Arab Abir

‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬
Université Badji Mokhtar Annaba ‫جامعة باجي مختار عناب ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــة‬

Faculté : Sciences de l’Ingéniorat
Département : Génie civil
Domaine : Science et technologie
Filière : Génie civil
Spécialité : Structure
Mémoire
Présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master
ETUDE D’UN BATIMENT (R+5) EN BETON

ARME A USAGE D’HABITATION
Jury de Soutenance :
Nom et prénom Grade Université Qualité Signature

Hammouda Abdelaziz M.C.A Badji Mokhtar Annaba Président
ATHMANI Allaeddine M.C.A Badji Mokhtar Annaba Encadrant
Menadi Souad M.C.B Badji Mokhtar Annaba Examinateur
Encadrant :
- Mer Athmani Allaeddine
Présenté par :
- Arab Abir
Année universitaire 2020/2021

Nos remerciements
On tient d’abord à remercier toute notre famille en particulier nos parents et amis qui de
près ou de loin nous ont soutenues et encouragées pour l’élaboration de ce mémoire.
On souhaite vivement remercier notre directeur conseillé monsieur Athmani Allaeddine
qui nous a fait bénéficier de ses conseils et ses compétences, soulignant ainsi l’intérêt qu’il
porte à notre travail. On le remercie pour nous avoir accueillies dans son encadrement.
Nos remerciements vont aussi à tous les membres du jury, pour le soutien et l’attention qu’ils
vont nous les prêtér pendant toute la durée de la soutenance.
Nos vifs remerciements sont adressés à toutes ces personnes pour leur aide et leur patience
avec nous, sans oublier nos camarades étudiants de génie civil.
Résumé
Ce projet consiste principalement en l'étude dynamique de l’élément d’ouvrage d’une
structure bâtiment (R+5) à usage d’habitation. Le but est de proposer une bonne conception et
une répartition efficace de certains éléments porteurs en béton armé ainsi que leurs
dimensions respectives (section de béton et d'acier) par application de la règlementation en
vigueur (RPA 99 Version 2003, CBA 93, BAEL 91).
Notamment la structure est moins complexes elle comporte un RDC et des étages, dont le
lieu d’implantation est la wilaya d’Annaba qui est une zone sismique moyenne.
Le contreventement de la structure est mixte (voiles + portiques) en béton armé.
L’étude dynamique a été faite en moyennant le logiciel Etabs.
Finalement l’étude de l’infrastructure a été faite par le calcul des fondations.
Summary
This project mainly consists of the dynamic study of the structure of a building structure
(R + 5) for residential use. The goal is to offer a good design and an efficient distribution of
certain load-bearing reinforced concrete elements as well as their respective dimensions
(concrete and steel section) by application of the regulations in force (RPA 99/ version 2003,
CBA 93 and BAEL 91).
In particular, the structure is less complex; it has a ground floor and floors, the location of
which is the wilaya of Annaba which is an average seismic zone.
The bracing of the structure is mixed (walls + gantries) in reinforced concrete. The dynamic
study was done using (ETABS).
Finally, the infrastructure study was done by calculating the foundations.
Table des matières
Chapitre 1
1.1. Présentation du projet………………………………………………………………….01
1.2. Caractéristiques géométriques de l’ouvrage………………………………………… 06.
1.3. Conception structurelle……………………………………………………………… 06
1.4. Caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés………………………………… 07
1.5. Hypothèse de calcul………………………………………………………………… 14
1.6. Combinaisons d’actions……………………………………………………………….14
Chapitre 2
2.1. Introduction……………………………………………………………………………16.
2.2. Pré dimensionnement des dalles……………………………………………………… 16
2.3. Pré dimensionnement des poutres………………………………………………………17
2.4. Pré dimensionnement des voiles……………………………………………………… 18
2.5. Pré dimensionnement du balcon……………………………………………………… 20
2.6. Pré dimensionnement des escaliers…………………………………………………… 21
2.7. Evaluation des charges et surcharges………………………………………………… 23
Chapitre 3
3.1. Introduction……………………………………………………………………………31
3.2. Objectif de l’étude dynamique…………………………………………………………31
3.3. Conception structurelle et modélisation……………………………………………… 31
3.4. Actions sismiques………………………………………………………………………32
3.5. Méthode d’analyse dynamique par accélogramme…………………………………… 33
3.6. Disposition des voiles………………………………………………………………… 33
3.7. Mode de vibration et participation massique………………………………………… 36
3.8. Vérification de l’effort normal réduit………………………………………………… 37.
3.9. Calcul de la force sismique totale……………………………………………………..38
3.10. Vérification de l’excentricité…………………………………………………………41
3.11. Vérification du déplacement relatif inter étages…………………………………… 42
3.12. Vérification de l’effet P- ∆ ………………………………………………………… 44
3.13. Vérification du renversement……………………………………………………….. 45
Chapitre 4
4.1. Introduction……………………………………………………………………………48
Table des matières
4.2. Étude de l’acrotère………………………………………………………………….48
4.3. Étude des balcons…………………………………………………………………..54.
4.4. Étude des planchers……………………………………………………………… 59
4.5. Étude des poutrelles……………………………………………………………… 60
4.6. Étude des escaliers…………………………………………………………………69
4.7. Étude de la poutre palière……………………………………………………………76
Chapitre 5
5.1. Introduction………………………………………………………………………..81
5.2. Étude ferraillage des poteaux………………………………………………………81
5.3. Armatures transversales……………………………………………………………81
5.4. Calcul des armatures longitudinales……………………………………………… 82
5.5. Exemple de calcul………………………………………………………………… 87
5.6. Étude ferraillages des poutres principales…………………………………………87
5.7. Étude ferraillages des poutres secondaires…………………………………………93
5.8. Ferraillage des voiles……………………………………………………………… 97
Chapitre 6
6.1. Les fondations………………………………………………………………………104
6.2. Hypothèse……………………………………………………………………… …104
6.3. Vérification de la semelle isolée……………………………………………………105
6.4. Vérification de la semelle filante…………………………………………………..106
6.5. Étude du radier à nervures…………………………………………………………107
6.6. Étude du radier………………………………………………………………… ….108
6.7. Principe et paramètre de la modélisation………………………………………….109
6.8. Ferraillage de la dalle radier……………………………………………………….110
6.9. Ferraillage des nervures du radier…………………………………………………118
6.10. Conclusion…………………………………………………………………….....119.
6.11. Bibliographie…………………………………………………………………......120
Listes des figures
Chapitre 1 → présentation du projet
Figure 1.1 : Façade principale du bâtiment……………………………………………….2
Figure 1.2 : Vue en plan de la coupe A-A…………………………………………… …3
Figure 1.3 : Vue en plan de l’RDC…………………………………………………… …4
Figure 1.4 : Vue en plan d’étages courant…………………………………………… …5
Figure 1.5 : Vue en plan duplex……………………………………………………… ….5
Figure 1.6 : Vue en plan de la terrasse…………………………………………………. …5
Figure 1.7 : Diagramme contrainte de déformation du béton à l’ELU……………… ….10
Figure 1.8 : Diagramme contrainte de déformation du béton à l’ELS……………………11
Figure 1.9 : Diagramme contrainte de déformation de calcul……………………………12
Chapitre 2 → pré dimensionnement et descente de charges
Figure 2.1 : Coupe de voile en élévation…………………………………………………19
Figure 2.2 : Coupe de voile en plan………………………………………………………19
Figure 2.3 : dalle pleine sur trois appuis…………………………………………………20.
Figure 2.4 : Schéma de l’escalier…………………………………………………………21
Figure 2.5 : composants d’un plancher terrasse en corps creux………………………….23
Figure 2.6 : coupe du plancher étage courant…………………………………………….24
Figure 2.7 : Mur extérieur avec remplissage en double parois………………………….25
Chapitre 3 → étude sismique et dynamique
Figure 3.1 : Modélisation en 3 D ( Etabs et Robot)…………………………………………32
Figure 3.2 : Disposition des voiles en 2 D………………………………………………..33
Figure 3.3 : Voiles dans la structure en 3 D……………………………………………...34
Figure 3.4 : 1er mode de déformation (translation suivant X)……………………………34
Figure 3.5 : 2ème mode de déformation (translation suivant Y)………………………….35
Figure 3.6 : 3ème mode de déformation (rotation suivant Z)……………………………..35
Figure 3.7 : Spectre de réponse RPA/2003………………………………………………40
Figure 3.8 : Graphe étages en fonction du moment………………………………………40
Figure 3.9 : centre de torsion par rapport au centre de gravité…………………………...42
Figure 3.10 : graphe des étages en fonction du moment………………………………….46
Chapitre 4 → étude et ferraillage des éléments secondaires
Figure 4.1 : Coupe transversale de l’acrotère ……………………………………………53
Figure 4.2 : schéma du balcon en dalle pleine………………………………………………54
Liste des figures
Figure 4.3 : cartographie du balcon…………………………………………………………55
Figure 4.4 : poutre porte à faux (console) du balcon……………………………………….56
Figure 4.5 : Ferraillage balcon …………………………………………………................58
Figure 4.6 : Diagramme des efforts tranchants à l’ELU…………………………………..63
Figure 4.7 : ferraillage du plancher à poutrelles…………………………………………...67
Figure 4.8 : ferraillage de la dalle de compression……………………………… ………..68
Figure 4.9 : schéma statique (RDC) à l’ELU………………………………………………69
Figure 4.10 : Schéma de l’escalier…………………………………………………………69
Figure 4.11 : Diagramme de l’effort tranchant à l’ELU de l’escalier ………….................74
Figure 4.12 : coupe de ferraillage de l’escalier ……………………………………………75
Figure 4.13 : ferraillage de la poutre palière ………………………………………………79
Chapitre 5 → étude des éléments porteurs
Figure 5.1 : Diagramme efforts normaux des poteaux…………………………………….83
Figure 5.2 : diagramme moments fléchissant MX ……………………………… ………. 84
Figure 5.3 : diagramme moments fléchissantMY ………………………………................84
Figure 5.4 : coupe longitudinale et transversale du poteau (35x35)……………………….88
Figure 5.5 : Diagramme moments fléchissant des poutres principales……………………88
Figure 5.6 : Diagramme efforts tranchants des poutres principales……………… ………89
Figure 5.7 : diagramme moments fléchissant des poutres secondaires…………...............91
Figure 5.8 : Coupe de ferraillage de la poutre principale (30x45)…………………………92
Figure 5.9 : coupe longitudinale des poutres secondaires (30x35)…………………………93
Figure 5.10 : coupe transversale des poutres secondaires (30x35)………………...............93
Figure 5.11 : disposition des armatures verticales dans les voiles………………………...95
Figure 5.12 : voiles sens y (robot 2019)…………………………………………………..96
Figure 5.13 : voiles sens x (robot 2019)…………………………………………………..97
Figure 5.14 : voile dans le sens x-x (Etabs)……………………………………….............99
Figure 5.15 : voile dans le sens y-y (Etabs)……………………………………….............99
Figure 5.16 : coupe ferraillage d’un voile…………………………………………………102
Chapitre 6 → étude de l’infrastructure
Figure 6.1 : Schéma du radier à nervures…………………………………………………108
Figure 6.2 : Vue en 3 D du radier…………………………………………………………109
Figure 6.3 : Contraintes sous radier……………………………………………… ………110
Liste des figures
Figure 6.4 : Sollicitations du radier selon MXX à l’ELS…………………………………..111
Figure 6.5 : Sollicitations du radier selon Myy à l’ELS…………………………………..111
Figure 6.6 : Ferraillage de la nappe selon les deux sens (travée) et (appuis)…………….113
Figure 6.7 : Ferraillage du radier sens (x-x)…………………………………… ………..113
Figure 6.8 : Ferraillage du radier sens (y-y)………………………………………………113
Figure 6.9: diagramme des moments fléchissants des nervures…………………………..114
Figure 6.10 : moments des nervures sens x-x…………………………………………….114
Figure 6.11 : moments des nervures (appui) sens (x-x) et sens (y-y)…………………….115
Figure 6.12 : ferraillage des nervures (travée) sens (x-x) et sens (y-y)…………………..117
Figure 6.13 : Ferraillage radier à nervures sens x-x………………………………………118
Figure 6.14: Plan de coffrage……………………………………………………………..121
Figure 6.15: détails en coupes………………………………………………….................123
Liste des tableaux
Chapitre 1
Tableau 1.1 : caractéristiques mécaniques des aciers………………………………………12
Chapitre 2
Tableau 2.1 : évaluation des charges permanentes du plancher terasse en corps creux……23
Tableau 2.2 : évaluation des charges permanentes du plancher courant en corps creux…..24
Tableau 2.3 : évaluation des charges permanentes du mur extérieur……………………...25
Tableau 2.4: évaluation des charges permanentes du balcon……………………………...26.
Tableau 2.5 : évaluation des charges permanentes du palier escalier……………………...26
Tableau 2.6 : évaluation des charges permanentes de la volée d’escalier…………………26
Tableau 2.7 : pré dimensionnement des poteaux…………………………………………..28
Chapitre 3
Tableau 3.1 : Participation massique pour chaque mode………………………………..36.
Tableau 3.2 : Vérification de l’effort normal réduit des poteaux centraux………………..37
Tableau 3.3 : Vérification de l’effort normal réduit des poteaux de rive………………….38.
Tableau 3.4 : valeurs des facteurs de qualité………………………………………………39
Tableau 3.5 : vérification de la force sismique à la base………………………………….41
Tableau 3.6 : vérification de l’excentricité pour la régularité en plan…………………….41
Tableau 3.7: vérification des déplacements relatif inter étages (sens X-X)……………....43
Tableau 3.8 : vérification des déplacements relatif inter étages (sens Y-Y)……………...43
Tableau 3.9 : Vérification de l’effet P- ∆ selon X………………………………………..44.
Tableau 3.10 : Vérification de l’effet P- ∆ selon Y………………………………………45
Tableau 3.11: vérification au renversement de la structure………………………………45.
Chapitre 4
Tableau 4.1 : Combinaison des sollicitations……………………………………………..49
Tableau 4.2 : Ferraillage à l’ELU du balcon……………………………………………...55
Tableau 4.3 : résultats par robot expert balcon…………………………………………...56
Tableau 4.4 : charges sur les éléments de l’escalier ……………………………………..56
Tableau 4.5 : vérification de la flèche…………………………………………………….57
Tableau 4.6 : différentes charges sur les poutrelles………………………………………59
Liste des tableaux
Tableau 4.7 : charge sur les éléments de l’escalier………………………………. ……70
Tableau 4.8 : récapitulatif du ferraillage de l’escalier…………………………………...74
Tableau 4.9 : résultats ferraillage à l’ELU de la poutre…………………………………77
Chapitre 5
Tableau 5.1 : récapitulatif efforts normaux et moments fléchissants……………………85.
Tableau 5.2 : ferraillage poteaux………………………………………………………...86
Tableau 5.3 : armatures en travée des poutres principales……………………………….87
Tableau 5.4 : armatures en appui des poutres principales………………………………..90.
Tableau 5.5 : armatures en travée et en appui des poutres secondaires………………….93
Tableau 5.6 : ferraillage des voiles suivant (XX)………………………………………..94
Tableau 5.7 : ferraillage des voiles suivant (YY)……………………………………….100
Chapitre 6
Tableau 6.1 : Récapitulatif des moments et du ferraillage longitudinal du radier………112
Tableau 6.2 : vérification à l’ELS radier………………………………………………...115
Tableau 6.3 : résultats à l’ELS des moments suivant les deux sens……………………..115
Tableau 6.4 : ferraillage des nervures suivant les deux sens…………………………….115
Tableau 6.5 : vérification à l’ELS nervures……………………………………………...116
Tableau 6.6 : Résultats à l’ELU des moments suivant les deux sens……………………116
Tableau 6.7 : Vérification effort tranchant à l’ELU (nervures)…………………………116
Notations:
A : Coefficient d’accélération de zone, Coefficient numérique en fonction de l’angle de -
frottement.
𝐀 𝐬 : Aire d'une section d'acier,
𝐀 𝐭 : Section d'armatures transversales,
B : Aire D'une section de béton : Diamètre,
E : Module d'élasticité longitudinale,
𝐄𝐛 : Module de déformation longitudinale du béton𝐄𝐢 : Module de déformation instantanée Eij
à l'âge de j jours) 𝐄𝐬 : Module d'élasticité de l'acier, 𝐄𝐯 : Module de déformation différé Evj à
l'âge de j jours), Force ou action en général
G : Action permanente, module d'élasticité transversale Q : Charges d'exploitations
I : Moment d'inertie
L : Longueur ou portée
𝐋𝐟 : Longueur de flambement.
M : Moment en général, moment de flexion le plus souvent,
𝐌𝐆 : Moment fléchissant développé par les charges permanentes,
𝐌𝐐 : Moment fléchissant développé par les charges d'exploitations,
𝐌𝐔 : Moment de calcul ultime,
𝐌𝐬𝐞𝐫 : Moment de calcul de service
𝐌𝐭 : Moment en travée,
𝐌𝐚 : Moment sur appuis
N : Effort normal,
𝐒𝐭 : Espacement des armatures transversales,
T : Effort Tranchant, période,
𝐕𝐨 : Effort tranchant a la base,
E.L.U : Etat limite ultime,
E.L.S : Etat limite service,
a : une dimension,
b : une dimension transversale (largeur ou épaisseur d'une section),
d : distance du barycentre des armatures tendues à la fibre extrême la plus comprimée,
d' : distance du barycentre des armatures comprimée à la fibre extrême la plus comprimée,
𝐟𝐞 : Limite d'élasticité de l'acier,
𝐟𝐜𝐣 : Résistance caractéristique à la compression du béton âge de j jours,
𝐟𝐭𝐣 : Résistance caractéristique à la traction du béton âge de j jours,
h : hauteur totale d'une section de béton armé,
i : rayon de giration d'une section,
j : nombre de jours,
k : coefficient de raideur du sol.
n : coefficient d'équivalence acier-béton ; grandeur exprimée par un nombre entier,
x : coordonnée en général, abscisse en particulier,
y : coordonnée, parallèlement au plan moyen, à partir de l'axe central d'inertie,
𝛄𝐬 Coefficient de sécurité dans l’acier,
𝛄𝐛 Coefficient de sécurité dans le béton,
ε : déformation relative,
𝛆𝐛𝐜 Raccourcissement relatif du béton comprimé,
𝛆𝐬 Allongement relatif de l'acier tendu,
𝛆′𝐬 Raccourcissement relatif de l'acier comprimé,
η: coefficient de fissuration relatif à une armature,
ν : coefficient de poisson, coefficient sans dimension,
ρ : rapport de deux dimensions ; en particulier rapport de l'aire d'acier à l'aire de béton,
σ : contrainte normale en général,
λ : Élancement d’EULER.
τ : contrainte tangente (de cisaillement),
𝛔𝐛𝐜: Contrainte de compression,
𝛔𝐬 : Contrainte de traction admissible de l’acier,
𝛔𝐛𝐜 :Contrainte de compression admissible du béton,
𝛃: Coefficient de pondération,
𝛔𝐬𝐨𝐥 : Contrainte du sol,
Introduction générale
L’analyse approfondie des ouvrages touchés par les séismes nous renvois souvent aux mêmes
causes de la négligence, dont les principales sont dues à de mauvaises dispositions
constructives ou des malfaçons d’exécutions.
Pour cela on ne doit pas se contenter d’appliquer uniquement les règlements, mais on doit
impérativement comprendre les facteurs déterminants le comportement dynamique de la
structure afin de mieux prévoir sa réponse sismique à un niveau d’accélération donné.
En effet, on est directement lié à la conception et à la réalisation d’édifices de manière à
préserver la sécurité des vies humaines et des biens matériels. On doit tenir compte des
aspects structuraux, fonctionnels et préserver la résistance, l’économie (en tenant compte du
coût de réalisation), l’esthétique et la viabilité de l’édifice.
Pour cela les différentes études et règlements préconisent divers systèmes de
contreventements visant à minimiser les déplacements, limiter les risques de torsion et
d’éviter les endommagements de la structure tout en assurant la bonne dissipation des efforts.
Le choix d’un système de contreventement est fonction de certaines considérations à savoir la
hauteur du bâtiment, son usage, sa capacité portante, les contraintes architecturales, et surtout
la zone sismique où se situe l’ouvrage. C’est pour cela que les structures doivent être étudiées
et réalisées conformément aux règles parasismiques.
Le projet qui nous a été confié consiste à étudier un bâtiment en (R+5) contreventé par un
système mixte (voiles + portiques). Dans notre étude, en plus des calculs statiques qui feront
l’objet des trois premiers chapitres, nous allons s’intéresser dans le chapitre (4) à la recherche
d’un bon comportement dynamique par diverses dispositions des voiles de contreventement.
Une fois la bonne disposition est obtenue, la structure est soumise au spectre de calcul du
règlement parasismique Algérien (RPA99/version2003). Sa réponse va être calculée en
utilisant le logiciel (Etabs). Le calcul du ferraillage des éléments principaux sera exposé au
chapitre (5). En dernier lieu, le calcul de l’infrastructure fera l’objet du dernier chapitre (6).
Chapitre 1
PRESENTATION DU
PROJET
Chapitre 1 Présentation du projet
1.1 Présentation du projet

Soit un bâtiment à habitation usuelle, devant rester fonctionnels en cas de séisme, implanté à
Annaba en zone (IIa) à moyenne sismicité, composé d’un rez-de-chaussée, de cinq étages
(R+5), ce bâtiment est contreventé par Voiles porteurs en béton armé. Les planchers, balcon
en dalles pleines, des étages et une terrasse accessible en plancher composés de poutrelles +
corps creux. Notre étude sera conforme aux exigences des règles de conception et de calcul
des ouvrages en béton armé BAEL 91 et aux règles parasismiques RPA 99 version 2003. Le
premier document de base est le plan d’architecture, qui décrit les grandes composantes, en
commençant par le plan des étages, qui détermine l’esthétique de notre structure. On prend de
ces plans les éléments tels qu’ils étaient conçu par l’architecte, la façade de la structure
schématisée ainsi :
1
Figure 1.1:Façade principale du bâtiment
2
Figure 1.2: Vue en plan de la coupe A-A
3
Figure 1.3: Vue en plan RDC
Figure 1.4: Vue en plan d’étage courant
4
Figure 1.5: Vue en plan duplex
Figure 1.6: Vue en plan terrasse
5
1.2. Caractéristiques géométrique de l’ouvrage :

En se basant sur les plans de coupes verticales et horizontales, les caractéristiques
géométriques de l’ouvrage sont comme suit :
Dimensions en élévation :
Hauteur du RDC -------------------------------------3.91 m
Hauteur étage courant ----------------------------- 3.06m
Hauteur totale du bâtiment----------------------- 22.27 m
Dimension en plan:
Sens longitudinal du bâtiment ----------------------21.70m
Sens transversal du bâtiment ------------------------9.60m
Cet ouvrage comprend un type d’escalier droit
1.3. Conception structurelle :
a) Choix du système de contreventement :
Notre bâtiment dépasse quatre niveaux (14 mètres) et est situé en zone IIa. Le
contreventement par portique est donc écarté (Art. 1-b du RPA99/version 2003), donc la
structure sera contreventée par des voiles et portiques appelés contreventement, dont le but
est d’assurer la stabilité (et la rigidité) de l’ouvrage vis à vis des charges horizontales, pour un
système de contreventement mixte, il y a lieu de vérifier se qui suit :
-Les voiles de contreventement ne doivent pas reprendre plus de 20 % des sollicitations dues
aux charges verticales.
- Les charges horizontales sont reprises conjointement par les voiles et les portiques
proportionnellement à leurs rigidités relatives, ainsi que les sollicitations qui résultent
de leurs interactions à tous les niveaux.
-Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au
moins 25 % de l’effort tranchant de l’étage.
6
b) Plancher :
En ce qui concerne le type de plancher, on a opté pour un plancher semi-préfabriqué
en « poutrelles corps creux +dalle de compression», pour les raisons suivantes :
● Facilité de réalisation.
● Les portées de notre projet ne sont pas grandes.
● Réduire le poids du plancher et par conséquent l’effet sismique.
● Minimiser le coût de coffrage.
c) Maçonnerie :
La maçonnerie de notre structure sera exécutée en briques creuses.
● Murs extérieurs : ils sont constitués de deux rangées, brique creuse de 15 cm d’épaisseur.
l’âme d’air de 5 cm d’épaisseur, et brique creuse de 10 cm d’épaisseur.
● Murs intérieurs (cloisons de répartition) : ils sont constitués par une cloison de 10 cm
d’épaisseur.
d) Escaliers :
Le bâtiment présente un seul type d’escalier, escalier droit en béton armé coulé sur place.
e) Balcons :
Le bâtiment comporte des balcons en dalle pleine.
f) Revêtement : les revêtements sont comme suit :
●Mortier de ciment pour les murs de façade et les salles d’eau.
● Plâtre pour les cloisons et les plafonds
● Carrelage pour les planchers et escaliers.
1.4. Caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés :
La masse volumique des bétons est comprise entre 2200 et 2400 kg/ m³ s’il est armé, en
considère une masse volumique de 2500Kg/m³.
● Pour notre projet on adoptera : 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 25 MPa
a) Composition du béton : Pour 𝒇𝒄𝟐𝟖 =25 MPa
350 kg/m² de ciment de classe CPA 325.
400 litres de sable de diamètre 0 à 5.
800 litres de gravier de diamètre 15 à 25.
175 litres d’eau de gâchage.
7
b) Résistance caractéristique à la compression :

Le béton est définit par sa résistance à la compression à 28 jours d’âge dite : résistance
caractéristique à la compression, notée𝑓𝑐𝑗 . Elle est déterminée à la base d’écrasements
d’éprouvette normalisée (16x 32) par compression axiale après 28jours de durcissement.
Lorsque la sollicitation s’exerce sur un béton d’âge j < 28 jours, sa résistance à la
compression est calculée comme suit (CBA93Art A-2-1-1) :
Pour j<28, 𝒇𝒄𝟐𝟖du béton non traitée thermiquement est :
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 4.67+0.83𝑗 𝑓𝑐28→ si 𝒇𝒄𝟐𝟖 ≤: 40MPa
𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 1.40+0.95𝑗 𝑓𝑐28→ si 𝒇𝒄𝟐𝟖˃: 40MPa
c) Résistance caractéristique à la traction (Art 2-3-3-1 BAEL91) :

La résistance caractéristique à la traction du béton à ‹ j › jours notée f tj est
conventionnellement définie par la formule suivante :
𝑓𝑡𝑗 = 0.6 + 0.06 𝑓𝑐𝑗
. 𝑓𝑡𝑗 =0.6+0.06𝘹25=2.1Mpa.
d)Déformation du béton :
●Module d’élasticité longitudinal :
On définit le module d’élasticité comme étant le rapport de la contrainte normale et la
déformation engendrée. Selon la durée de l’application de la contrainte, on distingue deux
types de modules :
●Module d’élasticité instantané :
Sous les contraintes normales d’une durée d’application inférieur à 24 heures, le
module de déformation longitudinale instantané du béton âge de (j) jours noté 𝐸𝑖𝑗
est égale à :
E ij  11000 3 f cj [ MPa ] (BAEL 91 Art 2.3.3.2) Pour le calcul sous charges de courte durée
( 24h).
Dans notre cas : Eij  32164 .2 [ MPa]
8
●Module d’élasticité différée (𝑬𝒗𝒋 ): C.B.A.93 [A.2.1.2.2].

pour le calcul sous charges de longue durée pour lesquelles l'effet du retrait (diminution de
volume d'une pièce due à l'évaporation de l'eau restée libre dans le béton.) et du fluage
(déformation croissante dans le temps sous une charge constante de longue durée.) est très
influant.
𝐸𝑖𝑗
𝐸𝑣𝑗 = = 3700 3√𝑓𝑐𝑗 [MPa] ⟹ 𝐸𝑣𝑗 = 11000 [MPa]
3
●Module de cisaillement:
𝐸
G= [MPa] 𝑣: Coefficient de Poisson
2( 1+𝑣)
●Coefficient de Poisson :
C’est le rapport des déformations transversales et longitudinales :
déformations transversales
𝑣= déformations longitudinales
𝑣 = 0 si le béton supposé fissuré à ELU.

(Art A2.1.3, BAEL 91)
𝑣= 0,2 si le béton supposé non fissuré à ELS
e) Contraintes limites :
Contrainte limite à la compression :
0.85∗𝒇𝒄𝟐𝟖
𝑓𝑏𝑢 = [MPa] (BAEL91 Art 2.3.3.3)
𝜃∗𝜸𝒃
1.5 → situation durable

𝜸𝒃 =
1.15 → situation accidentelle
𝜽 : Est en fonction de la durée T d’application des combinaisons d’action
1 → T ˃ 24 h
𝜽= 0.9 → 1h ˂ T ˂ 24 h
0.85 → T ˂ 1 h
Dans notre cas𝑓𝑏𝑢 = 14.2 MPa en S D
𝑓𝑏𝑢 = 21.74 MPa en S A
9
●Contrainte limite de cisaillement : (Art 7–4.3. 1 BAEL91)

Pour la fissuration peu nuisible :
0.2∗𝒇𝒄𝟐𝟖
3.33 MPa, situation courante
𝜸𝒃
̅̅̅
𝝉𝒖 = min ̅̅̅𝒖 = min
⟹𝝉
5 MPa 4.35 MPa, situation accidentelle
Pour fissuration préjudiciable ou très préjudiciable :
0.15∗𝒇𝒄𝟐𝟖
2.5 MPa, situation courante
𝜸𝒃
̅̅̅
𝝉𝒖 = min ̅̅̅𝒖 = min
⟹𝝉
4 MPa 3.26MPa, situation accidentelle
●Contraintes de service à la compression : (BAEL91)

̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒃𝒄 = 0.6 x 𝑓𝑐28⟹𝝈 𝒃𝒄 = 15 MPa
f) Diagramme contraintes déformations : (A.4.3.4.1CBA93)

Dans le calcul du béton armé relatif aux états limites, les diagrammes réels sont
remplacés par les diagrammes conventionnels suivants :
1) état limite ultime :
Le diagramme contraintes déformations du béton est le diagramme de calcul dit :
(Parabole rectangle), il comporte un arc de parabole qui s’étend de l’origine des coordonnées
où 𝜀𝑏𝑐 = 2 ‰ et 𝝈𝒃𝒄 = 𝑓𝑏𝑢 suivi d’un segment de droite parallèle à l’axe des déformations
ettangent à la parabole à son sommet.
Figure 1.7 : Diagramme Contrainte-déformation du béton a l’ELU.
10
2) L’état limite de service :

Dans ce cas le diagramme contrainte-déformation est considéré linéaire et la contrainte
̅̅̅̅̅
limite est donnée par:𝝈 𝒃𝒄 = 0.6 x 𝑓𝑐28
Figure 1.8 : Diagramme Contrainte-
Figure 1.8 : Diagramme Contrainte-déformation du béton a l’ELS
g) Le retrait :
Dans le cas des pièces de dimension courante à l’air libre, on admettra un
raccourcissement relatif de retrait qui n’excède 3%.
2) Les aciers :
a) Définition :
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, caractérisé par sa bonne
résistance à la traction qu’en compression, on distingue deux types d’aciers :
●Aciers rond lisse(RL) pour 0.15 à 0.25% de carbone.
●Aciers de haute adhérence(HA) pour 0.25 à 0.40 % de carbone.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : E s =200000 MPa.
b) Résistance caractéristique de l’acier
On définit la résistance caractéristique de l’acier comme étant sa limite d’élasticité : e f
Principales armatures utilisés.
11
Tableau 1.1 Caractéristiques mécaniques des aciers
Types Désignation 𝐟𝐞 (MPa)
fe E22 215
Aciers ronds lisses fe E24 235
fe E400 400
Aciers à haute adhérence fe E500 500
TL50 ∅ ˃ 6 mm 500
fils tréfilés lisses

TL52 ∅≤ 6 mm 520
fils tréfilés à haute adhérence fe TE40 400
fe TE50 500
c) Diagramme contrainte déformation de calcul :

Dans le calcul relatif aux états limites on utilisera le diagramme simplifié suivant.
Figure 1.9: Diagramme Contrainte-déformation de calcul.
12
●Limite d’élasticité à L’ELU :

𝝈
𝜀𝑒𝑠 =𝑬𝒔
𝒔
𝐄𝐬: (Est défini par la pente de la droite passant par l’origine)

𝑬𝒔 = 200 000 MPa.
𝜸𝒔 : Coefficient de sécurité.
1.15 En situation durable ou transitoire S.D
Sachant que :𝜸𝒔 =
1 en situation accidentelle S.A
348 MPa en S.D

𝒇𝒆
Pour notre cas :𝝈𝒔 = ⟹
𝜸𝒔
400 MPa en S.A
●Etat limite de service :

Il est nécessaire de limiter l’ouverture des fissures (risque de corrosion des armatures) et c’est
en limitant les contraintes dans les armatures tendus sous l’action des sollicitations de service
d’après les règles BAEL91, on distingue trois cas de fissuration :
𝒇𝒆
- Fissuration peu nuisible : pas de limitation 𝝈𝒔 = - Fissuration préjudiciable : 𝜎𝑠𝑡 ≤ 𝜎̅𝑠 =
𝜸𝒔
min (2/3 𝑓𝑒 ; 110√Ƞ. 𝑓𝑡𝑗 ) = 202 MPa
-Fissuration très préjudiciable : 𝜎𝑠𝑡 ≤ 𝜎̅𝑠 = min (1/2𝑓𝑒 ; 90√Ƞ. 𝑓𝑡𝑗 ) = 164.97MPa
Ƞ: Coefficient de fissuration.
Ƞ=1.6 pour les armatures à hautes adhérence (HA).
d) Protection des armatures : (Art A.7-2.4 BAEL91)
Dans le but d’avoir un bétonnage correct et prémunir les armatures des effets
intempéries et des agents agressifs. On doit veiller à ce que l’enrobage (C) des armatures soit
conforme aux prescriptions suivantes :
-C ≥5 cm : Pour les éléments exposés à la mer, aux embruns ou aux brouillards
salins ainsi que pour les éléments exposés aux atmosphères très agressives.
-C ≥3 cm : Pour les éléments situés au contacte d’un liquide (réservoir, tuyaux,
canalisations)
-C ≥1 cm : Pour les parois situées dans des locaux non exposés aux condensations.
13
1.5 Hypothèse de calcul

1) Calcul aux états limites de service (E.L.S) :
●Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
●La résistance de traction de béton est négligée.
●Le béton et l’acier sont considérés comme des matériaux linéairement élastiques.
●Le rapport des modules d’élasticités longitudinaux de l’acier et de béton est pris
𝑬𝒔
égal à: n = = 15 → n: coefficient d’équivalence.
𝑬𝒃
2) Calcul aux états limites ultime(E.L.U) :
●Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
●Le béton tendu est négligé.
●L’allongement relatif de l’acier est limite à : 10‰.
●Le raccourcissement ultime du béton est limité à
𝜀𝑏𝑐 = 3.5 ‰ en flexion
𝜀𝑏𝑐 = 2 ‰ en compression centrée
1.6. Les combinaisons d’action :
Les combinaisons d’actions sont un ensemble constitué par des actions à considérer
simultanément et représentent une étape nécessaire pour la détermination des sollicitations
revenant aux éléments.
Les combinaisons d’action à considérer sont :
Combinaison de RPA99 /V2003 :
ELA : G + Q ± E
0.8 G ± E
Combinaison du BAEL 91:
ELU : 1.35 G + 1.5 Q
ELS : G + Q
Conclusion
Ce chapitre a consacré une vue globale sur notre projet, les différents règlements à utiliser
ainsi les caractéristiques des matériaux à adopter.
14
Chapitre 2
PREDIMENSIONNEMENT
15
Chapitre 2 Pré dimensionnement et descente de charges
2.1. Introduction :
Le pré-dimensionnement a pour but de déterminer les dimensions de différents éléments
de la structure. Ces dimensionnement sont choisis selon les préconisations du RPA99
version2003, CBA 93 et BAEL 91, les résultats obtenus ne sont pas définitifs, ils peuvent
être augmentés après vérification dans la phase de dimensionnement
2.2. Pré dimensionnement des dalles :
Les dalles sont des plaques minces limitant les différents niveaux d’un bâtiment dont
l’épaisseur est faible par rapport aux autres dimensions, qui reposent sur 2, 3 ou 4 appuis.
Leur rôle principal est la transmission des efforts horizontaux aux différents éléments de
contreventement et la répartition des charges et surcharges sur les éléments porteurs.
En plus de cette participation à la stabilité de la structure, elles offrent une isolation thermique
et acoustique entre les différents étages. L’épaisseur des dalles dépend le plus souvent des
conditions d’utilisation que des vérifications de résistance.
1) Planchers en corps creux :
Ils sont composés de corps creux (hourdis) et d’une dalle de compression ferraillée partreillis
soudé reposant sur des poutrelles en béton armé placées suivant le sens le pluspetit.
L’épaisseur de ce type de planchers doit être calculée pour que les flèches développées
durantla durée d’exploitation de l’ouvrage ne soient pas trop élevées à cause des désordres
que celaoccasionnera aux cloisons, aux revêtements et au plancher lui-même. On déduira
doncl’épaisseur des dalles à partir des conditions ci-après :
a) Résistance au feu :
e = 7cm pour une heure de coup de feu
e = 11cm pour deux heures de coup de feu
e = 17.5 cm pour trois heures de coup de feu
En adopte e = 16 cm
b) Isolation phonique : Pour assurer une isolation phonique minimale, l’épaisseur de
plancher doit être supérieure ou égale à 13cm et le confort acoustique exige une épaisseur
minimale de 16 cm donc on adopte une épaisseur de : e = 16cm
16
c) Résistance à la flexion:
(L x max,L y max) (3.30 ,5.15) 3.30

e ≥min = min = = 14.67
22.5 22.5 22.5
L’épaisseur à retenir est : e = (16+4) cm

2.3. Pré dimensionnement des poutres :
Les poutres sont des éléments horizontaux en béton armé sur place supportant les
charges et surcharges. Leur pré-dimensionnement s’effectue par des formules données par le
BAEL91 et vérifie les dimensions données par le RPA2003 version 2003.
On distingue les poutres principales qui constituent des appuis aux poutrelles et les poutres
secondaires qui assurent le chaînage. La vérification doit être :
Selon BAEL91
L L
≤h≤ 10 L : la portée de la poutre entre axes d’appuis.0.3h ≤ b ≤ 0.7h
15
Vérification d’après RPA99 version 2003 :

b ≥ 20 cmb : la largeur de la poutre
h ≥ 30 cm
ℎ
h : la hauteur de la poutre 𝑏 ≤ 4
1) poutres principales : L= Lmax = 515 m

515 515
Par BAEL 91 : 15 ≤ h ≤  34.33≤ h ≤ 51.5 h = 45 cm
10
0.3h ≤ b ≤ 0.7h 13.5≤ b ≤ 31.5 b =30 cm

h =45 cm et b = 30 cm Vérification d’après RPA99 version 2003 :
b = 30 cm > 20 cm……………………………........vérifié
h = 45 cm > 30 cm …………………………..…......vérifié
ℎ 45
= = 1.50≤ 4…………………………..…....... vérifié
𝑏 30
Donc on choisit une poutre de section (30x45) cm2
17
2) Poutres secondaires : L = Lmax = 3.3 m

Par BAEL 91 :
330 330
≤h≤  20 ≤ h ≤ 33 h = 35 cm
15 10
0.3 h ≤ b ≤ 0.7 h  10.5≤ b ≤ 24.5  b = 30cm

h = 35 cm b = 30 cm
Vérification d’après RPA99 version 2003 :
b  30cm  20cm ……………………………...vérifié
h =35cm >30 cm……………………………...vérifié

h 35
= 30 = 1.16 < 4……………………………vérifié
b
Donc on choisit une poutre de section (30x35) cm2
2.4. Voiles :
Pré dimensionnement des murs en béton armé justifiés par (l’article 7.7.1 du
RPA99/V2003) ils servent d’une part à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts
horizontaux (séisme et vent) et d’autre part de reprendre les efforts verticaux qu’ils
transmettent aux fondations.
18
Charges verticales : charges permanentes et surcharges.

Les actions horizontales : effet de séisme et du vent.
Les voiles assurant le contreventement sont supposées pleines.
Seuls les efforts de translation seront pris en compte ceux de la rotation ne sont pas connues
dans le cadre de ce pré dimensionnement
D’après le RPA 99 article7.7.1« les éléments satisfaisants la condition (L ≥ 4 e) sont
considérés comme des voiles, contrairement aux éléments linéaires » avec
L : porté du voile.
e: épaisseur du voile. L’article
(7.7.1 RPA99 /V2003) « L’épaisseur minimale est
de 15 cm » .de plus l’épaisseur doit être déterminée
en fonction de la hauteur libre d’étage he et des
conditions de rigidité aux extrémités comme indique
les figures suivantes :
Figure 2.1 : Coupe de voile en élévation.
Figure 2.2 : Coupe de voile en plan.
19
A partir de la hauteur d'étage he= 3.91 m et de la condition de rigidité aux extrémités

suivante:
He = 391-20 = 371cm
he he he
e ≥ ; ; ⟹ e ≥ (14.84 ; 16.86 ; 18.55 )
25 22 20
On prend e = 20 cm
1) Disposition des voiles
Pour notre structure le système de contreventement est assuré conjointement par des voiles et
des portiques dans les deux directions en plan. Pour assurer une meilleure résistance au
séisme, nous devant de préférence avoir une distribution aussi régulière que possible des
masses et des rigidités tant en plan qu’en élévation.
Donc le système de contreventement doit être disposé de façon à :
● Reprendre une charge verticale suffisante pour assurer sa stabilité.
● Assurer une transmission directe des forces aux fondations.
● Minimiser les effets de torsion.
2.5 Balcon (Dalle sur 3 appuis)
Le balcon est constitué d’une dalle pleine, il travaille comme une console encastrée au niveau
de la poutre de rive.
L’épaisseur de la dalle de balcon est donnée par la formule suivante Selon le BAEL91 :
L’isolation phonique : e ≥ 14cm
Critère de résistance au feu
𝒆 ≥ 𝟎𝟕𝒄𝒎………𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐟𝐞𝐮
𝒆 ≥ 𝟏𝟏𝒄𝒎………𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐟𝐞𝐮
𝒆 ≥ 𝟏𝟒𝒄𝒎………𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐟𝐞𝐮 La
résistance à la flexion
Lx Lx 140 140
≤ e ≤ 40 ⟹ ≤e≤ ⟹ 3.11 ≤ e ≤ 3.5
45 45 40
on prend : e=15 cm (isolation phonique).
Figure2.3 : Dalle sur trois appuis
20
Chapitre 2 Pré dimensionnementet descente de charges
2.6. L’escalier
Etude d’un escalier droit à palier intermédiaire la paillasse porte de palier à palier et l’élément
résistant est constituée par une dalle inclinée d’une épaisseur de 15 cm semi- encastrée aux
deux extrémités. L’escalier droit se calcule comme une dalle, le calcul prend en compte le
poids des marches au dessus de la paillasse, celle- ci sont considérées comme une surcharge et
N’interviennent pas dans la résistance
Selon le type d’escalier le calcul est effectué en flexion ou torsion
Figure 2.4. Schéma d’escalier
1) Niveau (RDC) hauteur à gravir H= 391 cm,

on prend hauteur de marche h = 17 cm Volée : h1 = H / 2 = 391 / 2 = 205. 5 cm
h1 205.5
Nombre de marche est N = = = 12 contre marches par volée
h 17
donc n = 12 – 1 = 11 marches Détermination du giron g :

60 ≤ 2h + g ≤ 64 ⟹60 ≤ 2 x 17 + g ≤ 64 ⟹60 ≤ 34 + g ≤ 64 ⟹26 ≤ g ≤ 30
On prend g = 30 cm
longueur projetée de la paillasse L :
L = (N – 1) x 30 = (12 – 1) x 30 ⟹ L = 330 cm
Détermination de la pente à angle α
h1 205.5
tg = tg = tg (0.623) ⟹ 𝛂 = 31.92 °
L 330
21
longueur de la paillasse(L′ ):
h 205.5
L′ =sinα
1
= sin(31.92)= 388.46 m. ⟹ 𝐋′ = 388.46 cm
2) Niveau étage courant (EC)

hauteur à gravir H= 3.06 cm,
on prend hauteur de marche h = 17 cm
Volée : h1 = H / 2 = 306 / 2 = 153 cm

h1 153
Nombre de marche est N = = = 9 contre marches par volée
h 17
donc n = 9 – 1 = 8 marches
Détermination du giron g :
60 ≤ 2h + g ≤ 64 ⟹60 ≤ 2 x 17 + g ≤ 64 ⟹60 ≤ 34 + g ≤ 64 ⟹26 ≤ g ≤ 30
On prend g = 30 cm
longueur projetée de la paillasse L :
L = (N – 1) x 30 = (9 – 1) x 30 ⟹ L = 240 cm
Détermination de la pente à angle α
h1 153
tg = tg 240 = tg (0.637) ⟹𝛂 = 32.52°
L
longueur de la paillasse(L′ ):
h 153
L′ =sinα
1
= sin(32.52)= 284.92 m.⟹𝐋′ = 284.92 cm
L'épaisseur de l’escalier:
L0 L0
Niveau RDC et EC:L'épaisseur de l’escalier est : ≤e≤ .
30 20
394 394
Avec L0 = 394 cm ≤e≤ ⟹13.13 cm ≤ e ≤ 19.70 cm
30 20
On prend e = 15 cm
22
2.7. Evaluation des charges et surcharges :

L’évaluation des charges et surcharges consiste à calculer successivement pour chaque
élément porteur de la structure, la charge qui lui revient au niveau de chaque plancher jusqu’à
la fondation. Les différentes charges et surcharges existantes sont :
Les charges permanentes (G).
Les surcharges d’exploitation (Q).
1) Plancher terrasse accessible:
Tableau 2.1 : Evaluation des charges permanentes du plancher terrasse en corps creux.
matériaux Epaisseur Poids volumique (KN/𝐦𝟑 ) G en (KN/𝐦𝟐 )

(cm)
1-carrelage 2 20 0.4
2-Mortier de pose 3 20 0.6
3-Forme de pente 8 20 1.6
4-Isolation thermique 4 4 0.16
5-Etanchéité multicouches 2 6 0.12
6-Dalle à corps creux (16+4) 20 14 2.8
7-Enduit en plâtre 2 10 0.2
total 5.88
La charge permanente G = 5.88 KN /𝐦𝟐

La charge d'exploitation (terrasse accessible) Q =1.5 KN/𝐦𝟐 .
Figure2.4: Composants d’un plancher terrasse en corps creux
23
2) Plancher étage courant corps creux:

Tableau 2.2 : Evaluation des charges permanentes du plancher étage courant
matériaux Epaisseur (cm) Poids volumique (KN/𝐦𝟑 ) G en (KN/𝐦𝟐 )

1-carrelage 2 20 0.4
2-Mortier de pose 3 20 0.6
3-Lit de sable 3 18 0.54
4-Plancher corps creux (16+4) 20 14 2.8
5-Enduit en plâtre 2 10 0.2
6-Cloison légère 10 10 1
total 5.54
La charge permanente G = 5.54KN /𝐦𝟐

La charge d'exploitation (terrasse accessible) Q =1.5 KN/𝐦𝟐 .
La charge d'exploitation (hall de circulation) Q = 2.5 KN/𝐦𝟐 .
La charge d'exploitation (balcon) Q = 3.5 KN/𝐦𝟐 .
Figure 2.6 : Coupe plancher étage courant.
24
3) Murs extérieurs (double parois en briques creuses):

Tableau 2. 3. Evaluation des charges permanentes dues au mur extérieur.
matériaux Epaisseur (cm) Poids volumique (KN/𝒎𝟑 ) G en (KN/𝒎𝟐 )

Enduit extérieur 2 10 0.2
Brique creuses extérieur 15 9 1.35
Lame d’air 5 0 0
Brique creuses intérieur 10 9 0.9
Revêtement de ciment 2 18 0.36
total 2.81
La charge permanente (niveau RDC) G= 2.81 × (3.91-0.45) =9.72 KN/ml.

La charge permanente (niveau étage courant) G =2.81 × (3.06 -0.45)=7.33 KN/ml.
. Figure 2.7 : Mur extérieur en double paroi.
Figure 2.7. : Remplissage en double paroi
25
Chapitre 2 pré dimensionnement et descente de charges
5) Balcon
Tableau 2. 4. Charge permanente balcon
matériaux Epaisseur (cm) Poids volumique (KN/𝐦𝟑 ) G en (KN/𝐦𝟐 )

carrelage 2 20 0.40
Chape de mortier 3 20 0.60
Lit de sable 3 18 0.54
Dalle en béton armé 15 25 3.75
enduit de ciment 2 18 0.36
total 5.65
Surcharge d’exploitation Q =3.50kN/m2
6) Escaliers :
1) palier :
Tableau 2. 5. Charge permanente palier escalier
matériaux Epaisseur (cm) Poids volumique (KN/𝒎𝟑 ) G en (KN/ 𝒎𝟐 )

carrelage 2 20 0.40
Mortier de pose 2 20 0.40
Dalle en béton armé 15 25 3.75
Enduit de Plâtre 2 10 0.20
total 5.11
2) Tableau 2. 6. Charge permanente volée escalier
matériaux Epaisseur (cm) Poids volumique (KN/𝒎𝟑 ) G en (KN/ 𝐦𝟐 )

carrelage 2 20 0.4
Mortier de pose 2 20 0.4
marches 17/2 25 2.125
paillasse 15/cos30° 25 4.33
Enduit de plâtre 2 10 0.2
Garde corps 0.6
total 8.41
26
Charge d’exploitation Q = 2.5 KN/𝐦𝟐

7) Acrotère
La surface de l'acrotère est :
𝟎.𝟏+𝟎.𝟎𝟓
𝑺𝒕 = (0.75 x 0.1) + [ x 0.1]= 0.0825 𝐦𝟐
𝟐
G= S*γb= (0, 0825×2500)
G= 2.063KN/ml KN / ml
Charge permanente G = 2.7 KN/ml

Charge d'exploitation Q = 1 KN/ml
Figure 2.8 Schéma de l’acrotère
8) Poteaux :
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux en béton armé, ils constituent les points
d’appuis, pour transmettre les charges aux fondations.
On dimensionne les poteaux, en utilisant un calcul basé sur la descente des charges
permanentes et des surcharges d’exploitation à l’état limite ultime (Nu = 1,35G + 1,5Q).
Etapes de Pré dimensionnement:
- Dimensionnements des poteaux.
- Choix du poteau le plus sollicité.
- Calcul de la longueur de flambement Lf.
- Détermination des charges permanentes et d’exploitation revenant à ce poteau.
-vérification de l'effort normale du poteau.
-vérification de la contrainte du béton.
- Les dimensions de la section transversale des poteaux doivent répondre aux conditions du
RPA 99 / version 2003.
27
1) Pré dimensionnement des poteaux:

Dimensions des poteaux :
Ce sont des éléments en béton armé carrée, rectangulaire ou circulaire, destinés transmettre
les charges aux fondations, leurs pré dimensionnements se fait selon le règlement RPA99
selon la condition imposée par le RPA (article 7.5.1)
Pour la zone sismique IIa, les dimensions de la section transversale des poteaux doivent
satisfaire les conditions suivantes :

 min b, h   25cm
 h
 he
 min b, h   cm « Zone II .a »
 20
1 b
  4
4 h b
ℎ𝑒 : la hauteur libre d’étage
Tableau 2. 7. Pré dimensionnement des poteaux
Dimensionsdes poteaux centraux Dimensions poteaux de rive
Etages a (cm) b (cm) Etages a (cm) b (cm)
RDC 40 40 RDC 35 35
ET1 40 40 ET1 35 35
ET3 35 35 ET3 30 30
ET4 35 35 ET4 30 30
ET5 35 35 ET5 30 30
ET6 30 30 ET6 30 30
Duplex 30 30 Duplex 30 30
28
Vérification des sollicitations normales

Pour éviter ou limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d'emblée dues au séisme,
l'effort normal de compression de calcul est limité par la condition suivante :
𝐍𝐝
≤ 0.3
𝐁 ∗ 𝐟𝐜𝟐𝟖
Exemples de calcul :
N 1169.03
V= = = 0.29 < 0.3 ........Vérifié donc on opte une section (40 x 40)
𝐁 ∗ 𝐟𝐜𝟐𝟖 402 ∗2.5
N 882.2
V= = 352 ∗2.5 = 0.28 < 0.3 ........ Vérifié donc on opte une section (35 x 35)
𝐁 ∗ 𝐟𝐜𝟐𝟖
N 603.6
V= = 302 ∗2.5 = 0.27 < 0.3 ........ Vérifié donc on opte une section (30 x 30)
𝐁 ∗ 𝐟𝐜𝟐𝟖
29
Chapitre 3
ETUDE DYNAMIQUE ET
SISMIQUE
30
Chapitre 3 étude dynamique et sismique
3.1. Introduction :
Toutes les structures sont susceptibles d’être soumises pendant leur durée de vie à des
chargements variables dans le temps. Ces actions peuvent être dues au vent, séisme ou aux
vibrations des machines, ce qui signifie que le calcul sous l’effet des chargements statiques
parait insuffisant, d’où la nécessité d’une étude dynamique qui nous permet de déterminer les
caractéristiques dynamiques d’une structure afin de prévoir son comportement (déplacement,
effort et période……..) sous l’effet du séisme.
3.2. Objectif de l'étude dynamique :
L’objectif initial de l’étude dynamique d’une structure est la détermination des
caractéristiques dynamiques propres de la structure lors de ces vibrations libres non
amorties. Cela nous permet de calculer les efforts et les déplacements maximums due un
séisme. L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente, est souvent très
complexe. C’est pourquoi on fait appel souvent à des modélisations qui permettent de
simplifier suffisamment le problème pour pouvoir l’analyser.
3.3. Conception structurelle et modélisation :
La conception est la phase la plus importante lors de l’élaboration d’un projet de bâtiment.
Ainsi, une bonne lecture des plans architecturaux, des coupes et des détails est indispensable
pour la compréhension du projet et le dégagement des problèmes qui puissent nous rencontrer
ainsi que des contraintes et des exigences à prendre en compte.
La conception doit obéir à un certain nombre de critères. Elle doit assurer un bon compromis
permettant à la fois de satisfaire les exigences structurales et architecturales et de minimiser
les coûts.
La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de
degré de liberté (DDL) infini par un modèle ayant un nombre de DDL fini, et qui
reflète avec une bonne précision les paramètres du système d’origine à savoir : la
masse, la rigidité et l’amortissement, autrement dit un modèle simplifié qui nous
rapproche le plus que possible du comportement réel de la structure.
La modélisation de notre structure a été faite en éléments finis par le logiciel (ETABS) qui
nous a permis à la fois l’analyse statique et dynamique.
31
Chapitre 3 Etude dynamique et sismique
Figure 3.1 : Modélisation en 3 D (Etabs) Figure 3.2 : Modélisation en 3 D (robot)
3.4. Action sismique.

1) Choix de la méthode de calcul.
-Selon l’ RPA 99 le calcul des forces sismiques peut être mené suivant trois méthodes :
-par la méthode statique équivalente.
- par la méthode d’analyse modale spectrale.
- par la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.
Le choix de la méthode de calcul dépend des conditions d'application de chacune d'elle. Dans
notre cas, D’après l’RPA 99 / version 2003, notre structure est implantée et classée dans la
zone sismique IIa, groupe d’usage 2.
2) Conditions d'application de la méthode statique équivalente.
La méthode statique équivalente constitue le support de plusieurs codes de calculs
parasismiques à travers le monde. Elle constitue une approche facile à manipuler par les
32
utilisateurs, cependant elle n’est applicable que sous certaines conditions d’après
l’RPA 99 / version 2003.
3.5. La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.
Cette méthode peut être utilisée cas par cas par un personnel qualifié, ayant justifié
auparavant le choix des séismes de calcul et des lois de comportement utilisées ainsi que la
méthode d’interprétation des résultats et les critères de sécurité à satisfaire.
3.6. Disposition des voiles de contreventements
Dans le but de satisfaire les règles imposées par le règlement parasismique algérien
RPA99/Version 2003, plusieurs essais de disposition de voiles ont été prévu et on a opté pour
les dispositions qui suivent.
Figure 3.3: Disposition des voiles (2D)
33
Figure 3. 4 : Les voiles dans la structure 3 D
Analyse du comportement de la structure
Figure 3. 3 : Premier mode de déformation (translation suivant X)
Figure 3.5 : 1er mode de déformation (translation suivant X)
34
Figure 3.6: 2ème mode de déformation (translation suivant Y)
Figure 3.7: 3ème mode de déformation (rotation suivant Z)
35
3.7. Mode de vibration et participation massique :

Le taux de participation massique exigé par le RPA99-2003 doit être supérieur à 90%.
Tableau 3. 1 .Participation massique pour chaque mode :
Period
Mode Sum UX Sum UY Sum RZ
sec
1 0.822 0.7914 1.30E-03 9.00E-04
2 0.693 0.7929 0.7413 0.0009
3 0.489 0.7938 0.7413 0.7371
4 0.26 0.9139 0.7413 7.37E-01
5 0.201 0.9139 0.8443 7.37E-01
6 0.163 0.9368 0.8443 0.7374
7 0.156 0.9368 0.8443 0.7806
8 0.145 0.9369 0.9225 7.81E-01
9 0.116 0.9701 0.9225 0.782
10 0.114 0.9705 0.9225 0.9153
11 0.081 0.9708 0.9225 0.9158
12 0.08 0.9731 0.9225 9.16E-01
13 0.079 0.9731 0.9225 0.9165
14 0.077 0.9733 0.9225 9.17E-01
15 0.073 0.9733 0.9726 9.17E-01
16 0.07 0.9883 0.9726 9.17E-01
17 0.069 0.9884 0.9728 0.9175
18 0.051 0.9884 0.9728 9.71E-01
19 0.049 0.9941 0.9728 9.71E-01
20 0.044 0.9941 0.9892 9.71E-01
21 0.039 0.9957 0.9892 9.71E-01
Après l’analyse automatique par le logiciel ETABS, on a tiré les résultats qui sont illustrés
dans le tableau suivant :
1) Nombre de modes à considérer :
●Ce modèle présente une période fondamentale T = 0,822 sec
● Le 1ere t 2ème mode sont des modes de translation.
● Le 3ème mode est un mode de rotation.
● On doit retenir les 09 premiers modes, pour que le coefficient de participation massique
atteigne les 90 %, ∑ 𝜶𝒊 ≥ 90% (selon l’ RPA99/2003), ou que tous les modes ayant
une masse modale effective supérieur à 5% de la masse totale de la structure soit pris en
36
compte. Le minimum de mode à retenir est de trois dans chaque direction considérée
(Art 4.3.4 RPA2003).
D’après les résultats obtenus dans le tableau ci-dessus, On a :
La participation modale du premier mode suivant la direction x est prépondérante
(𝐔𝐱 =79.14 %) ce qui donne un mode de translation selon cette direction.
La même remarque est faite pour le deuxième mode suivant la direction y (𝐔𝐲 = 74.13 %)
La condition de RPA (Art 4.3.4) sur le nombre des modes à retenir est satisfaite à partir du
8ème mode pour que la masse atteigne les 90%.
3.8. Vérification de l’effort normal réduit
L’effort normal de compression de calcul sous sollicitations dues au séisme est limité par la
condition suivante :
N
   0 .3
B * f c 28
N : effort normal de compression s’exerçant sur la section du poteau

B : aire de la section transversale du poteau
𝒇𝒄𝟐𝟖: Résistance caractéristique du béton
Tableau 3.2.vérification de l’effort normal réduit poteaux centraux
Niveaux Poteaux centraux N Observation

A (cm) B (cm) S (cm²) (KN) V V < 0.3
RDC 40 40 1600 1169.03 0.29 OK
ET1 40 40 1600 975.55 0.24 OK
ET2 35 35 1225 792.65 0.26 OK
ET3 35 35 1225 609.6 0.2 OK
ET4 35 35 1225 433.86 0.14 OK
ET5 30 30 900 294.55 0.13 OK
ET6 30 30 900 115.9 0.05 OK
37
Tableau 3.3.vérification de l’effort normal réduit poteaux de rive
Niveaux Poteaux de rive N Observation

A (cm) B (cm) S (cm²) (KN) V V < 0.3
RDC 35 35 1225 882.17 0.28 OK
ET1 35 35 1225 741.42 0.24 OK
ET2 30 30 900 603.6 0.26 OK
ET3 30 30 900 448.33 0.20 OK
ET4 30 30 900 334.05 0.15 OK
ET5 30 30 900 201.67 0.9 OK
ET6 30 30 900 66.69 0.03 OK
3.9. Calcul de la force sismique totale : RPA99 (Article 4.2.3)

La force sismique V ; appliquée à la base de la structure, doit être calculée successivement
dans les deux directions horizontales et orthogonales selon la formule :
𝑨 . 𝑫 .𝑸
𝐕𝐒𝐓 = W
𝑹
A : Coefficient d’accélération de la zone, dépend du groupe de la structure et de la zone

sismique donné par le tableau (zone, groupe) du RPA.
Groupe d’usage 2
Zone sismique : IIa ⟹ A = 0.15
R : Coefficient de comportement global de la structure, Sa valeur est donnée par le tableau

(description du système de contreventement.) Pour notre structure, on a un contreventement
mixte voiles- portiques avec justification de l’interaction, donc : R = 5
Q : Facteur de qualité. (RPA99)
Q = 1 + ∑𝟔𝐥 𝐏𝐪
𝐏𝐪 : est la pénalité à retenir selon que les critères de qualité q satisfaits ou non.
𝐐𝐱 = 𝐐𝐲= 1.2
38
Tableau 3.4. Valeurs des facteurs de qualité.
W : Poids total de la structure.

La valeur de W comprend la totalité des charges permanentes pour les bâtiments d’habitation.
Il est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque niveau (i) :
W = ∑ni=l Wi
Wi = WGi + 𝛽 * WQi
𝐖𝐆𝐢 : Poids dû aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuels,
solidaires àla structure.
𝐖𝐐𝐢 : Charges d’exploitation.
𝜷 : Coefficient de pondération, il est fonction de la nature de la durée et de la charge
d’exploitation.
- 𝛽 = 0.30 → usage commerciale
- 𝛽 = 0.20 →usage d’habitation
Concernant notre projet on a des niveaux à usage d’habitation, donc le coefficient de
pondération est 𝜷 = 0.20.
W : poids total de la structure W = 16799.21 KN.
39
Valeur de 𝐓𝟏 et 𝐓𝟐
T1 et T2 : Périodes caractéristiques associées à la catégorie du siteε
T1 = 0.15
Sol meuble→ Site (S3) ⟹
T2 = 0.5
T1 ≤ 𝐓𝐱 ≤ T2 ⟹ Dx = 2.5 ƞ RPA (Art 4.3.3)

2
T 3
T2 ≤ 𝐓𝐲 ≤ 3.0 s ⟹ Dy = 2.5 ƞ ( T2 )
7
Ƞ =√ Ƞ: Facteur de correction d’amortissement.
( 2+ ε)
𝛆 (℅) : est le pourcentage d’amortissement critique en fonction du matériau constitutif, du

type deremplissage
Construction auto stable→ ε = 7% RPA (Art 4.2.3)
Contreventement par voiles ε = 10 %
on prend 𝛆 = 10%
7
Ƞ = √( 2+ = 0.76
10)
𝐃𝐱 = 𝐃𝐲 = 0.68
Après calcul ; le spectre obtenu est représenté sur la figure suivante sous forme de courbe :
Tant que les calculs dynamiques sont aussi complexes on fait appel à logiciel ETABS.
Figure 4.2 : Spectre de calcul.
Figure 3. 8 : Spectre de réponse RPA/2003
40
2) Calcul de l’effort tranchant

𝐴 . 𝐷 .𝑄
VST = W
𝑅
Sens (x)→= -315.6761KN

Sens (y) →= -315.6761KN
𝐕𝐒𝐓𝐱 = 𝐕𝐒𝐓𝐲 = -315.6761KN
Tableau 3.5 : vérification de la force sismique à la base.
0.8 VST (KN) Vdyn(KN) Vdyn˃ 0.8 VST
Tableau 4.E3. -252.54

x Vérification 1009.8121
de la force sismique vérifié
Ey -252.54 1071.1879 vérifié
3.10. Vérification de l’excentricité :

D’après l’article 3.5.1 du RPA 99/V2003 : à chaque niveau et pour chaque direction de calcul,
la distance entre le centre des masses et le centre des rigidités ne dépasse pas 15% de la
dimension du bâtiment perpendiculairement à la direction de l’action sismique considérée.
Tableau 3.6.Vérification de l’excentricité pour la régularité en plan
41
●Le centre de masse (XCM, YCM) est le point d’application de la résultante de l’effort
sismique.
●Le centre de torsion (XCR, YCR) est le barycentre des rigidités des éléments dans le
contreventement du bâtiment. Autrement dit, c’est le point par lequel passe la résultante
des réactions des voiles, des poteaux.
●L’excentricité est la distance entre le centre de gravité et le centre de torsion, pour toutes
structures comportant des planchers horizontaux rigides dans leurs plans, on supposera qu’à
chaque niveau et dans chaque direction, la résultante des forces horizontales a une
excentricité par rapport au centre de torsion égale à la plus grande des deux valeurs suivantes
Figure 3.9 : centre de torsion par rapport au centre de gravité (robot 2019)
3.11. Vérification du déplacement relatif inter-étages

Le déplacement horizontal à chaque niveau (k) de la structure est calculé comme suit :
𝛿𝑘 = R * 𝛿𝑒𝑘 RPA99/V2003 (Article 4.4.3).
𝜹𝒆𝒌 : Déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion).
R : coefficient de comportement (R = 5).
∆𝑘 = 𝛿𝑘 - 𝛿𝑘−1 RPA99/V2003 (Article 4.4.3).
∆𝒌∶ Déplacement relatif du niveau (k) par rapport au niveau (k-1):
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux autre étages qui lui sont
adjacents, ne doivent pas dépasser 1% de la hauteur d’étage à moins qu’il ne puisse être
prouvé par un grand déplacement relatif et qui peut être toléré (Article 5.10) RPA99/V2003.
∆𝒌
Condition : <1%
𝒉𝒌
𝒉𝒌 : Hauteur d’étage
42
Analyse des résultats :

Les résultats montrent que les déplacements relatifs inter étage sont inférieurs à 1% de la
hauteur d’étage (vérifier).
Tableau 3.7.Vérification des déplacements relatifs inter-étages (sens X-X)
Hetage Drift Drift

Story R Verification
(m) (UX) kx<1%
Duplex 3.06 0.000438 5 0.22% Ok
ET5 3.06 0.00074 5 0.37% Ok
ET4 3.06 0.000871 5 0.44% Ok
ET3 3.06 0.001005 5 0.50% Ok
ET2 3.06 0.001065 5 0.53% Ok
ET1 3.06 0.000964 5 0.48% Ok
RDC 3.91 0.000614 5 0.31% Ok
Tableau 3.8. Vérification des déplacements relatifs inter-étages (sens y-y)
Hetage Drift Drift

Story R Verification
(m) (UY) kx<1%
Duplex 3.06 0.000617 5 0.31% Ok
ET5 3.06 0.000774 5 0.39% Ok
ET4 3.06 0.000814 5 0.41% Ok
ET3 3.06 0.000833 5 0.42% Ok
ET2 3.06 0.000791 5 0.40% Ok
ET1 3.06 0.000645 5 0.32% Ok
RDC 3.91 0.000342 5 0.17% Ok
b) Vérification du déplacement au sommet :

La valeur du déplacement max au sommet de la structure dans les 2 sens ne doit pas dépassée
1% de la hauteur de la structure.
Sens X
 R *R H (m) 
DEP max X 17.019 5 85.095 22.27 0.38% <1% vérifé
Sens-Y
 R *R H (m) 
DEP max Y 14.588 5 72.94 22.27 0.33% <1% vérifé
43
3.12. Vérification de l’effet P-Δ

Les effets du second ordre (P-∆) peuvent être négligés si la condition suivante est satisfaite à
tous les niveaux
Pk *  k Article 5.9 RPA99/v 2003

k   0 .1
Vk * hk
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau

(k)Vk: effort tranchant d’étage au niveau « k »
∆kx : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »
∆k = ∆kx*R
hk : hauteur de l’étage « k »Pk = ∑ni=k( WGi + 𝛃 ∗ WQi )
Remarque si :
Msocond = P-Δ négligé à condition que P-Δ ≤ 10% moment sismique (réel)
car dans ce cas-là on peut considérer que le Msecond n’a pas d’influence sur la structure
1
Msecond = 15% moment sismique (non négligeable) il faut rajouter un facteur ≥ 1 qui est 1−𝜃
Dans le cas de Msecond ≥ 20% moment sismique → (risque de ruine) il faut redimensionner
et rigidifier la structure.
Avec → Mseconde = P*Δ (moment du a l’effet P–Δ)
Vk * hk : moment sismique
Tableau 3. 9. Vérification de l’effet P-𝐝𝐞𝐥𝐭𝐚 selon (x)
Average
Height VX Dead Live β Pk Δkx R Δk θk < 0,1 Majoration
Story (UX)
cm kN P (KN) P (KN) (KN) cm cm factor
cm
ET5 306 125.47 844.61 100.67 0.2 864.75 1.70 0.10 5 0.52 0.012 1
ET5 306 396.24 3354.97 513.6 0.2 3457.69 1.60 0.21 5 1.07 0.030 1
ET4 306 592.30 5752.51 910.02 0.2 5934.52 1.38 0.25 5 1.27 0.042 1
ET3 306 749.59 8226.47 1323.03 0.2 8491.08 1.13 0.29 5 1.49 0.055 1
ET2 306 873.96 10713.02 1736.04 0.2 11060.22 0.83 0.32 5 1.58 0.066 1
ET1 306 960.97 13181.66 2149.04 0.2 13611.47 0.51 0.29 5 1.43 0.066 1
RDC 391 1010.24 15702.32 2562.05 0.2 16214.73 0.23 0.23 5 1.14 0.047 1
44
Tableau 3. 10. Vérification de l’effet P-𝐝𝐞𝐥𝐭𝐚 selon (y)
Average Majoration
Height Vy Dead Live β Pk Δky R Δk θy < 0,1
Story (UY) factor
(cm) kN P (KN) P (KN) (KN) (cm) (cm)
(cm
ET6 306 158.32 844.61 100.67 0.2 864.75 1.46 0.16 5 0.78 0.014 1
ET5 306 444.66 3354.97 513.60 0.2 3457.69 1.30 0.23 5 1.17 0.030 1
ET4 306 654.49 5752.51 910.03 0.2 5934.52 1.07 0.25 5 1.24 0.037 1
ET3 306 823.69 8226.47 1323.03 0.2 8491.08 0.82 0.25 5 1.26 0.043 1
ET2 306 945.40 10713.02 1736.04 0.2 11060.22 0.57 0.24 5 1.20 0.046 1
ET1 306 1021.63 13181.66 2149.04 0.2 13611.47 0.33 0.19 5 0.98 0.043 1
RDC 391 1071.09 15702.32 2562.05 0.2 16214.73 0.13 0.13 5 0.65 0.025 1
On voit bien que la condition θ < 0.1 est largement satisfaite, on peut donc négliger l’effet
P-∆ dans le calcul des éléments structuraux.
3.13. Vérification du renversement :
Pour que la structure soit stable au renversement on doit vérifier la relation suivante
𝐌𝐫
≤ 1.25
𝐌𝐬
𝐋
Ms : Moment stabilisant, Ms = W × 𝟐
Mr: Moment renversement, Mr = 𝑭𝒊×𝒉𝒊

W : Poids du bâtiment
F : force sismique au niveau i.
Tableau 3.11: vérification au renversement de structure
Load MX MY
Case/Combo kN-m kN-m
0.8G 56862.80856 -141294.845
EDx Max 14719.8322
EDy Max 15971.448
Mstab Mrenv CS vérification

Sens X -141294.85 14719.8322 0.104 Ok
Sens Y 56862.8086 15971.448 0.281 Ok
45
Figure 3.10 : graphe étages en fonction du moment
Conclusion
Nous avons opté pour la disposition des voiles ce qui nous a donné de meilleurs résultats vis-
à-vis de l’interaction voiles-portiques (horizontale et verticale). Toutes les étapes de l’étude
dynamique à savoir la vérification de la période, le comportement de la structure, l’interaction
voiles-portiques, l’effort normal réduit, tout en découlant de la disposition des voiles. La
satisfaction de toutes les exigences de l’étude dynamique n’est pas une chose aisée pour tout
type de structures, car les contraintes architecturales peuvent entraver certaines étapes.
En ce qui concerne notre cas, on a pu vérifier toutes les exigences de l’étude dynamique,
selon l’RPA99/2003 et que la structure est stable en présence vis-à-vis des actions sismique.
46
Chapitre 4
FERRAILLAGE DES
ELEMENTS SEC0NDAIRES
47
Chapitre 4 étude et ferraillage des éléments secondaires
4.1. Introduction :
Dans une structure quelconque on distingue deux types d’éléments :
● Les éléments porteurs principaux qui contribuent aux contreventements.
● Les éléments secondaires qui ne contribuent pas directement au contreventement.
Les éléments secondaires à calculer dans ce chapitre sont : les escaliers, l’acrotère, les
planchers à corps creux, les balcons.
4.2. Etude de l'acrotère :
1) Définition:
Notre ouvrage comprend un seul type d’acrotère, qui est un élément de sécurité au niveau de
la terrasse. Il forme une paroi contre toute chute, il est considéré comme une console
encastrée à sa base, soumise à son poids propre et à une surcharge horizontale. Le
calcul se fera en flexion composée dans la section d’encastrement pour une bande de 1m
linéaire.
L’acrotère est exposé aux intempéries, donc la fissuration est préjudiciable, dans ce cas le
calcul se fera à l’ELU, et à l’ELS en flexion composée pour une bande de 1m linéaire.
2) Vérification au séisme :
D’après le RPA99V2003 (Article 6.2.3) les forces horizontales de calcul 𝐅𝐩 agissant sur les
éléments non structuraux ancrés à la structure sont calculées suivant la formule :
𝐅𝐩 = 4. A.𝐂𝐩 . 𝐖𝐩
A: Coefficient d’accélération de zone obtenu dans le (tableau RPA99 2003) suivant la zone
sismique (zone IIa) et le groupe d’usage du bâtiment (groupe2) →A =0.15
𝐂𝐩 : Facteur de force horizontale variant entre 0.3et 0.8 dans tableau RPA99 2003
𝐂𝐩 =0,80 (élément en console)
𝐖𝐩 : Poids de l’acrotère→𝐖𝐩 = 2.063 KN/ml
𝐅𝐩 = 4×0.15×0.8× 2.063donc ⟹𝐅𝐩 = 0.99 KN/ml
Les charges :
Poids propre de l’acrotère: G = 2.063KN/ml
Surcharge d’exploitation : Q =1 KN/ml
Force sismique 𝐅𝐩 : = 0.99 KN/ml
3) Combinaisons des Sollicitations :
48
G : Crée un effort normal : 𝐍𝐆 = G = 2.063 KN/ml →Nu =1.35NG +1.5NQ

Crée un Moment : 𝐌𝐆=0 →MG = 1.35 MG + 1.5 MQ
Q : Crée un effort normal : 𝐍𝐐 = 0 KN → Nser = NG + NQ
Crée un Moment :𝐌𝐐= Q×H= 1 ×1= 1 KNm →Mser = MG +MQ
𝐅𝐩 : Crée un effort normal : 𝐍𝐅𝐩 = 0 KN →G+0,75Q+ Fp
2.H
Crée un Moment : 𝐌𝐅𝐩 = Fp x = 0.66KNm →G+0,75Q+ Fp
3
Tableau 4. 1. Combinaison des sollicitations :
Cas combinaisons M (KNm) N (KN)

ELU 1.35G + 1.5Q 1.5 2.785
ELS G+Q 1 2.063
ELA G + 0.75 Q + Fp 1.41 2.063
4) Ferraillage
on travaille sur une section rectangulaire
Données : b = 100 cm ; h = 10 cm, d = 8 cm, d′ = 2 cm
1) Calcul des armatures à L’E.L.U :

●Calcul de l’excentricité :
M 1.5
𝐞𝐮 = N u = 2.785=0.54 m
u
h h
– d’ = 5 – 2 = 3 cm =>eu = 0.54 m > – d’ = 3 cm
2 2
doncle centre de pression se trouve à l’extérieur de la section limitée par les

armatures, et l’effort normal (N) est un effort de compression (Nu >0), aussi la section
est partiellement comprimée, elle sera calculée en flexion simple sous l’effet d’un
moment fictif Mf puis on se ramène à la flexion composée.
49
● Calcul en flexion simple :

-Moment fictif :
h 0.1
𝐞𝐀 = eu + ( 2 – d’) = 0.54 + ( – 0.02) = 0.57 m
2
𝐌𝐟 = Nu × eA = 2.785 × 0.57 = 1.59 KNm
0.85∗𝑓𝑐28 0.85∗25
𝑓𝑏𝑢 = 𝜃∗𝛾𝑏
= 1∗1.5
=14.17MPa
𝐌𝐟 1.59
𝝁𝒃 = = = 0.0175 1 MPa = 103 KN / m².
b .fbu .d² 1. 14,17. 103 0.08².
D’après BAEL
𝜀𝑏𝑐 = 3.5 ‰ → flexion simple ou composé.
𝜀𝑏𝑐 = 2 ‰ → compression simple ou composé

𝜀𝑏𝑐 3.5
𝜶𝟏 = 𝜀 = 3.5 + 1.74 = 0.667 ⟹𝛼1 = 0.667
𝑏𝑐 + 𝜀𝑠𝑒
fe 400
Avec : 𝜀𝑠𝑒 = 𝛾𝑠 ∗E
= 1.15 ∗ 200000
= 0.00174 = 1.74 ‰
𝝁𝟏 = 0.8 x 𝛼1 (1 – 0.4 𝛼1 ) = 0.391
𝜇𝑏 <𝜇1 ⟹ 0.0175< 0.391 → ok ⟹𝐀 𝐬′ = 0 pas d’armatures comprimées
𝜶 = 1.25 x (1 – √1 − 2 𝜇𝑏 ) = 1.25 x (1 – √1 − 2 ∗ 0.0175 ) = 1.25 x 0.0176 = 0.0221Z = d x

(1 – 0.4 x𝛼 ) = 0.08 x (1 – 0.4 x 0.0221) = 0.079 m
𝑀𝑓 1.59
𝐴= 𝐹 = 400.103
= 5.79.10−5 m²/ml 𝐀 = 0.58 𝐜𝐦²
Z. 𝑒 0.079 .
𝛾𝑠 1.15
●Calcule de la section réelle des armatures en flexion composée :

Nu 2.785.103
As = A - = 58 - = 50 𝐦𝐦² = 0.50 𝐜𝐦²
𝜎𝑠 348
50
Chapitre 4 étude et ferraillage des éléments secondaire
● Condition de non fragilité : (Art. A.4.2.1/BAEL91modifiés 99)

Le ferraillage de l'acrotère doit satisfaire la condition de non fragilité
ft28 2.1
Amin ≥ 0.23 x b x d x = 0.23 x 1 x 0.08 x = 9.66. 10−5 m²/ml= 0.97 𝐜𝐦²
Fe 400
Conclusion de ferraillage : As = 4HA8 = 2.01 𝐜𝐦²

As = Max (A; Amin)= (0.58 ; 0.97) = 0.97𝐜𝐦²
On prend : As = 4HA8 = 2.01𝐜𝐦²avec espacement, St = 100/4 = 25 cm.
4) Calcul d’armature de répartition
Arep = As / 4 = 2.01 / 4 = 0.502 𝑐m² Repartie sur 100 cm de hauteur, avec un espacement :
St = 100/4 = 25cm
On adopte : 4 HA 8 → 2.01 𝐜𝐦𝟐 /ml avec St=25 cm. 𝐦𝐥
1) Vérifications à l’E.L.U :
a) Vérification de l’effort tranchant :
Vérification de la contrainte de cisaillement à l’ELU.
L’effort tranchant est :Tu = 1.5 * Q = 1.5 * 1 = 1.5 KN
0.15 ∗𝑓𝑐28 0.15 ∗ 25
Fissuration préjudiciable : 𝜏𝑢 ≤ 𝜏𝑢 = min ( ; 5MPa) = min ( ; 5MPa) =
𝛾𝑏 1.5
Tu 1.5∗10−3
min (2.5MPa ; 5MPa) 𝝉𝒖 = 𝑏∗𝑑 = = 0.019 𝐌𝐏𝐚 1 MPa = 103 KN / m².
1∗0.08
𝜏𝑢 = 0.019MPa < 2.5MPa → condition Vérifiéedonc on n’a pas besoin d’armatures de

cisaillement
b) Vérification de l'adhérence aux appuis :Tu = 1.5 KN
𝜏𝑠𝑒 ≤ 𝜏𝑠 = 𝜑𝑠 . 𝑓𝑡28 = 1.5 x 2.1 = 3.15 MPa
Tu 1500
𝝉𝒔𝒆 = = = 0.21 MPa
0.9 d ∑ ni 0.9∗80∗100.48
∑ ni = n 𝜋∅ = 4x 3.14 x 8 = 100.48 mm = 0.1 m→ Somme du périmètre utile des

barres 𝜑𝑠=1.5 (acier Fe400, haute adhérence)
𝜏𝑠𝑒 : Contrainte d'adhérence
𝜏𝑠 : Contrainte d'adhérence admissible
n = 4:nombre des barres
∅: Diamètre des barres (∅=8mm)
𝝉𝒔𝒆 = 0.21MPa ˂ 3.15 MPa → vérifié
51
Donc Il n'est y a pas de risque d’entraînement des barres.

2) Vérification à l’ELS :
La contrainte dans le béton : 𝜎𝑏𝑐 ≤̅̅̅
𝜎𝑏𝑐̅
La contrainte dans l’acier :𝜎𝑠 ≤̅̅̅̅

𝜎𝑠
Mser 1
𝐞𝐬 = = 2.O63 =0.485 m
Nser
̅̅̅̅̅=
𝛔𝐛𝐜 0.6 x 𝑓𝑐28 = 15 MPa
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑀𝑠𝑒𝑟 1
𝜎𝑏𝑐 = K x y = x y avec K = = 𝟏.𝟑𝟓 .𝟏𝟎−𝟓 = 74074.07 KN/𝐦𝟑 = 0.0741N/m𝐦𝟑
𝐈 𝐈
a) Position de l’axe neutre

1
As = 2.01 cm² 2 x b x y² - n x As x (d – y) = 0
avec n = 15, b = 100 cm, d = 8 cm 50 y² + 30.15 y – 241.2 = 0

avec ∆ = b² - 4 ac =49149.02
− b ∓√∆ −30.15 ∓√49149.02
y= = ⟹ y = 1.91 cm = 0.0191 m
2𝑎 2∗50
b) calcul du moment d’inertie

1
I= x b x y3 + n x As x ( d − y )2 ⟹ I = 1350.47𝐜𝐦𝟒 = 1.35 . 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝟒
3
on a seulement des armatures tendues (pas d’armatures comprimées) donc As’= 0

𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑀𝑠𝑒𝑟 1
On doit vérifier : 𝜎𝑏𝑐 = x y ≤15 MPa = 15. 103 KN / m². 𝜎𝑏𝑐 = x y =𝟏.𝟑𝟓 .𝟏𝟎−𝟓 x 0.0191
𝐈 𝐈
= 1414.81 KN / m² = 1.415 MPa1.415 MPa ≤ 15 MPa → vérifié

c) Vérification des contraintes maximales dans l’acier :
σs ≤ σ̅s
2
σs = min
̅̅̅ f ; 110√Ƞ ∗ ft28 = min 266.67MPa ; 617.37 MPa = 266.67 MPa
𝟑 e
σs = Ƞ.K (d – y) = 15 * 0.0741 (80 – 19.1)= 67.69 MPa
67.69 MPa≤ 266.67 MPa → vérifié
52
Chapitre 4 étude et ferraillage des éléments secondaire
d) Schéma de coffrage et ferraillage de l’acrotère :
Figure 4.1: Coupe transversale de l’acrotère
53
4.3. Etude du balcon :

1) Introduction :
L e balcon est considéré comme une console en béton armé encastrée à son extrémité,
donc ces éléments de structure vont subir des charges particulières. Par ailleurs ils sont
également soumis à des conditions d’environnement qui conduisent à des dispositions
constructives spéciales.
Figure 4.2 : Schéma du balcon en dalle pleine.
Le balcon est une dalle pleine encastrée dans les poutres, soumis à son poids propre et à une
surcharge d'exploitation
Le calcul se fait pour une bande de 1m à la flexion simple.
La fissuration est préjudiciable.
On utilise le logiciel Robot Structural pour calculer les sollicitations et le Robot Expert pour
calculer le ferraillage.
Balcon Lx=1.1m ly= 3.25m
lx 1.1
𝜌= = = 0.33 ˂ 0.4 (donc deux sens)
ly 3.25
54
Figure 4. 3: Cartographie du balcon
1) Ferraillage du balcon
Tableau 4.2 : Ferraillage à l’ELU :
Position Mu B h c Ascalculé Asadoptée armatures

(KN.m) (cm) (cm) (cm) (cm2)/ml (cm2)/ml
Balcon Travée -0.76 100 15 2,5 1.7 3,14 4HA10
Appuis 6.61 100 15 2,5 1.7 3,14 4HA10
55
Vérification à L’ELS :
Vérification de la contrainte du béton :

Ms∗ y
Ϭ b ≤ Ϭb Ϭb = I
Tableau 4. 3: Résultats par Robot EXPERT
Position Ms As b h c Ϭb Ϭb Vérification
(KN.m) (cm2) (cm) (cm) (cm) (MPa) (MPa)
Balcon Travée -0.53 3,93 100 15 2,5 0.1 15 Vérifié
Appuis 4.75 3,93 100 15 2,5 1.2 15 Vérifié
Vérification de la contrainte d’acier :

Ϭs ≤ Ϭs → fissure est préjudiciable
Tableau 4.4 : Résultats par Robot EXPERT
Position Ms(KN.m) As(cm2) b(cm) h(cm) c(cm) Ϭs(MPa) Ϭs(MPa) Vérification

Balcon Travée -0.53 3,14 100 15 2,5 1.3 201,6 Vérifié
Appuis 4.75 3,14 100 15 2,5 11.66 201,6 Vérifié
Vérification de la flèche :
Le balcon calculé comme une poutre simplement appuyée (cas le plus défavorable).
Figure 4.4 : Poutre porte à faux (console).
56
La flèche admissible pour une poutre inférieure à 5 mètres est définie par le CBA93 comme
L
suit : Δƒadm = 500
Balcon :
325
L =3.25 m; Δƒadm = 500 = 0.65 cm
Tableau 4. 5: Vérification de la flèche du balcon
Mg(KN.m) Mp(KN.m) Δƒt (cm) Δƒadm (cm) Vérification

3.46 4.07 0.12 0.65 vérifié
Armatures adoptées :
4 HA 10 (3.14 cm²/ml) avec St=25 cm.
2) Calcul d’armature de répartition
En travée: Arep = Aado / 4 = 3.14 / 4 = 0.78 cm²
On adopte : 4 HA 8 → 2.01 𝐜𝐦𝟐 /ml avec St=25 cm.
a)Vérification Condition de non fragilité
𝑓𝑡28 2.1
𝐴𝑠 ≥ 0.23 x b x d x = 0.23 x 1 x 0.135 x 400 = 1.63. 10−4 m²/ml = 1.63 𝐜𝐦²/ml
𝐹𝑒
3.14 ≥1.63 → vérifié

2.01 ≥1.63 → vérifié
b) Vérification de la disposition d’armature :Armature longitudinale :
St ≤ min (3h; 33cm) = min (3x15; 33) cm = min (45; 33) cm = 33 cm
Avec : h : l’épaisseur du balcon =15cm St = 25 cm ≤ 33 cm → vérifié
Armature de répartition :
St ≤ min (4h;45cm) = min(60cm; 45cm) = 45cm
St= 25 cm ≤ 45 cm → vérifié
57
Coupe A-A
Coupe B-B
Figure 4.5 : ferraillage du balcon
58
4.4. Etude des planchers:

1) Introduction:
Les planchers ont un rôle très important dans la structure. Ils supportent les charges verticales,
et les transmettent aux éléments porteurs et ils isolent aussi les différents étages du point de
vue thermique et acoustique; On distingue :
Plancher à corps creux.
Plancher à dalle pleine.
Plancher à corps creux constitué d'éléments porteurs (poutrelle) et éléments de remplissage
(corps creux), le tout surmonté d’une dalle de compression de 4 cm d’épaisseur.
Tableau 4.6. Différentes charges sur les poutrelles.
Niveau G (KN/ m2 ) Q (KN/ m2 ) b (m) q u = (1.35G+1.5Q) x b q u = (G + Q) x b

Terrasse 5.88 1.5 0.65 6.62 4.80
accessible
Etage courant 5.54 2.5 0.65 7.30 5.23
(hall
circulation)
Etage courant 5.54 1.5 0.65 6.32 4.58
(chambres)
2) Étude de la poutrelle (longueur longitudinale de la structure):

Calcul de la poutrelle type 1 au niveau (RDC) :
Condition d'application de la méthode forfaitaire:
●Plancher à surcharge d’exploitation modérée : Q ≤ max (2G ; 5 KN /m𝟐 )
Q ≤max (11.08KN /m𝟐 ; 5 KN / m𝟐 ) ⟹1.5 KN /m𝟐 ≤ 11.08 KN /m𝟐 → vérifié
●Les moments d’inertie dans les sections transversales, sont les mêmes dans les différentes
travées en continuité. → vérifié.
●Les rapports des portées successives doivent être compris entre 0,8 et 1,25.
𝑙𝑥−1 2.8
0.8 ≤ ≤ 1.25 ⟹ 0.8 ≤ ≤ 1.25 ⟹ 0.8 ≤ 0.85 ≤ 1.25 → vérifié.
𝑙𝑥 3.30
Méthode forfaitaire applicable

1) Charges et surcharges sur la poutrelle:
Pour les travées (AB; BC; CD; EF; FG; GH):
59
q = (1,35 G + 1,5 Q) * 0,65 = (1,35 * 5.54 + 1,5 * 1.50) * 0,65 = 6.32KN/ml. Pour la travée
(DE):q= (1,35 G + 1,5 Q) * 0,65 = (1,35 * 5.54 + 1,5 * 2.50) * 0,65 = 7.30KN/ml.
2) Calcul des moments en travée de rive (A-B):
Q 1.5
α =G+Q= 5.54+1.5= 0.21
Calcul du moment isostatique Mo

l𝟐 3.3𝟐
𝐌𝐨 = q 8 = 6.32 x = 8.60 KNm Mw= 0.2 Mo Me = 0.5 Mo
8
1, 05. Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.7Mo
Mt = max (1 + 0.3𝛼) Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.713Mo
0.5 (1.2 + 0.3𝛼) Mo = 0.631Mo donc on

a
Mt = 0.713Mo= 6.13 KNm Mw= - 0.2 Mo = - 1.72 KNm Me = - 0.5 Mo = - 4.30 KNm
3) Calcul des moments en travée intermédiaire (B-C):
Calcul du moment isostatique 𝐌𝐨
l𝟐 2.9𝟐
Mo = q 8 = 6.32 x = 6.64 KNm Mw= 0.5 Mo Me = 0.4 Mo
8
1, 05. Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.6Mo
Mt = max (1 + 0.3𝛼) Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.613Mo
0.5 (1+ 0.3 𝛼) Mo = 0.531Mo donc on aMt = 0.613Mo = 4.07 KNm

Mw= - 0.5 Mo = - 3.32 KNm Me= - 0.4 Mo = - 2.66 KNm
4)Calcul des moments en travée intermédiaire (C-D):
l𝟐 3.25𝟐
Calcul du moment isostatique 𝐌𝐨 Mo = q = 6.32 x = 8.34 KNm
8 8
Mw= 0.4 Mo Me = 0.4 Mo
1, 05. Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.65Mo
Mt = max (1 + 0.3𝛼) Mo - 0.5 (Mw + Me) = 0.663Mo
0.5 (1 + 0.3 𝛼) Mo = 0.531 Mo donc on a
Mt = 0.663Mo= 5.53 KNm Mw= - 0.4 Mo = - 3.34 KNmMe = - 0.4 Mo = - 3.34 KN
60
Chapitre 4 Etude et ferraillage des éléments secondaires
5) Calcul des moments en travée intermédiaire (D-E):

l𝟐 2.8𝟐
Mo = q = 7.3 x = 7.15 KNm Mw= 0.4 Mo Me = 0.4 Mo
8 8
1, 05. Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.65Mo
Mt = max (1 + 0.3𝛼) Mo - 0.5 (Mw + Me) = 0.693Mo → 𝛼 = 0.311

0.5 (1 + 0.3 𝛼) Mo = 0.547 Mo donc on a
Mt = 0.693Mo = 4.95 KNm Mw= - 0.4 Mo = - 2.86 KNmMe = - 0.4 Mo = - 2.86 KNm
6) Calcul des moments en travée intermédiaire (E-F):

l𝟐 3.25𝟐
Mo = q = 6.32 x = 6.87KNmMw= 0.4 Mo Me = 0.4 Mo
8 8
1, 05. Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.65Mo
Mt = max (1 + 0.3𝛼) Mo - 0.5 (Mw + Me) = 0.663Mo
0.5 (1 + 0.3 𝛼) Mo = 0.531 Mo donc on a
Mt = 0.663Mo = 5.53 KNm Mw= - 0.4 Mo = - 3.34 KNm Me = - 0.4 Mo = - 3.34 KNm
7) Calcul des moments en travée intermédiaire (F-G):
l𝟐 2.9𝟐
Mo = q 8 = 6.32 x = 6.64 KNm Mw= 0.4 Mo Me = 0.5 Mo
8
1, 05. Mo - 0.5 (Mw + Me) = 0.6Mo
Mt = max (1 + 0.3𝛼) Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.613Mo
0.5 (1 + 0.3 𝛼) Mo = 0.531 Mo donc on a
Mt = 0.613Mo= 4.07 KNm Mw= - 0.4 Mo = - 2.66 KNm Me = - 0.5 Mo = - 3.32 KNm
8) Calcul des moments en travée intermédiaire (G-H):
l𝟐 3.30𝟐
Mo = q = 6.32 x = 8.60 KNm Mw= 0.5 Mo Me = 0.2 Mo
8 8
61
1, 05. Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.7Mo
Mt = max (1 + 0.3𝛼) Mo - 0.5 (Mw + Me ) = 0.713Mo
0.5 (1.2 + 0.3 𝛼) Mo = 0.631 Mo donc on a
Mt = 0.713Mo= 6.13 KNm Mw= - 0.5 Mo = - 4.30 KNmMe = - 0.2 Mo = - 1.72 KNm
9) Calcul de l’effort tranchant Travée (A-B)
𝐥 𝟑.𝟑
Tw= q 2= 6.32 x = 10.43 KN Te = - 1.1 Tw= - 1.1 x 10.43= - 11.47 KN
2
Travée (B-C)
𝐥 𝟐.𝟗 𝐥 𝟐.𝟗
Tw= 1.1xq 2= 6.32 x 2
= 10.08 KN Te = - q 2= - 6.32 x 2
= - 9.16 KN
Travée (C-D)
𝐥 𝟑.𝟐𝟓 𝐥 𝟑.𝟐𝟓
Tw= q 2= 6.32 x = 10.27 KN Te = - q 2= - 6.32 x = - 10.27 KN
2 2
Travée (D-E)
𝐥 𝟐.𝟖 𝐥 𝟐.𝟖
Tw= q 2= 7.3 x = 10.22 KN Te = - q 2= - 7.3 x = - 10.22 KN
2 2
Travée (E-F)
𝐥 𝟑.𝟐𝟓 𝐥 𝟑.𝟐𝟓
Tw = q 2= 6.32 x = 10.27 KN Te = - q 2= - 6.32 x = - 10.27KN
2 2
Travée (F-G)
𝐥 𝟐.𝟗
Tw= q 2= 6.32 x = 9.16 KN Te = - 1.1 x Tw= - 1.1 x 9.16 = - 10.08 KN
2
Travée (G-H)
𝐥 𝟑.𝟑 𝐥 𝟑.𝟑
Tw= 1.1 q = 1.1 x 6.32 x = 11.47 KN Te = - q = - 6.32 x = - 10.43KNL'effort
2 2 2 2
tranchant maximal: Tu = 11. 47 KN
62
Figure 4.6 : Diagramme des efforts tranchants
63
10) Ferraillage longitudinal de la poutrelle niveau (RDC) :

Remarque:dans notre projet on a plusieurs type de poutrelles, donc on prend un deux type
comme un exemple de calcul au niveau (RDC) et on pose les résultats trouvés pour les autres
types dans tableau.
𝐌𝐭 = 6.13 KNm 𝐌𝐚 = 4.30 KNm 𝐓𝐮 = 11.47 KN
FeE 400 ;𝐟𝐜𝟐𝟖 = 25 MPa ; Fissuration peu préjudiciable.
a) ferraillage longitudinale en travée: 𝐌𝐭 = 6.13KNm
ho 0.04
Mbut = fbc x b x ho x (d - 2
)= 14.2 x 0.65 x 0.04 x (0.18 - 2
) = 0.059 MNm = 59 KNm
Mbut ˃ Mt →59 KNm ˃ 6.13 KNm 1 MN = 103 KN

Donc l’axe neutre se trouve dans la table de compression ; et la section sera calculée comme
une section rectangulaire :
bh= (6520) 𝒄𝐦²
Mt 6.13
𝜇𝑏 = b = 0.65 .0.182 . = 0.02
.d2 . fbu 14.2 . 103
𝝁𝒃 ˂ 𝜇𝐿 → 0.020 ˂ 𝟎. 𝟑𝟗𝟐
Donc les armatures comprimées ne sont pas nécessaires
𝛼 = 1.25 x (1 – √1 − 2𝜇𝑏 ) = 1.25 x (1 – √1 − 2 ∗ 0.020 ) = 1.25 x 0.0171 = 0.025
Z = d x (1 – 0.4 x 𝛼 ) = 0.18 x (1 – 0.4 x 0.025) = 0.178 m
Mt 6.13
𝐴𝑠 = 𝐹 = 400.103
= 9.90.10−5 m²/ml
Z. 𝑒 0.𝟏𝟕𝟖 .
𝛾𝑠 1.15
𝑨𝒔 = 0.99 𝒄𝐦²/𝐦𝐥
Condition de non fragilité

ft28 2.1
Amin ≥ 0.23 x b x d x Fe
= 0.23 x 65 x 18 x 400
= 1.41𝐜𝐦²/𝐦𝐥 A = max (𝐀 𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬) = max
(𝟏. 𝟒𝟏 ;𝟎. 𝟗𝟗 ) = 𝟏. 𝟒𝟏 𝐜𝐦²/𝐦𝐥
64
3 HA10 (2.36 cm²/ml) Comme armatures tendues en travée
b)Ferraillage en appui Ma = 4.30KNm
Ma 4.30
𝜇𝑏 = = 0.65 = 0.0144 ˂ 𝟎. 𝟑𝟗𝟐 1 MPa = 103 KN / m².
b .fbu .d² .0.182. 14.2 . 103
𝛼 = 1.25 x (1 – √1 − 2𝜇𝑏 ) = 1.25 x (1 – √1 − 2 ∗ 0.0144 ) = 1.25 x 0.015 = 0.0182

Z = d x (1 – 0.4 x 𝛼 ) = 0.18 x ( 1 – 0.4 x 0.0182) = 0.18 m
Ma 4.30
𝐴𝑠 = 𝐹 = 400.103
= 6.87.10−5 m²/ml 𝑨𝒔 =0.69𝒄𝐦²/𝐦𝐥
Z. 𝑒 0.18 .
𝛾𝑠 1.15

ft28 2.1
Amin ≥ 0.23 x b x d x = 0.23 x 65 x 18 x = 1.41𝐜𝐦²/𝐦𝐥
Fe 400
A = max (𝐀 𝐦𝐢𝐧 ; 𝐀 𝐬) = max (𝟏. 𝟒𝟏 ;𝟎. 𝟔𝟗 ) = 𝟏. 𝟒𝟏 𝐜𝐦²/𝐦𝐥

2 HA12(2.26 cm²/ml) Comme armatures chapeaux sur les deux appuis
11) ferraillage transversale:
Vérification selon le CBA/93,La contrainte de cisaillement ultime:𝐓𝐮 = 11.47 KN
Tu 11.47∗10−3
𝜏𝑢 = 𝑏∗𝑑 = = 0.098 𝐌𝐏𝐚1 MPa = 103 KN / m².
0.65∗0.18
Lorsque la fissuration est jugée peu préjudiciable, la contrainte 𝜏𝑢 doit être au plus égale à la
plus base des 2 valeurs Condition vérifiée
0.20 ∗ 𝑓𝑐28 0.20 ∗ 25
𝜏𝑢 ≤ 𝜏𝑢 = min( 𝛾𝑏
; 5MPa) = min ( 1.5
; 5MPa) = min (3.33MPa ; 5MPa)
𝜏𝑢 : Contrainte de cisaillement admissible

𝜏𝑢 = 0.098 MPa < 3.33MPa → condition Vérifiée
Donc on n’a pas besoin d’armatures de cisaillement.
Les armatures transversales sont des armatures droites 𝛼 = 90°; le diamètre des barres
transversales est directement lié au diamètre des barres longitudinales selon l'expression:
65
a) Diamètre des armatures d’âme :

Selon RPA/2003:
h bo
∅t ≤ min (∅l ; ; )⟹ ∅t ≤ min ( 10mm ; 5.71mm ; 10mm )
35 10
h = 20 cm bo = 10 cm ∅l = 10 mm (diamètre des barres d’armatures choisies)

∅t ≤ min 5.71mm → on prend ∅𝐭 = 4 mm
Les armatures transversales seront constituées par un cadre et une épingle de 5 mm de
diamètre, soit une section totale de:
𝐀 𝐭 = 4HA4 = 0.50𝐜𝐦𝟐
b)Espacement des armatures transversales:
Conditions sur l'espacement d'après RPA/2003:
- En zone nodal:
St ≤ min (12∅t ; h/4) = min (12*1.0; 20/4) = min (12; 5) = 5 cm.
La longueur de la zone nodale: 2* h = 40 cm. Soit un espacement choisit de : St = 5 cm.
- En zone courante:
St ≤ h/2 = 10 cm Soit un espacement choisit de : St = 10 cm.
Le résultat de ferraillage du type 1 de poutrelles niveau (RDC) est traité dans les tableaux
suivants :
c)Vérification de l'adhérence aux appuis : Tu = 11.47 KN
τse ≤ τs = φs . ft28 = 1.5 x 2.1 = 3.15 MPa
T 11470
τse = 0.9 du∑ n = 0.9∗180∗75.36 = 0.94 MPa
i
∑ ni = n π∅ = 2x 3.14x 12 = 75.36 mm = 0.075 m → Somme du périmètre utile des barres

φs =1.5 (acier Fe400, haute adhérence )
τse : Contrainte d'adhérence τs : Contrainte d'adhérence admissible
n = 2: nombre des barres∅: Diamètre des barres (∅=12mm)
𝝉𝒔𝒆 = 0.94MPa ˂ 3.15 MPa → vérifié
Donc Il n'est y a pas de risque d’entraînement des barres.
66
Figure 4. 7 : ferraillage de la poutrelle.
67
12) Ferraillage de la dalle de compression:

La dalle de compression d’épaisseur 4 cm doit être armée d’un quadrillage des barres dont
les dimensions des mailles ne doivent pas dépasser :
20cm (5 par mètre) pour les barres perpendiculaires aux poutrelles.
33cm (3 par mètre) pour les barres parallèle aux poutrelles.
𝐿1
Armatures perpendiculaires aux poutrelles : 50cm ≤ 𝐿1 ≤ 80cm 𝐴1 = 4 𝑓𝑒
𝐴1
et 𝐴2 = avec 𝐿1 : Distance entre l’axe des poutrelles (𝐿1 =65 cm)
2
𝐴1 : Diamètre perpendiculaire aux poutrelles (A.P)

𝐴2 : Diamètre parallèle aux poutrelles
65
𝐴1 = 4 = 0.65 cm2 /𝑚𝑙 → soit 5HA6 → 𝑨𝟏 = 1.41 𝐜𝐦𝟐 avec St = 100/5 = 20 cm
400
𝐴1 0.65
𝐴2 = = = 0.325cm2 →soit 5HA6 → 𝑨𝟐 = 1.41 𝐜𝐦𝟐 avec St = 100/5 = 20 cm
2 2
Pour le ferraillage de la dalle de compression, on adopte un treillis soudés de diamètre ∅6
dont la dimension des mailles est égale à 20cm suivant les deux sens.
Figure 4.8: Disposition constructive des armatures de la dalle de compression.
68
4.6. Etude des escaliers:

1) Introduction:
Choisir un type d’escalier droit avec palier et calculer ses dimensions est une première étape
qui ne définira pas à elle seule le style de notre escalier. On constatera que pour un même type
d’escalier ; la structure, les matériaux, le traitement des marches et de la rampe sont autant
d’éléments essentiels qui détermineront son caractère.
Les contraintes laissent place à l’imagination, elles existent, telles que le respect des règles de
construction, celles imposées par la structure de l’habitation, par l’aménagement ou celles que
nous avons imposées.
Figure 4.9 : Schéma d'escalier.
Figure 4.10 : Type de schéma statique (RDC).
69
2) Etude d’escalier au niveau RDC (exemple de calcul):

a) Charges et surcharges:
Charges sur le palier de repos: Charges sur la volée:
Charge permanente G = 5.11 KN/m2 Charge permanente G =8.41KN/m2
Charge d'exploitation Q = 2.5KN/m2 Charge d'exploitation Q =2.5KN/m2
Combinaisons d'actions à considérer dans les calculs sont:
Etat limite ultime: 1,35G + 1,5Q
Etat limite de service: G + Q
Tableau 4. 7. Charges sur les éléments de l'escalier.
section G en (KN/𝐦𝟐 ) Q en (KN/𝐦𝟐 ) 1.35G+1.5Q G+Q (ELS)

(ELU)
paillasse 8.41 2.5 15 .10 10.91
palier 5.11 2.5 10.65 7.61
Pour la détermination des moments et de l’effort tranchants maximum sollicitant cette

poutre, on considère que cette dernière est chargée par la charge maximale
(𝒒𝒖𝟏 =15 .10KN/ml 𝒒𝒖𝟐 =10.65 KN/ml à ELU) sur toute la longueur de la poutre.
Figure 4. 11 : Schéma statique (RDC) de calcul à l’ELU.
70
b) Calcul des moments max et efforts tranchants max:

Calcul des réactions 𝐑 𝟏 et 𝐑 𝟐 à l’ELU.
∑ F/1 = 0: - R2 4.91 + q u x 0.82 x 0.41 + q u x 3.3 x 2.47 + q u x 0.79 x 4.51= 0R2 = 33.52 KN
∑ F/2 = 0: R1 x 4.91– q u x 0.82 x 4.5 - q u x 3.3 x 2.44 - q u x 0.79 x 0.395 = 0R1 = 33.44 KN
R1 + R2 = 10.65 x 0.82 + 15.10 x 3.3 + 10.65 x 0.79 66.96 = 66.96 → vérifié
Calcul des moments 0 ≤ x ≤ 0.82
𝐓(𝐱) = R1 - q u * x = 33 44 – 10.65 x
T(0)= R1 = 33.44 KN
T(0.82) = 24.71 KN
x2 𝐱𝟐
𝐌(𝐱) = R1 . x - q u * = 𝟑𝟑. 𝟒𝟒 x – 𝟏𝟎. 𝟔𝟓 *
2 𝟐
M(0) = 0
M(0.82) = 23.84 KNm
0.82 ≤ x ≤ 3.3
71
𝐓(𝐱) = R1 - q u1* 0.82 - q u2 * (x - 0.82) = 33 44 – 10.65 x = - 15.10 x + 37.09
T(0.82) = 24.71 KN
T(3.3) = - 12.74 KN
(x − 0.82)2 x2
M(x) = R1 . x - q u1* 0.82 (x– 0.41) - q u2 = 33.44 x –10.65 *
2 2
𝐌(𝒙) = - 7.55 𝒙𝟐 + 37.09 x – 1.48
M(0.82) = 23.86 KNm
M(3.3) = 38.70KNm
Calcul de 𝐌𝐦𝐚𝐱
𝟑𝟕.𝟎𝟗
T(x)= - 15.10 x + 37.09 ⟹ - 15.10 x + 37.09 = 0⟹ x = =2.46 m KN
𝟏𝟓.𝟏𝟎
𝐌𝐦𝐚𝐱 = - 7.55 (2.46) 2 + 37.09 (2.46) – 1.48 = 44.07 KNm
3.3 ≤ x ≤ 0.79
𝐓(𝐱) = R1 - q u1* 0.82 - q u2 * 3.3 - q u3 (x - 4.12)

𝐓(𝐱) = - 10.65 x + 18.76
T(3.3) = - 16.38
T(0.79) = 10.35 KN
(𝑥 – 4.12) 2
𝐌(𝐱) = R1 . x - q u1(x– 0.41)-q u2(x– 2.47) - q u2 + 18.
2
𝐌(𝐱) = - 5.32 𝒙𝟐 76 x + 36.38

M(3.3) = 40.36 KNm
M(0.79) = 47.88 KNm
72
Les sollicitations maximales sont:

Mt = 44.07 KNm
Ma = 47.88 KNm
T = 33.44KNm
3) Calcul du ferraillage:
On considère une bande de 1m, Le calcul de ferraillage se fait en flexion simple, La paillasse
est assimilée à une poutre horizontale simplement appuyée. La fissuration est considérée
comme peu préjudiciable, le calcul des armatures se fera uniquement à l'état limite ultime.
a) Ferraillage longitudinal
En travée
𝑀𝑢𝑚𝑎𝑥 44.07
𝝁𝒃 = = = 0.171 1 MPa = 103 KN m².
b .fbu .d² 1. 14,17. 103 0.135².
𝜶 = 1.25 x (1 – √1 − 2𝜇𝑏 ) = 1.25 x (1 – √1 − 2 ∗ 0.171 ) = 1.25 x 0.119 = 0.236

Z = d x (1 – 0.4 x𝛼 ) = 0.135 x (1 – 0.4 x 0.236) = 0.122
𝐴𝑠 = 𝐹 = 400.103
= 1.04.10−3 m²/ml 𝑨𝒔 =10.40 𝒄𝐦²/𝐦𝐥
Z. 𝑒 0.122 .
𝛾𝑠 1.15
Armatures adoptées : 7 HA14 (10.77cm²/ml)

En appui 𝝁𝒃 = = = 0.1851 MPa = 103 KN / m².
b .fbu .d² 1. 14,17. 103 0.135².
𝜶= 1.25 x (1 – √1 − 2𝜇𝑏 ) = 1.25 x (1 – √1 − 2 ∗ 0.185 ) = 1.25 x 0.015 = 0.257

Z = d x (1 – 0.4 x ) = 0.135 x ( 1 – 0.4 x 0.257) = 0.121
𝐴𝑠 = 𝐹 = 400.103
= 1.14.10−3 m²/ml → 𝑨𝒔 =11.41𝒄𝐦²/𝐦𝐥
Z. 𝑒 0.121 .
𝛾𝑠 1.15
Armatures adoptées : 8HA14 (12.31cm²/ml)

𝑓𝑡28 2.1
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 ≥ 0.23 x b x d x = 0.23 x 1 x 0.135 x 400 = 1.63. 10−4 m²/ml = 1.63 𝒄𝐦²/
𝐹𝑒
𝟏𝟎. 𝟕𝟕 cm²/ml ≥1.63 cm²/ml → vérifié

12.31cm²/ml ≥ 1.63 cm²/ml → vérifié
73
Tableau 4.8.récapitulatif de ferraillage escalier
position 𝐌𝐮(KNm) 𝛍𝐛 𝛂 Z (m) 𝐀 𝐬 (cm²/ml) 𝐀𝐫𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬

travée 44.07 0.171 0.236 0.122 10.77 7HA14
appuis 47.88 0.185 0.257 0.121 12.31 8HA14
Figure 4.12 : Diagramme de l’effort tranchant à l’ELU de l’escalier
b) Ferraillage transversal:
Effort tranchant maximal: 𝑇𝑢 = 33.44KNm
La contrainte de cisaillement maximale est de:
0.20 ∗𝑓𝑐28 0.20 ∗ 25
Fissuration peu nuisible : 𝜏𝑢 ≤ 𝜏𝑢 = min ( ; 5MPa)= min ( ; 5MPa) =
𝛾𝑏 1.5
𝑇 33.44∗10−3
𝑢
min (3.33MPa ; 5MPa)𝜏𝑢 = 𝑏∗𝑑 = = 0.25MPa 1 MPa = 103 KN / m².
1∗0.135
𝜏𝑢 = 0.25MPa < 3.33MPa → condition Vérifiée donc on n’a pas besoin d’armatures
transversales de cisaillement, elles ne sont pas nécessaires. On placera des armatures de
répartition
Calcul d’armature de répartition
-En travée: Arep = Aado / 4 = 10.77 / 4 = 2.69𝑐m² On adopte : 4 HA10 → 3.14𝐜𝐦𝟐 /ml
-Sur appuis: Arep = Aado / 4 = 12.31 / 4 = 3.08𝑐m² On adopte : 4 HA10 → 3.18𝐜𝐦𝟐 /ml
74
Figure 4.13 : Coupe de ferraillage de l’escalier
75
4.7.Etude de la poutre palière

La poutre palière encastrée sur ses 2 extrémités, noyée dans l’épaisseur du palier prévue pour
être un support d’escalier, le calcul se fera comme pour une poutre rectangulaire de
dimensions (b x h),soumise aux sollicitations dues à son poids propre, à la charge qui lui
revient des escaliers (les réactions d’appui), sollicitée à la flexion simple.
Selon les combinaisons fondamentales ELU et ELS, en considérant la fissuration peu
préjudiciable.
1) Evaluation des charges :

Le calcul se fait en flexion simple pour une poutre partiellement encastrée à l’extrémité dans
les poteaux et uniformément chargée.
Charges permanentes :
poids propre de la poutre palière : 0.30*0.35*25 = 2.62 KN/m
Poids du mur : 0.5KN/m²*2.8 = 1.40 KN/m L = 2.80m
Réaction de l’escalier sur la poutre :
À l'ELU: R max= 33.52 KN/ml.
À l'ELS: Rmax= 24.15 KN/ml.
Surcharge d’exploitation : Q=2.50KN/m
Combinaison des charges :
ELU : Pu = 1,35 x (2.62+1.40) + 1,5 x 2,5 + 33.52 = 42.70 KN/m
ELS : Ps = 2.62 + 1.40 + 2,5 + 24.15 = 30.67 KN/m
76
𝑓𝑐28 = 25 MPa 𝐹𝑒 = 400 MPa

𝛾𝑏 = 1.5 𝑓𝑡28 = 2.1 MPa
fbu = 14.17 MPa 𝛾𝑠 = 1.15
𝜎𝑏 = 15MPa 𝜎𝑠 = 348MPa
a) Calcul des moments

𝑙2 𝟐.𝟖𝟐
à l’ELU: 𝐌𝟎=q u . 8 = 42.7. = 41.85 KNm. L = 2.80m
𝟖
Travée → 𝐌𝐭 = 0,80 M0 = 0,80 x41.85 = 33.48 KNm

Appui → 𝐌𝐚 = 0,30M0 =0,30 x41.85 = 12.56 KNm
𝑙2 𝟐.𝟖𝟐
à l’ELS:𝐌𝟎 = q u . 8 = 30.67. = 30.06 KNm.
𝟖
Travée → 𝐌𝐭 = 0,80 M0 = 0,80 x30.06 = 24.05 KNm

Appui → 𝐌𝐚 = 0,30M0 = 0,30 x30.06 = 9.02 KNm
Tableau 4.9. Résultat de ferraillage à l’ELU de la poutre
position 𝐌𝐮(KNm) b(m) d (m) 𝛍𝐭 𝛂 Z (m) 𝐀 𝐬 (𝐜m²/ml)

travée 33.48 0.30 0.31 0.238 0.345 0.271 3.81
appui 12.56 0.30 0.31 0.009 0.011 0.314 3.81
4HA12 (4.52 cm²/ml) Comme armatures en travée
4HA12 (4.52 cm²/ml) Comme armatures en appui
b) Vérification de l’effort tranchant à l’ELU :
Calcul de l’effort tranchant
qu .l 42.70∗2.8
Tu = = = 59.78 KN Tu = 59.78KN
2 2
0.20 ∗ 𝑓𝑐28 0.20 ∗ 25
Fissuration peu nuisible : 𝜏𝑢 ≤ 𝜏𝑢 = min ( ; 5MPa) = min ( ; 5MPa)
𝛾𝑏 1.5
= min (3.33MPa ; 5MPa)

𝜏𝑢 :Contrainte de cisaillement admissible
T 59.78∗10−3
u
𝜏𝑢 = 𝑏∗𝑑 = = 0.63𝐌𝐏𝐚1 MPa = 103 KN / m²
0.3∗0.31
𝜏𝑢 = 0.63 MPa < 3.33MPa → condition Vérifiée → Les armatures transversales sont
des armatures droites. Le diamètre des barres transversales est directement lié au diamètre
77
Chapitre 4 Etude et ferraillage des éléments secondaire
des barres longitudinales selon l'expression:

Diamètre des armatures d’âme : Selon RPA/2003:
∅l 12
∅𝑡 ≥ = = 4 mm ⟹ 𝑠𝑜𝑖𝑡, ∅𝑡 = 6 mm
3 3
Les armatures transversales seront constituées par un cadre et une épingle de 6 mm de

diamètre, soit une section totale de: 𝐴𝑡 = 4HA8= 2.01cm2 .
c)Espacement des armatures transversales:
Conditions sur l'espacement d'après RPA/2003:
- En zone nodal: St ≤ min (12∅𝑡 ; h/4) = min (12*1.2; 35/4) = min (14.4; 8.75) = 8.75 cm.Soit
un espacement choisit de : St = 8 cm. La longueur de la zone nodale: 2* h = 2* 35=70 cm.
- En zone courante: St ≤ h/2 = 35/2 = 17.5 cm Soit un espacement choisit de : St = 15 cm.
La section d'armatures transversales sera déduite de l'expression suivante:
At = 0,003 *s *b = 0,003 * 15 * 30 = 1, 35 cm2 .
La section d'armatures transversales adoptée vérifie cette condition:
𝐀 𝐭 (Adoptée) = 1.51 𝐜𝐦𝟐 > 1, 35𝐜𝐦𝟐 .
À l'ELS :
●En travée
Puisque la fissuration est peut nuisible et l’acier utilisé est le FeE400, alors la vérification des
contraintes à l’ELS sera simplifiée comme cela
𝜸−𝟏 𝐟 M 33.48
𝜶𝝁𝒕 ≤ 𝐜𝟐𝟖
+ 100 avec 𝛾 = Mu = 24.05 = 1.39
2 s
1.39 − 𝟏 𝟐𝟓
𝜶𝝁𝒕 ≤ + 100 ≤ 0.445
2
𝜶𝝁𝒕 = 0.238 ≤ 𝟎. 𝟒𝟒𝟓 → vérifié

●En appui
𝜸−𝟏 𝐟 M 12.56
𝜶𝝁𝒕 ≤ 𝐜𝟐𝟖
+ 100 avec 𝛾 = Mu = = 1.39
2 s 9.02
1.39 − 𝟏 𝟐𝟓
𝜶𝝁𝒕 ≤ + 100 ≤ 0.445
2
𝜶𝝁𝒕 = 0.009 ≤ 𝟎. 𝟒𝟒𝟓 → vérifié
Donc il n’est pas nécessaire de vérifier la contrainte du béton 𝛔𝐛𝐜 < ̅̅̅̅̅
𝛔𝐛𝐜 .
78
Figure 4. 14: Ferraillage de la poutre palière
Cette modélisation, a facilité la tâche de l’ingénieur en structure où l’on a pu exploiter

facilement ses résultats tell que les efforts internes en tout point du bâtiment selon les
différentes combinaisons souhaitées.
79
Chapitre 5
ETUDE DES ELEMENTS
STRUCTURAUX
80
Chapitre 5 Etude des éléments structuraux
5.1. Introduction:
Notre structure est un ensemble tridimensionnel poteaux, poutres et voiles, liés rigidement et
capables de reprendre la totalité des forces verticales et horizontales, leur rôle est d’assurer la
résistance et la stabilité de la structure avant et après le séisme. Pour la détermination du
ferraillage on considère le cas le plus défavorable, avec l’utilisation de l’outil informatique, le
logiciel d’analyse des structures (étabs), qui a permis la détermination des différents efforts
internes de chaque section des éléments pour les différentes combinaisons de calcul. Les
poteaux, les voiles ont été dimensionnés en flexion composée déviée et les poutres en flexion
simple.
5.2. Etude de ferraillage des poteaux:
Les poteaux sont des éléments structuraux assurant la transmission des efforts des
poutres vers les fondations. Ils sont soumis à un effort normal « N » et à un moment de
flexion « M » dans les deux sens soit dans le sens longitudinal et le sens transversal. Donc les
poteaux sont sollicités en flexion composée. Les armatures seront calculées à l’état limite
ultime « ELU » sous l’effet des sollicitations les plus défavorables.
5.3. Armatures transversales
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :𝜆𝑔
At 𝜌a Vu
=
𝑡 h1 fe
𝑽𝐮 : est l'effort tranchant de calcul
𝒉𝟏 : hauteur totale de la section brute
fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
𝝆𝐚 : est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant;
𝝆𝐚 = 2,50 → si 𝝀𝒈 ≥ 5 est dans la direction considérée
𝝆𝐚 = 3,75 → si 𝝀𝒈 ≤ 5 n’est pas dans la direction considérée
𝝀𝒈 : l'élancement géométrique du poteau
81
t : est l'espacement des armatures transversales

La valeur maximum de cet espacement est fixée comme suit:
●zone nodale :
t Min (10∅1, 15cm) en zone I et IIa ●zone courante :
t'15 ∅1en zone I et IIa
Où ∅1est le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau
- La quantité d'armatures transversales minimale At/t.b1 en % est donnée comme suit:
Si g 5 : 0,3%
Si g 3 : 0.8%
Si 3 g < 5 : interpoler entre les valeurs limites précédentes
g = ( lf / a ou lf / b)
Avec a et b, dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation
considérée, et lf longueur de flambement du poteau.
Avec a et b, dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation
considérée, et lf longueur de flambement du poteau.
Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135° ayant une longueur droite
de 10 ∅𝑡 minimum ;
Les cadres et les étriers doivent ménager des cheminées verticales en nombre et diamètre
suffisants (∅cheminées > 12cm) pour permettre une vibration correcte du béton sur toute
lahauteur des poteaux.
5. 4.Calcul des armatures longitudinales :
82
a) armatures longitudinales
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets.
𝐀 𝐦𝐢𝐧= 0.8% de la section de béton (en zone IIa),
𝐀 𝐦𝐚𝐱 = 4% de la section de béton (en zone courante),
𝐀 𝐦𝐚𝐱 = 6% de la section de béton (en zone de recouvrement),
∅𝐦𝐢𝐧 = 12mm (diamètre minimal utilisé pour les barres longitudinales)
- La longueur minimale de recouvrement est de 40 ∅ en zone IIa.
-La zone nodale est constituée par le nœud poutres-poteaux proprement dit et les extrémités
des barres qui y concourent. Les longueurs à prendre en compte pour chaque barre sont
données dans la figure suivante.
he
𝐡′ = max ( ; b1 ; h1 ; 60cm) l ' =2x h
6
Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l'extérieur des zones nodales
(zones critiques).
La zone nodale est constituée par le nœud poutre-poteaux proprement dit et les extrémités des
barres qui y concourent.
Figure 5.1 : Diagramme efforts normaux des poteaux
83
Figure 5.2 : Diagramme moments fléchissants My
Figure 5.3 : Diagramme moments fléchissants Mz
84
Tableau 5.1 : récapitulatif efforts normaux et moment fléchissant
Section N Mz My
(cm²) (KN) (KN.m) (KN.m)
40*40 1150.33 69.52 36.2
35*35 871.83 64.3 47.53
30*30 597.22 45.9 38
Remarque
On trouve que le moment fléchissant est très faible par rapport à l’effort normal, donc on
conclue que les poteaux sont sollicités en compression simple et seront ferraillés selon
l’RPA 99/ version 2003
5.5. Exemple de calcul :
1) Calcul de la section du poteau selon RPA
●Pourcentage minimale des armatures selon RPA 2003:
Amin ≥ 0.8 % (b x h) = 12.80 cm²
●Pourcentage maximale des armatures en Zone Courante :
Amax = 3% (bxh) = 0.03 (40X40) = 48cm²
●Pourcentage maximale des armatures en Zone de recouvrement :
Amax = 6% (bxh) = 0.06 (40X40) = 96 cm²
Alors on adopte : 4HA14+ 4HA16 → AS = 14.20 cm²
●Longueur minimale de recouvrement : Φ = 14 mm
L = 40 Φ = 40 x 1.4 = 64 cm → on prend L = 56 cm
391
ℎ′RDC = max ( 6
, 40, 40, 60𝑐𝑚) = 60cm
306
ℎ′EC = max ( , 40, 40, 60𝑐𝑚) = 60cm
6
2) Armatures transversales
a)Espacement des cadres :( Arti 7-4-2-1et 7-4-2-2 RPA 99 v2003)
● En zone nodale (zone II) : Φ = 14 mm
t ≤ Min (10 Φ ; 15 cm) = (10 ×1.4 ; 15) = (14 ; 15) ⟹ 𝐭 𝐦𝐢𝐧 = 10 cm
85
● En zone courante (zone II) : Φ = 16 mm

t ≤ 15 Φ = 15 x 1.6 = 24 cm ⟹ 𝐭 𝐦𝐚𝐱 = 20 cm
b)Condition non fragilité :
𝑓t28 2,1
Amin = . b.h = x 40 x 40 = 8.4cm2
𝑓e 400
As =14.2 cm2 > Amin = 8.4 cm2 → O.K
Tableau 5.2 : Férraillage poteaux
Section Hetage As Asad H’ Lr tzn tzc Aszn Aszc

cm² cm cm² cm²
40*40 391 12.8 4HA14+4HA16 60 64 14 24 6HA8 14HA8
40*40 306 12.8 4HA14+4HA16 60 64 14 24 6HA8 10HA8
35*35 391 9.8 4HA12+4HA14 60 49 12 21 6HA8 18HA8
35*35 306 9.8 4HA12+4HA14 60 49 12 21 6HA8 13HA8
30*30 306 7.2 8HA12 60 36 12 18 6HA8 13HA8
c) Vérification compression du béton :

Dans une section de béton comprimée il faut vérifier que l'effort normal de compression qui
engendre une contrainte ne dépasse pas la contrainte admissible du béton.
Poteaux 40*40
0.85∗fc28
σb =
̅̅̅ = 18.5MPA
1.15
N 1150.31∗103
σb = = =7.18MPA
S 4002
d) Vérification de l’effort tranchant :

Vu = 45.02 KN
τu ≤ τu → fissuration préjudiciable
86
0,15 𝑓c28
τu = min ( ; 4MPa) = min (2.5 ; 4MPa) → τu = 2.5MPa
γb
bo = 40 cm d =0.9 h = 36 cm
Vu
τu = = 0.31MPa
b0 ∗ d
τu < τu ⟹ 0.31MPa < 2.5MPa → OK

e)Vérification au non flambement
Nu =1607.45KN
𝑏ℎ3 40x403
I= = = 21.33*104 cm4
12 12
𝐼 21.33∗104
i=√𝑆 = √ =11.54 cm
1600
𝐿𝑓
𝜆= Lo = 391 – 35 = 356 cm
𝑖
Lf = 0,7 Lo (encastré à la base et articulé en haut)

Lf = 0,7x 356 = 249.2 cm
249.2
𝜆 = 11.54 = 21.59 < 50
0.85 0.85
𝛼= 𝛌 = 21.59 𝟐 = 0.79
1+0.2( )𝟐 1+0.2(
𝟑𝟓
)
𝟑𝟓
Br = (a-2)(b-2)=(40-2)(40-2) = 1444cm²
Section d’acier comprimé 𝐀 𝐦𝐚𝐱

0.2 𝗑 b 𝗑 h 8 ( b+ h ) 0.2 𝗑 40 𝗑 40 8 ( 40+ 40 )
Amax = { ; }= { ; }= { 3.2cm ; 6.4cm }= 6.4 cm²
100 100 100 100
L’effort normal admissible ̅̅̅̅̅

𝑵𝒖 à l’ELU
𝐁 𝘅𝐟 𝐟𝐞 𝟏𝟒𝟒𝟒 𝘅 𝟐.𝟓 𝟒𝟎
̅̅̅̅
𝐍𝐮 ≤ α ( 𝐫𝟏.𝟑𝟓𝐜𝟐𝟖 + A ) ≤ 0.79 ( + 6.4 ) ≤ 2288.38 KN
𝛄𝐬 𝟏.𝟑𝟓 𝟏.𝟏𝟓
1607.45 < 2288.38 KN → pas de risque de flambement .
87
Figure 5.4 : Coupe longitudinale du poteau (35x35)
88
Figure 5.5 : Coupe A-A du poteau (35x35)
5.6. Ferraillage des poutres :

Les poutres sont étudiées en tenant compte des efforts données par le logiciel ETABS
combinés par les combinaisons les plus défavorables données par le RPA99 version 2003
parmi les combinaisons suivantes :
1). 1.35G+1.5Q
2). G+Q
On distingue deux types de poutres, poutres principales qui constituent des appuis aux
poutrelles et poutres secondaires qui assurent le chaînage.
5.7. Ferraillage des poutres principales
1) Armatures longitudinales
89
Figure 5.6 : Diagramme des moments fléchissants des PP
90
Tableau 5.4 : armatures en travée et en appui des poutres principales
étages files zone M(ELU) M(ELS) As (cm²) 𝜎̅𝑏 𝜎𝑏 𝑓̅ 𝑓 Asad

(KNm) (KNm)
RDC-ET1-ET2 Travée 53.7 39.2 5.1 5.5 5HA12
ET3-ET4 2-3 5.65 5.2
appui 41.37 30 3.8 4.7 4HA12
(B,C,I,J)
RDC-ET1-ET2
ET3-ET4 2-3(D,G) travée 33.77 24.6 3.1 4.2 3HA12
RDC-ET1-ET2
5.65 2.7
ET3-ET4-ET5 2-3(A→K) 3HA12
appui 33.7 -26.16 3.3 15 4.3
Duplex
2-3(C → I)
travée 73.67 53.72 7.1 6.7 3HA12+3HA14
ET5 2-3(B → J) appui 51.6 -37.9 4.9 5.4 5 .65 5 5HA12
Appui 75.7 -55.23 7.3 6.8 3HA12+3HA14
RDC-1-2-34 1-2(B→ j) Travée 42.23 30.8 4.5 5.5 8.9 3.1 4HA12
5-Duplex Appui 83.65 60.8 8 7.3 3HA12+3HA14
Travée 18 13.15 1.6 1.3 3HA12
1-2(A→K) Appui 35.1 25.6 3.3 4.2 8.9 0.9 3HA12
2) Armatures Transversales :
Zone nodale :
Suivant l’ RPA la zone nodale est calculée comme suit :
l’=2h = 2x45 = 90cm
Escapement
S < min (h/4; 12 Ø; 30 cm) ⟹ S < min (11.25; 12; 30 cm) ⟹ S < min = 11.25 cm
On prend S=10cm
Zone courante :
Espacement :
S’<h/2 = 45/2 = 22.5cm
On prend S’=15cm
Longueur minimale des recouvrements en zone IIa: Ø = 16mm
Donc Lr= 40 x Ø = 64 cm
91
Figure 5.7 : Diagramme de l’effort tranchant des PP
a)Vérification de l’effort tranchant :
V = 100,36KN
0,15 fc28
γb
bo = 30cm
d = 0.9 h =31.5cm
V
τu = b u.d = 0.82 MPa
0
τu < τu ⟹ 0.82MPa < 2.5MPa → O.K
92
Figure 5.8 : coupe longitudinale de la poutre principale (30x45)
Figure 5.9 : coupes transversales de la poutre principale (30x45)
93
5.8. Ferraillage des poutres secondaires (30x35)
1) Armatures Longitudinales :
Figure 5.10 : Diagramme des moments fléchissants des PS
Tableau 5. 5 : armatures en travée et en appui des PS
files Etages M(ELU) M(ELS) As Asad σ̅ σ f̅ f
Appui RDC-1-2-3 13.77 10.1 1 .7 3HA12 1.6

3(A→K) travée 4-5-Duplex 18.15 13.2 2.2 3HA12 3.9 6.6 1.2
appui 43 31.17 5.3 5HA12 5.6
2(A →D) travée RDC-1-2-3 13.65 9.9 1.6 3HA12 1.6
2(G→K) appui 4-5-Duplex 30.21 -22 3.7 4HA12 5.4 6.6 0.7
15
Appui 26.12 18.8 3.1 3HA12 4.9
2(D→G) travée RDC- 29.8 21 3.5 4HA12 5.2 6.6 1.7
1-2-3-4-5
appui 46.9 -32.4 5.6 5HA12 6.8
Appui 50.01 37 6 .4 6HA12 7.4
1(A→K) Travée RDC-1-2-3 14 10.3 1.7 3HA12 1.6 6.6 0.8
appui 4-5- duplex 24.42 17 2.8 3HA12 4.6
94
Section minimale
Amin = 0.5% * a * b = 0.005 * 30 * 35 = 5.25cm²
2)Armatures Transversales :
Zone nodale :
Suivant l’RPA la zone nodale est calculée comme suit :
l’=2h = 2x35 = 70cm
Espacement :
S < min (h/4; 12 Ø; 30cm) = (35/4; 12x1.2; 30cm) = 8.75cm
On prend S=10cm
●Remarque
L’espacement minimum à prendre selon l’RPA est de 10 cm pour des raisons de
vibration du béton lors de la mis en œuvre.
Zone courante :
Espacement :
S’< h/2 = 35 /2 = 17.5cm
On prend S’=15cm
Les cadres sont de HA8
Recouvrement :
Selon l’RPA la longueur min de recouvrement en zone IIa : Ø = 12mm

Donc L= 40 x1.2 = 48 cm
3) Vérification de la flèche :
Un exemple d’une poutre principale de longueur L = 5.15 m
La flèche ne doit pas dépasser la limite admissible
L
𝐟𝐚𝐝𝐦 = → Si L ≤ 5m
500
L
𝐟𝐚𝐝𝐦 = 0.5 + 1000 → Si L ≥ 5m
En utilisant le logiciel robot expert :

La flèche totale : Δft = 5.2 mm < fadm = 5.65mm → vérifié
4) Vérification de l’effort tranchant :
V = 74.22 KN
95
0,15fc28
γb
bo = 30cm
d = 0.9h = 31.5cm
V
τu = b u.d = 0.78MPa
0
τu < τu → 0.78MPa < 2.5MPa → O.K
5.10. Schéma de ferraillage de la poutre secondaire
Figure 5.11 : coupe longitudinale de la poutre secondaire (30x35)
96
Figure 5.12 : Coupes transversales de la poutre secondaire (30x35)
97
5.9. Ferraillage des voiles

Un voile de section rectangulaire se comporte comme une console verticale, encastrée en pied
dans ses fondations et soumise à des charges réparties ou concentrées à chaque plancher.
Le ferraillage des voiles s’effectuera selon le règlement BAEL91 et les vérifications selon le
règlement parasismique Algérien RPA 99/version 2003.
D’où ils seront calculés avec les sollicitations issues des combinaisons suivantes :
- G+Q±E
- 0.8G±E
Sollicitations de calcul :
On calcule le ferraillage pour une bande de 1ml .
Les sollicitations de calcul sont extraites directement du logiciel ETABS.
les résultats seront résumés dans le tableau
1) Armatures verticales :
Le calcule de ferraillage se fait comme suite :
𝑁
As = 𝜎𝑠
Figure 5.11 : Disposition des armatures verticales dans les voiles
Figure5.13 : Voile sens Y (robot) figure 5.14 : Voile sens X (robot)
98
Figure 5.14 : Voile dans le sens X-X (Etabs)
Tableau 5.6 : Ferraillage des voiles selon X-X VX1=VX2 avec L=1.8m
Niveaux N As 𝜎 𝜎̅ Armatures
(0.8G+E) (cm²/ml) (G+Q+E)
1ere Bande 1036.66 26 10HA16+6HA14
RDC 2eme Bande 1042.6 26.06 10HA16+6HA14
1 1ereBande 522.9 13.07 8HA14+2HA12
2eme Bande 531.6 13.3 8HA14+2HA12
2 1ere Bande 436.5 10.5 8HA14+2HA12
2eme Bande 466.8 10.9 8HA14+2HA12
3 1ere Bande 382.5 9.56 6HA14+2HA12
6.3 18.5
2eme Bande 377.3 9.43 6HA14+2HA12
4 1ere Bande 322.4 8.06 8HA12
2eme Bande 317.7 7.9 8HA12
5 1ere Bande 205.3 5.13 4HA14
2eme Bande 190.02 4.75 4HA14
2) Voile avec raidisseur

On utilise les raidisseurs dans les voiles pour soulager l'espacement entre les armatures.
Ns 1036.66
Niveau RDC : 𝐴𝑠 = = = 25.92 cm²
σs 40
99
Ferraillage raidisseur (30*30) : 6HA14/ml = 9.24cm²

Ferraillage de 2 nappes : A = 29.34 - 9.24 =20.10 cm²
20.10
Ferraillage d'une seule nappe As = = 10.05 cm²
2
On adopte: 5HA16/ml =10.05cm²

e =15cm
3) Armatures horizontales :
Exemple de calcul
As 29.34
Ash = = = 7.3cm²
4 4
On adopte 6HA14 /ml = 9.24cm²

St ≤ min [1.5a; 30cm]
Donc on prend un espacement de 20 cm
Figure 5.15. Voile dans le sens YY (Etabs)
100
Taleau 5.7: Ferraillage des voiles suivant le sens Y-Y

VY1 = VY2 L = 3.2m
Niveaux N As 𝜎 𝜎̅ Armatures
(0.8G+E) (cm²/ml) (G+Q+E)
1ere Bande 1266.80 31.67 12HA16+8HA14
RDC 2eme Bande 446.64 11.16 6HA16
3eme bande 1266.8 21.67 12HA16+8HA14
1ereBande 755.64 19 10HA16
1 2eme Bande 528.1 13.2 8HA14+HA12
3emebande 739.45 18.5 10HA16
1ere Bande 496.5 12.41 8HA14
2 2eme Bande 330.2 8.25 2HA12+4HA14
3eme bande 460.11 11.5 8HA14
1ere Bande 277.4 7 6.44 18.5 4HA12+2HA14
3 2eme Bande 209.6 5.24 2HA14+2H12
3eme bande 278.16 7 4HA12+2HA14
1ere Bande 200 5 2HA14+2H12
4 2eme Bande 157.2 4 4HA12
3eme bande 240.1 6 4HA14
1ere Bande 84.5 2.11 4HA12
5 2eme Bande 80.22 2 4HA12
3eme bande 142 3.55 4HA12
Pourcentage minimum des armatures

Le pourcentage minimum d’armatures verticales et horizontales des trumeaux, est donné
comme suit :
●Globalement dans la section de voile 0,15%.
●En zone courante 0,10%
𝑨𝐦𝐢𝐧 = 0,15%.a.L
On calcule le ferraillage pour une bande de 1 mètre (L = 1 m)
𝐴min = 0,15% * a * 1 m = 0,0015*20*100 = 3,00 cm²/ml
Donc : On adopte → 4HA12 /ml = 4.52cm²
101
4) Voile avec raidisseur
On utilise les raidisseurs dans les voiles pour soulager l'espacement entre les armatures
Ns 1428
Niveau RDC : 𝐴𝑠 = = = 35.7cm²
σs 40
Ferraillage raidisseur (30*30) : 8HA14 = 12.32cm²

Ferraillage de 2 nappes : A=35.7-12.32 = 23.38cm²
23.38
Ferraillage d'une seule nappe As = = 11.69cm²
2
On adopte: 6HA16 = 12.06cm²

e =15cm
5) Armatures horizontales :
Exemple de calcul
As 36.44
Ash = = = 9.11cm²
4 4
Pour une seule nappe :

9.11
As = = 4.55cm²
2
On adopte → 6HA10 / ml = 4.71 cm² → pour une seule nappe

St ≤ min [1.5a; 30cm]
Donc on prend un espacement de 20cm
Espacement des cadres : S t < e ⇒ S t < 20cm ⇒ on prend : S t = 15cm
Vérification de la contrainte du béton
Ϭb ≤ 𝜎̅
0,85x𝑓c28 0,85x25
𝜎̅= = = 18,48 MPa……………… (Formule B.A.E.L)
γb 1,15
Ϭb = 6.44MPA → 6.44 < 18.48 → OK
Conclusion
Les éléments principaux (poutres, poteaux et voiles) jouent un rôle prépondérant pour la
résistance et la transmission des sollicitations. Ils doivent donc être correctement
dimensionnés et bien armés.
102
5.12. Schéma de ferraillage
Figure 5.16: ferraillage d’un voile
103
Figure 5.16: Coupe 1-1 de ferraillage d’un voile
104
Chapitre 6
Etude de
l’infrastructure
105
Chapitre 6 Etude de l’infrastructure
6.1. Les fondations

1) Introduction :
Les fondations sont des éléments essentielles dans l’infrastructure d’un bâtiment, car elles
transmettent les charges au sol ; soit directement (cas des semelles reposant sur le sol ou cas
des radiers), soit par l’intermédiaire d’autres organes (cas des semelles sur pieux par
exemple). Elles doivent constituer un ensemble rigide cabale de répondre aux fonctions
suivantes :
● Réalisation de l’encastrement à la base
●Transmission de la totalité des charges apportées par la superstructure au sol d’assise.
●Limitation des tassements différentiels et des déplacements horizontaux relatifs des
fondations qui pourraient réduire la résistance et la rigidité du système structural.
2) Choix du type de fondation dépend de :
● type d’ouvrage à construire.
● La nature la profondeur et l’homogénéité du bon sol.
● La capacité portance du terrain de fondation.
● La charge total transmise au sol.
●La distance entre axes des poteaux.
● La facilité de réalisation.
La contrainte admissible du sol est égale à 1.5 bars ; il y a lieu de projeter à priori
des fondations superficielles de type :
● Semelle isolée
● Semelle filante
● Radier générale
6.2. Hypothèses
Les calculs sont menés sur la base des hypothèses suivantes :
●la largeur 𝐴 doit être supérieure ou égale à 50 𝑐𝑚, distance permettant le travail à un
ouvrier,
●les semelles sont très rigides (relativement indéformable) de sorte que les contraintes sous
la semelle aient une répartition linéaire,
106
●les éléments de fondation sont, généralement, relativement massifs et ne se prêtent guerre à

l’application des méthodes de la résistance des matériaux
●les semelles de fondations sont calculées à l’E.L.S. pour le dimensionnement de la surface
au sol et à l’E.L.U. vis-à-vis de leur comportement mécanique,
6.3. Vérification de La semelle isolée
Pour le pré dimensionnement, il faut considérer uniquement l’effort normal Nu qui est obtenu
à la base de tous les poteaux du RDC.
N
La vérification à faire est : ≤ ̅̅̅̅̅
𝛔𝐬𝐨𝐥
S
Pour cette vérification on prend la semelle la plus sollicitée, avec :

𝐍𝐬𝐮𝐩 : l’effort normal agissant sur la semelle obtenu par le logiciel Etabs
A a
S : surface d’appui de la semelle. → S = A² = = K=1
B b
𝛔𝐬𝐨𝐥 Contrainte admissible du sol. → ̅̅̅̅̅̅

̅̅̅̅̅̅: 𝛔𝐬𝐨𝐥 = 1.5 bars = 150 KN / m²
𝐍𝐬𝐮𝐩 = 1169.20 KN
Les poteaux de notre structure ont des sections carrées à la base (a x a) donc, on opte pour
des semelles carrées (A x A).
N N N 1169.20
≤ ̅̅̅̅̅
𝛔𝐬𝐨𝐥 ⟹ S ≥ ̅̅̅̅̅̅
⟹ A² ≥ ̅̅̅̅̅̅
⟹A≥ √ ⟹ A ≥ 2.79 m ⟹ A = 𝟑. 𝟎 𝐦
S 𝛔 𝐬𝐨𝐥 𝛔 𝐬𝐨𝐥 150
Remarque
Selon l’axe x-x, on a une distance minimale entre axes poteaux de 2.8 m d’où l’emploi des
semelles isolées ne convient pas il y’aura un chevauchement.
107
6.4. Vérification Semelles filantes :

Nous allons faire le calcul de la semelle sous un portique formé de poteaux comme suit :
N N
σsol ≥
̅̅̅̅̅ = B∗L
S
N
B≥ σsol
̅̅̅̅̅̅∗L
Avec
B : Largeur de la semelle.
L = 16.50 m → Longueur de la semelle.
N1 =848.9KN N2 =1000.53KN N3 =1169.03KN
N4 =1152.19KN N5 =1006.7KN N6 =867.12KN
∑ Ni = N1 + N2 + N3 +N4 + N5 + N6 = 6044.47KN (Le Portique le plus sollicité)
L=16 .5m
1.1∗6044.47
B≥ 150∗16.5
≥ 2.69 ⟹ B ≥ 2.69 m ⟹ B = 3 m
Remarque
Vu la distance existante entre les axes de deux portiques parallèles, on constate qu’il y a un
chevauchement entre les deux semelles, donc se choix ne convient pas.N1
108
6.5. Introduction :
Lorsque la capacité du sol est faible, les semelles deviennent très larges et ont tendance à
occuper tout l’entraxe des poteaux ; on opte alors pour un radier, qui occupera la totalité de la
surface de la construction. Dans certains cas, on doit établir des radiers généraux débordants
largement de l’emprise du bâtiment par consoles et dalles extérieurs.
Le radier est une fondation superficielle travaillant comme un plancher renversé. Dans le but
d’augmenter sa rigidité. Cependant on opte pour un radier avec nervures supérieures.
6.6. Etude du radier nervuré
1) Prédimensionnement des Nervures du radier
La hauteur (hn) de la nervure du radier doit satisfaire les conditions suivantes:
Lmax = 515cm (longueur entre axes maximale des poteaux parallèlement aux nervures.)
Formule empirique:
La nervure doit avoir une hauteur hn égale à :
Lmax Lmax 515 515
≤ Hn ≤ ⟹ ≤ Hn ≤ ⟹ 𝟔𝟒. 𝟑𝟕 ≤ Hn ≤ 𝟏𝟎𝟑
𝟖 𝟓 𝟖 𝟓
On prend : Hn = 70 cm
2) dalle radier
Lmax 515
Pour la dalle : Hd ≥ ⟹ Hd ≥ ⟹ Hd ≥ 𝟐𝟓. 𝟕𝟓 𝐜𝐦
𝟐𝟎 𝟐𝟎
On prend : Hd = 35 cm
a) Condition de régidité longueur élastique:
𝛑
𝐋𝐦𝐚𝐱 ≤ 𝐋𝐞
𝟐
𝟒 𝟒𝐄𝐈
𝐋𝐞 = √𝐊 𝐛
𝐛𝐱𝐡𝟑 𝟏 𝐱 𝟎.𝟕𝟎𝟑
𝐈 : Inertie de la section du radier→ 𝐈 = = = 0.0286 𝐦𝟒
𝟏𝟐 𝟏𝟐
𝐋𝐞 : Longueur élastique, qui permet de déterminer la nature du radier (rigide ou flexible).
𝐄 : Module de résistance du sol → E = 3.2 x 𝟏𝟎𝟒 MPa = 3.2 x 𝟏𝟎𝟕 KN/𝐦𝟐
𝐊 : Coéfficient de réaction du sol (pour un sol moyen K = 3× 𝟏𝟎𝟒 KN/𝐦𝟑 ).
109
Chapitre 6 étude de l’infrastructure
𝐛 : Largeur du radier, on prend une bande 1ml

4 4EI 4 4∗ 3.2∗ 107 ∗ 𝟎.𝟎𝟐𝟖𝟔
Le = √K b = √ = 3.32 m
3× 104 ∗ 1
π
Lmax ≤ ∗ 3.32 ⟹ Lmax ≤ 5.21 m
2
𝟓. 𝟏𝟓 𝐦 < 𝟓. 𝟐𝟏 𝐦 → vérifié
b) surface du radier
Soit : Ns les charge(Poids) totale transmise par la superstructure tiré à partir du logitièl.
Nser 27499.51
≤ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒔𝒐𝒍 ⟹ Srad ≥ ⟹ 𝐒𝐫𝐚𝐝 ≥ 𝟏𝟖𝟑. 𝟑𝟑 𝐦𝟐
Srad 150
surface du batiment → 𝐒𝐛𝐚𝐭 = 21.70 x 9.60 = 208.32 𝐦𝟐

𝐒𝐫𝐚𝐝 ≤ 𝐒𝐛𝐚𝐭 ⟹ 𝟏𝟖𝟑. 𝟑𝟑 𝐦𝟐 ≤ 208.32 𝐦𝟐 → radier avec débord (D)
c) Calcul du débordement (D):
𝐇𝐧 𝟕𝟎
D ≥ max ( , 30cm) D ≥ max ( ; 30cm) = 35 cm → D = 100 cm
2 2
Sradier = Sbat+ SDéb = 208.32 + 62.6 = 270.92 𝐦𝟐

SDebord = D x Pbat = 1.00 x (2 x 21.7 + 2 x 9.6) = 62.6 𝐦𝟐
𝐏𝐛𝐚𝐭 : Périmètre de l’immeuble
Donc on a un radier nervuré dont la dalle est d’épaisseur 35 cm et les nervures (40 x70) cm.
Figure 6.1 : shéma du radier à nervure
110
6.7. Principe et paramètres de modélisation :

Le radier sera calculé comme un plancher inversé à épaisseur constante chargée par les
réactions du sol en utilisant un modèle éléments finis détaillé et en appliquant la théorie des
dalles sur appuis élastique il sera chargé en dessus par des forces concentrées (qui représente
la descente de charge sous poteaux) et des forces réduites (qui représente la descente de
charge sous voiles).
1) Modélisation par Autodesk robot 2019
Figure 6.2 : Vue en 3D du Radier
Vérification de la capacité portante du sol

Cartographie de la réaction du sol sous la combinaison G+Q :
A tout point du radier la contrainte à ELS doit être inférieure à la capacité du sol:
ϬELS ≤ ̅̅̅̅̅
Ϭsol
Avec:
Ϭsol: capacité portante admissible du sol.

ϬELS: contrainte sous radier à L’ELS.
D’après le logiciel Robot on a obtenu les résultats suivants:
la contrainte admissible est 1,5 bars. → ̅̅̅̅̅
Ϭsol = 1,5 bars = 150 KN/ m2
111
Figure 6.3 : contraintes sous radier
ϬELS ≤ Ϭsol ⟹ 140.05 KN/ m2 < 150 KN/ m2 → vérifié
On remarque que la contrainte du sol sous le radier est largement vérifiée pour la totalité de sa
surface. Donc on peut passer au ferraillage du radier.
6.8. Ferraillage du radier nervuré :
Le radier se calcul comme un plancher renversé, sollicité à la flexion simple causé par la
réaction du sol.
1) Ferraillage de la dalle :
Le ferraillage du radier se fait à la flexion simple dépendant des moments Mx-x et My-y
réspectivement de la direction (x-x) et (y-y).
Le calcul se fera sur une bande de largeur b =1ml.
La fissuration est préjudiciable.
Le ferraillage interesse le panneau le plus défavorable d’où l‘on adoptera un même ferraillage
pour tout le radier
112
Figure 6.4: Sollicitations du radier selon Mx-x à L’ELS.
Figure 6.5 : sollicitations du radier selon My-y à L’ELS.
Le panneau le plus sollicité est de dimensions :

Lx = 3.30 m ; Ly = 5.15 m
b) Ferraillage du radier
113
Tableau 6.1: récapitulatif des moments et du ferraillage longitudinal :
Sens Position M b h c As calculé As adoptée Barres

2
(KN.m) (cm) (cm) (cm) (cm )/ml (cm2)/ml
x-x Travée 50.26 100 35 5 9.1 10.05 5HA16
Appuis -81.41 100 35 5 15.1 15.71 5HA20
y-y Travée 40.11 100 35 5 6.8 9.23 6HA14
Tableau:Appuis
on adopte le-65.01
ferraillage du
100radier35
à l’ELS.(5 cas le plus
11.4défavorable)
12.06 6HA16
Espacement :
Travée en sens x-x :
100
St = = 20 cm < min (3h; 33cm) < min (105cm ; 33cm) = 33 cm
5
St = 20 cm < 33 cm → O.K
Appuis en sens x-x :
100
St = = 20 cm < min (3h; 33cm) = 33 cm
5
St = 20 cm < 33 cm → O.K
Travée en sens y-y :
100
St = = 16.66 cm < min (3h; 33cm) = 33 cm
6
St = 15 cm < 33 cm → O.K
Appuis en sens y-y :
100
St = 6
= 16.66 cm < min (3h; 33cm) = 33 cm
St = 15 cm < 33 cm → O.K
Tableau 6.2 : de vérification à l’ELS (radier)
𝛔𝐛 ̅̅̅
𝛔𝐛 𝛔𝐛 < ̅̅̅
𝛔𝐛
Sens Lieu (MPa) (MPa)
Sens x travée 4.7 15 vérifié
Sens x appui 6.2 15 vérifié
Sens y travée 1.8 15 vérifié
Sens y appui 5.2 15 vérifié
114
Figure 6.6 : vue en plan du ferraillage radier (nappe sup et nappe inf)
Figure 6.7: ferraillage longitudinal du radier sens y-y
Figure 6.8: ferraillage longitudinal du radier sens x-x
115
6.9. Ferraillage des nervures

Les nervures sont calculées comme une poutre renversée en flexion simple en fonction des
sollicitations déduites du logiciel Robot. La fissuration est préjudiciable.
Figure 6.9 : Diagramme moment fléchissant des nervures.
Figure 6.10 : Moment des nervures sens xx
116
Figure 6.11: Moment des nervures sens y-y
Tableau 6.3 : des résultats à l’ELS des moments suivant les deux sens :
𝐌𝐱 en(KNm) 𝐌𝐲 en (KNm)
travée appui travée appui
-91.94 165.39 -158.53 261.44
Tableau 6.4 : férraillage des nervures suivant les deux sens :
nervures travées appuis Choix des armatures
𝐀 𝐜𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞 𝐀 𝐜𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥é𝐞 𝐀 𝐚𝐝𝐨𝐩𝐭é𝐞 travées appuis
Sens(x-x) 7.4 3.14+4.52 13.7 6.15+8.04 4HA12+4HA10 4HA16+4HA14
Sens (y-y) 13.1 6.15+8.04 22.62 10.05+15.71 4HA16+4HA14 5HA20+5HA16
117
a)Calcul des armatures transversales :

h b 700 400
Øt≤ min ( 35 ; 10; Øl) ≤ min ( ; 10 ; 20) = min(20mm ; 40mm ; 20)
35
Øt ≤ 20 mm → Øt = 10 mm
Section minimale des armatures transversales (RPA) :
At = 0,003 x St x b = 0,003 x 20 x 40 = 2,4 cm² ⟹ At min = 2,4 cm²
Donc : on prend ⟹ 4HA10 = 3,14 cm²
Tableau 6.5: de verification à ELS (nervures):
Sens Lieu 𝛔𝐛 ̅̅̅

𝛔𝐛 𝛔𝐛 < ̅̅̅
𝛔𝐛
(MPa) (MPa)
Sens x travée 4.4 15 Vérifié
Sens x appui 6.3 15 Vérifié
Sens y travée 6.1 15 Vérifié
Sens y appui 8.4 15 Vérifié
Tableau 6.6 : Résultats à l’ELU des moments suivant les deux sens :
𝐌𝐱 en (KNm) 𝐌𝐲 en (KNm)
travée appui travée appui
-126.19 227.8 -216.90 358.84
Tableau 6.7 : Verification effort tranchant à l’ELU (nervures)
𝐕𝐮 (KN) 𝝉𝒖 = 𝐕𝐮 /(b*d) (Mpa) 𝝉̅𝒖 (Mpa) 𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅𝒖 (Mpa)
Sens xx 380.88 1.51 2.5 Vérifié
Sens yy 441.52 1.75 2.5 Vérifié
118
Figure 6.12: Schéma de ferraillage de la nervure (appui) respectivement Sens (xx) et sens (yy).
Figure 6.13: Schéma de ferraillage de la nervure (travée) respectivement Sens (xx) et sens (yy).
119
Figure 6.14 : Ferraillage du radier à nervures sens x-x
120
Conclusion générale
Ce projet nous a été d’une opportunité très intéressante pour approfondir nos connaissances
durant notre formation en se basant sur les documents techniques et même l’application des
règlements, critères de sécurité imposés par l’ RPA99/version 2003 et de certaines méthodes,
à mettre en évidence quelques principes de base qui doivent être pris en considération dans la
conception des éléments structurals.
De plus, nous avons pu noter l’importance de la conception parasismique qui représente une
étape de travail principale qui réside dans le choix judicieux des éléments de la structure,à
savoir la disposition optimale des éléments de contreventements afin de réduire le risque
sismique et garder une très bonne stabilité de la structure .
Enfin, il est à signaler que l’étude des différents éléments du projet nous a été très bénéfique
en temps et en effort surtout en l’application des connaissances théoriques acquises au cours
de nos études et la manipulation des logiciels de calcul et de conception indispensables, tel
que ETABS , ROBOT STRUCTURAL ANALYSES(2019) et AUTOCAD.
121
BIBLIOGRAPHIE
Règlement :
● Règles Parasismiques Algériennes RPA99/version2003
● Règles de Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé CBA93
● Règles de Calcul de Béton Armé Aux Etats Limites BAEL91
● Règles de Calcul de Béton Armé Aux Etats Limites BAEL91
● Règles de calcul des fondations superficielles DTR-BC 2.331
● Charges permanentes et charges d’exploitation DTR-BC 2.2
Livre:
●Cour de béton armé B.E.A.L 91 Jean –Pierre Mougin
●Le béton armé aux états limites selon les règles B.A.E.L91. Du Docteur Kébaili bachir
●Chaines youtubes : Docteur Kébaili bachir
Thèses :
● Etude d’un bâtiment en R+5 contreventé par voiles –portiques en béton armé (2019)
● Etude d’un bâtiment en R+8 + sous sol) a usage d’habitation (2012)
Logiciels :
●Autodesk robot 2019
●Logiciel d’analyse des structures Etabs
●Logiciel d’analyse des structures
●Expert 2009
●EXCEL 2013
●WORD 2013
●AUTO CAD 2014
122
Plan de coffrage
Coffrage niveau (+ 6.97)
123
Coffrage niveau (+19.21)
Coffrage niveau terrasse
124
Détails en coupe
125

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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬

Université Badji Mokhtar Annaba ‫جامعة باجي مختار عناب ـ ـ ـ ـ ـ ـ ــة‬

ETUDE D’UN BATIMENT (R+5) EN BETON

Nom et prénom Grade Université Qualité Signature

Année universitaire 2020/2021

Tableau 2.3 : évaluation des charges permanentes du mur extérieur……………………...25

Tableau 2.4: évaluation des charges permanentes du balcon……………………………...26.

Tableau 2.5 : évaluation des charges permanentes du palier escalier……………………...26

Tableau 2.6 : évaluation des charges permanentes de la volée d’escalier…………………26

Tableau 2.7 : pré dimensionnement des poteaux…………………………………………..28

1.1 Présentation du projet

Figure 1.1:Façade principale du bâtiment

Figure 1.2: Vue en plan de la coupe A-A

Figure 1.3: Vue en plan RDC

Figure 1.4: Vue en plan d’étage courant

Figure 1.5: Vue en plan duplex

Figure 1.6: Vue en plan terrasse

1.2. Caractéristiques géométrique de l’ouvrage :

b) Résistance caractéristique à la compression :

c) Résistance caractéristique à la traction (Art 2-3-3-1 BAEL91) :

●Module d’élasticité différée (𝑬𝒗𝒋 ): C.B.A.93 [A.2.1.2.2].

𝑣 = 0 si le béton supposé fissuré à ELU.

1.5 → situation durable

●Contrainte limite de cisaillement : (Art 7–4.3. 1 BAEL91)

Pour fissuration préjudiciable ou très préjudiciable :

●Contraintes de service à la compression : (BAEL91)

f) Diagramme contraintes déformations : (A.4.3.4.1CBA93)

Figure 1.7 : Diagramme Contrainte-déformation du béton a l’ELU.

2) L’état limite de service :

Figure 1.8 : Diagramme Contrainte-

Figure 1.8 : Diagramme Contrainte-déformation du béton a l’ELS

Tableau 1.1 Caractéristiques mécaniques des aciers

Types Désignation 𝐟𝐞 (MPa)

Aciers ronds lisses fe E24 235

Aciers à haute adhérence fe E500 500

fils tréfilés lisses

fils tréfilés à haute adhérence fe TE40 400

c) Diagramme contrainte déformation de calcul :

Figure 1.9: Diagramme Contrainte-déformation de calcul.

●Limite d’élasticité à L’ELU :

𝐄𝐬: (Est défini par la pente de la droite passant par l’origine)

348 MPa en S.D

●Etat limite de service :

min (2/3 𝑓𝑒 ; 110√Ƞ. 𝑓𝑡𝑗 ) = 202 MPa

1.5 Hypothèse de calcul

(L x max,L y max) (3.30 ,5.15) 3.30

L’épaisseur à retenir est : e = (16+4) cm

Vérification d’après RPA99 version 2003 :

1) poutres principales : L= Lmax = 515 m

0.3h ≤ b ≤ 0.7h 13.5≤ b ≤ 31.5 b =30 cm

Donc on choisit une poutre de section (30x45) cm2

2) Poutres secondaires : L = Lmax = 3.3 m

0.3 h ≤ b ≤ 0.7 h  10.5≤ b ≤ 24.5  b = 30cm

Vérification d’après RPA99 version 2003 :

b  30cm  20cm ……………………………...vérifié

h =35cm >30 cm……………………………...vérifié

Donc on choisit une poutre de section (30x35) cm2

Charges verticales : charges permanentes et surcharges.