Marketing Partie I
Marketing Partie I
Marketing Partie I
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SOMMAIRE
PRESENTATION DU MODULE
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LE MODULE MARKETING
INTRODUCTION GENERALE :
Toute l’activité de l’entreprise est orientée vers la vente d’un ou plusieurs produits ou
services. Trop souvent, ses dirigeants oublient que cette vente n’est pas l’objectif et qu’elle
doit conduire à la satisfaction des besoins du consommateur. Les fabricants des biens
durables ont compris qu’ils vendaient des services au consommateur et qu’il leur fallait
développer les services après vente pour que celui-ci soit satisfait de son achat. Avec la
production de masse, la plupart des entreprises sont dans la même situation. L’écoulement de
cette production exige une clientèle importante et suffisamment stable. La vente e sera
donc vraiment profitable que si le produit est apte à satisfaire le consommateur ou
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l’utilisateur pour en faire un client, et peut être un agent de publicité. On dit volontiers qu’un
client satisfait en apporte quatre autres, mais un client mécontent en fait partir dix.
I. Définition du marketing :
Avant d’entamer la définition, il faut savoir qu’il n’existe pas une définition stable du
marketing. Selon le petit Robert : « Le marketing est l’ensemble des actions ayant pour
objectif l’analyse du marché présent ou potentiel d’un bien ou d’un service et de mettre en
œuvre les moyens permettant de satisfaire la demande ou le cas échéant de la stimuler » .
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Selon Kotler: « Le marketing est le mécanisme économique et social par lequel, individus
et groupes satisfont leurs besoins et désirs au moyens de la création et de l’échange de
produit et autres entités de valeurs pour autrui »
On peut donc définir le marketing comme l’ensemble des activités qui visent à collecter
des informations, pour détecter les besoins des consommateurs afin de mieux les satisfaire
dans l’ambition de les fidéliser le plus longtemps possible.
Au lieu de fabriquer les produits et les vendre le marketing cherche d’abord à connaître les
besoins de la clientèle et essayer de les satisfaire
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La fonction de la vente La fonction marketing
des clients
Exp : la télécommunication.
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Il existe cinq types de besoins :
Remarque :
Il ne suffit pas de combler les besoins existant mais il faut anticiper et satisfaire les
besoins latents.
La frustration : C’est le fait de ne pas répondre à un besoin.
Les entreprises cherchent à satisfaire les besoins exprimés, détecter, découvrir voir
créer les besoins cachés des consommateurs.
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- Le client Le mercaticien (Marketer) doit chercher à satisfaire les besoins et les
désirs des clients, examiner leurs points de vue, de comprendre leurs priorités et leurs
besoins.
APPLICATION 1 :
APPLICATION 2 :
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CHAPITRE 2 : PROCESSUS D’ACHAT ET COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
Question : Quels sont les intervenant dans le processus d’achat, et quels sont les facteurs
influencent le comportement du consommateur ?
I .PROCESSUS D’ACHAT :
A . Définition :
Question : Quelles sont les informations collectées dans une situation préachat ?
Sites web
Organismes
Magazines
Entreprises
Entourage de l’acheteur.
- L'achat impulsif : le client achète alors qu'il ne l'avait pas prévu. Ceci concerne des achats
peu impliquant financièrement ou des achats mis en valeurs par des techniques de
communication ou de promotion.( Solde de fin d’année, nécessité…)
- L'achat réfléchi : Il concerne en général des produits pour lesquels le consommateur doit
s'informer et établir des comparaisons avant l'achat. On parle aussi d'achats raisonnés.
- L'achat routinier : Il concerne des biens de consommation courante pour lesquels le client
doit renouveler périodiquement l'achat.
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E. Les intervenants dans le processus d’achat :
APPLICATION :
Un adolescent trouve qu’il est nécessaire d’aller au lycée en scooter. L’oncle assure que sa
fille en a un et que ce n’est pas dangereux. Les parents décident d’acheter un scooter pour
leurs fils . Ce dernier fait son choix (modèle). Le père se rend au magasin pour régler le
montant.
TAF:
REPONSE /
1. Initiateur : Le fils.
Influenceur : L’oncle.
Décideur : Les parents
Acheteur : Le père.
Utilisateur : Le fils.
2. Il s’agit d’un achat réfléchi car c’est un produit qui demande des informations, ce qui
explique que les parents sont impliqués.
3. Source d’information : Oncle ( source active) , catalogue produit (source passive).
4. Prescripteur : Personne qui donne des conseils plus pratique.
Les facteurs explicatifs qui influencent le comportement du consommateur sont très variés, on
peut les diviser en trois catégories : Facteurs socioculturels, facteur personnel, et facteurs
psychologique.
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A. Les facteur socio-culturels :
La classe sociale : Le consommateur est influencé par la classe sociale (Riche, moyenne,
pauvre)
Les groupes de référence : Le consommateur est influencé par le groupe auquel il appartient.
Ce groupe exerce une certaine pression sur le comportement du consommateur. ( Groupe de
sportif)
Les décisions d’achat sont également éjectées par les caractéristiques personnelles de
l’acheteur notamment son âge, l’étape de son cycle de vie, sa profession, sa position
économique, son style de vie et sa personnalité.
Les produits et services achetés par une personne évoluent tout au long de sa vie , même s’il se
nourrit jusqu'à sa mort , l’individu modifie son alimentation , depuis les petits pots de l’enfance
jusqu’au régime strict de la vieillesse , il en va de même pour les vêtements , les meubles et les loisirs
.
Le concept de cycle de vie familial permet de rendre compte de ces évolutions en matières de
désirs, d’attitudes et de valeurs. Ils y a 9 phases du cycle familial :
3- Couples avec enfants de moins de six ans : logements, équipement, jouets, médicaments
6- Couple âgé sans enfants à charge (chef de famille en activité) : voyage, loisirs, résidence de
retraite.
7- Couple âgé sans enfants à charge, chef de famille retraité : santé, loisirs
Le métier exercé par une personne donne naissance à de nombreux achats , exp. : un
ouvrier du bâtiment a besoin de vêtements , de chaussures de travail ; et peut-être d’une
gamelle pour déjeuner sur le chantier.
La position économique :
Le style de vie :
Un autre facteur affectant le comportement d’achat est le style de vie qu‘une personne a
décidé d’adopter .On peut le définir comme suit : un système de repérage d’un individu à
partir de ses activités, ses centres d’intérêt et ses opinions.
La personnalité :
Tout individu a une personnalité qu’ il exprime à travers son comportement d’achat. On
appelle personnalité, un ensemble de caractéristiques psychologiques distinctives qui
engendrent un mode de réponse stable à l’environnement.
La motivation : Les besoins ressentis par un individu sont de nature très diverse, certains sont
biogéniques, issus d’état de tension psychologique tel que la faim, d’autres psychogéniques,
engendrés par un confort psychologique tel que le besoin de reconnaissance.
Les freins : Ce sont les facteurs qui freinent l’achat : Financier, manque d’information,
manque de confiance..
La perception : un individu motivé est prêt à l’action. La forme que prendra celle-ci dépend
de sa perception de la situation.
L’apprentissage : Lorsqu’il agit, un individu se trouve soumis aux effets directs et indirects
de ses actes, qui influencent son comportement ultérieur : On appelle apprentissage les
modifications intervenues dans le comportement d’une personne à la suite de ses expériences
passées.
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CHAPITRE 3: SEGMENTATION, CIBLAGE, ET POSITIONNEMENT :
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I. LA SEGMENTATION :
A .Définition :
Découpage d’un marché en plusieurs groupes distincts, partageant les mêmes besoins, des
caractéristiques ou des comportements communs, et susceptibles d’être attirés par des offres
marketing spécifiques.
En d’autres termes :
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B. OBJECTIF DE LA SEGMETATION :
L’objectif de la segmentation est de :
Exemple :
Une crèche cible les enfants de moins de 5ans, donc on doit implanter notre projet
dans des zones où existent des familles ayant des enfants.
Une entreprise de location de Quad attaque des régions ou il y a du désert (
Merzouga), de même pour un entreprise de location de Ski, elle doit attaquer les
régions froides ou il ya la neige. ( Ifrane)
Un marchant de jouet cible les enfants.
1. La Segmentation géographique :
2. La segmentation sociodémographique :
Les caractéristiques le plus souvent utilisés sont l’âge, cycle de vie familial, sexe, revenus
classe socioprofessionnelle, niveau d’étude.
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a) l’age et le cycle de vie :
Découpage d’un marché selon différentes tranches d’âge et en fonction des différentes étapes
de l’existence. Mais l’âge ne permet pas de déterminer à coup sûr dans quelle phase de son
existence se situe un individu donné, sa situation familiale ou ses besoins d’achat. Il doit être
combiné avec d’autres variables sociodémographiques pour éviter toute vision stéréotypée.
Découpage d’un marché sur la base des critères liés au style de vie des personnes, à leurs
valeurs et à leur personnalité.
4. Le segmentation comportementale :
Exemple : La gamme d’appareils photo jetables de Kodak destinée aux occasions où on craint
d’abimer son appareil photo habituel (sport extrême, photo sous-marine) .
Depuis 2005, la célèbre compagnie aérienne low cost cherche à attirer la clientèle d’affaire.
Easyjet s’appuie sur les prix inferieurs de 40% aux transporteur traditionnels et sur le fait que
ses vols partent à l’aéroports à proximité des grandes ville( contrairement à Rynair dont les
avions partent d’aéroport plus lointains). Pour convaincre les entreprises de faire voyager leur
personnel à son bord, Easyjet a modifié les destinations desservies, privilégiant Milan, Madrid
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à Dortmund par exemple. Les horaires ont également été adaptés aux besoins des voyageurs
en déplacement professionnel, avec des départs tôt le matin et des retour tard le soir. La
compagnie a troqué les jeans et les chemises de son personnel pour des tailleurs et costumes
classiques. Elle a également développé des services spécifiques, comme l’accès à des salons
d’attente confortable (Moyennant 20 Eur) ou la possibilité d’embarquer parmi les premiers et
de choisir ainsi sa place à bord ( 3,75 Eur). Aujourd’hui , plus d’un quart des passagers
d’EASYJET voyage pour un motif professionnel, et des entreprises comme H&M, Renault,
ou CapGemini figurent parmi ses client.
Pour un même produit, les motivations d’achat peuvent être fort diverses. L ‘entreprise peut
alors choisir la motivation sur laquelle désire mettre l’accent, créer un produit susceptible de
la satisfaire, et ensuite adresser un message spécifique au groupe de client qui recherche
l’avantage correspondant.
Même les automobilistes qui achètent de l’essence recherche des avantages différents. A
partir de d’études de marché, MOBIL a identifié cinq segments distincts aux Etats-Unis :
1. Les spécialistes de la route (16 % des client) qui recherchent les meilleurs produits et
un service de qualité.
2. Les pressés ( 27 %) qui souhaitent un service rapide assorti éventuellement d’une
possibilité de se restaurer en temps record.
3. Les stressés ( 16 %) qui veulent des produits de marque et service fiable.
4. Les pratiques ( 21%) qui privilège la praticité.
5. Les économes : qui recherchent le prix le plus bas et qui, de façon surprenante pour un
produit aussi standard que l’essence, ne représentent que 20 % des clients.
MOBIL a décidé de se concentrer sur les segments les moins sensibles au prix en proposant
des toilettes propres, des lieux d’accueil bien éclairés, des boutiques bien aménagé avec un
service amical. Malgré un prix légèrement supérieur, les ventes ont augmenté de 20 à 25 %.
En France, TOTAL a adopté un positionnement similaire, centré sur l’accueil et les services.
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c) Le statut d’utilisateur :
Dans le domaine du marketing social, par exemple, les organismes de lutte contre la drogue
font très attention au statut d’utilisation. Ils dirigent l’essentiel de leurs efforts vers les jeunes
qui sont des utilisateurs potentiels et s’efforcent de les convaincre des dangers de la drogue.
En outre, ils mettent en place des programmes de désintoxication destinés à aider les
utilisateurs réguliers à se débarrasser de leurs pratiques. Enfin, ils font appel à d’anciens
utilisateurs pour témoigner du succès de ces programmes.
d) Le niveau d’utilisation :
Pour un produit donné, il existe une certaine distribution des individus en fonction des
différents étapes de leur progression vers l’achat : Il y a ceux qui ignorent tout du produit,
ceux qui connaissent simplement l’existence, ceux qui sont relativement bien informés à son
propos, ceux que le produit intéresse ; ceux qui sont désireux de l’acquérir, enfin, ceux qui ont
l’intention de l’acheter dans un avenir proche. La répartition des clients entre ces différentes
catégories est d’une importance capital pour l’élaboration d’un plan d’action Marketing.
D’une façon général, il est clair que ce plan doit être adapté à la répartition de la clientèle
entre les différentes étapes du processus d’achat.
f) La statut de fidélité :
Ce critère exprime le degré de fidélité qu’un utilisateur éprouve à l’égard d’une marque ou
d’une entreprise. Il va de zéro à l’infini. On trouve en effet toujours des acheteurs qui sont
exclusivement fidèles à une marque (APPLE ), ou à un endroit ( Saidia pour les vacances).Par
contre, d’autre ne cessent de changer. Ce critère permet habituellement de distinguer plusieurs
segment :
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Les exclusifs qui achètent systématiquement la même marque.
Les multi fidèles qui achètent régulièrement deux ou trois marques.
Les changeurs fidèles qui passent durablement d’une marque à autre.
Les consommateurs qui changent de marque en permanence.
En étudiant ses exclusifs, une entreprise peut identifier ses forces. En observant ses multi
fidèles, elle peut mieux connaitre ses concurrents directs et leurs atouts. De même, en étudiant
les clients qui abandonnent sa marque, elle peut découvrir ses faiblesses et y remédier.
Remarque : Lorsque les consommateurs qui changent de marque sont très nombreux sur le
marché, elle est souvent obligée de privilégier des prix bas et des promotions.
g) L’attitude :
Un dernier critère repose sur l’attitude vis-à-vis la marque. On peut distinguer les
consommateurs enthousiastes, positifs, indifférents, négatifs et hostiles. « Le modèle de
conversion » a été développé pour mesurer la force de l’attachement des consommateurs à la
marque et leur ouverture à en changer. Les critères employés sont l’attitude et la satisfaction à
l’égard des marques actuellement utilisées ainsi que l’implication dans la catégorie de produit.
On peut alors différencier plusieurs groupes d’acheteur de la marque selon des modalités
proches de celle qui sont évoqué dans l’exemple suivant :
Pour une entreprise, il est essentiel d’étudier ses clients fidèles afin de comprendre les ressort
sous jacents d’un achat régulier.AL BOUSTANE, PULPY et MIAMI identifient trois groupe
de consommateurs achetant la même marque de manière répétée, et analysent leur attitudes
vis-à-vis d’elle. Ils appliquent leur étude au marché au Soft-drinks, mais ces trois segments
ont une vocation générale sur quasiment tout le marché des produits acheté régulièrement.
1. Les fidèles (24% des acheteurs fidèles à leur marque de soft-drink) ont une très forte
relation à la marque. Ils la perçoivent comme de grande qualité, lui accordent leur
confiance et lui sont attachée. Ils sont fortement impliqués dans la catégorie, sentent
des différences entre les marques et se considèrent comme des experts en la matière.
Ils semblent peut susceptible de changer de marque.
2. Les inertes (45%) ont un faible attachement à la marque et la rachètent surtout par
habitude. Ils lui font confiance et la perçoivent comme étant de qualité, mais lui sont
peu rattachés. Ils désirent continuer à acheter la marque à l’avenir, mais surtout par
inertie, pour éviter de chercher des alternatives.
3. Les détachés (31 %) n’ont ni relation affective ni motivation particulière pour acheter
la marque. Ils ne lui font pas particulièrement confiance et lui sont peu attachés. Leurs
achats répétés de la même marque s’expliquent par les opérations marketing la
concernant ou par son omniprésence dans les rayons. Ces clients là sont les plus
difficiles à garder puisqu’une augmentation de prix ou rupture de stock dans les points
de vente les inciteraient probablement à changer de marque.
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4. La segmentation multicritères :
La possibilité de mesure : Elle porte sur deux niveaux, la taille des segments (peut on
déterminer combien il y a de consommateur aux caractéristiques définies ?) et le
rattachement des acheteurs donnés à un segments (dispose-t-on des informations
nécessaires pour savoir à quel segment un individu donné appartient ?)
Un volume suffisant : Les segments doivent être suffisamment vastes et/ou rentable
pour justifier l’élaboration d’une stratégie marketing spécifique. Le découpage d’un
marché en segments exige souvent de faire arbitrage entre la forte homogénéité
souhaitée pour les segments et une taille suffisante pour justifier une politique
marketing spécifique.
La possibilité d’accès : L’entreprise doit pouvoir effectivement diriger ses efforts
marketing vers les segments choisis en connaissant les habitudes du segment visé en
terme de critères de choix de produits, de sensibilité au prix, de fréquentation des
réseaux de distribution, d’exposition au médias…
La pertinence : Les segments doivent être réellement différents les uns des autres de
point de vue de la variable étudiée et réagir différemment au actions marketing
envisagés.
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La faisabilité pour l’entreprise : Une PME peut identifier correctement des
différents segments d’un marché sans pouvoir en tirer parti du fait de ses ressources
limitées.
Définir les critères de segmentation à priori, avant de regrouper les acheteurs sur la
base de ces critères.
Procéder en sens inverse : déduire les critères de segmentation de l’analyse des points
communs entre les clients ayant les mêmes attentes et les mêmes comportements face
à la catégorie de produit.
La segmentation du marché est une étape préalable au choix des cibles. La procédure
complète repose sur sept étapes présentées dans le tableau ci-dessous :
I I I . LE CIBLAGE :
A. Définition:
C’est le processus visant à évaluer l’attractivité de chaque segment du marché et à
sélectionner celui ou ceux à qui l’on souhaite s’adresser.
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Remarque :
Une fois la segmentation effectuée il est nécessaire d’évaluer l’intérêt des segments, de
prendre une décision, et d’adopter une stratégie pour chacun d’eux.
Les segments les plus vastes ne sont pas forcément les plus attractifs : concurrence
intense, les PME risque de ne pas avoir les ressources nécessaires pour les servir
convenablement.
Facteurs structurels qui rendent un segment moins attractif: concurrence, produit
de substitution, pouvoir de négociation des fournisseurs ou des distributeurs
Un segment bien qu’attractif peut être éliminé parce qu’il ne s’accorde pas aux visées
à long terme de l’entreprise.
L’entreprise ne doit s’attaquer qu’aux segments où elle peut apporter une valeur
supérieure grâce à un avantage concurrentiel durable basé sur ses compétences
distinctives.
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C. LA STRATEGIE DE CIBLAGE :
4. Marketing personnalisé.
PRODUIT1 : SEGMENT 1
PRODUIT2 : SEGMENT 2
PRODUIT3 : SEGMENT 3
Deux grandes options: soit créer des offres fondamentalement différentes, soit
les positionner différemment sur chaque marché ( Introduction de
CHEVEROLET NOVA signifie en Amérique du SUD NO VA cad ne marche pas)
Points positifs:
– Possibilité de faire une offre plus proche des désirs de chaque segment => ↑
valeur pour le client =>↑ possible du prix
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L’acquisition d’une position solide sur plusieurs segments permet ↑ les
ventes.
Points faibles :
Points fort :
Point faible :
MAIS hautement risqué puisque dépendante d’un seul segment et risque intérêt pour
un concurrent plus fort
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4. Marketing personnalisé :
Chaque client mérite un traitement sur-mesure.
La personnalisions de l’offre se développe sur les marchés de grande consommation
également.
Plateforme de choix où le client sélectionne parmi un ensemble d’options proposées
sur différents attributs (voyage,habillement, ordinateurs, chaussures…)
Renforce la relation et l’interaction client (marketing participatif, exp : DELL &
innovation).
Impliquer le client dans toutes les phases de développement de produit et du processus
d’achat.
SYNTHESE :
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IV. Le Positionnement :
A. DEFINITION ET IMPORTANCE :
C’est la manière dont le produit est perçu par le consommateur .Le positionnement cherche à
bâtir une personnalité au produit par rapport aux concurrents et lui donner une place
distinctive sur le marché.
Remarque :
Bien qu’il ait une importance majeure dans la satisfaction des besoins de client, le
positionnement consiste à donner à une marque une position spécifique dans l’esprit des
consommateurs de façon à ce qu’elle se différencie clairement des marques concurrentes.
B. LE PROCESSUS DE POSITIONNEMENT :
Cette étape consiste à identifier et étudier ses concurrents qui s’adresse aux
mêmes cibles ou qui proposent des produits de substitution au produit de
l’entreprise.
L’étude des concurrents peut porter sur plusieurs critères, notamment la part de
marché, la notoriété, le CA,…
En ce qui concerne les points de différences, ils constituent les points positifs
(Avantages concurrentiels) qui existent dans notre offre et qui la différencie de
celle des concurrents. Ces avantages doivent être reconnus par un grand nombre
de consommateurs. L’entreprise doit avoir la capacité et les compétences pour
pouvoir effectivement prouver ces compétences aux clients.
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Les points de différences sont donc les attributs ou les bénéfices que le
consommateur associe fortement à la marque, qu’il juge positivement et dont il
pense qu’il ne pourrait pas les trouver au même degré chez un concurrent.
Pour ce qui est de point de similarité, il est impossible de dire qu’ils sont propres
à l’entreprise car ils sont aussi disponibles chez les concurrents. L’entreprise
doit donc au moins s’aligner à ses concurrents et ne pas se montrer inférieur à
eux.
Dans cette étape le responsable Marketing cherche à déterminer sur quel niveau
fonder le positionnement. Ce dernier peut se faire sur la base du produit lui-
même, ou sur les bénéfices et les avantages que le client peut trouver dans
l’utilisation du produit. Une fois le positionnement choisi, vient sa projection
sur la stratégie Marketing. On cherche donc à faire connaitre le produit ainsi que
ces caractéristiques distinctives qui le rend plus attractif que ses concurrents. La
communication joue un rôle très important dans cette étape.
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C. OMME NT SE DIFFERENCIER ?
Par l’image :
Si un produit se banalise, on l’associe à une valeur dans l’esprit du
consommateur ( par exemple l’originalité du produit, l’ancienneté, ou à travers
l’identité visuelle ou le savoir faire par exemple). valeur positive
Réaliser des études de marché en se basant sur les plates formes et les
réseaux sociaux qui nous permettent de concevoir une idée sur nos
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concurrents, leurs points forts et leurs faiblesses. Ainsi que ses réseaux
nous permettent de savoir ce que pense les consommateurs de nos
concurrents.
Se concentrer sur une seule association. En effet l’entreprise peut se baser
sur le point de difference essentiel qui la différencie de ses concurrents.
Créer une communauté locale qui permet une commuication direct avec
ses clients. Elle peut s’appuyer sur le bouche à oreille , les relations
publiques, ou encore les réseaux sociaux.
S’associer à d’autres entités afin de renforcer l’image dans l’esprit du
client, et ce à travers la participation dans des événements publiques,
festivals, formum…
Cette double contrainte induit six caractéristiques d’un bon positionnement, les trois première
étant induit par le premier critère, les trois autres par le second. Pour définir un bon
positionnement, un point de différence doit être à la fois :
Pertinent : Les point de différences doivent effectivement être avantageux et présentent une
valeur ajoutée pour le consommateur.
Distinctif : lz différence ne doit pouvoir être offerte par aucune autre entreprise de manière
aussi marqué : les nombreuses innovations technologiques développée par Sony justifie que la
marque se positionne autour de l’avance technologique avec le slogan : « J’en ai rêvé, Sony
l’a fait »
Crédible : L’entreprise, son histoire et ses caractéristiques doivent justifier qu’elle puisse
offrir la caractéristiques annoncé. ( Les dattiers de TAFILALET)
Communicable : Les spécificités du produit doivent pouvoir faire l’objet d’une démonstration
explicite associé à des arguments rationnels.
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CHAPITRE 4 : ETUDE DE MARCHE
A. Introduction :
Les études de marché sont un outil permettant de mieux comprendre le marché
sur lequel on souhaite intervenir. Elles consistent à collecter les informations
internes ou externes en vue de prendre les bonnes décisions.
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C. Les types des études de marché :
ETUDE DOCUMENTAIRE
( SECONDAIRE)
INTERNE
Externe
(Dans l’entreprise)
- Cabinets
-etc…
ETUDE PRIMAIRE
QUANTITATIVE QUALITATIVE
COMBIEN ? COMMENT ?
MESURABLE POURQUOI ?
NON MESURABLE
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APPLICATION :
Consiste à collecter les informations déjà existantes, soit à l’intérieur soit à l’extérieur de
l’entreprise.
Exemple :
Savoir les tarifs et les horaires des trains allant de Casa vers Tanger Etude
documentaire externe.
Statistiques des ventes des 5 dernières années Etude documentaire interne.
Savoir l’évolution du résultat net durant les trois dernières années Etude
documentaire interne.
Exemple : Pour connaitre la procédure pour exporter les produits vers l’Europe Etude
documentaire externes. ( Douane, transitaire, ministère de l’exterieur…etc)
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2. Etude primaire :
a. Définition :
ETUDE PRIMAIRE
QUANTITATIVE QUALITATIVE
ENTRETIEN
Recensement
Réunion ou table
Enquête rondes
Panel Observation.
Test
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APPLICATION :
Parmi 50000 entreprises, nous avons 30% des entreprises commerciales, 60% des
entreprises de services, et 10% des entreprises industrielles. L’entreprise X veut réaliser une
enquête (sondage) sur 20 % de la population mère, en respectant le quota et la nature de
l’activité.
REPONSE :
Le panel : C’est un échantillon permanent (fixe) interrogé à chaque enquête. Par son
caractère périodique, un panel permet de mettre en évidence les tendances et les
évolutions du marché ou les effets des campagnes marketing.
Questions :
Définissez :
Le brain-storming
Entretien individuel
Entretien du groupe (table ronde, réunion)
Réponses :
Le Brain-storming : Méthode de collecte des informations, il s’agit d’une technique
qualitative qui consiste à inviter des personnes, les laisser parler librement sans
jugement et sans interruption. Il s’agit donc de laisser la personne exprimer ce qui se
passe dans son cerveau sur un thème déterminé sans censures
Entretien individuel : Il consiste à inviter une personne à discuter sur un sujet ou un
thème avec des des questions posées par l’enquêteur.
Réunion ( Table ronde ) : Il consiste à discuter une thème précis entre plusieurs
personnes. L’objectif est parfois de mesurer l’influence de l’individu sur le groupe.
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c. La technique de l’enquête par le questionnaire :
1. Définition du questionnaire :
C’est un document qui comporte un ensemble de questions posées par l’enquêteur aux
personnes interrogées.
Nom de
l’entreprise ou de
l’organisme
Questions générales
Questions particulières
Fiche personnelle :
Adresse
Nationnalité
Situation familiale
Age
NB : Nous vous remercions pour le temps accordé pour répondre à ce questionnaire et nous vous informons toutes vos répo
réponses confidentielles
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3. Les types de questions :
Comme nous l’avons précisé auparavant, il existe deux méthodes pour choisir l’échantillon :
Au hasard : C’est une méthode aléatoire ( non scientifique) basée sur le tirage au sort.
Au Quota : Méthode scientifique qui se base sur un critère dans le choix.
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6. Le traitement des informations collectées :
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