Métabolisme Du Fer
Métabolisme Du Fer
Métabolisme Du Fer
Plan :
I. Introduction
II- Métabolisme du fer
1- Répartition du fer dans l’organisme
2-Cycle du fer
3- Besoins en fer de l’organisme
4- Les sources du fer
5- Absorption intestinale du fer
6- Transport plasmatique du fer et captation cellulaire
7- Métabolisme intracellulaire du fer
7-1- Utilisations métaboliques = pool fonctionnel
7-2- Stockage du fer
III. Exploration du métabolisme du fer
IV- pathologies
1- Carences en fer
2- Surcharges en fer
3- Cas des anémies inflammatoires
Exploration du Métabolisme du Fer
I. Introduction
Le fer, dont le symbole chimique : Fe, est un oligo-élément indispensable à l'organisme, grâce
à sa faculté de transport d’oxygène par le biais de l’hémoglobine et sa faculté de transfert
d’électron (pouvoir redox) il est également indispensable à diverses réactions enzymatiques
(élément constitutif de plusieurs enzymes produites au niveau des mitochondries et à la
synthèse de l’ADN).
A côté de son rôle bénéfique, le fer peut aussi représenter un danger réel pour la cellule
puisqu’il est capable, en participant à des chaines de transfert d’électrons, de générer des
radicaux libres
Le nombre atomique de l’élément fer est 26, sa masse atomique relative est de 55,85.
Le pool de fer chez l’adulte normal est de 3 à 5 g, répartis entre le fer ferreux : Fe2+ contenu
dans des protéines à structure héminique (environ 65 %) et le fer ferrique : Fe3+, non
héminique représenté essentiellement par le fer des réserves.
Dans l’organisme, le fer n’existe pas physiologiquement sous forme libre ionisée et il est très
faiblement soluble au pH de l’organisme
2. Cycle du fer
Plus de la moitié du fer de l'organisme est contenu dans les globules rouges (GR) au sein de
l'hémoglobine (Hb).
25 à 30 mg de fer sont recyclés chaque jour à partir du fer héminique et couvrent les besoins
de l’érythropoïèse. L’hémoglobine renferme 0,34 % de fer, donc 1 ml d’hématies correspond
à environ 1 mg de fer.
– soit, il est pris en charge dans le plasma par la transferrine (normalement saturée au tiers de
ses capacités de transport) transféré vers le plasma par la ferroportine.
Pour le cycle interne, le fer plasmatique lié à la transferrine permet les échanges permanents
entre trois tissus : moelle osseuse avec ses précurseurs érythropoïétiques et hématies,
système réticulohistiocytaire (SRH) et foie. La plus grande part est acheminée vers la moelle
osseuse pour l’érythropoïèse. Le passage direct du fer de la ferritine des macrophages de la
moelle osseuse vers les érythroblastes est un phénomène mineur.
Chez l’adulte normal, les pertes quotidiennes en fer sont compensées par un apport
alimentaire équivalent. Il n’y a pas de régulation de l’élimination : il y a donc risque de
déséquilibre vers une carence martiale lorsque les pertes sont augmentées.
Les pertes d’environ 1 mg/j sont régulières : pour 35 % par desquamation cutanée, perte des
phanères et élimination urinaire (mineure), et pour 65 % par voie digestive (sécrétion et
desquamation). Il peut y être associé des pertes épisodiques par menstruations ou
hémorragies.
Ils sont augmentés au cours de la grossesse ; de 3 mg/j aux premier et deuxième trimestres
(augmentation de la masse globulaire de la mère, formation du placenta et constitution de la
masse sanguine et des réserves fœtales prioritaires), 10 à 20 mg/j deviennent nécessaires au
dernier trimestre. Une grossesse nécessite environ 500 mg de fer.
Chez l’enfant (surtout les trois premières années de la vie) et l’adolescent, les besoins sont
augmentés par accroissement de la masse sanguine.
Ce sont les macrophages et les entérocytes qui fournissent du fer à l’organisme, faisant
intervenir une multitude de protéines spécifiques.
éme
Environ 1/200 du fer total de l’organisme circule dans le sang, la principale source de ce
fer biodisponible circulant provient du recyclage du fer contenu dans l’hémoglobine des
hématies sénescents lors de l’érythrophagocytose par les macrophages de la rate, le foie et
la moelle osseuse, le contrôle du relargage de ce fer dans la circulation systémique, est la clé
de l’homéostasie du fer .
b- Source exogène : les entérocytes
Les nutriments apportent 10 à 20 mg de fer sous forme héminique ou non héminique dont
seulement 1mg est absorbé.
Le fer non héminique représente 9/10 ème du fer alimentaire et provient des aliments d’origine
végétale et produits laitiers.
Le fer héminique représentant 1/10ème des apports alimentaires et provient des aliments
d’origine animale : viandes, volaille, poisson.
Par une alimentation équilibrée, les apports quotidiens sont d’au moins 10 mg, voire jusqu’à
20 mg, dont 5 à 10 % seulement seront absorbés pour ne couvrir que les pertes, le reste étant
éliminé par les selles.
L’absorption est particulièrement intense au niveau du duodénum, mais elle est possible au
niveau du jéjunum.
Deux règles président : le fer ferreux est mieux absorbé que le fer ferrique ; le fer d’origine
animale est mieux absorbé que celui d’origine végétale ; donc qualité plutôt que quantité.
Constitué d’ions Fe3+ liés à des molécules organiques, il compose la majeure partie du fer
alimentaire ; il représente 100 % du fer des végétaux et 60 % de celui des viandes et œufs.
Il est solubilisé dans l’estomac sous forme de chlorure ferrique. Son absorption intestinale
nécessite sa réduction en Fe2+ , faisant intervenir :
2) les groupements thiols des peptides de digestion protéolytique (d’où la nécessité d’un
apport protéique minimum pour son assimilation),
– indirectement l’éthanol (en stimulant la sécrétion d’HCl par l’estomac) favorise l’absorption
du fer ;
– il faut aussi noter que la cuisson des aliments diminue la quantité de vitamine C.
■ Fer héminique
Il est retrouvé exclusivement dans les aliments d’origine animale. L’effet des protéases
digestives (notamment la pepsine) aboutit à la scission de l’hémoglobine avec libération du
fer qui se complexe à des acides aminés pour favoriser son absorption.
D’ailleurs, les glutamates et fumarates ferreux sont des formes médicamenteuses utilisées
pour le traitement des carences martiales. Lié à l’hème, il est soluble au pH de l’intestin et son
absorption n’est pas modifiée par la nature du bol alimentaire. Ce fer est mieux absorbé0
Le fer ferreux pénètre par la bordure en brosse de la cellule intestinale, par fixation sur des
récepteurs DMT1 ou Divalent Metal Transporter 1, dont le nombre varie avec les besoins en
fer de l’organisme. DMT1 fait partie de la famille des transporteurs membranaires de cations
divalents de type SLC11a2 : il est associé à DAP (DMT1 Associated Protein La traversée de la
membrane se fait selon un phénomène actif.
DMT1 voit son expression fortement inductible par une carence en fer et la quantité de DAP
est régulée de façon post-transcription elle en fonction de la concentration du fer
intracellulaire.
• Dans la cellule de la muqueuse intestinale, le fer ferreux peut suivre deux voies en fonction
des besoins de l’organisme :
– soit il est pris en charge par la ferroportine (FPN) qui le transporte au pôle basal de
l’entérocyte où il est oxydé par l’héphaestine en Fe3+.
L’héphaestine est une protéine à domaine d’ancrage membranaire de la famille des oxydases
cuprodépendantes. Il passera alors dans le plasma pour être pris en charge par la transferrine.
Il n’existe pas de moyen pour l’organisme d’éliminer le fer absorbé en excès au niveau de
l’intestin ou libéré par le recyclage des macrophages et une surcharge en fer de l’organisme
ne peut être évitée que par un contrôle fin de l’absorption intestinale et du recyclage
macrophagique. Les mécanismes de régulation de l’absorption intestinale sont restés
longtemps méconnus, mais la découverte de l’hepcidine, un peptide circulant qui joue un rôle
majeur dans l’homéostasie du fer, a permis de comprendre ces mécanismes.
a. L’hepcidine : est synthétisée au niveau du foie sous forme d’un pré-pro-peptide de 84 acides
aminés. Un peptide signal permet l’adressage dans le réticulum endoplasmique où la
maturation du pro-peptide par des enzymes de la famille des furines permettra la libération
et la sécrétion du peptide mature de 25 acides aminés. Ce peptide est rapidement éliminé
dans les urines.
Elle est particulièrement synthétisée au niveau du foie, mais aussi au niveau des adipocytes,
les macrophages et les cellules rénales. C’est une hormone hyposidéremiante qui réduit la
quantité de fer dans la circulation en empêchant sa sortie des cellules, particulièrement des
entérocytes, des macrophages et des cellules hépatiques. Ainsi dans les états de carence
absolue elle est diminuée induisant ainsi une augmentation de l’absorption intestinale du fer
et la libération de ce dernier à partir des macrophages. A l’inverse dans les états
inflammatoires l’hepcidine est augmentée et inhibe l’absorption intestinale du fer et sa
libération par les macrophages.
Dans les macrophages, l’hepcidine se fixe sur la FPN et entraîne son internalisation et sa
dégradation dans les lysosomes .Dans les cellules duodénales, plusieurs travaux récents ont
fait état d’un mécanisme différent, où l’hepcidine entraînerait dans un premier temps une
diminution de l’expression de DMT1 plutôt que celle de la FPN.
b. La protéine HFE
Cette protéine a été la première impliquée dans l’absorption du fer dès 1996, suite à la
découverte d’une mutation. Le gène HFE est localisé sur le bras court du chromosome 6. Il
code pour cette glycoprotéine de 343 acides aminés de distribution ubiquitaire mais localisée
préférentiellement au niveau des villosités duodénales. La protéine HFE, molécule HLA de
classe I like, se lie à la β2microglobuline. Ce complexe peut ainsi être véhiculé à la surface
cellulaire et s’associer au récepteur de la transferrine, diminuant ainsi l’affinité du récepteur
pour son ligand.
Dans le plasma, le fer est transporté par une β1glycoprotéine ; la transferrine ou sidérophiline.
Sa demi-vie biologique est d’environ une semaine et sa masse moléculaire 80 kDa (679 acides
aminés).
Elle est composée d’une seule chaîne polypeptidique portant deux chaînes glycaniques
identiques, riches en acide sialique.
Son gène est situé au niveau du chromosome 3. La synthèse a lieu essentiellement dans
l’hépatocyte, accessoirement dans les macrophages de la moelle osseuse ou de la rate.
– à raison de deux atomes de fer maximum par molécule de transferrine : les deux sites de
fixation (un à chaque extrémité) sont équivalents mais diffèrent dans leur structure et leur
fonction ;
– sous forme Fe3+, cette fixation nécessitant obligatoirement la fixation d’un anion (HCO3– ou
CO-23
Le pool de transferrine véhicule environ 3,5 mg de fer mais dix fois plus sont nécessaires pour
la synthèse quotidienne d’hémoglobine, d’où un turn-over important.
À l’état physiologique chez l’adulte, la transferrine est saturée environ au 1/3 de sa capacité
(Capacité Totale de Fixation du Fer par la transferrine ou CTF). Les 70 % de sites demeurés
libres définissent la capacité latente de fixation (CLF).
La transferrine n’est physiologiquement jamais saturée en fer, afin d’assurer sa prise en charge
et ainsi protéger les cellules contre son action toxique à l’état libre.
La captation du fer par les cellules (moelle osseuse, foie…) est médiée par un récepteur
cellulaire et se fait par endocytose du complexe (Fe 3+ - transferrine-récepteur de la
transferrine). Le pH cellulaire et la réduction du fer par une ferri-réductase entraînent la
libération du fer à partir de ce complexe. La protéine DMT1 transporte ensuite le fer vers le
cytoplasme. La vacuole d’endocytose transite vers la surface cellulaire pour permettre le
relargage de l’apotransferrine et le repositionnement des récepteurs sur la membrane
Dans le cytoplasme, le fer lié faiblement à des composés de faible masse moléculaire : citrate,
acides aminés ou oses, constitue le pool labile.
Il est en équilibre avec le fer entrant dans la cellule et le fer présent dans les molécules
fonctionnelles ou de stockage.
Sa concentration est contrôlée ; en effet, sous forme libre, il peut réagir avec l’eau oxygénée
cellulaire, être oxydé en Fe3+ en générant le radical hydroxyle HO très réactif et très toxique
pour la cellule. Le fer se destine à différentes utilisations selon le type cellulaire.
Chez un adulte, pour les 7 g d’hémoglobine fabriqués par jour, 24 mg de fer sont nécessaires.
23 mg sont issus du catabolisme de l’hémoglobine dans le système réticulohistiocytaire, ce
qui explique que les besoins journaliers soient très faibles (environ 1 mg).
• une autre part du fer contenu dans le cytoplasme cellulaire est destinée à la synthèse des
autres protéines à structure héminique (myoglobine, cytochromes, catalases, peroxydases…)
et non héminique (enzymes ferrodépendantes telles la xanthine oxydase et les cyclo et lipo-
oxygénases).
Enfin dès que la concentration en fer cytoplasmique augmente, le fer est stocké afin de ne pas
être toxique. Les réserves de fer sont très variables d’un sujet à l’autre. Chez l’homme adulte,
elles sont de 0,8 g à 1,6 g mais seulement de 0,6 g à 0,9 g chez la femme.
Elles sont localisées principalement dans le foie et la rate, sous forme Fe3+, en réserve au sein
de deux protéines, la ferritine et l’hémosidérine, représentant respectivement 70 % et 30 %
du pool de stockage. La ferritine, forme de réserve prédominante dans le foie, représente la
forme rapidement mobilisable.
■ Les ferritines
La ferritine est une glycoprotéine hydrosoluble ubiquitaire constituée d’une coque protéique,
l’apoferritine délimitant une cavité centrale dans laquelle le fer se trouve sous forme d’oxydes
ferriques hydratés liés à des ions phosphate (polyhydroxyphosphate de fer ferrique). C’est une
forme hydrosoluble de stockage du fer, facilement mobilisable.
Dans les conditions physiologiques, les formes tissulaires ne sont saturées qu’à 50 %. Les
cellules se protègent ainsi de la toxicité du fer en l’emmagasinant dans ce noyau central (12 à
13 nm).
La sous unité L catalyse la formation du noyau ferrique dans la coque protéique. Toute entrée
de fer ionisé dans la cellule stimule la synthèse des sous-unités, principalement L.
Les iso-ferritines basiques, riches en sous-unités L, prédominent dans les tissus de stockage
(foie, rate, placenta), alors que les isoferritines acides, riches en sous-unités H, se rencontrent
dans les cellules des tissus n’ayant pas de fonction de stockage mais dans lesquelles il existe
un recyclage rapide du fer (érythroblastes, cellules malignes).
Le fer des iso-ferritines des macrophages est le premier mobilisé pour participer à
l’érythropoïèse (après transfert dans le compartiment vasculaire et transport par la
transferrine) ;
Le fer des hépatocytes n’est mobilisé que si le stock macrophagique est épuisé.
Le fer (Fe2+) traverse la membrane cellulaire, se retrouve dans le plasma, où il doit être réoxydé
par la céruloplasmine pour être transporté par la transferrine.
■ L’hémosidérine
Elle présente de grandes analogies de structure avec la ferritine, mais s’en différencie par sa
plus grande richesse en fer (35 à 40 % de sa masse moléculaire). Elle est présente dans le
système réticulohistiocytaire et les macrophages hépatiques. Elle y est décelable
(contrairement à la ferritine) par la coloration de Perls qui correspond à la formation de bleu
de Prusse avec le ferrocyanure de potassium. Ce sont peut-être des molécules de ferritine
dégradées et agrégées.
Cette forme de réserve inerte, stable, ne libère que très lentement son fer : elle peut être
considérée plutôt comme une forme de dépôt.
Sa dénomination anglo-saxonne est TIBC pour Total Iron Binding Capacity. Sachant qu’au
maximum deux atomes de fer sont fixés par molécule de transferrine dont la masse
moléculaire est 80 kDa,
Valeurs de référence
– Transferrine 2 à 4 g/L
– CTF 45 à 65 μmol/L
– Coefficient de saturation 25 à 35 %
– diminution dans la première quinzaine de vie puis augmentation progressive pour atteindre
la valeur de l’adulte vers l’âge de 1 an ;
– après 60 ans, diminution progressive de la concentration.
La synthèse de la transferrine est induite sans modification de la sidérémie sous l’effet des
œstrogènes (grossesse, œstroprogestatifs).
L’intérêt du dosage est double : appréciation des capacités de synthèse de transferrine par le
foie, en rapport avec les réserves en fer de l’organisme mais intérêt aussi dans les bilans
nutritionnel et inflammatoire.
L’atransferrinémie est une maladie grave qui se manifeste dès la naissance par une anémie
hypochrome grave car le fer absorbé n’est pas transporté efficacement et s’accumule dans les
organes (foie, reins, pancréas et cœur).
3. Dosage de la ferritinémie
L’étendue des zones de normalité indiquées par les laboratoires de biologie médicale varie de
façon importante. Nous pouvons donner à titre indicatif :
Les valeurs normales de ferritine pour des sujets cliniquement sains dépendent fortement de
l’âge et du sexe, sans variations circadiennes. Les valeurs sont plus faibles chez l’enfant par
rapport à l’adulte, hormis pendant le premier trimestre de vie. Chez la femme, pendant une
grossesse non supplémentée en fer, la concentration baisse de façon importante à partir du
troisième mois. La ferritinémie augmente après la ménopause ; il n’y a pas de modifications
sous traitement oestroprogestatif.
Variations pathologiques
– une augmentation dans les surcharges en fer, mais aussi dans les syndromes inflammatoires
aigus et chroniques, les cytolyses hépatiques dont l’alcoolisme et dans l’insuffisance rénale
chronique ; cette augmentation est aussi observée lors de la maladie de Gaucher, maladie de
surcharge par déficit en glucocérébrosidase.
IV- Pathologies
1- Carences en fer
Phénomène fréquent, faisant suite à des pertes supérieures aux entrées et/ou à une
consommation des réserves.
Les pertes excessives sont souvent liées à des saignements chroniques digestifs, génitaux et
urinaires.
Les besoins en fer sont accrus chez la femme lors du dernier trimestre de la grossesse, lors de
grossesses répétées et chez le jeune enfant présentant durant les premières années des
réserves faibles et recevant une alimentation lactée pauvre en fer.
Enfin une carence martiale peut s’installer suite à une malnutrition chez le sujet âgé ou par
malabsorption chez les gastrectomisés.
– « anémie » débutante, les autres paramètres du bilan du métabolisme du fer sont modifiés :
fer sérique abaissé, transferrinémie et CTF augmentées et CS abaissé ;
1-2-1- Clinique
L'anémie est souvent bien supportée, car elle s’installe progressivement. Elle peut parfois
avoir un retentissement plus important et révélateur : asthénie, dyspnée d'effort, tachycardie,
voire lipothymies.
L'examen note la pâleur de la peau et des muqueuses et constate parfois les signes de fragilité
de la peau et des phanères.
Troubles du comportement alimentaire (la pica) induits par la carence en fer (et non le
contraire) : consommation de terre, de craie, de glaçon . . . qui disparaîtront après le
traitement martial.
1-2-2- Biologique
2- Surcharges en fer