Le document contient deux poèmes de Jacques Prévert sur la ville de Brest et la pluie, ainsi qu'un poème de Carlos Drummond de Andrade décrivant la ville de Rio de Janeiro couverte de fleurs en janvier.
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Aujourd’hui c’est le mercredi 10 avril 2024.
Une touche de poésie
→ Quels liens voyez-vous entre la ville et la poésie ?
Paris en 1897 - Boulevard Montmartre par Camille Pissarro
Jacques Charpentreau, né aux Sables-
d'Olonne (Vendée) le 25 décembre 1928 et mort à Paris le 8 mars 2016, est un poète, nouvelliste, romancier, et essayiste français. → Lisez ces poèmes. Pouvez-vous les résumer ? De quoi parlent-ils ? Quels sentiments vous transmettent-ils ? Est-il mort disparu ou bien encore « Barbara » vivant Oh Barbara Jacques Prévert, Paroles, 1946 Il pleut sans cesse sur Brest Comme il pleuvait avant Rappelle-toi Barbara Mais ce n'est plus pareil et tout est Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour- abimé là C'est une pluie de deuil terrible et Et tu marchais souriante désolée Épanouie ravie ruisselante Ce n'est même plus l'orage Sous la pluie De fer d'acier de sang Rappelle-toi Barbara Tout simplement des nuages Il pleuvait sans cesse sur Brest Qui crèvent comme des chiens Et je t'ai croisée rue de Siam Des chiens qui disparaissent Tu souriais Au fil de l'eau sur Brest Et moi je souriais de même Et vont pourrir au loin Rappelle-toi Barbara Au loin très loin de Brest Toi que je ne connaissais pas Dont il ne reste rien. Toi qui ne me connaissais pas Rappelle-toi Rappelle-toi quand même ce jour-là Jacques Prévert, Paroles, Gallimard N'oublie pas Un homme sous un porche s'abritait Et il a crié ton nom Barbara Et tu as couru vers lui sous la pluie Ruisselante ravie épanouie Et tu t'es jetée dans ses bras Rappelle-toi cela Barbara Et ne m'en veux pas si je te tutoie Je dis tu à tous ceux que j'aime Même si je ne les ai vus qu'une seule fois Je dis tu à tous ceux qui s'aiment Même si je ne les connais pas Rappelle-toi Barbara N'oublie pas Cette pluie sage et heureuse Sur ton visage heureux Sur cette ville heureuse Cette pluie sur la mer Sur l'arsenal Sur le bateau d'Ouessant Oh Barbara Quelle connerie la guerre Qu'es-tu devenue maintenant Sous cette pluie de fer De feu d'acier de sang Et celui qui te serrait dans ses bras Amoureusement → Quel(s) poème(s) illustre(nt) chacune d’elles ? Associez.
→ Avec quelles affirmations êtes-vous d’accord
ou pas d'accord ? Comment comprenez-vous la dernière phrase ?
→ Connaissez-vous des poèmes sur votre ville ou
sur une autre ville au Brésil ? RIO EM FLOR DE JANEIRO – Carlos Essa gorda baiana me sorri: Drummond de Andrade – Círio de Nossa Senhora… (ou de Iemanjá?) – Vela de pureza, outra acrescenta. A gente passa, a gente olha, a gente pára – Lanceta é que se chama. – Não, baioneta. e se extasia. – Baioneta espanhola, não sabia? Que aconteceu com esta cidade E a flor, que era anônima em sua glória, da noite para o dia? toda se entreflora de etiquetas. O Rio de Janeiro virou flor nas praças, nos jardins dos edifícios, Deixemo-la reinar. Sua presença no Parque do Flamengo nem se fala: é mel e pão de sonho para os olhos. é flor é flor é flor, Não esqueçamos, gente, os flamboyants uma soberba flor por sobre todas, que em toda sua pompa se engalanam e a ela rendo meu tributo apaixonado. aqui, ali, no Rio flóreo. Nem a dourada acácia, Pergunto o nome, ninguém sabe. Quem responde nem a mimosa nívea ou rósea espirradeira, é Baby Vignoli, é Léa Távora. esse adágio lilás do manacá, (Homem nenhum sabe nomes vegetais, esse luxo do ipê que nem-te-conto, porém mulher se liga à natureza mais a vermelha aparição em raízes, semente, fruto e ninho.) dos brincos-de-princesa nos jardins onde a banida cor volta a imperar. Iúca! Iúca, meu amor deste verão que melhor se chamara primavera. Isto é janeiro e é Rio de Janeiro Yucca gloriosa, mexicana janeiramente flor por todo lado. dádiva aos canteiros cariocas. Você já viu? Você já reparou? Em toda parte a vejo. Em Botafogo, Andou mais devagar para curtir Tijuca, Centro, Ipanema, Paquetá, essa inefável fonte de prazer: a ostentar panículas de pérola, a forma organizada eretos lampadários, urnas santas, rigorosa de majestade simples. Tão rainha, esculpintura da natureza em festa, puro agrado deixa-se florir no alto, coroando da Terra para os homens e mulheres folhas pontiagudas e pungentes. que faz do mundo obra de arte A gente olha, a gente estaca total universal, para quem sabe e logo uma porção de nomes populares (e é tão simples) brota da ignorância de nós todos. ver?