Cours Asservissement Continu EL-FADIL
Cours Asservissement Continu EL-FADIL
Cours Asservissement Continu EL-FADIL
L’observation des phénomènes physiques se fait à l’aide de capteurs. Un capteur est donc
un dispositif qui a pour rôle de traduire une grandeur physique intéressante (température,
pression, radioactivité, PH, …) en une autre grandeur qui se prête plus facilement à
l’amplification, au filtrage, au codage, aux opérations algébriques et différentielles, à
l’enregistrement, à la transmission, ….
L’information délivrée par un capteur est appelé signal. On peut dire que plus de 90% des
capteurs industriels génèrent l’un des signaux suivants : une force, un déplacement, une tension,
un nombre (d’impulsions) ou une fréquence.
Signaux temporels représentés par une fonction réelle du temps s(t) . La fonction s(t)
décrit l’évolution dans le temps d’un grandeur physique (température, pression, …)
Signaux spatiaux représentés par une fonction réelle de la distance s(x).
Signaux multidimensionnels :
s(x,t) : température au point x à l’instant t.
s(x,y) : niveau de gris (image) au point (x,y).
s(x,y,t) : niveau de gris au point (x,y) à l’instant t suite d’images.
s(x,y,z,t) :pression au point (x,y,z) à l’instant t.
H. EL FADIL
2 Chapitre 1
Matière
humide Air
Combustible
(t )
T ( x0 ) Matière sèche
(décarbonatée)
x
0 x0 L
(t ) T (x)
t x
0 0
Energie : s(t ) 2 dt (1.1)
E s(t ) 2 dt (1.2)
1 T / 2
T T T / 2
P : lim s(t ) 2 dt (1.3)
1 T / 2
T T T / 2
P lim s(t ) 2 dt (1.4)
H. EL FADIL
Introduction générale 3
t t
rect tri
T T
1 1
t t
T 0 T T 0 T
2 2
t t
e e cos(0t )
1
t t
0 0
sign (t ) 1(t )
+1 +1
t t
0 0
-1
b) Signal Echelon :
Intervient comme facteur
multiplicatif pour construire
a) Signal Signe un signal causal
H. EL FADIL
4 Chapitre 1
1 t (t )
rect
T T
1/T T 0
t t
T 0 T 0
2 2
d1(t )
(t ) (1.9)
dt
x(t ) (t ) x(0) (t ) impulsion d’amplitude x(0) (1.10a)
x(t ) (t t0 ) x(t0 ) (t t0 ) (1.10a)
1
(at ) (t ) (1.11)
a
c) Signaux périodiques
T (t )
0 (t kT )
k
0 (1.13)
H. EL FADIL
Introduction générale 5
T (t )
0
t
2T0 T0 0 T0 2T0 3T0
On entend par système tout dispositif au sein duquel on peut distinguer ou moins une entrée
de commande et une sortie. L’entrée et la sortie sont des grandeurs physiques. L’état du système
est déterminé par le signal appliqué à l’entrée et observé par le signal de sortie.
Entrée:
force/déplacement
R ℓ2
Tension Tension u
d’entrée u C y de sortie ℓ1 y
Sortie:
force/déplacement
f1 Réservoir f2
p1 V p2
p
H. EL FADIL
6 Chapitre 1
Perturbations
Perturbations
u1 y1
u Système y Système
monovariable up multivariable yq
Un système se caractérise par ses grandeurs d'entrée et de sortie. Les grandeurs d'entrée sont
les grandeurs qui agissent sur le système. Il en existe de deux types :
Commandes : celles que l'on peut maîtriser
Perturbations : celles que l'on ne peut pas maîtriser.
F y ( n) ,, y (1) , y, u ( m) ,, u (1) , u 0 (1.14)
u u1 (t ) y y1 (t )
Si
u u2 (t ) y y2 (t )
H. EL FADIL
Introduction générale 7
dy (t )
a(t ) y(t ) b(t )u (t ) linéaire
dt
y(t ) u(t )2 non-linéaire
n
d i y(t ) m d i u (t )
ai (t )
i 0 dt i
i 0
bi (t )
dt i
linéaire
Un système est stationnaire (invariant dans le temps) s’il satisfait au principe de permanence :
y (t )
u (t )
t t
0 0
u(t ) y(t )
t
0 0 t
Exemples :
dy (t )
ay (t ) bu (t ) stationnaire (et linéaire)
dt
dy (t )
a(t ) y(t ) b(t )u (t ) non stationnaire (mais linéaire)
dt
y(t ) u(t )2 stationnaire (mais non-linéaire)
d n y(t ) d n1 y (t ) dy (t )
n
a n 1 n 1
a1 a0 y(t )
dt dt dt
d mu (t ) d m1u (t ) du (t )
bm m
bm1 m 1
b1 b0u (t ) (1.17)
dt dt dt
H. EL FADIL
8 Chapitre 1
La forme normalisée du modèle d’un système de premier ordre s’écrit comme suit :
dy(t )
T y (t ) Ku (t ) (1.18)
dt
b) Exemple :
1 d 2 y(t ) dy(t )
2 y(t ) Ku (t ) (1.19)
n dt
2 2
n dt
où n est la pulsation propre; le coefficient d’amortissement et K le gain statique.
R L
u C y
d 2 y(t ) dy(t )
LC 2
RC y(t ) u (t ) (1.20)
dt dt
1 R C
n ; et K 1 .
LC 2 L
H. EL FADIL
Introduction générale 9
1.2.5.3 Intégrateur:
a) Modèle :
t 1 t
y(t ) K u ( )d
T 0
u ( )d (1.21)
0
b) Exemples :
C
Intégrateur à amplificateur opérationnel
R
-
+
1 t u y
RC 0
y(t ) u ( )d (1.22)
dy(t ) 1 1 t
u (t ) y(t ) u ( )d
dt S S 0
(1.23)
Le comportement dynamique de ce système (autour d’un régime nominal) est décrit par :
H. EL FADIL
10 Chapitre 1
dy (t ) A
T u (t ) avec T (1.24)
dt bv
1.2.5.4 Dérivateur:
a) Modèle :
Dérivateur théorique :
du (t )
y (t ) T (1.25)
dt
Ce type de dérivateur n’est pas propre. Pratiquement on rencontre des dérivateurs de la forme
réelle suivante :
Dérivateur réel :
dy (t ) du (t )
y(t ) T T (1.26)
dt dt
b) Exemples:
r : Raideur du ressort.
f v : Frottement visqueux.
r
y
L’équilibre des forces implique :
du (t ) dy (t )
ry(t ) f v (1.28)
dt dt
fv
Il en résulte alors
dy(t ) du (t )
T y (t ) T (1.29)
dt dt
fv u
où : T
r Figure 1.16 : amortisseur hydraulique
H. EL FADIL
Introduction générale 11
u (t ) y (t )
y(t ) u(t ) (1.31)
v
Exemples électriques :
R2 R2
R1
- -
u P + +
R2 y u y R1 y
u
R2 R2 R2
0K 1 K 0 K 1 1
P R1 R1
a) Gain à potentiomètre b) Gain négatif à AOP c) Gain positif à AOP
H. EL FADIL
12 Chapitre 1
n1 , n2 : nombres de dents.
1 u
1 , 2 : Vitesses de rotations. 2 y
n2
n n n
2 1 1 y(t ) 1 u (t ) ; K 1 (1.33)
n2 n2 n2 Figure 1.19 : Engrenages
Vérin pneumatique :
pu A
L’équilibre des forces implique :
Fresoort Fpression ry Ap
r
On pose u p , il vient
A A y
y (t ) u (t ) ; K (1.34)
r r
Figure 1.20 : Engrenages
Un système est en boucle ouverte lorsque la commande est élaborée sans l'aide de la
connaissance des grandeurs de sortie : il n'y a pas de feedback. Dans le cas contraire, le système
H. EL FADIL
Introduction générale 13
est dit en boucle fermée (Figure 1.21). La commande est alors fonction de la consigne (la valeur
souhaitée en sortie) et de la sortie. Pour observer les grandeurs de sortie, on utilise des capteurs.
C'est l'information de ces capteurs qui va permettre d'élaborer la commande.
a) Système en BO b) Système en BF
H. EL FADIL
Chapitre 2:
dny d n 1 y dy d mu d m1u du
n
an1 n1 a1 a0 y bm m bm1 m1 b1 b0u (2.1)
dt dt dt dt dt dt
Y ( p) G( p)U ( p) I ( p) (2.2)
G( p) : Fonction de transfert
I ( p) : Conditions initiales
La fonction de transfert G( p) peut s’écrire sous l’une des formes suivantes :
bm p m b1 p b0
G ( p) (2.3a)
p n an 1 p n1 a1 p a0
( p z1 )( p z2 ) ( p zm )
G( p) bm (2.3b)
( p p1 )( p p2 ) ( p pn )
(1 1 p)(1 2 p) (1 m p)
G ( p) K (2.3c)
(1 T1 p)(1 T2 p) (1 Tm p)
z1 ,, zm : Zéros du système,
H. EL FADIL
Représentation par FT 15
2.3 Propriétés de la FT
H. EL FADIL
16 Chapitre 2
Y ( p) G( p)U ( p) (2.6)
avec, Y ( p) y1 ( p) yq ( p) T
: vecteur de sortie.
Y ( p) u ( p) ( p)
T
1 up : vecteur d’entrée.
G11( p) G1 p ( p)
G ( p) : matrice de transfert.
Gq1 ( p) Gqp ( p)
u ( p) y ( p)
G1 ( p) G2 ( p) Gn ( p)
G ( p)
n
y ( p)
G ( p) Gi ( p) (2.7)
u ( p) i 1
G1 ( p) G1 ( p)
u ( p) + + y ( p) u ( p) - - y ( p)
G2 ( p) G2 ( p)
+ -
Gn ( p) Gn ( p)
G ( p) G ( p)
a b
H. EL FADIL
Représentation par FT 17
n
G ( p) Gi ( p) pour cas (a)
i 1
n (2.8)
G ( p) Gi ( p) pour cas (b)
i 1
u ( p) + y ( p) u ( p) + y ( p)
_ G1 ( p) G1 ( p)
+
G2 ( p) G2 ( p)
G ( p) a G ( p) b
G1 ( p)
G ( p) pour cas (a)
1 G1 ( p)G2 ( p)
(2.9)
G1 ( p)
G ( p) pour cas (b)
1 G1 ( p)G2 ( p)
ki k ki
G ( p)u1 ( p) nii (2.10)
i (1 Ti p) ni
i p i i p2
ni
1 2 p 2
i i
Exemple :
On désire trouver la réponse indicielle (entrée échelon) d’un système de fonction de transfert :
H. EL FADIL
18 Chapitre 2
1
G ( p)
(1 p)(1 0.5 p)
1
a) L’entrée est un échelon unité, donc u1 ( p) . On opère ensuite la décomposition en
p
1
éléments simples de T ( p) G( p)u1 ( p)
p(1 p)(1 0.5 p)
G( p)u1 ( p) avec :
p (1 p) (1 0.5 p)
lim p T ( p) 1 ; lim (1 p) T ( p) 2 ; lim (1 0.5 p) T ( p) 0.5
p 0 p 1 p 2
Finalement on obtient :
1 2 0.5
G( p)u1 ( p)
p (1 p) (1 0.5 p)
H. EL FADIL
Représentation par FT 19
Re
t
0
Re
0
t
Im y(t)=K 1(t)
Pôle simple
K
Re
0 t
K
G ( p)
p
Im y(t ) K sin(0t )
K
G ( p) 2 0 2 K
p 0
Re
0
t
-K
2 / 0
H. EL FADIL
Chapitre 3:
L’analyse temporelle d’un système consiste à étudier le système sur la base de sa réponse à des
signaux types.
Le signal le plus utilisé pratiquement est l’échelon. La réponse correspondante est appelée
réponse indicielle.
Soit G( p) la fonction de transfert d’un système. On suppose que l’entrée est un échelon unité
1
( u(t ) 1(t ) ) u ( p) , il vient :
p
G( p) G ( p)
Y ( p) y (t ) L -1
p p
Ou encore :
Pour un système stable, on distingue deux allures de la réponse indicielle (Figure 3.1) :
Réponse indicielle apériodique
H. EL FADIL
Analyse des SLI 21
Dépassement
maximal ou absolu
y(t) y(t)
ym
1.05ym
0.95ym ym
0.9ym 0.95ym
0.9ym
0.1ym 0.1ym
0 tm t
0 tm t
tr tr
H. EL FADIL
22 Chapitre 3
D 100 (en %) (3.3)
yst
sup y(t ) yst 0
t
Fonction de transfert:
K
G ( p) T 0 (3.4a)
1 Tp
Réponse indicielle :
K u0
t
y (t ) L
-1
Ku0 1 e T (3.4b)
1 Tp p
avec, u0 la valeur de l’échelon d’entrée.
L’allure de la réponse indicielle est donnée figure 3.2.
Step Response
y(t) 1
Ku0
0.8
T1
63%Ku0
T2
T3
Amplitude
0.6
0.4
0 T1<T2<T3
T t
0.2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Time (sec)
Fonction de transfert:
H. EL FADIL
Analyse des SLI 23
K
G ( p) 0 ; n 0 (3.5a)
p2
1 2 p 2
n n
Réponse indicielle :
-1 K u0
y (t ) L (3.5b)
p2 p
1 2 p 2
n n
La réponse prend des allures différentes suivant que les pôles de G( p) sont réels ou complexes.
dy (t ) dy (t )
Tangente à l’origine : lim lim pL lim p 2Y ( p) 0
t 0 dt p
dt p
1 2
n
p2
p 2 ( p p1 )( p p2 ) avec p1, 2 n 2 1
n
(3.7)
et la réponse s’écrit :
Ku0 n2 n2
y (t ) L -1 Ku0 1 e p1t e p2t (3.8)
p( p p1 )( p p2 ) p1 ( p1 p2 ) p2 ( p2 p1 )
Les pôles p1 et p2 sont réels donc la réponse y (t ) est apériodique.
Si 1 , p1 et p2 sont négatifs lim y(t ) Ku0 (figure 3.3)
t
H. EL FADIL
24 Chapitre 3
y(t)
1 Im
Ku0
Re
0
0 t
y(t)
1 Im
Ku0
Re
0
0 t
2ème cas : 0 2 1
Le système présente deux pôles complexes conjugués :
p1, 2 n j 1 2 (3.9)
La réponse indicielle du système devient :
y (t ) Ku0 1
e 0t
1 2
sin n 1 t avec arctan
2 1 2
(3.10)
Les pôles p1 et p2 sont complexes donc la réponse y (t ) est oscillatoire.
Si 0 , ( Re( p1, 2 ) 0 ) lim y(t ) Ku0 (figure 3.5)
t
y(t)
0 1 Im
Ku0
Re
0
0 t
H. EL FADIL
Analyse des SLI 25
y(t)
1 0 Im
Ku0
Re
0
0 t
3ème cas : 2 0
Le système présente une paire de pôles complexes conjugués :
p1, 2 jn (3.11)
p 2
y (t ) L -1 Ku0 / p1 2 Ku0 1 cosnt (3.12)
n
La réponse est donc sinusoïdale (figure 3.7).
y(t)
0 Im 2Ku0
Re Ku0
0
0 t
H. EL FADIL
26 Chapitre 3
On constate qu’un système, décrit par une fonction de transfert du second ordre, présente la
plus grande rapidité pour un réglage à 0.707 de son facteur d’amortissement.
La figure 3.9 illustre le régime transitoire de la réponse indicielle d’un 2nd ordre pour 0 . La
figure 3.10 montre l’évolution du dépassement relatif D en fonction de .
Step Response
1.8
1.6
0.1
1.4 0.3
1.2 0.5
0.7
1
Amplitude
0.8
1
0.6
2
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5 6
Time (sec)
H. EL FADIL
Analyse des SLI 27
100
80
60
D%
40
20
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Figure 3.10 : Dépassement relatif D en fonction de
1
G ( p) (3.15)
Tp
Réponse indicielle :
1 u t
y (t ) L -1 0 u0 1(t ) (3.16)
Tp p T
y(t)
u0
0 T t
G( p) Tp (3.17a)
H. EL FADIL
28 Chapitre 3
Tp
G ( p) ( T ) (3.17b)
1 p
Tp u0 T
t
y (t ) L -1 u0 e (3.18)
1 p p
y(t)
T
u0
u0 u(t)
0 t
Exemples :
p3
1) Soit la fonction de transfert suivante : G ( p) . Calculer sa réponse
( p 1) 2 ( p 1)
indicielle ?
- Décomposition en éléments simples :
G( p)u0 1 3 1
u0
2
p 4( p 1) 4( p 1) 2( p 1)
H. EL FADIL
Analyse des SLI 29
1 3 1
- Transformée inverse : y (t ) e t et te t u01(t ) (réponse divergente à
4 4 2
cause de pôle positif).
2) Calculer la réponse indicielle d’un système de fonction de transfert :
(1 3 p) p
G ( p) ?
( p 1)( p 2 1)
- Décomposition en éléments simples :
G( p)u0 1 2 p 1 2 p
u0 2 u0 2 2
p ( p 1) ( p 1) ( p 1) ( p 1) ( p 1)
- Sa transformée inverse s’écrit : y(t ) et 2 sin(t ) cos(t )u01(t ) .
H. EL FADIL
30 Chapitre 3
ImG( j )
3
P(1 ) 0 ReG( j )
0
(1 )
G( j ) M (1 )
Q(1 )
1
2 0 1 2 3
L( ) dB
0 1 2 3 0
1
2
0
( )
180 90
3
H. EL FADIL
Analyse des SLI 31
Bode Diagram
L( ) 0
-10
Magnitude (dB)
-20
-30
Echelle linéaire
-40
( ) 0
Phase (deg)
-45
-90
-2 -1 0 1
10 10 10 10
Frequency (rad/sec) Echelle logarithmique
où Li ( ) 20 log Gi ( j ) ; i ( ) argGi ( j ) .
H. EL FADIL
32 Chapitre 3
L( ) dB
20 log K
Les deux asymptotes 20dB
20dB / dec
20 log K et
20 log K 20 log T se 0 1 10
1 ( ) T T
rencontrent en ,
T 0
dénommée pulsation de
cassure (brisure). 90
c) Diagramme réel Figure 3.16 : Diagramme asymptotique d’un premier ordre
(allure des
L( ) dB
courbes) : (0)
20 log K
3dB
(1)
Le diagramme
asymptotique donne 0 1
une bonne ( ) T
approximation pour la 0
courbe d’amplitude 45
uniquement.
90
La notation (i) Figure 3.17 : Diagramme réel d’un premier ordre
signifie une pente de
20i dB / dec . ImG( j )
H. EL FADIL
Analyse des SLI 33
G( p) K (1 Tp) (3.26)
L( ) dB
(1)
3dB
20 log K
(0)
0 1
( ) T
90
45
0
Asymptote Courbe réelle
H. EL FADIL
34 Chapitre 3
0
90 ( )
Figure 3.22 : Lieu de Black d’un PD
(0)
0
1 1 1 (1)
T1 T2 T3
( )
0
90
H. EL FADIL
Analyse des SLI 35
L( ) dB
ImG( j )
0 20 log K
K 90
0 0 ReG( j ) 0 ( )
G( j )
a) Lieu de Nyquist
b) Lieu de Black
0
I III
90
( ) 1 10 1
1 10 10
10T1 10T2 T1 10T3 T2 T3
0
90
H. EL FADIL
36 Chapitre 3
K
G( p) K 0 (3.28)
p2
1 2 p 2
n n
2
2 2
L( ) 20 log G( j ) 20 log K 20 log 1 2 (3.29)
n n
2
2
n
( ) arg G ( j ) arg1 2 j 2 arctan (3.30)
n n 2
1 2
n
- ~ L( ) ~ 20 log K 40 log
n
Les deux asymptotes se rencontrent en n .
Courbe asymptotique (Fig. 3.26)
L( ) dB
20 log K
40dB
40dB / dec
0 0 100
f ( ) 4 2
2 2 2 2 1 (3.32)
n n
La dérivée (3.32) est nulle pour les valeurs de suivantes :
1
0 ou R n 1 2 2 si (3.33)
2
H. EL FADIL
Analyse des SLI 37
L( ) dB
1
20 log K
1 2
(2)
2
0 R n
1
- Dans le cas où 0.707 , le système est un passe bas classique. Son gain est
2
une fonction monotone décroissante.
- Dans le cas particulier 1 , le système peut se décomposer en deux éléments du 1er
ordre en série. Le tracé de G( p) dans le plan de Bode se fait au §3.2.5.5.
1
- Dans le cas où , le système est un passe bas résonant. Son gain atteint son
2
2
- lim ( ) lim arg 2 180
0
- (n ) arg( j 2 ) 90 (si 0)
Courbe asymptotique et réelle (Fig. 3.28)
( )
2 1
0
1 2
90
180
n
H. EL FADIL
38 Chapitre 3
La figure 3.28 illustre le diagramme de Bode d’un élément du second ordre pour différentes
valeurs de 0 et K 1 .
Bode Diagram
L( ) 20
0.1
0
Magnitude (dB)
2
-20
-40
( ) -60
0
0.1
-45
Phase (deg)
-90 2
-135
-180
-1 0 1
10 10 10
Frequency (rad/sec)
Figure 3.29 : Diagramme de Bode d’un élément de 2d ordre (K=1)
L( ) dB
ImG( j )
3
K
0 0 ReG( j ) 20 log K
0
2
180
1 0 ( )
2 1
3 2 1
G( j ) 3
3 2 0.707 1
a) : Lieu de Nyquist d’un système du second ordre
Figure 3.30 : Allure des lieux de Nyquist et de Black d’un élément de 2 d ordre
H. EL FADIL
Analyse des SLI 39
1
Pour 3 G( jc ) G(0)
2
1
Pour 6 G( jc ) G(0)
2
Très généralement c est définie à -3dB.
Pulsation de résonance R : c’est la pulsation pour laquelle nous avons :
G( j ) G( jR ) (3.36)
Facteur de résonance : Q
G ( j R )
Q (3.37)
G (0)
20 log G( j ) dB
20 log G( jR )
20 log Q
20 log G(0)
20 log G(0)
0 R c
H. EL FADIL
40 Chapitre 3
1 1
avec G1 ( p) ; G2 ( p) ; G3 1 002 p
(1 0.1 p) 1 0.1 p 0.25 p 2
a) Examen de l’élément du second ordre :
2 1
0.1 et 0.25 n 2 , 0.1
n n2
b) Pulsations de cassure :
01 10 ; 02 n 2 ; 03 50 (rd / s) 02 01 03
c) Tracés (voir Figures 3.32 , 3.33 et 3.34 ci-après)
d) Caractéristiques fréquencielles :
- c (3dB) 3rd / s (voir figure 3.32)
- R 1.8rd / s
- QdB 14.3 dB Q 5.17 (valeur réelle).
L( ) dB
14.3
QdB 02 c 01 03
0 R
6 dB (0)
(2)
(3)
(2)
( )
180
Approximation 3-segments
270
H. EL FADIL
Analyse des SLI 41
Bode Diagram
20
0
Magnitude (dB) System: G
-20
Frequency (rad/sec): 3.05
Magnitude (dB): -3
-40
-60
-80
-100
0
-45
Phase (deg)
-90
-135
-180
-225
-1 0 1 2
10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
Figure 3.33 : Tracé précis du diagramme de Bode du système (3.38) avec la commande bode de Matlab
L( ) dB
ImG( j ) 270 180 0
90 0
( )
0
0 ReG( j )
a) : Lieu de Nyquist
b) : Lieu de Black
La bande passante est définie à -3dB (atténuation tolérée de 30%). Elle s’étend, pour les
systèmes habituellement traités en Automatique, entre zéro et la pulsation de coupure c . Ces
systèmes sont dits passe bas.
D’une façon générale plus la bande passante d’un système est étendue plus il est rapide.
1
Dans le cas d’un système de 1er ordre : c ; tr 3T (T : constante de temps)
T
Pour un second ordre, pour un donné sa bande passante est proportionnelle à sa pulsation
propre 0 , tandis que son temps de réponse lui est inverse ( voir Fig. 3.8).
H. EL FADIL
Chapitre 4:
4.1 Définitions
Point d’équilibre : Un système est dans un état d’équilibre si, placé dans cet état, il ne le quitte
pas.
Stabilité : Un état d’équilibre est stable si, lorsqu’on éloigne le système de cet état, il finit par y
revenir. Dans le cas contraire, le point d’équilibre est instable.
Dans certain cas, cette propriété de stabilité n’est valable que si l’´eloignement est faible ; on
parle alors de stabilité locale. Si au contraire le système retourne dans son état d’équilibre
quelque soit l’amplitude de la perturbation, on parle alors de stabilité globale.
Autres définitions :
Un système linéaire est stable si son état ne diverge pas quand il est abandonné à lui-
même (entrée u(t ) 0 ), ( l'état initial x(0) borné).
Il est asymptotiquement stable si son état converge vers zéro, ( x(0) borné).
H. EL FADIL
Stabilité des SLI 43
4.2 Exemples :
a) Un système est stable si tous ses pôles multiples sont à Re 0 et tous ses pôles simples
sont à Re 0 . ( Re : partie réelle).
b) Un système linéaire est asymptotiquement stable si tous ses pôles sont à Re 0 .
Exemples simples :
K
1er ordre : G ( p)
1 Tp
- T 0 stabilité asymptotique,
- T 0 instabilité.
K
Intégrateur : G ( p) ( n 1)
pn
- Intégrateur simple ( n 1 ) : stable (non asymptotiquement),
- Intégrateur multiple ( n 2 ) : instable.
K
Second ordre : G ( p)
2 p2
1 p
n n2
- 0 : stabilité asymptotique,
- 0 : stabilité non asymptotique ( 0 0 ),
- 0 : instabilité.
bornée).
H. EL FADIL
44 Chapitre 4
).
Le tableau 4.1 illustre la réponse impulsionnelle d’un système de second ordre en fonction de
la position de ses pôles dans le plan complexe.
1 Im y(t)
Re
t
0
0 1 Im y(t)
Re
0
t
0 Im y (t )
K
Re
0
t
-K
2 / n
1 Im y(t)
Re
t
0
1 0 Im y(t)
Re
t
0
H. EL FADIL
Stabilité des SLI 45
4.6.2 Exemples
1 T1 p
a) G1 ( p) T1 0 ; T2 0 : système à phase minimale,
1 T2 p
1 T1 p
b) G2 ( p) T1 0 ; T2 0 : système à non minimum de phase
1 T2 p
e p
c) G1 ( p) 0 ; n 0 : système à non minimum de phase.
2 p2
1 p
n n2
bm p m b1 p b0
G ( p) (4.2)
an p n an1 p n 1 a1 p a0
H. EL FADIL
46 Chapitre 4
pn an an 2 an 4
p n1 an1 (pivot de la 3ème ligne) an3 an5
an 1an 2 an an 3 an 1an 4 an an 5
p n2 bn 1 bn 3 bn5
an 1 an 1
bn 1an 3 an 1bn3 bn 1an 5 an 1bn5
p n3 cn 1 cn 3 cn5
bn 1 bn1
p0 zn1 zn3 zn 5
4.7.3 Exemples
a) Exemple 1 : Etudier, par le critère de Routh-Hurwitz, la stabilité d’un système du second
b0
ordre : G( p) .
p a1 p a0
2
1) Première condition : a1 0 et a0 0
2) Deuxième condition : Tableau de Routh-Hurwitz :
p2 1 a0 0
p1 a1 0 0
p0 a1a0 1 0 0 0
b1 a0
a1
H. EL FADIL
Stabilité des SLI 47
Condition : a1 0 et a0 0
Condition de stabilité : a1 0 et a0 0
Remarque : pour un système du second ordre, si tous les coefficients sont positifs le système
est donc stable.
b) Exemple 2 : Etudier la stabilité du système u ( p) + y ( p)
asservi Fig.4.2 ci-contre, par le critère de _ T ( p)
Routh-Hurwitz. On donne:
1
T ( p) Figure 4.2 : Système asservi à retour unitaire
p( p p 3)
2
T ( p) 1
On commence par calculer la FTBF : G( p) 3
1 T ( p) p p 3 p 1
2
p2 1 1 0
p1 1 3 1 1 0 0
b1 2
1
p0 1 0 0
Conclusion :
Il n’y a pas de changement de signe dans la première colonne du tableau : Le système
asservi est donc stable.
On ajoute, maintenant, un gain proportionnel u ( p) + y ( p)
_ k T ( p)
k 0 dans la boucle ouverte (Fig. 4.3).
Etudions la stabilité en fonction de k. La
k
FTBF devient : G( p) , il Fig. 4.3 : Système asservi avec gain de boucle
p p 3p k
3 2
unitaire
en résulte alors le tableau de Routh-Hurwitz suivant :
p3 1 3 0
p2 1 k 0
1 3 1 k
p1 b1 3 k 0 0
1
p0 k 0 0
Le système devient instable lorsque : 3 k 0 , c-à-d k 3 .
En régle générale, augmenter le gain de la boucle ouverte se fait aux dépends de la stabilité
en boucle fermée.
H. EL FADIL
48 Chapitre 4
T ( p)
G( p) (4.4)
1 T ( p)
Nous avons vu que la stabilité du système asservi dépend de ses pôles de sa FTBF G(p). C'est-
à-dire des racines de son dénominateur :
1 T ( p) 0 (4.5)
T ( j ) 1 (4.6)
ImT ( j )
4.8.2 Critère de Revers dans le
plan de Nyquist ReT ( j )
1 0
H. EL FADIL
Stabilité des SLI 49
Juste oscillant T ( j ) dB
4.8.4 Critère de Revers dans le
plan de Black
Le point critique (-1,0) se transforme en un
ArgT ( j )
point de coordonnées (0dB, -180°).
180 0
Instable
Le système en BF sera stable si en
Stable
parcourant le lieu de la FTBO dans le sens
des croissantes, on laisse le point
critique à droite (Fig. 4.6).
Figure 4.6 : Critère de Revers dans Lieu de Black
H. EL FADIL
50 Chapitre 4
avec :
: pulsation pout laquelle la phase est égale à -180° : argT ( j 180 .
0 : pulsation pout laquelle le gain est égale à 0dB : T ( j0 ) 0dB .
Ces marges sont illustrées dans la figure 4.7.
Remarque :
Lorsqu’on ajoute un gain proportionnel dans la boucle (Fig. 4.3), la courbe du gain (Fig. 4.7a)
est translatée vers le haut (pour k 1 ) de 20 log k . Il en résulte alors une diminution des marges
de stabilité. Là encore, l’augmentation du gain de la boucle ouverte peut provoquer l’instabilité
du système en BF.
T ( j ) dB ImT ( j )
1
0
0
MG
MG Re T ( j )
ArgT ( j ) 1 0 1
MP
0
MP
180 1
a b
Figure 4.7 : Définition des marges de stabilité : a) dans le diagramme de bode ; b) dans le lieu de Nyquist
H. EL FADIL
Chapitre 5:
5.1 Introduction
Dans le chapitre précédent, nous avons vu que la stabilité d’un système asservi était fonction
du réglage du gain statique en boucle ouverte ; suivant la valeur de celui-ci, un même système
(par exemple de 3ème ordre ou plus) peut en effet être stable, juste oscillant ou carrément
instable.
Tout en se situant dans la plage des valeurs de k qui rendent le système stable, on conçoit
aisément que le choix d’un réglage donné de k aura une incidence sur les autres performances
que l’on est en droit d’attendre d’un système automatique, en particulier en ce qui concerne la
rapidité et la précision.
5.2 Définitions
La précision d’un système asservi s’appréhende par l’étude de la grandeur d’erreur, disponible
à la sortie du détecteur d’écart, qui fournit en permanence une indication entre ce qui est
souhaité (consigne) et une image de ce qui est effectivement réalisé (mesure) (Voir Fig. 5.1).
Perturbations
Consigne Erreur Grandeur régulée
+ Procédé +
_ Correcteur
Mesure Capteur
H. EL FADIL
52 Chapitre 5
Considérons un système asservi stable au repos. Une sollicitation du système entraîne une
évolution du signal d’erreur dans le temps ; cette erreur sera la somme d’un terme transitoire et
d’un terme permanent. On peut donc distinguer :
- Une précision dynamique, caractérisée par l’évolution du signal d’erreur pendant le
régime transitoire ; précision et rapidité sont intimement liées durant cette phase
d’évolution du système.
- Une précision statique correspondant à l’erreur permanente observée.
D’une façon générale, le signal d’erreur dépend du système et des entrées appliquées :
commande e(t) et/ou perturbation w(t). Il est souvent délicat de localiser avec précision les
points d’application des perturbations qui peuvent modifier le fonctionnement d’un système
asservi. Admettons cependant qu’une perturbation w(t) s’introduise dans la chaîne
conformément au schéma de la figure 5.2, où la chaîne directe est décomposée en une partie
amont (à la perturbation) de fonction de transfert D1(p) et une partie aval de FT D2(p).
w(t )
+
e(t ) + (t ) s(t )
_ D1 ( p) D2 ( p)
+
m(t )
R( p )
On peut facilement montrer que le signal d’erreur (t ) est lié aux deux entrées e(t) et w(t) par
la relation suivante :
1 T ( p)
( p) E ( p) W ( p) (5.1)
1 T ( p) D1 ( p)
1
( p) E ( p) (5.2)
1 T ( p)
H. EL FADIL
Précision des SLI 53
Nous nous intéressons à l’erreur statique permanente, que l’on peut obtenir directement en
appliquant le théorème de la valeur finale :
E ( p)
lim (t ) lim p ( p) lim p (5.3)
t p 0 p 0 1 T ( p)
On voit que l’erreur permanente dépend à la fois de la forme de l’entrée appliquée et du système
lui-même, par l’intermédiaire du comportement de sa fonction de transfert en boucle ouverte
lorsque p 0 .
Les entrées classiquement appliquées aux systèmes bouclés (dites entrées canoniques) peuvent
se mettre sous la forme générale suivante :
A m
e(t ) t .1(t ) (5.4)
m!
A
E ( p) m 1
(5.5)
p
D’autre part, la plupart des fonctions de transfert en BO rencontrées dans les asservissements
peuvent se mettre sous la forme générale :
k
(1 z 1
i p)
T ( p) kG( p) n j
(5.6)
p
(1 p 1
j p)
où k est le gain statique en BO, et n le nombre de pôles nuls (ou nombre d’intégrations) de T(p).
k
En observant que T(p) se comporte come quand p 0 , on peut écrire :
pn
H. EL FADIL
54 Chapitre 5
p n m
lim (t ) lim A n (5.7)
t p0 p k
En conclusion :
Pour annuler l’erreur statique à une entrée d’ordre m, il faut et il suffit que la fonction
de transfert en boucle ouverte du système considéré contienne (m+1) intégrations.
Lorsque l’erreur permanente existe, celle-ci est d’autant plus faible que le gain en BO
de l’asservissement est grand.
La figure 5.3 suivante illustre ces différents cas, pour un asservissement sollicité par une entrée-
rampe (échelon de vitesse) :
m(t ) pour n 2 v 0
A
m(t ) pour n 1 v
k
A
Entrée : v
k
e(t ) At m(t ) pour n 0 v
v
0 t
H. EL FADIL
Précision des SLI 55
1 T ( p)
( p) W ( p) (5.8)
D1 ( p) 1 T ( p)
où D1(p) représente la fonction de transfert des éléments de la chaîne directe, situés entre la
sortie du détecteur d’écart et le point d’application de la perturbation (Fig.5.2).
Soit k1 le gain de D1 ( p) et n1 le nombre d’intégrations correspondant. On peut alors écrire :
p n1 k
lim (t ) lim p ( p) lim p n W ( p) (5.9)
t p 0 p 0 k1 p k
En supposant que la perturbation affecte le système sous forme de l’une des entrées
canoniques :
A
W ( p) m 1
(5.10)
p
Il vient :
kA p n1m
lim (t ) lim n (5.11)
t p0 p k k1
En règle générale, la forme des perturbations est plutôt du type aléatoire et leurs points
d’application dans une chaîne sont difficilement localisables.
De l’étude précédente, on retiendra surtout que la précision statique d’un asservissement, liée
tant au signal de commande qu’aux perturbations possibles, sera d’autant meilleure que le gain
de la chaîne sera plus important immédiatement à la sortie du détecteur d’écart.
H. EL FADIL
56 Chapitre 5
Si le système tolère des intégrations supplémentaires, il faut également les placer le plus près
possible du détecteur d’écart (d’où la place donnée aux correcteurs, comme on le verra au
chapitre suivant).
Si l’on raisonne d’un point de vue de la stabilité, le réglage optimal conduit à affecter au
système un gain statique en boucle ouverte k * , qui lui confère une certaine marge de phase
choisie à priori.
- Celle-ci sera d’autant plus grande que le gain statique k sera plus élevé ; ceci au
détriment de la stabilité (réduction de la marge de phase, voire basculement dans
l’instabilité).
- Qu’elle sera absolue (erreur statique nulle), si le système possède m 1 intégrations en
boucle ouverte. On est donc tenté de rajouter des intégrateurs dans la chaîne pour
atteindre une précision parfaite. Toutefois, l’augmentation inconsidérée du nombre
1
d’intégrations dans la chaîne conduit à l’instabilité (en effet, chaque terme en induit
p
un déphasage de , quelque soit ).
2
H. EL FADIL
Chapitre 6:
6.1 Introduction
Dans le chapitre précédent, nous avons vu que ajouter un gain dans la chaîne directe
permettait d'améliorer la précision d'un asservissement (mais ce gain ne permet pas d'annuler
l'erreur de position ou de vitesse si cette erreur n'est pas nulle). Il n'est pas possible d'augmenter
ce gain de façon trop importante : il peut dégrader la stabilité du système (il diminue la marge
de gain - voire rendre le système instable). D'où le dilemme classique en automatique :
- un gain faible donne un système stable mais peu précis
- un gain fort donne un système plus précis mais moins stable.
Afin de satisfaire toutes les exigences de performances souhaitées par l’asservissement
(stabilité, précision et rapidité), on intercale entre le détecteur d’écart et l’entrée du procédé un
organe de commande appelé compensateur, correcteur ou régulateur (Fig. 6.1).
Consigne ou
référence Correcteur Procédé
r (t ) + (t ) u (t ) y (t )
_ C ( p) G ( p)
Un régulateur est souvent conçu de façon que l’ensemble corrigé satisfasse un certain nombre
de spécifications temporelles ou/et fréquentielles (appelées cahier des charges):
Exigences temporelles: Exigences fréquentielles:
H. EL FADIL
58 Chapitre 6
u(t ) K p (t ) (6.1)
u ( p)
C ( p) Kp (6.2)
( p)
L’action P est ajustée de manière à obtenir la rapidité souhaitée. La précision de l’action P reste
imparfaite à cause de l’erreur statique. Elle peut être améliorée par augmentation du gain, mais
ceci au détriment de la stabilité. Sa mise en œuvre analogique est illustrée par la figure 6.2.
R2 R2
R
R1 R1
- - R
-
+ +
u +
u
R2 R2
a) Gain négatif Kp 0 b) Gain positif Kp 0
R1 R1
H. EL FADIL
Compensation des systèmes asservis 59
1 t
u (t )
Ti ( )d
0
(6.3)
10
La constante du temps Ti est le temps
Magnitude (dB)
5
-10
permet de doser la part d’action -89
-90.5
Ti .
-91
1
L’action intégrale est favorable à une
0 1
10 10
Frequency (rad/sec) Ti
amélioration notable de la précision Figure 6.3. Diagramme de bode d’une action I
(ajout d’une intégration dans la FTBO). En outre, négatif
1
son caractère passe bas permet de filtrer les C ( p) C
RCp
La réalisation analogique de cette action est donnée par la figure 6.4. Pour compenser le signe
négatif de C(p) de la figure 6.4 on ajoute un étage inverseur à la sortie du montage (montage
Fig.6.2a avec R1=R2).
H. EL FADIL
60 Chapitre 6
Td est le temps d’action dérivée ou le taux d’action dérivée. Cette action procure au système
une avance de phase qui éloigne le lieu de transfert en BO du point critique. Ceci a pour
conséquence une augmentation de la stabilité du système asservi (c.f. chapitre 4). Son caractère
anticipatif se répercute sur la rapidité par une accélération de la réponse. Par contre, elle
présente deux inconvénients :
20 log N
10
Magnitude (dB)
-10
-20
R2 C ( p)
R2Cp 90
1 R1Cp
R1 C
Td R2C
Phase (deg)
-
45
+ R
u N 1
R2
N
Td
0
0 1 2 3
10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
Figure 6.5 : Réalisation d’une action D filtrée Figure 6.6. Diagramme de bode d’une action D filtrée
6.3 Combinaisons des trois types
d’actions
Les différentes actions précédentes sont utilisées par couple (PI ; PD) ou les trois en même
temps (PID), profitant des avantages de chacune d’entre elles et contrecarrant mutuellement
leurs inconvénients.
6.3.1 Régulateur PI
H. EL FADIL
Compensation des systèmes asservis 61
1 t
u (t ) K p (t )
Ti ( )d
0
(6.8)
1
C ( p) K p (6.9a)
Ti p
(1 i p)
K (6.9b)
i p
-45
augmenter le temps de
réponse (système moins
-90
-1 0 i 1 2
rapide). Il augmente 10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
Réglage du correcteur
1
- Principe : on choisit la pulsation i du correcteur trop petite devant la pulsation en
i
boucle ouverte au gain 0dB 0 . Ainsi, le retard de phase amené sera éloigné du point
critique et ne conduira à pas à rendre le système instable.
H. EL FADIL
62 Chapitre 6
- Une méthode classique consiste à placer le correcteur par la méthode du pôle dominant.
Le pôle dominant ( max i ) du système correspond à la constante de temps la plus grande,
c’est donc lui qui limite la rapidité du système.
1) déterminer la fonction du système en boucle ouverte.
2) fixer i max pour éliminer le pôle dominant.
3) déterminer K pour avoir la marge de phase du cahier des charges.
Réalisation
La réalisation analogique d’un PI est représentée par la figure 6.8.
Remarque : en régime permanent, un condensateur se comporte comme un circuit ouvert, le
montage intégrateur va alors se comporter comme un comparateur et sa sortie va saturer. Pour
palier à cet inconvénient, on rajoute en pratique une résistance R0>>R en parallèle avec R et C.
R C R2 1 RCp
R2 C ( p)
R R1 R1 RCp
-
-
+ i RC
+
u R2
K
R1
Figure 6.8: Réalisation analogique d’un régulateur PI
6.3.2 Régulateur PD
Le régulateur PD est une combinaison d'une action proportionnelle et d’une action Dérivée :
d (t )
u (t ) K p (t ) Td (6.10)
dt
La fonction de transfert de ce régulateur avec version filtrée de l’action dérivée est généralement
mise sous la forme suivante :
(1 a d p)
C ( p) K (6.11)
1 d p
H. EL FADIL
Compensation des systèmes asservis 63
Caractéristiques :
- L’intérêt principal de la 60
Bode Diagram
Magnitude (dB)
stabilisant, elle s’oppose aux 40
Phase (deg)
60
temps de réponse. 30
1
- En revanche elle augmente le d
a d
0
gain en hautes fréquences 10
-2 -1
10
0
10
1
10
2
10 10
3
Réglage du correcteur
En principe, l’objectif d’un tel correcteur est d’améliorer la marge de phase du système. Hors,
1
on voit que le correcteur apporte, autour de d , une avance de phase maximale max
a d
telle que
a 1
sin max (6.12a)
a 1
Une solution pour un placement optimale est de fixer d 0 (pulsation au gain 0dB en BO)
et de régler K de telle sorte que le gain apporté autour de 0 soit de 0dB.
1) Fixer d 0 .
2) Calculer l’avance de phase max à apporter pour respecter la marge de phase du cahier
des charges.
1 sin max
3) Calculer a
1 sin max
Réalisation
La réalisation analogique d’un régulateur à avance de phase est représentée par la figure 6.10.
H. EL FADIL
64 Chapitre 6
C2
R2 1 R1C1 p
C1 R2 C ( p)
R R1 1 R2C2 p
- R R2
- K d R2C2
R1 + R1
+
u a d R1C1 R1C1 R2C2
C'est le correcteur le plus connu et aussi le plus complet car il associe les trois types d’actions.
On le trouve sous plusieurs formes :
Forme parallèle :
1
C ( p) K p Td p (6.13)
Ti p
Forme série :
1
C ( p) K p 1 1 Td p (6.14)
Ti p
Forme Mixte :
1
C ( p) K p 1 Td p (6.15)
Ti p
1 i p 1 a d p
C ( p) K (6.16)
i p 1 d p
Ce correcteur correspond, en fait, à la mise en cascade d’un correcteur PI suivi d’un correcteur
PD. Il en résulte qu’il a une action sur toutes les fréquences. En basse fréquence, il a une action
intégrale qui permet d’annuler l’erreur statique. Aux moyennes fréquences, il aura aussi un effet
stabilisateur (autour de 0 ). Il permet de répondre au compromis précision–rapidité–stabilité.
Le diagramme de bode de ce régulateur est illustré par la figure 6.11.
H. EL FADIL
Compensation des systèmes asservis 65
Bode Diagram
70
20 log( aK )
60
Action intégrale
Magnitude (dB)
50
Action dérivée
40
30
20
90
max
45
Phase (deg)
-45 1
d
a d
-90
-3 -2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
Caractéristiques :
Réglage du correcteur
Une méthode de placement simple consiste à dimensionner d’abord la cellule PI puis la cellule
PD. Si la rapidité n’est pas un critère fondamental, on pourrait fixer la pulsation i 1 / i dans
H. EL FADIL
66 Chapitre 6
Réalisation
La réalisation analogique du régulateur PID (6.16) est illustrée par la figure 6.12.
C2 R2 1 RCp 1 R1C1 p
C ( p)
R C R1 RCp 1 R2C2 p
C1 R2
R2
R K i RC
- R1
-
+ d R2C2 a d R1C1
R1 +
u
RC R1C1 R2C2
6.4.1 Essais en BO
A l’aide du logiciel Matlab on %%% SYSTEME 40/(1+p)(1+4p) %%%
G=tf(40,[4 5 1]); % fonction de transfert
élabore la réponse indicielle et le figure(1);
digramme de bode du système (6.17) step(G); % réponse indicielle
grid;
(voir figures 6.14 et 6.15). figure(2);
bode(G); % digramme de bode
margin(G); % marges de stabilité
A partir de la réponse indicielle on grid;
H. EL FADIL
Compensation des systèmes asservis 67
Step Response
40
System: G
35
Time (sec): 13.1
Amplitude: 38
30
25
Amplitude
20
15
10
0
0 5 10 15 20 25
Time (sec)
Bode Diagram
Gm = Inf dB (at Inf rad/sec) , Pm = 22.6 deg (at 3.08 rad/sec)
40
20
Magnitude (dB)
-20
-40
-60
0
-45
Phase (deg)
-90
-135
-180
-2 -1 0 1 2
10 10 10 10 10
Frequency (rad/sec)
Comme la FTBO ne contient aucune intégration et afin de satisfaire une erreur de position nulle
il faut que le correcteur ramène une intégration. Les correcteurs PI et PID sont les seuls qui en
contiennent une.
6.4.2.1 Régulateur PI
On rappelle la forme série de sa fonction de transfert:
K 1 i p
CPI ( p) (6.18)
i p
H. EL FADIL
68 Chapitre 6
On se propose de compenser le pôle dominant du système qui est lié à la constante du temps la
plus grande. Il vient alors
i 2 4s (6.19)
La FTBO devient
KG0
T ( p) CPI ( p)G( p) (6.20)
i p1 1 p
La marge de phase s’écrit :
MP argT ( j0 180 90 arctan( 10 ) 180 90 arctan( 10 ) (6.21)
On désire une MP de 45°, il s’ensuit, compte tenu de (6.21), que la pulsation 0 doit être choisie
telle que :
arctan(10 ) 45 (6.22)
Ce qui implique
1
0 1rad/s (6.23)
1
La pulsation étant définie pour un gain T ( j0 1 . Il découle de (6.20) que le gain K du PI doit
être choisi comme suit :
i0 1 ( 10 ) 4 2
K 0.1414 (6.24)
G0 40
Finalement la fonction du transfert du PI s’écrit :
0.14141 4 p
CPI ( p) (6.25)
4p
Remarque :
On remarque qu’il n’ya aucun moyen de régler le temps de réponse pour assurer la rapidité.
Cette troisième performance est en fait une conséquence des deux autres critères déjà imposés
qui sont la précision et la stabilité.
1 i p 1 a d p
CPID ( p) K (6.26)
i p 1 d p
H. EL FADIL
Compensation des systèmes asservis 69
i 2 4s (6.27)
Avec ce choix la FTBO devient
K 1 a d p G0
T ( p) CPID ( p)G( p) (6.28)
i p 1 d p 1 1 p
et la marge de phase se réécrit comme suit :
Afin de répondre au critère de stabilité qui stipule une MP de 45°, la phase maximale max que
la partie PD doit apporter satisfait, compte tenu de (6.29), à la relation suivante :
Cette équation montre parfaitement qu’on pourrait choisir la pulsation 0 la plus grande
possible. Ceci conduit à choisir une bande passante assez large et par conséquent une rapidité
accrue en BF.
Pour l’instant on pourrait se contenter du choix suivant :
Le coefficient a peut être obtenu, compte tenu de 6.12a et 6.32, comme suit
1 sin max
a 5.325 (6.33)
1 sin max
1 1
d 0 d 14.1 ms (6.34)
a d a0
1
Avec un tel choix on vérifie bien que i d .
i
H. EL FADIL
70 Chapitre 6
Il reste maintenant à choisir le gain K afin qu’à la pulsation 0 le gain de la FTBO soit égal à
1 1 ( 10 )
2
K i 0 41.13 (6.35)
a G0
1 4 p 1 75.08 103 p
CPID ( p) 41.13 3
(6.36)
4 p 1 14.1 10 p
Afin de comparer les performances des deux régulateurs PI et PID obtenus nous avons simulé
le système en BF à l’aide du logiciel Matlab-Simulink comme le montre la figure 6.16. Les
réponses indicielles des deux systèmes à une référence de valeur 10 sont illustrées par la figure
6.17.
>> plot(temps,reference,':',temps,sortie_PI,temps,sortie_PID)
>> grid
H. EL FADIL
Compensation des systèmes asservis 71
PI
PID
14
Réponse du PID
12
Réponse du PI
10
0
0 5 10 15
H. EL FADIL
ANNEXE
F(p) f(t)
1 (t )
e kTp (t kT )
1
(t )
p
1
t
p2
1 1 2
t
p3 2
1 t3
p4 6
1 tm
p m1 m!
1
e at
pa
1
t.e at
p a 2
1 t 2 at
p a 3 2
.e
1 1
t n1.e at n *
p a n (n 1)!
a
1 e at
p p a
1 t
1 (1 )e t /
p1 p
2
1
t 2 (t 2 )et /
p 1 p
2 2
H. EL FADIL
Annexe 73
a 1 e at
t
p p a
2
a
sin(t )
p 2
2
e at sin(t )
( p a) 2 2
p
cos(t )
p 2
2
pa
e at cos(t )
( p a) 2 2
1 1 cos(t )
p( p 2 )
2
2
1
( p a)( p b)
1
ba
e at e bt
p
( p a)( p b)
1
a b
ae at be bt
pc
( p a)( p b)
1
ba
(c a)e at (c b)e bt
1
p1 1 p 1 2 p
1
1
1 2
1e t / 1 2e t / 2
1
p 1 1 p 1 2 p
2
t ( 1 2 )
1
1 2
12et / 1 22et / 2
1 1
1 e 0t sin(t ) 0 1 2
p 2 0 p 02
2
1
1
r2 r1
er2 t er1t
1
p 2 2 0 p 02 r1, 2 : racines de l’équation caractéristique
1 0 0t
1 2
1 e sin(t )
1 0
p( p 2 2 0 p 02 )
0 1 2 arccos( )
1 1 02 e r2 t e r1t
1 1
p( p 2 2 0 p 02 ) 02 r2 r1 r2 r1
1 1 2 1 0t
1 1
2
e sin(t )
p ( p 2 0 p 02 )
2 2
0 0
a
sinh(at )
p a2
2
p
cosh(at )
p a2
2
H. EL FADIL
74 Annexe
Considérons une fraction rationnelle F(p) sous sa forme générale suivante, où N(p) et D(p) sont
des polynômes de la variable p :
N ( p)
F ( p) (A.1)
D( p )
On rappelle que les racines de l’équation N(p) = 0 sont appelés les ‘zéros’ de F(p), et que les
racines de l’équation D(p) = 0 sont appelés les ‘pôles’ de F(p). Nous supposerons par la suite
que N(p) est un polynôme de degré m, que D(p) est un polynôme de degré n, avec m < n, et que
le coefficient multiplicateur de p n de D(p) est égal à l’unité.
F(p) s’écrit alors sous la forme suivante, où D1(p) = 0 ne possède pas de racine en p et où
b1
est l’élément simple associé au pôle :
p
N ( p) N ( p) b
F ( p) 1 1 (A.2)
( p ) D1 ( p) D1 ( p) p
La valeur du coefficient b1 (appelé résidu) peut être obtenue par la relation suivante :
b1 ( p ) F ( p)p (A.3)
Si est un pôle de multiplicité m, alors les m éléments simples associés au pôle seront de la
bj
forme avec j 1,2,, m :
(p )j
N ( p) N1 ( p) m bj
F ( p)
( p ) m D1 ( p) D1 ( p) j 1 ( p ) j
(A.4)
H. EL FADIL
Annexe 75
d ( m j )
bj
1
(m j )! dp
m
( m j ) ( p ) F ( p) (A.5)
p
Dans le cas d’un pôle simple (m = 1), la relation précédente se simplifie pour redonner (A.3) :
m 1 1 d (0)
b1 ( 0) ( p )1 F ( p)
( p ) F ( p)p (A.6)
j 1 0! dp p
Dans le cas général où F(p) présente des pôles simples et des pôles multiples, la décomposition
en éléments simples de F(p) est obtenue en ajoutant les éléments simples associés à chacun des
pôles.
Exemple :
p2 2 p 3
F ( p) (A.7)
( p 1)3
b3 b2 b
F ( p) 1
( p 1) ( p 1)
3 2
p 1 (A.8)
( p 1) 3
F ( p)
p1
b3 ( p 1)b2 ( p 1) 2 b1 p1
b3 p 2 2 p 3 p1 2 (A.9)
d
dp ( p 1) F ( p)
3
b2 2( p 1)b1 p1 b2 2 p 2p1 0 (A.10)
p1
d2
dp 2 ( p 1) F ( p)
3
2b1 p1 2b1 2p1 2 b1 1 (A.11)
p1
H. EL FADIL
76 Annexe
p2 2 p 3 p2 2 p 3
F ( p) 3
( p 1)3 p 3 p2 3 p 1
Commandes MatlabTM : Résultat :
Num=[1 2 3] ; a= b= c=
Num=[1 3 3 1] ; 1.0000 -1.0000 []
[a,b,c]=residue(Num,Den) ; 0.0000 -1.0000
2.0000 -1.0000
Comme les 3 valeurs du vecteur b sont identiques, le résultat indique que F(p) se décompose
comme suit :
Dans le cas où les valeurs du vecteur b sont différentes, F(p) se décompose comme suit :
a(1) a(2) a ( n)
F ( p) c( p ) (A.13)
p b(1) p b(2) p b( n)
H. EL FADIL
Bibliographie
C. Sueur, P. Vanheeghe, and P. Borne, Automatique des Systèmes Continus, Technip, 1997.
R.H. Bishop, Modern Control Systems Analysis and Design using Matlab and Simulink,
Addison-Wesley, 1997.
V. Minzu and B. Lang, Commande Automatique des Systèmes Linéaires Continus - Cours avec
Applications utilisant Matlab, Ellipses.
J.J. DiStephano, A.R. Stubberud, and I.J. Williams, Systèmes Asservis, McGraw-Hill.
H. EL FADIL
SOMMAIRE
Chapitre 1: ............................................................................................................................................... 1
Introduction et notions de base ............................................................................................................ 1
1.1 Notion de signal....................................................................................................................... 1
1.2 Notion de système ................................................................................................................... 5
1.3 Notion d’automatique ............................................................................................................ 12
Chapitre 2: ............................................................................................................................................. 14
Représentation par fonction de transfert des SLI ............................................................................ 14
2.1 Représentation de base .......................................................................................................... 14
2.2 Fonction de transfert .............................................................................................................. 14
2.3 Propriétés de la FT ................................................................................................................ 15
2.4 Extension aux systèmes multivariables ................................................................................. 15
2.5 Fonction de transfert de systèmes composés : ....................................................................... 16
2.6 Détermination de la réponse d’un système:........................................................................... 17
2.7 Réponse impulsionnelle d’un SLI: ........................................................................................ 18
Chapitre 3: ............................................................................................................................................. 20
Analyse temporelle et fréquentielle des SLI ...................................................................................... 20
3.1 Analyse temporelle des SLI .................................................................................................. 20
3.2 Analyse fréquentielle des SLI: .............................................................................................. 29
3.3 Relation entre rapidité et bande passante: ............................................................................. 41
Chapitre 4: ............................................................................................................................................. 42
Stabilité des systèmes linéaires ........................................................................................................... 42
4.1 Définitions ............................................................................................................................. 42
4.2 Exemples : ............................................................................................................................. 43
4.3 Stabilité et pôles d’un système linéaire : ............................................................................... 43
4.4 Stabilité et réponse impulsionnelle :...................................................................................... 43
4.5 Stabilité et bornitude entrée/sortie :....................................................................................... 44
4.6 Systèmes stables à phase minimale ....................................................................................... 45
4.7 Critère algébrique de stabilité................................................................................................ 45
4.8 Cas des systèmes asservis...................................................................................................... 48
4.9 Marges de stabilité................................................................................................................. 49
Chapitre 5: ............................................................................................................................................. 51
Précision des systèmes linéaires asservis ........................................................................................... 51
5.1 Introduction ........................................................................................................................... 51
5.2 Définitions ............................................................................................................................. 51
5.3 Précision statique :................................................................................................................. 52
Chapitre 6: ............................................................................................................................................. 57
Compensation des systèmes asservis.................................................................................................. 57
6.1 Introduction ........................................................................................................................... 57
6.2 Les différentes actions d’un régulateur ................................................................................. 58
6.3 Combinaisons des trois types d’actions ................................................................................. 60
6.4 Exemple de synthèse ............................................................................................................. 66
ANNEXE .............................................................................................................................................. 75
Bibliographie ......................................................................................................................................... 77
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
ENSA-Kénitra
COURS D’AUTOMATIQUE
Cours Asservissements
Linéaires Continus