Circuit Magnetique
Circuit Magnetique
Circuit Magnetique
Circuit magnétique
I- Introduction :
En génie électrique les circuits magnétiques sont couramment utilisés entre autre dans les
inductances, et les transformateurs. Le rôle du circuit magnétique est de canaliser le champ
magnétique, de manière à soit lisser le courant -inductance-, soit assurer une isolation galvanique
-transformateur-.
Nous nous intéresserons ici plus particulièrement au comportement des circuits magnétiques
lorsqu'ils sont soumis à une polarisation variable dans le temps, ce qui s'effectue dans la presque
totalité des cas. L'accent sera mis sur les phénomènes de dissipation regroupés sous l'appellation
pertes fer.
II- Objectifs :
– Étude du fonctionnement d'un circuit magnétique.
– Mesure des pertes.
Nous voyons ainsi que l'aire du cycle B(H) représente l'énergie dissipée au cours d'un
cycle par unité de matériau.
– les pertes par courants de Foucault. Les courants induits dans le matériau créent un
champ qui s'oppose au champ d'excitation, aussi n'est-il pas possible de faire pénétrer un
champ alternatif au sein d'un matériau massif. Pour limiter les courants de Foucault dans
un circuit magnétique, on divise le circuit en éléments isolés électriquement les uns des
autres. Pour ce faire, on utilise généralement des tôles empilées ou enroulées qui créent
une anisotropie dans le plan perpendiculaire aux lignes de champ. Imaginons que nous
puissions isoler un petit anneau découpé au sein même de la matière, offrant une
section s perpendiculaire au passage du champ d'excitation et possédant une résistance r.
Cet anneau constitue une spire élémentaire en court-circuit. Soumettons le à un champ
magnétique de la forme B= B0.sin(ωt). La tension induite est de la forme e= ωB0.cos(ωt).
2 2 2
e
2
B s
Nous en déduisons la puissance dissipée p= = . Nous pouvons en
r 2. r
conclure que ce type de pertes varie comme le carré du champ et la fréquence
d'excitation.
Par ailleurs, les constations expérimentales permettent de s'apercevoir que l'aire du cycle B(H),
évolue dans une large mesure comme B0a, a devant être déterminé expérimentalement. Ce
coefficient est voisin de 1,6 pour l'alliage fer-silicium. L'aire étant à l'image de l'énergie dissipée, il
faut la multiplier par la fréquence de sollicitation pour obtenir la puissance correspondante. On peut
alors calculer les pertes P à l'aide de l'expression empirique suivante P=. B a f e.B 2 . f 2 . Les
coefficients sont déterminés empiriquement. A fréquence donnée, pour de forts niveaux de champs,
l'expression peut se ramener dans une large mesure à P=.Ba f e.B2 . f 2 .
IV- Mesures :
A- Préparations théoriques :
Le circuit magnétique étudié ici est celui d'un transformateur. Il est composé de 2 parties un
noyau en U et un joug démontable. Le matériaux composant le circuit est le fer, ou plutôt des tôles
de fer. Ce circuit magnétique sera étudié en régime sinusoïdal.
– Ce circuit est aussi utilisé entre autre dans le TP transformateur. Il est possible qu'il
subsiste une éventuelle aimantation rémanente. Expliquer pourquoi le fait d'ouvrir le
circuit magnétique crée un champ de nature démagnétisante qui tend à annuler
l'aimantation rémanente?
– Le montage utilisé dans le TP est celui de la Figure 1. La mesure du flux dans le noyau
du transformateur s'effectue en intégrant la tension U20, présente au secondaire du
NS
transformateur. Montrer que la tension lue à l'oscilloscope est telle que e ' = .
RC
– Calculer, pour le circuit magnétique du TP, l'expression analytique et numérique de
l'inductance théorique. On utilisera le théorème d'Ampère, la loi de conservation du flux
et l'expression de la réluctance.
– Donner l'ensemble des caractéristiques électriques du transformateur.
Pince ampèremétrique
ϕ10
Wattmètre i10 NP NS
A A' (500) (250) R
Vers oscilloscope
Phase
ϕf10 d ' 10 d 10 C
Secteur 230V O à 250V V ' −n1
dt
−n 2
dt
U20
Neutre
ϕ10
Figure 1
Le cycle de fonctionnement du matériau est imposé par la tension de sortie réglable de l'alternostat.
Ce cycle peut être visualisé à l'oscilloscope, en X on place l'image du courant -H- et en Y l'image du
flux -B-.