Energieplus-Lesite - Be-Évaluer Lefficacité Des Chaudières en Association Avec Une Cogen
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une cogen
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energetique-d-un-ensemble-de-chaudieres-et-de-cogenerateurs/
20 décembre 2011
Sommaire
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chaudières d’ancienne génération. Cependant, on commence à rencontrer des chaufferies
où le gestionnaire a fait le pas d’associer une cogénération à une, voire plusieurs chaudières
à condensation.
Evaluer Pour en savoir plus sur l’intérêt d’associer une cogénération à une ou plusieurs
chaudières à condensation.
Qu’une ou plusieurs chaudières à condensation sont dotées d’un très bon rendement
thermique (de l’ordre de 102 à 107 % par exemple).
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énergie primaire. L’idée est de comparer les consommations primaires de l’ensemble
cogénérateur/chaudières par rapport aux consommations de chaleur et d’électricité que l’on
aurait eu en considérant :
Que toute la chaleur est produite avec des chaudières du même type que celles qui
donnent l’appoint à la cogénération et ce avec un rendement saisonnier similaire.
Mesures
Dans le cas contraire, il n’est pas trop tard pour en placer sachant que la gamme des
compteurs de chaleur qui existe sur le marché est large et pour toutes les bourses (150 à
1 800 €).
Compteurs de chaleur
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Compteurs électriques
Comptabilité énergétique
Pour gérer ces calculs et ces mesures, il est impératif de mettre au point une comptabilité
énergétique qui permettra pratiquement au jour le jour de voir l’évolution des consommations
et, par conséquent, de déceler des anomalies de fonctionnement en chaufferie.
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Lorsque la cogénération fonctionne un nombre d’heures nettement inférieur à ce que l’étude
de faisabilité de cogénération prévoyait, on s’en rend compte souvent trop tard lorsque la
période de garantie est terminée. En effet, il faut régulièrement tabler sur un voire un an et
demi pour pouvoir établir la rentabilité énergétique, environnementale et financière de
l’ensemble de la chaufferie, en ce compris la cogénération. Malgré tout, un diagnostic doit
être réalisé. En effet, le problème peut être mineur et facile à résoudre.
Les profils des besoins de chaleur et d’électricité sont différents de ceux imaginés lors
de l’étude de faisabilité.
L’hydraulique de l’installation.
C’est vrai que l’on (doit ?) peut tenir compte des actions URE dans les études de faisabilité !
Mais il reste difficile d’évaluer exactement dans quelle proportion les profils de
consommations vont évoluer.
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Toujours est-il que c’est une des causes possibles de manque de rentabilité énergétique de
la cogénération. En effet, une diminution des besoins de chaleur fera en sorte que la
cogénération s’arrêtera plus rapidement avec pour effet retardé de réduire le nombre
d’heures de fonctionnement sur une année.
Pour pouvoir objectiver la part de réduction due aux actions URE, il est nécessaire d’avoir
mis une comptabilité énergétique performante sur base des relevés des compteurs de
chaleur et électriques.
Régulation de l’ensemble
Zone 1
Pour un besoin inférieur à 24 % de la puissance totale, ce sont les autres chaudières qui
doivent être en “tête” de cascade. Si la chaufferie est équipée d’une chaudière à
condensation, pour autant qu’elle soit dans des bonnes conditions de condensation, c’est
elle qui doit assurer le besoin de chaleur. Avec sa capacité à moduler de 10 % à 100 % de
son taux de charge, avec un excellent rendement à faible charge, la chaudière à
condensation est tout indiquée.
Zone 2
Dans la plage de 24 à 40 % de la puissance totale nécessaire, la cogénération doit
fonctionner en permanence. Si ce n’est pas le cas, le premier réflexe est de regarder au
niveau de la régulation propre à la cogénération.
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Zone 3
Pendant les périodes de grands froids, la cogénération ne sera pas suffisante pour assurer
les besoins de chaleur du bâtiment considéré. Il sera nécessaire de lui adjoindre une
chaudière afin de lui donner le “coup de pouce sauveur”. Cette opération est délicate en
fonction du type de chaudière qui vient faire l’appoint. Un développement trop important de
puissance de la part de la chaudière peut faire en sorte que la cogénération s’arrête.
En hiver, lorsque la température externe n’est pas trop froide, la cogénération doit
fonctionner seule. Une régulation correcte donnera un taux de charge (Puissance
affichée / Puissance nominale du cogénérateur) compris entre 24 et 40 % de la
puissance totale.
En période très froide, le taux de charge du cogénérateur doit être de 100 % pendant
de longue période de fonctionnement et le taux de charge d’une voire deux chaudières
comprit entre 10 et 100 %.
La régulation interne de la cogénération est assez complexe en soi. Sans rentrer dans les
détails, on donne ici quelques pistes de réflexion. Le nombre d’heures de fonctionnement et
le nombre de démarrages de la cogénération associée à un ballon tampon peut être
influencé par la régulation :
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Du taux de charge du ballon associé. En dessous d’une certaine valeur de taux de
charge maximum, la cogénération module en puissance. Plus ce taux de charge
maximum est élevé, plus la cogénération commence à “pomper” (marche/arrêt
important). Ce qui nuit naturellement à longévité du cogénérateur.
Un écart de température entre le bas et haut du ballon suffisant pour permettre une
modulation de puissance de la cogénération (de l’ordre de 20 K), autrement dit, une
bonne stratification du ballon.
la rentabilité de la cogénération ;
la durée de vie de la cogénération tout en augmentant le risque de panne.
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Immanquablement, la chaudière d’appoint devra démarrer :
Hydraulique de l’installation
Une source de perturbation que l’on peut rencontrer sur des installations existantes est le
placement d’une cogénération sur un départ/retour existant du collecteur. C’est en général la
solution de facilité pour les raisons suivantes :
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Exemple de configuration correcte :
On voit ci-dessous que le cogénérateur et les chaudières sont placés d’un même côté par
rapport à la distribution de chaleur.
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S’assurer que les retours sont froids
Lorsque la chaudière d’appoint est une chaudière à condensation, en période de grand froid
la cogénération fonctionnera en même temps que la chaudière à condensation.
L’hydraulique de l’installation a toute son importance dans le sens où le retour d’eau chaude
vers la chaufferie doit être :
On se retrouve ici dans le même cas de cohabitation que celui de chaudières classiques
avec une chaudière à condensation, avec une différence de taille : c’est la cogénération qui
doit fonctionner un maximum d’heure par an et accessoirement la chaudière à condensation
qui doit condenser en support de la cogénération en période froide ou en remplacement de
la cogénération lorsque celle-ci ne fonctionne pas.
Cependant, énergétiquement parlant, l’idéal est que l’hydraulique soit conçue pour favoriser
à tout moment des retours froids quitte à le réchauffer par un by-pass au niveau des
chaudières classiques et du cogénérateur. L’inverse ne fonctionne pas !
Ce cas de figure peut arriver lorsqu’une chaudière classique, faisant partie d’un ensemble
chaudières classiques/cogénération a été remplacée par une chaudière à condensation sans
modification de l’hydraulique. Dans cette configuration, il y a des chances pour que la
chaudière à condensation en appoint de la cogénération ne puisse pas condenser.
On pointera principalement :
un collecteur bouclé ;
une bouteille casse-pression pas ou mal régulée;
…
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