie de son retrait.
Le délai d'attente est variable selon les conditions atmosphériques ; il ne doit jamais être inférieur à 7 jours.
Cette couche doit être appliquée sur la première couche réhumidifiée mais non ruisselante.
Le mortier doit être à consistance plastique. Le malaxage doit être effectué mécaniquement.
L'application est effectuée en une ou plusieurs passes obligatoirement projetées mécaniquement.
La compacité est obtenue par un serrage énergique et uniforme du mortier à la taloche.
Le lissage à la truelle est interdit.
Cette couche ainsi effectuée doit répondre aux caractéristiques exigées par l'enduit fini (planitude, rectitude des arêtes, gorges, arrondis, etc.).
5.2.2.5 épaisseur
L'épaisseur de cette couche est de 8 à 12 mm.
L'épaisseur moyenne des deux couches doit être de 20 à 25 mm suivant les tolérances du type de support de façon à assurer en tous points un
recouvrement d'au moins 15 mm.
COMMENTAIRE
L'uniformité d'aspect ne pouvant pas être garantie avec ce type d'enduit, il peut être complété par une peinture ou une couche de finition telle que
définie auparagraphe 5.1.3.
6.1.1 objet
Les enduits de dressement sur béton sont destinés en tant que mortiers d'interposition à rattraper les irrégularités de surface des parois en béton et
à assurer l'adhérence nécessaire à la bonne tenue de l'enduit de finition.
Ils peuvent servir de couche de finition ou être recouverts par les enduits de finition définis dans le présent document pour lesquels ils servent de
couche d'accrochage (cf. § 5.1.3.3 et 5.1.3.4).
COMMENTAIRE
L'inaptitude des supports de béton brut à recevoir directement, sans préparation, un enduit de finition à base de liants hydrauliques en raison des
tolérances de planéité et des difficultés fréquentes d'accrochage que présentent ces supports a conduit à l'emploi et au développement de mortiers
d'interposition définis comme des enduits de dressement.
COMMENTAIRE
Les enduits de dressement existent également sous forme de mortiers prêts à l'emploi.
c sable
Le sable est un granulat 0/1,6 mm contenant environ 5 % d'éléments fins.
d adjuvants
Ils seront conformes aux exigences définies auparagraphe 2.4.1.
e exécution
Le mortier sera gâché pour obtenir une bonne plasticité lors de l'application.
Il sera appliqué soit manuellement, soit à la machine en une couche recouvrant intégralement le support.
COMMENTAIRE
L'enduit de dressement diffère de l'enduit de ragréage en ce sens qu'il est destiné à recouvrir intégralement, avec une certaine épaisseur, le
support.
Le dressement et le surfaçage de cet enduit s'effectuent à la règle et à la taloche. L'état de surface terminé sera plan et finement grenu.
f épaisseur
L'épaisseur de l'enduit de dressement pourra être compris entre 5 et 15 mm, selon les épaisseurs de rattrapage nécessaires aux supports avec une
épaisseur de recouvrement minimale de 5 mm en parties courantes.
7.1 généralités
Les enduits sur blocs de béton cellulaire sont réalisés obligatoirement en trois couches, les dispositions de l'article 5.1leur sont applicables sous
réserve des adaptations ci-après.
7.3 gobetis
Il doit être conforme aux prescriptions de l'article 5.1.1à l'exception des points suivants :
- Le dosage en liant du gobetis est de 400 kg de ciment de classe 32,5 par mètre cube de sable sec.
- D'une épaisseur de 3 mm environ, le gobetis doit couvrir entièrement le support sans surcharge.
tableau
V
Les dosages en liant doivent être conformes aux valeurs du tableau VI ci-dessous en kg/m 3de sable sec de façon à obtenir un dosage global
compris entre 250 et 300 kg/m3.
tableau VI
8.1 généralités
Ce chapitre s'applique aux fibragglos conformes auxnormes NF B 56-010et fibragglos composites conformes auxnormes NF B 56-030.
8.3.1 généralités
Les enduits sur supports fibragglos et fibragglos composites sont réalisés obligatoirement soit en trois couches, soit en deux couches avec un
enduit d'imperméabilisation prêt à gâcher sur la couche définie en8.3.3; les dispositions desarticles 5.1 et 5.2leur sont applicables sous réserve des
adaptations ci-après.
8.3.2 joints
Des joints doivent être impérativement ménagés dans l'épaisseur du corps d'enduit et de la couche de finition lorsque la surface enduite dépasse 20
m2environ sans que l'espacement des joints n'excède 6 m.
Ces joints doivent être placés au droit des zones de moindre résistance de la structure par exemple aux alignements des ouvertures et aux points
durs, appuis de fenêtre par exemple.
Ils doivent être calfeutrés par un mastic plastique d'étanchéité.
COMMENTAIRE
L'armature habituellement utilisée est constituée d'un grillage métallique galvanisé à mailles carrées de 20 mm, diamètre des fils 0,7 mm.
délai d'exécution
Cette couche est exécutée lorsque la première couche a effectué une grande partie de son retrait, c'est-à-dire à partir de l'apparition de fissures
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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
dosage
Les dosages en liant par mètre cube de sable sec doivent respecter les fourchettes basses des dosages en liant des prescriptions duparagraphe
5.1.2.3.
Les mortiers de liant pur au ciment sont interdits.
épaisseur
L'épaisseur moyenne des deux premières couches doit être de 15 à 20 mm suivant les tolérances du support.
NOTE 1
Cahier du CSTB n° 2401, livraison 307 de mars 1990.
COMMENTAIRE
Cette classification fournit une information sur les caractéristiques des enduits d'imperméabilisation en indiquant les plages dans lesquelles elles se
situent dans des conditions normales d'application. Elle porte sur la masse volumique, le module d'élasticité, la résistance à la traction, la rétention
d'eau et la capillarité et est indiquée dans le certificat de qualification attaché à l'Avis Technique.
La classe E3 correspond à un module compris entre 5 000 et 10 000 MPa.
Cette couche est exécutée lorsque la première couche a effectué une partie de son retrait, c'est-à-dire à partir de l'apparition de fissures filiformes
aux joints des panneaux.
Le délai d'attente nécessaire, variable selon les conditions atmosphériques ne doit jamais être inférieur à 7 jours.
Cette couche donne sa forme définitive à l'enduit.
La mise en oeuvre de ces enduits d'imperméabilisation prêts à gâcher doit être effectuée conformément aux Avis Techniques.
L'épaisseur de cette couche doit être de 12 à 15 mm.
9.1 généralités
Ce chapitre concerne les enduits qui ne sont pas adhérents à la paroi.
En travaux neufs, la conception générale du mur devra être conforme aux DTU correspondants, notamment en ce qui concerne :
- le comportement mécanique et hygrothermique du mur ;
- la protection éventuelle contre l'humidité des matériaux constituant la paroi ;
- la ventilation, le cas échéant, de la lame d'air.
Dans e cas de construction relevant duDTU 31.2 « construction de maisons et bâtiments à ossature en bois », l'entrepreneur doit appliquer les
prescriptions de l'article 10.3concernant le support de l'enduit et son accrochage.
On distingue deux types d'ouvrages :
- les enduits appliqués contre une paroi continue sans lame d'air ;
- les enduits désolidarisés de la paroi par une lame d'air.
Ce treillage céramique doit être tendu et fixé au support par des crampons dont le nombre minimal est de 15 au m 2.
Au droit des angles des ouvertures, on réalise :
- soit un joint apparent dans l'enduit ;
- soit, pour les ouvertures de surface inférieure à 1 m2, un renforcement par des bandes de treillis ou de métal déployé de 20 cm de large sur au
moins 60 cm de long et placées obliquement.
9.2.4.1 généralités
Les enduits sont réalisés en deux couches au minimum avec, éventuellement, une couche complémentaire de finition. Les dispositions duchapitre
5sont applicables sous réserve des adaptations ci-après.
tableau VII
9.2.4.6 épaisseur
L'épaisseur moyenne de l'ensemble des deux premières couches est de 20 à 25 mm.
tableau
VIII
Elle peut être également réalisée par un mortier décoratif prêt à l'emploi ou par un revêtement plastique épais (DTU 59.2).
Le papier doit être préalablement enlevé sur la partie en recouvrement et on doit respecter l'alignement et l'emboîtement des nervures.
Les nervures en recouvrement doivent être maintenues par une ligature ou une agrafe à moins de 3 cm de leur extrémité.
Les panneaux se recouvrent bord à bord en emboîtant l'une dans l'autre les nervures de rive et en les maintenant par des agrafes tous les 20 cm.
Les jonctions entre panneaux ne doivent pas être alignées dans le prolongement des encadrements de baies.
Des renforts par bandes de treillis ou de lattis métalliques non nervurées de 20 60 cm environ sont placés obliquement sur les panneaux au droit
des angles de baies.
9.3.3.1 généralités
Ces joints sont disposés en fonction d'un calepinage de façon à respecter l'architecture de la façade.
Le support métallique doit être arrêté au droit de ces joints.
En partie courante et en fonction de la répartition des ouvertures, les joints verticaux sont distants de 8 m au maximum, et les joints horizontaux de
6 m.
Les joints sont placés de préférence dans l'alignement des ouvertures ; sinon, ils ne doivent pas être à moins de 0,50 m de celles-ci.
Les pointes de pignons doivent être fractionnées en réalisant un joint horizontal à leur base.
Les joints de dilatation sont pris en compte dans la détermination du fractionnement.
9.3.5.1 généralités
Les enduits sont réalisés en deux couches minimum avec, éventuellement, une couche complémentaire de finition.
Les dispositions duchapitre 5sont applicables sous réserve des adaptations ci-après.
10.1.1 généralités
Lorsqu'un enduit est prévu sur la face extérieure enterrée des murs de soubassement, il doit être réalisé conformément aux prescriptions de l'article
10.2.
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COMMENTAIRE
Les prescriptions particulières aux murs de soubassement concernant l'obligation des enduits sont définies dans leDTU 20.1 (art. 6.3.2 des Règles
de calcul et dispositions constructives minimales). Cette obligation doit figurer dans les DPM.
chapitre 11 exécution des enduits sur maçonneries anciennes montées aux mortiers peu résistants
COMMENTAIRE
La contribution de ce type d'enduit à l'imperméabilisation de la paroi dépend de la continuité de l'enduit et de son degré de carbonatation.
Elle est exécutée en deux ou trois couches minces. Elle nécessite des délais suffisants entre couches.
COMMENTAIRE
Ces délais peuvent varier de une à plusieurs semaines selon les conditions climatiques et l'exposition.
COMMENTAIRE
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Le sable est un élément déterminant de la couleur de l'enduit. Il convient de stocker tout le sable en même temps sur le chantier car la teinte peut
changer d'une livraison à l'autre.
- Durée de séchage avant 2ecouche : variable de une à plusieurs semaines selon les conditions climatiques et l'exécution.
- Dosage pour 1 m3de sable sec : 200 à 250 kg de CL ou DL.
- Epaisseur maximale : 10 mm.
- Ce corps d'enduit peut être traité en enduit de finition.
11.3.2 sable
Voir article 5.1.2.2(toutefois pourra être un 0/5 mm).
11.3.3.1 gobetis
COMMENTAIRE
Cette couche peut être réalisée en CL ou DL dans les conditions duparagraphe 11.2.
11.4.1 dosage
Les dosages en liants en kg par m3de sable sec doivent être conformes aux valeurs données dans le tableau IX ci-dessous.
COMMENTAIRE
Les dosages en liants peuvent être également conformes autableau établi par l'Ecole d'Avignon, exprimés en volumes en annexe 2.
tableau IX
La réalisation par projection mécanique en deux couches (corps d'enduit et couche de finition) peut être effectuée avec les dosages indiqués dans
le tableau ; l'incorporation d'adjuvant peut être nécessaire pour résoudre des problèmes de rhéologie.
Les autres conditions d'exécution duchapitre 5sont applicables.
Les autres conditions générales duchapitre 5ainsi que duparagraphe 11.4.2de ce chapitre sont applicables à ces enduits.
12.1 généralités
La technique décrite ci-dessous vise la rénovation des façades anciennes montées et enduites en plâtre.
12.2 matériaux
12.2.1 sable
Il convient d'utiliser des sables de rivière lavés, propres, conformes à lanorme NF P 18-301.
COMMENTAIRE
Il est recommandé de prévoir l'approvisionnement en sable pour une façade en une seule livraison homogène pour limiter les différences de teintes.
12.2.2 plâtre
Plâtre gros pour la construction fabriqué sansaucun ajoutconforme à lanorme NF B 12-301.
12.2.3 chaux
Chaux aérienne éteinte calciques (CL) ou dolomites (DL) conforme à lanorme NF P 15-311
COMMENTAIRE
Ces produits doivent être utilisés tels quels, les ajouts de retardateurs, épaississants, hydrofuges sont déconseillés.
12.4 supports
Les prescriptions relatives aux supports en maçonnerie ancienne,article 3.4, sont applicables.
12.4.2 renformis
Lorsque le renformis ne dépasse pas 5 cm, il doit être exécuté en mortier de plâtre et chaux aérienne.
être appliqué à chaque jonction en débordant de part et d'autre d'au moins 15 cm et fixé au support au moyen de clous, agrafes ou crochets
galvanisés.
L'utilisation d'un treillis céramique est déconseillée, le canevas métallique n'étant pas protégé contre la corrosion.
finition
La dernière passe doit être coupée ou grattée pour donner l'aspect de finition.
Les finitions jeté-truelle ou feutrée sont déconseillées.
Les reprises partielles d'enduits de façade peuvent être exécutées suivant cette technique en respectant les règles énoncées ci-avant.
13.1 planitude
Elle se mesure par la flèche prise sous la règle de 2,00 m qui doit être au plus égale aux valeurs suivantes :
- enduit courant : 1 cm
- enduit exécuté entre nus et repères : 0,5 cm.
13.2 aspect
Un enduit doit présenter un état de surface régulier ; il doit être exempt de soufflures, cloques, fissures caractérisées.
Les arêtes sont sans écornures ni épaufrures.
Les joints sont rectilignes.
Pour le cas d'enduit à deux couches, l'uniformité d'aspect ne peut être garantie sans peinture ou couche de finition (art. 5.2.3).
13.3 aplomb
Cette spécification ne s'applique qu'aux enduits exécutés entre nus et repères.
L'enduit appliqué dans ces conditions sur des supports verticaux doit présenter une tolérance de verticalité de 0,015 m mesurée sur 3 mètres.
13.4 adhérence
Les enduits doivent adhérer au support.
Le taux d'adhérence au support sera au moins égal à 0,3 MPa pour les enduits sur supports neufs conformes auchapitre 5.
En cas de doute sur l'adhérence, la vérification est faite par surface d'enduit d'au moins 50 m 2, trois carottages traversant toute l'épaisseur de
l'enduit en des points choisis au hasard.
Le taux d'adhérence est la moyenne arithmétique des taux d'adhérence constatés en chacun des points (aucun résultat ne devra être inférieur à 0,2
MPa, soit 2 bars). Pour les enduits à base de chaux aérienne, l'adhérence est en général plus faible sans que cela soit préjudiciable à la bonne
tenue de l'enduit et la valeur maximale n'est atteinte qu'après carbonatation de l'enduit au bout de plusieurs mois.
Il est à remarquer que, pour ces sables, le module de finesse le plus usuel est en général de l'ordre de 2,5 à 3,0 et que leur humidité est souvent de
3 à 6 % ; on peut en conclure que, sauf étude plus détaillée du problème, on peut, en première et grossière approximation, considérer qu'il faut
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foisonnement des sables pour un module de finesse de 2,50, moyenne constante(tableau établi par l'Ecole d'Avignon)
dosage
des liants pour enduit sur support ancien exprimé en seaux de 10 litres de liants, pur ou bâtard pour un volume de 100 litres de sable sec(tableau
établi par l'Ecole d'Avignon)
annexe 3 exécution des badigeons à la chaux aérienne (CL ou DL) ou hydraulique naturelle (NHL ou NHL-Z)
1 généralités
Les peintures à la chaux autrement appelées badigeons sont réalisées sur des supports enduits, lissés, frottés ou décoratifs pour donner un aspect
uniforme aux couleurs et aux matériaux.
Ils peuvent avoir un effet curatif de bouchage sur des enduits micro-fissurés ou faïencés, et rattraper des défauts d'aspect (gâchage, plan
d'échafaudage, mauvaise dispersion des colorants).
Ils sont réalisés en deux ou trois couches.
2 préparation du support
Les badigeons s'appliquent sur des fonds solides, propres et non farineux. Ils ne peuvent trouver leur adhérence sur des enduits contenant des
imperméabilisants et sur les peintures aux résines de synthèse. Les badigeons sont exécutés deux à quatre heures après la couche de finition. Ils
sont, dans ce cas, appelés « à la fresque ». Passé ce délai, ils ne pourront être appliqués avant complète siccité du support (pour que le liant ait
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chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
bien carbonaté). Dans ce cas, les badigeons sont « à sec ». L'humidification du support avant chaque couche est nécessaire en période sèche, très
ensoleillée ou ventée, sur un fond très absorbant.
3 dosage du mélange
Selon la transparence souhaitée, le dosage variera de 1 volume de chaux pour 2 volumes d'eau, à 1 volume de chaux pour 5 volumes d'eau.
Le poids des charges colorantes ne pourra jamais excéder 10 % du poids de liant sec pour les oxydes et 25 % pour les terres.
Pour les adjuvants, il y a lieu de se reporter auparagraphe 2.4.1.
4 application
Dans un récipient adapté aux quantités à préparer, le mélange doit être remué fréquemment pour éviter le dépôt.
Ils s'appliquent à la brosse pour assurer une bonne adhérence, par couches croisées pour garantir un bon aspect.
Les délais d'application entre couches varient selon les conditions climatiques et la nature du support. Ils sont généralement de six à vingt-quatre
heures.
Il n'y a pas de délai d'ouvrabilité pour la chaux aérienne mais, après six heures, les mélanges à la chaux hydraulique deviennent farineux et
instables.
2 normes françaises
A 91-102
Revêtements métalliques - Dépôts electrolytiques de zinc et de cadmium sur fer ou acier
A 91-131
Revêtements métalliques - Fils d'acier galvanisés à chaud - Spécification du revêtement de zinc
B 12-301
Gypse et plâtre - Plâtres pour enduits intérieurs à application manuelle ou mécanique de dureté normale ou de très haute dureté - Classification,
désignation, spécification
B 56-010
Panneaux fibragglo - Définitions - Désignation
B 56-029
Panneaux fibragglo - Spécifications
B 56-030
Panneaux fibragglo - Composites polystyrène - Définition - Désignation
B 56-031
Panneaux fibragglo - Composites polystyrène - Spécifications
P 15-301
Liants hydrauliques - Ciments courants - Composition, spécifications et critères de conformité.
P 15-307
Ciments à maçonner CM
P 15-311
Chaux de construction Partie 1 : Définitions, spécifications et critères de conformité.
P 15-312
Chaux hydrauliques artificielles XHA
P 15-314
Liants hydrauliques - Ciment prompt naturel.
P 18-103
Bétons - Granulats - Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Définitions, classification et marquage
P 18-301
Granulats naturels pour bétons hydrauliques
P 18-303
Béton - Mise en oeuvre - Eau de gâchage pour béton de construction
P 18-304
Granulométrie des granulats
T 30-700
Peintures - Revêtements plastiques épais - Spécifications
T 34-720
Peintures - Revêtements semi-épais à fonction de protection des supports faïence - Spécifications
24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : TOUFIK Page 31 sur 32
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et
chaux aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
#1- NF P15-301 (juin 1994) : Liants hydrauliques - Ciments courants - Composition, spécifications et critères de conformité
#2- NF P15-311 (janvier 1996) : Chaux de construction - Définitions, spécifications et critères de conformité
#3- NF B12-301 (décembre 1987) : Gypse et plâtre - Plâtres pour enduits intérieurs à application manuelle ou mécanique de dureté normale ou de
très haute dureté - Classification, désignation, spécifications
#4- XP P18-303 (août 1999) : Eau de gâchage pour béton
#5- DTU 21.4 (DTU P18-203/PTE) : Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la confection des coulis,
mortiers et bétons - Prescriptions techniques (DTU retiré)
#6- NF A91-131 (avril 1962) : Fils d'acier galvanisés à chaud - Spécification du revêtement de zinc
#7- P10-202-1 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995, décembre 1999) : Ouvrages en maçonnerie de petits
éléments - Parois et murs - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
#8- NF P15-201-2 (DTU 26.1) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne - Partie 2 : Cahier des clauses
spéciales + Amendement A1
#9- P10-202-2 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995, décembre 1999) : Ouvrages en maçonnerie de petits
éléments - Parois et murs - Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales + Amendements A1, A2
#10- P10-202-3 (DTU 20.1) (septembre 1985, octobre 1993, avril 1994, décembre 1995) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et
murs - Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site + Amendement A1
#11- NF P74-202-1 (DTU 59.2) (décembre 1980, mai 1993, juillet 2000, octobre 2000) : Travaux de bâtiment - Revêtements plastiques épais sur
béton et enduits à base de liants hydrauliques - Cahier des charges + Amendements A1, A2
#12- NF P74-202-2 (DTU 59.2) : Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques - Partie 2 : Cahier des clauses
spéciales
#13- NF P15-201-1 (DTU 26.1) (mai 1993, mai 1994, janvier 1999) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux
aérienne - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendements A1, A2
#14- NF T30-700 (mars 1983) : Peintures - Revêtements plastiques épais - Spécifications
#15- NF P21-204-1 (DTU 31.2) (mai 1993, février 1998) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques + Amendement A1
#16- NF P21-204-2 (DTU 31.2) : Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales
#17- NF P15-314 (février 1993) : Liants hydrauliques - Ciment prompt naturel CPN
Liste des figures
tableau I
tableau II
tableau III
tableau IV
tableau V
tableau VI
tableau VII
tableau VIII
tableau IX
foisonnement des sables pour un module de finesse de 2,50, moyenne constante(tableau établi par l'Ecole d'Avignon)
dosage des liants pour enduit sur support ancien exprimé en seaux de 10 litres de liants, pur ou bâtard pour un volume de 100 litres de sable
sec(tableau établi par l'Ecole d'Avignon)