605-Formation IWT (Part 1b)
605-Formation IWT (Part 1b)
605-Formation IWT (Part 1b)
1 Le soudage plasma : 15
1.15.1.2 Principe :
Source de chaleur : jet de plasma très concentré permettant une fusion très
rapide et profonde des pièces obtenu par constriction d’un arc TIG passant par un
orifice très étroit d’une tuyère refroidie en même temps que le gaz inerte dit
plasmagène.).
Métal d’apport : Possible, mais rarement utilisé car déviation de l’arc
Protection gazeuse (du bain de fusion et plasma): Gaz inerte diffusé à l’aide
d’une buse entourant la tuyère.
Electrode : En général en tungstène.
Alimentation électrique : CCS plongeante souvent verticale en polarité directe
69
1.15.1.3.1 Tuyère à arc transféré :
- Principe utilisé en soudage car c’est celui qui permet d’amener la plus grande
énergie
- Rendement de l’ordre de 50 à 60% (rapport énergie sur la pièce / énergie à l’arc)
perte due au refroidissement.
- L’arc se forme entre la cathode et la buse. Puis le circuit se fait entre la pièce et
l’électrode grâce à la différence de potentiel qui permet d’attirer le plasma vers la
pièce (polarité inverse le + à la pièce). Puis on ferme le circuit électrique entre la
pièce et l’électrode ce qui permet de transférer l’arc vers la pièce .).
-La température dans l’axe du jet peut atteindre de 8 000 à 20 000°c, ces
températures permettent la fusion de la plupart des matériaux
71
- Appelé aussi « keyhole », les tôles à assembler
sont placées bord à bord, sans jeu. La torche est
disposée au dessus du joint à réaliser. Le jet plasma
est conditionné pour traverser toute l’épaisseur et
déboucher sur l’autre face des tôles. Le trou réalisé
est de l’ordre de 1 à 3 mm. Le métal fondu autour du
jet se trouve maintenu par les tensions superficielles
et la pression de l’arc.
Ce métal fondu passe autour du jet de l’avant à
l’arrière et se solidifie, la section transversale du cordon est semblable à la forme
d’un verre à pied.
Utilisation de métal d’apport possible.
Technique utilisable pratiquement qu’en automatique.
la protection envers comme le TIG
72
VITESSE LINEAIRE : - 50 à 120 Cm/Min - 10 à 40 Cm/Min.
Coût élevé, - Coût élevé, peu souple,
INCONVENIENTS
peu souple équipement fragile
1.15.2.1 Principe
Consiste à utiliser dans le vide (10-3 à 10-5 torr), un faisceau d’électrons que l’on
focalise sur le joint à souder. L’énergie cinétique des électrons est transformée en
énergie calorifique au moment de leur impact sur les pièces provoquant ainsi la
fusion. Le faisceau d’électrons est généré par un canon lui-même placé sous vide.
Formation d’un capillaire de vapeur métallique qui maintient le métal liquide plaqué
sur les parois du keyhole.
Energie du faisceau est d’environ 1000 fois supérieur au TIG
1.15.2.2 Définition
Le soudage par faisceau d’électrons, comme le soudage laser, fait partie des
procédés de soudage dits « à haute énergie ». C’est un procédé caractérisé par
une concentration très importante d’énergie en un point donné. Cette concentration
thermique du faisceau très focalisé, permet d’obtenir des densités de puissance de
l’ordre de 10 à 100 MW par cm2. Contrairement aux procédés conventionnels, les
procédés à haute énergie ne réalisent pas la fusion des matériaux à souder par
transfert thermique de la surface vers l’intérieur de la pièce mais bénéficient de la
formation d’un capillaire ou «keyhole» rempli de vapeurs métalliques. La formation
de ce capillaire permet donc un transfert direct de l’énergie au c°ur de la matière,
permettant ainsi l’obtention de cordons de soudure beaucoup moins larges que
pénétrants.
73
La trajectoire des électrons est influencée par les champs électromagnétiques. La
focalisation du faisceau d’électrons est assurée par des bobines magnétiques de
correction, des bobines de focalisation et des bobines de déflexion.
Le wehnelt est une électrode qui entoure la cathode et contribue à faire converger
le faisceau d'électrons vers le centre de l'anode.
75
1.15.2.9 régimes de soudage, débouchant ou non débouchant.
76
1.15.2.10 Avantages
Soudage de pratiquement tous les matériaux.
Epaisseur de soudage élevée (200 mm en corniche sur acier) « P (kw) X 2= e
(mm)
Faible déformation.
ZAT étroite
Très faible oxydation des joints soudés (absence d’air).
Soudage de matériaux très réactifs à l’oxydation (zirconium, tantale, titane).
Grande vitesse de soudage, supérieur au mètre/minute.
Soudage de matériaux hétérogènes sans métal d’apport (cuivre/inox).
1.15.2.11 Inconvénient
Investissement très important.
Matériel très sophistiqué
Préparation des bord à soigner par usinage (Ra :3,2micron)
Pièce limitées en tailles a la chambre sous vide
Soudage sous vide poussé.
Les matériaux à souder doivent être amagnétiques ou démagnétisés.
Impossibilité de souder des matériaux contenant du magnésium et du zinc (volatils)
1.15.3.1 Principe
Procédé a haute densité d’énergie, (1000 à
10000 fois plus élevé que les autres
procédés de soudage) obtenu par la
production d’un faisceau laser.
77
La sortie du faisceau laser se fait par un miroir semi- réfléchissant ou percé d’un
trou à l’extrémité du résonateur.
Le faisceau est ensuite dirigé vers la pièce et focalisé pour attendre quelques 1/10
78
1.15.3.5 Les LASERS YAG pulsés
Le résonateur et les chambres de pompage sont de conception similaire à celles
des lasers YAG continus. L'excitation s'effectue de manière différente. Les lampes
flash sont alimentées à des fréquences et des durées d'impulsion variables,
parfaitement définies et reproductibles dans le temps. A chaque impulsion
électrique correspond l'émission d'une impulsion laser. Un pilotage de l'excitation
des lampes flash permet de contrôler le profil temporel de l'énergie émise par
l'impulsion laser. Un module de pompage permet la production d'une énergie laser
de l'ordre de 50 J pour une puissance moyenne de 500 W.
79
Longueur d’onde 1060 nm 10600 nm
Vapeurs
Isotherme
2 Régimes de soudage :
NON DEBOUCHANT DEBOUCHANT
Contrôle de la profondeur
Bon dégazage , peu de porosité
Cordons plat et régulier. Pas de défaut type spikes
Avantage
Bonne tenue du bain en PA Toutes positions
Pas de risque d’effondrement
Pas de limite en PC
Epaisseur limite en PA 25 à 30
Formation de spikes (dent de scie) mm Acier
Inconvénie
Effondrement du bain en position Cordon bombé aspect irrégulier
nt
Dégazage par 1 seule face (risque Formation de caniveau
de porosité Projections
80
1.15.3.6.2 Avantages du procédé
Vitesse de soudage rapide
Zat étroite et Zf étroite -> Retrait longitudinaux et transversaux faible
1.15.3.6.3 Inconvénient
Risque de fissuration à chaud du fait du cycle thermique bref pour les aciers inox ,
alliage de Ni et acier avec S+P
Problème de réflexion du faisceau laser pour les alliage d’Al de Cu
Investissement encore élevé.
Risque de sécurité
1.15.3.13 Sécurité
L'utilisateur peut être exposé à des rayonnements directs ou indirects d'un faisceau
laser. Pour sa sécurité, il doit utiliser un dispositif laser de classe 1 dont la valeur
ne dépasse pas 1000 W/m². Les risques encourus peuvent être très graves
(brûlures cutanées et oculaires, lésions irréversibles sur l'°il dans certains cas
laser classe 4).
Signalisation Européenne
Signalisation ANSI
1.16.1 Définition
Le coupage thermique est une opération qui consiste à sectionner par fusion, le
métal ou l’alliage à découper en provoquant sa fusion localisé au moyen d’une
source de chaleur en mouvement. Les deux principaux procédées:
- Oxycoupage (combustion du fer par un jet d’oxygène)
83
- Coupage plasma Le métal fondu est éliminé par l’effet du jet
- Coupage laser par quasi vaporisation
Il demeure sur les bords de la coupe une zone affectée par le cycle thermique
engendré par l’ opération.
1.16.2 Principe
L’oxycoupage est une opération de coupage par combustion localisée et continue
sous l’action d’un jet, agissant en un point préalablement porté à une température
d’environ 1800°C, dite température d’amorçage. La quantité de chaleur dégagée
par la combustion du métal dans l’oxyde doit être suffisant pour atteindre et
maintenir la température d’amorçage de la réaction thermochimique. La
température de fusion de l’oxyde du métal doit être inférieure à la température du
métal sinon les oxydes restent solides et crée un écran thermique qui arrête la
combustion chimique. L’alu, le cuivre, le nickel est ses alliages ne s’oxycoupe pas.
Le coupage plasma met en oeuvre une énergie concentrée sous forme d'un jet
plasma à très haute température (15000 à 20000°C) qui fond le métal à son point
d'impact et éjecte le métal fondu hors de la saignée par sa force vive. Ce jet
plasma est généré par un arc électrique qui s'établit entre une électrode, interne à
la torche et la pièce. Cet arc est placé dans un courant de gaz qui assure la
génération du plasma. Il s'échappe par un petit orifice qui lui confère finesse et
rigidité. Le coupage plasma peut intervenir sur tous matériaux conducteurs
d'électricité.
Un faisceau laser focalisé par une lentille procure des densités d'énergie
permettant d'obtenir la fusion ou la vaporisation quasi instantanée de presque tous
les matériaux. L'éjection par un gaz d'assistance de la matière fondue ou vaporisée
combinée à un déplacement donne une ligne de coupe. La découpe laser peut être
effectuée au moyen d'un laser CO2 ou d'un laser YAG, il existe aussi les lasers à
diode et eximere
84
1.16.4 Plasma :
Rappel : plasma est le terme pour designer le quatrième état de la matière (solide,
liquide, gazeux, plasma)
-
- Plasma Argon hydrogène :
- Destiné principalement forte épaisseur pour acier inoxydables ou
aluminium de 25 a 150mm
- Plasma air comprimé (vortex air) ou ZIP :
- Tôle fine jusqu’a 5mm
- Plasma azote avec injection d’eau :
- De 3 à 70mm pour tout type de matériaux
- Plasma oxygène avec injection eau :
- Acier au Carbone de 6 à 35mm
- Plasma haute définition :
- De 1 à 10mm
1.16.5 Laser :
Laser CO2 :
- Puissance de 3Kw : 20mm Acier Carbonne
- 10mm Inox
- 4mm Alu (+ le métal est billant moins on peu
couper épais
1.16.6 Oxycoupage
L’oxycoupage est un procédé de coupage obtenu par un jet d’oxygène et la
combustion du métal grâce à une source calorifique qui est une flamme
oxyacétylénique (O2+C2H2).
Les aciers alliés peuvent être oxycoupés à condition que les éléments d’alliage ne
dépassent pas : Cr<5%, Mn<14%, Ni<25% et C<1%. A partir de C>0,3%, il est
nécessaire de préchauffer pour éviter la fissuration à froid.
L’oxycoupage est généralement utilisé sur les aciers non ou faiblement alliés, le
manganèse et théoriquement sur le titane avec des épaisseur de coupe allant de 3
à 1500mm. On reprend les bords pour enlever les scories d’oxycoupage (oxydes).
Il est utilisé avec différents gaz :
o Acétylène : flamme fortement focalisée, 93% de la chaleur
concentrée dans le dard.
o Propane : flamme faiblement focalisée, la plus grande partie de
la chaleur se trouve dans le panache.
o Crylène : flamme comparable à l’acétylène, condition
d’exploitation proche du propane.
86
o Gaz de synthèse : pas utilisés en France.
o Gaz naturel : faible coût, faible chaleur spécifique.
On utilise une électrode en graphite recouverte d’une fine pellicule de cuivre pour
améliorer la conductibilité électrique(le Cu se volatilise pendant l’opération de
gougeage).Un arc s’établit entre l’électrode et la pièce ce qui réalise la fusion du
métal proche. L’air comprimé chasse ce métal en fusion et souffle aussi l’arc qui
doit se réamorcer constamment (ce qui génère un bruit important).
La ZAT est faible car la vitesse de refroidissement est élevée (attention aux risques
de trempe). Il est primordial de reprendre les bords par meulage pour enlever
l’oxydation et le carbone du graphite.
.
La découpe par jet d'eau consiste à utiliser l'énergie cinétique de particules d'eau
(pure ou chargée de particules abrasives) projetées à grande vitesse de l'ordre de
1000 m/s sur le matériau à découper. Cette découpe est opérée en appliquant une
pression avoisinant les 3800 bars sur un débit d'eau allant de 0,5 à 10
litres(s)/minute et est réalisée par arrachement de matière. La puissance du jet
d'eau sous la pression peut être amplifiée en ajoutant des abrasifs, des polymères
ou le mélange des deux. Permet des découpe de forte épaisseur et de matériaux
ne contenant pas de fer. Pas de zat.
88
Les aciers alliés peuvent être oxycoupés à condition que les éléments d’alliage ne
dépassent pas : Cr<5%, Mn<14%, Ni<25% et C<1%. A partir de C<0,3%, il est
nécessaire de préchauffer pour éviter la fissuration.
89
-
Procédés utilisables
- le chalumeau oxyacéthylénique
- TIG
- électrode enrobée
- Arc plasma transféré
- Mig /mag
- Laser
- Friction linéaire
- Arc sous flux
90
1.17.2.1.2 Par passe larges
91
Les remèdes sont
- préchauffage
- post chauffage
- beurrage
1.18.1.3 Soudobrasage :
Brasage obtenu de proche en proche par une technique analogue à celle du
soudage autogène par fusion mais sans action capillaire ni fusion du métal de
base, la température de fusion du métal d’apport étant supérieure à 450°C.
92
1.18.1.5 Brasage diffusion :
Le brasage diffusion est un procédé dans lequel l’assemblage des pièces est
réalisé par chauffage à une certaine température avec un métal d’apport qui passe
par l’état liquide, lequel est déposé au préalable ou formé in situ.
Le métal d’apport peut être formé entre les faces en contact ou distribué dans le
joint par capillarité. Un pression peut éventuellement être appliquée. Le métal
d’apport diffuse dans le métal de base de manière ce que les caractéristiques du
joint soit très voisine du métal de base. Un zone de métal fondu ne doit plus exister
dans le joint après le traitement de brasage diffusion.
1.18.2.1 Principe
V SA = Tension V LA
V LA = Tension
superficielle Solide Air
D
V SL = Tension
superficielle Liquide Air
V SA
superficielle Solide
V SL
Liquide
P
SiD est obtus pas de
93
Plus V SL devient petit, plus l’angle D devient proche de 0. Or V SL dépend de la
Plus les surfaces seront propres, plus l’angle D tendra vers 0 ; meilleure sera la
propreté des pièce (état de surface)
mouillabilité.
Il faut donc en conséquence :
- Dégraisser
- Décaper chimiquement ou mécaniquement les surfaces
- Utiliser un flux décapant pendant le brasage.
1.18.3 La diffusion
1.18.3.1 Principe
Diffusion => formation d’un alliage entre le métal d’apport et le métal de base
1.18.3.2 Paramètres
Température, temps, contrainte, coefficient de diffusion.
1.18.3.3 Risques
Ce phénomène peut parfois entraîner une fragilisation du joint s’il y a formation de
composé intermétallique (ex brasage de l’argent avec titane - > formation de Ti3
Ag.)manque de ductilité
cela dépend –
- de sa nature du composé
- de sa quantité
- de sa répartition
1.18.4 Capillarité
La loi de Jurin dit que la colonne de liquide soulevée est surtout variable suivant le
rayon (jeu) de la colonne.Le jeu intéressant en brasage est le jeu a chaud surtout si
c’est des métaux de base différente
Si on plonge un tube capillaire dans un liquide, la colonne de liquide est en
équilibre sous l’action des tensions superficielles.
Ce phénomène est vérifier lors des essais sur les éprouvettes à jeu variable.
1.18.4.1 Dilatation
Si l’on brase des tubes de matériaux différents, il faut
être vigilant sur les coefficients de dilatation des deux
matériaux pour obtenir un jeu suffisant à chaud.
Prévoir le métal le plus dilatable à l’extérieur pour
avoir un joint soudé en compression après
refroidissement
95
- corps solide ( sable et polissage
pour ceci
- des décapages mécanique
- décapage chimique (alcalin ou acide)
- rinçage et séchage des pièces
1.18.7 le flux
nettoyer les surfaces pour éliminer les films chimisorbés et produits absorbés
protégé le métal d’apport et les pièces de l’oxydation par l’air, au moment du
chauffage du brasage
- éliminer l’oxydation du métal d’apport du brasage
- s ‘étaler sur pièces à une température plus base
- réactions chimiques limitées en flux et métal d’apport
- efficacité à la température pendant la durée du brasage
- élimination facile des résidus
- stable lors du transport et du stockage
1.19ROBOTISATION
1.19.1 Définition
Mécanisme généralement composé d’éléments en série, articulés ou coulissant
l’un par rapport à l’autre, dont le but est la saisie et le déplacement d’objet suivant
plusieurs degrés de liberté. Il est multifonctionnel et peut être commandé
directement par un opérateur humain ou par tout système logique.
1.19.2 Principe
L'automatisation des opérations de soudage présente beaucoup d'avantages :
- meilleure productivité
- aspect des cordons amélioré
- diminution des reprises dans le cas de cordons de grandes longueurs
- possibilité d'employer des paramètres de soudage plus élevés par
l'utilisation de fils fourrés
- poste associé ou asservie au robot.
Il faut se définir un cahier des charges :
- La définition du besoin
- La définition des objectifs
- La recherche et la validation des solutions
- La rentabilité
- L'aspect social
- La formation
- …
Cette robotisation n’est utile que sur des moyennes ou grandes séries selon la
flexibilité de l’installation.
97
1.19.3 Installation
Elle va du chariot motorisé (1 axe) au robot multi-axes.
Caractéristique robots : Contrainte
-poids embarqué Taille pièce
-volume de travail Morphologie
pièce
-morphologie nombre Dimension
d’axes
Accessibilité
int/ext
Joint multipasses
-précision tolérance
-vitesse accélération… Cadence
- contrôle commande
Il existe différents types de programmation : par apprentissage (peinture), point par
point (soudage) ou à distance du BE ou à l’extérieur de l’entreprise.
Le suivi du joint peut se faire à travers l’arc ou par capteur optique (soudage
adaptif).
100
1.19.8 Le robot de soudage
Le robot de soudage permet de positionner et de déplacer la tête
dans plusieurs axes de rotation, différentes directions et différents
niveaux. Les robots de soudage sont généralement constitués de
trois parties : le corps, le bras et le poignet. Le robot de soudage
est fixé au sol ou bien est mobile sur des poutres. Le robot permet
de placer la tête au-dessus de la pièce à souder qui se déplace,
ou bien de mouvoir la tête au-dessus de la pièce à souder qui
reste fixe. Le robot de soudage est souvent utilisé conjointement
avec un positionneur.
101
1.20SOUDAGE PAR FRICTION
AVANTAGES INCONVENIENTS
Bonne tenue des soudures aux sollicitations Réservé uniquement aux pièces de révolution
mécaniques
Soudage sans métal d’apport, ni gaz de Difficile sur métaux à faible coefficient de frottement
protection (fonte grise, bronze, laiton…)
Perte de métal réduite Assemblage par recouvrement uniquement
Tolérances serrées et reproductibles Ømax sur barre : 150mm
Echauffement rapide, gradué et localisé Ømax sur tube : 250 mm
Soudage de pièces de formes et de métaux
différents
Puissance installée réduite et entretien réduit
Pas de préparation des surfaces à souder
1.20.1 GENERALITE
1.20.1.3 Principe
Les pièces, généralement de révolution, sont serrées l’une contre l’autre. L’une des
pièces est mise en rotation de sorte que le frottement engendre à l’interface une
chaleur nécessaire au soudage.
Quand la région du joint est suffisamment plastique (sous effet de l’élévation de
température), on arrête la rotation et on augmente l’effort axial pour forger.
Le principe du soudage par friction consiste à transformer l’énergie cinétique d’une
pièce mise en rotation en énergie calorifique produite à l’interface des pièces à
assembler. La chaleur ainsi engendrée augmente la T° de l’interface sans
atteindre la T° de fusion du métal (Environ 1200°C).
102
1.20.1.4 Type d’installation
Deux techniques de soudage par friction sont utilisées :
103
1.20.3 Matériel
Elle comprend essentiellement un bâti rigide, un banc et 2 organes, l’un servant à
la mise en rotation d’une des 2 pièces, l’autre maintenant fixe la 2ème pièce.
L’effort de compression auquel les pièces sont soumises peut être transmis soit par
le mors tournant, soit par le mors fixe.
T= µ= F / W
Cr : couple résistant µ : coefficient de frottement
Ȧ : vitesse de rotation F : force qui initie le
frottement
t : période de frottement ou période de friction W : réaction d’un corps sur
l’autre
Le choix des paramètres de soudage consiste donc à conjuguer Cr et w en
fonction du résultat que l’on veut obtenir tant du point de vue mécanique que
métallurgique.
104
1.20.4.3 Temps de soudage
Il est lié à la vitesse de rotation et dépend aussi de la forme des pièces pour des
nuances identiques. Les temps de soudage les plus courts sont obtenus pour de
vitesse de rotation de 800 tr/min pour de l’acier S235.
105
1.20.6 Contrôle des assemblages
106
1.21.1 Désignation normalisée
Française : Soudage Aluminothermique ou soudage par aluminothermie
Anglaise / Américaine : Aluminothermic Welding / Thermic Welding
Numérique internationale : 71
1.21.2 Définition
Aluminothermie : production de hautes températures par réaction exothermique
(transformation qui dégage de la chaleur) d'aluminium en poudre sur divers oxydes
métalliques. Surtout utilisé dans le raboutage des rails.
1.21.3 Principe
Il s’agit de faire réagir un mélange d’oxyde métallique et de poudre d’aluminium
contenu dans un creuset.
Le soudage aluminothermique est un procédé de soudage par lequel la fusion
entre les pièces à souder est obtenue grâce à un métal d'apport liquide résultant
d'une réaction exothermique entre des oxydes métalliques et de la poudre
d'aluminium placés dans un creuset. La réaction chimique dégage une grande
quantité de chaleur qui fait fondre les produits de la réaction et forme de l'acier
liquide à plus de 2500oC que l'on verse dans un moule réfractaire contenant les
extrémités des pièces à souder. Les principaux oxydes métalliques utilisés sont les
oxydes de fer et de cuivre de sorte qu'il est possible de souder les aciers et le
cuivre. Les produits concernés mettent en jeu les réactions chimiques suivantes
qui ont lieu spontanément à partir d'une certaine température, appelée température
d'amorçage (environ 1300oC pour les mélanges oxydes de fer aluminium).
3 Fe3O4 + 8 Al 4 Al2O3 + 9 Fe + Q1 calories
Fe2O3 + 2 Al Al2O3 + 2 Fe + Q2 calories
3 CuO + 2 Al 3 Cu + Al2O3 + Q3 calories
Même si la température de la réaction atteint 2500oC, il faut préchauffer le plus
souvent les pièces à souder. La charge peut atteindre de quelques centaines de
grammes à plusieurs tonnes. La réaction est très rapide : de quelques dizaines de
secondes à deux minutes. L'écartement des bords varie de 10 à 50 mm suivant la
section à souder qui peut atteindre 2 m2.
107
- Dans certains cas, le procédé aluminothermique peut être en
concurrence avec le procédé de soudage vertical sous laitier (ESW).
- Raboutage de câbles, de barres et de tiges de cuivre ou d’alliage
cuivreux avec d’autres compositions de charge.
Pour rendre l'intérieur du moule totalement étanche, les interstices qui subsistent
entre les bords du moule et la surface du rail, sont soigneusement colmatés avec
une pâte à base d'argile et de sable.
108
la partie inférieure conique du creuset. Creuset de type standard, en acier avec
paroi intérieure garnie de matériau réfractaire. Assez lourd mais réutilisable.
L'intérieur du creuset contient un mélange de granules d'aluminium et d'oxydes de
fer ainsi que des ferroalliages (de Mn, de Si et autres, qui sont destinés à apporter
des éléments d'addition au futur bain de fusion), dans des proportions bien
déterminées. Notons qu'il existe aussi sur le marché des " kits " de soudage
aluminothermique avec creuset jetable.
1.22.2 Définition
L’opération de soudage consiste à effectuer une soudure en une seule passe sur
des pièces placées verticalement et entre lesquelles on a aménagé un écartement
sans préparation spéciale des bords. Le métal d’apport (1 ou plusieurs fils) plonge
dans un bain de laitier et fond par effet joule, réalisé par la très haute résistance
électrique du laitier et la forte intensité appliquée. Le soudage VSL n’est pas un
109
procédé à l’arc, bien que ce régime soit nécessaire quelques instants au
démarrage.
Le bain de fusion et le bain de laitier sont maintenus dans le joint par des patins de
Cu refroidis, situés de part et d’autre des pièces. Ces patins se déplacent
verticalement de bas en haut au fur et à mesure de l’avance de la soudure. Notons
que la hauteur du bain de laitier fondu servant de source de chaleur et protégeant le
métal des oxydations est de 40 à 60 mm. Cela implique des appendices pour le
début et la fin du cordon. En cas d’interruption, la reprise est très difficile à effectuer.
Le soudage s’effectue en courant continu (polarité positive) ou en courant alternatif,
pour éviter l’électrolyse du laitier.
1.22.4 Principes
- Soudage par coffrage
- Soudure réalisée en une seule passe entre deux tôles à bords droits à
écartement constant (usage d’étriers)
- Métal fondu soutenu par patins en cuivre, refroidis par eau
110
- Flux employés avec haute viscosité à chaud pour éviter un écoulement
intempestif et avec une conductivité élevée pour assurer le dégagement
calorifique du bain.
111
1.23SOUDAGE PAR DIFFUSION
AVANTAGE INCONVENIENTS
Assemblage de certains Opération de soudage très coûteuse
matériaux hétérogènes (cuivre /
aluminium)
Réalisation de liaisons difficiles Préparation de surface très soignée
(métal / graphite ou métal / 1 - Zone centrale fondue (grain moyen)
céramique) 2 - Zone fondue en bordure (grains grossiers en forme
Limitation des déformations Soudage sur pièces de petites dimensions
de colonne
Pas de transformations de Temps de soudage parfois
3 - Zone detrès long (plusieurs
surchauffe > 1000°Cheures)
lors du soudage
structure des matériaux par la 4 - Zone de recuit entre 900 et 1000°C lors du soudage
chaleur 5 - Zone de revenu entre 700 et 900°C
Diffusion difficile sur matériaux avec des coefficients de
dilatation très différents
Contrôle difficile de la diffusion incomplète
1.23.1 GENERALITE
- Technique développée par les soviétique
- A pris naissance suite à l’observation d’incidents rencontrés dans les
engins aérospatiaux où des soudage involontaire se sont produits dans
le vide spatial.
113
- Les caractéristiques des matériaux (dilatation, élasticité, fusion).
1.23.10 Performances
- Coefficient de dépôt :
- Vitesse de soudage à plat en remplissage :
- Facteur de marche opérationnel :
1.24.1 GENERALITE
1.24.1.3 Principe
Application de la LOI de LAPLACE : F = IxLxB. La force F appliquée à un
conducteur électrique L parcouru par un courant I en présence d’une induction
magnétique B. En principe, on le trouvera pour le soudage en bout et soudage à
bord relevé.