M0001mba GP15
M0001mba GP15
(CEE) (MBA/GP)
Promotion 13
C
(2013-2014)
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THEME
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Octobre 2014
Etude de faisabilité d’un projet de création d’une école privée d’enseignement moyen-secondaire à Tivaoune
Peulh
DEDICACE
à mes défunts grands parents Al Ousseynou DEME, Demba DEME, Aminata DIA et
Penda SALL. Que Le Tout Puissant les accueille dans son paradis ;
REMERCIEMENTS
Mes remerciements :
Zone de Recasement de Keur Massar, pour leurs collaborations sans répit ; et à travers eux
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à Monsieur Alioune NDIAYE, pour avoir bien voulu assurer la direction de ce travail
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avec une rigueur et un amour du travail bien fait ; et à travers lui tous les enseignants du
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BAC: Baccalauréat
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DEDD : Décennie des Nations Unies pour l’Education en vue du Développement Durable
IA : Inspection d’Académie
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MF : Ministère de la Famille
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PE : Projet d’Etablissement
UA : Union Africaine
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VA : Valeur Ajoutée
-B
Tableau 3 : La population scolarisable de Dakar par rapport à l’ensemble du pays entre 2009
à 2012 dans le moyen…………………………………………………………………………45
Tableau 4 : La part de Dakar dans l’ensemble des structures scolaires selon les cycles du
moyen-secondaire en 2013……………………………………………………………………48
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Annexe 1 : Questionnaire…………………………………………………………………… 71
Présentation générale…………………………………………………………………………1
Introduction…………………………………………………………………………………...2
Problématique………………………………………………………………………………...4
Objet de l’étude……………………………………………………………………………… 5
Objectifs de l’étude………………………………………………………………………….. 5
Intérêt de l’étude…………………………………………………………………………….. 6
Délimitation du sujet………………………………………………………………………… 6
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Démarche de l’étude………………………………………………………………………….6
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Plan…………………………………………………………………………………………… 6
-B
1.3.1 Identification………………………………………………………………………... 12
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1.3.2 Préparation…………………………………………………………………………..13
1.3.3 Appréciation………………………………………………………………………... 15
1.3.4 Sélection…………………………………………………………………………….. 15
1.3.5 Réalisation…………………………………………………………………………...16
1.3.6 Evaluation…………………………………………………………………………... 17
1.4 Concepts liés à l’éducation……………………………………………………………...18
1.4.1 Système éducatif……………………………………………………………………. 18
1.4.2 Etablissement d’enseignement privé……………………………………………… 19
1.4.3 Enseignement moyen et secondaire……………………………………………….. 19
2.2.3 Localisation…………………………………………………………………………...23
2.2.5 Variantes……………………………………………………………………………...23
1.6.1 Produit…………………………………………………………………………….....51
1.6.2 Prix…………………………………………………………………………………...52
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1.6.3 Promotion……………………………………………………………………………52
1.6.4 Place………………………………………………………………………………….52
-B
2.2 Recommandations……………………………………………………………………….65
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Conclusion……………………………………………………………………………………67
-B
Annexes………………………………………………………………………………………70
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Bibliographie………………………………………………………………………………...83
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PRESENTATION GENERALE
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Introduction
Pour ces raisons, elle est inscrite dans le contexte de la mondialisation parmi les
secteurs prioritaires sur lesquels la communauté internationale compte du fait de sa capacité à
modifier les comportements. Ainsi, des initiatives ont été prises à cet effet. Il s’agit entre
autres des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d’ici 2015, Education Pour
Tous (EPT) à l’horizon 2015, la Décennie des Nations Unies pour l’Education en vue du
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Dans la même foulée, le Sénégal, en tant que partie prenante de ces différentes
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initiatives, se doit de réformer sa politique éducative pour être en phase avec celles-ci. Dans la
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poursuite des objectifs internationaux et nationaux, l’Etat a entamé la réforme de son système
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l’Education qui a comme résultat l’élargissement de l’accès à tous les niveaux du système
éducatif, l’amélioration de la qualité des apprentissages et le renforcement du processus de
déconcentration/décentralisation. Mais ces résultats importants ont produit des effets pervers
telles la baisse de la qualité de l’enseignement, la faible intégration des modèles alternatifs
d’éducation, une offre de formation inadaptée aux besoins du marché de l’emploi et une
gestion peu transparente du système.
1
Protocole adopté à l’occasion de la première conférence des ministres de l’éducation de la CEDEAO tenue à
Dakar du 24 au 26 septembre 2002
2
Gouvernement du Sénégal, www.gouv.sn/-Projets-et-programmes-.html, consulté le 15/08/2014
initié et constitue aujourd’hui le socle sur lequel repose la vision du gouvernement en matière
d’éducation et de formation. A travers ce programme, l’Etat vise à approfondir et à consolider
les acquis de la décennie précédente, mais entend aussi réajuster sa politique qu’il souhaite
mettre en adéquation avec la demande pressante des OMD2 et de la stratégie de
développement sur les questions relatives à la qualité, à l’égalité et à la gestion transparente
de l’éducation et ceci vers l’horizon 2025. Ainsi le PAQUET vise-t-il le renforcement de :
A travers ce programme, l’ambition de l’Etat est de créer une école caractérisée par
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l’équité et de l’égalité des chances ; une école qui peut porter ses ambitions pour l’émergence.
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entre autres de la pléthore des effectifs, des conditions précaires d’enseignement, la baisse de
la qualité, du manque d’infrastructures scolaires.
IB
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Tous ces dysfonctionnements réunis ont poussé à la tenue récente des Assises de
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Cette étude vise à créer une école privée d’enseignement moyen-secondaire, pour
contribuer à la recherche de solutions au problème d’accès aux structures scolaires dans la
banlieue dakaroise. Pour matérialiser cet objectif, la première partie sera consacrée à l’étude
théorique et la dernière à la présentation des résultats.
Problématique
Plus d’une décennie durant, l’Etat a consenti des efforts importants dans l’Education
qui ont amélioré le secteur. Cependant, des difficultés subsistent et menacent sérieusement le
système éducatif. Il s’agit, entre autres, de la baisse de la qualité, de l’inadaptation de l’offre
d’éducation, de la gestion et de la gouvernance du système, de l’insuffisance des structures
scolaires et de leur répartition inégale dans le territoire national. Tous ces problèmes font
qu’aujourd’hui les OMD en matière d’éducation risquent d’être compromis. En effet, des
écarts sont constatés entre les résultats obtenus et ceux attendus : dans le Primaire pour un
objectif de 70% en 2011, 66.2% est obtenu comme taux d’achèvement ; pour l’accès au cycle
moyen (taux de transition) 67.6% en 2011 contre 90%3 ; le taux de transition visé en 2011
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surtout en matière d’infrastructures scolaires publiques. Ce problème est plus notoire dans les
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nombreuses cités à usage d’habitat construites sinon par l’Etat lui-même dans son programme
de relogement des sinistrés des inondations avec l’exemple de la cité TAWFEKH, sinon par
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3
Le dépassement de l’objectif attendu dans ce cycle s’explique par le fait que l’Etat a voté une loi obligeant la
scolarisation jusqu’à 10 ans.
l’investissement privé étant donné que l’Etat l’accepte avec un encadrement formel.
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C’est ainsi que nous avons réfléchi sur la problématique de l’insuffisance des
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structures scolaires dans certaines localités et l’apport du privé comme une solution
envisageable, en vue d’y apporter notre modeste contribution. C’est pourquoi nous avons
-B
retenu le thème suivant : étude de faisabilité pour la création d’une école privée
d’enseignement moyen-secondaire.
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Comment mène-t-on une étude de faisabilité pour un projet de création d’une école
privée d’enseignement moyen-secondaire ?
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Questions spécifiques :
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L’objectif général de cette étude est la création d’une école privée d’enseignement
moyen-secondaire à Tivaoune Peulh dans la cité des enseignants. A travers cette étude, nous
cherchons aussi à contribuer à la recherche de solutions au problème du déficit de structures
scolaires adaptées dans cette commune.
Objectifs spécifiques
Intérêt de l’étude
L’étude d’un sujet est toujours motivée par un intérêt qui peut être partagé par un certain
nombre d'intervenants. Pour notre étude les intéressés sont : l’Etat, le CESAG et nous-même.
- Pour l’Etat, ce mémoire participe à la mise en place d’une école privée dans une
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collectivité locale sénégalaise. Ainsi, cette école une fois réalisée, sera une
contribution à la recherche de solutions au problème de déficit de structures scolaires
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œuvre sur la conception de projet d’une école privée. En même temps, ce mémoire est
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Délimitation de l’étude
Notre étude s’inscrit dans le cadre de l’étude de faisabilité d’un projet pour la création
d’une école privée dans la commune de Tivaoune Peulh-Niaga. Cette école intervient dans les
deux cycles d’enseignement que sont le moyen et le secondaire.
Démarche de l’étude
Elle s’articule autour de trois (3) axes :
- la recherche documentaire ou collecte de données secondaires ;
- le travail de terrain pour la collecte de données primaires ;
- le traitement des données.
Plan de l’étude
Ce présent mémoire comprend deux (2) grandes parties :
Oumar DEME / MBA-GP/CESAG EXECUTIVE Page 6
Etude de faisabilité d’un projet de création d’une école privée d’enseignement moyen-secondaire à Tivaoune
Peulh
- Une première partie qui s’intitule « cadre théorique » et composé de deux chapitres qui
ont respectivement comme titre « revue conceptuelle » et « méthodologie de l’étude ».
- Une deuxième partie qui présente le résultat de notre étude et qui se décompose en
deux chapitres dont le premier présente « les résultats des études préalables à
l’installation d’une école privée » et le dernier présente les « résultats de l’analyse
financière, économique et les recommandations ».
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théorique
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« Un projet est un processus unique de transformation de ressources ayant pour but de réaliser
d’une façon ponctuelle un extrant spécifique répondant à un ou des objectifs précis, à
-B
comportant des dates de débuts et de fins, entrepris dans le but d’atteindre un objectif
conforme à des exigences spécifiques, incluant les contraintes de délais, de coûts et de
EQ
4
O’SHAUGNESSY, Wilson (1992), La faisabilité de projet : Une démarche vers l’efficience et l’efficacité, les Edition
SMG trois rivières, Québec.
5
AFITEP (2010), Dictionnaire de management de projet : plus de 1400 termes français définis et analysés avec
leur équivalent en anglais, Edition AFNOR.
6
CORRIVEAU, Gilles (2012), Guide pratique pour étudier la faisabilité de projets, Presses de l’Université du
Québec.
Il est claire que dans les définitions ci-dessus, des termes identiques s’y retrouvent et
constituent des caractères essentiels pour définir un projet en management. Il s’agit de :
“activité”, “objectif”, “moyen” et “contrainte”. Sur la base de ce constat, nous appellerons
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projet un ensemble d’activités (complexes, nouvelles, uniques) qui mobilisent des moyens
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(financiers, matériels et humains) pour l’atteinte d’un ou des objectif (s) correspondant à un
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ou des besoin (s) prioritaire (s), soumis à des contraintes (délai, qualité et coût). »
-B
Partant des définitions ci-dessus, établir une catégorisation des projets impose des
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critères (résultat, activité, relation, nature, etc.) car le domaine est immense et varié.
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de fer » ;
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Les projets informatiques (Organisation) qui ont des méthodes spécifiques permettant
de les piloter ;
Les projets pour la recherche pure (Recherche et Développement) à la limite du
domaine des projets. Ce type de projet est difficile à contrôler ;
Les projets de développement de produits (Produits de série) à fort enjeux
économiques font appel à des métiers spécifiques. Ils sont soumis à des méthodes
particulières comme la conception à coût objectif ou l’analyse de la valeur ;
Les projets de développement communautaire (aides aux pays du Sud) sont le plus
souvent construits sur le modèle du « cadre logique ».
7
www.Innovaxion.net, Fiches pédagogiques : Typologie des projets, site consulté le 12/09/2014
des projets « fermés ». Ils ont le plus souvent pour but la commercialisation d’un produit ou
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Face à cette multitude de projets il est heureux de constater que leur déroulement
répond à une même logique et se décompose de manière identique. Cette décomposition en
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plusieurs phases ou en plusieurs étapes est l’approche adoptée et la plus cohérente pour
LI
réaliser un projet. Ainsi, cette segmentation constitue le cycle de vie du projet. Cela permet
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aussi, de segmenter les risques. En effet, dans cette approche, les risques potentiels, qu’ils
soient d’ordre technique, économique ou programmatique, pourront être identifiés et traités
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dans la phase concernée et le plus en amont possible vis-à-vis de la date de livraison du projet.
Le déroulement d’un projet se résume donc à un enchainement d’une succession de
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8
AIM, Roger (2007), L’essentiel de la gestion de projet 3 e édition, Editions Gualino.
1.3.1 Identification9
La première étape consiste à tenter de trouver des projets qui doivent contribuer à
l’effort de développement du pays mais qui seront aussi autant que possible rentables
financièrement et économiquement. Il faut dans cette étape ne pas identifier des projets que
l’on devra abandonner plus tard, ni manquer d’identifier des projets qui auraient été des plus
utiles à l’économie. Pour obtenir une certaine efficacité, il convient de s’assurer autant que
possible qu’un processus administratif existe, sinon les décideurs et leurs analystes ne font
que réagir à des propositions qui leur sont faites.
La méthode la plus facile est de trouver des projets reliés à un projet existant et de
miser ainsi sur un secteur qui est déjà en marche et qui a déjà été étudié en détail. Cette
méthode n’est pas toujours possible dans les pays en voie de développement où l’on tente à
C
juste titre d’y effectuer une transformation structurelle de l’économie. A ce moment, il s’agit
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de trouver des projets complètement nouveaux. Cette étape peut se diviser de la façon
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suivante :
-B
- Analyse macro-économique
Avant de chercher à identifier les projets, il est nécessaire de se faire une idée sur les
IB
l’on doit faire la distinction entre le national, le régional et le sectoriel. L’analyste doit
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pouvoir y intégrer une analyse des politiques fiscales, monétaires, ou autres qui lui permettent
de faire une meilleure analyse prévisionnelle. En pratique, ces études sont effectuées par des
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personnes qui ne font pas l’analyse des projets : par contre ces derniers devront s’y référer.
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- Analyse micro-économique
Il s’agit à ce niveau non seulement de faire l’analyse des besoins et de la demande
effective afin de voir si la situation est une demande excédentaire ou de capacité excédentaire
mais d’analyser autant que possible toute la structure, le comportement et la performance de
l’industrie dans laquelle va s’insérer le projet. L’analyste doit se faire une idée préalable de la
réaction du secteur à l’implantation du projet et utiliser ces informations dans la phase de
conception du projet.
9
Pour les étapes du cycle de vie, nous avons repris le codex contexte des projets MBA/GP de novembre 2013 de
M. A. TRAORE car tous les livres consultés à ce propos n’ont pas une grande différence avec ce cours.
de savoir si le projet rencontre certains objectifs sociaux réels que s’est fixée l’administration.
ES
AG
économique. La phase d’identification doit permettre de se faire une idée d’où viendra cet
appui et si celui-ci peut être considéré comme suffisant. Il faudra donc communiquer à ce
IB
stade, l’idée de projet afin d’obtenir les réactions préalables de diverses catégories de
LI
1.3.2 Préparation
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Déterminer les conditions, les besoins, les contraintes locales et les variables de
changement social qui affecteront la conception du projet.
Un projet est toujours du «sur mesure» parce qu’il doit s’implanter dans un milieu
donné: l’analyse de ce milieu ne peut être laissé au hasard lors de la conception du projet car
l’analyste doit prévoir ce qui se passera dans les étapes ultérieures particulièrement l’étape de
réalisation, sinon l’exercice risque de n’être que théorique.
ne pas se mettre à vouloir les analyser lorsqu’il sera trop tard dans le processus de décision.
ES
C’est à ce stade que l’on détermine les dimensions et les localisations du projet et où on
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- Analyse de faisabilité
Plusieurs seront faites, afin d’établir s’il est possible de monter le projet :
IB
- Analyse Technique
LI
- Analyse Commerciale
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TH
- Analyse Financière
- Analyse Economique
EQ
On fournit le détail sur les coûts, le marché, les recettes et le plan de financement. On
identifie les activités, fonctions et tâches pour ensuite les regrouper en composantes et
éléments du projet, ce qui permet de budgétiser et d’envisager un système organisationnel et
administratif. On peut même préparer un plan initial d’opération et de spécifications assez
précises pour l’équipement, l’infrastructure, le personnel, etc.
C’est aussi dans l’étude de faisabilité que l’on prépare un plan d’acquisition et d’adaptation de
la technologie, d’acquisition et de formation du personnel. Ceci permet de se faire une idée
sur le temps nécessaire pour effectuer l’implantation du projet.
Il s’agit aussi de s’assurer qu’il y a entente entre les divers participants sur les objectifs
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du projet. Ici encore, il arrive que les objectifs réels des participants ne soient connus que trop
AG
1.3.3 Appréciation
Cette troisième étape est la plus critique au niveau de la planification : elle dépend
IB
évidemment de la qualité du travail effectué dans les deux premières étapes mais c’est ici que
LI
l’analyste (et plus tard le décideur) devra poser un jugement nécessairement qualitatif sur les
O
TH
objectifs visés par le projet et la viabilité même du projet. On reprendra alors les mêmes
éléments que dans la phase de préparation et il s’agira alors en fonction de divers critères que
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l’on établira de poser un jugement sur chaque élément, de faire une analyse de risque pour ce
qui est de cet élément, et de poser un jugement global sur le projet
U
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1.3.4 Sélection
Au niveau de la sélection, ce sont les décideurs qui doivent jouer le rôle principal.
Même s’il est vrai qu’en pratique c’est souvent la sélection qui est la première étape et la
préparation la deuxième, une hypothèse non valable pour tous les projets, sinon les autres
phases ne servent qu’à justifier ou tenter de vérifier que le projet est valable.
consensus entre eux. Le décideur peut être une instance politique ou administrative : tout
dépend de comment fonctionne le système institutionnel en place.
- Négociation
Une fois le projet sélectionné par le décideur, il arrive souvent qu’une négociation soit
nécessaire avec un décideur de niveau plus élevé au niveau gouvernemental ou le bailleur de
fonds qui est choisi. La personne qui a sélectionné le projet doit alors choisir, préparer
l’équipe de négociation (s’il ne le fait pas lui-même), préparer la position de négociation et
clarifier les positions qui seront acceptables.
On négocie alors les prêts, subventions ou autres conditions nécessaires.
C
- Approbation
ES
gouvernement et les conditions nécessaires au niveau juridique pour que le projet puisse se
faire.
-B
1.3.5 Réalisation
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La réalisation d’un projet se fait sous quatre formes : la mise en œuvre, la réalisation
LI
projet :
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- Mise en œuvre
Avant de commencer le projet, on doit refaire le concept du projet pour qu’il se
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particulière doit être accordée au système administratif interne afin de le corriger au plus tôt
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s’il s’avère inadéquat pour aider à une gestion efficace des ressources. On doit aussi continuer
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à maintenir les liens avec ceux qui ont comme objectif de voir le projet réussir afin que les
conditions favorables de réalisation soient maintenues.
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A intervalles réguliers, le projet doit être contrôlé à l’aide du système qui a été mis en
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place : le contrôle peut s’exercer par le chef de projet seulement ou par l’instance à laquelle se
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TH
rapporte le chef de projet : cela dépend ici encore des particularités du projet. Ceci exige un
système d’information adéquat et un système préétabli pour régler les problèmes. Si ceux-ci
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s’avèrent inopérants, on doit les modifier au plus tôt, sinon le projet risque de déraper.
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Notons qu’un système d’inspection fait partie du système de contrôle, mais ce n’est pas
suffisant pour exercer un contrôle de gestion dans un projet. Si le projet s’écarte des objectifs
prévus, il ne faut pas automatiquement le ramener à son objectif initial mais examiner la
situation afin de prendre une décision à savoir si le dérapage est un dérapage contrôlé et
valable ou incontrôlé. On doit déterminer dès le début quelle sera la personne qui aura la
responsabilité finale de prendre la décision du rééquilibrage, afin que les actions à prendre
soient décidées le plus rapidement possible.
garantir une certaine impartialité. L’objectif de l’évaluation est de vérifier l’efficacité dans
l’atteinte des objectifs et l’efficience dans l’utilisation des ressources. On peut aussi tenter de
juger si les objectifs étaient valables et réalisables.
Il en existe plusieurs types :
- L’évaluation à mi-parcours, elle intervient durant l’exécution du projet. Elle entraine
des ajustements une fois appréciées ;
- L’évaluation finale est sommative. Elle fait le bilan de l’exécution et se penche sur
son impact immédiat. Cette évaluation à lieu 6 à 12 mois après la phase d’exécution ;
- L’évaluation ex-post intervient longtemps après l’exécution du projet (3 à 5 ans). C’est
une étude d’impact qui vise à confirmer les effets à long terme du projet.
C
L’éducation formelle concerne plusieurs niveaux et types d’enseignement. Elle est composée
de l’éducation préscolaire, de l’enseignement élémentaire, de l’enseignement moyen et
IB
l’enseignement supérieur.
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De même, l’éducation spéciale occupe une place de plus en plus importante dans le système.
Même si sa présence est plus marquée dans l’enseignement élémentaire, les orientations sont
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10
Loi N°91-22 du 6 février 1992 portant orientation de l’éducation nationale : découpage en cycles
d’enseignement, gestion du système éducatif, …
- L'enseignement moyen12
ES
élémentaire dont il accueille actuellement 20% des effectifs. Il est dispensé dans les collèges
d’enseignement moyens (CEM) dont le cycle dure 4 ans (de la 6e à la 3e) et se termine avec
-B
l’obtention du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM). Les élèves de ce cycle sont
généralement âgés de 13 à 16 ans.
IB
LI
Dans le cycle moyen, la finalité est de: parfaire chez l’élève le développement des
O
TH
diplômes sanctionnent la fin de chaque cycle. A la fin du cycle moyen et pour l’accès au
second cycle, l’élève doit être titulaire du BFEM (Brevet de Fin d’Etudes Moyennes).
L’entrée dans le moyen est soumise aux conditions suivantes : l’obtention de l’Entrée
en sixième, l’obtention de la moyenne en fin du cycle primaire et l’âge
11
Décret n°98-562 fixant les conditions d’ouverture et de contrôle, décret n° 98-563 fixant les conditions et
titres exigibles des directeurs et du personnel et le décret n°98-564 fixant les conditions de reconnaissance et
modalités d’attribution des subventions et primes
12
Le décret N° 72-863 relatif à l’enseignement moyen général
Dans le cycle secondaire, la finalité est: de donner aux élèves les connaissances et
C
acquise antérieurement.
AG
Cette étape du cycle de vie d’un projet est composée de sous phases que nous allons
voir tour à tour au cours de cette section. Il s’agit de : l’étude de marché, l’étude technique,
l’étude sociale et environnementale, l’étude organisationnelle et institutionnelle, l’étude
sociale et environnementale, l’étude financière et enfin de l’étude économique.
13
Ministère de l’éducation nationale du Sénégal, www.education.gouv.sn, consulté le 16/09/2014
La faisabilité de marché nous renseignera alors sur la demande actuelle pour le produit, sur les
prévisions de ventes au cours de la durée de vie du projet et sur les éléments du mix-
marketing à mettre en place pour en faciliter sa commercialisation14.
Pour se faire, l’étude de marché doit se fonder sur des données existantes ou créées.
Ces informations proviennent soit de documents disponibles (de statistiques officielles, de
revues spécialisées, de recherches universitaires, de publications pour les consommateurs,
etc.), soit d’enquêtes qualitatives ou quantitatives effectuées dans le cadre de l’étude.
Ainsi, ces données collectées renseigneront sur : les prix et les coûts du produit ; l’historique
de la consommation ; les prévisions de la consommation ; les conditions actuelles du marché ;
les clients et les concurrents ; l’économie, la population, l’emploi ; les habitudes des
C
consommateurs.
ES
AG
En définitive les informations qui sortiront de cette étude seront déterminantes pour la
suite à donner au projet. C’est pourquoi elle doit être minutieusement conduite car elle servira
-B
Cette étude cherche à déterminer si le projet est techniquement faisable. Elle consiste à
O
TH
14
O’SHAUGNESSY, Wilson (1992), op.cit.
15
TRAORE, Ahmadou (2013), op.cit.
relation avec les quantités à produire ; le niveau de technicité requis pour la mise en œuvre du
procédé de production et le degré de dépendance par rapport à la disponibilité locale des
équipements.
processus de production.
ES
AG
La disponibilité des utilités (eau, électricité, carburants …) doit faire l’objet d’une
attention particulière de façon à s’assurer que les besoins du projet sont compatibles avec les
-B
capacités actuelles et que les raccordements aux réseaux existants ne posent pas de problèmes
particuliers. Il y a lieu de comptabiliser dans les coûts du projet les investissements
IB
additionnels dans ce domaine et d’en tenir compte au moment des études de rentabilité.
LI
O
TH
Dans le même ordre d’idées, les problèmes de moyens de communication doivent faire
l’objet d’une étude spécifique : construction de pistes, de routes pour l’écoulement d’une
EQ
Enfin, les besoins en main d’œuvre doivent être examinés de la façon la plus large
possible : besoins quantitatifs, mais aussi niveaux de qualification nécessaires ; il faut prendre
également en compte les possibilités de recrutement local ou régional, en étudier les
répercussions sur les autres activités économiques et déterminer les besoins en main d’œuvre
expatriée. Un plan de formation par catégorie de personnels doit être défini si besoin, en
même temps que les études techniques, de façon à en intégrer les coûts dans le coût global du
projet.
2.2.3 Localisation
La localisation, lorsqu’elle n’est pas déterminée par la nature même du projet doit faire
l’objet d’une étude qui tient compte principalement : de la localisation des matières premières,
de la disponibilité en main d’œuvre, de la disponibilité en terrains, de la disponibilité en eau,
électricité, des conditions de transport des personnes et de biens et des lieux de
consommation.
Le calendrier des réalisations tient compte des résultats des différentes études
ES
2.2.5 Variantes
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La réalité de la préparation d’un projet n’est pas aussi linéaire que pourrait le laisser
O
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penser la précédente présentation des études techniques. Il s’agit en réalité d’un processus
itératif où les différentes alternatives et leur incidence sont considérées. C’est ainsi qu’en
EQ
institutionnel.
la prise en compte par les responsables du projet des coûts de projets similaires à celui que
l’on est en train d’étudier, tout en considérant les différences liées aux dates de réalisation,
aux conditions de production, aux modes d’organisation et aux économies d’échelle qui
peuvent apparaître lorsque la capacité de production augmente.
selon différentes hypothèses de variation. Dans tous les cas (investissement ou exploitation),
ES
il y a lieu de distinguer l’origine des biens nationaux ou importés, la répartition des coûts en
AG
profil du personnel sont bien définis à l’avance. Ceci permet de garantir l’atteinte des objectifs
LI
et d’éviter les blocages dans l’exécution du projet. Le projet aussi entretient des relations avec
O
TH
son environnement extérieur dans lequel existe des lois et règlements. C’est pourquoi l’aspect
institutionnel doit être intégrer dans son processus de préparation afin d’éviter tous les
EQ
écueils juridiques.
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- Mener une gestion financière rationnelle notamment par une meilleure budgétisation
des ressources du projet. Cette budgétisation des ressources, cohérente avec la
planification des activités, minore les risques de rupture de stocks ou plus
généralement de crédits ;
C
ES
travail et leurs spécificités, les profils souhaités pour les principaux postes à pourvoir
dans le projet, la formation complémentaire requise compte tenu des spécificités de
-B
16
O’SHAUGNESSY, Wilson (1992), op.cit.
risques de rejet.
ES
AG
démarche fort utile pour anticiper les craintes ou les objections d’une population face à un
projet, pour éviter les blocages ou les contestations et pour identifier les mesures ou les
EQ
17
TRAORE, Ahmadou (2013), codex montage de projet MBA/GP
projet. L’outil qu’elle utilise à cet effet l’Echéancier des Flux Financiers (EFF) constitué à
ES
partir des dépenses d’investissement ainsi que des dépenses et recettes d’exploitation du
AG
projet.
-B
hors conditions fiscales et financières, et de se prononcer sur les risques financiers liés au
LI
projet.
O
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Pour effectuer une AFS il faut passer par les étapes suivantes : élaboration du tableau
EQ
Les hypothèses sur lesquelles l’AFS se base sont les suivantes : l’analyse s’effectue
hors conditions financières et fiscales ; on ne tient pas compte de l’amortissement mais plutôt
des renouvellements et les flux financiers sont calculés en monnaie constante.
notion courante du cash-flow comptable). On peut donc décrire un projet d'investissement par
un échéancier de flux financiers nets, se présentant de façon synthétique sous la forme d'un
tableau récapitulant, année par année, l'ensemble des dépenses d'investissement et de
renouvellement, des dépenses d’exploitation et des recettes. Le solde cumulé en fin
d'échéancier donnera la valeur nette du projet qui, bien sûr, devra être positive pour que le
projet, ou la variante, soit retenue. L’EFF est articulé autour de six rubriques principales :
- les investissements et renouvellements
- la dotation en FDR
- les dépenses d’exploitation
- les recettes d’exploitation
- les flux nets annuels, différence entre d’une part le total des investissements et
C
financée par les dettes à court terme, mais par des capitaux permanents ou inversement.
LI
O
TH
- les stocks qui comprennent les stocks de matières premières et fournitures, les stocks
de produits intermédiaires et enfin les stocks de pièces de rechange et de produits finis.
- les créances (clients et effets à recevoir)
- les crédits fournisseurs ou crédits à court terme (fournisseurs et effets à payer).
sont pas comptabilisés si leur durée de vie est égale à celle du projet.
ES
AG
- Le délai de récupération :
C'est le temps nécessaire pour que les recettes du projet déduction faite des dépenses
d’exploitation équilibrent le montant des dépenses d’investissement. C’est également le délai
nécessaire pour que le montant des flux financiers positifs équilibre le montant des flux
financiers négatifs, pour que la somme algébrique des flux devienne positive.
Il existe plusieurs formes de ratio avantage-coût que l’on construit en fonction des
AG
- Pour que le projet soit intéressant du point de vue de ce critère, il faut que R soit
TH
supérieur au coût total d’investissement divisé par i le nombre d’années de croisière (N) : R
>1
EQ
- Entre deux projets ou variantes de projet, il faut choisir le projet ou la variante qui a
U
inflation annuelle constante, α, la relation existante entre le TRI calculé en prix constant, (TRI
-B
choisie. L’AFD est en fait la technique d’analyse financière utilisée dans l'étude de faisabilité
EQ
et qui peut se prolonger dans la phase d’évaluation préalable. Son but est de :
- mettre au point le plan de financement détaillé ;
U
(où les dépenses d’investissements n’apparaissent pas en tant que telles), et jamais dans les
ES
comptes de trésorerie ou de bilan des flux. Les amortissements sont calculés sur la base de
AG
dépense passée.
Il fournit à la fois le récapitulatif et le détail des sommes à affecter à la dépréciation
-B
des immobilisations. Ce sont les annuités d’amortissement, autrement dit les sommes allouées
annuellement à cette dépréciation, qui figurent dans les comptes de résultats prévisionnels
IB
annuels du projet.
LI
O
TH
moyennes pondérées. Le coût moyen obtenu devra être comparé au TRI intrinsèque pour
déterminer si le schéma de financement prévisionnel est compatible avec la rentabilité
intrinsèque précédemment calculée.
- à repérer dans le compte de résultat les postes susceptibles de faire l’objet d’une
ES
variation de prix ;
AG
vérifier la présence d’un solde net de trésorerie cumulé toujours positif, et à contrario de
LI
s’assurer que le besoin en fonds de roulement est couvert par le solde de trésorerie cumulé.
EQ
rentabilité financière aux différents niveaux sont le délai de récupération, le bénéfice actualisé
et le taux de rentabilité interne. Ces niveaux sont les suivants : la rentabilité financière du
point de vue des actionnaires ; la rentabilité des fonds propres et la rentabilité des capitaux
investis.
de vente, coûts d’exploitation, conditions commerciales, taux de change, etc… Une des
méthodes de vérification les plus courantes est le test de sensibilité, qui permet de mesurer la
sensibilité des résultats du projet aux erreurs d’appréciation des principales variables. En
pratique, on identifie d’abord des variables essentielles auxquelles on applique ensuite des
variations (généralement de l’ordre de + 10 %) pour voir l’effet produit sur les résultats
escomptés du projet.
méthodes :
AG
La méthode des effets vise à quantifier concrètement l'insertion d'un projet dans
LI
seulement au niveau du seul groupe des agents investisseurs mais aussi au niveau de chacun
U
des agents de cette collectivité nationale : salariés, entrepreneurs, Etat, collectivités publiques.
E
18
TRAORE, Ahmadou (2013), op.cit.
Pour que le prix et la valeur d’un bien ou service coïncident, la théorie économique
stipule que les prix doivent être établis par le libre jeu de l’offre et de la demande dans un
environnement de concurrence parfaite.
En réalité, des écarts existent entre les prix et la valeur de flux pour la collectivité en
C
prix ajustés, virtuels et théoriques, connus sous le nom de “ shadow price ” ou “ prix d’ombre
IB
”
LI
19
Ofarcy.free.fr/documentation/syllabus_base_fr.pdf
L’éducation est un secteur sur lequel on peut compter pour booster le développement
du fait de l’influence qu’elle peut avoir sur l’amélioration des conditions de vie.
-B
quelques années de grande initiatives en son faveur : les OMD ; l’EPT; la DNUA, la DEDD,
LI
etc. Le Sénégal s’inscrit aussi dans ce sillage en adoptant plusieurs programmes. Parmi ceux-
O
Avec l’adoption de ces programmes des résultats importants sont notés : afflux important de
E
ressources financières (passant de 105 à 432 milliards entre 2000 à 1010), élargissement de
l’accès à tous les niveaux du système éducatif, l’amélioration de la qualité des apprentissages
et le renforcement du processus de décentralisation.
Pour trouver des solutions durables à ces maux du secteur, des Assises de l’éducation
et de la formation se sont tenues récemment du 28 au 30 août 2014. Au sortir de cette
rencontre entre toutes les parties prenantes du secteur, le Gouvernement a promis de mettre en
œuvre les conclusions de ces travaux afin que l’école sénégalaise puisse prendre son envol
vers l’émergence.
réseau de 1310 collèges en 2011 accueillant 617 911 élèves dont la contribution du privé est
ES
égale à 14,8% reste en deçà des attentes avec une part dans les effectifs inférieure à la valeur
cible de 18% ; de faibles taux de réussite au BFEM20 variant entre 55,9% en 1999, 55,4% en
AG
2004 et de 53,2% en 2011 au même moment où les taux de redoublements (11,1%) pour les
garçons et 9,9% pour les filles) et des taux d’abandons encore élevés dans les classes du
-B
En outre, les collèges spécialisés aux divers handicaps n’existent pas et l’éducation
O
20
Source Direction des Examens et Concours (DEXCO)
Cette situation s’explique par différents facteurs parmi lesquels: les retards dans les
constructions ; la faiblesse des interventions des partenaires techniques et financiers (PTF) en
dehors de la BAD et de la BID dans l’enseignement secondaire général ; l’insuffisance des
budgets d’investissement alloués au sous-secteur par l’Etat et les Collectivités Locales (faible
C
se limitent à deux (02) en 2012 alors que dans certaines régions réticentes à l’école formelle
LI
classique, le franco-arabe est devenu l’option pour booster la scolarisation ; l’inadaptation des
O
TH
infrastructures à l’éducation inclusive ; la faiblesse de la rétention des filles : le TBS fille est
faible, 18,9% (2011), elle est particulièrement due aux violences liées au genre (mariages et
EQ
grossesses précoces), ce qui invite à des mesures incitatives en faveur du maintien des filles
dans le sous-secteur ; la faiblesse de l’appui aux enfants vulnérables notamment les filles en
U
E
Une variable est dite indépendante lors qu’elle ne dépend pas des autres variables
endogènes du modèle. Une variable exogène est par définition explicative, elle est tirée
d’observation et souvent d’un consensus qui permet de l’utiliser dans un modèle.
économique. Tandis que la variable dépendante est elle-même expliquée par le modèle. Dans
notre cas, elle représente la rentabilité
Comme les variables sont des informations quantitatives et qualitatives, leur collecte
se fait avec des indicateurs qui sont des éléments de mesure. Ces derniers sont consignés dans
les tableaux suivants :
- Le rendement de l’unité
monétaire investie (RUMI)
AG
- Investissement
- Besoin en fonds de roulement
IB
- Valeur ajoutée
O
- Recettes fiscales
- Pertes de recettes fiscales
TH
Une fois ces données collectées, nous les avons organisé, puis traité avec les
IB
21
Le guide d’entretien utilisé lors de nos enquêtes de terrain se trouve dans l’annexe 1
22
Le questionnaire a été conçu avec SPHINX. Il se trouve à l’annexe 2
C
ES
pratique
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
qu’il peut participer à l’atteinte des objectifs globaux fixés par l’Etat dans le secteur de
l’éducation. C’est pourquoi, il se développe rapidement. On recense actuellement dans le pays
-B
574 écoles privées dans le moyen-secondaire dont 50 en zone rurale et 524 en zone urbaine.
IB
Cependant, même si on note des progrès importants ces quelques années, l’objectif assigné au
LI
privé n’est pas encore atteint dans le moyen (14.8% contre 18% de contribution dans le TBS
O
global de 47%). Par contre, au secondaire, la valeur cible (20.9%) est largement dépassée et se
TH
situe à 27.5%. Ceci, prouve que le privé peut bel et bien jouer sa contribution et aider l’Etat à
atteindre ses objectifs en matière d’éducation s’il est bien appuyé par les autorités.
EQ
U
23
Données prises dans le Rapport National de 2013
C
ES
AG
La part de Dakar dans la population scolarisable totale est l’une des plus importantes
-B
du pays. En 2012 elle est de 197 334 collégiens et augmente régulièrement chaque année de
IB
2.9% depuis 2009 (Tableau 3). Ceci, s’explique par la concentration de la population
sénégalaise (23,22% de la population totale sur 0,28% du territoire national24) dans cette
LI
O
Tableau 3 : La population scolarisable de Dakar par rapport à l’ensemble du pays entre 2009
EQ
%Filles
Dakar 180944 50.9 197334 49.3 2.9% -1.0
Sénégal 1180766 49.4 1227598 49.1 1.3% -0.2
DPRE : Rapport national, 2013
24
Source ANSD
Du point de vue de la répartition de cette demande entre les différentes régions, Dakar se
positionne en première place avec 17,4%, suivi de Thiès (12,8%), Diourbel (10,6%) et Saint-
Louis (7,2%). Toutes les autres régions ont un pourcentage inférieur ou égal à 7,0%. La plus
faible part revient aux régions de Sédhiou et Kédougou avec respectivement 3,7% et 1,3%.
fonctionnaires et ceux des professions libérales résidant dans les nouvelles cités.
de plus en plus importante. Ainsi, à partir des TBS de sa circonscription, on peut avoir une
IB
pour le moyen et de 54.28% pour le secondaire. Mais pour la commune de Tivaoune Peulh-
O
encore très accessible des terrains et de son dynamisme démographique. Ceci peut être un
facteur qui augmente rapidement la demande en matière d’éducation pour les années à venir.
U
E
25
Le TBS égale à 100% : cela veut dire que la population scolarisable est la même que celle scolarisée. Mais s’il
dépasse 100% il y a un surplus ou bien faute de données démographiques récentes (on le calcule avec les
données dépassées et on fait une estimation en tenant compte des flux démographiques de la zone). Données
fournies par l’IEF de Sangalkam
est notée dans les deux zones rurale (290) et urbaine (273) avec une légère avance de 17
établissements en zone rurale par contre elle est plus marquée dans les établissements publics
qui ont connu une augmentation de 407 unités dont la plupart sont des collèges de proximité
créés dans le cadre du PDEF.
On note une forte concentration de ces établissements dans la zone urbaine avec
54,1% en 2013. Cette part prépondérante est due à la forte poussée des établissements privés,
particulièrement à Dakar. Cette dernière concentre avec Thiès 37,4% des établissements
abritant le premier cycle du secondaire.
Tableau 4 : La part de Dakar dans l’ensemble des structures scolaires selon les cycles du
moyen-secondaire en 201326
C
cycle
AG
Privé 5 3 - 8
Rurale Public 7 3 2 12
-B
Privé 31 19 - 50
EQ
26
MEN (2013), Annuaire statistique national 2012/2013.
un second cycle. Entre 2007 et 2013, le nombre d’établissements privés est passé de 136 à
335, soit un doublement du réseau. Au même moment, les établissements du Public ont connu
un accroissement moyen annuel de 25,3% en voyant leur nombre évoluer de 87 à 269.
L’évolution du réseau est donc essentiellement due à la forte poussée du Public. En 2013, sur
les 604 structures abritant le secondaire, seules 137 se retrouvent en zone rurale. Entre 2013,
le nombre d’établissements créés est de 120.
dépend de l’IEF de Sangalkam. Les établissements qui intéressent l’étude sont directement
ceux du moyen-secondaire publics et privés. Mais, nous citerons le niveau de l’élémentaire
AG
car c’est de lui que vienne essentiellement les élèves qui composent le Moyen.
-B
privé.
LI
cycle et un regroupant les deux cycles ; pour le privé, c’est la même répartition (Tableau 5).
TH
EQ
demande à tel point que l’offre du public n’arrive plus à supporter cet afflux. C’est ce qui
E
explique l’essor des écoles privées même si encore leur nombre est restreint.
Par ailleurs, le lieu où va s’implanté le projet, la cité des enseignants, ne dispose pas
encore d’établissements du moyen-secondaire. En plus il est distant (2 à 3 km) du chef-lieu de
commune et des autres écoles.
Les enquêtes de terrain ont révélé des plaintes à l’endroit de ces structures scolaires.
-B
En effet les parents d’élèves se sont plaints de l’éloignement, de la qualité des enseignements
surtout pour le public, la précarité des conditions de travail aussi bien dans le public que dans
IB
et les écoles privées ne sont pas encore nombreuses (tableau 5). Ainsi, la demande y est
E
supérieure à l’offre.
Par ailleurs, il faut préciser que parmi nos concurrents directs un seul propose les deux
cycles et est très éloigné (GS La fraternité SAFCO), les autres proposent uniquement le
premier cycle.
La moyenne d’âge de ces écoles ne dépasse pas quatre ans. En plus elles sont
généralement créées par des enseignants qui n’ont pas suffisamment de moyens et
d’expérience dans le domaine.
27 e e
Effectifs faible par ce que c’est une école toute neuve et qui a démarré avec deux classes une 6 et une 5 ;
e
cette année l’ouverture d’une 4 est envisagée
28
Certains enseignants du privé sanctionnent leurs élèves du public par ce que ces derniers ne suivent pas leurs
cours de renforcement
Pour vendre ses services et réaliser son ambition, l’école doit être en mesure d’attirer
le maximum de clients. Pour y arriver il lui faut une stratégie d’intervention qui prend en
-B
marketing mix :
LI
O
TH
1.6.1 Produit
EQ
Nos cibles sont essentiellement les élèves habitant la cité COCEHAS mais également
ceux des autres cités voisines. Ainsi, avec cette école de proximité beaucoup de difficultés
seront résolues aussi bien pour les élèves que pour leurs parents. Car l’enquête de terrain a
révélé que les élèves souffraient énormément de l’éloignement des écoles publiques, de la
pléthore des effectifs, des conditions précaires d’étude. Du coté des parents, l’absence d’école
de proximité alourdi leurs charges en plus ils se plaignent de la qualité des enseignements du
public et du nombre insuffisant d’établissements présents dans la zone.
1.6.2 Prix
L’analyse de la demande a montré que le marché est en croissance. Les prix proposés
dépendent de plusieurs facteurs : la proximité, le pouvoir d’achat des populations, de nos
concurrents et de la qualité des services offerts. Ainsi, en tenant compte de ces facteurs
révélés par nos enquêtes, les prix proposés sont les suivants :
4e
ES
22000 12000 43 9 2
3e 25000 14000 43 9 4
AG
1.6.3 Promotion
TH
effet, pour atteindre nos cibles, tous les moyens permettant de faire connaitre nos services
U
seront utilisés afin de convaincre les parents d’élèves. Cette communication se fera à travers
E
les affichages, les annonces à la radio, les journaux, les prospectus, des flyers et sur l’internet.
La politique de sensibilisation sera intensive pendant nos premières années d’existence et
durant les 3 mois avant l’ouverture des classes.
1.6.4 Place
La localisation de l’école est déterminante dans notre stratégie marketing car elle
intéresse beaucoup la clientèle. C’est pourquoi, d’après les résultats de l’enquête et
conformément aux souhaits des parents, l’emplacement de l’établissement sera à l’intérieur de
la cité, non loin des cités voisines et sur la voie d’accès principale de la cité. Ainsi, ce choix
raisonné coïncide avec notre désir d’accessibilité et de visibilité afin de se positionner dans
cette localité.
Cette deuxième section présente les résultats des différentes études qui complètent
l’étude de faisabilité du projet : étude technique, organisationnelle et institutionnelle, sociale
et environnementale.
- Branchement eau
- Pose d’une enseigne avec les identifiants de l’école
Matériel et mobilier de bureau :
- Tables de bureau et de conférence
- fauteuils
- Chaises
- Armoires
- 8 Ordinateurs
- Imprimantes
- Photocopieuses
- 1 Frigo
C
- 1Téléviseur
ES
- Climatiseurs
AG
- Autres
Matériel didactique
-B
- Table-bancs (308)
- 20 cartons feutres
IB
- 14 tableaux à feutres
LI
- 1 Vidéo projecteur
O
TH
- Eponges
- Matériels mathématiques
EQ
- Autres
U
- 1 Directeur1
- Assistante1
- Responsable financier
- 1 caissier
- 4 Surveillants
- 2 Techniciens de surface
- 2 gardiens
- Professeurs (vacataires et permanents)
Dès que les bâtiments commenceront à être fonctionnels, l’école démarrera ses activités
AG
comme suit :
- 50% de sa capacité la première année ;
-B
Le montant global du projet est estimé à 111 132 090 FCFA. Le détail du montant se
répartit ainsi :
EQ
Pour se faire les fonctions, les tâches et les profils du personnel seront bien définis au
préalable afin d’éviter tous risques de blocage dans l’exécution et de favoriser l’esprit
d’équipe entre les membres de l’organisation (Tableau 7 et Graphique 5).
devoirs.
Directeur des Un spécialiste du secteur ayant le Coordonner le travail des
études CAES ou le CAEM, expérience enseignants, superviser les
-B
de classe
LI
C
ES
AG
-B
juridiques à suivre pour être en phase avec tous les partenaires du projet.
TH
EQ
Le mode d’administration :
- Une ou plusieurs personnes physiques, associées ou non ;
- Le ou les gérants sont nommés par les associés dans les statuts ou dans un acte
ultérieur.
Le régime fiscal :
C
Le principe de l’opacité fiscale : sauf pour le gérant associé majoritaire qui est
ES
soumis à l’impôt sur les revenus (IS), le taux en vigueur est de 30%.Nos motivations
pour ce type d’entreprise sont consignées dans le tableau ci-dessous.
AG
FCFA ;
TH
Notre projet ne nécessite pas une étude d’impact environnementale parce qu’il ne fait
pas partie des installations classées qui sont susceptibles de pollution ou de tout autre fléau
EQ
Ce dernier chapitre de l’étude fournit d’abord les informations sur la viabilité du projet
en analysant l’ensemble des dépenses et recettes du projet à travers l’AFS et AFD. Ensuite il
et mis en évidence l’impact du projet dans l’économie du pays à travers la méthode des effets
simplifiée. Enfin, le chapitre se termine par des recommandations.
Elle traite les aspects financiers du projet pour donner les coûts et avantages du projet.
C
La durée du projet est fixée à 5 ans (voir l’échéancier des flux financiers (Annexe 3
tableau 7). Ceci en conformité avec la durée de vie du matériel d’exploitation (matériel
IB
didactique).
LI
Les investissements sont estimés à 71 412 090 FCFA dont une bonne partie est consentie à
O
l’achat du terrain et les constructions soit 56 000 000 FCFA et le reste représente les
TH
(Tableau 2). Le FDR s’élève à 39 720 000 FCFA (Tableau 5). Ainsi, le projet se monte à
111 132 090 FCFA. La valeur résiduelle des investissements est de 44 796 667 FCFA.
U
E
Les prévisions de recettes et de charges d’exploitation ont été faites sur la base des
informations fournies par l’étude technique. Ainsi, la pleine capacité du projet sera atteinte à
la troisième année. Les dépenses d’exploitation s’élèvent à 51 953 690 FCFA dont 45 792 000
en paiement de salaires et 5 686 690 pour les autres charges d’exploitation (Tableau 4). Les
recettes se chiffrent à 137 931 000 FCFA en année de croisière. Elles sont constituées de
droits d’inscription et des frais de scolarité (Tableau 1). Le type de financement requis est un
emprunt à moyen terme (3 ans), étant donné que les rentrées financières du projet deviennent
positives à partir de la deuxième année.
La détermination de la rentabilité s’est faite à partir de l’analyse de l’échéancier des
flux financiers. Les différents paramètres de l’analyse ont donné les résultats suivants :
29
Pour l’analyse financière sommaire les détails se trouvent en annexe 3.
L’analyse de l’échéancier des flux financiers montre un déficit financier les deux
premières années qui s’explique par l’importance des investissements. Ce déficit est résorbé à
partir de la troisième année et le cumule final des flux financiers s’élève à 340 288 144 FCFA
à la 5e année.
La VAN à 10% est de 217 377 834 et le TRI de 69%. Ce dernier est comparé au coût
du capital et dans notre cas il lui est largement supérieur. Ainsi, sur la base de ces résultats,
C
- Les amortissements
IB
La dotation aux amortissements se chiffre à 5 535 363 FCFA pour les 3 premières
LI
- Le financement du projet
EQ
Le projet sera financé sur fonds propres et par emprunt bancaire. Un agrément au code
U
E
des investissements sera sollicité afin de bénéficier des exonérations de la part de l’Etat. Les
capitaux propres représentent 40% du coût du projet et sont constitués par un apport de
11 113 209 FCFA de la part des quatre actionnaires du projet. Un emprunt de près de 60%
sera fait auprès de bailleurs ciblés (Fonds de Promotion Economique) ou auprès de tout
organisme financier accordant des taux concessionnels. Par ailleurs, nous fournirons toutes les
garanties nécessaires pour l’octroi du financement.
30
Pour les détails consulter les tableaux 1 à 15 de l’annexe 3
- Le remboursement
C
ES
prévu de payer des intérêts intercalaires à la fin de chaque année. Le principal est remboursé à
partir de la deuxième année. Le prêt est soldé à la 5e année d’activité (Tableau 10).
-B
IB
Le tableau a été présenté suivant le système allégé du SYSCOA (Tableau 11). Les
TH
impôts sont payés à partir de la quatrième année selon les dispositions du code des
investissements.
EQ
Il montre un résultat net positif sur toute la durée du projet. A la dernière année il atteint
U
- Le tableau de trésorerie
Il a été prévu que les actionnaires perçoivent chaque année des dividendes équivalents
à 15% des capitaux propres. Mais ces dividendes ne sont perçus que lorsque les bénéfices le
permettent.
Oumar DEME / MBA-GP/CESAG EXECUTIVE Page 62
Etude de faisabilité d’un projet de création d’une école privée d’enseignement moyen-secondaire à Tivaoune
Peulh
Ce projet est équilibré sur le plan de la trésorerie car tous les soldes de trésorerie de fin
d’année sont positifs (Tableau 12).
- La rentabilité pour les actionnaires, les fonds propres et des capitaux investis
(Tableau 13, 14 et 15)
Pour les actionnaires : la VAN à 10% est de 125 802 005. Le projet est rentable
pour les actionnaires, car le TRI (48%) est largement supérieur au taux de
placement bancaire de 12%.
Pour les fonds propres : la VAN à 10% est de 156 381 103. Le projet est rentable
pour les capitaux propres, car le TRI (405) est nettement positif.
C
Pour les capitaux investis : la VAN à 10% est de 194 808 017. Le projet est tout
ES
aussi rentable pour les capitaux investis dans la mesure où le TRI (66%) dépasse
AG
Toutes les mesures de rentabilité utilisées dans l’AFS et l’AFD montrent que le projet
IB
Cette section fait ressortir les impacts du projet dans l’économie nationale et les
EQ
31
Pour cette partie consulter les détails dans l’annexe 4
La VA globale créée s’élève à 561 519 568 FCFA durant les 5 années de son activité.
Cela constitue une contribution assez importante au développement de l’activité économique
dans le pays. Cependant, étant donné que c’est un petit projet, sa contribution dans l’économie
nationale est très faible.
Il est possible de le mesurer à partir des recettes fiscales tirées du projet et le manque à
gagner fiscal. Et le solde entre les deux détermine cet impact sur les finances publiques :
Les recettes fiscales dans ce projet sont constituées par la TVA et les impôts sur le
C
bénéfice. Ainsi, elles s’élèvent à 93 782 478 FCFA pendant la durée du projet.
ES
fiscales avec le manque à gagner fiscal. Pour le cas du projet, il se chiffre à 40 576 634
IB
FCFA. Ainsi, le résultat obtenu est plus que positif et ce qui montre l’apport important
LI
194 616 000 FCFA. Grâce au recrutement de personnels permanents et de vacataires (23
E
2.2 Recommandations
- L’étude de faisabilité est primordiale lorsqu’on veut réaliser un projet. En effet, elle
AG
est d’une grande utilité et constitue un outil précieux pour la prise de décision. Avant de se
lancer dans la réalisation d’un projet il est recommandé de vérifier sa faisabilité à partir d’une
-B
série d’études spécifiques et complémentaires. Cette phase du cycle de vie du projet, permet
IB
d’étudier les facteurs de réussite, d’analyser les risques et avantages du secteur dans lequel le
LI
projet va s’intégrer. Ainsi, grâce aux résultats obtenus dans cette étape, le promoteur pourra
O
- La seconde condition pour la réussite est d’avoir à ses côtés des professionnels du
secteur. En effet, nous avons remarqué au cours de nos enquêtes de terrain, que ce secteur est
EQ
rempli de propriétaires profanes et véreux. Ce sont des commerçants, des politiciens qui ne
U
personnes ne sont motivées que par la recherche de profit car la qualité du personnel et des
locaux ne sont pas un souci pour eux. La conséquence de cette situation est la prolifération
d’écoles privées hors normes. Ainsi, le promoteur doit avoir un personnel répondant aux
exigences de leur poste et d’enseignants qualifiés. Mais, en retour il doit s’acquitter
convenablement de ses engagements pour motiver son équipe.
- Une autre clé de succès est l’application stricte des règles de management. En effet,
une bonne partie de ces écoles privées n’applique pas les règles de gestion d’une organisation.
C’est pourquoi, elles éprouvent de réelles difficultés pour faire face à leurs engagements.
Ainsi, le promoteur doit être compétent en management et avoir des qualités d’un bon leader
qui lui permettront d’être efficient et efficace dans l’exécution de sa mission.
plus que l’enseignement privé doit prendre en charge d’ici 2015, 12% des effectifs du
ES
Ainsi, pour réussir son pari, l’Etat doit renforcer rapidement le processus
d’octroi des autorisations d’ouverture d’école privée et exercer un contrôle strict et
-B
régulier au niveau de ces établissements privés pour qu’ils soient en phase avec ses
intérêts.
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
CONCLUSION
O
TH
EQ
U
E
Ce travail est une occasion pour nous de mettre en pratique nos connaissances en
matière de montage de projet à travers un cas concret d’étude de faisabilité d’une école privée
d’enseignement moyen-secondaire.
Enfin, une deuxième étape présentant les résultats de l’étude. Elle est une application
AG
nous sommes rendus sur le terrain afin de recueillir des informations sur le secteur de
l’éducation et sur la population locale. Ceci, a permis de faire toutes les études (étude de
IB
projet. Cette partie a aussi permis de vérifier la rentabilité du projet. Les résultats obtenus et
les mesures de rentabilité ont montré que le projet est rentable et viable économiquement.
EQ
dans un délai limité pour l’atteinte d’un objectif précis. Ainsi, avant de le réaliser il est
indispensable de faire une étude préalable afin de décider de sa mise en œuvre ou non. C’est
pourquoi l’étude de faisabilité constitue une phase clé dans le cycle de vie d’un projet. Ceci,
une fois de plus, a été démontré dans le cadre de cette étude de faisabilité de projet de création
d’une école privée. Car, les résultats obtenus ont montré une relation étroite entre l’étude de
faisabilité et la rentabilité du projet. Ainsi, grâce à cette étude préalable, nous avons pu
montrer que notre projet est rentable et présente un intérêt certain pour le développement de
l’éducation au Sénégal.
Une fois que la rentabilité du projet est prouvée, l’étape suivante est la recherche de
financement pour sa mise en œuvre. C’est en ce moment que l’étude de faisabilité s’avère
décisive. Si elle est concluante, le projet a plus de chance de convaincre les investisseurs.
Mais, si la conception du projet est bâclée, il lui est quasiment impossible de trouver un
financement.
A partir de ce constat, tout promoteur, qu’il s’agit d’un particulier ou de l’Etat doit
s’assurer de la faisabilité du projet avant de s’y engager. Cela, permet d’éviter les gaspillages
de ressources et les pertes de temps qui surviennent pendant la réalisation de projets mal
conçus.
Ainsi, pour que le privé contribue efficacement dans le secteur de l’éducation, l’Etat
doit appuyer et promouvoir des projets rentables conçus de la même façon que le nôtre. Car,
c’est un moyen permettant à l’enseignement privé de jouer pleinement son rôle et de
C
C
ES
AG
-B
ANNEXES
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
ANNEXE 1 : Questionnaire
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Aspects financiers
- Capital du propriétaire
- Accès aux ressources additionnelles
- Exigences d’investissement
- Rentabilité
- Risque
- Emplacement (localisation)
IB
- Moyens de transport
LI
Marché
Environnement social
- Les consommateurs acceptent-ils le service?
- Existe-t-il un préjudice particulier, appréciation, aversion pour le service?
-
Prestation du service (rythme)
LI
-
TH
- Nombre de classes ?
- Le service va-t-il être important ?
EQ
-
E
Rubriques Montant
fourniture de bureau 350 000
-B
Rubriques Montant Durée Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Valeur résid.
terrain 9 000 000 9 000 000
bâtiment 47 000 000 20 35 250 000
Installation et branchement 275 000 3 -
Matériel et mobiliers de bureau 3 280 000 6 546 667
C
Matériel didactique 10 540 000 5 -
ES
Non-valeur 1 317 090 3 -
Total 71 412 090 44 796 667
AG
Tableau 7: Echéancier des flux financiers (en FCFA)
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
-B
Immobilisation et renouvellement
terrain 9 000 000
IB
bâtiment 47 000 000
LI
Installation et branchement 275 000
O
Matériel et mobiliers de bureau 3 280 000
TH
Matériel didactique 10 540 000
Non-valeur 1 317 090
EQ
Sous total immo.et renouvel. 71 412 090
Dotation en FDR 19 860 000 9 930 000 9 930 000
Dépenses d'exploitation
U
fourniture de bureau 175 000 262 500 350 000 350 000 350 000
E
salaires 19 080 000 28 620 000 38 160 000 38 160 000 38 160 000
charges salariales 3 816 000 5 724 000 7 632 000 7 632 000 7 632 000
téléphone et internet 210 000 315 000 420 000 420 000 420 000
électricité 360 000 540 000 720 000 720 000 720 000
eau 210 000 315 000 420 000 420 000 420 000
matériels pédagogiques 125 000 187 500 250 000 250 000 250 000
publicité 300 000 300 000 150 000 150 000 150 000
blouses 946 000 1 419 000 1 892 000 1 892 000 1 892 000
assurance 650 000 650 000 650 000 650 000 650 000
entretien 80 000 80 000 80 000 80 000 80 000
maintenance 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000
divers et imprévus 254 845 382 268 509 690 509 690 509 690
Sous total dépenses d'exploitation 26 326 845 38 915 268 51 353 690 51 353 690 51 353 690
C
Total sortie flux 71 412 090 46 186 845 48 845 268 61 283 690 51 353 690 51 353 690
ES
Recettes 68 965 500 103 448 250 137 931 000 137 931 000 137 931 000
Valeur résiduelle 44 796 667
AG
Reprise FDR 39 720 000
Total entrée flux 68 965 500 103 448 250 137 931 000 137 931 000 222 447 667
Flux nets annuels - 71 412 090 22 778 655 54 602 983 76 647 310 86 577 310 171 093 977 ….
-B
Flux nets cumulés - 71 412 090 - 48 633 435 5 969 548 82 616 858 169 194 168 340 288 144
IB
VAN (10%) 217 377 834 Coût du projet 111 132 090 FCFA
LI
TRI 69%
O
Le risque est 0,33 donc normal
Calcul du rendement de l'unité monétaire
TH
investie (RUMI)
EQ
Délai de
Somme RP 670 723 417 récupération 2 ans 10 mois 21 jours
U
Somme Dp 219 303 183
E
Somme Ip 111 132 090
Chaque franc investi
RUMI 4,06 rapporte 4,10 francs
2) ANALYSE FINANCIERE
DETAILLEE (AFD)
C
bâtiment 47 000 000 20 2 350 000 2 350 000 2 350 000 2 350 000 2 350 000 35 250 000
Installation et branchement 275 000 3 91 667 91 667 91 667 -
ES
Matériel et mobiliers de bureau 3 280 000 6 546 667 546 667 546 667 546 667 546 667 546 667
Matériel didactique 10 540 000 5 2 108 000 2 108 000 2 108 000 2 108 000 2 108 000 -
AG
Non-valeur 1 317 090 3 439 030 439 030 439 030 -
Total 71 412 090 5 535 363 5 535 363 5 535 363 5 004 667 5 004 667 44 796 667
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Oumar DEME / MBA-GP/CESAG EXECUTIVE Page 78
Etude de faisabilité d’un projet de création d’une école privée d’enseignement moyen-secondaire à Tivaoune Peulh
Annuité 6 667 925 21 035 358 21 035 358 21 035 358 21 035 358
AG
fourniture de bureau 175 000 262 500 350 000 350 000 350 000
téléphone et internet 210 000 315 000 420 000 420 000 420 000
IB
électricité 360 000 540 000 720 000 720 000 720 000
LI
eau 210 000 315 000 420 000 420 000 420 000
O
matériels pédagogiques 125 000 187 500 250 000 250 000 250 000
TH
publicité 300 000 300 000 150 000 150 000 150 000
blouses 946 000 1 419 000 1 892 000 1 892 000 1 892 000
EQ
assurance 650 000 650 000 650 000 650 000 650 000
entretien 80 000 80 000 80 000 80 000 80 000
U
maintenance 120 000 120 000 120 000 120 000 120 000
divers et imprévus 254 845 382 268 509 690 509 690 509 690
E
Valeur ajoutée 65 534 655 98 876 983 132 369 310 132 369 310 132 369 310
Impôts et taxes TVA 18% 4 943 849 11 913 238 18 531 703 23 826 476
Valeur ajoutée hors taxes 65 534 655 93 933 133 120 456 072 113 837 607 108 542 834
salaires 19 080 000 28 620 000 38 160 000 38 160 000 38 160 000
charges salariales 3 816 000 5 724 000 7 632 000 7 632 000 7 632 000
EBE 42 638 655 59 589 133 74 664 072 68 045 607 62 750 834
Dotation aux amortissements 5 535 363 5 535 363 5 535 363 5 004 667 5 004 667
Résultat d'exploitation 37 103 292 54 053 770 69 128 709 63 040 940 57 746 168
Intérêts payés 6 667 925 6 667 925 5 231 182 3 650 765 1 912 305
Résultat activités ordinaires 30 435 366 47 385 845 63 897 527 59 390 175 55 833 862
Impôt sur le résultat (30%) 0 0 0 17 817 053 16 750 159
Résultat net (bénéfice) 30 435 366 47 385 845 63 897 527 41 573 123 39 083 704
Dotation aux amortissements 5 535 363 5 535 363 5 535 363 5 004 667 5 004 667
CAF 35 970 730 52 921 208 69 432 890 46 577 789 44 088 370
C
Reprise FDR 39 720 000
ES
Total ressources 111 132 090 35 970 730 52 921 208 69 432 890 46 577 789 128 605 037
Emplois
AG
Immobilisation et renouvellement 71 412 090 - - - - -
Remboursement - 14 367 432 15 804 176 17 384 593 19 123 053
Dotation en FDR 19 860 000 9 930 000 9 930 000 - -
-B
Dividendes 6 667 925 6 667 925 6 667 925 6 667 925 6 667 925
IB
Total emplois 71 412 090 26 527 925 30 965 358 32 402 101 24 052 519 25 790 978
Solde annuel de trésorerie 39 720 000 9 442 804 21 955 850 37 030 789 22 525 271 102 814 059
LI
Solde annuel cumulé 39 720 000 49 162 804 71 118 654 108 149 443 130 674 714 233 488 773
O
Trésorerie début d'année 0 39 720 000 49 162 804 71 118 654 108 149 443 130 674 714
TH
Trésorerie fin d'année 39 720 000 49 162 804 71 118 654 108 149 443 130 674 714 233 488 773
EQ
Tableau 13: Rentabilité pour les actionnaires
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
U
Capitaux propres 44 452 836
Trésorerie finale 233 488 773
E
Dividendes 6 667 925 6 667 925 6 667 925 6 667 925 6 667 925
Flux net - 44 452 836 6 667 925 6 667 925 6 667 925 6 667 925 240 156 698
C
Dividendes 6 667 925 6 667 925 6 667 925 6 667 925 6 667 925
ES
Flux nets - 4 732 836 16 110 730 28 623 776 43 698 714 29 193 196 109 481 984
AG
VAN 10% 156 381 103
TRI 405%
-B
Tableau 15: Rentabilité des capitaux investis
IB
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
LI
Flux nets annuels - 71 412 090 22 778 655 54 602 983 76 647 310 86 577 310 171 093 977
Impôts - - - 17 817 053 16 750 159
O
Flux nets - 71 412 090 22 778 655 54 602 983 76 647 310 68 760 257 154 343 818
TH
VAN 10% 194 808 017
TRI 66%
EQ
U
E
Oumar DEME / MBA-GP/CESAG EXECUTIVE Page 81
Etude de faisabilité d’un projet de création d’une école privée d’enseignement moyen-secondaire à Tivaoune Peulh
ANNEXE 4 : ANALYSE
ECONOMIQUE
C
Tableau 1: Exonération fiscal
ES
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Exonération en % 100 75 50 25 -
AG
Effectivement payé en % - 25 50 75 100
TVA (18%) payé 5 9 14 18
-B
Tableau 2: Répartition de la Valeur Ajoutée
IB
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3
LI
Année 4 Année 5
Valeur ajoutée 65 534 655 98 876 983 132 369 310 132 369 310 132 369 310
O
salaires 22 896 000 34 344 000 45 792 000 45 792 000 45 792 000
TH
Impôts et taxes (TVA) - 4 943 849 11 913 238 18 531 703 23 826 476
Résultat activités ordinaires 30 435 366 47 385 845 63 897 527 59 390 175 55 833 862
EQ
Impôt sur le résultat (30%) - - - 17 817 053 16 750 159
Recettes fiscales - 4 943 849 11 913 238 36 348 756 40 576 634
U
Manque à gagner fiscal 23 826 476 18 531 703 11 913 238 4 943 849
E
Soldes - 23 826 476 - 13 587 854 - 31 404 907 40 576 634
Soldes cumulés - 23 826 476 - 37 414 330 - 37 414 330 - 6 009 423 34 567 211
Résultat net (bénéfice) 30 435 366 47 385 845 63 897 527 41 573 123 39 083 704
C
ES
AG
BIBLIOGRAPHIE
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Ouvrages généraux
7 Loi N°91-22 du 6 février 1992 portant orientation de l’éducation nationale : découpage en cycles
AG
9 Décret n°98-562 fixant les conditions d’ouverture et de contrôle, décret n° 98-563 fixant les
IB
conditions et titres exigibles des directeurs et du personnel et le décret n°98-564 fixant les
LI
Webographie
14 www.gouv.sn
15 www.education.gouv.sn
16 www.ibe.unesco.org
17 www.Innovaxion.net
18 www.ansd.sn
19 www.scholarvox.com
20 www.ofarcy.net