Entretien Banque
Entretien Banque
Entretien Banque
Entretien Oral :
1- Présentez- vous ?
2- Vos expériences y compris les stages en détails ?
3- L’historique de cette banque ?
4- Quels sont les attributions (missions) d’un chargé de clientèle au sein d’une agence
bancaire ?
5- Pourquoi vous voulez travailler dans le secteur bancaire et spécialement dans notre
établissement ? (Motivations)
6- Citez-nous les différents chèques au sein d’une agence bancaire ?
7- Quels sont les moyens et les instruments de paiement proposés par la banque ?
8- Quels sont vos points forts et vos points faibles ?
9- C’est quoi une banque ? Sa mission ?
10- La différence entre un chèque et carte bleu et l’effet de commerce ?
11- Pourquoi vous ?
12- Ton projet professionnel ?
13- Les qualités et les défauts ?
14- Les qualités d’un bon banquier ?
15- Que-feras tu avec un client furieux ?
16- Comment tu peux traiter un chèque ?
17- Qu’elle est votre valeur ajoutée à notre société ?
18- Qu’est-ce qu’un taux d’intérêt ?
19- Votre objectif dans la vie ?
20- Salaire !
Entretien écrit :
1- Digitalisation des banques au Maroc ?
2- Service client au sein d’une banque ?
3- Fidélisation des jeunes ?
4- Le rôle économique des banques ?
5- Comment juger la situation pandémique au Maroc ?
Réponses entretien oral :
1- Présentation, expérience, historique de la banque ( A savoir )
2- Les missions d’un chargé de clientèle :
o Détecter les besoins des clients et proposer des solutions de financement.
o Accueillir la clientèle
o Commercialiser des divers produits de la banque
o Montage des dossiers de crédit
o Gestion des réclamations
Le chargé de Clientèle est la personne qui gère le portefeuille des clients, assure
leur satisfaction et les fidélise. Le chargé de Clientèle s’informe sur les
changements qui ont pu se produire dans la vie des clients, gère leurs comptes,
les conseille dans la gestion de leur argent et leur propose de nouveaux produits
financiers susceptibles de les intéresser (assurance vie, crédit, plan d’épargne)
Le chargé de clientèle est avant tout un commercial: Il doit développer son
portefeuille clients pour atteindre les objectifs de vente fixés par sa hiérarchie.
Motivations :
Réaliser les missions confiées. ...
Apprendre de nouvelles compétences. ...
Faire ce métier. ...
Faire partie d'une entreprise à laquelle vous vous identifiez. ...
Travailler dans ce secteur d'activité
Pourquoi vous et pas un autre : ( la valeur ajouté )
L’une des choses qui me motive le plus est ma capacité à m’épanouir au travail.
Je suis convaincu que j’apporterai bien plus des qualités à votre entreprise et je
m’engage à vous fournir des solutions d’amélioration de vos performances ou de
productivité.
4- Qualités et défauts :
Ma meilleure qualité est la patience face aux situations stressantes.
Mon défaut est ma curiosité , j’ai envie de tout apprendre et du coup je pose trop de
questions dans le domaine.
Une banque est une institution financière qui fournit des services bancaires
soit notamment de dépôt, de crédit ou de paiement.
Sa mission : La banque reçoit les dépôts du public, collecte l'épargne,
fournit et gère les moyens de paiement et accorde des prêts. Le
banquier est un intermédiaire entre vous et vos créanciers. Vous êtes le
gérant de votre compte bancaire et vous donnez les ordres nécessaires à
votre banquier pour son fonctionnement.
L’effet de commerce : La lettre de change. Dans ce type d'effet, c'est le tireur (le
fournisseur ou le vendeur) qui donne l'ordre au tiré (la banque) de payer une somme
déterminée au porteur (le bénéficiaire) à une date convenue. ( son avantage : garantie
de paiement ) endossement ..
La différence fondamentale entre un chèque et un effet de commerce réside dans le
fait qu’un chèque doit pouvoir être payé à tout moment. Autrement dit, au moment de
réaliser un chèque, le tireur doit s’assurer d’avoir l’argent nécessaire sur son compte.
Ce n’est pas le cas avec les effets de commerce, puisqu’avec ces documents, le débiteur
s’engage à payer à une date ultérieure. De ce fait, ils constituent un moyen intéressant
pour gérer sa trésorerie.
9- Ton projet professionnel
Je vais l’écouter, lui explique la situation d’une façon aimable et je vais essayer de
trouver un terrain d’entente et si un client dépasse les limites je vais garder mon
silence et je contacte le directeur.
Il existe des marchés à forts enjeux pour les banquiers. Certains le sont par leur
valeur, d’autres par le potentiel qu’ils représentent. Le marché des jeunes
appartient principalement à cette seconde catégorie. Les banques se livrent à une
concurrence féroce pour renforcer des parts de marché sur les jeunes. Ces
derniers représentent l’avenir des banques.
Toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité, est sensible a son
environnement : elle en subit les effets ou influe sur lui. En ce qui concerne la profession
bancaire, ceci est encore plus vrai. Le rôle des banques dans l’économie est
fondamental du fait qu’elles mettent en rapport offreurs et demandeurs de capitaux.
Certes, les modes d’intervention des banques en ce domaine ont connu de nombreuses
et puissantes évolutions ; il n’en demeure pas moins que leur activité reste, encore
aujourd’hui, à la base de tous les mécanismes monétaires et financiers. La banque est
l’intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux et ceci à partir de deux
processus distincts :
En effet la rencontre entre offre et demande de capitaux peut se réaliser selon deux
processus dans lesquels les banques jouent un rôle différent :
Les banques jouent donc le rôle d’intermédiaires entre les agents économiques. En
principe, les agents disposant d’une capacité à financer prêtent des capitaux à la banque
qui fournit à leur tour des crédits aux agents se trouvant dans une situation de déficit
économique. Les agents économiques auprès desquels elle prête de l’argent peuvent
être des particuliers ou des entreprises. Ce prêt se manifeste sous forme de dépôts
d’argent. Ce genre d’opération garantit le bon fonctionnement du mouvement des
capitaux qui est très favorable à l’économie.
La crise sanitaire de covid 19 vient nous rappeler l’importance des banques pour
soutenir l’économie réelle et ainsi elle constitue une occasion pour tester la raison
d’être de la réglementation prudentielle. Grace à l’adoption progressive des normes
prudentielles (Bâle I, II, III), au cours de ces 10 dernières années, les banques
marocaines sont, aujourd‘hui, plus solide et disposent des matelas de sécurité en
termes de fonds propres et de liquidité. Pour faire face à cette épidémie, différentes
mesures incitatives et préventives en été mises en place par les régulateurs nationaux
et internationaux qui n’ont pas cessé d’apporter des réponses réglementaires et
prudentielles afin de garder un niveau d’équilibre entre la préservation de la
stabilité financière, le maintien de la solidité financière des établissements de crédit et
le soutien de l’activité économique.
Dans les circonstances économiques actuelles, ralentissement de la distribution des
crédits, baisse du Taux d'intérêt, accélération des créances en souffrance ou encore une
hausse du déficit de liquidité des banques, le système bancaire a fait preuve d’une
grande résilience et semble bien armé pour relever ces différents défis, le stress test
mené par le gouverneur de BAM en décembre 2020 a montré que les banques ont
toujours la capacité de respecter les exigences réglementaires en dépit des
répercussions négatives de cette crise. On peut conclure que cette crise sanitaire a
prouvé jusqu’ aujourd’hui que les exigences réglementaires dictées par les autorités
prudentielles ont permis d’atténuer les répercussions sévères de la pandémie de Covid
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Dans le contexte actuel de crise, la relation client assure un lien social fondamental bien
au-delà des simples transactions bancaires. Dans ce cadre, la responsabilisation et la
formation du personnel des banques sur les technologies digitales constituent deux
facteurs clés de leur modèle économique.
Depuis quelques années, la digitalisation est un des défis auxquels font face les
banques, suite au changement de comportement de leurs clients. Avec la crise actuelle,
les banques vont devoir accélérer la mutation de leur modèle économique en se
rapprochant de celui des fintech, notamment en matière de proposition de valeur. De
plus, la digitalisation des processus (grâce par exemple à l’intelligence artificielle) reste
indispensable pour réaliser des gains de productivité.
La gestion de la crise va nécessiter de la part des banques plus de simplifications,
d’agilité, de réactivité, d’efficacité, de rapidité, de souplesse dans leur réponse aux
besoins des entreprises et des particuliers. La digitalisation des activités bancaires a déjà
été anticipée depuis plusieurs années :
au niveau des profils de recrutement par la recherche de davantage de
spécialisation pour les métiers relatifs à la conformité et à l’informatique,
au niveau de la formation, par la création d’une certification autour d’un socle de
compétences en matière numérique pour tous les salariés du secteur.
Le Covid-19 a révélé le rôle central de l’humain dans l’intermédiation bancaire et le
soutien à l’économie réelle, ce qui constitue une belle revanche pour les banques dites «
traditionnelles » par opposition aux pure players que sont les fintech.
On revient aux fondamentaux du métier de banquier : accompagner des clients et les
aider à surmonter des périodes difficiles. Le banquier de proximité renforce leur
confiance et les fidélise.
La banque de demain devra tirer parti des technologies digitales pour améliorer et
sécuriser l’expérience consommateurs, tout en renforçant sa capacité de conseil auprès
de clients de plus en plus demandeurs de solutions à forte valeur ajoutée.