Rapport Mission IME
Rapport Mission IME
Rapport Mission IME
Ministère de L'Administration
Territoriale, de la Décentralisation
et du Développement des
Territoires
Mission d’accompagnement de la
Ministère de L'Administration
commune de Yoto 3 dans
Territoriale, de la Décentralisation
et du Développement des
équipements
et du Développement desmarchands
Territoriale, de la Décentralisation
Territoires
RAPPORT FINAL
Mission d’accompagnement de la
commune de Yoto 3 dans
RAPPORT FINAL
l’élaboration d’une stratégie de
gestion
RAPPORTdes infrastructures et
FINAL
équipements marchands
RAPPORT FINAL
Mission d’accompagnement de la
commune de Yoto 3 dans
l’élaboration d’une stratégie de
gestion des infrastructures et
équipements marchands
Mission d’accompagnement de la
commune de Yoto 3 dans
l’élaboration d’une stratégie de
gestion des infrastructures et
équipements marchands
© Janvier 2024
Etudes - Gestion Financière – Fiscalité - Comptabilité et Audit - Evaluation du
potentiel fiscal – Développement d’Applications – Appui Conseil – RFU et
Adressage - Formations
Tél : +228 91 68 22 70
Equipe de rédaction :
➢ DIDAVI Ulrich Landry ; [email protected]
➢ DOVONOU Thibaut Fabrice ; [email protected]
➢ KOUTENE Kossi ; [email protected]
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 4
CONCLUSION .................................................................................................................................... 26
ANNEXE .............................................................................................................................................. 27
1
ACRONYMES ET SIGLES
AG : Assemblée Générale
CG : Comité de Gestion
CL : Collectivité Locale
CQ : Cellule Qualité
PV : Procès-Verbal
2
LISTE DES FIGURES
3
INTRODUCTION
1. Contexte de la mission
La décentralisation est devenue la réforme fondamentale pour assurer le développement
économique local et le moyen par excellence de faire participer les citoyens à la gestion de leurs
propres affaires (O. SOSSOUKPE, 2012). Les communes ayant la lourde mission d'amorcer un
véritable développement endogène et durable pour le bien-être de leur population, se sont vues
confiées des compétences au titre desquelles, elles ont la charge de la construction, de
l'équipement, des réparations, de l'entretien et de la gestion des infrastructures et équipements
marchands.
Alors il est important que les autorités communales mobilisent les ressources nécessaires
pouvant impulser le développement de leur localité mais aussi qu'elles sachent bien gérer les
services publics notamment ceux marchands, générateurs de ressources financières de la
commune. Les recettes non fiscales des Communes sont souvent constituées des recettes
provenant des équipements marchands, en l’occurrence les droits de place sur les marchés et
les droits de stationnement sur les gares routières, etc.
Dans la Commune de Yoto 3, les infrastructures marchandes occupent une place importante
dans la mobilisation des ressources locales. Dans le cadre de l’amélioration de l’autonomie
financière de la commune, il est inscrit au budget exercice 2023 l’étude d’accompagnement de
la mairie de Yoto 3 pour l’élaboration d’une stratégie de gestion des infrastructures et
équipements marchands.
2. Portée de la mission
La présente mission est nécessaire et a permis d’avoir une meilleure connaissance des
infrastructures marchandes de la Commune de Yoto 3 ainsi que les faiblesses liées à la gestion
de ces dernières. Le travail effectué permettra de redéfinir en cas de besoins les actions pour
une bonne gestion des infrastructures marchandes. Cette gestion fait intervenir principalement
la mairie (autorités locales) et les comités.
Pour B. Michelon (2012, p. 82), « les marchés sont donc pour les villes, des équipements
générateurs de ressources propres, à travers la perception des loyers, ou d’une redevance
d’exploitation ».
4
3. Objectifs de la mission
L’objectif principal de cette mission est d’accompagné la mairie dans l’élaboration d’une
stratégie de gestion des infrastructures et équipements marchands de la commune de Yoto3. À
cet effet, à travers une approche analytique basée sur les données collectées sur le terrain, il
s’agira essentiellement de :
5
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE YOTO 3
6
1.2 Situation démographique de la commune
D’après les estimations de la Direction Régionale de l’Institut National de la Statistique et des
Etudes Economiques et Démographiques (INSEED/RM), la population de la commune de Yoto
3 a évolué de 45 600 à 54 295 habitants de 2010 à 2022. La densité de la commune est estimée
en 2022 à 133 hbts/km2. Les cantons de Gboto, Tokpli et Tomety-kondji regorgent les localités
de fortes densités humaines (Voir figure 2).
Il ressort des données que la population de la commune compte 44 % d’hommes pour 56 % de
femmes. La commune est en pleine transition démographique avec une forte proportion de
jeunes (50% de la population a moins de 19 ans). La population est essentiellement rurale
(environ 85% de la population totale). (INSEED, 2010). L'ethnie dominante de la commune de
Yoto 3 est le Ouatchi. On y trouve aussi les Adja, les Fons, les Ewé, les Esse(Aklobo), les Ifè
(Ana), les Guin, les Mina, les Kabyè et les Losso.
7
1.3 Activités socioéconomiques
Les activités économiques les plus pratiqués dans la commune de Yoto 3 sont l’agriculture, le
commerce, l’artisanat, la chasse, la transformation des produits agroalimentaires et
l’exploitation forestière.
8
• examiner et valider les différents outils de collecte proposés par les consultants
(questionnaires) afin de s’assurer de la prise en compte de toutes les préoccupations de
la mission,
• examiner et valider le chronogramme d’exécution de la mission et le calendrier de
travail des consultants,
• échanger et adopter les dispositions administratives préparatoires devant précéder le
démarrage effectif des prestations
• échanger sur les mesures à prendre par le commanditaire pour faciliter le bon
déroulement de la mission.
• cette réunion a connu la participation de tous les acteurs clé de la localité et a permis de
réajuster et d’adopter la méthodologie proposée.
Pour éviter les problèmes liés à la couverture réseau téléphonique de certains cantons lors de la phase
terrain, les agents enquêteurs sont autorisés à utiliser les supports papiers pour collecter les données.
Les principales méthodes d’analyses utilisées dans ce cadre sont l’analyse descriptive des
données quantitatives et qualitatives et l’analyse du contenu. Cela se révèle à travers le calcul
9
de taux et de pourcentage, l’exploitation des données qualitatives des parties prenantes pour
étayer certaines conclusions de l’étude, l’analyse de synthèse des données secondaires, etc.
10
Source : Enquête de terrain, Cabinet SCM
Figure 3 : Projection cartographique des infrastructures
L’analyse graphique permet d’identifier les zones à forte concentration d’infrastructure. Dans ce sens
on peut identifier les zones suivantes: Gboto vodoupé, Gboto zévé et Sédomé .
11
3.2 Inventaire des infrastructures par canton
La collecte de données s’est effectuée sur deux à trois jours au niveau des bouchons afin
d’obtenir des données plus fiables sur le flux véhicule. Les agents ont pris en compte les jours
d’affluence (jours de marché) et les jours ordinaires. L’analyse du flux véhicule, nous révèle
que le bouchon qui reçois le plus de véhicule transportant des biens marchands est le bouchon
de Gboto Vodoupé avec 44 véhicules en moyenne par jours. En deuxième position nous avons
le bouchon de Sédomé (37 véhicules), en troisième position le bouchon de Essè-godjin Lakata
(31 véhicules).
12
Bouchons de la commune de Yoto 3
Canton Village 7h à 12h 12 h à 17h 17 h à 21 h Flux moyen journalier
TOKPLI GOGO-KONDJI 3 6 2 11
TOKPLI TOKPLI 13 8 2 23
Sources : enquêtes de terrain cabinet SCM
Les Boutiques :
Les boutiques présentent sur le territoire de Yoto 3 sont majoritairement des boutiques
disposant d’une seule pièce. La superficie moyenne globale des Boutiques est de 12,77 m² par
pièce. Le prix de la location d’une boutique est de 1.000 Fcfa à 10.000 Fcfa. Les boutiques dont
la location coûte plus chers sont dans les cantons de Tokpli, Tomety-Kondji et Sédomé.
Remarquons que ces cantons sont des cantons frontaliers avec le Bénin. Par leurs situations
géographique les activités commerciales dans ces cantons sont plus intenses que dans les autres
cantons. Ce qui peut justifier le prix aussi élevé de la location de boutique. Ceci va à l’avantage
de la mairie qui peut adapter le montant de la taxe dans ces zones-là.
Tableau 3 : Les Boutiques de la commune de Yoto 3
Infrastructures Boutique
Canton Nombre de pièce Superficie m² Prix de location d'une pièce
1 2 3 Min Max Moyenne Min Max Moyenne
ESSE-GODJIN 22 4 1 6 36 14 3.000 9.000 4.841
GBOTO 145 6 4 2 48 10 3.000 5.400 4.600
SÉDOMÉ 36 5 1 9 32 14 2.500 6.000 4.058
TOKPLI 34 2 - 9 28 16 1.000 10.000 4.857
TOMETY-KONDJI 28 3 - 9 70 19,23 2.000 10.000 3.742
Total de la commune 265 20 6 2 70 12,77 1.000 10.000 4.336
Sources : enquêtes de terrain cabinet SCM
Les boutiques enregistrées appartiennent à des particuliers. Aucune boutique construite par la
mairie et louer aux contribuables n’a été enregistrée. C’est un manque à gagner pour la
mobilisation des ressources propre. La mairie pourrait construire des boutiques dans les
marchés existant et les mettre en locations afin de percevoir directement les loyers. Cela sera
très rentables au niveau des cantons proches du frontière avec le Bénin.
13
Tableau 4 : Les carrières de la commune de Yoto 3
Cantons Nombre de site
Nombre de Nombre de Total
d’entreposage de
carrière de gravier carrière de sable général
sable et gravier
ESSE-GODJIN 3 1 1 4
SÉDOMÉ 2 1 - 3
TOKPLI - 2 - 2
Total général 5 4 1 10
Sources : enquêtes de terrain cabinet SCM
Les marchés :
Parmi les quatre (04) marchés de la commune le marché de Gboto vodoupé demeure le marché
qui dispose d’un grand potentiel de mobilisation de ressources. Le nombre de hangar, de place
assise et vendeurs ambulants les jours de marché bas les records. En deuxième position nous
avons le marché de Tokpli monènou. Lors de la collecte de données le constat le plus récurant
était l’état délabré des hangars et le nombre de hangar précaire plus important que le nombre
de hangar en matériaux définitif. Notons que le nombre important de vendeurs ambulants est
aussi un potentiel exploitable bien que cette forme de commerce soit informelle. La mairie
pourrait prévoir une règlementation applicable aux commerçants ambulants dans les marchés
les jours de marché pour introduire une harmonisation fiscale entre marchands ambulants et
commerçants. Contrairement à la taxe qui est obligatoire, la mairie peut percevoir des
redevances chez les commerçants ambulants par la vente de ticket d’accès. Tout commençant
ambulant désirant circuler dans le marché devra payer son ticket au niveau des entrés du
marché.
Tableau 5 : Les marchés de la commune de Yoto 3
Marché Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Nombre
place dans hangars en places hangars en place estimé de
le grand matériaux assises dans matériaux moyenne vendeurs
hangar définitifs les hangars précaires dans les ambulants
en hangars en occupant
matériaux matériaux les allées
définitifs précaires
GBOTO VODOUPÉ 95 10 370 180 402 150
GBOTO ZÉVÉ 21 3 28 95 142 27
SÉDOMÉ 36 4 52 55 49 165
TOKPLI MONÉNOU 78 7 39 193 193 33
Sources : enquêtes de terrain cabinet SCM
14
Les infrastructures d’hébergements :
La commune de Yoto 3 dispose de trois (03) Motels. Grâces à ces infrastructure la mairie peut
percevoir des taxes de séjours par personne. Les établissements devront ajoutés à la facture du
client, le prix de la taxe en plus du prix d’hébergement.
Les WC public :
Le seul WC public enregistré se trouvé à Gboto vodoupé dans le marché. Le flux moyen
journalier de cette infrastructure les jours de marchés est de 57 personnes.
Avec l’affluence les jours de marché, la mairie devrait construire des WC publics dans tous les
marchés afin d’accroitre les recettes.
Tableau 7 : Les WC publics
Flux des WC public de la commune de Yoto 3
Canton Village 7h à 12h 12 h à 17h 17 h à 21 h Flux moyen journalier
GBOTO VODOUPÉ 10 27 20 57
Sources : enquêtes de terrain cabinet SCM
15
Les médias (presse écrite et audiovisuelle) Les organisations de la société civile
de proximité, régionaux et nationaux
Appui technique
Renforcement des capacités
Yoto 3 Cofinancement
(Agents et élus
Faciliter le recouvrement par des
comportements de sensibilisation communaux)
et des manières adaptées aux
réalités locales
Comprendre davantage la finalité des
taxes pour mieux contribuer au
développement de la commune
Agents de
recouvrement
La population
L’analyse de cette figure montre que les Agents et élus communaux de Yoto 3 sont dans un
cadre de concertation qui a pour but le développement communal et le contrôle de l’action
publique. Pour réussir cette mission, un partenariat doit être initié avec les organisations de la
société civile, les médias (presse écrite et audiovisuelle) de proximité, régionaux et nationaux
et les Pairs éducateurs.
4.1.1 Rôle des élus locaux
Face à la méconnaissance des textes sur la décentralisation en général et ceux relatifs à la
mobilisation des ressources propres en particulier, il est nécessaire que les élus locaux initient
des actions de sensibilisation pour expliquer clairement le bien-fondé de l’impôt à la population
communautaire. Le maire est le seul élu de la commune qui s’occupe des campagnes de
sensibilisation et de reddition de compte sur les taxes et sur l’utilisation de ses ressources. Des
tournées d’informations en langues vernaculaires sont organisées périodiquement et au début
de l’exercice fiscal pour une forte sensibilisation de la population au paiement des taxes et à la
fin pour montrer, présenter les infrastructures communautaires réalisées grâce à l’impôt de la
population. Le maire peut se faire aider des députés de la zone car ils sont bien outillés pour
16
expliquer plus amplement les textes fiscaux aux populations puisque ce sont eux qui adoptent
la loi des finances.
4.1.2 Rôle des agents de recouvrement
Les agents de recouvrement ont une difficulté à faire une couverture complète de la commune.
Répartis en plusieurs équipes sur l’ensemble des Cantons de la commune. Chaque fin d’année,
chaque équipe doit être évaluée sur les résultats.
Pour une grande portée de la sensibilisation, les équipes doivent disposer chacune, d’un
véhicule, de matériel de sonorisation et de projection. Cela leur permettra une grande mobilité
sur le terrain et une campagne de sensibilisation plus performante. Le service de la mairie en
collaboration avec les élus locaux (cadre de concertation) par le biais du service de
recouvrement, doit rédiger un code des impôts et taxes dans les langues vernaculaires les plus
parlées de la commune.
17
4.1.5 Relais communautaires et pairs éducateurs
Certains conseillers de village et certaines ONG qui interviennent dans la facilitation de la
sensibilisation jouent le rôle de relais communautaires et pairs éducateurs. Il s’agit de la
sensibilisation sur l’incivisme fiscal.
Les pairs éducateurs sont des personnes qui partagent le même rang ou le même statut avec la
population cible. Ils font partie d’un groupe d’individus qui partagent la même classe d’âge,
et/ou le même sexe, la même catégorie sociale ou socioprofessionnelle, etc., ce qui favorise le
partage d’une même expérience. Ce qui distingue les pairs éducateurs des autres membres du
groupe, c’est qu’ils ont reçu une formation spécifique qui leur permet d’animer et de faciliter
les discussions sur les textes fiscaux et aident leurs semblables à mieux comprendre l’utilité et
le bien-fondé des taxes et impôts.
Les pairs éducateurs sont chargés tout comme les relais communautaires de la sensibilisation
de proximité. Ils ont les prérogatives pour aller sensibiliser la population dans toutes les
agglomérations sur l’incivisme fiscal. D’autant plus qu’ils sont des autochtones, la population
cible sera plus sensible à leurs messages. Ils pourront éventuellement appuyer les
éclaircissements des agents des impôts lors des sensibilisations de grande masse.
18
Tableau 8 : Démarche de mise en œuvre du plan d’action
Interlocuteurs Objectifs de communication Exemple de moyens de communication
Lancement de la démarche
Grand public ou - Améliorer la mobilisation de - Communiqué de presse sur Radio et TV
Toutes les parties ressources propres de la ville - Chronique sur les réseaux sociaux (WhatsApp,
prenantes de la Facebook,…)
démarche - Lettre aux différents acteurs
La démarche de mise en œuvre du plan d’action est axée sur l’identification des interlocuteurs,
la connaissance des objectifs de communication et les exemples de moyens de communications.
4.2.2 Harmonisation des outils et messages dans toutes les zones d’intervention
Afin d’atteindre la cible qu’est la population pour le payement des impôts et taxes, quelques
outils et messages doivent être utilisés. Le tableau ci-dessous renseigne davantage sur ces outils.
19
Tableau 9 : Quelques outils et messages d’intervention dans toutes les zones ciblées
Outils Nature des messages Zones d’intervention/cibles
Inviter la population aux différentes
séances de sensibilisation Toute la commune (les
Communiqué radio
Cantons et les villages)
Informer la population sur les nouvelles
réformes et/ou échéances fiscales
20
A part les agents de recouvrement, les agents vérificateurs méritent aussi des formations qui les
aideront à vite déceler les fraudes. Ils doivent être sérieusement outillés sur les nouvelles
matières, procédures et règles fiscales en vigueur pour dénicher les plus invraisemblables
fraudes fiscales des opérateurs économiques et autres contribuables. Pour cela, ils doivent
effectuer des visites inopinées sur le terrain pour comprendre la situation des entreprises.
Le changement de mentalité des contribuables doit être inscrit dans le long terme en privilégiant
dès maintenant l’insertion dans le système éducatif des notions de civisme fiscal. Il faut ajouter
aussi la nécessité d’une gestion transparente des deniers publics et l’informatisation de
l'administration fiscale permettant de faire des déclarations en ligne et si possible le paiement
des taxes en ligne. Ces mesures cumulées à une sensibilisation de proximité pourront aider à
lutter efficacement contre la fraude fiscale et l’incivisme fiscal.
21
Tableau 10 : modalités de mise en place d’un comité de gestion
ACTIONS / ETAPES MODALITES ACTEURS
Préparation de l’assemblée • Identification et recensement La Mairie, les chefs de
générale des usagers ; cantons, les leaders
• Définition des modalités d’opinion
d’accès aux services
(tarification des services des
infrastructures et horaires
d’ouverture de fermeture) ;
• Projet de statut du comité de
gestion ;
• Projet de règlement intérieur
Tenue de l’assemblée • Mise à niveau des La Mairie, les chefs de
générale informations pour toute la cantons, les leaders
population ; d’opinion, les représentants
• Approbation et Adoption des des usagers
modalités d’accès aux services,
du projet de statut et du projet
de règlement intérieur ;
• Election des membres du
bureau du comité de gestion
Mise en place du comité de • Arrêté portant création et La Mairie, la collectivité
gestion organisation du comité de locale
gestion
Formation des membres du • Elaboration des TDR, Le service recouvrement, le
comité de gestion recrutement du prestataire ; président du comité de
• Organisation des sessions de gestion, la collectivité locale
formation
Signature du contrat de • Elaboration du projet de La Mairie, le président du
gestion contrat et partage avec les comité de gestion, la
parties prenantes ; collectivité locale
• Signature du contrat
Mise en œuvre du • Mise en œuvre du plan de La Mairie, le Bureau du
dispositif de gestion des gestion des ressources comité, la collectivité locale
ressources financières et financières et humaines ;
humaines • Mise en œuvre du plan
d’entretien et de maintenance
Mise en œuvre d’un • Organisation des sessions La collectivité locale, le
dispositif de contrôle d’information auprès des service technique sectoriel, le
usagers sur la gestion des Bureau du comité
ouvrages ;
• Recueil de l’avis des usagers
sur la qualité du service
• Visite de contrôle de la
collectivité locale ;
• Tenue régulière des
AG et compte rendu du comité
de gestion ;
• Renouvellement du bureau
conformément aux statuts
22
ACTIONS / ETAPES MODALITES ACTEURS
Mise en œuvre d’un • Définir des indicateurs de Le service recouvrement, le
dispositif de suivi, suivi et d’évaluation ; Bureau du comité, la
évaluation • Faire le point sur les collectivité locale
réalisations du CG ;
• Analyser le fonctionnement et
l’organisation du CG ;
• Evaluer les plans d’opération
;
• 02 élus locaux,
23
d’entreprenariat local. En effet, leur mission d’exploitation est déterminante quant à la
rentabilité financière et sociale de l’ouvrage. La cellule d’exploitation est sous la tutelle du
comité de gestion dans le cas d’une gestion communautaire.
c. La cellule qualité (CQ) ou cellule entretien et maintenance, peut être composée de 05
membres qui doivent nécessairement disposer de connaissances, savoirs faire (know how) utiles
leur permettant de connaitre et d’assurer correctement leurs rôles et responsabilités en vue
d’asseoir une gestion administrative et financière des problèmes d’entretien, d’hygiène et de
qualité des lieux.
La mission de la cellule qualité consiste essentiellement à assurer l’entretien et la réparation des
infrastructures. Elle exécute ses tâches en collaboration avec la cellule d’exploitation.
24
POSTE PRINCIPAUX ROLES
Secrétaire • Responsable de tous les documents administratifs
Général • Convoque les réunions du CG
• Etablit les PV de réunion
Trésorier • Assure la comptabilité des deniers de la CL ainsi que celle des matières,
• Gère la caisse et fait les rapprochements bancaires
Chargé de l’organisation Responsable des moyens logistiques et de l’organisation des grandes
réunions de sensibilisation
Autres membres • En fonction du type d’infrastructure, d’autres postes sont à instaurer
pour une meilleure répartition des rôles entre les différents membres du
comité de gestion,
• Les autres membres assistent aux réunions du CG, donnent leurs avis et
décisions et veillent à la bonne application des décisions prises.
MAIRE
SERVICES
DECONCENTRES DE
L’ETAT
PERSONNES
COMITE
OCB RESSOURCES
DE
GESTION
Délégués de
quartier
Notables et leaders
EXPLOITANTS
CELLULE - Concession
- Affermage
DE QUALITE
- Régie intéressée
- Gestion déléguée
Figure 5: Schéma de gestion et d’exploitation participative des infrastructures
25
CONCLUSION
26
ANNEXE
Infrastructures marchandes
Carrière Carrière Site
de de d'entreposage WC
Étiquettes de lignes Bouchon Boutique gravier sable Marché Motel sable/ gravier public Total
ESSE-GODJIN 1 28 3 1 1 34
AGBOGUEDE 3 3
ATI IKPATAFO 1 1
DOMEGE 1 1
ESSE ANA 10 10
ESSE-GODJIN 7 7
LAKATA 1 3 3 1 1 9
N'DEWONE
KONDJI 1 1
TEMANOUKOPE 2 2
GBOTO 2 157 2 2 1 164
ASSIGAMÉ 9 9
ATCHAMÉ 17 17
DJANTADEVOU 1 1
KLOHOMÉ 22 22
KOSSIDAMÉ 6 6
VODOUPÉ 1 73 1 1 1 77
ZÉVÉ 1 28 1 1 31
ZOGBE 1 1
SÉDOMÉ 1 44 2 1 1 1 50
ABOSSEHOÉ 3 3
BATOE 1 1
DOKPOHOÉ 1 1
Drekpon 1 1 1 3
KODEHOÉ 8 8
KOSSIHOÉ 2 2
SÉDOMÉ 1 29 1 1 32
TOKPLI 2 36 2 1 41
AMÉBOUDANOU-
KONDJI 2 2
ATAKPAMÉDÉ-
CENTRE 4 4
GOGO-KONDJI 1 1 2
JÉKLI KONDJI 1 1
MONÉNOU 17 1 18
SIKA KONDJI 12 12
TOKPLI 1 1 2
TOMETY-KONDJI 32 32
ADJAHOÉ 5 5
27
Infrastructures marchandes
Carrière Carrière Site
de de d'entreposage WC
Étiquettes de lignes Bouchon Boutique gravier sable Marché Motel sable/ gravier public Total
AGODOMÉ 4 4
AHOAGAWOHOÉ 2 2
DAWOHOÉ 9 9
DÉKADJI 1 1
HOGNON KONDJI 3 3
TOMETY-KONDJI 5 5
ZOUVI 3 3
Total général 6 297 5 4 4 3 1 1 321
Marché de Sédomé
28
Carrière de sable
29
Table des matières
SOMMAIRE .......................................................................................................................................... 1
ACRONYMES ET SIGLES ................................................................................................................. 2
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................................... 3
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................................... 3
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 4
1. Contexte de la mission ............................................................................................................... 4
2. Portée de la mission ................................................................................................................... 4
3. Objectifs de la mission .............................................................................................................. 5
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE YOTO 3 ............................................ 6
1.1 Localisation géographique .................................................................................................... 6
1.2 Situation démographique de la commune ........................................................................... 7
1.3 Activités socioéconomiques ................................................................................................... 8
CHAPITRE 2 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE..................................................................... 8
2.1 Réunion de cadrage ............................................................................................................... 8
2.2 Formation des enquêteurs .................................................................................................... 9
2.3 Méthode d’échantillonnage et collecte de données primaires............................................ 9
2.4 Traitement et analyse de données ........................................................................................ 9
2.5 La Spatialisation des infrastructures ................................................................................. 10
2.6 Mise en place d’une base de données ................................................................................. 10
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION ANALYTIQUE ................................................ 10
3.1 Résultat de la spatialisation des infrastructures ............................................................... 10
3.2 Inventaire des infrastructures par canton......................................................................... 12
3.3 Caractéristique des infrastructures ................................................................................... 12
CHAPITRE 4 : PLANS DE COMMUNICATION SUR LE PROCESSUS .................................. 15
4.1 Principaux acteurs de la communication .......................................................................... 15
4.1.1 Rôle des élus locaux ..................................................................................................... 16
4.1.2 Rôle des agents de recouvrement ............................................................................... 17
4.1.3 Indifférence des populations ....................................................................................... 17
4.1.4 Rôle des ONG d’intermédiation ................................................................................. 17
4.1.5 Relais communautaires et pairs éducateurs .............................................................. 18
4.2 Différentes stratégies de communication ........................................................................... 18
4.2.1 Amplification des activités de communication .......................................................... 18
4.2.2 Harmonisation des outils et messages dans toutes les zones d’intervention ........... 19
4.3 Renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre.............................................. 20
30
CHAPITRE 5 : PLANS DE GESTION DES INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS ....... 21
5.1 La mise en place d’un comité de gestion ........................................................................... 21
5.2 Profil d’un comité de gestion et rôle des membres ........................................................... 23
5.3 Les principales missions du comité de gestion .................................................................. 24
5.4 Rôles des membres .............................................................................................................. 24
CONCLUSION .................................................................................................................................... 26
ANNEXE .............................................................................................................................................. 27
31