Copie de ESH 11: Croisance Économique Depuis Le XIXe Siècle

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Chapitre 11: La croissance économique depuis le XIXe siècle

AIECE: Associa° d’Institut Européen de conjoncture économique


⇒Rassemblement # instituts spécialistes → prévisions sur la croissance
→infla°,O et D
Prévisions proches de celle de 2023
→Depuis COVID-19: retour à la normale sur certains aspect
- de contraintes d’O (réduc° des délais de liv et baisse du coût du fret)

Les éco européennes restent touchées par la guerre en Ukraine


->Q? de la ↗️ des € de l’énergie ( ex: Baril de Brent passe de 30$ en 2020
83$ en nov 2023)
Attention particulière à la croissance éco
→Centrale dans les politiques éco
→croissance associée à des bienfaits éco et sociaux
⇒enrichissement collectif qui permet une amélioration du bien-être

Gaffard 2006 “Comprendre les mécanismes de la CE reste l’un des défis majeurs auquel est
confronté la théo éco”
La croissance est aussi dénoncée et la crise sanitaire a contribué à la q? de la recherche au
profit de l'environnement et de la santé de la population.

Quels sont les processus et les mécanismes qui sous-tendent la Croissance?

I-La CE : comment la déf et la mesurer?

A-Def et mesurer la CE

1) Ce et PIB

F.Perroux 1961,L ‘éco du XXe siècle


“La CE est ↗️ soutenue durant une ou plusieures périodes longues des Qtés produites de
B et S appréhendée par un indicateur de dimension : pour une nation le produit global
brut ou net en terme réel”

Kuznets complète dans son discours du Prix Nobel en 1971


ajoute l’aspect institutionnel de la CE
“Augm° à LT de la capa d’offrir une diversité croissante de B, cette capa ↗ étant fondée sur
le progrès de la techno et les ajustements institutionnel et idéologiques qu’elle D”
⇒2 aspects : le progrès doit ê mis en oeuvre + nvlle techno et instit

Indicateur de dimension =PIB (Kuznets ds National income en 1934)


Valeur des B et S produits par des unités résidentes dans un pays donné pour une période
donnée quelle que soit la nationalité du Peur
Doc2
→Regain de croissance en 2021 lié à un retour de la C° des FR ( ↗️ de 3%)
→2023: PIB en vol 2370 Md €= 0,9% de la C (croissance) de 2022
→C de 2023 se fait en 1 trimestre
⇒inquiétude -sur la C° des ménages amoindri par l’infla°,
- I des Entreprises faible( anticipa° pessimistes)
Commerce Xtérieur contribue positivement à la C mais c’est parce que les importations
ont reculés ( ↘️de la C°)
PiB = somme des VA ( ce qui a été produit au € de M ou au €de prod° pr les P° non-M)

Mesure du PIB permet : -Comparaison avec autre pays


-Mesurer le tx de CE et tx de v° de la C
PIB nominal/val/courant : valeur de la P° avec l’évolution des €
PIB réel/vol/constant: valeur de la P° sans la v° des €

Les derniers ajustements du PIB UE SEC 2010: prendre en compte les act souterraines et
ne considèrent plus les déps en R et D comme CI
FR depuis 2017 prend uniquement en compte le trafic de drogue et pas la prostitu°

Limites du PIB (Jany-Catrice et Méda)


→intègre des eXternalités négatives ( ex: accidents de voitures favorise la C car répara°)
→diff à comptabiliser la P° souterraines et P° domestiq
→Calcul du PIB PPA (parité du PA q consiste à calculer les tx de change à partir d’un panier
de C standard ) : suppose que les structures de C° seraient proches alors que non
⇒suivant les données retenues le résultat n'est pas le même

Pour améliorer le PIB


Sen, Stiglitz, Fitoussi 2009
→progrès social, B ê des popula°, Q? des C° des ress

On peut se servir du PIB ⇒calcul du tx de v° annuel moy (TVAM)


TVAM = (CM^1/n -1) x 100
Si le PIB x2 en 20 ans alors le TVAM = 3,5% en moy +3,5% de C par an
TVAM moy est de 2% (PIB x2 en 35 ans)

2) CE et CE potentielle

CE # Expansion
→Expansion: accéléra° conj du rythme de l’acti (fluctua° sur le CT)

→Récession: Ralentissement du rythme de la P° ( C mais - rapide)


Récession aussi: Recul de l’activité mesuré par un recul du PIB sur au - 2trim consécutifs
Dans ce cas pas un Ral mais un ↘️ du PIB
Insee prend la 2e version

→Dépression: Recul prolongé du niv de P°


PIB pot : distinc° CT et LT
→Vol max de P° atteignable dans une éco étant donné la Qté dispo de fact de P° et leur Pté
et sans tension inflationniste

C↗ potentielle
→tx de C↗ du PIB pot : C↗qui résulte d’une utilisa° efficiente des FP° existant # de la CE
observée ou empirique
PIB pot :Arthur Okun 1962
Cherche à montrer que l’équi budg n'est pas une fin en soi mais il faut viser un équilibre éco
global pour réduire les fluctuations que rencontre le M
→tenir compte du “gap d’okun”: écart entre la C obs et la C pot
Peut traduire un déséquilibre macroéco Global si insuffisance de la D

⇒Façon Keynésienne de comprendre l’éco


°Si le PIB obs<PIB pot : Tx d’ut° des Capacité de P° est insuffisant ⇒chômage ↗️
°Si le PIB obs>PIB pot : ut° des Capacités de P° est au max ⇒Pression inflationniste

Pour mesurer la C potentielle


2 manières :Modélisation de la P°
-Méthode statistique : lisser l’evol° du PIB sur une période longue +
hypothèse que le PIB ne s’éloigne pas du PIB pot
-modélisat° de la P° comme une f° du K, du L et de la Pité

Il faut aussi se concentrer sur la tendance de C↗ pot à LT


⇒estimations C ↗pot :2% avant 2008
1,25% en 2020 avant crise san
Tendance longue de ↘️ de la C attribuée à la ↘️ de la PGF (stagna° séculaire)

3) CE , Dév et Progrès éco

Def par F.Perroux (1961)


Développement :”La combinaison des changement mentaux et sociaux d’une popu qui la
rendent apte à faire ↗️ cumulativement et durablement son produit réel global”
→lien entre dev et C + accent sur les Transforma° des structures éco , soc, instit et démo
qui accompagnent a C

Gaffard 2011
“Le dev se traduit par l’intro de nouvelles méthodes de P°, de nvx B et/ou l’explora° de nvx
M. La C n’est alors que l’expression Qté de ce changement qualitatif”

La C↗ ne se traduit pas toujours en dev


Bhagwati (1958)
→C↗ peut ê un appauvrissement dans les pays peu dev
→le dev ne repose donc pas toujours sur la C↗
#du progrès éco
Perroux “ La propaga° au moindre coût humain à la vitesse la + grande [...] de la nvté au
sein d’un réseau d’acti éco dont le sens, la significa° devient accessible à tous”
⇒La C↗ peut ê vecteur de progrès éco (C↗ incluse) mais peut aussi
générer des inégalités

B-Les caractéristiques de la CE

1) Les faits stylisés de la CE

Maddison en 2001, L’éco mondiale, une perspective Millénaire


L qui retrace l’histoire longue du PIB M
⇒estima° depuis l’an 0
→1000 ans : tx de C↗ est de 0 et neg dans certains pays
- 1000-1500: petit début de faible C↗ mais tx faibles
- 1820_1870: RI début de fortes C↗
- 1950-1975: 30 Glo = tx inédits ( 3,76 en europe )
- Aujourd’hui taux élevé en Asie et + modéré dans les pays Occidentaux

Maddison : CE est un phéno récent. Pendant longtemps phase agraire sans enrichissement
cumulatif
A partir du 16e ⇒ process lent mais le séco sont enfermée dans une trappe malthusienne
⇒PIB/hab ↗️ pas

A partir des 18’s K commercial donc C↗ commence à ê visible

Kaldor (1957) ds A model of economic growth propose de mettre en avant les faits stylisés
de la CE
⇒Traits significatifs et observés empiriquement sur le LT

6 faits stylisés

1- Le Puit/tête : ↗️ continuellement avec la C↗ ce qui correspond à une ↗️ de la Pté par


unité de L
S’oppose à l’hypothèse de rendements d’echelle C↗ et d’État stationnaire

2-Coeff d'intensité Kstique K/L


↗️ avec la C↗ éco et selon le tx de v° du PIB
Sur le LT le PIB/hab ↗️ selon un tc de C↗ annuel stable
Par 1870-2009 le PIB/hab ↗️ en moy de 2%/an aux USA mais avec peu de v° par rapport à
la moyenne

3-Le coeff de K = stock de K /PIB :


nombre d’unité de K nécéssaire pour produire un B est stable : 3$ de K produit 1$ de B
A priori modernisation du K + Ptif
Mais effet compensé par la Pté marg ↘️ du K
A partir des 70’s le coeff de K ↗️

4-Taux de profit : profit/K engagé →stable sur le LT

5- Le partage salaire-profit: stable sur le LT et ⅓ K et ⅔ L


Depuis ls 80’s répartition de la VA ⇒plus grande part sur le profit

6-Tx deC↗ de la P°/hab est # selon les pays : échelle mondiale: phéno de rattrapage de
certaines éco sur d’autres

Charles Jones et Paul Romer en 2010 dans The new Kaldor facts ajoutent:

1. La croissance longue est allée de pair avec l’accroissement des frontières du M,


notamment via la mondialisation. La croissance économique s’accompagne de la
hausse de tous les flux mais pour que ces flux augmentent il a fallu que les
économies connaissent plus de connexion-> favorisé par l’urbanisation
2. La croissance éco moderne a permis à la fois la hausse des nv de vies moyens
des pop et une progression démo importante au nv mondial
3. Plus les pays sont éloignés de la frontière technologique, plus les taux de
croissance des nv de vies sont dispersés. Permet de comprendre que les pays les
plus avancés ne croissent pas forcément plus ou moins vite que les autres
4. les écarts de nv de vie sont largement corrélés avec les écarts de la PGF entre les
pays. C’est moins les dotations factorielles entre les pays que les écarts de la PGF
qui expliquent les écarts de nv de vie
5. la croissance éco moderne s’est accompagnée d’une croissance de K hum dans la
pop. Les progrès en KH expliquent à eux seul + 25% de la hausse du PIB par hab
aux USA, au 20e

2) frontière technologique et croissance économique

frontière technologique (FT)= ens des technologies efficientes les plus récentes-> ont
évolué grâce au PT des pays les plus avancés donc grâce à leur investissement en
R&D. Le pays à la frontière, c la pays dont l’éco repose sur ces technos.

La FT se déplace donc les pays à la FT peuvent changer


lim -> trop englobant car on peut être à la FT dans un domaine sans l’être dans tous

Samuelson en 1957-> dev le concept de la frontière de possibilités de production


=> correspond à l’ensemble des combinaisons de B&S qu’une économie peut
produire étant donné l’état de la technologie à un moment donné et le stock des FP
dispo
=> c’est donc le nv max de richesse que peut produire une économie en utilisant toutes les
ressources dispo
D’ap Jones et Romer-> la composante techno de la frontière des possibilités tend à devenir
de plus en plus importante
Dep le 20e-> les USA sont à la FT

les pays les plus proches de la FT ont un but-> améliorer les technologies existantes

Selon Aghion dans Repenser la croissance éco en 2016,


ce sont les économies d’innovation dans lesquelles les pays repoussent la FT avec des nvll
innovations
ca permet d’augmenter le rythme de la croissance potentielle

Mais les pays loins de cette FT vont rentrer dans un processus de croissance et sont
caractérisés comme étant des économies d’imitations
=> mécanisme de rattrapage avec des tx de croissance annuels moyens> à ceux des éco
d’innovations
=> c’était le cas des pays européens pdt les 30G ou encore de la Chine dep 90’

pour savoir si on est loin de la FT-> on retient le seuil d’une pté structurelle > ou < à celle
des USA
la pté structurelle= pté corrigée des évolutions de la durée du L et des tx d’emplois

Pour Aghion, les économies de rattrapages n’ont pas besoin d’innover car elles ont
seulement besoin d’utiliser les pays leader pour connaître une croissance rapide
mais ca dépend du rythme des économies et du type

Les économies de rattrapage ont tout intérêt à faire de l’Etat le moteur de l’innovation grâce
à la mobilisation des K publiques

Aghion, Antonin et Bunel en 2020 dans Le pouvoir de la destruction créatrice:


La Corée du Sud sont un bon exemple de cette démarche car après la 2GM ont fait un
accord avec USA.
USA soutiennent la Corée du Sud avec d’importants transferts de technologie pour qu’elles
puissent développer leurs industries lourdes
=> ces accords ont été rapidement un succès

II-Quelles sont les grandes phases de la croissance éco mondiale?

Maddison en 2001 dans L’économie mondiale, une perspective millénaire:


-> considère qu’il existe 3 facteurs structurels qui det la croissance:
-Les conquêtes/ colonisation: ont permis une croissance extensive en augmentant
quantitativement les FP

-les échanges internationaux de B et de K qui ont permis d’étendre la div° du L

-les innovations et les chgmts techniques et institutionnels


selon lui, la 1ere phase de la croissance se caractérise par la RI (1820-1870), puis par un
capitalisme libéral (1870-1914), puis de 1914 à 1980 il y’a eu une autre phase de la
croissance intensive dans un contexte de mondialisation

dep 80’ on s’interroge sur la poursuite ou non de cette croissance dans les pays proches de
la FT

Il a existé une croissance pré-moderne avec la RI, car même si on constatait une stagnation
des nv de vies, il y a eu une augmentation de la pop dans beaucoup d’économies
notamment européennes et asiatiques

il y a eu différentes périodes de croissances marquées dans l’histoire:


-> 1er au 2eme siècle pdt la pax romana
-> pdt MA entre le 11ème et le 13ème caractérisée comme étant une période prospère
-> Chine entre le 13 et le 16ème

même s’il y a eu des périodes prospères-> ces périodes ne se sont pas bien finies
c’est ce que pense Sauvy-> « Trois Parques surmortelles »

A- La RI et l’entrée dans la croissance

1. les early starters

l’industrialisation des « early starters »:


-> la croissance mondiale a d’abord concerné les pays européens tels que UK entre 1820 et
1870
puis les écarts se sont creusés entre les pays industrialisés et les autres

la RI est un terme attribué à Adolphe Blanqui en 1837 dans Histoire de l’économie politique.
Compare « La RF qui faisait ses grandes expériences sur un volcan et l’Angleterre qui
commençait les siennes sur le terrain de l’industrie »

pour les contemporains, La France est à l’avant garde des rev politiques
UK est à l’avant-garde de l’industrie

pour les promoteurs de cette idée, la RI permet de résoudre les débordes pol

ce terme de RI perd la connotation


-> on le retrouve plus tard chez Paul Mantoux en 1906 dans la RI au XVIII
C une rupture ds le syst Pif
Va essayer de montrer ce qu’il se passe dans les syst pol en montrant que la RI est la phase
initiale d’un processus d’industrialisation à LT qui s’accompagne d’évolutions structurelles et
d’une accélération de la croissance

Bertrand Gille en 1978 dans Histoire des techniques parle d’une succession de systèmes
techniques.
Ces systèmes permettent de montrer que les techniques forment un ensemble compatible
les unes aux autres
Ce système technique parvient à se stabiliser avant qu’une rupture radicale vienne tout
bouleverser.
L’évolution technique se caractérise par une rupture radicale, des nouvelles sources
d’énergies, des nouvelles matières 1ères jusqu'à retrouver un syst cohérent

la RI se caractérise par des chgmts majeurs dans les technologies


et quand tout va changer-> il y aura des nouvelles techniques qui vont se développer (doc
10)

Les 1ers pays industrialisés:


-> D’apres Mantoux, les 1ers pays passent du putting-out system au Factory system
factory système= la production et le L s’intensifient dans les manufactures, avec une
séparation qui devient nette entre les travailleurs et ceux qui possèdent les moyens de
productions
=> enclenche la salarisation

Mais pour que les pays connaissent ces changements, ils doivent d’abord passer par la
proto-industrialisation.
=> cad lorsque les ménages paysans participent à la pº de B manufacturiers
A permis d’organiser le M, diffuser le savoir faire industriel dans la population, créer des
liaisons commerciales, créer des terrains favorables à l’industrie moderne
-> c’est du L à façon (à la pièce)

Point de départ de l’accumulation du K


->thèse de Rostow(1960)
insiste sur l’ensemble des changements qui vont permettre le décollage-> pas seulement
des changements techniques
les étapes:
-scté tradi
-conditions préalables au décollage
(les conditions sont: des mutations institutionnelles et culturelles nécessaires à l’étape
suivant cad -> Rº agricole, Rº démo, Rº commerciale, Rº entrepreneuriale, Rº pol)
-décollage
-marche vers la maturité
-l’ère de la conso de masse

Autres auteurs qui s’intéressent aux changements des mentalités


Raymond Aron-> perle d’un développement d’une rationalité économique moderne en 1962
dans Paix et guerre entre les nations

Décrit les états d’esprits et cette rationalité-> se caractérisent pour Aron par un esprit de
science et technique avec plus de confiance
c’est un esprit de calcul éco et un goût pour l’innovation

Douglass North en 1994 dans Economic Performance Through Time


montre que la clé de la performance des économies repose sur le fonctionnement des
institutions
=> les institutions permettent de minimiser les coûts de transactions
en effet, si le RU a été l’un des premiers pays industrialisé c’est parce que:
- le pays avait un cadre institutionnel efficace qui assure la stabilité pol
- les libertés individuelles ont été affirmées très tôt avec le bill of rights en 1689,
-les droits de propriété et la protection de l’innovation ont aussi été affirmés tôt-> en 1624
avec « Statute of Monopolies » qui est l’ex-premier syst de brevet

=> tout ça permet de baisser l’incertitude, faciliter la prise de risque, et donc faciliter le
financement des innovations
c’est ce qui a fait l’entrée dans la croissance pour les britanniques

c’est pk les pays d’A du Nord ont adopté ce cadre

R.Thomas en 1973 dans L’essor du monde occidental


Parle de “path dependance” (dépendance au sentier) les évolutions institutionnelles
conditionnent les évolutions institutionnelles futures et ainsi, certains pays vont être
durablement enfermés dans des sentiers peu favorables alors que d’autres si

J.Mokyr en 2017 dans La culture de la croissance


Cette culture de la croissance est présente en Europe de l’Ouest ce qui a favorisé la RI dans
cet endroit là et apparaît dans les Lumières au 18
il y a en effet une valorisation du progrès et proposent de créer un savoir utile à la pº qui va
ensuite alimenter l’innovation et l’industrie en Europe

pour Mokyr: L’Encyclopédie en 1751 est une preuve des savoirs utiles à la production

2) La croissance des Latecomers

Cette période correspond à la 2ème RI


du pdv historique c’est une période relativement prospère et sans conflit majeur
mais aussi une période marquée par une dépression avec des crises et reprises éphémères
ex 1873-> krach boursier à Vienne

période prospère mais aussi une période qui connaît un ralentissement de la croissance

qu’est ce qui fait la croissance des Latecomers ?

1)le rôle de l’Etat


selon Gerschenkron en 1962 ds Economic Backwardness in Historical Perspective , les
pays qui ont une industrialisation tardive ont développé des strat pour rattraper leur retard
cas du Japon en 1858 et 1912 avec l’ère Meiji dans laquelle l’état avait entreprit
d’industrialiser le pays

aux USA et Allemagne-> il y a une valorisation du protectionnisme


F.List en 1841 dans Système national d’économie politique
-> va à l’encontre des thèses de Smith et Ricardo (av absolus et comparatifs) et montre que
la concu n’est bénéfique qu’entre des nations qu nv de dev comparables et dénonce le
comportement des britanniques qui plaident pour le libre-échange pour asseoir leur
domination sur le reste du monde

Son idée est de protéger certains secteurs pour qu’ils puissent atteindre à nv des dev
suffisant pour après pvr rentrer dans la concurrence internationale

Alexander Hamilton en 1791 dans Rapport sur les manufactures


Recommande d’aider l’industrie américaine naissante en réinvestissant les taxes sur les
importations

2) Le role du financement externe


ex Allemagne: le syst bancaire joue un rôle très important et l’accès aux systèmes financiers
va permettre une croissance plus rapide de ces économies

3) Développer des échanges internationaux et la mobilisation des capitaux


->Suzanne Berger en 2003 dans Notre première mondialisation met en avant que quand on
parle de mondialisation on parle des années 80 alors que il y a une 1ere intégrat° des éco
dès 1870-1914.

c’est une époque où les Early-Starters financent le dev d’autres pays


ex France->Russie
La France, L’Allemagne, le RU en 1914 émettent 75% des K investit à l’étranger

Au cours de cette période, on voit déjà le déclin européen comparé aux USA selon
Maddison

Eric Hobsbawm parle d’un long 19ème siècle (entre 1789 et 1914) pour qualifier une période
historiquement cohérente marquée par les conflits issus de la Rev. Ce long 19ème a été un
siècle avec de la croissance éco et qui a profondément transformé les économies et les
sociétés en préfigurant ce qu’a été la croissance éco au 20ème s

B. La cr éco dans un contexte de mondialisation contenue

1. L’entre-deux-guerres

1918-1939 = période inclassable selon Maddison car rythmes de cr sont + faibles et car
bouleversements : 2e GM et Grande Dépression dès 1929

1918 : USA est la 1ere éco mondiale car :


● pté plus élevée qu’en Europe de l’Ouest
1950 : pté moyenne du L est 2x plus faible en Europe Ouest qu’aux USA car
innovations et tayloro-fordisme
● monnaie convertible en or avant 1e GM ; plus étalon or en 14-18 ; dollar redevient
convertible apres 1e GM
● forte cr 1919-1929 : PIB USA aug de 25% et P° indus x2
> sont à la frontière techno

Europe en difficultés après 1ere GM :


● nv de P° = à celui de 1890 (est divisé par 2)
● traité de Versailles en 1919 organise les réparations que l’All doit à la France
donc All très contrainte et hyperinflation entre 1922 et 1923 : éco s’effondre
la Fr occupe la Ruhr en All pour se faire rembourser
1924 : Rep de Weimar reconstruit l’éco et retrouve une cr
> déséquilibres en Europe
● nouveaux secteurs : élec et auto qui permettent la cr (surtout pour les GE) mais
inégale dans les pays
● monnaie pèse sur la cr dans les années 20 car seul le dollar est convertible
> conférence de Gênes en 1922 pour trouver une solution (sans USA car
isolationnisme) : les accords de Gênes def l’or comme un étalon mais on ne rétablit
pas la convertibilité des monnaies
→ syst d’étalon change-or = Gold Exchange Standard avec 2 types de monnaies :
- 1e rang = convertible (dollar)
- 2nd rang = valeur est det par l’or ou par un monnaie de 1e rang
> dollar est une monnaie de réserve internationale : USA ont 50% du stock d’or
après 1ere GM (ont F les armes)
> accords de Gênes aboutissent à une guerre des monnaies car certains pays
veulent une monnaie convertible (pol déflationniste en GB)
ex : UK avec sa politique inflationniste, que Keynes dénonce dans Les
conséquences éco de Mr Churchill (1925): le retour à la compétitivité avec po
déflationniste crée bcp de chômage
1931 : la livre sterling n’est plus conv en or
● crise 1929 : crédit facilité des 1926 donc bulle spéculative, d'où le krach du
24/10/1929 = le “jeudi noir” de la bourse

2. Les 30G et “l’âge d’or de la cr” (expression de Maddison)

30G
= expression de Fourastié en 1979 ds Les Trente Glorieuses ou la révolution invisible de
1946 à 1975
= âge d’or pour les PDEM (pays dev à éco de marché) car croissance

France : t° cr annuel moyen (TCAM) = 5%


surnommée le Japon européen qui a environ 10% de TCAM
> rattrapage du retard car + rurale en 1930: ⅓ main d’oeuvre en secteur primaire (5% au
RU)
> France devient une société post indus en 30 ans avec une révolution invisible (idée de
Fourastié) : pté aug environ de 4,5% par an ; esp de vie aug ; déversement vers le tertiaire

Carré, Dubois et Malinvaud en 1976 dans La cr Française mesurent la cr et ses


composantes
→ Fr = 1 des pays ayant le + profiter de la cr des 30G car cr repose sur PT
RFA = éco d’imitation dc bcp de rattrapage (comme Jap) + reconstruction favorise la cr (en
Fr aussi)
+ période d’innovation : FBCF aug de 7% par an en moy en 60s
→ cr intensive avec le PT
+ cr démo
> Samuelson en 1972 dans L’économique parle de miracle éco : taux de cr élevés en Fr et
dans les pays anglo saxons : 4,5% de cr aux USA en moy par an entre 1960 et 1968 = pays
leader
> ecos en rattrapage avec des forts taux de cr

points communs des PDEM :


● cr éco dc cr du PIB/hab = enrichissement des pop
+ partage VA change en faveur des salaires : enrichissement des travailleurs et
- d’inégalités
● cr mais inflation forte : 4,5% par an en moy en France entre 50 et 70
+ politiques keynésiennes selon la courbe de Phillips
> cr et inflation mais peu de chômage (t° cr > inflation dc pèse pas sur l’éco)
+ inflation permet de F les po publiques car l’Etat se fin par la dette, q est + facilt
remboursable avec de l’infl°
● 30G = moment de plein emploi en Fr avec un t° chômage de 2%
+ salarisation avec bcp de CDI en Fr = sécurité de l’emploi
● mondialisation contenue : FMI et Banque Mondiale créés en 1944
puis accord du GATT en 1947
selon Asselain en 1996 : cr éco Fr 30G d’abord introvertie (reconstruction) puis
échanges ext avc le Traité de Rome q fonde la CEE et la politq agricole commune
(PAC) en 1957 qui permet le M commun : cr extravertie
> com ext= accélérateur de cr
> période homogène selon les écono de régulation car cr fordiste qui repose sur les GE
avec un rapport salarial fordiste (gains de pté aug mais salaires aussi)
+ forte intervention de l’Etat pour la protection sociale et la redistribution
→ C° de masse

C) La seconde mondialisation : la fin de la cr éco ?

70s : essoufflement cr avec : les chocs pétroliers, la remise en q? du rapport salarial


fordiste, et les gains de pté qui ralentissent
> Maddison propose une division :
- 1973-1990 : cr éco mondiale chute = stagflation
avec hausse des coûts de P° et baisse du volume de P°
- 1990-2008 : politiques de grandes modération des Etats pour lutter contre l’inflation,
avec faible cr

1. 1970-1990 : l’ordre “néo libéral” de Maddison

● fin du paradigme keynésien dc révolution libérale


M Thatcher arrive au pouvoir en 1979 et Reagan en 1980 dc - d’intervention de l’Etat
avec l’Ecole du public choice
● ralentissement des gains de pté car :
- cr pté du L des pays de OCDE passe de 4,6% /an entre 1960 et 1973 à 1,6%
par an entre 79 et 93
> L de + en + productif mais de - en - vite car fin du rattrapage des USA par
l’Europe des NTIC
PIB/hab en Fr = 80% de celui des USA en 1980
d’autres explications :
- chocs pétroliers aug coûts de P°
- aug du coût de la main d’oe
- aug de la concu inter
- selon l'École de la régulation (Boyer et Durand en 1998 dans L’après
fordisme), on passe d’un mode de régulation fordiste à après-fordiste
avec une nouvelle organisation de la P°
+ nvelles po éco + centrées sur le M (- keynésiennes)
● contexte d’aug du chômage avec chômage de masse qui affecte la cr potentielle car
K humain se dégrade chez les chômeurs à LT
paradoxe de Solow : on s'attendait à des progrès des NTIC en 1987 mais pas
d’effets sur la pté
● ouverture internationale au profit des pays émergents qui sont en rattrapage même si
situations contrastées : pays asiatiques avec dvlp rapide (Chine + Inde = 4% du PIB
mondial en 1980 ; 24% en 2019 = Chine est la 1ere puissance éco mondiale, devant
USA et Inde)
> la Banque Mondiale parle de “miracle asiatique” en 1993
→ succès grâce à la politique de promotion des exp
● hausse des inégalités dans les pays riches alors qu’elles avaient baissé en 30G
> ordre néolibéral de Maddison

2. Grande Modération et stagnation séculaire : 1990-2008

cr en 90s pcq il y a des pays émergents et que la paradoxe de Solow se finit avec le dvlp
des NTIC
> retour des gains de pté : nouvelle éco selon Daniel Cohen
mais écart de pté du L entre USA et Europe se creusent avec un retard de cr en Europe
+ crise des années 2000 avec internet et la crise de 2008 : Grande Récession selon
Krugman avec un impact sur la cr
> question de la stagnation séculaire avec Gordon, Lawrence et Summers : impact de la
récession sur la cr potentielle des pays dvp (cr faible et incertitudes sur le futur, crise
environnementale puis sanitaire)

III) Quelles sont les sources et les perspectives de la cr éco ?

A. Les sources de la cr éco

1. le rôle des facteurs de P° (FP) et la comptabilité de la cr

cr vient d’une hausse des FP utilisés (cr extensive) ou d’une meilleure combinaison des FP
(cr intensive basée sur PT et gains de pté aug)
PT = amélioration des connaissances dans le domaine de la P° qui permettent des
changements dans le type de produits, les procédés de P°, l’org du L pour mieux tirer
parti des ressources utilisées pour produire
> compta cr utile pour ça

a- le rôle du facteur L (FL)


aug du FL
= aug de la pop active pr une même durée de L
= nb total d’h travaillées (emploi total x nb annuel d(h travaillées par actif en emploi) qui aug
> durée annuelle du L chute en Fr de + de 3000 h trav en 1900 à 1500 ajd
mais cr quand même car : aug des loisirs, baisse de la durée du L contrebalancée par l’aug
du nb d’actifs, pté marg des h Lées est faible
→ à LT, cr s’explique par la plus grande efficacité du FL qui provient de la hausse du K
humain et des modifs de l’org du M du L

b- le rôle du facteur K (FK)

aug du volume de K via l’inv


inv = flux qui aug ou renouvelle un stock de K
→ investir aug le stock des moyens de P°, de dvlp des infrastructures, et aug le K humain
(FBCF = K fixe)
> à LT, la cr éco aug l’intensité capitalistique (= la part du K / Leurs dans combi productive)
en Fr
dc ralentissement pas dûe à un manque de K

Fr : stock de K aug de 3,7% /an entre 1973 et 1987, et 3,3% en moy par an entre 87 et 2001
or cr ralentit : chute de pté du K
+ cr basée sur acc du K (extensive) ne serait pas pérenne car loi des rendements
marginaux décroissants
ex : Krugman dans La Mondialisation n’est pas coupable (1996) explique que le miracle
soviétique est un mirage car cr extensive avec acc du K est vouée à ralentir si pas assez
d’innovation et de ressources

c- cmt faire la compta de la cr ?

compta de la cr = essayer de mesurer la contribution des FP à la cr


→ on s'appuie sur la fonction de P° de Cobb Douglas en 1928 : Y = A.K^a.L^(1-a) où :
- Y = nv P°
- K le nv de K
- L le niveau de L
- A = PGF = PT et explique l’effet intensif de cr : hausse de Y qui n’est pas dûe à la
hausse de K ou L
- a représente la part des profits dans le VA et 1-a = part des salaires
a environ égal à ⅓ d’après les faits de Kaldor
4 hyp : rendements d’échelle constants - FP sont rémunérés à leur ppté marginale - FP
substituables et mobiles - loi des rendements marg décroissants
> t° de cr de l’éco se décompose selon le taux de cr des inputs :
donc l’inconnue est le taux de variation de A qu’on déduit du reste
> compta cr = fait d’évaluer cmb de pté de % sont attribuables à PGF, K, L
→ inaugurée en 1957 par Solow qui montre que la cr des pays indus est basée sur A : A
explique 80% de la cr du PIB des USA entre 1909 et 1949
dc A = résidu de Solow = source de cr après avoir tenu compte de l'évolution de K et L
en 1967, Denison corrobore Solow et utilise la compta de la cr pr expliquer les écarts de cr
entre pays
→ 1950-1962, A explique 75% cr en France, 60% cr RFA, 10% cr USA

→ Carré, Dubois, Malinvaud (1972) ds La croissance Française


-Sur 51-69, une partie des 30G, la para alpha de Cobb-Douglas=0.28 donc le taux de
marge=0.28% et 1-alpha=0.72
-10% de la croiss est liée à l’augm° du L (immigrat°)
-20% liée à l’augm° du K
-70% inexpliqués (résidu de Solow). Ils intègrent donc l’améliorat° de la quali du
fact L et l’améliorat°, du fact K, et une meilleure combi du K et des salariés +
quali. Expliquent ds chacun des cas 10% de la croiss donc 20% en tout.
-Les 50% restants sont attribués au Pt, c un résidu

→ Bergeaud, Cette, Lecat (2018) ds Le bel avenir de la croiss (doc 14)


-La FRA a un TCAM de 3% sur J AI PAS LA PERIODE et sur ces 3%, 1,5 pts sont
expliqués par la PGF

2) Le Pt: une mesure de notre ignorance?

→ Innovat° (Schumpeter en 1942 ds Kisme, Socialisme et démo): Applicat° d'une


invent° ds le processeur Pif et/ou rupture de la façon de Puire.
-de procédés, techniq de P°
-de Puits
-de nvll mat 1ere
-de nv débouchés
-de nvll orga° du L, gest° des E

→ Innov° ne génère pas forcémt du Pt. Qd une E innove, c’est son but mais elle ne
l’atteint pas forcémt.

→ Pt ne conduit pas forcémt à de l’innov° (les écos d’imitat° avec de la croiss sont
basées sur du Pt mais sans innov°)

→ Moses Abramovitz (1956): “L’importance des gains de Pité [pr expliquer la croiss], ptet
prise comme une sorte de mesure de notre ignorance”

→ Pt autonome (ens des élémt q contribuent à la croiss au-delà de ce q est expliqué


par l’augm° des fact de P°
-Correspond au A de Cobb-Douglas, au résidu de Solow, Pt exogène (ext au fact de
P°)
→ Pt induit (Pas seult cause mais aussi csq de la croiss)
-Arrow (1962) (“learning by doing”)mq croiss ⇒ acc° de K ⇒ effets d’apprentissage
(sal apprennent à mieux se servir du fact L accumulé) ⇒ augm° de l’efficacité du fact
L ⇒ + Pif ⇒ Pt endogène
-Lim: phéno par forcémt immédiat (paradoxe de Solow) et pas forcémt automatiq
(Philippe Askenazy en 2000 ds Le paradoxe de Pité → NTIC ont + de benef aux US
qu’en FRA car l’orga° du L US s’est mieux adaptée)

→ Pt neutre/incorporé (exerce ses effets par l’Imédiaire des fact de P°)


-Il est incorporé au fact L (Harrod), au fact K ou aux 2.
- Pt neutre (Harrod) car il élève la Pité du L donc K/Y reste inchangé par le Pt
(“Labour augmenting”) et démultiplie le nb de Leurs dispo

→Bergeaud, Cette et Lecat (doc 15)


-Obj de réduire la mesure de notre ignorance
-Prennent en compte d’autres para comme édu°, âge des équipemt, util° de l’élec,
util° des NTIC
-Croiss de la PGF de l’OCDE sur 1913-2010: 50% de PGF aux US vs 58% de PGF
ds la zone euro

3) Le rôle des insti°

→ Douglass North (1994)


-Insti°: contraintes établies par les H q struct les Iact° humaines. Elles se
composent de contraintes formelles (règles, lois, constitut°) de contraintes
informelles (normes de compt, des convent°…) et des carac de leur mise en
oeuvre”
-Insti° favorables aux innov° → droits de prop (brevets), nv types de soc (SA q
permettent de rassembler assez de K pr I)
-Il faut aussi prendre en compte les idéologies en se basant sur la rationalité limitée
(Herbert Simon en 1955)
IL ME MANQUE UNE LIGNE ICI, JE DIVAGUAIS DSL
-Il y a égalt une dépendance au sentier (North et Thomas) où les performances
écos contemporaines s’expliq par les insti° éco de pays (spécialisat° britanniq ds les
Se fin s’expliq sur le Lt car il y avait déjà des insti° fin moderne dès le 17e).
- Incapacité à copier les insti° des autres pays à cause de la dpd aux insti° passées.
(Dani Rodrik en 2005: “il n'y a pas une correspondance uniq entre les f° q les bonnes
insti° remplissent et la forme q prennent ces insti°”

→ Joël Mokyr ds La cult de la croiss (2017)


-ID les aspects institutionnels et idéologiq q ont permis le décollage de l’EUR au
19e.
-A partir du 19e, invent° ⇒ innov° ⇒ révol° indus car processus av le 19e de
diffus°/codif° du savoir
-Baisse du coût de l’imprimerie ⇒ propagat° des connaiss, et
encyclopédies ⇒ uniformisat° du savoir (L’Encyclopédie de Diderot et
D’Alembert en 1751)
-Créat° des académies en EUR, soutenues par des mécènes (Royal
Society à Londres en 1662 et L’Académie des sci en 1666 → réseaux de
scientif mettant en commun leurs idées et pratiq)
-Normes juridiq (respect des droits de prop)
-”Cult de la croiss”, ie créat° d’un M des idées ⇒ circulat°/concu des idées
tt en les protégeant et les élites sont prêtes au chgt (expliq la # de croiss
entre EUR et CHI au 18e alors que ce sont des écos similaires)

→ Insti° q permettent le dvp fin


-Créat° d’un syst bancaire moderne (19e) et des SA (ANG en 1855 et FRA en
1867)

→ Dani Rodrik et Subramanian ds La primauté des insti° (2003) →ID les f° q les insti°
doivent remplir pr favoriser la croiss
-Créatrice de M car on a du mal à échanger sans M
-réglementer les M→ règlement° des com°, transports, fin
-stabiliser les M→ inflat° faibl, baisse de l’instabilité macroéco, évite les crises fin
(bq centrale, règles budg …)
-légitimer les M→ protect° soc q règle les conflits sur les M et baisse les inégalités
avec la redistribut°

→ Daron Acemoglu et James Robinson (2012) ds Why N° fail


-Insti° inclusive: croiss profite à une majo de la pop° en contraignant le pouvoir pol.
Les AE s’approprient le résultat de leur I et profitent de la prospérité éco du pays
(édu°, prop intellectuelle, insti° démo)
-Insti° extractive: fruits de la croiss vont à une mino. Ces élites ne partagent pas la
richesse et délaissent les innov° en se concentrant sur le maintien de leur rente. Tant
qu’elles sont au pvr, pas d’i pr le reste d’innover car pas récompensés pr leurs
efforts. (insti° q favorisent la corrupt°)
-IL ME MANQUE UNE LIGNE

B) Les th de la croiss
1) Prémices d’une th de la croiss chez les classiq

→ Smith, Ricardo, Say ont en commun le rôle de l’S . En effet les Kistes dégagent une S car
les Leurs sont rémunérés au w de subsistance. Les prop fonciers dpd de leur rente et S ⇒ I
(loi de Say) donc il suffit q les Kistes S pr qu’il y ait de l’I. IL Y A PTET QCH ICI

a) Croiss Smithienne

→ Smith (1776) → analyse le rôle de la div° du L dans l'opulence


-Div° techniq du L: décomposit° de l’acti Pive en une success° de tâches
élémentaires et répétitives (manufactures d’épingles). Il y a une baisse des tps
morts, augm° de l’habileté, et un Pt endogène q vient du Leur pr se faciliter la tâche.
-Div° soc du L: Chaq ind est assigné à un sect (boulanger, boucher, fermier…) il
faut un M assez grd pr pouvoir la mettre en place (ptt village en Ecosse ne peuvent
pass le faire, mais villes côtières oui)
-Div° du L ⇒ + Pité ⇒ opulence (croiss) ⇒ M + vaste ⇒ renforce la div° du L
-Main invisible→ les ind n’ont pas pr obj l’opulence mais leur i perso. Mais, on va qd
mm vers l’opulence.
-Lim: + on acc du K, + le profit baisse (rémunérat° au nv nat ou au px de M) . En
effet, K rare q a un px élevé ⇒ atteint progressivt son nv nat q suffit à compenser le
coût de P° ⇒ - de profits ⇒ stock de K constant ⇒ ralentissemt de l’opulence et état
stationnaire

→ Allyn Young (1928) ds “Increasing returns and economic progress”


-Div° Ifirme: prend en compte la spé° des branches q permettent des gains de
Pité ⇒ hausse de l’O des B et Se
-Spé° ⇒ éco d’échelle interne (baisse du coût moyen de P° au fur et à mesure q la
P° grandit) et externe (extern >0 q augmente la taille des M et les débouchés)
-Croiss éco est + rapide ds les branches avec grosse élacticité de la D (D augmente
bcp qd on fait baisser les px grâce aux écos d’échelle)
-Lim: part du budg allouée aux B avec forte éco d’éch recule

b) L’analyse ricardienne de la croiss

→ Croiss éco est liée à la croiss démo


-Acc° du K ⇒ aug° de la pop° ⇒ augm° de la D de B alimentaires ⇒ mise en cult
des terres - fertiles ⇒ augm° du px du blé ⇒ augm° des w des Leurs (sal de
subsistance indexé sur le px du blé) et augm° des rentes (terres + fertiles) ⇒ baisse
du profit ⇒ état stationnaire

Ricardo:
- fait écho à Marx (Le Capital, 1867): le taux de profit tend à baisser (loi de baisse
tendancielle du tx de profit)

→ idée commune aux classiques mais explications # :


-Marx: Loi coercitive du capital: concurrence contraint les capitalistes à accumuler +
de K
⇒ modifie la composition organique du capital:
Marx distingue
-KC : biens de prod durables et matières premières
-KV: rémunération des salariés
° accumulation du K constant = rapport C/V augmente
Kistes ont de la PV qu’à partir du travail,
⇒+ la compo organique augmente, + le taux de profit diminue (- de PV tirée de ce KC)
→ capitalistes tombent dans le prolétariat tandis que d’autres restent dans la loi coercitive
du K ( conduit tout le monde dans le prolétariat)

⇒solution temporaire pour repousser cette baisse du taux de profit:


-soit: augmenter PV absolue: allonger la durée de travail des salariés
-augmenter PV relative: si par ex valeur d’échange du travail ↘️, prix du blé ↘️
(donc coûte moins cher pour reproduire la force de travail), soit parce que la
productivité augmente
⇒ Marx tendance aussi à la baisse du taux de profit (même si raisons diff)

2. Processus de destruction créatrice chez Schumpeter

Oeuvres
- Théorie de l’évolution économique (1911): l’entrepreneur innovateur
- Business cycles (1939): explique les cycles de Kondratiev
- Capitalisme, socialisme et démocratie (1942): l'entrepreneur innovateur + crépuscule
de l’entreprenariat (destruc° créa)

Analyse de Schumpeter sur la croissance:


Théorie de l’évolution économique (1911): idée de l’entrepreneur innovateur

- Modèles précédents sont statiques (ex: celui de Walras) donc ne permettent pas
d’expliquer les évolutions de l'éco

- Schumpeter: innovation (portée par l’entrepreneur: héros du capitalisme, être


exceptionnel capable de prendre des risques)
⇒ qui déstabilise l’équilibre précédent (innovation de rupture: principe de
destruction créatrice )
⇒ grappe d’innovation (ex: machine à vapeur → textile, agriculture etc),
l’innov° donne lieu à des grappes d’innov q s’épuisent et amènent un nouvel équilibre
( ⇒ phase descendante de l’économie, etc.

→ Explique thèse de Kondratiev (cycle éco tous les 50-70 ans) avec qui il est
d’accord

Il dit au sujet de la destruc° créatrice


- “Le capitalisme, répétons-le, non seulement n’est jamais stationnaire, mais il
ne pourrait jamais le devenir[...]révolutionne incessamment de l’intérieur la
structure éco en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant
continuellement des éléments neufs.”

→ Crépuscule de l’entrepreneur: ingénieur innove sans supporter le risque


→ bureaucratisation de l’activité d’innovation (ex: par des départements de R&D)
donc remise en question de la fonction de l'entrepreneur qui reposait sur l'entrepreunariat

3. Les modèles Keynésiens d’une croissance déséquilibrée


- contexte: 1960 donc après la théorie générale de Keynes
→ Harrod et Domar cherchant à étendre les travaux de Keynes à LT
⇒“dynamique e-keynésienne” (passage du statique au dynamique):
→modèles de croissance déséquilibrée

a) Des modèles en rupture avec les conceptions dominantes de la croissance

- modèles de Domar (1947) et Harrod (1948) ⇒ keynésien remet en cause les


modèles classiques (ex: loi des débouchés de Say)

Avant avec le modèle de Say: ↗️ des capacités productives d’une économie (O) → une D
équivalente car tous les B&S créés génèrent des revenus qui sont dépensés en C° et en I
(toute l’épargne est investie: “la monnaie ne chôme pas”)

Après : analyses centrés sur la D


→ ↗️ de O ne s’accompagne pas forcément d’une ↗️ des débouchés (vision centrée sur
l’entrepreneur ⇒ demande effective qui explique le comportement)
→ D’où, plusieurs divergences avec leurs prédécesseurs:
1) monnaie peut être détenue (pas entièrement réinvestie)
2) variations du TI ne permettent pas d’équilibrer nécessairement l’épargne et
l'investissement

⇒0 raison qui explique que O = D (d’où l’expression de “demande déséquilibrée”)

b) Le modèle de Domar
- « Expansion and employment », American Economic Review, Domar (1947): analyse
de l’I pour expliquer la C↗:

Investissement a deux effets dans l’économie:


1)effet de capacité: l’I ↗️ les capacités productives (côté de l’offre)
2) effet de revenu:
-investissement ↗️ le revenu de ceux qui détiennent le K fixe et des salariés qui
travaillent dans ces entreprises
-⇒AE dépensent, ⇒ augmentations chez d’autres producteurs, qui eux-même
subissent ce même processus, etc. → effet multiplicateur Keynésien : k=1/(1-c)
Car: C + I + G = Y ⇔
C0 + cY + I + G = Y ⇔
Y(1-c) = C0 + I + G ⇔
Y = (C0 + I + G)/(1-c)
⇔ ΔY/ΔI = k = 1/1-c

MAIS: deux effets ne sont pas équivalents:

-si effet de R > effet de Kcité (si I a généré + de D que d’offre): inflationniste (hausse des
prix): surchauffe de l’économie
-si capacité > revenu (trop d'Offre et pas assez de D): crise de surproduction
⇒ ↘️ des prix (déflation), donc Ent obligées de produire moins/licencier donc
chômage ↗️
C’est le cas le +probable selon Domar car S ↗️ avec le Y donc
effet multiplicateur ↘️avec le temps
→ dans tous les cas, économie déséquilibrée (sauf si effet de Kcité = effet de Y)

c) Le modèle de Harrod et la croissance “sur le fil du rasoir”

- Towards a Dynamic Economics, Harrod (1948)


⇒pose la question de la possibilité et la pérennité de la croissance:

Définit 3 taux de croissances (croissance pérenne ssi ces 3 taux s’égalisent)


HYP:
1)les variations de l’investissement des ENT dépendent (comme chez
Keynes) de la demande effective des entrepreneurs, donc de leur anticipations sur
l'évolutions des débouchés
2) S des AE est une proportion donnée de leurs revenus:
- S = sY (s: le taux d’épargne, Y: le revenu)
3)Le coefficient de capital (v=K/Y) est considéré comme constant sur
plusieurs périodes (donc lien proportionnel):
- d’où: v = ΔK/ΔY ⇔ ΔY=ΔK/v

- définit trois taux de croissance:

1) taux de croissance nécessaire/garanti: taux de croissance pour lequel on a la somme


de S = somme des I soit le taux de croissance pour lequel ΔK = S
- D’où: ΔY = ΔK/v ⇔ ΔY = S/v ⇔ ΔY = sY/v ⇔ ΔY/Y=S/v
Donc: S/v taux de croissance nécessaire (montant de l’investissement désiré
par les entrepreneurs correspond au montant de l’investissement
effectivement réalisé grâce à l'épargne: débouchés correctement anticipés et
revenus ont générés la bonne quantité d’épargne)
2) taux de croissance effectif g:

-si g=S/v: croissance régulière possible mais cas exceptionnel selon Harrod
→ 2 possibilités de croissance déséquilibrée:

1. Peurs sous-estiment la progression des débouchés:


D>anticipations des Peurs,
⇒ Peurs revoient leurs anticipations à la ↗️ ⇒ donc Y ↗️ + que
proportionnellement à cet I (coeff multiplicateur)
→ croissance s’accélère et s’éloigne de la croissance
nécessaire: g > S/v
2. Les Peurs sur-estiment les débouchés:
-Entr réduisent leurs I donc les R (et D) ↘️ + que
proportionnellement par rapport à I (par effet multiplicateur),
⇒ g diminue et s’écarte de + en + de la croissance nécessaire
⇒ on bascule alors vers un état de dépression économique
→ g<S/v

°Keynésiens: autre facteur:


le volume d’emploi déterminé par le niveau d’activité des entreprises (si production
augmente, Entr embauchent, emplois ↗️)
Sol⇒ pour que le chômage reste faible, il faut que ↗️ de la population active se
fasse au même rythme que ↗️ de l’emploi
Or: rien dans l’économie ne conduit mécaniquement à cela, d’où:

3) taux de croissance naturel n:


Dépend de la population active, rythme des gains de productivités
→ détermine le rythme maximal de hausse de l’offre à LT
-si g>S/v: on peut avoir un moment où la croissance ↗️ jusqu’à rejoindre le
taux de croissance naturel, et si on est en plein-emploi, alors on est au tx de
croissance maximal de l’éco⇒ forte croissance mais tendances inflationnistes
(ex: 30 Glorieuses)
-si g<S/v ou n<S/v: la C↗ est de + en + faible et éco s'oriente vers une phase
de dépression (en dessous de la croissance naturelle: g<n) donc chômage
(capacités de l’économie pas utilisés pleinement).
ex: années 30 (grande dépression) et années 70 (économies avancées
même si ampleur de la dépression diminuée par les politiques keynésiennes de
soutien de la demande)

→ croissance équilibrée si égalité entre les trois taux est vérifiée (E=I + plein-emploi)
Mais les fact indépendants donc aucun mécanismes pour que les trois taux soient
égaux
D’où:
- croissance “sur le fil du rasoir” car un seul sentier de croissance équilibrée
(en supposant que S et v soient fixes, ce qui n’est même pas forcément vrai)
- croissance globalement instable car dès que l’on s’éloigne de ce sentier, les
perturbations s’entretiennent ( effet mult )

CCL DES DEUX MODÈLES:


Modèles de Harrod et Domar sont keynésiens car sont des modèles de la D
⇒mettent l’accent sur le rôle de l’État
- Croissance déséquilibrée car:
- écart revenu/Kcité d’I à cause du coeff multiplicateur (Domar)
- Inadéquation entre l’E et l’I et potentiellement entre main d’oeuvre dispo et
besoins de l’économie (Harrod)
⇒Il faut permettre aux entrepreneurs d’avoir des anticipations correctes sur la D en
soutenant D pour éviter que la croissance effective ne soit trop faible

4) Le modèle néo-classique d’une croissance équilibrée, le contre-pied keynésien


- Solow: modèle en 1956 « A Contribution to the Theory of Economic Growth
»=montre deux limites des modèles keynésiens:
1) Croissance déséquilibrée peu crédible: on a passé le stade de la
reconstruction donc croissance possible
2) Remise en cause des HYP des Keynésiens:
- Keynésiens ont choisi des fonctions de productions avec facteurs
complémentaires alors que Solow les considère substituables (on
peut remplacer l’un avec l’autre) doc 23

a) Le modèle de Solow
- reprend une partie des HYP de Harrod-Domar:
1) il y a un taux de croissance naturel dans une économie (taux de croissance
maximal à LT)
2) S augmente proportionnellement au revenu dans un pays
=> modèle qualifié parfois “modèle de la synthèse” (car reprend des HYP) mais
néo-classique car HYP néo-classiques:

-le Tx d’I sur le marché des fonds prêtables permet d’équilibrer S et I: si S


évolue, le Tx d’I change ⇒nouvel équilibre entre S et I (même si différent):
réapparition de la loi de Say

-Pas d’HYP de stabilité du coeff de capital sur plusieurs périodes: ≠


Harrod-Domar

-Facteurs de prod substituables: donc question de “plein-emploi” ou


“chômage” est indépendante de la croissance et se règle sur le marché du
travail en fonction du prix du travail(salaire), de O de L et de la D du L
→si population active ↗️: salaire ↘️ (car beaucoup d’O de main
d’oeuvre)
→ modification de l’utilisation des facteurs de production: prix
du capital devient relativement +intéressant ⇒substituer du L au K
(coeff de capital diminue: ≠ stabilité supposée chez Harrod-Domar)

b) Une croissance équilibrée qui tend vers un état stationnaire


- représentation graphique: représentation de la production/travailleurs (ou
revenu/travailleur) en fonction de l’intensité capitalistique(doc 24)
- ordonnée: Y donc représentation à facteur travail constant
- HYP:
-fonction de production type Cobb-Douglas:
-rendements d’échelles constants: alpha + bêta = 1
- rendements factoriels décroissants: + on augmente le capital,
+ la dernière unité de capital utilisée aura un rendement faible
On observe que
- courbe croissante mais de - en - vite car dernière unité de moins en moins
productive
- s.f(k)= épargne des AE (proportionnelle à leur revenu)
- petit Δk: amortissement du capital (dépréciation du capital liée à son
utilisation), + on a de capital, plus l’amortissement est élevé
- Grand Δk: écart entre les deux courbes (courbe de l’S - courbe de
l’amortissement du capital):
- d’abord >0 (I >amortissement donc accumulation du K), puis <0
(dépréciation du K à cause des rendements factoriels décroissants:
accumulation non suffisante à compenser l’amortissement)
D’après Solow, le stock de K tend vers k*: donc k* est un niveau stationnaire
de stock de capital/travailleurs
A partir du niveau k*, ↗️ de capital n’explique plus la C↗ (s’il y en a, elle
repose alors sur d’autres facteurs, ⇒Résidu de Solow ( PGF )

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