Copie de ESH 11: Croisance Économique Depuis Le XIXe Siècle
Copie de ESH 11: Croisance Économique Depuis Le XIXe Siècle
Copie de ESH 11: Croisance Économique Depuis Le XIXe Siècle
Gaffard 2006 “Comprendre les mécanismes de la CE reste l’un des défis majeurs auquel est
confronté la théo éco”
La croissance est aussi dénoncée et la crise sanitaire a contribué à la q? de la recherche au
profit de l'environnement et de la santé de la population.
A-Def et mesurer la CE
1) Ce et PIB
Les derniers ajustements du PIB UE SEC 2010: prendre en compte les act souterraines et
ne considèrent plus les déps en R et D comme CI
FR depuis 2017 prend uniquement en compte le trafic de drogue et pas la prostitu°
2) CE et CE potentielle
CE # Expansion
→Expansion: accéléra° conj du rythme de l’acti (fluctua° sur le CT)
C↗ potentielle
→tx de C↗ du PIB pot : C↗qui résulte d’une utilisa° efficiente des FP° existant # de la CE
observée ou empirique
PIB pot :Arthur Okun 1962
Cherche à montrer que l’équi budg n'est pas une fin en soi mais il faut viser un équilibre éco
global pour réduire les fluctuations que rencontre le M
→tenir compte du “gap d’okun”: écart entre la C obs et la C pot
Peut traduire un déséquilibre macroéco Global si insuffisance de la D
Gaffard 2011
“Le dev se traduit par l’intro de nouvelles méthodes de P°, de nvx B et/ou l’explora° de nvx
M. La C n’est alors que l’expression Qté de ce changement qualitatif”
B-Les caractéristiques de la CE
Maddison : CE est un phéno récent. Pendant longtemps phase agraire sans enrichissement
cumulatif
A partir du 16e ⇒ process lent mais le séco sont enfermée dans une trappe malthusienne
⇒PIB/hab ↗️ pas
Kaldor (1957) ds A model of economic growth propose de mettre en avant les faits stylisés
de la CE
⇒Traits significatifs et observés empiriquement sur le LT
6 faits stylisés
6-Tx deC↗ de la P°/hab est # selon les pays : échelle mondiale: phéno de rattrapage de
certaines éco sur d’autres
Charles Jones et Paul Romer en 2010 dans The new Kaldor facts ajoutent:
frontière technologique (FT)= ens des technologies efficientes les plus récentes-> ont
évolué grâce au PT des pays les plus avancés donc grâce à leur investissement en
R&D. Le pays à la frontière, c la pays dont l’éco repose sur ces technos.
les pays les plus proches de la FT ont un but-> améliorer les technologies existantes
Mais les pays loins de cette FT vont rentrer dans un processus de croissance et sont
caractérisés comme étant des économies d’imitations
=> mécanisme de rattrapage avec des tx de croissance annuels moyens> à ceux des éco
d’innovations
=> c’était le cas des pays européens pdt les 30G ou encore de la Chine dep 90’
pour savoir si on est loin de la FT-> on retient le seuil d’une pté structurelle > ou < à celle
des USA
la pté structurelle= pté corrigée des évolutions de la durée du L et des tx d’emplois
Pour Aghion, les économies de rattrapages n’ont pas besoin d’innover car elles ont
seulement besoin d’utiliser les pays leader pour connaître une croissance rapide
mais ca dépend du rythme des économies et du type
Les économies de rattrapage ont tout intérêt à faire de l’Etat le moteur de l’innovation grâce
à la mobilisation des K publiques
dep 80’ on s’interroge sur la poursuite ou non de cette croissance dans les pays proches de
la FT
Il a existé une croissance pré-moderne avec la RI, car même si on constatait une stagnation
des nv de vies, il y a eu une augmentation de la pop dans beaucoup d’économies
notamment européennes et asiatiques
même s’il y a eu des périodes prospères-> ces périodes ne se sont pas bien finies
c’est ce que pense Sauvy-> « Trois Parques surmortelles »
la RI est un terme attribué à Adolphe Blanqui en 1837 dans Histoire de l’économie politique.
Compare « La RF qui faisait ses grandes expériences sur un volcan et l’Angleterre qui
commençait les siennes sur le terrain de l’industrie »
pour les contemporains, La France est à l’avant garde des rev politiques
UK est à l’avant-garde de l’industrie
pour les promoteurs de cette idée, la RI permet de résoudre les débordes pol
Bertrand Gille en 1978 dans Histoire des techniques parle d’une succession de systèmes
techniques.
Ces systèmes permettent de montrer que les techniques forment un ensemble compatible
les unes aux autres
Ce système technique parvient à se stabiliser avant qu’une rupture radicale vienne tout
bouleverser.
L’évolution technique se caractérise par une rupture radicale, des nouvelles sources
d’énergies, des nouvelles matières 1ères jusqu'à retrouver un syst cohérent
Mais pour que les pays connaissent ces changements, ils doivent d’abord passer par la
proto-industrialisation.
=> cad lorsque les ménages paysans participent à la pº de B manufacturiers
A permis d’organiser le M, diffuser le savoir faire industriel dans la population, créer des
liaisons commerciales, créer des terrains favorables à l’industrie moderne
-> c’est du L à façon (à la pièce)
Décrit les états d’esprits et cette rationalité-> se caractérisent pour Aron par un esprit de
science et technique avec plus de confiance
c’est un esprit de calcul éco et un goût pour l’innovation
=> tout ça permet de baisser l’incertitude, faciliter la prise de risque, et donc faciliter le
financement des innovations
c’est ce qui a fait l’entrée dans la croissance pour les britanniques
pour Mokyr: L’Encyclopédie en 1751 est une preuve des savoirs utiles à la production
période prospère mais aussi une période qui connaît un ralentissement de la croissance
Son idée est de protéger certains secteurs pour qu’ils puissent atteindre à nv des dev
suffisant pour après pvr rentrer dans la concurrence internationale
Au cours de cette période, on voit déjà le déclin européen comparé aux USA selon
Maddison
Eric Hobsbawm parle d’un long 19ème siècle (entre 1789 et 1914) pour qualifier une période
historiquement cohérente marquée par les conflits issus de la Rev. Ce long 19ème a été un
siècle avec de la croissance éco et qui a profondément transformé les économies et les
sociétés en préfigurant ce qu’a été la croissance éco au 20ème s
1. L’entre-deux-guerres
1918-1939 = période inclassable selon Maddison car rythmes de cr sont + faibles et car
bouleversements : 2e GM et Grande Dépression dès 1929
30G
= expression de Fourastié en 1979 ds Les Trente Glorieuses ou la révolution invisible de
1946 à 1975
= âge d’or pour les PDEM (pays dev à éco de marché) car croissance
cr en 90s pcq il y a des pays émergents et que la paradoxe de Solow se finit avec le dvlp
des NTIC
> retour des gains de pté : nouvelle éco selon Daniel Cohen
mais écart de pté du L entre USA et Europe se creusent avec un retard de cr en Europe
+ crise des années 2000 avec internet et la crise de 2008 : Grande Récession selon
Krugman avec un impact sur la cr
> question de la stagnation séculaire avec Gordon, Lawrence et Summers : impact de la
récession sur la cr potentielle des pays dvp (cr faible et incertitudes sur le futur, crise
environnementale puis sanitaire)
cr vient d’une hausse des FP utilisés (cr extensive) ou d’une meilleure combinaison des FP
(cr intensive basée sur PT et gains de pté aug)
PT = amélioration des connaissances dans le domaine de la P° qui permettent des
changements dans le type de produits, les procédés de P°, l’org du L pour mieux tirer
parti des ressources utilisées pour produire
> compta cr utile pour ça
Fr : stock de K aug de 3,7% /an entre 1973 et 1987, et 3,3% en moy par an entre 87 et 2001
or cr ralentit : chute de pté du K
+ cr basée sur acc du K (extensive) ne serait pas pérenne car loi des rendements
marginaux décroissants
ex : Krugman dans La Mondialisation n’est pas coupable (1996) explique que le miracle
soviétique est un mirage car cr extensive avec acc du K est vouée à ralentir si pas assez
d’innovation et de ressources
→ Innov° ne génère pas forcémt du Pt. Qd une E innove, c’est son but mais elle ne
l’atteint pas forcémt.
→ Pt ne conduit pas forcémt à de l’innov° (les écos d’imitat° avec de la croiss sont
basées sur du Pt mais sans innov°)
→ Moses Abramovitz (1956): “L’importance des gains de Pité [pr expliquer la croiss], ptet
prise comme une sorte de mesure de notre ignorance”
→ Dani Rodrik et Subramanian ds La primauté des insti° (2003) →ID les f° q les insti°
doivent remplir pr favoriser la croiss
-Créatrice de M car on a du mal à échanger sans M
-réglementer les M→ règlement° des com°, transports, fin
-stabiliser les M→ inflat° faibl, baisse de l’instabilité macroéco, évite les crises fin
(bq centrale, règles budg …)
-légitimer les M→ protect° soc q règle les conflits sur les M et baisse les inégalités
avec la redistribut°
B) Les th de la croiss
1) Prémices d’une th de la croiss chez les classiq
→ Smith, Ricardo, Say ont en commun le rôle de l’S . En effet les Kistes dégagent une S car
les Leurs sont rémunérés au w de subsistance. Les prop fonciers dpd de leur rente et S ⇒ I
(loi de Say) donc il suffit q les Kistes S pr qu’il y ait de l’I. IL Y A PTET QCH ICI
a) Croiss Smithienne
Ricardo:
- fait écho à Marx (Le Capital, 1867): le taux de profit tend à baisser (loi de baisse
tendancielle du tx de profit)
Oeuvres
- Théorie de l’évolution économique (1911): l’entrepreneur innovateur
- Business cycles (1939): explique les cycles de Kondratiev
- Capitalisme, socialisme et démocratie (1942): l'entrepreneur innovateur + crépuscule
de l’entreprenariat (destruc° créa)
- Modèles précédents sont statiques (ex: celui de Walras) donc ne permettent pas
d’expliquer les évolutions de l'éco
→ Explique thèse de Kondratiev (cycle éco tous les 50-70 ans) avec qui il est
d’accord
Avant avec le modèle de Say: ↗️ des capacités productives d’une économie (O) → une D
équivalente car tous les B&S créés génèrent des revenus qui sont dépensés en C° et en I
(toute l’épargne est investie: “la monnaie ne chôme pas”)
b) Le modèle de Domar
- « Expansion and employment », American Economic Review, Domar (1947): analyse
de l’I pour expliquer la C↗:
-si effet de R > effet de Kcité (si I a généré + de D que d’offre): inflationniste (hausse des
prix): surchauffe de l’économie
-si capacité > revenu (trop d'Offre et pas assez de D): crise de surproduction
⇒ ↘️ des prix (déflation), donc Ent obligées de produire moins/licencier donc
chômage ↗️
C’est le cas le +probable selon Domar car S ↗️ avec le Y donc
effet multiplicateur ↘️avec le temps
→ dans tous les cas, économie déséquilibrée (sauf si effet de Kcité = effet de Y)
-si g=S/v: croissance régulière possible mais cas exceptionnel selon Harrod
→ 2 possibilités de croissance déséquilibrée:
→ croissance équilibrée si égalité entre les trois taux est vérifiée (E=I + plein-emploi)
Mais les fact indépendants donc aucun mécanismes pour que les trois taux soient
égaux
D’où:
- croissance “sur le fil du rasoir” car un seul sentier de croissance équilibrée
(en supposant que S et v soient fixes, ce qui n’est même pas forcément vrai)
- croissance globalement instable car dès que l’on s’éloigne de ce sentier, les
perturbations s’entretiennent ( effet mult )
a) Le modèle de Solow
- reprend une partie des HYP de Harrod-Domar:
1) il y a un taux de croissance naturel dans une économie (taux de croissance
maximal à LT)
2) S augmente proportionnellement au revenu dans un pays
=> modèle qualifié parfois “modèle de la synthèse” (car reprend des HYP) mais
néo-classique car HYP néo-classiques: