Monographie de Produit Incluant Les Renseignements Sur Le Médicament Pour Le Patient
Monographie de Produit Incluant Les Renseignements Sur Le Médicament Pour Le Patient
Monographie de Produit Incluant Les Renseignements Sur Le Médicament Pour Le Patient
Pr
BIJUVAMC
capsule d’estradiol et de progestérone
Capsules, 0,5 mg d’estradiol (sous forme d’estradiol semi-hydraté) / 100 mg de progestérone et
1 mg d’estradiol (sous forme d’estradiol semi-hydraté) / 100 mg progestérone, par voie orale
Œstrogènes / Progestatif
Les sections ou sous-sections qui ne sont pas pertinentes au moment de l’autorisation ne sont pas
énumérées.
RÉCENTES MODIFICATIONS IMPORTANTES DE L’ÉTIQUETTE ................................................... 2
TABLEAU DES MATIÈRES ......................................................................................................... 2
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ .................................... 4
1 INDICATIONS ............................................................................................................... 4
1.1 Enfants .............................................................................................................4
1.2 Personnes âgées...............................................................................................4
2 CONTRE-INDICATIONS ................................................................................................. 4
3 ENCADRÉ « MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS IMPORTANTES » ............................... 5
4 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ............................................................................... 5
4.1 Considérations posologiques ...........................................................................5
4.2 Dose recommandée et modification posologique............................................5
4.4 Administration .................................................................................................6
4.5 Dose oubliée ....................................................................................................6
5 SURDOSAGE ................................................................................................................ 6
6 FORMES POSOLOGIQUES, CONCENTRATIONS, COMPOSITION ET EMBALLAGE ........... 6
7 MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ............................................................................. 7
7.1 Populations particulières................................................................................13
7.1.1 Femmes enceintes ..........................................................................................13
7.1.2 Allaitement .....................................................................................................13
7.1.3 Enfants............................................................................................................13
7.1.4 Personnes âgées .............................................................................................13
8 EFFETS INDÉSIRABLES ................................................................................................ 14
8.1 Aperçu des effets indésirables .......................................................................14
8.2 Effets indésirables observées dans les essais cliniques ..................................14
1 INDICATIONS
1.1 Enfants
Enfants (< 18 ans) : L’utilisation de BIJUVA n’est pas indiquée chez les enfants.
2 CONTRE-INDICATIONS
4 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
5 SURDOSAGE
Symptômes de surdosage
De nombreux cas d’ingestion accidentelle par de jeunes enfants de doses élevées de produits à base
d’œstrogènes et de contraceptifs oraux renfermant des œstrogènes n’ont révélé aucun effet nocif aigu
grave. Un surdosage d’œstrogènes peut causer des nausées, une sensibilité des seins, une rétention
d’eau, des ballonnements ou des saignements vaginaux chez les femmes.
Le surdosage d’un progestatif s’est traduit par une humeur dépressive, de la fatigue, de l’acné et de
l’hirsutisme.
Traitement en cas de surdosage
En cas de surdosage soupçonné, la patiente doit être observée étroitement et amorcer un traitement
symptomatique.
Pour traiter une surdose présumée, communiquez avec le centre antipoison de votre région.
Forme posologique /
Voie d’administration concentration / Ingrédients non médicinaux
composition
Orale Capsule gélatineuse molle diglycérides à chaîne moyenne, dioxyde de
titane, eau purifiée, encre pharmaceutique,
• 1 mg d’estradiol (sous FD&C rouge no 40, gélatine, gélatine
forme d’estradiol semi- hydrolysée, glycérides de lauryle polyoxyl-32,
hydraté) et 100 mg de glycérine, lécithine, monoglycérides à chaîne
progestérone moyenne, triglycérides à chaîne moyenne.
(micronisée)
• 0,5 mg d’estradiol (sous
forme d’estradiol semi-
hydraté) et 100 mg de
progestérone
(micronisée)
De plus, selon l’étude WHI, les cancers du sein invasifs diagnostiqués dans le groupe recevant un
traitement associant des œstrogènes et un progestatif étaient semblables sur le plan histologique à
ceux que l’on observait dans le groupe recevant le placebo, mais que les tumeurs étaient plus
volumineuses (moyenne [écart-type] : 1,7 cm [1,1] vs 1,5 cm [0,9], respectivement; valeur p = 0,04) et à
un stade d’évolution plus avancé. Le pourcentage de femmes dont les mammographies présentaient
des anomalies (suivi à court terme recommandé, anomalie suspecte ou fortement évocatrice d’une
malignité) était nettement plus élevé dans le groupe recevant un traitement associant des œstrogènes
et un progestatif que dans le groupe recevant le placebo. Cette différence a été observée après un an
et s’est maintenue par la suite (Chlebowski et al., JAMA. 2003).
Dans le volet de l’essai WHI évaluant l’œstrogénothérapie simple, aucune différence statistiquement
significative dans le taux de cancer du sein invasif n’a été observée entre les femmes hystérectomisées
traitées par des ŒCÉ et celles recevant un placebo (The Women’s Health Initiative Steering Committee,
JAMA. 2004).
Dans le volet de l’essai WHI évaluant l’œstrogénothérapie simple et réunissant des femmes
hystérectomisées (The Women’s Health Initiative Steering Committee, JAMA. 2004), dans une
population de 10 000 femmes, au cours d’une année, on a noté :
• 12 cas de plus d’AVC (44 chez les femmes recevant une œstrogénothérapie simple vs 32 dans le
groupe recevant le placebo);
• l’absence d’une différence statistiquement significative quant au taux de coronaropathie.
Résultats des études HERS et HERS II
Lors de l’étude clinique HERS (Heart and Estrogen/progestin Replacement Study), étude à répartition
aléatoire et contrôlée par placebo, on a réuni des femmes ménopausées atteintes d’une cardiopathie
avérée (N = 2 763, âge moyen : 66,7 ans) pour évaluer l’effet du THS sur la prévention secondaire de la
coronaropathie. Le traitement composé de 0,625 mg/jour d’œstrogènes équins conjugués (ŒCÉ) et de
2,5 mg d’acétate de médroxyprogestérone (MPA) administrés par voie orale n’a donné lieu à aucun
bienfait cardiovasculaire. Plus précisément, durant la période de suivi moyenne de 4,1 ans, l’association
ŒCÉ/MPA n’a pas réduit le taux global d’accidents coronariens chez les femmes ménopausées ayant
une coronaropathie établie. De tels accidents ont été plus nombreux dans le groupe recevant le THS
que dans le groupe recevant le placebo durant la première année de l’étude, mais pas au cours des
années suivantes (Hulley et al., JAMA. 1998).
À la suite de l’étude HERS, 2 321 femmes ont consenti à participer à une phase de prolongation
ouverte, soit l’étude HERS II. Pour cette phase, la période de suivi supplémentaire moyenne était de
2,7 ans, ce qui portait le suivi total à 6,8 ans. À la fin de cette période, le traitement hormonal n’avait
pas réduit le risque d’événements cardiovasculaires chez les femmes atteintes d’une coronaropathie
(Grady et al., JAMA. 2002).
Tension artérielle
On note parfois chez les femmes recevant un THS une hausse de la tension artérielle, laquelle doit donc
être surveillée durant ce type de traitement. Toute hausse tensionnelle observée chez des femmes
antérieurement normotendues ou hypertendues doit faire l’objet d’une évaluation; le THS devra être
interrompu dans certains cas.
Endocrinien/métabolisme
Métabolisme du glucose et des lipides
Une détérioration de la tolérance au glucose et du métabolisme des lipides a été observée chez un
pourcentage élevé de femmes en périménopause ou ménopausées. En conséquence, les patientes
diabétiques ou prédisposées au diabète devraient faire l’objet d’une surveillance étroite afin qu’on
Rénal
Rétention liquidienne
Les œstrogènes, qu’ils soient associés ou non à un progestatif, peuvent causer de la rétention
liquidienne. En conséquence, on doit faire preuve d’une prudence toute particulière dans les cas de
dysfonctionnement cardiaque ou rénal ou d’asthme. Si, dans l’un des cas mentionnés ci-dessus,
l’exacerbation de la pathologie sous-jacente est diagnostiquée ou soupçonnée pendant le traitement,
les bienfaits et les risques de ce dernier devraient être réévalués pour chaque patiente.
Surveillance et tests de laboratoire
Avant de commencer à prendre BIJUVA, la patiente doit subir un examen physique complet, incluant la
mesure de sa tension artérielle. Il faut aussi examiner les seins et les organes pelviens de la patiente et
faire un test de Papanicolaou. Une biopsie de l’endomètre ne doit être faite que si cela est indiqué. Les
examens et analyses au début de l’étude doivent comprendre la mammographie, la détermination des
taux sanguins de glucose, de calcium, de triglycérides et de cholestérol, de même qu’une exploration
fonctionnelle du foie.
Le premier examen de suivi devrait avoir lieu dans les 3 à 6 mois suivant le début du traitement, ce qui
permet d’évaluer la réponse à ce dernier. Par la suite, des examens doivent être réalisés au moins
une fois par année. Les examens et analyses qui s’imposent doivent être effectués à intervalle régulier,
déterminé par le médecin.
Il faut souligner à la patiente l’importance d’un auto-examen régulier des seins.
7.1 Populations particulières
Les femmes qui sont enceintes ou qui pourraient l’être ne doivent pas prendre BIJUVA (voir 2 CONTRE-
INDICATIONS). Si une grossesse survient durant le traitement par BIJUVA, il faut interrompre ce dernier
immédiatement.
7.1.2 Allaitement
Les femmes qui allaitent ne doivent pas prendre BIJUVA (voir 2 CONTRE-INDICATIONS).
7.1.3 Enfants
Enfants (< 18 ans) : L’utilisation de BIJUVA n’est pas indiquée chez les enfants.
Personnes âgées (> 65 ans) : BIJUVA n’a pas été étudié chez les femmes de plus de 65 ans; c’est
pourquoi BIJUVA n’est pas recommandé chez les femmes de plus de 65 ans. Un traitement associant
8 EFFETS INDÉSIRABLES
TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
Nausées 9 (2,2) 15 (3,5) 1 (0,7)
Douleur abdominale 9 (2,2) 6 (1,4) 1 (0,7)
Distension abdominale 9 (2,2) 3 (0,7) 0 (0.0)
Douleur dans le haut de l’abdomen 4 (1,0) 3 (0,7) 1 (0,7)
Douleur dans le bas de l’abdomen 4 (1,0) 1 (0,2) 1 (0,7)
TROUBLES GÉNÉRAUX ET RÉACTIONS AU
POINT D’ADMINISTRATION
Fatigue 6 (1,4) 3 (0,7) 1 (0,7)
INFECTIONS ET INFESTATIONS
Mycose vulvovaginale 4 (1,0) 6 (1,4) 3 (2,0)
INVESTIGATIONS
Gain de poids 7 (1,7) 6 (1,4) 2 (1,3)
TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES ET
DES TISSUS CONJONCTIFS
Dorsalgie 5 (1,2) 1 (0,2) 0 (0,0)
TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX
Céphalées 14 (3,4) 17 (4,0) 1 (0,7)
Étourdissements 10 (2,4) 7 (1,7) 0 (0,0)
TROUBLES PSYCHIATRIQUES
Irritabilité 4 (1,0) 3 (0,7) 2 (1,3)
TROUBLES DE L’APPAREIL REPRODUCTEUR ET
DES SEINS
Sensibilité mammaire 43 (10,4) 17 (4,0) 1 (0,7)
Douleur pelvienne 13 (3,1) 12 (2,8) 0 (0,0)
Hémorragie vaginale 14 (3,4) 10 (2,4) 0 (0,0)
Pertes vaginales 14 (3,4) 8 (1,9) 1 (0,7)
Mastalgie 8 (1,9) 2 (0,5) 0 (0,0)
Spasme utérin 7 (1,7) 4 (0,9) 0 (0,0)
TROUBLES DE LA PEAU ET DES
TISSUS SOUS-CUTANÉS
Alopécie 6 (1,4) 6 (1,4) 0 (0,0)
Acné 6 (1,4) 4 (0,9) 0 (0,0)
8.3 Effets indésirables peu courants observées au cours des essais cliniques
Les effets indésirables ci-dessous, signalés dans le cadre de l’étude clinique pivot, étaient considérés
comme liés au traitement et sont survenus chez au moins 1 patiente. Les effets indésirables sont
classés par système ou organe touché et par terme MedDRA privilégié.
Troubles des systèmes sanguin et lymphatique : anémie, leucopénie, neutropénie.
Troubles cardiaques : bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, palpitations, cardiomyopathie
de stress, angine instable.
Troubles de l’oreille et du labyrinthe : enflure auriculaire, vertiges.
Troubles endocriniens : hirsutisme.
Troubles oculaires : corps flottants, déficience visuelle, sécheresse oculaire, vision floue.
Troubles gastro-intestinaux : constipation, diarrhée, douleur gastro-intestinale, dysgueusie,
dyspepsie, flatulences, gêne abdominale, gêne buccale, incontinence fécale, pancréatite aiguë,
reflux gastro-œsophagien, sécheresse buccale, sensibilité abdominale, vomissements.
Troubles généraux et réactions au point d’administration : asthénie, douleur axillaire, douleur
thoracique, frissons, gêne thoracique, malaise, œdème généralisé, œdème périphérique, sueurs
nocturnes.
9 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Les résultats des analyses de laboratoire suivantes pourraient être faussés par la progestérone : dosage
de la gonadotrophine, de la progestérone plasmatique et du prégnandiol urinaire.
Lors des essais cliniques menés avec BIJUVA, aucun effet connu sur le fibrinogène, l’antithrombine III
ou le système de la protéine C n’a été observé.
Les résultats des tests de laboratoire ci-dessus ne doivent pas être considérés comme fiables, à moins
que le traitement ait été interrompu pendant deux à quatre semaines. L’anatomopathologiste doit
savoir que la patiente reçoit un traitement associant œstrogènes et progestatif quand des spécimens
lui sont envoyés.
10 PHARMACOLOGIE CLINIQUE
BIJUVA doit être conservé à température ambiante (15 °C à 25 °C). Protéger de la lumière. Garder hors
de la portée et de la vue des enfants.
13 INFORMATION PHARMACEUTIQUES
Substance pharmaceutique
Estradiol
Nom propre : Estradiol semi-hydraté
Nom chimique : estra-1,3,5(10)-triène-3,17 β-diol hémihydraté
Formule moléculaire et masse moléculaire : C18H24O2, 1/2 H2O, 281,39
Formule de structure :
14 ESSAIS CLINIQUES
Voie orale
BIJUVA BIJUVA
0.5 mg E2/100 mg P: 0.5 mg E2/100 mg P:
52 semaines (12
149 sujets 54.9 années (45 - 65)
semaines pour la
sous-étude VMS)
Placebo Placebo
135 sujets 54,3 années (45-65)
BIJUVA BIJUVA
1 mg E2/100 mg P: 1 mg E2/100 mg P:
415 sujets 54.7 années (40 - 65)
BIJUVA BIJUVA
0.5 mg E2/100 mg P: 0.5 mg E2/100 mg P:
424 sujets 54.5 années (43 - 66)
Placebo Placebo
151 sujets 54,5 années (45-65)
Tableau 6 – Variation hebdomadaire moyenne par rapport au début de l’étude et variation (MMC)
moyenne par rapport au placebo de l’intensité des symptômes vasomoteurs modérés ou graves
Dans une analyse portant sur un sous-groupe de patientes, le traitement par des capsules de BIJUVA
(estradiol et progestérone), à 1 mg / 100 mg et à 0,5 mg / 100 mg, n’a pas entraîné de réduction
statistiquement significative du nombre de symptômes vasomoteurs modérés ou graves et de leur
intensité comparativement au placebo chez les femmes ayant déclaré être noires/afro-américaines.
L’efficacité de BIJUVA chez les femmes noires/afro-américaines sur le plan de la réduction des
symptômes vasomoteurs modérés ou graves n’a pas été établie.
Effets sur l’endomètre
Les effets des capsules BIJUVA (estradiol et progestérone), à 1 mg / 100 mg et à 0,5 mg / 100 mg, sur
l’hyperplasie endométriale et le cancer de l’endomètre ont été évalués dans le cadre d’une étude
portant sur l’innocuité de 52 semaines. La population d’analyse de l’innocuité endométriale était
composée de femmes qui avaient pris au moins une capsule BIJUVA et chez qui des biopsies de
Tableau 7 – Fréquence des cas d’hyperplasie endométriale après une période de traitement allant
jusqu’à 12 mois
15 MICROBIOLOGIE
Aucune étude non clinique de toxicité évaluant le potentiel cancérogène ou mutagène des capsules
BIJUVA (estradiol et progestérone) n’a été réalisée. Aucune étude n’a été menée chez l’animal afin
d’évaluer si BIJUVA a des effets sur la fertilité.
Cancérogénicité : La cancérogénicité de l’estradiol-17β et de la progestérone est bien établie dans la
documentation scientifique.
Chez certaines espèces animales, l’administration continue et prolongée d’œstrogènes naturels et
d’œstrogènes de synthèse augmente la fréquence des carcinomes du sein, de l’utérus, du col de
l’utérus, du vagin, des testicules et du foie.
Pour ce qui est de l’estradiol-17β, des études à long terme sur des souris montrent que le fait de leur
administrer par voie orale 0,00188, 0,015, 0,15 et 0,75 mg/kg/jour peut accroître l’incidence des
tumeurs touchant les glandes mammaires, l’utérus, le col, les ovaires et les trompes utérines. Chez les
Chez les femmes ménopausées recevant des œstrogènes seuls par voie orale et ayant subi
auparavant une intervention chirurgicale pour se faire enlever l’utérus (appelée une hystérectomie),
l’étude WHI a révélé un risque accru :
• d’accident vasculaire cérébral (AVC) et
• de thrombose veineuse profonde.
Par conséquent, il faut prendre en compte les éléments suivants et en discuter avec votre
professionnel de la santé :
• Les œstrogènes, associés ou non à un progestatif, ne doivent pas être utilisés comme
traitement de prévention primaire ou secondaire des maladies cardiovasculaires.
• Les œstrogènes, associés ou non à un progestatif, doivent être utilisés à la plus faible dose
efficace pour l’indication approuvée.
• Les œstrogènes, associés ou non à un progestatif, doivent être utilisés le moins longtemps
possible pour l’indication approuvée.
Consultez votre professionnel de la santé avant de prendre BIJUVA, afin de réduire la possibilité
d’effets indésirables et pour assurer la bonne utilisation du médicament. Mentionnez à votre
professionnel de la santé tous vos problèmes de santé, notamment:
• vous avez ou avez eu des problèmes à l’utérus :
BIJUVA n’est pas une méthode de contrôle des naissances. S’il s’est écoulé moins de 12 mois depuis vos
dernières règles ou si vous avez moins de 50 ans, vous devrez peut-être utiliser une méthode de
contrôle des naissances supplémentaire pour prévenir la grossesse. Demandez conseil à votre médecin.
Autres mises en garde à connaître :
Cancer du sein
Il y a un risque de cancer du sein chez les femmes qui reçoivent un traitement hormonal substitutif
(THS) pendant de nombreuses années.
En ce qui concerne le cancer du sein, l’étude WHI a montré ce qui suit :
• Risque accru de cancer du sein chez les femmes ménopausées qui reçoivent un traitement associant
Si vous avez eu un cancer du sein, vous ne devez pas prendre d’œstrogènes avec ou sans progestatif.
Si vous avez des antécédents familiaux de cancer du sein ou avez déjà eu des masses aux seins, si vous
avez subi des biopsies mammaires ou avez obtenu un résultat anormal à une mammographie
(radiographie des seins), vous devez consulter votre professionnel de la santé avant d’entreprendre un
THS.
Faites souvent un autoexamen de vos seins. Consultez votre professionnel de la santé si vous
remarquez des changements, comme :
• un capitonnage ou un renfoncement de la peau;
• des changements touchant le mamelon; ou
• toute bosse que vous pouvez voir ou sentir au toucher.
Cancer de l’ovaire
Les femmes qui reçoivent des œstrogènes seuls ou un THS combiné (œstrogènes et progestatif)
pendant 5 ans ou plus présentent un risque légèrement plus élevé de cancer de l’ovaire.
Prolifération excessive de la couche interne de l’utérus et cancer de l’utérus
Des cas d’hyperplasie de l’endomètre (épaississement de la muqueuse de l’utérus) ont été signalés
chez des femmes utilisant BIJUVA.
La prise d’œstrogènes seuls augmente le risque d’hyperplasie de l’endomètre, ce qui fait augmenter le
risque de cancer de l’endomètre (cancer de la muqueuse de l’utérus). Ces risques s’appliquent aux
femmes ménopausées n’ayant pas subi d’hystérectomie.
On peut ajouter un progestatif à l’œstrogénothérapie pour réduire le risque d’hyperplasie
endométriale.
Parlez à votre professionnel de la santé des facteurs de risque de prolifération excessive et de cancer
de la muqueuse de l’utérus. Vous devez signaler tout saignement vaginal inattendu ou inhabituel.
Coronaropathie (crise cardiaque) et accident vasculaire cérébral (AVC)
L’étude WHI a montré ce qui suit :
• Un risque accru d’AVC et de coronaropathie chez les femmes ménopausées qui reçoivent un
traitement associant des œstrogènes et un progestatif.
• Un risque accru d’AVC, mais aucune différence quant au risque de coronaropathie chez les femmes
ménopausées ayant subi auparavant une hystérectomie et recevant des œstrogènes seuls.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale, dites à votre professionnel de la santé que vous
prenez BIJUVA. Vous devrez peut-être cesser de prendre BIJUVA au moins 4 semaines avant
l’intervention pour réduire le risque de formation d’un caillot de sang. Demandez à votre professionnel
de la santé à quel moment vous pouvez recommencer à prendre BIJUVA.
Maladie de la vésicule biliaire
Chez les femmes ménopausées, la prise d’œstrogènes a été associée à une augmentation du risque de
maladie de la vésicule biliaire nécessitant une intervention chirurgicale.
Démence
La Women’s Health Initiative Memory Study (WHIMS) était une sous-étude de l’étude WHI. L’étude
WHIMS a révélé ce qui suit :
• Un risque accru de démence (perte de la mémoire et des facultés intellectuelles) chez les femmes
ménopausées âgées de 65 ans et plus qui recevaient par voie orale un traitement associant des
œstrogènes et un progestatif.
• Aucune différence quant au risque de démence chez les femmes ménopausées de 65 ans et plus
qui avaient déjà subi une hystérectomie et qui recevaient des œstrogènes seuls par voie orale.
Mentionnez à votre professionnel de la santé toute la médication que vous prenez, y compris les
médicaments, les vitamines, les minéraux, les suppléments naturels ou les produits les médicaments
alternatifs.
Les produits qui suivent pourraient être associés à des interactions médicamenteuses avec BIJUVA :
• les médicaments utilisés pour prévenir ou traiter les caillots de sang (anticoagulants), comme la
warfarine;
• les médicaments utilisés pour traiter le diabète, comme le glyburide et l’insuline;
• les médicaments utilisés pour traiter les infections virales, comme le ritonavir, le nelfinavir,
l’amprénavir et le fosamprénavir;
• les médicaments utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, comme le vérapamil et le diltiazem;
• les médicaments qui ont une incidence sur les enzymes hépatiques, comme les barbituriques, les
hydantoïnes, la carbamazépine, le méprobamate, la phénylbutazone ou la rifampine;
• les médicaments utilisés pour traiter les crises d’épilepsie et les convulsions (anticonvulsivants),
comme le phénobarbital, la phénytoïne, l’oxcarbazépine et le topiramate;
• le millepertuis, médicament utilisé pour traiter la dépression;
• les médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes ou virales, comme la
clarithromycine, l’érythromycine, la rifampine et la rifabutine;
• les médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques, comme le kétoconazole, le fluconazole
et l’itraconazole;
• les médicaments utilisés pour le traitement des infections causées par le VIH ou le virus de
l’hépatite C, comme le nelfinavir, le ritonavir, le bocéprévir, le télaprévir, l’éfavirenz et la névirapine;
• le jus de pamplemousse;
• l’alcool.
Votre professionnel de la santé surveillera votre santé. Il pourrait arrêter votre traitement,
l’interrompre temporairement ou en changer la dose. Cela peut se produire en fonction de votre état
de santé actuel, si vous prenez certains autres médicaments ou si vous avez certains effets secondaires.
Surdosage :
Les signes d’une surdose peuvent comprendre des haut-le-cœur, une sensibilité des seins, une
rétention d’eau, des ballonnements ou des saignements vaginaux. D’autres signes peuvent comprendre
un sentiment de tristesse, de la fatigue, de l’acné et la pousse excessive de poils.
Dose oubliée :
Si vous oubliez de prendre une capsule, prenez-la dès que vous y pensez. Toutefois, s’il reste peu de
temps avant la dose suivante prévue, sautez la dose oubliée et prenez la dose suivante au moment
prévu. Ne prenez pas deux capsules en même temps pour compenser votre oubli. Si vous oubliez de
prendre la capsule plusieurs jours de suite, vous pourriez avoir de légers saignements vaginaux.
Quels sont les effets secondaires qui pourraient être associés à BIJUVA?
Voici certains des effets secondaires possibles que vous pourriez ressentir lorsque vous prenez BIJUVA.
Si vous ressentez des effets secondaires qui ne font pas partie de cette liste, avisez votre professionnel
de la santé.
• Maux de tête, étourdissements, irritabilité
• Douleurs abdominales, dorsales et articulaires
• Douleur et crampes pelviennes
• Nausées
• Abdomen gonflé vers l'extérieur
• Diarrhée
• Ne pas se sentir comme soi-même
• Sensation de gonflement ou présence de gaz dans le ventre
• Sensation de fatigue
• Prise de poids
• Saignements vaginaux, microrragie, pertes vaginales
• Infection vaginale : inconfort, douleur, odeur, démangeaisons
• Infection des voies urinaires : douleur ou sensation de brûlure en urinant
• Perte de cheveux
• Pousse excessive de poils sur le visage, la poitrine, l’abdomen ou les jambes
• Sensibilité, douleur, enflure des seins
• Acné, éruption cutanée, peau sèche et démangeaisons
• Nez congestionné ou écoulement nasal
• Infection des voies respiratoires supérieures : toux, fièvre, maux de gorge, écoulement nasal
BIJUVA peut entraîner des résultats anormaux aux tests sanguins. Votre professionnel de la santé
décidera à quel moment des analyses sont nécessaires et il en interprétera les résultats. Il vous dira si
les résultats de vos analyses sont anormaux et si vous avez besoin d’un traitement.
Les risques liés à la prise d’œstrogènes par voie orale devraient également être pris en compte. Les
effets secondaires graves pouvant survenir avec BIJUVA, ainsi qu’avec les œstrogènes par voie orale,
sont énumérés dans le tableau ci-dessous.
En cas de symptôme ou d’effet secondaire gênant non mentionné dans le présent document ou
d’aggravation d’un symptôme ou d’effet secondaire vous empêchant de vaquer à vos occupations
quotidiennes, parlez-en à votre professionnel de la santé.
REMARQUE : Consultez votre professionnel de la santé si vous avez besoin de renseignements sur le
traitement des effets secondaires. Le Programme Canada Vigilance ne donne pas de conseils
médicaux.
Entreposage :
Conserver le contenant à température ambiante (15 °C à 25 °C).
Protéger de la lumière.
Garder hors de la portée et de la vue des enfants.