Genius Maths 19

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 3

Durée : 4 heures

[ Baccalauréat C Amérique du Sud novembre 1985 \

E XERCICE 1 4 points
Dans le plan, on considère le parallélogramme KMLN et le point de concours O de ses diagonales
(MN) et (KL).
Soit A un point de la droite (KN), distinct de K et de N.
Soit B le point d’intersection de la droite (MA) et de la droite (LN).
P et Q sont respectivement les projetés, parallèlement à la droite (MN), de A sur la droite (KM) et de
B sur la droite (LM).

1. Faire une figure.


KA
2. a. On note h l’homothétie de centre K et de rapport .
KN
Démontrer que h(M) = P.
En déduire que le milieu I du segment [AP] appartient à la droite (KL).
b. Indiquer l’homothétie qui permettrait de démontrer que le milieu J du segment [BQ] ap-
partient à la droite (KL).
3. Justifier que les points N, P, Q sont les images respectives des points M, A, B par une symétrie
dont on précisera l’axe et la direction.
En déduire que les points N, P, Q sont alignés.

E XERCICE 2 4 points
³ →
− → −´
Dans le plan rapporté à une repère orthonormé direct O ; u , v , on considère les points A, B, C deux
à deux distincts dont les affixes respectives sont les nombres complexes a, b, c.

1. M étant le point du plan d’affixe z, exprimer, en fonction de z :


π
a. l’affixe z ′ du point M ′ image de M par la rotation de centre A et d’angle de mesure + (en
3
radians) ;
π
b. l’affixe z ′′ du point M ′′ image de M par la rotation de centre A et d’angle de mesure − (en
3
radians).
2. Que peut-on dire du triangle ABC si les nombres complexes a, b, c vérifient
c −a π π
a. = cos + i sin ;
b−a 3 3
c −a π π
b. = cos − i sin .
b−a 3 3
3. Établir que le triangle ABC est équilatéral si et seulement si :

a 2 + b 2 + c 2 = ab + bc + ca.
Baccalauréat C A. P. M. E. P.

P ROBLÈME 12 points

Les parties A et B sont indépendantes

Partie A

On se propose de déterminer l’ensemble des fonctions numériques g , dérivables sur R, vérifiant :

e−2
(1) pour tout nombre réel x, g ′ (x) − g (x) = x − ,
e−1
où e désigne la base du logarithme népérien.

1. Déterminer l’unique fonction affine g 0 vérifiant (1).


2. On note h la fonction : h = g − g 0 ; démontrer que g vérifie (1) si et seulement si h est solution
de l’équation différentielle (2) y ′ − y = 0.
3. Donner l’ensemble des solutions de l’équation différentielle (2) et en déduire l’ensemble des
fonctions g vérifiant (1).
Déterminer la fonction vérifiant (1) qui s’annule en zéro.

Partie B

1. On considère la fonction numérique f de la variable réelle x définie par :

1 x 1
f (x) = e −x− .
e−1 e−1
On
³ désigne par (C ) la courbe représentative de f dans le plan rapporté à un repère orthonormé
→− → −´
O; ı ,  .
a. Calculer f (0), f (1), f (2).
b. Étudier le sens de variation de f et les limites de f aux bornes de l’intervalle de définition.
Montrer que la courbe (C ) admet une droite asymptote que l’on précisera.
c. Utiliser les variations de f pour déterminer le signe de f (x) selon les valeurs de x.
d. Tracer la courbe (C ) sur une feuille de papier millimétré (en prenant 2cm pour unité de
longueur).
2. On considère la fonction numérique Φ de la variable réelle x définie par :

1 1
Φ(x) = ex − x − − .
2 e−1
On désigne par (Γ) la courbe représentative de Φ dans le plan rapporté au même repère ortho-
³ →
− →−´
normé O ; ı ,  .

a. Étudier le sens de variation de Φ et les limites de Φ aux bornes de l’intervalle de définition.


Montrer que la courbe (Γ) admet une droite asymptote que l’on précisera.
b. Etudier les positions relatives des courbes (C ) et (Γ).
c. Tracer la courbe (Γ) sur le même graphique que la courbe (C ). rX+1
Zx+1
3. Établir que pour tout nombre réel x : Φ(x) = f (t ) dt .
x
Donner une interprétation géométrique de Φ(0).
4. n désigne un entier naturel supérieur ou égal à 1.

Amérique du Sud 2 novembre 1985


Baccalauréat C A. P. M. E. P.

a. Démontrer que : f (n) 6 Φ(n) 6 f (n + 1).


En déduire l’existence d’un unique réel un élément de l’intervalle [n ; n + 1] tel que

Φ(n) = f (un ) .

b. À l’aide des courbes (C ) et (Γ), représenter sur l’axe des abscisses les points d’abscisses
respectives u1 et u2 .
c. On considère la suite de terme généralv n = un − n où n est élément de N⋆ .
Montrer que la suite (v n ) est bornée.
ev n 1 vn
Établir que v n vérifie l’égalité = 1− n + n .
e−1 2e e
En déduire que la suite (v n ) admet une limite que l’on déterminera.

Amérique du Sud 3 novembre 1985

Vous aimerez peut-être aussi