Gestion Du Stockage
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Gestion Du Stockage
GESTION DU STOCKAGE 1
GESTION DU STOCKAGE
Ext2:
Système de fichiers historique de linux.
Taille maximum des fichiers 2To
Taille maximum d’un volume 32 To
Horodatage des fichiers gérés jusqu’en 2038
Obsolète aujourd’hui.
Recommandé uniquement pour la partition /boot
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GESTION DU STOCKAGE
Ext3:
Extension de ext2 avec la mise en œuvre de la
journalisation.
Taille maximum des fichiers 2To
Taille maximum d’un volume 32 To
Horodatage des fichiers gérés jusqu’en 2038
Obsolète aujourd’hui.
GESTION DU STOCKAGE
Ext4:
Evolution de l’EXT3 avec des performances elevées.
Taille maximum des fichiers 16To
Taille maximum d’un volume 1 Eo=1024 Po= 1024x1024 To
Horodatage des fichiers gérés jusqu’en 2514
Recommandé actuellement
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GESTION DU STOCKAGE
XFS:
FS conçu en 1994 par l’entreprise SGI Evolution.
Intégré à linux à partir de du noyau 2.4
Taille maximum théorique des fichiers et d’un volume 8 exaoctect (la
taille est fonction des distributions)
GESTION DU STOCKAGE
/proc:
Il permet de de visualiser des éléments systèmes liés à la gestion des
processus par noyau.
/proc affiche également un certain nombre d’infos liées aux matériels.
Exemple1: cat /proc/cpuinfo pour les infos liées aux cpus
Exemple2: cat /proc/meminfo pour les infos liées à la mémoire
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GESTION DU STOCKAGE
/sys:
Il permet de de visualiser des éléments systèmes liés aux périphériques.
Exemple1: cat /sys/bloch/sda/removable pour voir si le device /dev/sda
est (dé)connectable à chaud
Exemple1: cat /sys/bloch/sda/size pour voir la taille du device en nombre
de blocks
GESTION DU STOCKAGE
EXT/XFS:
Commande: mkfs –t device
-t type de filesystems
device: fichier spécial en mode bloc (partition le plus souvent)
Autres commandes: mkfs.ext2 mkfs.ext3 mkfs.ext4 mkfs.xfs, ….
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GESTION DU STOCKAGE
EXT/XFS:
Commande: mkfs –t device
-t type de filesystems
device: fichier spécial en mode bloc (partition le plus souvent)
Autres commandes: mkfs.ext2 mkfs.ext3 mkfs.ext4 mkfs.xfs, ….
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GESTION DU STOCKAGE
5. Le swap
Swap ou mémoire virtuelle pour pallier l’insuffisance de la mémoire RAM
Commande: mkswap device pour créer un swap sur device
Commande : swapon device pour activer le swap
Commande : swapoff device pour désactiver le swap
Commande : swapon -s ou cat /proc/swaps pour afficher les swap
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GESTION DU STOCKAGE
6. (Dé)Montage des FS
Monter un FS
Commande mount –t type_fs –o options device point_de_montage w –d device pour resizer
Démonter un FS
Commande umount –o options device ou point_de_montage
Visualisation des FS montés
Commande cat /proc/mounts ou mount
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6. (Dé)Montage des FS
Le fichier /etc/fstab
Le fichier est lu au démarrage pour monter les FS. Format type d’une ligne d’un fichier;
Device(Label ou UUID ou device) point_montage type options dump fsck
Exemple:
/dev/sdb /data xfs defaults 1 2
LABEL=/var /var ext4 defaults 1 2
UUID=06cf3ca0-5ffb-494f-83d0-c7b966119460 /tmp ext4 defaults 0 2
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2. Commandes générales
Commande tar
syntaxe: tar -options /chemin/nom_archives fichiers_aarchiver
Options
c: création
-t lister
-x : extraire
-z : compression au format gzip
-j : compression au format bz2
tar -options /chemin/nom_archives fichiers_aarchiver
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2. Commandes générales
Commande de clonage dd
copie binaire ou clonage de disque, création d’un fichier de blocs, effacement d’un disque
syntaxe: dd if=/unite_originale of=unite_clone
Copie de cdrom/dvd: dd if=/dev/cdrom of=/home/mondvd.iso
Autres utilités de dd
Création de fichiers de blocs: dd if=/dev/zero of=/monfichier bs=1024M count =10
Effacement d’un disque: dd if=/dev/zero of /dev/sdb
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GESTION DU STOCKAGE
2. Commandes générales
Commande rsync: Objectifs: répliquer les fichiers en temps réel.
Fichier de configuration
/etc/rsyncd.conf
uid = utilisateur
Read only = false
[instance]
Path=repertoire
Relance le service: systemctl restart rsync
Synchro simple: rsync –av –delete /repertoire/ ip_serveur::instance
Synchro securisée: Rsync –av –delete -e ssh /repertoire/ utilisateur@ip_serveur:/chemin_cible
Options: -a: Replique à l’identique en préservant les droits
-v : mode verbose
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C. RAID
1. Principaux raids
RAID0 : appelé stripe mode : deux disques au moins forment un seul volume. Les deux disques ont en principe
la même taille. Chaque opération de lecture/écriture sera fractionnée et effectuée sur chacun des
disques.
● RAID1 : appelé mirroring : premier mode redondant. Il peut être utilisé à partir de deux disques ou plus avec
d’éventuels disques de secours (Spare Disk). Chaque information écrite sur un disque est dupliquée sur
les autres. Les performances en lecture sont bonnes, car RAID emploie un algorithme qui peut lire les données
sur chaque disque (puisqu’ils sont identiques).
● RAID5 : RAID avec bande de parité redistribuée. C’est le mode le plus utilisé car c’est celui qui offre le
meilleur compromis entre le nombre de disques, l’espace disponible et la redondance. Il faut au moins trois
disques avec d’éventuels disques de secours. La parité est présente sur chacun des disques. Les performances en
lecture sont équivalentes à celles du RAID0 tandis qu’en écriture, elles dépendent de l’algorithme employé et de
la mémoire de la machine
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GESTION DU STOCKAGE
C. RAID
2. Configuration
Syntaxe: mdadm action nom-volume –l niv_raid –n nbr_disk disk1 disk2 ..diskn
Action: -C: créer -S: désactiver et libérer les ressources -A: reconstituer
Création du RAID0
Soient deux partitions /dev/sdb1 et /dev/sdc1.
# mdadm -C /dev/md0 -l 0 -n 2 /dev/sdb1 /dev/sdc1
Il ne reste plus qu’à installer le système de fichiers sur le disque RAID :
# mkfs -t ext4 /dev/md0
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GESTION DU STOCKAGE
C. RAID
2. Verification
Syntaxe: mdadm –D deviceraid
Fichier /proc/mdstat
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C. RAID
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GESTION DU STOCKAGE
C. RAID
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D. LVM
1. Principes
§ Fournit une abstraction du matériel de stockage :
o on travaille sur des volumes logiques et non plus sur des partitions
o on travaille sur des volume groups au lieu de disques
o on peut ajouter des partitions dans des volumes groups
o on peut agrandir les volumes logiques si necessaire
§ LVM permet au final de construire des systèmes de fichiers sur des devices ayant des tailles
modulables
§ Le système de fichier doit supporter le redimensionnement pour en profiter !
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GESTION DU STOCKAGE
D. LVM
2. Principes
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GESTION DU STOCKAGE
D. LVM
3. Vocabulaire
PV: Un PV (Physical Volume) désigne un disque Linux /dev/sda ou une partition /dev/sda1,
/dev/hdb2 ou des disque raid /dev/md0
PE: Un PE (Physical Extent) est l’unité d’allocation d’espace contigü pour un volume logique
dans un VG
LE : Chaque LE (Logical Extent) est associé à un PE et peut être combiné en un volume
logique
VG: Un VG (Volume Group) désigne un regroupement de PV
LV: Un LV (Logical Volume) est une partition logique créé dans un VG
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D. LVM
4. Création de PV
Les volumes physiques
Créer un volume physique
Un volume physique peut être un disque complet ou une partition classique au sein d’un disque. Dans ce cas, la
partition doit être de type 0x8e.
Utilisez la commande pvcreate sur une première partition (plusieurs partitions peuvent être précisées) :
# pvcreate /dev/sdb2
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GESTION DU STOCKAGE
D. LVM
4. Création de VG
Créer un groupe de volumes
Vous pouvez créer un groupe de volumes avec la commande vgcreate.
# vgcreate vg01 /dev/sdb2
b. Propriétés d’un VG
Le groupe de volumes a de nombreuses propriétés qui peuvent être affichées avec la
commande vgdisplay.
# vgdisplay vg01
La commande vgdisplay accepte le paramètre v qui donne plus de détails, et notamment la
liste des volumes physiques qui le composent.
# vgdisplay -v vg01
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D. LVM
5. Création de LV
Créer un volume logique
Un volume logique est un découpage d’un VG (groupe de volumes) qui est l’équivalent d’une partition dans
laquelle vous pourrez créer un système de fichiers. Un volume logique LV occupe un certain nombre de PE
(extensions physiques) d’un VG, contigus ou non. Vous créez un volume logique avec la commande lvcreate.
# lvcreate -n data01 -L 6G vg01
Un LV est vu comme une partition, et dispose après sa création d’un fichier périphérique associé. Le fichier est
dans le dossier /dev/<nom_du_vg>/<nom_du_lv>. Notez qu’il s’agit d’un lien symbolique vers un fichier de
/dev/mapper pour garder une compatibilité avec les autres Unix.
# ls -l /dev/vg01/data01
lrwxrwxrwx 1 root root 23 sept. 13 09:27 /dev/vg01/data01 -> /dev/mapper/vg01-data01
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D. LVM
6. Affichage et des LV
Propriétés d’un volume logique
Les propriétés d’un volume logique sont accessibles par la commande lvdisplay :
# lvdisplay /dev/vg01/data01
Vous pouvez passer les paramètres -v et -m. Dans ce dernier cas, lvdisplay affiche aussi les
segments qu’occupe le volume logique au sein des divers volumes physiques, donc la
répartition des extensions physiques occupées par le volume logique au sein de chaque
volume physique.
# lvdisplay -m /dev/vg01/data01
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D. LVM
7. Snapshot des LV
Propriétés d’un volume logique
Le snapshot est un instané d’un lv . Son rôle est de permettre une sauvegarde tandis que le
système reste en production
Syntaxe: lvcreate –L taille –s –n nom_snapshot lv_origine
Exemple : lvcreate –L 2G –s –n snaplv01 /dev/vg01/data01
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GESTION DU STOCKAGE
D. LVM
8. Extension
Etendre un groupes de volumes
# pvcreate /dev/sdb3
# vgextend vg01 /dev/sdb3
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D. LVM
9. Réduction
Réduire un volume logique
Pour réduire la taille d’un volume logique, vous devez procéder dans cet ordre :
● Vérification du système de fichiers à réduire avec fsck.
● Réduction du système de fichiers contenu dans le volume logique avec resize2fs.
● Réduction du volume logique avec la commande lvreduce.
Le système de fichiers ne peut être réduit que s’il n’est pas monté ; démontezle :
# umount /mnt/data01
Vérifiez le système de fichiers : # fsck -f /dev/vg01/data01
Redimensionnez le système de fichiers à 4 Go : # resize2fs /dev/vg01/data01 4G
# lvreduce -L 4G /dev/vg01/data01
Remontez le système de fichiers :
# mount -t ext4 /dev/vg01/data01 /mnt/data01
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11. Suppression
Supprimer un volume logique
# lvremove /dev/vg01/data01 /dev/vg01/data02
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6. Formatage et montage
Accès au volume logique
Créer un système de fichiers et monter le LV comme pour n’importe quelle partition :
# mkfs -t ext4 /dev/vg01/data01
# mount -t ext4 /dev/vg01/data01 /mnt/data01
# df /mnt/data01
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