Dissertation Analyse de Spectacle
Dissertation Analyse de Spectacle
Dissertation Analyse de Spectacle
Introduction: Le spectacle Le baiser comme une première Chute, mis en scène par Anne Barbot
pour la saison 21-22 du TGP, est une adaptation du roman l'Assommoir de Zola. C’est un roman
dramatique qui nous dépeint la chute d’un couple, d’une vie amoureuse à cause de la descente aux
enfers liée à l'alcool. Vrai critique de l'alcoolisme, le livre comme le spectacle touche aux sentiments
des personnages, on les voit évoluer et changer brusquement…. Zola, connu pour ses livres à
l’ambiance sombre, à inspirer Anne Barbot l’envie de faire un spectacle intime, beau et dur, qui nous
transporte, et nous ouvre le yeux. Ce spectacle à demandé un travail acharné, une réécriture
importante pour passer dans le cadre du spectacle vivant; un travail sur l'œuvre dramatique, du
paradis à l’enfer; et des recherches poussées pour une compréhension des enjeux scéniques et
théâtraux.
Le spectacle reprend les thématique et enjeux du roman, tout en redessinant les courbes par une
adaptation forte de sens et pleine de vie. On découvre une femme triste et seul, qui vit pour ses
enfants, elle est le symbole de la pureté. Elle rencontre un homme qui l’accepte tel qu’elle est, et qui
lui voue un amour sans faille. Mais l’histoire est voué à changer, cet ouvrier à la vie dure et tombe peu
à peu dans une démence, sa solution sera alors l’alcoolisme, lui permettant d’être heureux et
d’oublier ses problèmes. Le couple, désormais 3 via l’apparition de leur fille, va alors passer à travers
les mille phases de l’alcoolisme. D’un début heureux et chancelant, en pensant par l’extase et
l’euphorie, jusqu’à la tristesse, la colère, la haine et la folie; l’histoire est une longue descente aux
enfers, une ôde à la destruction du corps et de l’esprit…
C’est comme cela que Zola à imaginé son texte, mais qu’en est-il de son écriture?
Par quels moyens Le Baiser comme une première Chute a su rester fidèle à l’écriture de
Zola, tout en créant une œuvre moderne, cohérente et puissante?
C’est Coupeau qui demande ces baisers (prise de supériorité par la forme), mais Gervaise finit par ne
plus vouloir, elle est dépassée, son mari est devenu alcoolique, il fait n’importe quoi. Dans une scène
où Gervaise est exténuée, elle le repousse lui demandant d’aller se coucher; c’est le premier refus,
symbolique par le contexte. A ce moment-là il est déjà trop tard… Coupeau à sombré, et Gervaise
détruite par les évènements finit par plonger elle aussi. La dispute, déclenchée par une envie de
Coupeau, signe la fin véritable de la relation, le corps de Gervaise ne peut plus suivre, le cœur n’y est
plus…
Le baiser, symbole du couple, évolue lui aussi, il subit voire annonce le développement, étape par
étape; il est un rouage supplémentaire à la cohérence du récit, un pilier, subissant lui aussi les
malheurs de l’histoire, avec les personnages…
Par quels moyens Le Baiser comme une première Chute a su rester fidèle à l’écriture de
Zola, tout en créant une œuvre moderne, cohérente et puissante?
Eden Seiller