Ampli Differentiel1
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Ampli Differentiel1
AMPLIFICATEUR DIFFERENTIEL
I. Généralités
Le principe des amplificateurs différentiels est connu depuis longtemps, mais ils ne sont
utilisés de manière courante que depuis l’apparition de l’électronique intégrée qui permet de
fabriquer facilement des transistors identiques et dont les dérives thermiques au cours du
fonctionnement sont les mêmes.
2.2 Caractéristiques
Tension et amplification différentielles
𝑽𝑺 = 𝑨𝑫 (𝑽𝒆𝟐 − 𝑽𝒆𝟏 ) = 𝑨𝑫 𝑽𝑫
Dans l’amplificateur différentiel réel, les inévitables imperfections font que la tension de
sortie est également fonction du potentiel moyen de ces deux entrées.
Le gain de mode commun permettant une amplification des signaux parasites sur les entrées
est nuisible. Plus ce gain est faible par rapport à AD, meilleure est la qualité de
l’amplificateur.
Ainsi, la qualité d’un amplificateur différentiel est mesurée par la valeur du rapport AD/AC
appelé taux de rejection de mode commun. En décibel il est donné par :
𝐴
𝑇𝑅𝑀𝐶 = 20 𝑙𝑜𝑔
𝐴
Figure2 :
d’émetteur est commune aux deux transistors. Le montage possède deux entrées e1 et e2 et
deux sorties S1 et S2
𝑉 −𝑉
𝐼 =
𝑅
Puisque les deux transistors sont identiques avec les mêmes résistances au collecteur, les
courants seront identiques : 𝐼 = 𝐼
𝐼 =𝐼 = 𝐼 /2
Il faut savoir qu’avec les amplificateurs différentiels il existe plusieurs options concernant la
tension de sortie. On peut la prendre entre s1 et s2, entre s2 et la masse ou encore entre s1
et la masse. Chaque cas correspond à une expression particulière des gains.
3.1.2.1.Gain différentiel
𝑉 −𝑉 𝑉
𝐴 = =
𝑉 −𝑉 𝑉 −𝑉
Pour cela nous mettrons successivement les bases B1 et B2 des transistors à la masse et
essayerons d’exprimer Vs = Vs2-Vs1 dans les deux cas.
- La base B1 de T1 à la masse
Figure 4
𝑉( ) = −𝑅 (𝑖 − 𝑖 ) = −𝑅 ℎ (𝑖 −𝑖 )
D’autre part :
𝑉 =ℎ 𝑖 +𝑅 𝑖
ℎ 𝑖 = −𝑅 𝑖 ⇒ 𝑖 = − 𝑖 ;
𝑉
𝑉 = ℎ (𝑖 −𝑖 )⇒𝑖 −𝑖 =
ℎ
𝑅 ℎ
𝑉( ) =− 𝑉
ℎ
- La base B2 de T2 à la masse
Figure 5
𝑅 ℎ
𝑉( ) = 𝑉
ℎ
𝑅 ℎ
𝑉 =𝑉( )+𝑉( ) =− (𝑉 − 𝑉 )
ℎ
𝑽𝒔 𝑹𝑪 𝒉𝟐𝟏
𝑨𝑫 = =−
𝑽𝒆𝟐 − 𝑽𝒆𝟏 𝒉𝟏𝟏
Par définition on dit qu’un signal est de mode commun s’il attaque également les deux
entrées d’un amplificateur différentiel. La plupart des signaux brouilleurs, des signaux
Figure 6
𝑉
𝐴 =
𝑉 (𝑀𝐶)
𝑅 ℎ
𝑉 =𝑉( )+𝑉( ) =− 𝑉( ) −𝑉( ) =0
ℎ
D’où :
𝑉
𝐴 = =0
𝑉 (𝑀𝐶)
Lorsque la sortie est prise entre s1 et s2, le gain de mode commun est nul.
Remarque : Avec le même montage, lorsqu’on prend la sortie entre s2 et la masse, le gain
différentiel et de mode commun deviennent :
𝑹𝑪 𝒉𝟐𝟏 𝑹𝑪
𝑨𝑫 = − 𝒆𝒕 𝑨𝑪 = −
𝟐𝒉𝟏𝟏 𝟐𝑹𝑬
3.1.2.3.L’impédance d’entrée
𝑉
𝑍 = ≈ 2ℎ
𝑖
Cette impédance d’entrée est le double d’un amplificateur ordinaire à émetteur commun.
Dans l’étude précédente, il apparait que plus la résistance d’émetteur RE est grande, plus le
gain de mode commun est faible, notamment lorsque la sortie est prise entre S1 et la masse.
Dans les amplificateurs intégrés la résistance RE est avantageusement remplacée par une
source de courant réalisée à l’aide transistors bipolaires. Nous obtenons l’amplificateur
différentiel à source de courant représenté à la figure 7.
La grande résistance interne de la source de courant remplace ainsi RE. Ce qui annule
pratiquement la composante du mode commun.
La particularité de ce montage réside dans son circuit de polarisation. Le montage utilise une
source de courant pour imposer le courant de repos.
Cette source est en fait un miroir de courant qui attaque les émetteurs de l’amplificateur
différentiel. La diode en parallèle avec la jonction base émetteur de T3 est en fait un
transistor connecté en diode (avec la base et le collecteur liés).
2𝑉 −𝑉
𝐼=
𝑅
Tel est le courant de miroir fourni par T3. Comme T3 se comporte en source de courant, sa
résistance de sortie est très élevée ; elle est nettement plus grande que celle obtenue par
polarisation classique des émetteurs.
Avec le même raisonnement qu’avec l’ampli différentiel polarisé par résistance d’émetteur,
nous obtenons les expressions de gains données ci-dessous :
ℎ 𝑅
𝐴 =− 𝑒𝑡 𝐴 = 𝑂
ℎ
Avec la grande résistance équivalente d’émetteur RE, Le gain de mode commun devient nul.
1ℎ 𝑅
𝐴 =± 𝑒𝑡 𝐴 = 𝑂
2 ℎ
Toutes les expressions de gains obtenues précédemment sont proportionnelles à RC. Donc
plus on peut élever Rc, Plus le gain en tension différentiel et de mode commun sont grands.
Mais il faut être prudent. Un résistance Rc trop grande sature les transistor T1 et T2 .
Pour contourner ce problème, on utilise une charge active constituée d’un miroir de courant
su les collecteur de T1 et T2.
Cette méthode de bénéficier de la grande résistance interne des sources de courant sans
pour autant saturer T1 et T2. Augmentant substantiellement le gain en tension.
Figure 8