ESM. Cours de Gestion Des Espaces D'entreposage Portuaire L3

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ANNEE ACADEMIQUE 2023 – 2024

COURS DE GESTION DES ESPACES D’ENTREPOSAGE PORTUAIRE

SYLLABUS L3

Objectifs :

Après avoir suivi avec succès ce cours, les étudiants seront capables :

- De connaître les différents espaces d’entreposage ;


- De connaître l’aménagement et le fonctionnement d’une circonscription portuaire ;
- De comprendre les variétés des besoins d’entreposage ;
- D’entreposer les marchandises selon les règles

Programme :

Chapitre I : L’Environnement portuaire


Chapitre II : La circonscription portuaire
Chapitre III : Définition et description des espaces d’entreposage portuaire
Chapitre IV : Les types d’entreposage portuaire
Chapitre V : Evaluation des espaces d’entreposage
Chapitre VI : La procédure d’entreposage
Chapitre VII : Gestion et exploitation des espaces portuaires sensibles
Chapitre VIII : Plan d’exploitation du port
Chapitre IX : Redevances portuaires applicables aux marchandises

Cours Proposé par le Cdt Sten Romilus MOUNDOUNGA/ Tél : 04.39.46.84 / 05.58.96.82
Introduction générale

La propriété des pays repose sur le commerce extérieur qui présente un élément indéniable de la
croissance et le développement économique d’un état.

En effet, les dons, les subventions et les aides bilatérales et multilatérales ne présentent que 5%
en devise étrangère dans nos états e voie de développement.

Les 95% autres doivent combler par le commerce extérieur. Or, il ne saurait exister de
commerce extérieur sans le transport maritime et de loin le moyen d’acheminement le plus
important des marchandises, du fait que plus de 90% d’échanges commerciaux utilise la voie
maritime.

Au total, toutes ces cargaisons passent deux fois par le port :

Une première fois à l’embarquement et une seconde fois au débarquement. Par ailleurs, la
plupart de ces marchandises passent par les entrepôts, des hangars, des magasins cales, des terre-
pleins, des cuves, des silos à grains… qui sont des espaces d’entreposage des marchandises.

C’est pourquoi, l’entreposage devient de facto une fonction essentielle dans la chaîne logistique
internationale et son importance croît surtout avec l’accroissement du trafic international.

Pour organiser et gérer efficacement un espace d’entreposage, il faut maîtriser : comment les
besoins varient-ils au niveau des chargeurs ? En un mot, comment se traduit les besoins
d’entreposage dans les ports ? Comment évaluer les besoins en aires d’entreposage ? La capacité
d’entreposage ? Quelles sont les types d’entreposage ?

Ceci constitue la trame du cours de gestion des espaces d’entreposage.

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CHAPITRE I : L’environnement portuaire
Le port peut être défini comme le lieu où s’opère le transfert des marchandises d’un mode de
transport maritime à un autre mode de transport terrestre ou parfois même maritime.

Cette définition montre que le port constitue un maillon incontournable, un espace vital dans les
échanges des marchandises, dans la circulation maritime des marchandises.

Lieu de transit par excellence, il faut pour ce faire qu’un port dispose d’un certain nombre
d’atouts :

- Equipements d’accueil du navire ;


- Equipements de manutention ;
- Equipements de stockage ;
- Equipement de transfert ;
- Equipements d’accueil des moyens de transport terrestre.

Gestionnaire des espaces d’entreposage mènera ses activités dans cet environnement
portuaire qu’il convient de connaître.

I – La Capitainerie

C’est le service portuaire qui est en charge de l’accueil des navires et a pour mission, la police, le
contrôle et la surveillance de la circulation maritime et fluviale dans les eaux portuaires, ainsi
que des opérations d’embarquement, notamment des marchandises dangereuses.

Elle assure la sécurité, la sûreté et la permanence de l’autorité portuaire auprès des usagers.

La capitainerie planifie les mouvements d’entrée et de sortie des navires des ports.

La capitainerie compte plusieurs services :

- Le service des mouvements ;


- Le service de pilotage ;
- Le service de lamanage ;
- Le service de sécurité ;
- Le service de remorquage.

II – La conférence portuaire

C’est une réunion journalière de l’ensemble de la communauté portuaire. Elle est souveraine et a
pour but :

- Recueillir les informations de la part des consignataires ;

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- Programmer l’accueil, l’entrée, les mouvements internes et la sortie des navires donc
l’attribution des postes à quai.

III – L’enlèvement des marchandises

Lorsque le navire est à l’escale à quai, pour effectuer les opérations de manutention, celles-ci
peuvent suivre deux directions distinctes :

1. Itinéraire directe

Les marchandises sont livrées sous palan dès leur débarquement à l’import ou réceptionnées
directement sous palan pour leur chargement à l’export. En itinéraire directe, les aires (espaces)
de stockage ne sont presque pas utilisées.

2. Itinéraire indirecte

Dans ce cas, il impose à la marchandise un passage obligatoire par les espaces d’entreposage.

2.1. A l’import

Les marchandises sont débarquées du navire et transportées sur les aires de stockages pour y
séjourner avant leur réception par le réceptionnaire. Un délai est accordé à celui-ci à compter de
la date d’arrivée du navire pour l’enlèvement des marchandises.

2.2. A l’export

Les marchandises sont livrées au port et y séjourneront avant l’arrivée du navire pour
l’embarquement. Les marchandises seront stockées dans les lieux afférents, en fonction de leur
nature, de leur spécificité, de l’emballage et du mode de conditionnement.

IV – les moyens de manutention


Il s’git de tout ce qui permet le chargement, le déchargement, le transfert et le gerbage des
marchandises.

Nous avons :

- Les moyens du bord (grues, mâts de charge, Bigues) ;


- Les moyens du port (grues, portiques) ;
- Les moyens des entreprises de manutention (grues sur pneus, camions remorques, semi-
remorque, plateaux, chariots élévateur, tracteurs, Reach stacker …) ;
- Les moyens des gestionnaires des espaces d’entreposage (camions, chariots élévateur,
reach stacker…)

V – Les différents types de marchandises

On distingue plusieurs types de marchandises entreposées (stockées) sur les espaces


d’entreposage en fonction de leur emballage et de leur nature.

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Les différents types de marchandises sont les suivantes :

- Les vracs : ce sont des marchandises qui ne sont pas emballées ; elles sont donc
transportées et stockées à nu.

Nous avons deux types de vrac : les vrac solides (minerais de manganèse, charbon, fer…), les
céréales et les vrac liquides (pétrole, huile, vins, etc…).

- Les marchandises conventionnelles ou diverses : ce sont des marchandises emballées :


sacs, cartons, caisses, fûts… dans cette catégorie, on range également les bille de bois, la
ferraille, la sacherie, la tuyauterie, …

- Les marchandises roulantes : il s’agit de tous les engins roulants (véhicules, tracteurs…)

- Les marchandises frigorifiques : il s’agit des produits périssables ;

- Les marchandises conteneurisées : elles sont constituées des différents types de


conteneurs.

VI – Les Différents espaces d’entreposage portuaire

Les différents espaces d’entreposage portuaire sont :


- Les magasins cales ;
- Les entrepôts ;
- Les Terre-pleins ;
- Les Auvents ;
- Les Silos à grains ;
- Etc…

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CHAPITRE II : La Circonscription Portuaire
Le présent cours a pour but de définir les conditions dans lesquelles les espaces d’entreposage
(hangars et terre-pleins) sont mis à la disposition des usagers du port pour le transit et le séjour
des marchandises.

L’utilisation des installations entraîne l’adhésion pure et simple aux règlements et aux tarifs du
port.

I – Définition

Une circonscription est une zone géographique résultant d'une division d'un territoire à des
fins de gestion administrative.

La circonscription portuaire est la zone à l’intérieur de laquelle s’effectuent les activités


portuaires.

La circonscription territoriale du port d’Owendo comprend trois zones :

- La première zone est constituée par l’appontement et la passerelle ;


- La deuxième zone comprend toute la partie côté rivage délimité par l’enceinte douanière ;
- La troisième zone est limitée à l’extérieur de la barrière douanière.

La première zone est affectée au dépôt des marchandises, immédiatement après leur
débarquement. La deuxième zone sert au transit des marchandises durant la période de
stationnement. Il en est de même pour la troisième zone.

II – Présentation des trois zones constituant la circonscription portuaire d’Owendo

Installations Portuaires

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Le port a un quai de type dalle sur pieux (appontement). Il mesure 455m de long sur 70m de
large et est relié à la terre ferme par une passerelle de 42m de longueur et 45m de large à l’arrière
du quai principal.
Cette plate-forme comporte quatre (4) postes à quai :

- 1 poste roulier et pétrolier


- 1 poste à ciment
- 1 poste à hydrocarbures
- 1 poste minéralier

Infrastructures techniques : terre-pleins et hangars

Le port d’Owendo dispose de 9 ha de terre-pleins dont un parc à conteneurs et de 15000 m² de


surface couvertes qui sont reparties en trois (3) zones.

1ère zone : bord à quai, 1ha de terre-pleins et 5000 m² (hangar n° 1 2000 m² et 2.200 m² pour le
hangar n° 2)

2ème zone : zone sous douane, 2 ha de terre-pleins pour marchandises diverses, 4 ha de parc à
conteneurs en service depuis 1980, et 8000 m² de hangars (hangars n°4 et 5 avec 4000 m²
chacun) et 14000 m² de terre-pleins.

3ème zone : cette troisième est limitée à l’extérieur de la barrière douanière avec un hangar de
2000 m² et un terre-plein de 2 ha.

Localisation :
Latitude : 00° 24’ NORD
Longitude : 009° 26’ EST

III – Nouveau port International d’Owendo


Il comprend un Terminal à conteneurs doté d’un quai, d’un quai général cargo et d’un quai de
pêche.

1. Le Terminal à conteneurs du Port d’Owendo

Le terminal à conteneurs du port d'Owendo est doté d'une longueur de quai, d'un tirant d'eau
et des équipements nécessaires pour apporter un service compétitif aux armateurs, aux
importateurs et aux exportateurs. Les navires jusqu'à 6 000 EVP sont ainsi traités dans des
conditions optimales de productivité.
D'une capacité actuelle de 250 000 EVP par an, le terminal à conteneurs pourra à terme atteindre
une capacité de 700 000 EVP dans les dix années à venir.
Caractéristiques techniques d’ Owendo Terminal

 Longueur totale des quais : 775 m


 Tirant d’eau : - 11 m
 4 postes à quai
 Parc à conteneurs : plus de 12 hectares

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 Equipements : 2 portiques de quai / 4 portiques de parc / Reachstacker : 10 / Empty Handler : 4 /
Remorqueurs : 15 /
 Prises reefer : 198
 Capacité de stockage : 6 600 EVP (import + export full dans le terminal) ; 2 500 EVP (parc vide)
 Capacité annuelle théorique : 250 000 EVP
 Système d’exploitation du terminal : Oscar

 Opérations de chargement et de déchargement : 24 h/24, 7 j/7


 Accostage : 24 h/24, 7 j/7

2. Quai Général Cargo

 Longueur de quai General cargo : 345 m


 Installations pour avitaillement, service de traitement des eaux usagées des navires, chantier
naval

IV – Affectation des espaces d’entreposage


L’affectation des hangars ainsi que les limites des terre-pleins réservés au trafic sont fixés par la
Direction du port.

Les hangars situés sur l’appontement agréé par la douane comme magasin cale, sont mis à la
disposition des armements, consignataires, pour tout ou parti d’un hangar.

Leur exploitation peut se faire sous deux formes :

- Hangars amodiés : pour une période de 1,3,6 ou 12 mois renouvelable par tacite
reconduction.
- Hangars exploités en banalité : pour mise à disposition pendant les opérations d’un navire
déterminé et seulement pour la durée de ces opérations.

Les terre-pleins situés sur l’appontement sont mis à la disposition des armements, consignataire,
pour les opérations d’un navire déterminé. Aucun dépôt de marchandise n’y est autorisé au délà
du délai de franchise fixé par le règlement du port, sauf dérogation accordée par la Direction du
port.

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Les consignataires sons autorisés à utiliser pour les opérations, une portion de cette zone de la
longueur du navire travaillé, augmentée de 5m de part et d’autres sur la partie hors à quai.

Aucun dépôt de marchandise ne pourra être fait à proximité des hangars, sur le quai côté terre de
l’appontement qui est strictement réservé au trafic ferroviaire.

Les terre-pleins et hangars situés en deuxième et troisième zone sont également mis à la
disposition des usagés du port avec priorité aux consignataires aux même conditions que les
installations de première zone.

V – Conditions d’utilisation

Les marchandises sont déposées dans les hangars et sur les terre-pleins, dans les conditions
prévues par le règlement de police du port.

Leur dépôt peut être refusé s’il n’existe pas une surface suffisante pour que ces marchandises
puissent stationner dans des conditions normales ou si elles peuvent être une cause de dommage.

VI – Espaces portuaires : Zones à vocation

Les espaces portuaires sont des zones ayant pour vocation de recevoir des marchandises en vue
de leur stockage (entreposage) temporaire.

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CHAPITRE III : Définition et description des espaces
d’entreposage portuaire

I – Présentation de chaque port

1°) Port commercial d’Owendo

a - Installations Portuaires

Le port a un quai de type dalle sur pieux (appontement). Il mesure 455m de long sur 70m de
large et est relié à la terre ferme par une passerelle de 42m de longueur et 45m de large à l’arrière
du quai principal.

Cette plate-forme comporte quatre (4) postes à quai :

1 poste roulier et pétrolier


1 poste à ciment
1 poste à hydrocarbures

b - Infrastructures techniques : terre-pleins et hangars

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Le port d’Owendo dispose de 9 ha de terre-pleins dont un parc à conteneurs et de 15000 m² de
surface couvertes qui sont reparties en trois (3) zones.

 1ère zone : bord à quai, 1ha de terre-pleins et 5000 m² (hangar n° 1 2000 m² et 2.200 m²
pour le hangar n° 2)
 2ème zone : zone sous douane, 2 ha de terre-pleins pour marchandises diverses, 4 ha de parc
à conteneurs en service depuis 1980, et 8000 m² de hangars (hangars n°4 et 5 avec 4000 m²
chacun) et 14000 m² de terre-pleins.
 3ème zone : cette troisième est limitée à l’extérieur de la barrière douanière avec un hangar
de 2000 m² et un terre-plein de 2 ha.
Localisation :
Latitude : 00° 24’ NORD

Longitude : 009° 26’ EST

2°) Domaine industriel portuaire de Port-Gentil

Il est doté :

 1 zone portuaire de 400 ha de terrain


 Les surfaces, gagnées sur la rive et mises hors d’eau par remblaiement hydraulique pour
être mises à la disposition des industries, représentent actuellement 120 ha
 Il est à noter que le domaine industriel de Port-Gentil renferme un nombre important
d’entreprises dont l’activité est essentiellement pétrolière, puis par les activités du bois, de
la pêche industrielle, de la chimie, de la pétrochimie, d’entrepôt commerciaux, de logements

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3°) Terminal Minéralier d’Owendo

Géré par la Compagnie Minière de l’Ogooué (COMILOG), ce terminal dont l’activité est
essentiellement basée sur le stockage et l’exportation du minerai de manganèse est long de 900
mètres pour une profondeur estimée à 12,5 mètres.

Ce terminal dispose :

 1 Culbuteur à wagon ( 3000t/h)


 1 gare de triage ferroviaire (5400 m de voies ferrées
 1 aire de stockage de 100. 000 m² (600. 000t de manganèse)
 5 ducs d’Albes
 1 jeteuse pelleteuse (3000t/h pour la mise en stock et la reprise du minerai)
 1 système de convoyeurs à bande de 1 700 m (3000t/h)
 1 chargeur de navire de type linéaire (3000t/h).

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4°) Port–môle de Libreville

Il compte :

 4 hectares dont 880 mètres carrés de hangars


 d’une longueur de quai de chalandage de 280 mètres, fondé à 3 mètres
Ce port connait actuellement un réaménagement.

5°) Port–môle de Port-Gentil

Le Port-môle de Port-Gentil est constitué :

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 1 quai de 280 mètres
 -3 mètres de profondeur
 20 mètres de large de terre-plein
Depuis le transfert des activités commerciales au port en eau profonde, le Port-môle de Port-
Gentil a vu se développer les activités de stockages secondaires de produits importés, le transport
des passagers, des marchandises, des activités de pêche et de réparation de matériel naval.

6°) Port a Bois d’Owendo

Le port à bois est constitué :


 d’un quai de mise à l’eau des bois flottants de 260 mètres de long
 un quai de 280 mètres pour la mise sur barge des bois lourds, situé en avant
 d’un terre-plein de stockage de 6 hectares
 une digue de protection de 1500 mètres délimitant un plan de stockage de 40 hectares.
Géré par la société d’exploitation des parcs à bois du Gabon (SEPBG), qui a vu ses activités
baissées suite à la mesure d’interdiction d’exportation des grumes a procédé à la diversification
de ses activités notamment le stockage du minerai de manganèse et le stcokage et l’exportation
du bois débité.

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7°) Port commercial de Port-Gentil

Il est composé :

 1 quai de commerce de 375 mètres linéaires fondé à 11 m


 1 quai de pêche de 280 m fondé à 7 m
 1 quai de chalandage de 75 m fondé à 2.5 mètres, ce quai de rive est composé en palplanche
dont la finition est faite par un couronnement en béton armé et un revêtement arrière fait de
pavé trièfs
 1 magasin cale de 6000 m carrés 6300 m carrés de terre-pleins aménagés pour une surface
brute de la zone sous douane de 25 hectares
 1 zone industrielle de 100 hectares à proximité d’une partie située en bord de darse et
réservée à l’entretien et la réparation navale.
Localisation :

Latitude : 0° 45’ Sud,


Longitude : 8° 47’ Est

8) Nouveau port International d’Owendo


Il comprend un Terminal à conteneurs doté d’un quai, d’un quai général cargo et d’un quai de
pêche.

a) Le Terminal à conteneurs du Port d’Owendo

Le terminal à conteneurs du port d'Owendo est doté d'une longueur de quai, d'un tirant d'eau
et des équipements nécessaires pour apporter un service compétitif aux armateurs, aux
importateurs et aux exportateurs. Les navires jusqu'à 6 000 EVP sont ainsi traités dans des
conditions optimales de productivité.

Cours Proposé par le Cdt Sten Romilus MOUNDOUNGA/ Tél : 04.39.46.84 / 05.58.96.82
D'une capacité actuelle de 250 000 EVP par an, le terminal à conteneurs pourra à terme atteindre
une capacité de 700 000 EVP dans les dix années à venir.
Caractéristiques techniques d’ Owendo Terminal

 Longueur totale des quais : 775 m


 Tirant d’eau : - 11 m
 4 postes à quai
 Parc à conteneurs : plus de 12 hectares
 Equipements : 2 portiques de quai / 4 portiques de parc / Reachstacker : 10 / Empty Handler : 4 /
Remorqueurs : 15 /
 Prises reefer : 198
 Capacité de stockage : 6 600 EVP (import + export full dans le terminal) ; 2 500 EVP (parc vide)
 Capacité annuelle théorique : 250 000 EVP
 Système d’exploitation du terminal : Oscar

 Opérations de chargement et de déchargement : 24 h/24, 7 j/7


 Accostage : 24 h/24, 7 j/7

b) Quai Général Cargo

 Longueur de quai General cargo : 345 m


 Installations pour avitaillement, service de traitement des eaux usagées des navires, chantier
naval

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CHAPITRE IV – Les Types d’Entreposage Portuaire

I – L’importance de l’entreposage portuaire

L’entreposage est une fonction portuaire dont l’importance croit avec l’augmentation du
trafic international et la diversité des marchandises transportées. Il consiste à assurer à la
marchandise un abri temporaire mais sûr lors de son passage portuaire. Cette fonction
confer au port un rôle aussi important de centre de groupage et de distribution. Une forte
proportion des marchandises empruntant le transport maritime passe par l’entreposage
dans les ports à l’une ou l’autre extrémité du transport par mer.

Il n’est donc pas surprenant que l’efficacité de l’entreposage influe considérablement sur
le rendement de la manutention au poste à quai ou sur le débit de celui-ci.

En fait, dans un port, la plus grande superficie est consacrée à l’entreposage. Dans un
poste à quai classique, 60% est consacré à l’entreposage (magasin, terre-plein).

L’entreposage joue un rôle essentiel dans le trafic des marchandises en permettant à


l’exportation de conditionner et de grouper les marchandises en vue de les embarquer
dans le navire et à l’importation, de les trier et de les séparer en vue de leur livraison.

Ainsi donc, l’escale d’un navire dans un port à l’exportation nécessite que les
marchandises soient rassemblées en nombre suffisamment important de petites
expéditions.

Elles doivent être mises en bon ordre pour qu’elles soient chargées et planifiées.

I – La typologie d’entreposage

De façon générale, l’entreposage consiste à stocker dans un espace définit à cet effet un
ensemble des biens donnés. Aussi, existe –t – il une grande diversité d’entrepôt ? Cette
variété d’installation d’entreposage dans les ports découle de la diversité des besoins
d’entreposage des marchandises. Ainsi, nous avons :

- Les entrepôts de stockages des produits alimentaires ;


- Les entrepôts de stockages des produits finis ;
- Les entrepôts de stockages des produits semi- finis ;
- Les entrepôts de stockages de matières premières ;
- Les entrepôts de stockages des pièces de rechange ou d’équipement divers ;
- Etc…

La catégorisation de l’entrepôt peut se faire soit selon la nature de l’activité, soit selon le
type de marchandise entreposée et soit selon la durée des cargaisons dans les entrepôts.

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a) Classification selon la nature de l’entrepôt

On distingue les entrepôts industriels, les entrepôts portuaires et les entrepôts


généraux.

b) Classification selon le type de marchandise

L’entrepôt existe selon la marchandise :


- Les entrepôts spécialisés ;
- Les entrepôts permettant de stocker le vrac liquide ;
- Les entrepôts permettant de stocker le vrac solide ;
- Les entrepôts de boissons, etc…

c) Classification selon la durée de séjour en entrepôt

Selon le temps de séjour des marchandises en entrepôt, on distingue :


- Les entrepôts de court séjour ;
- Les entrepôts de long séjour.

De tous les entrepôts, ceux qui sont les plus difficiles à concevoir, à organiser et à
contrôler sont ceux réservés aux flux et aux reflux des marchandises du transport
maritime au transport intérieur. (en effet, les entrepôts portuaires, zones tampon, zones
d’amortisseurs, de flux et de reflux, de pression entre le transport maritime et les autres
modes de transport assurent le passage des marchandises du maritime au terrestre. Aussi,
pour assurer la circulation fluide des marchandises à travers les postes à quai, les
autorités portuaires doivent clairement définir les différents types d’entreposage en
fonction de la demande. On distingue de ce fait deux principaux types d’entreposage
portuaire en fonction du temps de séjours de la marchandise :

- L’entreposage de longue durée


- L’entreposage de courte durée.

1 – L’entreposage de courte durée (transit)

Les entrepôts de courte durée sont nécessaires dans un port en particulier pour des
marchandises transportées en conventionnelles pour des raisons suivantes :

1er raison : pour neutraliser le déséquilibre entre les navires et les transports intérieurs
(Capacités) ;
2ème raison : pour permettre l’accomplissement des formalités douanières ;
3ème raison : pour éviter les retards dus au mauvais temps ou pour d’autres raisons ;
4ème raison : pour permettre le groupage des marchandises afin d’améliorer la cadence de
la manutention.

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2 – L’entreposage de longue durée

On a recourt à ce type d’entreposage pour les raisons suivantes :

1°) Equilibrer les différences entre l’offre et la demande (pour constituer un stock de
sécurité, pour éviter les pénuries) ;
2°) permettre une économie d’échelle ;
3°) offrir aux industries la possibilité d’approvisionner les usines en matières premières
importées en quantité suffisante ;
4°) pour fournir des installations essentielles dans certains processus de fabrication.

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CHAPITRE V : Evaluation des espaces d’entreposage

Il est important d’évaluer le niveau de la demande des installations d’entreposage.


Evidemment, l’entrepositaire que nous sommes doit être capable de calculer les capacités
des aires d’entreposage dont il a la charge et de déterminer le volume nécessaire pour
chaque emploi à entreposer.

La meilleure préparation de l’aire d’entreposage dépend de l’efficacité de la


programmation et de la gestion de l’entreposage. Mais comment les besoins
d’entreposage varient-ils ? Comment évaluer lesdits besoins et définir la superficie utile
et la capacité d’entreposage ?

I – Variation Des Besoins D’entreposage

Il n’est pas facile de prévoir la quantité et la nature des marchandises à manutentionner


dans votre entrepôt dans un avenir immédiat. Cela s’explique par le fait que le volume du
commerce infranational varie largement en fonction de nombreux facteurs. Par
conséquent, les besoins d’entreposage surtout portuaires ne sont pas stables. Il n’en
demeure pas moins qu’on doit s’efforcer de prévoir des besoins susceptibles de se
présenter en vue de programmer plus efficacement l’utilisation du volume d’entreposage.

Si l’évaluation d’entreposage à long terme est très délicat, par contre, l’estimation des
besoins d’entreposage à court terme, c'est-à-dire dans les 2,3,4 semaines à venir est très
important et relève directement de votre responsabilité en tant que entrepositaire.

II – Les Facteurs Modifiant Les Besoins D’entreposage

Plusieurs circonstances sont susceptibles d’entraîner une variation des besoins


d’entreposage à court terme. En tant qu’entrepositaire, il est impérieux pour nous de
connaître et de maîtriser les facteurs qui influent le changement, la variation qui influent
sur les marchandises à stocker et sur la nécessité impérieuse de disposer des aires de
stockage.

Il s’agit entre autres facteurs de :


- pour les entrepôts portuaires l’arrivée en groupe de navire (marchandises) ;
- de gros tonnages à recevoir de façon inattendue ;
- trafics saisonnières ;
- les fêtes religieuses (Noël, Tabaski, Ramadan …) ;
- les évènements politiques.
Il y a aussi les conditions météorologiques

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III – Evaluation Proprement dite des Moyens d’Entreposage

Quand un chargement est destiné à votre entrepôt, pour connaître les besoins
d’entreposage, un certain nombre d’éléments est nécessaire :
- la qualité et la nature de la marchandise à charger ou à décharger ;
- le volume approximatif de cette expédition.
Tous les éléments peuvent s’obtenir auprès des chargeurs, des chambres de commerce et
d’industrie, des consignataires.

Pour ce qui concerne le choix de type d’entreposage, des données importantes doivent
être connues :
- la nature ;
- le conditionnement (emballage) ;
- le temps de séjour ;
- nécessité de protection contre les intempéries et contre d’autres marchandises.
Une fois ces données maîtrisées, il faut dresser une liste en fonction des informations
selon le type d’entreposage. Il est évident qu’il n’y aura pas de problème si nous
disposons d’un espace suffisant pour accueillir ces expéditions. Mais ce n’est pas
toujours le cas.

En cas d’inadaptation entre l’offre et la demande d’entreposage, certaines mesures


doivent être prises pour pallier ce déficit :
- encourager les opérateurs économiques à enlever le plus rapidement possible leurs
marchandises afin de faire de la place ;
- déplacer les marchandises ayant séjournées longtemps sur les aires d’entreposage
de longue durée ;
- négocier avec d’autres sociétés de manutention entrepositaires des aires
d’entreposage si possible ;
- gerber beaucoup plus haut si possible (frein, écrasement des marchandises du bas,
stabilité…) ;
- instaurer des pénalités si possible.

Les décisions les plus importantes nous appartiennent car étant sur le terrain, nous avons
un meilleur aperçu des réalités.

IV – Calcul des Aires (Volume) d’entreposage

Les opérations d’entreposage constituent le plus souvent des freins majeurs à la rapidité
et à l’efficacité des mouvements des marchandises puisqu’il est difficile, voire impossible
d’augmenter à court terme soit le nombre d’entrepôt, soit leurs dimensions.

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Il est donc impérieux (nécessaire) en tant qu’entrepositaire de connaître la quantité de la
marchandise que le volume d’entreposage de votre magasin peut contenir quant il est
plein.

Il s’agit de la capacité d’entreposage.


Cette capacité d’entreposage d’un magasin ou d’un terre-plein dépend de 4 facteurs
principaux :
- la surface utile d’entreposage ;
- la hauteur de gerbage ;
- le coefficient d’arrimage de la marchandise ;
- la tolérance ou la perte d’espace utile.

a) - La surface utile d’entreposage :


Pour calculer la capacité d’entreposage d’un magasin, il faut d’abord connaître la surface
utile d’entreposage.

On appelle surface utile d’entreposage la partie de la superficie au sol qui peut être
effectivement utilisée pour l’entreposage, c'est-à-dire la surface totale moins la surface
inutilisable.

Pour calculer la capacité d’entreposage d’un magasin, il faut d’abord calculer la


superficie utile.

b – La Hauteur de Gerbage
Il s’agit de l’utilisation de l’espace verticale. En d’autre terme, le gerbage consiste à
empiler les marchandises, à les superposer. Cependant, il peut exister les freins, les
limites à la hauteur de gerbage. On peut citer entre autre :
- les risques d’avarie par écrasement ;
- les dimensions des colis ;
- insécurité (stabilité de la pile ; les charges permise au sol) ;
- la disponibilité des engins de gerbage.
Si les envoies importants aux formes homogènes peuvent être gerbés en masse, il n’en est
pas de même des petits envois aux formes hétérogènes. La hauteur de gerbage permet de
calculer le volume d’entreposage.

c – Le Coefficient d’arrimage des Marchandises

Il permet de calculer le volume théorique disponible pour l’entreposage en admettant que


la marchandise est stockée en masse.
Pour cela, il faut connaître le volume occupé par une tonne de la marchandise considérée.
Il s’agit du coefficient d’encombrement aussi appelé coefficient d’arrimage ou alors la
densité.

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La densité exprime le rapport volume-poids. En d’autre terme, le coefficient d’arrimage
se défini comme le volume qui est exprimé en m 3 ou en poids qu’une tonne de
marchandise occupe en entreposage.

Ainsi, on a une marchandise volumineuse et de faible poids tel le coton a un coefficient


d’encombrement élevé puisque chaque tonne de cette marchandise va occuper un grand
espace.

Par contre, l’étain, marchandise de poids élevé mais de petites dimensions a un


coefficient d’encombrement faible.

On constate qu’il est donc primordial de connaître le coefficient d’encombrement des


principaux produits passant par notre entrepôt. La plupart de ces produits ont leur
coefficient d’encombrement consigné dans les livres.

Si les entrepôts ne reçoivent qu’un seul type de marchandise, il serait donc facile de
déterminer leur coefficient d’encombrement, donc la capacité du magasin. Mais le trafic
international de flux et de reflux des marchandises porte sur une grande variété de
cargaisons mélangées. C’est pourquoi, pour calculer la capacité d’entreposage, on
détermine le coefficient d’arrimage du mélange des marchandises.

Il s’agit du coefficient d’arrimage mayen.


Il se calcule en additionnant le coefficient d’arrimage de tous les types de marchandises à
entreposer et en divisant le total par le nombre de type de marchandise.

d - La tolérance ou la perte d’espace utile.

L’espace prévu entre les colis et les envois individuels en entrepôt est appelé la tolérance
ou la perte d’espace utile. Il s’agit d’espace inutilisable ou bien d’un volume inutilisable
pour l’entreposage.

La tolérance ou la perte d’espace utile est d’environ 5% pour les grandes expéditions tels
que : les sacs et de 20 à 30% pour les colis individuels aux formes et aux
conditionnements irréguliers.

La tolérance permet de calculer le coefficient d’arrimage du magasin appelé coefficient


de gerbage.

Formules :

Coefficient de gerbage = Coefficient d’arrimage x (100 + Tolérance)


100

Conclusion

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Au terme de ce développement, nous pouvons de façon aisée calculer désormais la
capacité d’entreposage d’un magasin dont la formule est la suivante.

Capacité d’entreposage = Surface utile x hauteur de gerbage


Coefficient de gerbage

De la formule de la capacité d’entreposage on peut en déduire d’autres :

Surface utile d’entreposage = Capacité d’entreposage x Coefficient de gerbage


Hauteur de gerbage

Hauteur de gerbage = Capacité d’entreposage x Coefficient de Gerbage


Surface utile

Coefficient de gerbage = Surface utile x hauteur de gerbage


Capacité d’entreposage

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CHAPITRE VI : La Procédure d’entreposage

A l’import comme à l’export, les marchandises passant par le port suivent soit l’itinéraire
direct, soit l’itinéraire indirect.
On appelle donc itinéraire direct le passage de l’opération bord à la livraison de la
marchandise (import) ou à la réception de celle-ci (export). En d’autre terme, les
marchandises empruntant l’itinéraire direct à l’import passent directement de la phase 1 à
la phase 4 des quatre opérations inter-indépendantes de poste à quai à savoir :
1 – Opération navire ;
2 – Transfert ;
3 – Stockage ;
4 – Livraison.
L’itinéraire indirect quant à lui consiste au passage de la marchandise à l’une des 4
phases.
Ainsi, les marchandises seront classées en deux grandes catégories, celles empruntant
l’itinéraire direct et celle empruntant l’itinéraire indirect.
Parmi les marchandises empruntant l’itinéraire direct, il y a :
- Les marchandises dangereuses ou présentant un danger ;
- Le ciment ou tous autres produits salissants ;
- Les produits frais ;
- Les légumineuses,
- Fruits
- etc…

Parmi les marchandises empruntant l’itinéraire indirect, nous distinguons trois


catégories :
- Les marchandises destinées au magasin Cales (nécessitant un endroit clos et
couvert) ;
- Les marchandises à stocker sur les terre-pleins (plein air) ;
- Les marchandises à stocker aux parcs de sécurité ;

L’étude de ce module s’attèlera à s’appesantir sur les marchandises suivant l’itinéraire


indirect. Mais comment savoir qu’une marchandise donnée doit aller en magasin, sur
terre-plein ou sur les aires de sécurité ?

Une fois ce choix effectué, de quelle manière va – t – on stoker ladite marchandise ?

La réponse à ces deux questions justifie la procédure d’entreposage. Celle-ci sera


appréhendée en se fondant d’une part sur le règlement d’exploitation portuaire et d’autre
part sur les pratiques opérationnelles.

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I – Le Règlement d’exploitation Portuaire

C’est un document établi par l’autorité portuaire, définissant les règles d’utilisation des
infrastructures et de la superstructure portuaires. Il décrit les conditions et les normes
d’occupation des domaines publiques et privés du port.

II- les pratiques opérationnelles

Avant l’arrivée d’un navire, il importe d’identifier les emplacements libres et disponibles.
De même, il faut étudier le manifeste pour décider de l’affectation des cargaisons. Ces
informations sont mentionnées dans un document appelé : AVIS DE REPARTITION DE
LA CARGAISON.

Ce document est un répertoire des marchandises entrant en magasin sous auvent ou sous
terre-plein.

Mais, selon quel critère doit-on affecter en magasin, sur terre-plein les marchandises ?
1°) Critères de choix entre le Magasin et l’Entreposage en Plein Air.
D’une manière générale, l’affectation des marchandises dans un type d’entrepôt donné est
fonction de leurs caractéristiques :
- La nature de la marchandise (type de marchandises et emballage usuel) ;
- La valeur de la marchandise (monétaire et psychologique) ;
- Le volume de la marchandise (encombrement) ;
- Le poids de la marchandise.

2°) Le Stockage en magasin

Les marchandises concernées sont : les effets personnels, les vins et liqueurs, les pièces
détachées de faibles dimensions en caisses ou en cartons, les denrées et produits
alimentaires, les textiles et la bonneterie, les diverses formes de cartons etc…

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Ainsi, donnons un exemple d’ordre de rangement en magasin.

Bureau

Effets personnels
Vins et liqueurs
Cigarettes
Cartons
Caisses et cageots
Balles
Sacs
Pneus de petites dimensions
Marchandises palettisées

Dans l’exemple ci-dessus, les motifs de cet ordre de rangement sont liés surtout à la
détournabilité de certaines marchandises. Aussi, les marchandises de grandes valeurs
monétaires ou psychologique et de petites dimensions ont été rangées à portée vue du
magasinier. Selon notre exemple, les marchandises ont été stockées de façon horizontale.
Il existe également l’ordre de rangement vertical.

2.1 - Règles de stockage en magasin


Les marchandises en magasin sont rangées :
- Par navire ;
- Par B/L (propriétaire) ;
- Par nature ;
- Par type d’emballage.

Elles sont également rangées soit verticalement soit horizontalement.

2.2 Stockage horizontal des marchandises en magasin

L’ordre de rangement horizontal doit répondre à un besoin de surveillance et de


sauvegarde puisque les marchandises faciles à détourner sont stockées à vue et à
proximité du bureau du magasinier.

Les marchandises de valeur et de petites dimensions ou des marchandises consommables


sont rangées près des bureaux du magasinier et des agents de douanes.

Les colis de moyennes dimensions et les colis lourds peuvent être stockés au fond du
magasin parce que difficilement détournable.

Toutefois, lors du stockage horizontal, des règles doivent être respectées :


- Respecter le traçage au sol ;
- Ne jamais stocker les marchandises sur les voies de circulations ;

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- Laisser toujours un espace de sécurité d’au moins 1m entre les murs et les colis ;
- dégager les portes de l’intérieur et de l’extérieur ;
- il faut utiliser avec intelligence la 3ème dimension ;
- identification rapide, repère facile afin de livrer.

Dans les ports Africains, la 3ème dimension est surtout utilisée pour les sacheries et surtout
le cartonnage.

Au niveau de la sacherie, les envois de sacherie débarquant dans les ports de la sous-
région se composent de : riz, sel, farine, engrais, malt, sucre. Et pour gagner plus
d’espace, on procède à l’utilisation de la 3 ème dimension (gerbage). Les sacs sont mis sur
des bâches. Et on fait des pilles et des couches en leur donnant une forme de
parallépipède rectangle. Cette technique est appelée technique de cubage ou du chantier.

Au niveau des cartons, ils sont placés par navire, B/L et une étiquette ou une adresse
collée ou accrochée sur chaque lot, indiquant le nom du navire, sa date d’arrivée et le
nombre de colis. Cette technique est appelée la technique d’ardoisage.

Toutefois, certains colis ne supportent pas le poids de l’entassement, c’est pourquoi la


hauteur de gerbage sera fonction de la nature de la marchandise.

3°) Les règles de Stockage en Terre-plein

Les marchandises sont rangées par nature, par B/L et par type d’emballage. Il s’agit
généralement des colis lourd et encombrants, de marchandises salissantes ne craignant
pas l’air libre. Le stockage se faisant en plein air, certaines précautions et soins doivent
être prises afin de limiter les avaries et partant les réclamations. Il s’agira donc de décider
pour chaque type de marchandises les moyens de conservation et la préservation contre
les intempéries, les vols, les casses et contre d’autre faits.

Ces mesures peuvent se résumer de la façon suivante :


- la palettisation : la palette constitue une unité de charge, un support des
marchandises fabriquée généralement en bois et servant au stockage des
marchandises ;

Toutefois, les palettes ne doivent pas causer des blessures aux marchandises ou aux
hommes ;
- Le bâchage : tous les produits ou toutes les marchandises portant la marque
distinctive craignant la pluie (parapluie) doivent être impérativement bâchés. Il en
est de même pour les produits craignant l’humidité ;
- La mise en soute à valeur : tous les magasins disposent généralement d’un local
spécial à clé dénommé CAGIBI, SOUTE A VALEUR (Caisson ou réserve,
servant à stocker les marchandises à valeur ou facilement détournable) ;
- La protection contre la contamination des autres marchandises, dites incompatibles
en raison de leurs odeurs, de leur nocivité, de leur nature.

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* Les Marchandises Concernées

D’une façon générale, on dispose sur terre-plein les marchandises suivantes :


- Les colis lourds : il s’agit des marchandises encombrantes et présentées dans des
unités d’emballages de grandes dimensions tel que le TC ;
- Les marchandises salissantes : ce sont des produits et matières solides ou liquide
non dangereux, ne pouvant souiller d’autres marchandises et ne craignant pas les
intempéries ;
- Les profilés de fer : ce sont des biens encombrants mais difficilement détournable
et occupant une grande surface ;
- Les pneus de grandes dimensions ;
- Les matières roulantes : il s’agit des véhicules et autre engins roulants. Ce type de
produit doit être stocké dans un endroit qualifié, pointé et gérés par un pointeur
qualifié.

Chapitre IX : Les redevances portuaires applicables aux marchandises

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