Auto 2
Auto 2
Auto 2
Exercice II.2 : Des mesures expérimentales pour le coefficient de transfert thermique par
convection d’un écoulement croisé sur une
barre de section carrée (comme montré ci-
L = 0, 5 m
contre), ont conduit au résultats suivants :
2. Que serait le coefficient de transfert thermique par convection pour une barre similaire
si L = 1 m quand V = 30 m/s ?
3. Aurait-on obtenu les mêmes résultats si le coté de carrée est utilisé au lieu du diagonal
en tant que longueur caractéristique ?
Exercice II.4 : Les mesures pris dans une journée d’été indiquent que la température
est 27 ◦ C et l’humidité relative est 30%. On trouve que le taux d’évaporation de l’eau à la
surface d’une lac (dont la température est 27 ◦ C) est 0, 10 kg/hr.m2 .
Déterminer le coefficient de transfert de masse par convection.
Exercice II.5 : On observe que le taux de perte de masse d’eau dans une casserole
(diamètre D = 230 mm) est 1, 5 × 10−5 kg/s à 23 ◦ C.
2. Estimer le taux de perte de masse par évaporation lorsque l’humidité relative de l’air
vaut 50%.
3. Estimer le taux de perte de masse par évaporation quand les températures de l’air
et de l’eau sont à 47 ◦ C ; on admettra que le coefficient de transfert de masse par
convection reste constant.
Exercice II.6 : Une schématisation assez simple pour dessaler l’eau consiste en main-
tenant un film liquide mince de l’eau saline à la surface de la plaque inférieure de deux
grandes (infinies) plaques planes parallèles, légèrement inclinées et séparées par une dis-
tance L.
condensation
Air, V
TL
y
T0
x Film mince
d’eau saline
Exercice II.7 : On considère un écoulement croisé du gaz X sur un objet ayant une
longueur caractéristique L = 0, 1 m. Pour un nombre de Reynolds de 1 × 104 , on trouve
que le coefficient de transfert thermique moyen est 25 W/m2 .K. Le même objet est en suite
est mis dans le liquide Y et soumis aux mêmes conditions de l’écoulement. Étant données
les propriétés thermophysiques suivantes, déterminer le coefficient de transfert de masse
moyen.
Exercice II.8 : Dans un processus industriel, on fait évaporer l’eau d’un film liquide
mince d’une surface à contour particulier. L’air sec s’écoule sur la surface, et les mesures au
laboratoire conduisent à la correlation suivante pour le coefficient de transfert thermique
par convection :
N uL = 0, 43ReL0,58 P r0,4
1. Que serait le taux d’évaporation pour une unité de surface (1 m2 ) et une longueur
caractéristique L = 1 m quand le fluide est l’air s’écoulement à la vitesse 10 m/s et
2. Que serait la température du film liquide à l’état stationnaire pour cette configura-
tion ?
Hypothèses :
2. Écoulement de Couette : écoulement entre deux plaques planes engendré par le mou-
vement d’une plaque relativement à l’autre avec ∂p/∂x = 0.
3. La plaque mobile est à tempéraure uniforme et la plaque immobile est isolée ther-
miquement.
Analyse :
∂T
= 0, T (y = L) = Tl , constante
∂y y=0
D’où
µ 2
C1 = 0, C2 = TL + U
2λ
Hypothèses :
Analyse :
hL ∝ (V L)m
Hypothèses :
1. Régime permanent.
Propriétés thermophysiques :
Analyse :
et
τs 1 N/m2
Cf =1 = 3 = 8, 93 × 10−3 .
2
ρU 2
∞ 0, 5 × 0, 995 kg/m × (15 m/s) 2
On a de l’analogie de Chilton–Colburn
h C f −2/3
St = = Pr
ρU∞ cp 2
et par conséquent on obtient :
Schématique :
L’air T∞ = 27◦ C
ρA,s
Humidité relative, φ = = 0, 3 n′′A = 0, 1 kg/m2 .h
ρA,sat
ρA,∞ ρA,s
Eau, Ts = 27◦ C
Hypothèses :
2. Conditions isothermes.
Propriétés :
Analyse :
Schématique :
Air, T∞ = 23◦ C
ou T∞ = 47◦ C ṁévap = 1, 5 × 10−5 kg/s
φ∞ = 0 ou 0, 5
ρA,s
Eau, D = 0, 23 m
Ts = 23◦ C ou 47◦ C
Hypothèses :
1. La vapeur d’eau est saturée à la surface de liquide et peut être traitée comme gaz
parfait.
Propriétés :
et à T = 320 K :
−1
ρA, sat = vg−1 = 13, 868m3 /kg = 0, 072kg/m3
Analyse :
2. Si l’humidité relative de l’air ambiant est augmentée à 50%, le rapport des taux
d’évaporation est
ṁévap (φ∞ = 0, 5) hm S [ρA, s (Ts ) − φ∞ ρA, s (T∞ )] ρA, s (T∞ )
= = 1 − φ∞
ṁévap (φ∞ = 0) hm SρA, s (Ts ) ρA, s (Ts )
Donc
0, 0206kg/m3
" #
ṁévap (φ∞ = 0, 5) = 1, 5 × 10−5 kg/s 1 − 0, 5 = 0, 75 × 10−5 kg/s.
0, 0206kg/m3
Schématique :
y=L
CA,L , TL
CA,o , To
x
Hypothèses :
1. Régime permanent.
Analyse :
1. L’écoulement est entièrement établi aussi bien pour la concentration de vapeur que
pour les champs de vitesse et températures. Alors,
∂CA
= 0, ou CA (x, y) = CA (y).
∂x
L’écoulement est aussi en régime permanent ∂CA /∂t = 0, ṄA = 0, v = 0 avec
constant coefficient de diffusion DAB . Ains, l’équation pour la conservation d’espèces
se réduit à :
d2 CA
= 0.
dy 2
dont l’intégration (deux fois) conduit à :
CA (y) = C1 y + C2
ϕ = ϕlat + ϕsen
dT
00
ϕ = nA,s hf g + −λ .
dy y=0
d2 T
=0
dy 2
dont la solution générale est donnée par
T (y) = C1 y + C2 .
T (y = 0) = 0 =⇒ C2 = To
TL − T0
T (y = L) = TL =⇒ C1 =
L
On obtient alors la distribution de température :
y
T (y) = To − (To − TL ) .
L
D’où :
dT (To − TL )
−λ =λ .
dy y=0 L
Finalement, on tire
Schématique :
Sec, hL = 25 W/m2 .K
X(gaz) ou liquide Y , hm,L
Tsat = T∞
T∞
ReL = 1 × 104
L = 0, 1 m
Hypothèses :
Propriétés :
Analyse :
L’analogie entre le trasferts de chaleur et de masse peut être exprimer sous la forme :
hL L hm,L L
N uL = = F (ReL , P r), ShL = = F (ReL , Sc)
λ DAB
Les conditions de l’écoulement sont les mêmes dans les deux cas. Vérifions les valeurs de
P r et Sc. Pour P r, les propriétés pour gaz X(B) :
νB 21 × 10−6 m2 /s
Pr = = = 0, 72
αB 29 × m2 /s
tandis que Sc = 0, 72 pour le mélange de gaz X(gaz)–vapeur Y (A). Il vient alors que pour
cette situation
hL L hm,L L DAB
N uL = = ShL = ou hm,L = hL .
λ DAB λ
En se rendant compte de
νB 21 × 10−6 m2 /s
DAB = = = 29, 67 × 10−6 m2 /s
Sc 0, 72
et puis en substituant les valeurs numériques, l’on obtient :
29, 67 × 10−6 m2 /s
hm,L = 25 W/m2 .K × = 0, 0243 m/s
0, 03 W/m.K
Schématique :
ϕévap
Air
ϕconv Film d’eau, Ts
T∞ = 300 K
NuL = 0, 43Re0,58
L Pr
0,4
φ∞ = 0
V = 10 m/s S = 1m2 , L = 1 m
p = 1 atm.
Hypothèses :
1. Régime permanent.
2. Propriétés constantes.
Propriétés :
Analyse :
On a
VL 10m/s1 m ν 15, 89 × 10−6 m2 /s
ReL = = = 6, 29×105 , Sc = = = 0, 61
ν 15, 89 × 10 m /s
−6 2 DAB 0, 26 × 10−4 m2 /s
Donc