Etude Et Conception D'une Installation D'une Centrale Thermique À Cycle Combiné (Dans La Station SP1 BIS de DJAMAA)
Etude Et Conception D'une Installation D'une Centrale Thermique À Cycle Combiné (Dans La Station SP1 BIS de DJAMAA)
Etude Et Conception D'une Installation D'une Centrale Thermique À Cycle Combiné (Dans La Station SP1 BIS de DJAMAA)
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et Technologie
Thème
Thème
Etude et conception d'une installation
d'une centrale thermique à cycle combiné
(Dans la station SP1 BIS de DJAMAA)
bonheur, ma mère.
travail.
travail.
BOUTAYEB Al-Afra.
Enfin notre remerciement est adressé à tous les les enseignants qui ont
Figure II.1 Schéma d’une turbine à action et turbine à réaction Tirée de Emoscopes (2006) 20
Figure II.4 Turbine non composée sans réchauffeur Adaptée de Byerly (1973) 26
Figure II.5 Turbine composée avec un seul arbre et un réchauffeur Adaptée de Byerly (1973)ost 26
Figure II.6 Turbine composée avec un seul arbre et deux réchauffeurs Adaptée de Byerly (1973) 26
Figure II.7 Turbine composée avec deux arbres et un réchauffeur Adaptée de Byerly (1973) 27
Figure II.8 Turbine composée avec deux arbres et un réchauffeur Adaptée de Byerly (1973) 27
Figure II.9 Turbine composée avec deux arbres et deux réchauffeurs Adaptée de Byerly (1973) 28
ii
Liste des figures
Figure IV.25 Description des appareils utilisés dans centrale thermique à cycle combiné 62
Figure IV.26 Interface du programme présentant les icones d'entrée et des résultats 63
Figure IV.27 Interface du programme présentant les formules utilisées dans le calcul. 63
iii
Liste des tableaux
iv
Liste des abréviations
v
Liste des abréviations
Qg : la chaleur chaude
Wg : Le travail utile
Qg : les pertes .
Qv : La chaleur fournie au cycle à vapeur.
MTBF : Moyenne des Temps de Bon Fonctionnement.
SP1 Bis : Station de Pompage N°1 Bis.
TP : Turbo Pompes .
PIN : Pression d'entrée
POUT : Pression de sortie
DELP : Différence de pression .
TIN : Température d'entrée
TOUT : Température de sortie
DELT : Différence de Température
OB1 : Oléoduc Béjaia .
J : Joule
K : Kelvin
mol : Mole
kg : Kilogramme
h : Heure
bar : Bar
m : Mètre
kcal : kilocalorie
KV : kilo volt
KW : Kilo watt
℃ ∶ degré Celsius
vi
Sommaire
Sommaire
Remerciements
Dédicace
Liste des figures……………………………………………………………. i
Liste des tableaux…………………………………………………………… iv
Liste des abréviations ………………………………………………………. v
Introduction générale……………………………………………………….. 01
Chapitre I : Turbines à gaz
I.1. Introduction…………………………………………………………….. 02
I.2. Historique de la turbine à gaz…………………………………………... 02
I.3. Définition………………………………………………………………. 02
I.4. Présentation…………………………………………………………….. 03
I.5. Composants d’une turbine à gaz……………………………………….. 04
I.5.1. Entrée d’air…………………………………………………………. 04
I.5.2. Compresseur………………………………………………………... 05
I.5.3. Chambre de combustion……………………………………………. 05
I.5.4. Turbine de détente………………………………………………….. 08
I.5. 5. Echappement de la turbine à gaz………………………………....... 08
I.6. Classification des turbines à gaz………………………………………... 09
I.6.1.Selon le mode de construction………………………………………. 09
I.6.2.Selon le mode de fonctionnement thermodynamique………………. 11
I.6.3.Selon le mode de travail…………………………………………….. 12
I-7- Principe de fonctionnement de la turbine à gaz………………………... 13
I.8.Applications des turbines à gaz…………………………………………. 14
I.9.Avantages et inconvénients des turbines à gaz………………………….. 16
I.9.1.Avantages…………………………………………………………… 16
I.9.2.Inconvénients………………………………………………………... 16
Sommaire
Introduction générale
L'économie algérienne repose essentiellement sur l'énergie (gaz et pétrole) et pour produire
de l'électricité, injecter les matières dans les zones de raffinage, de liquéfaction et de transport on
utilise des machines appelées turbines. Les plus importantes sont les turbines à gaz où son
utilisation conduit à des émissions des gaz brulés à des très hautes températures près de 500°C.
Afin de réduire la pollution de ces gaz et de préserver l'environnement, plusieurs recherches
scientifiques ont été conduites sur la façon d'exploiter les gaz d’échappement, elles ont atteint à
établir un cycle combiné, qui nécessite essentiellement une haute température pour produire la
vapeur nécessaire pour alimente la turbine à vapeur.
Les niveaux de température des gaz d’échappement des turbines à gaz sont de l’ordre de
grandeur maximale des températures des installations motrices à vapeur. Le principe de cycle
combiné est de récupérer l’enthalpie des gaz d’échappements de la turbine par le biais d’une
chaudière de récupération alimentant un cycle de vapeur. Cette constatation est à l’origine du
couplage entre les turbines à gaz et de turbine à vapeur qui donne lieu à ce qu’il est convenu
d’appeler des cycles combinés.
L'objectif de notre travail est d'étudier le fonctionnement d'une centrale thermique à cycle
combiné par la conception d'une installation de ce cycle par la combinaison de deux cycles de la
turbine à gaz et celui de la turbine à vapeur et la comparaison entre eux.. .
Dans le premier chapitre, on fait une nous avons présenté des généralités concernant les
turbines à gaz.
Dans le deuxième chapitre, couvre les turbines à vapeur générales et vise à présenter le
principe de fonctionnement, les types et les différentes configurations.
Dans le troisième chapitre, comporte des généralités et des rappels sur que les cycles
combinés
Dans le quatrième chapitre est consacré à la présentation de centrales SP1 BIS
DJAMAA.
A la fin, on termine ce mémoire par une conclusion générale.
1
Chapitre I :
Turbine à gaz
Chapitre I : Turbine à gaz
I.1. Introduction
Les turbines à gaz ont connus au cours dernières années un développement
considérable dans des nombreuses applications industrielles. En particulier dans le domaine du
transport etde réinjection du gaz. [1]
Sous sa forme la plus simple, une turbine à gaz comprend un compresseur axial qui
aspire l'air à la pression atmosphérique; une chambre de combustion, où l'air comprimé est
réchauffé à pression constante par la combustion d'une certaine quantité de combustible
(gaz naturel, gasoil ou kérosène) et enfin une turbine de détente des gaz jusqu’ à la
pression atmosphérique Figure(I-1)[3].
2
Chapitre I : Turbine à gaz
I.4. Présentation
Les turbines à gaz sont construites dans une gamme très large de puissance de 25 kW
à 250 MW.A poste fixe, les combustibles utilisés sont, pour les turbines courantes, du gaz
(naturel, GPL ou biologique) ou du fuel domestique. Les TG peuvent aussi brûler du fuel
lourd ; mais celui-ci doit subir des traitements très complexes (enlèvement du sodium et
des particules solides, inhibition du vanadium, etc.). De plus, les gaz d’échappement
doivent aussi être traités pour répondre aux normes environnementales. L’exploitation et
la maintenance sont donc beaucoup plus couteuses et la durée de vie réduite.
Le combustible doit être injecté dans les chambres de combustion à des pressions
élevées (13 à 45 bar). Cela est aisé pour les fiouls. Par contre, le gaz naturel est délivré par
des réseaux, soit de transport entre 40 et 75 bars, la combustion dans une TG s’effectue
avec des excès d’air très importants (350 à 500%). La puissance fournie par une TG
dépend des caractéristiques de l’air aspiré .
3
Chapitre I : Turbine à gaz
énergie mécanique se retrouve sous forme de chaleur dans les gaz d’échappement. Ceux-
ci sont donc très Chauds (entre 450 et 550°C) et servent, à réchauffer des fluides
caloporteurs ou utilisés pour la production de la vapeur.
Les gaz d’échappement des TG sont peu chargés en poussières et comportent 15% à
17% d’oxygène. Ils peuvent être utilisés dans l’industrie pour le chauffage direct de
séchoirs et, surtout, comme air comburant dans des brûleurs spéciaux dits de
postcombustion qui s’adaptent à des chaudières ou à des générateurs. On obtient ainsi
d’excellentes performances globales. [04].
I.5. Composants d’une turbine à gaz
Une turbine à gaz (figure(I-1)) est constituée par : une entrée conditionnant l’air
(filtration et éventuellement refroidissement), un compresseur, une chambre de
combustion, une turbine de détente, l’échappement vers une cheminée. Pour la production
d’électricité, une majorité de turbines à gaz sont construites autour d’un seul arbre sur
lequel sont disposés le compresseur, la turbine de détente, l’alternateur et éventuellement
certaines pompes ou un réducteur pour les machines de puissance inférieure à 100 MW
[15-18, 65-68] Figure(I-2). [5].
Elle comporte un système de filtration générant une perte de charge qui varie de 0,3 % à
1,3 % (usuellement exprimée en mm de colonne d’eau : de 30 à 130 mm CE) en fonction de
4
Chapitre I : Turbine à gaz
son encrassement ; il est modélisé par un coefficient de perte de charge, qui peut être calé sur
une perte de charge de 0,6 % à pleine puissance. L’éventuel refroidissement de l’air à l’entrée
sans descendre au-dessous d’une température de 5 à 7 °C pour éviter les problèmes de givrage,
s’effectue par des systèmes réfrigérants à évaporation, à brumisation d’eau ou à fluide
caloporteur froid. Le premier et le dernier de ces systèmes induisent une perte de charge
supplémentaire de l’ordre de 0,25 %. Les deux premiers sont efficaces en cas d’air chaud et
sec et utilisent l’enthalpie de vaporisation de l’eau pour refroidir l’air en accroissant son
humidité à respectivement 90 % et 95 %. La mesure de la perte de charge dans l’entrée d’air
est importante pour estimer l’encrassement des filtres en la corrigeant des influences du débit
d’air aspiré et des conditions atmosphérique [5].
I.5.2. Compresseur
Celui-ci utilise plus de la moitié de la puissance produite par la turbine de détente,
puissance qui s’exprime suivant l’équation(I-1) en tenant compte des prélèvements
d’air aux étages intermédiaires pour refroidir les parties chaudes .
La température des gaz à la sortie de la chambre de combustion n’est pas mesurable car
5
Chapitre I : Turbine à gaz
trop hétérogène et élevée et n’est accessible par cette formule que si le PCI du combustible est
connu. Sa connaissance conditionne la durée de vie des parties chaudes en effet :
la température entrée turbine ISO (telle que définie par la norme ISO 2314) qui suppose que
tout le débit d’air entrée turbine à gaz passe dans la chambre de combustion, qu’il n’y a pas de
prélèvement d’air sur le compresseur et que l’entrée d’air et son échappement s’effectuent sans
perte de charge. C’est la valeur la plus basse ;
la température entrée roue de turbine qui est calculée en considérant que l’air sortie chambre
de combustion est parfaitement mélangé avec l’air de refroidissement de la directrice d’entrée.
C’est une valeur intermédiaire d’environ 80 °C plus élevée que la précédente, ce qui signifie
que le débit d’air de refroidissement des aubes et cavités en aval est de l’ordre de 8 % du débit
total ;
la température sortie de chambre combustion qui est calculée avec le débit d’air qui traverse
les tubes à flamme, soit environ 80 % du débit d’air entrée compresseur. C’est la plus élevée
environ 80 à 100 °C d’écart avec la précédente, figure(I-3). Le débit d’air qui traverse les tubes
à flamme est accessible par la
mesure de la courbe débit-réduit/perte de charge d’un tube à flamme au banc d’essai. [5]
Température de sortie
Température entrée
de roue de turbine
T B.
Efficacité de la combustion
Le rapport ainsi déterminé a été calculé pour des conditions idéales d’une combustion
complète. Pour comptabiliser les différentes pertes, on introduit :
fid
ncom = (4)
frel
Plusieurs approches ont été faites pour essayer de prédire cette vitesse de propagation,
les théories thermiques montraient que la vitesse de flamme était proportionnelle à la racine de
la diffusivité thermique et à la racine du temps de réaction moyen [6].
λ
𝑠l ≃ √ (5)
ρi Cp′ i τc
1
𝜏c = ϖ (6)
Consommation spécifique
Bien que le concept de rendement thermique soit utile pour la comparaison de cycles
thermodynamiques, il est plus pratique d’utiliser une mesure de la performance qui inclut le
débit du carburant. Ainsi, la performance des turbines à gaz est très souvent exprimée par la
consommation spécifique, appelée SFC (Specific fuel consomption) [5].
𝓂𝑓
S.F.C = 𝑝 (8)
𝑛𝑒𝑡
Elle produit l’énergie pour entraîner le compresseur et l’alternateur. Elle est modélisée
L’hypothèse que l’air à travers la directrice d’entrée travaille dans la turbine est
généralement employée par les constructeurs et les conditions chaudes amont sont prises à
l’entrée de la roue de turbine. Cependant, le plus simple est de calculer aux conditions ISO
puisque les débits d’air de refroidissement sont considérés négligeables. Certaines turbines à gaz
ont leur air de refroidissement qui se refroidit à travers un échangeur qui prélève HR éfr en
chauffant de la vapeur ou le combustible.
Il influe par la perte de charge qui est créée par tous les éléments en aval : diffuseur
d’échappement (de 0,5 à 1 %), grille de tranquillisation (0,5 %), système de réchauffe des gaz
(0,3 %), chaudière, vannes et coudes, cheminée.
I.6. Classification des turbines à gaz
Le monde connait un grand développement industriel, et une diversité à la construction
des turbomachines dans les dernières années. Cette diversité est variée selon les domaines
d’application ou bien les objectifs d’utilisation de ces machines ; dans ce terme on peut classer
les turbines à gaz en trois grandes familles comme démontré dans la figure ci- dessous
(Figure. I.5) : [15].
Selon le mode de construction.
On peut classer les turbines à gaz selon le mode de construction, à cet égard, on
distingue deux types principaux ; turbines à gaz mono-arbre, et turbines à gaz bi-arbres[7].
9
Chapitre I : Turbine à gaz
Turbine mono-arbre :
La turbine à un seul arbre est le plus souvent utilisée pour l'entraînement d'alternateur
dont la vitesse de rotation est constante et qui, de plus, ne se charge pas lors de la montée en
vitesse [1].
Turbine bi-arbres
Dans ce type des turbines ; la turbine de détente est décomposée en deux parties :
10
Chapitre I : Turbine à gaz
Ce type des cycles est basé sur une combustion dans la chambre de
combustion (air comprimé + combustible + étincelle) pour la production
d’énergie thermique qui tourne la turbine de détente, cette dernière convertit
l’énergie thermique en énergie mécanique. Dans ce cas, les gaz d’échappement
11
Chapitre I : Turbine à gaz
qui contient une quantité importante de chaleur perdue (n’est pas utilisable)
déchargent vers l’atmosphère.
Ce type des cycles repose sur la récupération de la chaleur évacuée par les
fumées (les gaz d’échappement) par un échangeur de chaleur. On peut utiliser
cette quantité de chaleur pour surchauffer l’air avant son entrée à la chambre
de combustion comme présenté dans la Fig. I.6. [7]
2. Turbine à réaction
Dans les turbines à réaction, la pression à l’entrée du rotor est plus élevée qu’à sa
sortie. La transformation de l’énergie de pression a lieu à la fois dans le distributeur et
dans le rotor. L’énergie cinétique est ensuite convertie en travail mécanique dans le
rotor. Le rotor est intégralement alimenté par l’écoulement (Figure I.8). «
12
Chapitre I : Turbine à gaz
Intégralement alimenté » signifie que le périmètre complet des rotors est traversé par
le milieu de travail [10].
tourner l’arbre (expansion) ; ceci sert, d’un coté, à fournir l’énergie nécessaire
pour la compression de l’air, qui a lieu dans un compresseur relié directement à
la section turbine et, de l’autre coté à fournir l’énergie utile à la machine
conduite, couplée avec la machine au moyen d’un accouplement comme par
exemple un alternateur ou un compresseur centrifuge .
On peut utiliser les turbines à gaz TAG dans le domaine aéronautique civil et militaire
pour la propulsion des avions, et la propulsion ferroviaire ; dans la marine pour la
propulsion des navires, et aussi dans le domaine des armes; Elles sont actuellement et de
façon croissante, utilisées dans des applications industrielles, Ce dernier domaine est en
pleine évolution Figure(I-10).
Les principales applications industrielles sont [12] :
• Production d'électricité.
14
Chapitre I : Turbine à gaz
- Puissance disponible :
La puissance disponible sur l’arbre de la turbine est déterminée par la formule suivante :
Pad: press ion d’admission de l’air dans le compresseur axial qui dépend de l’altitude où se
trouve la turbine.
La quantité de gaz combustible consommée par la turbine est donnée par la formule :
15
Chapitre I : Turbine à gaz
PCI : pouvoir calorifique inférieur du gaz ‘aux conditions standards PCI ≡ 8000 Kcal/m3 ).
η nom : rendement nominal (26% sans récupération de chaleur et de 32% avec récupération).
3600 × 𝑊𝑛𝑜𝑚
𝜂𝑡𝑔 = (14)
𝑞𝐺𝐶 × 𝑃𝐶𝐼
I.9.1. Avantages
Une puissance élevée dans un espace restreint dans lequel un groupe diesel de
mêmepuissance ne pourrait pas être logé.
I.9.2. Inconvénients
Au-dessous d’environ 3000 KW, prix d’installation supérieur de celui d’un groupe
diesel.
Rendement inférieur à celui d’un moteur diesel (cycle simple). A titre indicatif : 28
à33 % pour une turbine de 3000 KW, 32 à 38 % pour un groupe diesel. [9]
I.10. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté des généralités concernant les turbines à gaz .Une
description fonctionnelle, une classification selon les divers critères utilisés et une chronologie
de développement des turbines à gaz, ont été détaillées, et un comparatif entre avantages et
inconvénients de ces installations.
16
Chapitre II :
Turbine à vapeur
Chapitre II : Turbine à vapeur
II.1. Introduction
Une turbine est un dispositif rotatif destiné à utiliser la force d’un fluide (eau, vapeur, air, gaz
de combustion) dont le couple est transmis au moyen d’un arbre.
L’énergie du fluide, caractérisée par sa vitesse et son enthalpie est partiellement convertie en
énergie mécanique pour entrainer un alternateur, une pompe ou tout autre récepteur mécanique
rotatif.
Il existe plusieurs types de turbines, à savoir turbine à vapeur, turbine hydraulique, turbine à gaz
combustible, turbine à air. [13].
II.2.1. Définition
L’eau liquide est comprimée par une pompe et envoyée vers la chaudière
La turbine en constitue une évolution exploitant les principaux avantages des turbomachines à
savoir :
Puissance massique et puissance volumique élevée
17
Chapitre II : Turbine à vapeur
fin de détente. En effet, la courbe de détente peut atteindre la courbe de saturation avec
formation de gouttelettes qui nuisent à l’efficacité des derniers étages de détente. La teneur en
eau liquide du mélange doit être limitée à 15 ou 20 pourcent in fine, c’est la pression dans le
condenseur qui fixe de ce fait les pressions et température limites admissibles. Afin d’augmenter
la pression et la température malgré le problème de l’humidité en fin de détente, il est possible de
renvoyer la vapeur détendue jusqu'à la saturation vers la chaudière pour procéder à une
resurchauffe dans un échangeur supplémentaire.
Le cycle comprend fondamentalement deux changements d’état (évaporation et condensation).
Le diagramme de phases de l’eau permet d’envisager un cycle à un seul changement d’état par
l’utilisation d’une chaudière supercritique. [13].
- Réalisation pratique
Une turbine à vapeur est constituée d’un rotor comprenant un arbre sur lequel sont fixées des
aubes et d’un stator constitué d’un carter portant des déflecteurs fixes, généralement constitué de
deux parties assemblées selon un plan axial. Elle comprend en outre un tore d’admission
segmenté et un divergent d’échappement dirigé vers le condenseur.
La fonction des déflecteurs fixes est d’assurer tout ou partie de la détente en formant un
réseau des tuyères et de modifier la direction de l’écoulement sortant de l’étage précédent.
Une turbine à vapeur comprend un ou plusieurs étages assurant chacun deux fonctions :
La forme la plus simple de turbine à vapeur est la turbine à action, dans laquelle les jets sont
fixés sur la partie intérieure de l’enveloppe de la turbine, et les ailettes placées sur le bord des
roues tournantes montées sur un arbre central. La vapeur se déplaçant dans une tuyère fixe passe
sur les ailettes incurvées, qui absorbent une partie de l’énergie cinétique de la vapeur dilatée,
faisant ainsi tourner la roue et l’arbre sur lesquels elles sont montées. Cette turbine est conçue de
manière à ce que la vapeur entrant par une extrémité de la turbine se dilate à travers une
18
Chapitre II : Turbine à vapeur
succession de tuyères jusqu'à ce qu’elle ait perdu la majeure partie de son énergie interne.
Turbine à réaction
Dans la turbine à réaction, une partie de l’énergie mécanique est obtenue par l’impact de la
vapeur sur les ailettes. La partie la plus importante est obtenue par l’accélération de la vapeur
lors de son passage dans la roue de la turbine, ou elle se dilate.
Une turbine de ce type se compose de deux jeux d’ailettes, l’un fixe, l’autre mobile. Ces ailettes
sont disposées de telle façon que chaque paire joue le rôle de tuyère, à travers laquelle la vapeur
se dilate lors de son passage. Dans chaque étage, une faible quantité d’énergie thermique est
convertie en énergie cinétique.
La vapeur se détend dans les aubes fixes, puis entraine les aubes mobiles disposées sur la
roue ou le tambour de la turbine. Les ailettes d’une turbine à réaction sont en général montées
sur un tambour, qui fait alors office d’arbre.
Les turbines à réaction nécessitent en général davantage d’étages que les turbines à action, Il a
pu être démontré que, pour le même diamètre et la même gamme énergétique, une turbine à
réaction a besoin de deux fois plus d’étages pour obtenir un rendement maximal. Les grosses
turbines, qui sont généralement à action, utilisent une certaine réaction à la base du trajet de
vapeur pour assurer en débit efficace à travers les auges. Nombre de turbines, qui sont
normalement à réaction, disposent d’un premier étage de commande d’impulsion, qui permet
d’envisager la réduction du nombre total d’étages nécessaires. Les arbres des turbines de chaque
étage sont reliés entre eux au moyen d’accouplements [13].
19
Chapitre II : Turbine à vapeur
Génération électrique
Du fait de leurs caractéristiques, Les turbines à vapeur sont très employées dans les centrales
thermiques de moyenne et forte puissance, y compris nucléaires. Dans la gamme de puissance de
1 à 10 MW et elles sont utilisées pour d’autres applications [13].
Figure (II-1) : Schéma d’une turbine à action et turbine à réactionTirée de Emoscopes (2006)
[13].
Les turbines à vapeur sont classées selon les conditions de la vapeur à l’évacuation, soit
des types à condensation ou sans condensation. Dans les turbines à condensation, la
vapeur d’admission est habituellement surchauffée pour minimiser la condensation à
l’intérieur de la turbine et la vapeur d’échappement est à une pression inférieure à la pression
atmosphérique. La faible pression d’échappement est produite par un échangeur de chaleur
externe quirefroidit la vapeur et la condense alors qu’elle s’échappe de la turbine.
Dans les turbines sans condensation, quelquefois appelées turbines à contrepression, la
vapeur d’échappement est égale ou supérieure à la pression atmosphérique. Comme la vapeur
d’admission est souvent à la pression et à la température de saturation, on obtient un mélange
de vapeur et de condensat, soit une vapeur humide à l’échappement. [14].
20
Chapitre II : Turbine à vapeur
L'alternateur est une machine électrique du type génératrice à courant alternatif qui
transforme l'énergie mécanique en énergie électrique. Il est entraîné par la turbine [13].
Transformateur principal (TP)
L’évacuation de l’énergie produite par l’alternateur est évacuée sur le réseau haute tension
à travers un transformateur principal élévateur : 13800V/63000V, un disjoncteur 63 KV
(disjoncteur 52), trois câbles souterrains à pression d’huile et une ligne triphasée aérienne.
Transformateur de soutirage (TS)
La pompe KSB à très haute pression est une pompe a centrifuge multicellulaire. Elle
comprend un corps d’aspiration, un corps de refoulement et un certain nombre d’étages ou de
cellules assemblées par des tirants.
21
Chapitre II : Turbine à vapeur
L’eau, provenant de la bâche alimentaire à la pompe, possède une énergie de pression et une
énergie cinétique qui seront augmentées dans les turbines en mouvement pour alimenter le
générateur de vapeur (chaudière) en quantité nécessaires d’eau pour maintenir le niveau normal
[13].
II.4. Fonctionnement
Bien que les turbines à vapeur soient construites selon deux principes différents (à action ou
à réaction, leurs éléments essentiels sont similaires. Elles se composent de tuyères ou de jets, et
d’ailettes. La vapeur s’écoule dans les tuyères, dans les quelles elle se dilate. Ainsi, sa
température diminue et son énergie cinétique augmente. La vapeur en mouvement exerce une
pression contre les ailettes, entraînant leur rotation.
La disposition des jets et des ailettes, fixes ou stationnaires, dépend du type de turbine. À la
sortie du dernier condenseur (échangeur thermique), l’eau peut être de nouveau vaporisée et
surchauffée. L’eau ou la vapeur en sortie est alors ramenée vers la chaudière et la pompe
alimentaire, qui compresse de l’eau à l’état liquide. Il s’agit d’une turbine auxiliaire intégrée au
cycle thermodynamique de la turbine principale utilisant de la vapeur soutirée dans celle- ci.
22
Chapitre II : Turbine à vapeur
Les turbines à vapeur sont classées en fonction de différents critères selon Avallone (1996) :
Turbine à un seul étage, ce sont des turbines utilisées pour des petites et moyennes
puissances (utilisée dans des applications industrielles).
Turbine à plusieurs étages dans lesquels la demande de puissance est élevée. Il est
intéressant de noter que leur efficacité est très grande (utilisée dans les services d’utilités
comme la production d’électricité).
2- Selon la pression à la sortie de la turbine :
23
Chapitre II : Turbine à vapeur
Turbine à impulsion, dans laquelle la transformation est effectuée sur les palesmobiles.
Turbine à réaction, dans laquelle la transformation est effectuée dans les deux
pales fixes et mobiles.
4- Selon la direction d'écoulement dans le rotor :
Turbine axiale, la vapeur d'eau suit l'axe de turbine. Il s'agit de la turbine la plus
courante.
Turbine radiale, le passage de la vapeur suit une direction perpendiculaire à l'axe de la
turbine.
La vapeur d’entrée est soit une vapeur surchauffée, saturée (centrales nucléaires) ou vapeur
humide.
3. Turbines avec et sans extraction :
Dans les turbines avec extraction, un flux de vapeur d'eau est extrait de la turbine
avant d’atteindre l'échappement.
Le modèle de la turbine à vapeur développé dans ce mémoire est celui d’une turbine utilisée
dans une centrale électrique. Conséquemment ce modèle tient compte des caractéristiques
suivantes :
1. Turbine à un seul étage et à plusieurs étages.
2. Turbine à condensation.
4. Turbine axiale.
24
Chapitre II : Turbine à vapeur
Les turbines à vapeur peuvent être configurées de façons différentes. Une turbine à vapeur
peut incorporer un seul étage haute pression (HP), un seul étage haute pression et plusieurs
étages à pression intermédiaire (IP) et à faible pression (LP) ou un seul étage très haute
pression (VHP). Un seul arbre ou plusieurs arbres peuvent être utilisés aussi.
Figure (II-4) : Turbine non composée sans réchauffeurAdaptée de Byerly (1973) [15].
Turbine composée avec un seul arbre et un réchauffeur : turbine avec une section haute
pression HP, une section pression intermédiaire IP et une section basse pression LP.
25
Chapitre II : Turbine à vapeur
Figure (II-5) : Turbine composée avec un seul arbre et un réchauffeurAdaptée de Byerly (1973)
[15].
Turbine composée avec un seul arbre et deux réchauffeurs : turbine avec une section très
haute pression VHP, une section haute pression HP, une section pression intermédiaire IP et
une section basse pression LP.
Figure (II-6) : Turbine composée avec un seul arbre et deux réchauffeurs Adaptée de Byerly
(1973) [15]
Turbine composée avec deux arbres et un réchauffeur : turbine avec une section haute
pression HP, une section pression intermédiaire IP et deux sections basse pression LP.
26
Chapitre II : Turbine à vapeur
Figure (II-7) : Turbine composée avec deux arbres et un réchauffeur adaptée de Byerly
(1973) [15].
Turbine composée avec deux arbres et un réchauffeur : turbine avec une section haute
pression HP, une section pression intermédiaire IP et une section basse pression LP. [15].
Turbine composée avec deux arbres et deux réchauffeurs : turbine avec une section très
haute pression VHP, une section haute pression HP, deux sections pression intermédiaire
IP et deux sections basse pression LP.
27
Chapitre II : Turbine à vapeur
a) Avantages
Lorsqu’une usine est bien alimentée en vapeur, l’installation de la turbine à vapeur peut être
plus économique que celle de gros moteurs électriques ou de turbines à gaz. La puissance de
sortie des turbines à vapeur est plus élevée que celle des turbines à gaz de taille et de
consommation énergétique similaires. Lorsqu’il y a une entente avec la compagnie
d’électricité. Des alternateurs électriques entrainés par turbine peuvent être utilisés pour fournir
une partie de la puissance électrique d’une usine de procédés pendant les charges de pointe et
28
Chapitre II : Turbine à vapeur
nécessité d’un apport permanent par une source de vapeur fiable de très haute qualité et du
contrôle de la qualité de l’eau d’alimentation.
Possibilité d’endommager les équipements lorsque la vapeur transporte des impuretés (y compris
de l’eau). [14].
II.7. Le Rendement de la turbine à vapeur
𝑾𝒖𝒇
𝜼𝒗 = (15)
𝑸𝑽
II.8. Conclusion
Le chapitre précédent couvre les turbines à vapeur générales et vise à présenter le principe
de fonctionnement, les types et les différentes configurations, et leur utilisation varie en fonction
de leur principe de fonctionnement et de leur classification. Ils sont largement utilisés pour
produire de l'énergie électrique. Nous avons également remarqué qu'ils présentent de nombreux
avantages par rapport aux autres moteurs thermiques, c'est pourquoi de nombreux chercheurs ont
fait de nombreuses recherches pour analyser et améliorer ce type de centrale thermique.
29
Chapitre III :
Centrale thermique à
cycle combiné
Chapitre III : Centrale thermique à cycle combiné
III.1. Introduction
Actuellement, plus de la moitié des besoins mondiaux en énergie électrique sont couverts par
des centrales thermiques à combustion fossile. Ces dernières doivent répondre à des enjeux écono-
miques et environnementaux de plus en plus élevés et s’adapter aux nouveaux modes de fonction-
nement des systèmes de production d’énergies.
Toutes ces conditions sont remplies par les installations à cycle combiné. Elles utilisent une
technologie qui permet d’obtenir un rendement nettement supérieur à celui des centrales classiques à
combustion fossile, et d’assurer ainsi une diminution considérable des émissions polluantes (CO2 et
les émissions primaires telles que les SO2, NOx et CO).
Les premières réalisations des centrales électriques à cycle combiné datent des années 1950 (la
première centrale à cycle combiné était construite par ABB (ALSTOM POWER) en 1956), mais ce
n'est que vers 1975 que cette technique a commencé son essor en parallèle avec l'évolution des tur-
bines à gaz .
Leur développement a été accéléré par des facteurs conjoncturels (relatif à la situation du mo-
ment), comme la libéralisation du marché de l'énergie et le développement du combustible gaz natu-
rel, associés aux qualités des centrales à cycle combiné : investissement et coûts d'exploitation ré-
duits, haut rendement, bonne disponibilité, grande souplesse de fonctionnement, délais de réalisation
courts et impact réduit sur l'environnement.
Ces centrales sont aujourd'hui appelées à jouer un rôle majeur dans la constitution du parc
mondial des centrales de production d'énergie. [16].
III.2. Définition
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Avantage
émissions de gaz à effet de serre et d’éléments polluants (SOX ,NOX ,… etc.) moindres.
Inconvenients
Le recours à la technologie des centrales à cycle combiné permet d’améliorer encore l’efficacité
énergétique d’une centrale au gaz naturel. Ce type de centrale utilise une ou plusieurs turbines à
gaz, complétées d’une turbine à vapeur, chacun entraînant une génératrice (dynamo ou alternateur)
qui produit de l’électricité.
Figure (III -2) : Principe d’une centrale à gaz à cycle combiné. [19]
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- Le gaz est injecté par les brûleurs dans la chambre de combustion, en même temps que de l’air
ambiant, aspiré par le compresseur. Le mélange gazeux s’enflamme.
- Les gaz de combustion quittent la turbine à gaz à une très haute température. Ils sont donc dirigés
vers une 33 ecuperat de 33 ecuperation, ou ils convertissent en vapeur d’eau qui circule dans les
tubes.
- La turbine à vapeur est actionnée par la vapeur qui se détend progressivement. Cette vapeur est
restituée après usage, soit directement à la source, soit dirigée vers une tour de refroidissement.
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Le cycle 5-6-7-8-9-5 qui est le cycle de vapeur de Rankine a lieu à basse température et est con-
nu sous le nom de cycle de fond. Le transfert d'énergie thermique des gaz d'échappement à haute
température à l'eau et à la vapeur se fait par une chaudière de récupération de chaleur usée dans le
cycle de fond. Pendant le processus de pression constante 4-1, les gaz d'échappement dans la tur-
bine à gaz rejettent la chaleur. L'eau d'alimentation, la vapeur humide et la vapeur super chauffée
absorbent une partie de cettechaleur dans le processus de 5 à 6.
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Chapitre III : Centrale thermique à cycle combiné
Figure (III -6) : Schéma représentant la cogénération, cas d’un cycle combiné. [20]
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Les gaz conservent une température supérieure à la température ambiante ce qui constitue
une irréversibilité. L’échangeur gaz / vapeur qui constitue la liaison entre les 2 cycles apporte
une irréversibilité supplémentaire. Ces raisons expliquent qu’avec des différences de tempéra-
tures du même ordre pour chacun des cycles, la puissance de la turbine à vapeur est souvent 2
fois moins importante que celle de la TG. Sur une représentation des 2 cycles, Il faut remarquer
que les masses de fluides étant différentes donc, il n’est pas possible de les représenter exacte-
ment sur le même diagramme.
Dans une installation à cycles combinés, le fluide de l’IMV (installation motrice à vapeur) est
chauffé par les gaz d’échappement de la turbine à gaz. Le schéma de principe de l’installation est
présenté sur la Fig.III.2. L’échange thermique entre les gaz de la turbine à gaz et l’eau de l’IMV a
lieu dans un échangeur de chaleur appelé chaudière de récupération qui joue le rôle du (HRSG)
d’une IMV. Compte tenu des niveaux de température, le cycle de base de l’IMV est un cycle de
Hirn avec des soutirages. [18].
Figure (III -7) : Schéma d’une installation à cycles combinés gaz-vapeur [18].
Afin de limiter les températures atteintes en fin de combustion dans les TG, on réalise la com-
bustion avec un excès d’air. Les gaz d’échappement contiennent alors encore suffisamment
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Chapitre III : Centrale thermique à cycle combiné
d’oxygène pour réaliser, grâce à un apport supplémentaire de carburant, une nouvelle combustion
dite postcombustion, qui augmente la température des gaz et améliore le rendement de l’ensemble à
l’image de ce qui se passe dans une turbine à gaz lorsque on effectue une détente réchauffée. En
particulier la post-combustion est intéressante lorsque la TG dispose d’un récupérateur de chaleur.
Le schéma d’une telle installation est représenté sur la figure Fig.III.8.
Figure (III -8) : Installation à cycles combinés avec récupérateur de chaleur et postcombustion
[18].
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Chapitre III : Centrale thermique à cycle combiné
𝑄𝑉
Le terme dans l’éxpression de 𝜂𝐜𝐜 peut éter écrit en fonction de l’éfficacité d’une chaudiére de
𝑄𝑔
récupération𝜂𝐜𝐑 car on a :
𝑄𝑉 + 𝑊𝑣 1 𝑄𝑉
𝜂𝑐𝑅 = = ∗ (17)
𝑄𝑝 + 𝑄𝑉 1 − 𝑛𝑔 𝑄𝑔
D’où :
- Points d’amélioration : Bien des avantages de la technologie du cycle combiné sont directe-
ment liés à ceux de la conduite de la centrale. Ces avantages sont décrits ci-dessous.
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Chapitre III : Centrale thermique à cycle combiné
1- La fiabilité : Les turbines à gaz anciennes étaient relativement peu fiables comparées aux tur-
bines à vapeur des centrales à cycle de Rankine. Depuis le début des années 1970, la disponibilité
des turbines à gaz est passée de 70%, ce qui est peu, à plus de 90%. On prévoit pour les nouveaux
modèles une disponibilité de l'ordre de 95% avec un temps moyen entre pannes (MTBF) de
3000heures. Ceci est supérieur à la disponibilité de nombreuses centrales classiques à cycle de
Rankine. L'amélioration de la fiabilité provient principalement de celle des matériaux et de la re-
dondance du matériel critique "intégré à la conception", en particulier des systèmes de régulation.
Intégrer la redondance à la conception garantit qu'un composant au moins reprenne en secours le
fonctionnement de manière que la panne d'un seul composant n'entraîne pas une mise hors service
forcée. [18].
2- La flexibilité : La turbine à gaz peut fonctionner en cycle simple ou en mode combiné. Cette
caractéristique exige l'installation d'un registre et d’une cheminée de by-pass entre l'échappement de
la turbine à gaz et la Chaudière de Récupération (HRSG).L'emploi d'un tel volet de contournement
permet de mettre la turbine à gaz en fonctionnement alors que la partie cycle de Rankine de la cen-
trale est à l'arrêt. La flexibilité peut être renforcée en multipliant les turbines à gaz, les HRSG et les
turbines à vapeur. Cependant, cela signifie aussi une plus grande complexité. Les centrales à cycle
de Rankine, équipées de chaudières à combustion, demandent souvent plusieurs heures, ou mêmes
plusieurs jours, pour passer de l'état froid à celui de fonctionnement. La plus grande partie de la
phase de démarrage consiste à préchauffer la chaudière et la turbine à vapeur pour éviter les con-
traintes thermiques et la fatigue du matériel. Comme elles fonctionnent à des pressions et des tem-
pératures élevées, les centrales classiques (Cycle de Rankine) sont construites en matériaux plus
lourds/plus épais conçus pour résister àces conditions de travail. Ceci comprend :
Les centrales à cycle combiné, construites dans des matériaux plus légers, fonctionnent à des pres-
sions et des températures plus basses. La partie turbine à gaz d'une centrale à cycle combiné peut
passer de l'état froid à la pleine charge de 10 à 20 minutes en fonction des caractéristiques de la
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Chapitre III : Centrale thermique à cycle combiné
tranche. Les (HRSG) faites de matériaux plus légers que les chaudières classiques peuvent être
amenées à la production optimale de vapeur en un temps très court. Cette flexibilité renforcée par
rapport aux centrales classiques à cycle de Rankine permet de diminuer le coût homme heure et le
temps d'immobilisation et d'augmenter le rapport financier du fait que la vapeur peut être produite
en un temps très court [9].
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Chapitre III : Centrale thermique à cycle combiné
III.7. Conclusion
Le cycle combiné permet de récupérer de la chaleur perdue résultant de l’échappement de la
turbine à gaz, ces gaz seront utilisés pour la production de l’électricité au lieu de se dégager dans
l’atmosphère.
- La centrale à cycle combiné est plus respectueuse de l’environnement grâce aux performances du
cycle combiné notamment la diminution de dioxyde de carbone CO2 pour éviter le phénomène
d’effet de serre, ce dernier qui provoque le réchauffement climatique.
- Les cycles combinés gaz-vapeur offrent les meilleurs rendements et les coûts les plus bas pour la
production d’énergie électrique dans les installations de grande puissance (plus de 1000MW).
Pour les installations plus petites le coût de la turbine à vapeur du cycle combiné représente une
part importante du coût global de l’installation. Cela nous pousse à approfondir plus dans l’étude
énergétique de ces centrales à cycle combiné dans le but de maitriser leurs technologie.
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Chapitre IV :
Travail expérimental
Chapitre IV: Travail experimental
IV.1. Introduction
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
01 Gare racleur arrivée (Ligne Gazoduc 16’’ alimentant la station SP1 bis Djamâa en
gaz).
01 Skid gaz arrivée Gazoduc 16’’
02 Turbo Pompes (TP).
02 Turbo Alternateurs.
01 Unité de traitement d’eau.
01 bac de détente de 1 000 m3
01 Systeme anti incendie.
01 Système STS
Bloc administratif (salle de contrôle).
Base de vie
01 Restaurant
01 Hôtel
40 Chambres
IV.2.5. Caractéristiques techniques des installations
Turbo-Pompes :
Nombre : 02
Machines en services : 01
Constructeur/modèle/type :
TP1 :Nuovo Pignone /GE10/GO7532
TP2 :Nuovo Pignone /GE10/GO7530
Puissance : 11 982 MW
Consommation : 1917Kg/h
Etat / Commentaires :
TP1 : Bon /En service
TP2: Arrêt / Indisponible.
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Chapitre IV: Travail experimental
l’Université de technologie de Delft (TU Delft) Faculté de génie mécanique, maritime et des
matériaux, Section des technologies de l'énergie (Mekelweg 2 2628 CD Delft Pays-Bas).
Description du logiciel
L'écran principal figure (IV - 2) est divisé en six parties, de haut en bas :
La zone de travail : La zone de travail comprend la plus grande partie de l'écran. Vous pouvez
placer une ou plusieurs fenêtres différentes dans la zone de travail (voir Figure 1-2), par
exemple:
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
Le tableau 2-1 donne un résumé des types des appareils disponibles dans Cycle-Tempo ainsi que
les noms par défaut et le nombre d'équations système ajoutées à la matrice du système par type
d’appareils.
Les paramètres généraux des appareils sont :
N° : numéro d'identification de l'appareil (numéro d'appareil). Le numéro doit être égal ou
supérieur à 1, mais inférieur à 32767. Les numéros sont automatiquement attribués, mais
peuvent être modifiés si désiré.
Nom = nom de l'appareil à saisir par l'utilisateur (pour les valeurs par défaut, voir le Tableau 2-
1). Le nom ne doit pas dépasser 12 caractères. Les noms spécifiés sont utilisés dans des tableaux
avec des résultats de calcul ou des diagrammes.
Pour presque tous les appareils, les données thermodynamiques suivantes peuvent être
spécifiées :
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
IV.4. Simulation
La simulation est réalisée suivant la figure suivante (figure III. Chapitre III)
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Chapitre IV: Travail experimental
La figure (IV-6) Montre la description des apparails utilisés dans la réalisation de l’installation
de la turbine à gaz.
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Chapitre IV: Travail experimental
Les figures (IV.7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 12 et 13) montrent les parametres des apparails utilisés dans la
réalisation de l’installation de la turbine à gaz.
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
La figure (IV-15) Montre la description des apparails utilisés dans la réalisation de l’installation
de la turbine à vapeur.
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
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Chapitre IV: Travail experimental
La figure )IV.25( montre la description des apparails utilisés dans la réalisation de l’installation
du centrale thermique à cycle combiné.
Figure (IV-25) : Description des apparails utilisés dans centrale thermique à cycle combiné.
IV.5. Programmation
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Chapitre IV: Travail experimental
Figure (IV-26): Interface du programme présentant les icones d'entrée et des résultats.
La Figure (IV-27) : Montre l'interface du programme ou sont présentés les formules utilisés
dans le calcul.
Figure (IV-27) : Interface du programme présentant les formules utilisées dans le calcul.
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Chapitre IV: Travail experimental
IV.6. Conclusion
Dans cette partie du chapitre, nous parlons brièvement de la description de la station SB1
BIS Djamâa, dans laquelle nous avons mené notre étude pendant la période de formation, et
cette station sera présentée plus en détail.
D'après cette etude àn a remarqué que pendant la conception des instalations des trois cycles que
l'instalation du cycle combiné est plus compliqué que les deux autes instalations de gaz et de
vapeur.
Dans le cycle combiné on économise de l'energie par l' alimentation de la chaudiere dans le
cycle de vapeur par les gaz d'echappement plus chauds au lieu d'une alimentation à partir d'une
sourse. Ces gaz d'echappement assurent le chaufage de l'eau dans la chaudiere pour produire la
vapeur qui allimente la turbnine à vapeur.
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Conclusion générale
Conclusion générale
Compte tenu du développement industriel de notre pays, il est remarqué ces dernières années
une augmentation significative des besoins énergétiques, à une diminution des ressources
fossiles et à des préoccupations environnementales de plus en plus importantes. L'objectif est de
trouver les meilleures options pour obtenir une production d'énergie pour atteindre ces objectifs
grâce à la combinaison de turbines à gaz et à vapeur Pour mieux répondre à ces objectifs, nous
avons divisé ce travail en quatre sections.
Dans les première et deuxième parties, nous avons présenté une étude sur les turbines à
gaz et à vapeur, qui nous a permis de dire que cette dernière est la plus appropriée dans la
production d'énergie électrique pour notre pays, au regard des avantages offerts par le
carburant et l'énergie, car nous avons combiné les deux cycles ensemble.
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bibliographie
bibliographie
bibliographie
2-David J. Taylor Olivier Crabos, “GE Power Systems Gas Turbine and Combined Cycle
Products Technology - Experience - Innovation”, Gas turbine and Combined Cycle - GE Power
Systems 2003.
3- Baskharone E.A., 1984, Optimisation of the Three Dimensional Flow Path in the Scroll-
Nozzle System of a Radial Inflow Turbine, Journal of Engineering for Gas Turbines, and Power
VOL. 106.
5- BOUAM Abdallah Amélioration des performances des turbines à gaz utilisées dans
l’industrie des hydrocarbures par l’injection de vapeur d’eau à l’amont de la chambre de
combustion univ-boumerdes 2009.
6- Ohno, Y., Zhao, D. Furuhata, T., Yamashita, H., Arai, N., & Hisazumi, Y., “Combustion
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https://www.gunt.de/images/download/turbines_french.pdf.
11- GE oil & gas - Nuovo Pignone. Manuel de formation pour la conduite et l’entretien d’une
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13-KLAI SIHEM ,construction d’une ontologie à partir de bases de données pour l’aide à la
maintenance industrielle application : turbine à vapeur univ-skikda 2008/2009.
14-SAMI BOUTERRA ,Etude comparative par simulation de deux aubes de turbine à vapeur .
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR-ANNABA 2016/2017.
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Décembre 1999.
20- lila MEZIANE, Analyse des performances d'unités de production d'énergie : cas de turbines
à gaz. .univ-boumerdes 2010.
Résumé:
Ce travail consiste d'abord à réaliser une analyse thermodynamique des turbines à gaz et à
vapeur, puis du cycle combiné. La demande d'énergie continue de croître, et les ressources
deviennent de plus en plus chères, il est donc nécessaire d'améliorer les performances des
installations thermiques des turbines à gaz et à vapeur afin d'améliorer les performances du cycle
combiné. L'ajout d'eau, qu'elle soit liquide ou vapeur, a permis d'améliorer les performances des
installations à gaz et à vapeur, et le but de ce travail est de permettre l'étude des performances et
des paramètres qui affectent le rendement d'une centrale thermique à cycle combiné en utilisant
le programme de simulation Cycle Tempo.
Pour cela, nous avons traité et amélioré les cycles gaz et vapeur en montrant comment les
utiliser simultanément pour créer un cycle combiné.
Mots clés : turbines à gaz, turbines à vapeur, centrale thermique, cycle combiné.
Abstract:
This work consists first of conducting a thermodynamic analysis of gas and steam turbines
and then of the combined cycle. Energy demand continues to grow, and resources become
expensive, so it is necessary to improve the performance of gas and steam turbine thermal
installations in order to improve combined cycle performance. The addition of water, whether
liquid or steam, has improved the performance of gas and steam installations, and the aim of this
work is to enable the study of performance and parameters that affect the efficiency of a thermal
central combined cycle power plant using Cycle Tempo simulation program.
For this, we dealt with and improved on gas and steam cycles, showing how to use them
simultaneously to create a combined cycle.
Keywords: Gas turbines, steam turbines, thermal central, combined cycle.
ملخص
يستمر الطلب. ثم الدورة المركبة، يتكون هذا العمل أوالً من إجراء تحليل ديناميكي حراري لتوربينات الغاز و البخار
لذلك من الضروري تحسين أداء التركيبات الحرارية للتربينات، بينما تصبح الموارد باهظة الثمن، على الطاقة في النمو
الغازية و البخارية وبالتالي أدى إلى تحسين في أداء الدورة المركبة أدى إضافة الماء سواء كان سائل أو بخار الى تحسين أداء
قادرا على نمذجة ودراسة األداء والمعلمات التي تؤثر على كفاءة
ً منشآت الغاز و البخار و الهدف من هذا العمل هو أن تكون
تعاملنا مع دورات الغاز ودورات، لهذاCycle Tempo. محطة توليد الطاقة ذات الدورة المركبة باستخدام برنامج محاكاة
. وكذلك كيفية استخدامها في وقت واحد إلنشاء دورة مركبة، البخار وتحسينها
. الطاقة الحرارية، الدورة المركبة، التوربينات البخارية، التوربينات الغازية: الكلمات المفتاحية