Part B Coque Et Stabilité 1
Part B Coque Et Stabilité 1
Part B Coque Et Stabilité 1
3.4. Les opérations effectuées par la Société pour l’accomplissement de ses Services ARTICLE 10
10.1. Les retards ou insuffisances dans l’exécution de ses Services par la Société, résultant
sont toujours conduites par sondage et excluent absolument les notions de contrôle d’événements qu’elle ne pouvait raisonnablement prévoir ou sur lesquels son contrôle ne
et de vérification exhaustive. pouvait s’exercer, ne sont pas un motif de rupture de contrat.
ARTICLE 11
ARTICLE 4
11.1. En cas de divergences d'opinion entre un expert de la Société et le Client, un autre
La Société, agissant par référence à ses Règlements :
expert de la Société peut être désigné par la Société à la demande du Client.
• examine les dispositions constructives des Unités figurant sur les documents qui lui
11.2. Les désaccords d'ordre technique entre le Client et la Société peuvent être soumis par
sont présentés;
la Société à l’avis de son Comité de Classification.
• effectue des visites sur le lieu de construction des Unités;
• classe les Unités et les inscrit à son Registre;
ARTICLE 12
• visite périodiquement les Unités en service pour constater que les dispositions
12.1. Les différends relatifs aux Services effectuées par délégation des Etats sont appréciés
relatives au maintien en classe sont satisfaites.
dans le cadre des accords avec les Etats, conventions internationales et réglementations
Le Client doit avertir sans délai la Société de circonstances susceptibles de modifier
nationales pertinents.
la date des visites ou leur étendue.
12.2. Les différends éventuels relatifs au règlement des factures de la Société par le Client
ARTICLE 5
sont soumis aux juridictions de Nanterre, France.
5.1. La Société est un prestataire de services assujetti à une simple obligation de 12.3. Tout autre différend relatif aux présentes Conditions Générales ou aux Services de la
moyens. Ses obligations ne ressortissent pas à une obligation de résultat ni à une Société est soumis à l'arbitrage par trois arbitres, à Londres, suivant la procédure qui y est
garantie. en vigueur. La loi anglaise s’applique.
5.2. Les certificats émanant de la Société sont un constat, délivré conformément à 5.1
ci-dessus, du degré de conformité de l'Unité à ses Règlements ou aux documents de ARTICLE 13
référence spécifiés pour les Services fournis. 13.1. Les présentes Conditions Générales constituent les seules obligations
En particulier, la Société n’accomplissant aucune tâche liée à la conception, à la contractuelles liant la Société et le Client. Ces Conditions Générales sont exclusives
construction, au contrôle de fabrication ou de réparation, à l’utilisation, ou au négoce de toute autre description, déclaration, termes et conditions explicites ou implicites
des Unités, ni aucune activité de conseil, sa responsabilité ne saurait être engagée à concernant lesdites obligations. Elles peuvent être modifiées par écrit par accord mutuel.
ce titre et ses certificats ne peuvent ni attester ni garantir implicitement ou 13.2. La nullité ou la caducité éventuelles d’une ou plusieurs stipulations des présentes
expressément la sécurité, l’aptitude à l’usage, la navigabilité de l’Unité ou sa valeur Conditions Générales n’affecte pas la validité de la partie restante.
marchande pour la vente, l’assurance ou le louage. 13.3. Les définitions de termes figurant dans ces Conditions Générales l'emportent sur toute
5.3. La Société ne prononce pas l’acceptation ou la recette des Unités, celles-ci autre définition de même nature pouvant apparaître dans d'autres documents émis par la
relevant de la seule responsabilité du propriétaire. Société.
Partie B
Coque et Stabilité
Chapitres 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Chapitre 1 GÉNÉRALITÉS
Chapitre 2 DISPOSITIONS GÉNÉRALES DE CONCEPTION
Chapitre 3 STABILITÉ
Chapitre 4 PRINCIPES DE CONCEPTION
Chapitre 5 CHARGES D’ÉCHANTILLONNAGE
Chapitre 6 RÉSISTANCE LONGITUDINALE
Chapitre 7 ÉCHANTILLONNAGE DE LA COQUE
Chapitre 8 NAVIRES DE LONGUEUR INFÉRIEURE À 65 M
Chapitre 9 AUTRES STRUCTURES
Chapitre 10 ACCESSOIRES DE COQUE
Chapitre 11 PROTECTION CONTRE LA CORROSION ET
INFORMATION CONCERNANT LE CHARGEMENT
Chapitre 12 CONSTRUCTION ET ÉPREUVE
Février 2003
Le texte anglais de ce règlement fait foi vis à vis des éditions dans d’autres lan-
gues.
Sauf disposition contraire, ces règles sont applicables aux navires dont le con-
trat de construction est signé après le 1er juillet 2003. La Société se réserve le
droit d’y faire référence avant cette date lorsqu’elle le juge nécessaire ou
approprié.
Section 1 Application
1 Généralités 17
1.1 Prescriptions relatives aux structures
1.2 Limites d’application aux appareils de levage
2 Application du Règlement 17
2.1 Parties du navire
2.2 Prescriptions applicables aux différentes parties du navire
2.3 Prescriptions applicables aux autres zones du navire
3 Arrondis d’échantillonnage 18
3.1
Section 1 Compartimentage
1 Nombre et disposition des cloisons transversales étanches 31
1.1 Nombre de cloisons étanches
2 Cloison d’abordage 31
2.1 Navires ayant une mention de service autre que passenger ship ou ro-ro
passenger ship
2.2 Navires ayant la mention de service passenger ship
2.3 Navires ayant la mention de service ro-ro passenger ship
3 Cloisons du peak arrière et de la tranche des machines et
tubes d’étambot 32
3.1
4 Nombre et disposition des cloisons de capacités à liquide 32
4.1 Cloisons des navires destinés au transport de cargaisons liquides
5 Hauteur des cloisons transversales étanches autres que
la cloison d’abordage et la cloison de peak arrière 32
5.1
6 Ouvertures dans les cloisons et ponts étanches à l’eau 32
6.1 Généralités
6.2 Ouvertures dans les cloisons étanches à l’eau situées au-dessous du pont de
franc-bord
6.3 Ouvertures dans les cloisons étanches à l’eau situées au-dessus du pont de
franc-bord
Section 1 Généralités
1 Généralités 41
1.1 Application
2 Procédure d’examen 41
2.1 Documents à soumettre
2.2 Expérience de stabilité/pesée
Section 1 Matériaux
1 Généralités 83
1.1 Caractéristiques des matériaux
1.2 Essais des matériaux
1.3 Procédés de fabrication
2 Aciers pour structure de coque 83
2.1 Application
2.2 Informations à bord
2.3 Facteur de matériau k
2.4 Grades d’acier
2.5 Grades d’acier pour les structures exposées à des températures d’air basses
2.6 Grades d’acier dans les espaces réfrigérés
3 Aciers pour forgeage ou moulage 88
3.1 Généralités
3.2 Aciers pour forgeage
3.3 Acier pour moulage
4 Structures en alliages d’aluminium 88
4.1 Généralités
4.2 Platelages extrudés
4.3 Influence du soudage sur les caractéristiques mécaniques
4.4 Facteur de matériau k
5 Autres matériaux et produits 90
5.1 Généralités
5.2 Pièces moulées en fonte
Chapitre 1
GÉNÉRALITÉS
SECTION 1 APPLICATION
SECTION 1 APPLICATION
3 Arrondis d’échantillonnage
Table 2 : Chapitres et Sections de Partie B
applicables à l’échantillonnage des autres zones 3.1
3.1.1 Epaisseurs des tôles
Chapitres et Sections
Zone L’arrondi sur les épaisseurs des tôles est effectué de la
applicables
manière suivante:
Espace machines Ch 9, Sec 3
a) l’épaisseur nette (voir Ch 4, Sec 2) est calculée suivant
Superstructures et roufles Ch 9, Sec 4 les prescriptions réglementaires
Portes d’étraves et portes intérieures Ch 9, Sec 5 b) la surépaisseur de corrosion tC (voir Ch 4, Sec 2) est
Portes sur bordé et portes arrières Ch 9, Sec 6 ajoutée à l’épaisseur nette calculée, et cette épaisseur
brute est arrondie au demi-millimètre le plus proche
Panneaux d’écoutille Ch 9, Sec 7
c) l’épaisseur nette arrondie est prise égale à l’épaisseur
Plates-formes amovibles et rampes Ch 9, Sec 8
brute obtenue en b) moins la surépaisseur de corrosion
intérieures et extérieures
tC.
Ponts hélicoptères Ch 9, Sec 10
3.1.2 Modules de résistance des raidisseurs
Gouvernails Ch 10, Sec 1
Les modules de résistance des raidisseurs calculés suivant
Autres équipements de coque Ch 10, Sec 2 les prescriptions réglementaires doivent être arrondis à la
Ch 10, Sec 3 valeur standard la plus proche; cependant la réduction ne
Ch 10, Sec 4 doit pas excéder 3%.
3.2 Longueur de franc-bord L’extrémité arrière AE (pour Aft End) de la longueur régle-
mentaire L est la perpendiculaire, à la ligne de charge d’été,
3.2.1 Pour les navires ayant une mention de service autre menée à la distance L en arrière de l’extrémité avant, voir
que passenger ship ou ro-ro passenger ship, la longueur de Fig 1.
3.18.3 Navire de Type B-60 4.1.2 Les rotations positives sont orientées dans le sens
contraire aux aiguilles d’une montre par rapport aux axes X,
(Imo Res A.320(IX) 4) Y et Z.
Un navire de Type B-60 est un navire de Type B de lon-
gueur supérieure à 100 mètres qui, satisfaisant aux prescri-
tions mentionnées en Ch 3, App 4, [4.4], s’est vu attribué Figure 2 : Système de coordonnées de référence
une valeur de franc-bord de base réduite, cette réduction Z
pouvant aller jusqu’à 60 pour cent de la différence entre les
valeurs indiquées dans les tableaux pour des navires de type
“B” et “A”, pour la longueur considérée.
X
3.18.4 Navire de Type B-100
(Imo Res A.320(IX) 5)
Un navire de Type B-100 est un navire de Type B de lon-
Y
gueur supérieure à 100 mètres qui, satisfaisant aux prescri-
tions mentionnées en Ch 3, App 4, [4.4], s’est vu attribué
une valeur de franc-bord de base réduite, cette réduction
pouvant aller jusqu’à 100 pour cent de la différence entre
les valeurs indiquées dans les tableaux pour des navires de
type “B” et “A”, pour la longueur considérée. AE
1 Documents à soumettre pour tous • la disposition des équipements de sauvetage et des ins-
tallations nécessaires à l’embarquement et au débarque-
les navires ment (bossoirs et treuils)
1.2 Navires pour lesquels la Société agit au 2.2.1 Les plans et documents à soumettre à la Société sont
nom de l’Administration compétente donnés en Tab 2.
Chapitre 2
DISPOSITIONS GÉNÉRALES DE CONCEPTION
SECTION 1 COMPARTIMENTAGE
SECTION 1 COMPARTIMENTAGE
Nombre de cloisons
1.1 Nombre de cloisons étanches Nombre de
pour les navires avec
Longueur (m) cloisons pour les
machines à l’arrière
1.1.1 Généralités autres navires
(1)
Tous les navires, en plus de répondre aux prescriptions de
L < 65 3 4
[1.1.2] doivent avoir au moins les cloisons étanches tranver-
sales suivantes: 65 ≤ L < 85 4 5
• une cloison d’abordage 85 ≤ L < 105 4 5
• une cloison de peak arrière 105 ≤ L < 120 5 6
• deux cloisons formant les extrémités du compartiment 120 ≤ L < 145 6 7
machine pour les navires avec machines en région
milieu, et une cloison en avant du compartiment 145 ≤ L < 165 7 8
machine pour les navires avec machines à l’arrière. En 165 ≤ L < 190 8 9
cas de navires avec une installation de propulsion élec-
L ≥ 190 à définir au cas par cas
trique, la salle des générateurs et le compartiment
machine doivent être, l’un et l’autre, fermés par des (1) La cloison de peak arrière et la cloison arrière du com-
cloisons étanches. partimant machines ne forment qu’une seule cloison.
2.1.5 Lorsqu’il existe à l’avant une longue superstructure, la tallations de tubes d’étambot peuvent être prises à la discré-
cloison d’abordage doit être prolongée, de manière étanche tion de la Société.
aux intempéries, jusqu’au pont immédiatement au-dessus Pour les navires de moins de 65 m, lorsque qu’il n’est pas
du pont de franc-bord. Le prolongement de la cloison peut prévu de cloison de coqueron arrière au droit du presse-
ne pas être placé directement au-dessus de celle-ci, pourvu étoupe, les tubes d’étambot doivent être enfermés dans des
qu’il soit situé dans les limites prescrites en [2.1.1] ou espaces étanches à l’eau de volume modéré.
[2.1.2], à l’exception du cas autorisé en [2.1.6], et que la
partie du pont qui forme baïonnette soit effectivement étan-
che aux intempéries.
4 Nombre et disposition des cloisons
de capacités à liquide
2.1.6 A bord des navires pourvus d’une porte d’étrave, à
bord desquels une rampe de chargement en pente fait par- 4.1 Cloisons des navires destinés au trans-
tie du prolongement de la cloison d’abordage au-dessus du
port de cargaisons liquides
pont de franc-bord, la partie de la rampe qui se trouve à
plus de 2,3 m au-dessus du pont de franc-bord peut s’éten- 4.1.1 Le nombre et la disposition des cloisons étanches
dre à l’avant de la limite prescrite en [2.1.1] ou [2.1.2]. Cette transversales et longitudinales des navires destinés au trans-
rampe doit être étanche aux intempéries sur toute sa lon- port de cargaisons liquides (navires-citernes et similaires)
gueur. doivent être conformes aux exigences de compartimentage
auxquelles est soumis le navire.
2.1.7 Le nombre des ouvertures pratiquées dans le prolon-
gement de la cloison d’abordage au-dessus du pont de
franc-bord doit être réduit au minimum compatible avec la 5 Hauteur des cloisons transversales
conception et l’exploitation normale du navire. Toutes ces étanches autres que la cloison d’abor-
ouvertures doivent pouvoir être fermées de manière étan-
dage et la cloison de peak arrière
che aux intempéries.
5.1
2.2 Navires ayant la mention de service
passenger ship 5.1.1 Les cloisons transversales étanches doivent s’étendre
de manière étanche jusqu’au pont de franc-bord. Excep-
2.2.1 Les dispositions de la cloison d’abordage des navires tionnellement, à la demande de l’Armateur, la Société peut
ayant la mention de service passenger ship sont indiquées autoriser une extension des cloisons transversales étanches
en Pt E, Ch 11, Sec 2, [2.1]. jusqu’à un pont situé au-dessous du pont de franc-bord,
sous réserve que ce pont soit à une distance adéquate de la
2.3 Navires ayant la mention de service ro- ligne de flottaison en charge.
ro passenger ship
5.1.2 S’il n’est pas possible de disposer une cloison étanche en
2.3.1 Les dispositions de la cloison d’abordage des navires un seul plan, une cloison baïonnette peut être installée. Dans
ayant la mention de service ro-ro passenger ship sont indi- ce cas, la partie du pont formant baïonnette doit être étanche à
quées en Pt E, Ch 12, Sec 2, [2.2]. l’eau et de résistance équivalente à celle de la cloison.
Table 2 : Portes
6.1.3 Il ne doit pas être utilisé de plomb ou autre matériau source d’énergie principale. Il faut veiller, en particulier, à
sensible à la chaleur pour les circuits traversant des cloisons minimiser les effets d’une défaillance du système de com-
de compartimentage étanches à l’eau, lorsque la détériora- mande. Chaque porte à glissière étanche à l’eau mue par
tion de ces circuits, en cas d’incendie, compromettrait une source d’énergie doit être pourvue d’un mécanisme
l’intégrité de l’étanchéité à l’eau des cloisons. individuel actionné manuellement. Il doit être possible
d’ouvrir et de fermer la porte à la main d’un côté et de
6.1.4 Il ne peut exister, sur les cloisons de compartimen- l’autre à la porte même.
tage étanches à l’eau, de vannes ne faisant pas partie d’un
ensemble de tuyautages. 6.2.2 Ouvertures normalement fermées en mer
(Solas,
Les Ch.d’accès
portes II-1, PartetB-1, reg.25-9.3)d’écoutilles d’accès nor-
les panneaux
6.1.5 Les prescriptions relatives au niveau d’étanchéité
malement fermés en mer et destinés à garantir l’étanchéité à
ainsi qu’aux systèmes de manoeuvre des portes et autres
l’eau des ouvertures intérieures doivent être munis de dis-
dispositifs de fermeture conformes aux prescriptions de
positifs installés localement et sur la passerelle afin d’indi-
[6.2] et [6.3] sont données en Tab 2.
quer si ces portes ou panneaux d’écoutilles sont ouverts ou
fermés. Une notice indiquant que ces portes ou ces pan-
6.2 Ouvertures dans les cloisons étanches neaux d’écoutilles ne doivent pas être laissés ouverts doit
à l’eau situées au-dessous du pont de être affichée sur chacun d’eux. L’utilisation de ces portes et
franc-bord panneaux d’écoutilles doit être autorisée par l’officier de
quart.
6.2.1 Ouvertures utilisées en mer
Ch.portes
Les II-1, Part B-1, reg.25-9.2)
prévues pour garantir l’étanchéité à l’eau des 6.2.3 Portes ou rampes dans les grands espaces à
ouvertures intérieures qui sont utilisées en mer doivent être cargaison
des portes à glissière pouvant être fermées à distance depuis (Solas,
Des Ch. II-1,
portes ou Part B-1,étanches
rampes reg.25-9.4)
à l’eau, de construction
la passerelle et doivent pouvoir également être manoeu- satisfaisante, peuvent être installées aux fins de comparti-
vrées localement de chaque côté de la cloison. Des indica- mentage interne dans les grands espaces à cargaison, à con-
teurs montrant si les portes sont ouvertes ou fermées dition que la Société les juge indispensables. Ces portes ou
doivent être prévus au poste de commande et une alarme rampes peuvent être à charnières, à coulisse ou à glissières
sonore doit être prévue pour signaler la fermeture de la mais ne doivent pas être commandées à distance. Elles doi-
porte. La source d’énergie, la commande et les indicateurs vent être fermées avant que le voyage ne commence et doi-
doivent pouvoir fonctionner en cas de défaillance de la vent être maintenues fermées pendant la navigation.
Au cas où il serait possible d’accéder à l’une quelconque de vent pouvoir également être manoeuvrées localement de
ces portes ou rampes pendant le voyage, elles doivent être chaque côté de la cloison. Des indicateurs montrant si les
munies d’un dispositif empêchant qu’elles ne soient ouver- portes sont ouvertes ou fermées doivent être prévus au
tes sans autorisation. poste de commande et une alarme sonore doit être prévue
Le mot “satisfaisante” signifie que l’échantillonnage et les pour signaler la fermeture de la porte. La source d’énergie,
dispositifs de fermeture de ces portes ou rampes doivent la commande et les indicateurs doivent pouvoir fonctionner
être suffisant pour résister à la hauteur d’eau maximale cor- en cas de défaillance de la source d’énergie principale. Il
respondant à la flottaison après envahissement. faut veiller, en particulier, à minimiser les effets d’une
défaillance du système de commande. Chaque porte à glis-
6.2.4 Ouvertures maintenues fermées en sière étanche à l’eau mue par une source d’énergie doit être
permanence en mer pourvue d’un mécanisme individuel actionné manuelle-
(Solas,
Les Ch. dispositifs
autres II-1, Part B-1, reg.25-9.5)qui sont maintenus fer-
de fermeture ment. Il doit être possible d’ouvrir et de fermer la porte à la
més en permanence en mer pour garantir l’étanchéité à main d’un côté et de l’autre à la porte même.
l’eau des ouvertures intérieures doivent être pourvus d’une
notice affichée sur chacun d’eux indiquant qu’ils doivent 6.3.3 Portes normalement fermées en mer
être maintenus fermés. Il n’y a pas lieu d’afficher une telle
notice sur les trous d’homme pourvus de couvercles ferme- (Solas, Ch. II-1, Part B-1, reg.25-9.3)
Les portes d’accès normalement fermés en mer doivent être
ment boulonnés. munis de dispositifs installés localement et sur la passerelle
afin d’indiquer si ces portes ou panneaux d’écoutilles sont
6.3 Ouvertures dans les cloisons étanches ouverts ou fermés. Une notice indiquant que ces portes ou
à l’eau situées au-dessus du pont de ces panneaux d’écoutilles ne doivent pas être laissés ouverts
franc-bord doit être affichée sur chacun d’eux.
a) Les passages dans les citernes doivent avoir au moins .272 3.(c) de prendre des dispositions pour maintenir la
Il convient
600 mm de large, compte tenu de la possibilité d’avoir à résistance structurelle des échelles et des mains courantes
transporter une personne ayant perdu connaissance. Les compte tenu de l’action corrosive de la cargaison.
passages situés en hauteur doivent être munis de garde-
corps sur toute leur longueur. S’il n’est installé de garde- 3.4.4 Largeur des échelles
corps que sur un côté, on doit prévoir un rebord sur le
.272 3.(d) des échelles entre les limons ne doit pas être infé-
La largeur
côté opposé. Les plates-formes qui font partie de l’accès
aux citernes doivent autant que possible être de cons- rieure à 400 mm.
truction antidérapante et être munies de garde-corps.
Des garde-corps doivent être installés sur les serres de 3.4.5 Marches
cloisons et de muraille lorsqu’il est admis que ces élé- .272 3.(e)
ments servent d’accès. Les marches doivent être placées à intervalles réguliers à
une distance, mesurée à la verticale, ne dépassant pas 300
A.272 2.(b) mm. Elles doivent être formées par deux profilés carrés, en
b) L’accès aux passages situés en hauteur à partir du fond acier, d’au moins 22 mm par 22 mm de section, disposés de
du navire doit être assuré au moyen de passages, échel- manière à former une marche horizontale avec les arêtes
les ou marches aisément accessibles. Les marches doi- dirigées vers le haut, ou bien être de construction équiva-
vent fournir une prise de côté au pied. Lorsque les lente. Les marches doivent traverser les limons et être fixées
échelons des échelles sont montés sur une surface verti- à ces derniers par un double cordon de soudure continue.
cale, la distance entre le centre de l’échelon et cette sur-
face doit être d’au moins 150 mm. 3.4.6 Echelles inclinées
A.272 2.(c) .272 3.(f)
Toutes les échelles inclinées doivent être munies, sur les
c) Lorsque la hauteur des éléments de fond ne dépasse pas
deux côtés, de mains courantes de construction robuste dis-
1,50 m, les passages exigés en a) peuvent être rempla-
posées à une distance commode au-dessus des marches.
cés par d’autres dispositifs, compte tenu des éléments
de fond et de la nécessité de rendre aisé l’accès d’une
personne portant un appareil respiratoire autonome ou 4 Tunnels d’arbre
transportant un brancard avec un blessé.
Chapitre 3
STABILITÉ
SECTION 1 GÉNÉRALITÉS
SECTION 1 GÉNÉRALITÉS
• rapport d’expérience de stabilité comme requis en [2.2] et que la position verticale mesurée du centre de gravité
ou: n’est pas supérieure à celle estimée, le dossier prévisionnel
de stabilité peut être accepté comme dossier définitif.
- lorsque les caractéristiques de navire lège sont
basées sur celles d’un navire jumeau, le rapport de
l’expérience de ce navire jumeau complété par le 2.2 Expérience de stabilité/pesée
rapport de la pesée du navire concerné, ou
2.2.1 Définitions
- lorsque les caractéristiques du navire lège sont a) Navire lège
déterminées par des méthodes autres que l’expé-
Le navire a l’état lège désigne un navire dont l’arme-
rience de stabilité du navire ou d’un navire jumeau,
ment est complet à tous les égards, mais qui n’a pas à
le rapport de pesée du navire complété par un
bord de produits consommables, de provisions, de car-
résumé de la méthode utilisée pour déterminer ces
gaison, d’équipage, d’effets et marchandises de l’équi-
caractéristiques telles qu’indiquées en [2.2.4].
page ni de liquides sauf les fluides de machines, par
• cahier d’assiette et de stabilité tel que requis en Ch 3, exemple les lubrifiants et les fluides hydrauliques, qui
Sec 2, [1.1.1] sont à leur niveau d’exploitation.
b) Expérience de stabilité tions soient prises au cas par cas, pour s’assurer de la fiabi-
L’expérience de stabilité est une procédure qui implique lité de la procédure de test.
le déplacement d’une série de masses connues, norma-
2.2.3 Expérience de stabilité
lement suivant un axe transversal au navire, suivi de la
mesure de la modification de l’angle de gîte du navire à (RINA 1.2.1) de stabilité est requise dans les cas suivants:
L’expérience
l’équilibre. La position verticale du centre de gravité • tout navire neuf, après achèvement, sauf dans les cas
(VCG ou KG) est ainsi déterminée à partir des informa- décrits en [2.2.4]
tions recueillies et des principes de base de l’architec- • tout navire, si considéré nécessaire par la Société, lors-
ture navale. que des modifications lui sont apportées pouvant maté-
c) Pesée riellement affecter sa stabilité.
La pesée est une procédure qui implique la caractérisa- 2.2.4 Pesée
tion de tous les éléments qui doivent être ajoutés,
La Société peut accepter qu’une pesée soit réalisée à la
déduits du navire ou déplacés sur le navire au moment place d’une expérience de stabilité dans le cas:
de la pesée de telle manière que la condition de charge
observée puisse être ajustée à celle du navire lège. La • d’un navire, pour lequel une expérience de stabilité a
masse et la position longitudinale, transversale et verti- été réalisée pour un navire jumeau. La pesée du navire
cale de chaque élément doivent être déterminées et concerné sert ainsi à confirmer que ce navire est con-
enregistrées de manière précise. Le déplacement du forme au navire tête de série. Dans ce cas la Société
navire lège et le centre de gravité longitudinal (LCG) accepte une différence sur le déplacement entre les
peuvent être obtenus à partir de ces informations, ainsi deux navires qui ne soit pas supérieure à 1%. Les carac-
que la ligne de flottaison statique du navire au moment téristiques de navire lège qui doivent être considérées
de la pesée par mesure du franc-bord ou par les relevés pour le navire jumeau en terme de déplacement et de
de tirants d’eau du navire, les données hydrostatiques, centre de gravité sont celles du navire tête de série.
et la densité de l’eau de mer. • de navires spéciaux, tels que les pontons, sous réserve
que la position verticale du centre de gravité soit consi-
2.2.2 Généralités dérée au niveau du pont principal.
(RINAnavire
Tout 1.2.1) dont l’analyse de la stabilité est requise pour • des navires de type spécial, tels que les catamarans,
être conforme aux prescriptions réglementaires doit faire sous réserve que:
l’objet préalable d’une expérience de stabilité permettant - une liste détaillée des poids et de la position de leurs
l’évaluation de la position du centre de gravité du navire centres de gravité soit soumise
lège, ou d’une pesée, de telle manière que les caractéristi-
- une pesée soit effectuée montrant une bonne con-
ques de stabilité puisse être déterminées. Les cas pour les-
cordance entre les valeurs estimées et celles obte-
quels une expérience de stabilité est requise et ceux pour
nues par la pesée
lesquels une pesée est acceptée sont indiqués en [2.2.4] et
[2.2.5]. - une stabilité suffisante est démontrée pour tous les
cas de chargement soumis dans le cahier d’assiette
L’expérience de stabilité ou la pesée doit être effectuée en
et de stabilité.
présence d’un expert de la Societé. La Société peut accepter
des expériences de stabilité ou des pesées effectuées en 2.2.5 Procédure détaillée
présence d’un représentant de l’autorité de pavillon. Une procédure détaillée pour conduire un essai d’inclinai-
L’expérience de stabilité peut être effectuée sur des navires son est incluse en Ch 3, App 1. Pour la pesée, la même pro-
de longueur inférieure à 24 m, sous réserve que des précau- cédure s’applique, sauf Ch 3, App 1, [1.1.8].
GZ
2.1.6 Eléments affectant la stabilité b
Un certain nombre de facteurs tels qu’un vent s’exerçant
latéralement sur des navires qui présentent une surface
importante au vent, le givrage dans les hauts, l’eau embar-
w1 w2
quée sur le pont, les caractéristiques du roulis, une mer
d’arrière, etc, ont un effet défavorable sur la stabilité et doi- θ2 θc
a
vent être pris en compte dans la mesure du possible. Angle de gîte
θ0
3 Critère de vent et de roulis (critère • l’aire “b” doit être supérieure ou égale à l’aire “a”, où:
météorologique) a : Aire de la portion de courbe GZ sous w2,
entre θR et l’intersection de w2 avec la
courbe GZ
3.1 Champ d’application
b : Aire de la portion de courbe GZ au-dessus
3.1.1 Ce critère complète les critères de stabilité énoncés de w2, entre l’intersection de w2 avec la
en [2.1]. Les critères plus rigoureux énoncés en [2.1] et le courbe GZ et θ2.
critère météorologique doivent régir les prescriptions mini-
• l’angle d’inclinaison provoqué par l’action du vent cons-
males applicables aux navires d’une longueur égale ou
tant (θ0) doit être limité à 16° ou 80% de l’angle corres-
supérieure à 24 m.
pondant à l’immersion du livet du pont, la valeur la plus
(A.749 Ch. 3, 3.2) faible étant retenue.
4.2.2 Pour les navires ayant des citernes de largeur supé- 4.7.3 La courbe des bras de levier de redressement doit
rieure à 60% de la largeur du navire, les effets de carène être corrigée selon une des méthodes suivantes:
liquide de ces citernes remplies à 98% ou plus ne doivent • Une correction basée sur le moment actuel de transfert
pas être négligés. de fluide de chaque capacité et pour chaque angle de
gîte calculé; les corrections sont calculées en accord k : Facteur non dimensionnel déterminé à partir de
avec les catégories décrites en [4.3.1] Tab 5, en fonction du rapport b/h. On déter-
mine les valeurs intermédiaires par interpolation
• Une correction basée sur le moment d’inertie calculé à
0 degrés de gîte et corrigé pour chaque angle de gîte δ : Coefficient de remplissage de la citerne, égal à:
calculé; les corrections sont calculées en accord avec
v-
δ = ---------
les catégories décrites en [4.3.1] b h
• Une correction basée sur la somme des valeurs de Mfs
: Longueur maximale de la citerne, en m
pour toutes les capacités considérées tel que spécifié en
[4.8.1]. h : Hauteur maximale de la citerne, en m.
4.7.4 Quelque soit la méthode qui est sélectionnée pour les 4.9 Petites citernes
corrections de la courbe des bras de levier, seule cette
méthode doit être utilisée dans le manuel de stabilité du 4.9.1 Il n’y a pas lieu de tenir compte, dans les calculs, des
navire. Néanmoins, lorsqu’une autre méthode est utilisée petites citernes qui satisfont à la condition suivante si l’on
pour les calculs manuels des conditions de chargement, utilise la valeur de k correspondant à un angle d’inclinaison
une explication relative aux différences qui peuvent être de 30°:
obtenues dans les résultats de calculs ainsi qu’un exemple
Mfs ⁄ ∆ min < 0,01 m
pour chaque méthode doivent également être inclus dans le
manuel de stabilité. où:
∆min : Déplacement minimal du navire, en t, calculé à
4.8 Moment dû aux carènes liquides dmin
dmin : Tirant d’eau moyen minimum en service, en m,
4.8.1 La valeur du moment dû aux carènes liquides, en m.t,
du navire sans cargaison, avec 10% de consom-
pour chaque citerne et quelle que soit l’inclinaison, peut
mables et un minimum d’eau de ballast, lorsque
être calculée à partir de la formule suivante:
cela est nécessaire.
Mfs = vb ρ k δ
4.10 Liquides inpompables
où:
v : Capacité totale de la citerne, en m3 4.10.1 Les liquides inpompables restant habituellement
dans les citernes vides ne sont pas pris en considération
b : Largeur maximale de la citerne, en m
dans les calculs, sous réserve que la totalité de ces liquides
ρ : Poids spécifique du liquide dans la citerne, en inpompables ne constitue pas un effet de carène liquide
t/m3 significatif.
Table 5 : Valeurs de coefficient k utilisées pour les calculs de correction de carènes liquides
2
k = ---------- ( tan θ ) - ⋅ b
sin θ- ⋅ 1 + ------------------ --- , où cot θ ≥ b
---
12 2 h h
2
cos θ tan θ cos θ ( cot θ )
k = ------------ ⋅ 1 + ------------ – ----------------------------2- ⋅ 1 + ------------------- ,
b
où cot θ < ---
8 b⁄h 12 ⋅ ( b ⁄ h ) 2 h
θ 5° 10° 15° 20° 30° 40° 45° 50° 60° 70° 75° 80° 85° θ
b/h b/h
20,0 0,11 0,12 0,12 0,12 0,11 0,10 0,09 0,09 0,09 0,05 0,04 0,03 0,02 20,0
10,0 0,07 0,11 0,12 0,12 0,11 0,10 0,10 0,09 0,07 0,05 0,04 0,03 0,02 10,0
5,00 0,04 0,07 0,10 0,11 0,11 0,11 0,10 0,10 0,08 0,07 0,06 0,05 0,04 5,00
3,00 0,02 0,04 0,07 0,09 0,11 0,11 0,11 0,10 0,09 0,08 0,07 0,06 0,05 3,00
2,00 0,01 0,03 0,04 0,06 0,09 0,11 0,11 0,11 0,10 0,09 0,09 0,08 0,07 2,00
1,50 0,01 0,02 0,03 0,05 0,07 0,10 0,11 0,11 0,11 0,11 0,10 0,10 0,09 1,50
1,00 0,01 0,01 0,02 0,03 0,05 0,07 0,09 0,10 0,12 0,13 0,13 0,13 0,13 1,00
0,75 0,01 0,01 0,01 0,02 0,02 0,04 0,04 0,05 0,09 0,16 0,18 0,21 0,16 0,75
0,50 0,00 0,01 0,01 0,02 0,02 0,04 0,04 0,05 0,09 0,16 0,18 0,21 0,23 0,50
0,30 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,02 0,03 0,03 0,05 0,11 0,19 0,27 0,34 0,30
0,20 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,02 0,02 0,04 0,07 0,13 0,27 0,45 0,20
0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,02 0,04 0,06 0,14 0,53 0,10
5 Navires de charge transportant des 5.3.3 La valeur maximale du bras de levier de redressement
(GZ) ne doit pas être inférieure à 0,25 m.
cargaisons de bois en pontée
5.3.4 Pendant tout le voyage, la distance métacentrique
5.1 Champ d’application GM0 ne doit pas être inférieure à 0,10 m après les correc-
tions apportées pour tenir compte des carènes liquides dans
5.1.1 Les dispositions ci-après s’appliquent à tous les navi- les citernes ainsi que, le cas échéant, de l’absorption d’eau
res qui transportent des cargaisons de bois en pontée. Les par la cargaison en pontée et/ou de l’accumulation de glace
navires auxquels est attribuée une ligne de charge pour sur les surfaces exposées (des renseignements sur l’accumu-
transport de bois en pontée et qui en font usage doivent lation de glace figurent en [6]).
également se conformer aux prescriptions des règles 41 à
45 de la Convention Internationale de 1966 sur les Lignes 5.3.5 Lorsque l’on détermine la capacité du navire à résister
de Charge, comme amendée. à l’effet combiné du vent et du roulis en accord avec [3.2],
(A.749(18) 4.1) la valeur limite d’angle de gîte de 16° provoquée par
l’action d’un vent constant doit être satisfaite, par contre le
5.2 Définitions critère additionnel des 80% de l’angle d’immersion du livet
du pont n’est pas à considérer.
5.2.1 Bois
Bois désigne le bois débité ou bois de construction, les billes 5.4 Manuel de stabilité
de bois équarries, les grumes, les poteaux, le bois à pâte et
tout autre type de bois en vrac ou en paquets. Le terme 5.4.1 Le navire doit être muni de renseignements complets
n’inclut pas les cargaisons de pâte de bois ou les cargaisons sur la stabilité qui tiennent compte de la cargaison de bois
analogues. en pontée. Ces renseignements doivent permettre au Capi-
taine d’obtenir, d’une manière simple et rapide, les caracté-
5.2.2 Cargaison de bois en pontée ristiques précises de stabilité du navire dans les diverses
Cargaison de bois en pontée désigne une cargaison de bois conditions de service. Des tableaux ou diagrammes
transportée sur une partie non couverte d’un pont de franc- détaillés de la période de roulis se sont avérés très utiles
bord ou d’un pont de superstructure. Le terme n’inclut pas pour la vérification des conditions de stabilité réelles.
les cargaisons de pâte de bois ou les cargaisons analogues.
5.4.2 La Société peut juger nécessaire que le Capitaine
5.2.3 Ligne de charge pour transport de bois en pontée d’un navire transportant des cargaisons de bois en pontée
reçoive des renseignements sur les modifications de la car-
Ligne de charge pour transport de bois en pontée désigne
gaison en pontée par rapport aux conditions normales de
une ligne de charge spéciale assignée aux navires satisfai-
chargement, lorsque la perméabilité de la cargaison en pon-
sant à certaines conditions relatives à leur construction qui
tée est très différente de 25% (voir [5.5.1]).
sont énoncées dans la Convention Internationale de 1966
sur les Lignes de Charge, comme amendée; elle est utilisée
5.4.3 Pour les navires qui transportent des cargaisons de
lorsque la cargaison est conforme aux conditions d’arrimage
et d’assujettissement du Recueil de Règles Pratiques de bois en pontée, il convient d’indiquer dans les conditions de
1991 pour la Sécurité des Navires Transportant des Cargai- chargement la cargaison maximale admissible de bois en
pontée, compte tenu du coefficient d’arrimage le plus faible
sons de Bois en Pontée (Résolution A.715(17)).
susceptible d’être rencontré en cours d’exploitation.
5.7 Hypothèses pour le calcul des condi- 6.2 Navires transportant des cargaisons de
tions de chargement bois en pontée
5.7.1 Il convient de se fonder sur les hypothèses suivantes 6.2.1 Le Capitaine doit déterminer ou vérifier la stabilité de
pour calculer les conditions de chargement visées en Ch 3, son navire pour les conditions de service les plus défavora-
App 2, [1.2.2]: bles compte tenu de l’augmentation du poids de la cargai-
• les quantités de cargaison et de ballast doivent corres- son en pontée due à l’absorption d’eau et/ou à l’accu-
pondre aux conditions de service les plus défavorables mulation de glace et aux variations des consommables.
dans lesquelles il est satisfait à tous les critères pertinents (A.749(18) ch 5)
de stabilité énoncés en [2.1.2], [2.1.3], [2.1.4] et [2.1.5], 6.2.2 Lorsque des cargaisons de bois sont transportées en
ou au critère facultatif énoncé en [5.3] pontée et que l’on prévoit une formation de glace, on doit
tenir compte du poids supplémentaire qui en résulte dans
• dans les conditions d’arrivée, il faut supposer que le
les conditions d’arrivée.
poids de la cargaison en pontée a augmenté de 10% en
raison de l’absorption d’eau. (A.749(18) ch 5)
6.3 Hypothèses de calcul
5.7.2 La stabilité du navire doit à tout moment, y compris
au cours du chargement et du déchargement de la cargai- 6.3.1 Pour les navires exploités dans les zones où l’on peut
son de bois en pontée, être positive et satisfaire aux critères s’attendre à une accumulation de glace, on doit tenir
de stabilité de [5.3]. Lors du calcul de la stabilité, il faut tenir compte de l’accumulation de glace dans les calculs de sta-
compte: bilité en utilisant les valeurs suivantes:
• de l’augmentation du poids de la cargaison de bois en • 30 kg par m2 sur les ponts exposés aux intempéries et les
pontée due: passavants
- à l’absorption d’eau par le bois sec, et • 7,5 kg par m2 pour l’aire latérale projetée de chaque
- à l’accumulation de glace, le cas échéant (comme bord du navire hors de l’eau
mentionné en [6]) • on calcule l’aire latérale projetée des surfaces disconti-
• des variations dans les consommables nues des mains courantes, des divers tangons, des
espars (à l’exception des mâts) et du gréement des navi-
• de l’effet des carènes liquides dans les citernes, et
res sans voiles ainsi que l’aire latérale projetée d’autres
• du poids de l’eau embarquée dans les interstices de la petits objets en augmentant de 5% l’aire projetée totale
cargaison de bois en pontée, notamment des grumes. des surfaces continues et de 10% les moments statiques
de cette aire.
5.7.3 Une stabilité initiale excessive doit être éviter car elle
favoriserait un mouvement rapide et violent par grosse mer, (A.749(18) ch 5)
6.3.2 Les navires destinés à être exploités dans des zones
ce qui soumettrait la cargaison à des forces de glissement et
où l’on sait qu’il y a accumulation de glace doivent être:
d’étirage importantes, lesquelles provoqueraient de fortes
tensions sur les saisines. Sauf spécification contraire figurant • conçus de manière à accumuler le moins de glace possi-
dans le manuel de stabilité, la distance métacentrique doit, ble, et
généralement, ne pas dépasser 3% de la largeur du navire • équipés de dispositifs de dégivrage tels que, par exem-
de manière à éviter les accélérations excessives au cours du ple, des appareils électriques et pneumatiques et/ou des
roulis, sous réserve qu’il soit satisfait aux critères de stabilité outils spéciaux tels que haches ou pieux de bois pour
applicables énoncés en [5.3]. enlever la glace des pavois, des rambardes et des
superstructures.
5.8 Arrimage des cargaisons de bois en (A.749(18) ch 5)
pontée 6.4 Directives relatives à l’accumulation de
glace
5.8.1 L’arrimage des cargaisons de bois en pontée doit
satisfaire aux dispositions du chapitre 3 du Recueil de 6.4.1 Les zones de givrage suivantes doivent être utilisées:
Règles Pratiques de 1991 pour la Sécurité des Navires
Transportant des Cargaisons de Bois en Pontée (Résolution a) la zone située au nord du parallèle 65°30'N, entre le
A.715(17)). méridien 28°W et la côte occidentale de l’Islande; au
nord de la côte septentrionale de l’Islande; au nord de
la ligne de rhumb s’étendant entre le point de latitude
6 Considérations relatives au givrage 66°N et de longitude 15°W et le point de latitude
73°30'N et de longitude 15°E, au nord du parallèle
6.1 Champ d’application 73°30'N entre les longitudes 15°E et 35°E, et à l’est du
méridien 35°E, ainsi qu’au nord du parallèle 56°N dans
6.1.1 Pour tout navire exploité dans des zones où l’on peut la mer Baltique;
s’attendre à une accumulation de glace risquant d’affecter b) la zone située au nord du parallèle 43°N et délimitée à
la stabilité du navire, on doit tenir compte de cette accumu- l’ouest par la côte de l’Amérique du Nord et à l’est par
lation dans l’analyse des conditions de chargement. une ligne de rhumb s’étendant entre le point de latitude
(A.749(18) ch 5) 43°N et de longitude 48°W et le point de latitude 63°N
et de longitude 28°W et, à partir de ce dernier point, • on peut retenir des conditions d’accumulation de glace
vers le nord le long du méridien 28°W; comprises entre la moitié et le double des valeurs pré-
c) toutes les zones maritimes au nord du continent de vues dans les zones définies en a), c), d) et e) de [6.4.1]
l’Amérique du Nord, à l’ouest des zones définies en a) dont on sait qu’elles présentent des conditions de
et b); givrage très différentes de celles prévues en [6.3];
d) les mers de Béring et d’Okhotsk et le détroit de Tartarie • on peut appliquer des prescriptions plus sévères que
pendant la période de givrage; et celles qui sont prévues en [6.3] dans la zone définie en
b), lorsqu’on peut s’attendre à une accumulation de
e) au sud du parallèle 60°S.
glace supérieure au double des valeurs maximales pré-
(A.749(18) ch 5) vues pour le givrage en [6.3].
6.4.2 Pour les navires exploités dans des zones où l’on peut
s’attendre à une accumulation de glace: (A.749(18) ch 5)
• les courbes de GM/KG limites, lorsque cela est requis situées sous la flottaison après avarie (à l’état final
par les règles applicables comme aux états intermédiaires d’envahissement).
• le plan des capacités • Semi-étanches à l’eau
• le détail des traverses d’équilibrage, des tuyaux et de la Les ouvertures situées à l’intérieur du navire qui sont
position des systèmes de contrôle des vannes, et de tout munies de moyens de fermeture semi-étanches à l’eau
moyen mécanique nécessaire qui peut être utilisé pour sont capables de résister à la pression de l’eau corres-
corriger une gîte pondant à la hauteur d’eau de la plus importante flottai-
• le plan des portes étanches à l’eau et des portes étan- son après avarie à l’équilibre des états intermédiaires
ches aux intempéries. d’envahissement.
Les ouvertures semi-étanches à l’eau peuvent conduire à
3.1.2 Indicateur de chargement
des envahissements progressifs lorsqu’elles sont situées
Un indicateur de chargement, approuvé par la Société, peut sous la flottaison après avarie à l’état d’équilibre final.
être utilisé pour faciliter l’évaluation de la stabilité après ava-
rie comme mentionné en [3.1.1]. Cet indicateur de charge- • Etanches à l’eau
ment est en supplément du manuel de stabilité après avarie. Les ouvertures situées à l’intérieur du navire qui sont
La procédure à suivre, ainsi que la liste des informations munies de moyens de fermeture étanches à l’eau sont
techniques à soumettre pour obtenir l’approbation du calcu- capables de résister à la pression constante d’une hau-
lateur de chargement, sont données en Ch 11, Sec 2, [4.6]. teur d’eau correspondant à la distance entre le can infé-
rieur de cette ouverture et le pont de cloisonnement/
franc-bord.
3.2 Perméabilités
Les moyens de fermeture des tuyaux de dégagement
3.2.1 Définition d’air qui satisfont aux prescriptions de Pt C, Ch 1, Sec
(Marpol
La Annex I d’un
perméabilité reg.1(24))
espace est le rapport du volume de 10, [9.1.6] ne sont pas considérés étanches à l’eau, sauf
l’espace qui peut être occupé par l’eau et du volume total s’ils sont munis de systèmes supplémentaires qui les
de cet espace. rendent effectivement étanches à l’eau.
Les soupapes d’équilibrages (soupapes PV) actuellement
3.2.2 Généralités installées à bord des navires citernes ne sont générale-
Les perméabilités utilisées pour les différents types d’espace ment pas considérées entièrement étanches à l’eau.
dépendent de la règle qui doit être appliquée. Ces perméa-
Les bouchons de trous d’homme sont considérés étan-
bilités sont indiquées en Partie E pour chaque type de
ches à l’eau lorsque leur couvercle est muni de boulons
navire.
espacés entre eux, d’axe en axe, de moins de cinq fois
leur diamètre.
3.3 Envahissement progressif
Les couvercles des panneaux d’accès qui conduisent à
3.3.1 Définition des capacités sont considérés étanches à l’eau.
Un envahissement progressif correspond à l’envahissement Les ouvertures étanches à l’eau ne conduisent pas à des
supplémentaire d’un espace qui ne faisait pas partie à l’ori- envahissements progressifs.
gine des espaces endommagés. Cet envahissement progres-
sif survient par l’intermédiaire d’ouvertures ou de tuyaux 3.3.3 Tuyaux
comme indiqué en [3.3.2] et [3.3.3]. Des envahissements progressifs par l’intermédiaire des
tuyaux peuvent survenir lorsque:
3.3.2 Ouvertures • Les tuyaux et les vannes connectées sont situés dans la
Les ouvertures sont définies par les catégories suivantes en zone de brèche et qu’aucune vanne n’est positionnée
fonction de leur moyen de fermeture: en dehors de la zone de brèche
• Non protégées • les tuyaux même lorsqu’ils sont situés en dehors de la
Les ouvertures non protégées peuvent conduire à un zone de brèche, satisfont à toutes les conditions suivantes:
envahissement progressif lorsqu’elles sont situées dans - le tuyau relie un espace endommagé à un ou plu-
l’arc positif de la courbe des bras de levier ou si elles se sieurs espaces situés en dehors de la zone de brèche
retrouvent situées sous la flottaison après avarie (à l’état
final comme aux états intermédiaires d’envahissement). - la position verticale la plus haute du tuyau est située
Les ouvertures non protégées sont des ouvertures qui ne sous la flottaison après avarie, et
sont pas munies de moyen de fermeture au moins étan- - le tuyau ne comporte aucune vanne.
che aux intempéries.
(IBC - (=MSC/Circ
On doit considérer406/Rev 1) 3.12
la possibilité p202)un envahissement
d’avoir
• Etanches aux intempéries
progressif par des tuyaux de ballastage qui passent dans une
(BV ouvertures
Les ND 300) munies de moyens de fermeture étanches zone de brèche lorsque les extrémités des tuyaux de ballas-
aux intempéries ne sont pas capables de résister à une tage ne sont pas munies de sectionnements à commande
hauteur constante d’eau, mais elles peuvent, par contre, directe. Lorsque les vannes de ballastage ont un système de
être immergées de façon intermittente dans l’arc positif contrôle à distance et que ce système de contrôle à distance
des bras de levier de redressement. passe dans la zone de brèche, if faut s’assurer qu’en cas
Les ouvertures étanches aux intempéries peuvent con- d’endommagement de ce système les vannes restent en
duire à des envahissements progressifs lorsqu’elles sont position fermée.
(Solas Chdes
Lorsque II-1,
tuyaux,
Part B-1,
des reg.25-6
conduits1.2)
ou des tunnels sont situés 5 Interprétations particulières
dans la zone d’avarie, ils doivent être munis de système
pour éviter qu’un envahissement progressif ne touche des
5.1 Pénétration supposée par avarie au droit
espaces autres que ceux initialement envahis. Cependant la
Société peut permettre des envahissements progressifs des sponsons
mineurs lorsque l’on peut démontrer que l’envahissement
5.1.1 Lorsqu’un navire est équipé de sponsons, il est néces-
supplémentaire ne conduit pas à la perte du navire.
saire de déterminer la pénétration transversale maximale
Les règles relatives à la prévention des envahissements pro- (B/5) à utiliser pour les cas d’avarie. Dans ce but, la largeur
gressifs sont spécifiées en Pt C, Ch 1, Sec 10, [5.5]. B au droit des sponsons doit être mesurée à l’extérieur des
sponsons.
4 Documents pour le contrôle des avaries (MSCde
En dehorsces.649 4) des sponsons, la largeur B doit être la
de la zone
largeur au maître couple, mesurée à l’extérieur de la coque
4.1 Généralités d’origine. En d’autres termes, la pénétration supposée de
B/5 est la même que celle qui était appliquée avant le mon-
4.1.1 Application tage des sponsons.
SLF documents
Les 41/18) pour le contrôle des avaries doivent inclure
un plan de contrôle des avaries pour les officiers du bord,
5.2 Effet de l’envahissement progressif sur
incluant des informations claires sur le compartimentage
étanche du navire et les équipements nécessaires pour main-
la courbe GZ
tenir les limites et l’efficacité du compartimentage, de telle 5.2.1 Lorsqu’un envahissement progressif majeur se produit
manière qu’en cas d’envahissement les mesures adéquates c’est-à-dire lorsqu’il cause une diminution rapide du bras de
peuvent être prises pour éviter que l’envahissement ne se
levier de redressement de 0,04 m ou plus, la courbe du bras
propage par les ouvertures, ainsi que les mesures d’urgence
de levier de redressement doit être considérée comme ter-
à prendre pour limiter ou, lorsque cela est possible, récupé- minée à l’angle où se produit l’envahissement progressif et
rer la diminution de stabilité que le navire a subie. l’arc et l’aire doivent être mesurés à cet angle, comme indi-
Les documents pour le contrôle des avaries doivent être qué en Fig 1.
claires et faciles d’utilisation. Ils ne doivent inclure que des
informations directement liées au contrôle des avaries et Figure 1 : Envahissement progressif majeur
être rédigés dans la langue ou les langues des officiers du
bord. Si les langues utilisées pour la préparation des docu- bras de levier
³ 0.04m
une de ces langues doit être incluse.
L’utilisation d’un indicateur de chargement effectuant des
calculs de stabilité après avarie peut être accepté en supplé-
ment des documents pour le contrôle des avaries. Ce logi-
ciel doit être approuvé par la Société en accord avec Ch 11,
Sec 2, [4.7].
Un plan de contrôle des avaries est requis pour les navires
qt angles de gîte
suivants:
• les navires transportant des passagers
• Les navires de charge à cargaison sèche, correspondant
5.2.2 Dans le cas où l’envahissement progressif est de
à:
nature limitée qui ne reste pas inchangée et cause une lente
- Partie E, Chapitre 1 réduction acceptable du levier de redressement de moins de
- Partie E, Chapitre 2 0,04 m, le restant de la courbe doit être partiellement tron-
- Partie E, Chapitre 3 quée en supposant que l’espace envahi progressivement est
- Partie E, Chapitre 4 ainsi envahi depuis le début, comme indiqué en Fig 2.
- Partie E, Chapitre 5
Figure 2 : Envahissement progressif de nature limitée
- Partie E, Chapitre 6
- Partie E, Chapitre 18. bras de levier
< 0.04 m
(S/WP4LLl)
• les grues, les mâts de charge et tous les moyens de sau- Lorsque le poids nécessaire pour incliner le navire est trop
vetage pouvant provoquer des oscillations sont arrimés important, on peut utiliser comme méthode équivalente de
l’eau de ballast. L’accord de la Société est donné pour un
• les chaudières principales et auxiliaires, les tuyaux et
cas particulier et l’approbation du test est donnée sur la
tout autre système susceptible de contenir des liquides
base d’une procédure de test. Les conditions ci-dessous doi-
sont remplis
vent être au moins satisfaites:
• les fonds de câle et les ponts sont soigneusement assé-
• les capacités utilisées pour incliner le navire doivent
chés
avoir des parois verticales et pas de grandes serres ou
• toutes les capacités sont, de préférence, vides et net- autres éléments internes pouvant créer des poches d’air
toyées, ou complètement pleines. Le nombre de capaci-
• les capacités doivent directement se faire face pour ne
tés contenant des liquides doit être réduit au minimum
pas modifier l’assiette du navire
compte tenu des contraintes liées à l’assiette du navire.
La forme des capacités contenant des liquides doit être • la densité de l’eau de ballastage doit être mesurée et
telle que les effets de carène liquide peuvent être déter- relevée
minés de façon précise et qu’ils restent presque cons-
tants pendant le test. Toutes les connections entre • les tuyaux arrivant aux capacités utilisées pour incliner
capacités doivent être fermées le navire doivent être pleins. Si le système de tuyautage
du navire ne permet pas les transferts internes, des pom-
• les poids nécessaires pour incliner le navire sont déjà à pes et des tuyaux/manches mobiles peuvent être utilisés
bord, à l’emplacement prévu pour le test
• des écrans d’obturation doivent être installés sur les col-
• tous les travaux en cours sont suspendus et l’équipage lecteurs transversaux pour empêcher les fuites possibles
ou les personnes qui ne sont pas directement concernés de liquide lors des transferts. Un contrôle continu des
par l’expérience ont été débarqués vannes doit être maintenu pendant l’essai
• le navire est dans un état proche de l’achèvement. Les • toutes les capacités utilisées pour incliner le navire doi-
poids qui doivent être débarqués, ajoutés ou déplacés à vent être sondées manuellement avant et après chaque
bord doivent être réduits au minimum. Les matériaux, déplacement
les caisses à outils, les échafaudages, le sable, les débris
ou tout autre objet qui se trouvent temporairement à • les positions verticale, longitudinale et transversale des
bord doivent être également réduits au strict minimum. centres doivent être calculées à chaque mouvement
• des tables précises de sonde/ullage doivent être four- 1.1.7 Détermination du déplacement
nies. L’angle de gîte initial du navire doit être déterminé (RINA III.2.1)des opérations mentionnées ci-dessous, néces-
préalablement à l’inclinaison afin d’obtenir des valeurs L’ensemble
précises des volumes et des positions transversale et ver- saires à l’évaluation précise du déplacement du navire au
ticale des centres de gravité des capacités utilisées pour moment de l’expérience de stabilité, doit être réalisé:
incliner le navire à chaque angle d’inclinaison. Les • la lecture des échelles de tirant d’eau doit être effectuée
échelles de tirant d’eau milieu (bâbord et tribord) doi- à l’arrière, au milieu et à l’avant du navire, à bâbord et à
vent être utilisées pour déterminer l’angle de gîte initial tribord
• la vérification des quantités d’eau déplacées doit être • le tirant d’eau moyen (moyenne des lectures bâbord et
effectuée avec un débitmètre ou un appareil équivalent tribord) doit être calculé partout où des lectures de tirant
• le temps pris pour effectuer une inclinaison doit être d’eau sont faites et reporté sur le plan des formes ou le
évalué. Si le transfert des liquides requiert un temps trop profil du navire pour s’assurer que les lectures sont
long, l’utilisation de l’eau peut ne pas être acceptable cohérentes et définissent ensemble la flottaison exacte.
en raison de la possibilité des changements de vent sur Le tracé qui en résulte doit donner soit une ligne droite,
de longues périodes de temps. soit une flottaison présentant un arc ou un contre-arc. Si
les lectures donnent des valeurs incohérentes, les tirants
1.1.4 Pendules d’eau/franc-bords doivent être redéterminés
(A.749
Il 7.3.2 SLF41/WP4)
est recommandé d’utiliser trois pendules, deux au mini-
• (A.749 Annex
la densité 1-4.2.8)
de l’eau de mer doit être déterminée. A cette
mum étant obligatoires, afin de pouvoir identifier les mau-
fin, des échantillons doivent être prélevés à une profon-
vaises lectures obtenues à l’un des postes de pendule.
deur d’eau suffisante pour être vraiment représentatifs
Cependant, pour les navires de longueur égale ou inférieure
de l’eau de mer et pas simplement de l’eau de surface,
à 30 m, un seul pendule peut être accepté. Chacun d’eux
qui peut contenir de l’eau douce provenant de l’écoule-
doit se trouver dans une zone protégée du vent. Les pendu-
ment de la pluie. Un hydromètre doit être placé dans un
les doivent être suffisamment longs pour qu’un écart
échantillon d’eau et la densité lue et enregistrée. Pour
mesuré, de chaque côté de la verticale, soit de 10 cm au
les navires de grandes dimensions, il est recommandé
moins. Pour que les mesures enregistrées par chaque instru-
de prélever des échantillons à l’avant, au milieu et à
ment demeurent distinctes, il est suggéré que les pendules
l’arrière du navire et de faire la moyenne des densités
soient installés aussi loin que possible les uns des autres.
lues. Pour les navires de faibles dimensions, un échan-
Le recours à un inclinomètre ou à un tube en U doit être tillon pris au milieu du navire suffit. La température de
examiné dans chaque cas individuel. Il est recommandé de l’eau doit être relevée et la densité mesurée doit être
toujours utiliser les inclinomètres ou autres dispositifs de corrigée, si nécessaire, pour tenir compte des écarts par
mesure avec au moins un pendule de contrôle. rapport à la température standard. Il n’est pas nécessaire
de corriger la densité de l’eau si celle-ci est déterminée
1.1.5 Moyens de communication sur les lieux de l’essai. Une correction est nécessaire si
(A.749 7.3.2.10)
Il doit y avoir des communications bidirectionnelles effica- la densité est mesurée à partir d’un échantillon dont la
ces entre le poste de commande central et les personnes température diffère de celle de l’eau au moment de
chargées de déplacer les poids d’une part et entre le poste l’essai (par exemple, si la vérification de la densité est
de commande central et chaque poste de pendule d’autre faite dans un bureau). Lorsque la valeur de la densité
part. Le contrôle total de l’ensemble du personnel effectuant moyenne calculée est différente de celle figurant sur les
l’essai de stabilité doit être confié à une personne se trou- courbes hydrostatiques, des corrections adéquates doi-
vant dans un poste de commande central. vent être effectuées sur la courbe de déplacement
Position initiale
2
3
1 1 1 1
2 2 2 2
3 3 3 3
4 4 4 4
1 1 1 1
2 2 2 2
3 3 3 3
4 4 4 4
7 +
+5
moment sur babord
8
4
moment sur tribord
1 +
+ 3
2+
1 Cahier d’assiette et de stabilité les d’exploitation, avec indication des volumes qui ont
été pris en compte pour le calcul de ces courbes
1.1 Informations à fournir dans le cahier • les tables ou les courbes de sonde des citernes indi-
quant la capacité, le centre de gravité et les données de
d’assiette et de stabilité
carènes liquides pour chaque citerne
1.1.1 Généralités • les données du navire lège provenant de l’expérience de
Le cahier d’assiette et de stabilité est un manuel de stabilité stabilité, comme indiqué en Ch 3, Sec 1, [2.2], incluant
qui doit être approuvé par la Société et contenir les rensei- le déplacement du navire lège, les coordonnées de son
gnements permettant au Capitaine d’exploiter le navire con- centre de gravité, le lieu et la date de l’expérience de
formément aux prescriptions applicables du Règlement. stabilité, ainsi que les références d’approbation par la
Société spécifiées dans le rapport d’expérience de stabi-
La présentation du cahier de stabilité et les renseignements
lité. Il est suggéré qu’une copie du rapport approuvé soit
qu’il contient varient selon le type du navire et son exploita-
également jointe.
tion.
Lorsque les informations mentionnées ci-dessus sont
1.1.2 Renseignements à fournir dérivées d’un navire jumeau, la référence au navire
Le cahier d’assiette et de stabilité doit contenir les informa- jumeau doit être clairement indiquée, et une copie du
tions suivantes: rapport approuvé de l’expérience de stabilité correspon-
dant à ce navire jumeau doit être jointe
• une description générale du navire, comportant:
• les conditions de chargement types comme indiqué en
- le nom du navire et son numéro de registre auprès
[1.2] et des exemples pour établir d’autres conditions de
de la Société de Classification
chargement acceptables à partir des renseignements
- le type du navire et sa mention de service fournis dans le cahier de stabilité
- les mentions de classification • les résultats de stabilité à l’état intact (déplacement total
- le chantier de construction, le numéro de coque et et coordonnées du centre de gravité, tirants d’eau aux
l’année de livraison perpendiculaires, GM, GM corrigé pour tenir compte de
- le pavillon, le port d’attache, les lettres de signaux l’effet des carènes liquides, valeurs et courbe GZ, critè-
internationales et le numéro OMI res indiqués en Ch 3, Sec 2, [2] et Ch 3, Sec 2, [3] ainsi
- les dimensions hors membres que les éventuels critères additionnels applicables spé-
cifiés en Partie E, en fournissant une comparaison entre
- le tirant d’eau correspondant à la ligne de charge les valeurs réelles et les valeurs requises) doivent être
d’été attribuée, celui correspondant à la ligne de disponibles pour chacune des conditions d’exploitation
charge d’été pour transport de bois attribuée et celui mentionnées ci-dessus. La méthode et les hypothèses à
correspondant à la ligne de charge tropicale attri- prendre en compte dans le calcul des courbes de stabi-
buée, le cas échéant lité sont spécifiées en [1.3]
- le déplacement correspondant aux tirants d’eau • des renseignements sur les limites de chargement
mentionnés ci-dessus (charge maximale admissible sur le double-fond, den-
• des instructions sur l’utilisation du cahier sité maximale admissible dans les capacités à cargaison
• le plan d’ensemble et le plan des capacités indiquant les liquide, niveau ou pourcentage de remplissage maxi-
usages prévus pour les compartiments et les espaces mum dans les capacités à cargaison liquide, KG maxi-
(cargaison, passagers, magasins, emménagements, etc.) mal ou courbe ou table des GM minimaux qui peuvent
• un schéma indiquant la position des échelles de tirants être utilisés pour déterminer la conformité avec les critè-
d’eau par rapport aux perpendiculaires du navire res applicables de stabilité à l’état intact et après avarie),
comme applicable
• les courbes ou les tables hydrostatiques correspondant à
la valeur de conception de l’assiette et, si des angles • des renseignements sur les ouvertures (emplacement,
d’assiette significatifs sont prévus au cours de l’exploita- étanchéité, moyens de fermeture), les tuyaux ou autres
tion normale du navire, les courbes ou les tables corres- sources d’envahissement progressif
pondant à ces valeurs d’assiette. Une référence claire • des renseignements concernant l’utilisation de tout dis-
concernant la densité de l’eau de mer, en t/m3, doit positif d’équilibrage spécial avec description des condi-
aussi être fournie, ainsi que celle concernant la mesure tions d’avarie pouvant nécessiter l’équilibrage par
du tirant d’eau (sur quille ou sous quille) inondation, comme applicable
• les courbes (ou tables) pantocarènes calculées sur la • toutes autres directives nécessaires pour assurer la sécu-
base d’une assiette libre et pour les valeurs de déplace- rité de l’exploitation du navire
ments et d’assiettes prévues dans les conditions norma- • une table des matières et un index pour chaque cahier.
1.2 Conditions de chargement remplie pour obtenir la charge maximale admissible sur
le double-fond; cette valeur ne peut être dépassée pour
1.2.1 Généralités aucun des cas de chargement
Les conditions de chargement types à inclure dans le cahier • même condition que la précédente, mais avec 10%
d’assiette et de stabilité sont les suivantes: d’approvisionnement et de consommables.
• navire lège
1.2.4 Porte-conteneurs
• navire ballasté dans les conditions de départ, sans car-
gaison mais avec le plein d’approvisionnement et de En plus des conditions de chargement types spécifiées en
combustible [1.2.1], les cas de chargement suivants doivent être inclus
dans le cahier d’assiette et de stabilité des navires ayant la
• navire ballasté dans les condition d’arrivée, sans cargai-
mention de service container ship:
son et avec 10% d’approvisionnement et de combusti-
ble. • navire avec, à bord, le nombre maximum de conteneurs
d’un poids homogène correspondant à la ligne de
D’autres conditions de chargement peuvent être prévues charge d’été une fois le plein d’approvisionnement et de
lorsque cela est jugé nécessaire ou utile. consommables fait
Lorsqu’un franc-bord tropical est assigné au navire, les con- • même condition de chargement que la précédente,
ditions de chargement correspondantes doivent également mais avec 10% d’approvisionnement et de consomma-
figurer dans le cahier. bles
• navire avec un nombre de conteneurs d’un poids corres-
1.2.2 Navires transportant des cargaisons en
pontée pondant au poids maximum admissible pour chaque
conteneur à la ligne de charge d’été une fois le plein
En plus des conditions de chargement indiquées en [1.2.1]
d’approvisionnement et de consommables fait
à [1.2.13], et lorsque de la cargaison est transportée en pon-
tée, les cas suivants doivent également être considérés: • même condition de chargement que la précédente,
mais avec 10% d’approvisionnement et de consomma-
• navire dans les conditions de départ à pleine charge,
bles
avec une cargaison uniformément répartie dans les
cales et une cargaison en pontée de poids et d’étendue • navire lège avec le plein d’approvisionnement et de
spécifiés, avec le plein d’approvisionnement et de com- consommables
bustible • navire lège avec 10% d’approvisionnement et de con-
• navire dans les conditions d’arrivée à pleine charge, sommables.
avec une cargaison uniformément répartie dans les La position verticale du centre de gravité de chaque conte-
cales et une cargaison en pontée de poids et d’étendue neur doit généralement être prise à mi-hauteur du conte-
spécifiés, avec 10% d’approvisionnement et de com- neur. Des positions verticales différentes du centre de
bustible. gravité peuvent être acceptées dans certains cas, s’ils sont
justifiés.
1.2.3 Navires de charge
En plus des conditions de chargement types décrites en 1.2.5 Vraquiers, minéraliers et transporteurs mixtes
[1.2.1], les cas de chargement suivants doivent être inclus On entend par cargaison sèche le grain ainsi que tous les
dans le cahier d’assiette et de stabilité: autres types de cargaison solide en vrac.
• navire dans les conditions de départ à pleine charge, Le terme grain désigne le blé, le maïs, l’avoine, le seigle,
avec une cargaison uniformément répartie dans tous les l’orge, le riz, les légumes secs et les graines à l’état naturel
espaces à cargaison et avec le plein d’approvisionne- ou après traitement, dont le comportement est semblable à
ment et de combustible celui du grain naturel.
• navire dans les conditions d’arrivée à pleine charge,
Le terme cargaison solide en vrac désigne tous les maté-
avec une cargaison uniformément répartie dans tous les
riaux, autres que ceux à l’état liquide ou gazeux, consistant
espaces à cargaison et avec 10% d’approvisionnement
en une combinaison de particules, de granulés ou d’élé-
et de combustible.
ments de plus grande taille, de composition généralement
Pour les navires ayant la mention de service general cargo homogène, qui sont chargés directement dans les espaces à
ship suivie de la mention de service complémentaire cargaison d’un navire sans aucune forme de conditionne-
nonhomload, les cas de chargement suivants doivent égale- ment intermédiaire.
ment être inclus dans le cahier d’assiette et de stabilité: En plus des conditions de chargement types définies en
• navire dans les conditions de départ, avec le plein [1.2.1], les cas de chargement suivants doivent être inclus
d’approvisionnement et de consommables et avec un dans le cahier d’assiette et de stabilité des navires ayant la
chargement en cales alternées, pour trois coefficients de mention de service bulk carrier ESP, ore carrier ESP ou
remplissage au moins, dont un correspondant à la ligne combination carrier ESP:
de charge d’été. • navire dans les conditions de départ à pleine charge à la
Lorsque la condition de chargement alterné correspon- ligne de charge d’été, avec une cargaison uniformément
dant à la ligne de charge d’été conduit à des charges répartie dans toutes les cales à cargaison et avec le plein
locales sur le double-fond supérieures à celles autori- d’approvisionnement et de consommables, pour trois
sées par la Société, le coefficient de remplissage doit densités au moins, dont une correspond au remplissage
être remplacé par celui pour lequel chaque cale est complet de toutes les cales à cargaison
• même condition que la précédente, mais avec 10% tiellement remplies et avec le plein d’approvisionne-
d’approvisionnement et de consommables ment et de consommables
• navire dans les conditions de départ, avec des cales à • même condition que la précédente, mais avec 10%
cargaison partiellement remplies, pour trois coefficients d’approvisionnement et de consommables
de remplissage au moins, dont un correspond à la ligne • deux conditions de chargement correspondant à diffé-
de charge d’été et avec le plein d’approvisionnement et rentes séparations de cargaison de manière à obtenir
de consommables
des citernes partiellement remplies, avec le plein
• même condition que la précédente, mais avec 10% d’approvisionnement et de consommables.
d’approvisionnement et de consommables.
Lorsqu’il n’est pas possible d’avoir des séparations, ces
Pour les navires ayant l’une des mentions de service ore conditions doivent être remplacées par des conditions
carrier ESP et combination carrier ESP et pour les navires de chargement avec la même densité et des citernes à
ayant la mention de service bulk carrier ESP suivie de la cargaison partiellement remplies.
mention de service complémentaire nonhomload, les cas • même condition de chargement que la précédente,
de chargement suivants doivent être également inclus dans mais avec 10% d’approvisionnement et de consomma-
le cahier d’assiette et de stabilité: bles
• navire dans les conditions de départ, avec un charge- • pour les pétroliers ayant des citernes à ballast séparées
ment en cales alternées, pour trois coefficients de rem- comme défini en Pt E, Ch 7, Sec 2, [2], la condition
plissage au moins, dont un correspond à la ligne de navire lège avec uniquement des citernes à ballast sépa-
charge d’été, et avec le plein d’approvisionnement et de rées doit également figurer dans le cahier d’assiette et
consommables. de stabilité pour examen.
Lorsque la condition de chargement en cales alternées
correspondant à la ligne de charge d’été entraîne des 1.2.7 Transports de produits chimiques
charges locales sur le double-fond supérieures à celles Toutes les conditions de chargement de cargaison prévues
autorisées par la Société, le coefficient de remplissage doivent figurer dans le cahier d’assiette et de stabilité pour
doit être remplacé par celui dans lequel chaque cale est examen dans le cadre de Pt E, Ch 8, Sec 2, [6].
remplie pour atteindre la charge maximale admissible
sur le double-fond; cette valeur ne peut être dépassée Tout autre cas doit faire l’objet d’un examen préalable par
pour aucun des cas de chargement la Société avant le chargement. Un indicateur de charge-
ment approuvé, capable d’effectuer des calculs de stabilité
• même condition que la précédente, mais avec 10% après avarie en accord avec les prescriptions de Pt E, Ch 8,
d’approvisionnement et de consommables. Sec 2, [6] peut également être utilisé pour cela.
1.2.6 Pétroliers et transports FLS En plus des conditions de chargement types définies en
Toutes les conditions de chargement de cargaison prévues [1.2.1], les cas de chargement suivants doivent être inclus
doivent figurer dans le cahier d’assiette et de stabilité pour dans le cahier d’assiette et de stabilité des navires ayant la
examen dans le cadre de Pt E, Ch 7, Sec 3, [1]. mention de service chemical tanker ESP:
Tout autre cas doit faire l’objet d’un examen préalable par • navire dans les conditions de départ à pleine charge,
la Société avant le chargement. Un indicateur de charge- avec une cargaison uniformément répartie dans toutes
ment approuvé, capable d’effectuer des calculs de stabilité les citernes à cargaison et avec le plein d’approvision-
après avarie en accord avec les prescriptions de Pt E, Ch 7, nement et de consommables
Sec 3, [1] peut également être utilisé pour cela. • même condition de chargement que la précédente,
En plus des conditions de chargement types spécifiées en mais avec 10% d’approvisionnement et de consomma-
[1.2.1], les cas de chargement suivants doivent être inclus bles
dans le cahier d’assiette et de stabilité des navires ayant la • trois conditions de chargement correspondant à diffé-
mention de service oil tanker ESP ou FLS tanker: rentes densités, avec une cargaison uniformément
• navire dans les conditions de départ à pleine charge à la répartie dans toutes les citernes à cargaison et avec le
ligne de charge d’été, avec une cargaison uniformément plein d’approvisionnement et de consommables
répartie dans toutes les citernes à cargaison et avec le • même condition de chargement que la précédente,
plein d’approvisionnement et de consommables mais avec 10% d’approvisionnement et de consomma-
• même condition que la précédente, mais avec 10% bles
d’approvisionnement et de consommables • quatre conditions de chargement correspondant à diffé-
• navire dans les conditions de départ chargé avec une rentes séparations de cargaison de manière à obtenir
cargaison ayant une densité pour remplir toutes les des citernes partiellement remplies, avec le plein
citernes à cargaison, avec le plein d’approvisionnement d’approvisionnement et de consommables. Séparation
et de consommables, mais immergé à un tirant d’eau de cargaison signifie qu’il y a des liquides de densité
inférieur à la ligne de charge d’été différente dans la même condition de chargement.
• même condition que la précédente, mais avec 10% Lorsqu’il n’est pas possible d’avoir des séparations, ces
d’approvisionnement et de consommables conditions doivent être remplacées par des conditions
• navire dans les conditions de départ à pleine charge à la de chargement correspondant à différentes densités
ligne de charge d’été, avec des citernes à cargaison par- avec des citernes à cargaison partiellement remplies
1.2.12 Navires ravitailleurs On peut également tenir compte du deuxième étage des
En plus des conditions de chargement types spécifiées en superstructures fermées de manière identique.
[1.2.1], les cas de chargement suivants doivent être inclus Les roufles situés sur le pont de franc-bord peuvent être pris
dans le cahier d’assiette et de stabilité des navires ayant la en compte s’ils satisfont aux conditions prévues pour les
mention de service supply vessel: superstructures fermées en Ch 1, Sec 2, [3.15].
• navire dans les conditions de départ à pleine charge,
avec une cargaison sous pont, éventuellement, et une Les roufles qui satisfont aux conditions ci-dessus mais ne
cargaison en pontée de poids et d’emplacement spéci- présentent pas d’issue supplémentaire vers le pont situé au-
fiés, avec le plein d’approvisionnement et de combusti- dessus ne doivent pas être pris en compte; toutefois, les
ble, correspondant aux conditions d’exploitation les ouvertures de pont pratiquées à l’intérieur de tels roufles
plus défavorables pour lesquelles les critères applica- doivent être considérées comme étant fermées, même s’il
bles de stabilité sont satisfaits n’existe aucun moyen de fermeture.
• navire dans les conditions d’arrivée à pleine charge Les roufles dont les portes ne répondent pas aux prescrip-
avec la cargaison spécifiée ci-dessus, mais avec 10% tions de Ch 9, Sec 4, [1.5.4] ne doivent pas être pris en
d’approvisionnement et de combustible. compte; cependant les ouvertures de pont situées à l’inté-
rieur de tels roufles sont considérées comme étant fermées
1.2.13 Navires de pêche si leurs moyens de fermeture répondent aux prescriptions
En plus des conditions de chargement types définies en de Ch 9, Sec 7, [7.3].
[1.2.1], les cas de chargement suivants doivent être inclus
dans le cahier d’assiette et de stabilité des navires ayant la Les roufles situés sur les ponts au-dessus du pont de franc-
bord ne doivent pas être pris en compte, mais les ouvertu-
mention de service fishing vessel:
res situées à l’intérieur de ceux-ci peuvent être considérées
• navire au départ pour les lieux de pêche avec le plein comme étant fermées.
de combustible, d’approvisionnement, de glace,
d’apparaux de pêche, etc. Les superstructures et les roufles qui ne sont pas considérés
• navire au départ des lieux de pêche avec un plein char- comme fermés peuvent cependant être pris en considéra-
gement de poisson tion dans les calculs de stabilité jusqu’à l’angle d’envahisse-
ment de leurs ouvertures (à cet angle, la courbe de stabilité
• navire à l’arrivée au port d’origine avec 10% d’approvi-
statique doit présenter un ou plusieurs paliers et les espaces
sionnement, de combustible, etc. et un plein charge-
envahis doivent être considérés comme inexistants dans les
ment de poisson
calculs ultérieurs).
• navire à l’arrivée au port d’origine avec 10% d’approvi-
sionnement, de combustible, etc. et avec un charge- Les trunks peuvent être pris en compte. Les écoutilles peu-
ment minimum de poisson, représentant normalement vent également être prises en considération suivant le degré
20% d’un plein chargement, pouvant aller jusqu’à 40%, d’efficacité de leurs dispositifs de fermeture.
sur justificatifs.
1.3.3 Angle d’envahissement
1.3 Etablissement des courbes de stabilité (A.749
Dans les3.6.2.8
cas où&le3.6.2.9)
navire coulerait à la suite d’un envahisse-
ment par n’importe quelle ouverture, la courbe de stabilité
1.3.1 Observations générales
doit être arrêtée à l’angle d’envahissement correspondant et
(A.749
Les courbes
3.6.1)hydrostatiques et les courbes de stabilité doi-
le navire doit être considéré comme ayant perdu toute sta-
vent normalement être établies sur la base de l’assiette pré-
bilité.
vue à la conception. Toutefois, lorsque l’assiette prévue en
exploitation ou les formes et la disposition générale du Les petites ouvertures, telles que celles destinées au passage
navire sont telles qu’un changement d’assiette a une inci- de câbles ou de chaînes, des palans et des ancres, ainsi que
dence sensible sur les bras de levier de redressement, on les orifices de dalots et les tuyaux sanitaires et de rejet ne
doit tenir compte d’un tel changement d’assiette. doivent pas être considérés comme ouverts si l’angle d’incli-
Les calculs doivent prendre en compte le volume du navire naison correspondant à leur immersion est supérieur à 30°.
jusqu’à la surface supérieure du revêtement de pont. Si, par contre, l’angle d’inclinaison correspondant à leur
immersion est égal ou inférieur à 30°, ces ouvertures doi-
1.3.2 Superstructures, roufles, etc. qui peuvent être vent être considérées comme ouvertes si la Société estime
pris en compte qu’elles constituent une source d’envahissement progressif
(A.749
On peut3.6.2)
tenir compte des superstructures fermées qui sont important; par conséquent, ces ouvertures doivent être con-
conformes à Ch 1, Sec 2, [3.13]. sidérées au cas par cas.
1 Méthode probabiliste des calculs de Le tirant d’eau lège est le tirant d’eau, pour le navire sans
différence, correspondant au poids lège du navire. Le poids
stabilité après avarie des navires de lège est le déplacement, en tonnes, d’un navire sans cargai-
charges son, ni combustible, huile de graissage, eau de ballast, eau
douce et eau d’alimentation des citernes, sans provisions de
1.1 Champ d’application bord, sans passagers ni équipage et sans leurs effets.
Figure 2 : Position de l’extrémité avant • pour les navires d’une longueur LS égale ou supérieure à
80 m mais ne dépassant pas 100 m:
1
R = 1 – ---------------------------------------------
-
étanche
1 + ---------LS R0
- --------------------
100 ( 1 – R0 )
extrémité avant
R0 étant la valeur R calculée conformément à la formule
applicable aux navires d’une longueur LS supérieure à
H
100 m.
Hmax ≤ H dl (Solas Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-3)
1.4 Indice de compartimentage obtenu A
1.4.1 L’indice de compartimentage obtenu A, calculé con-
formément à la présente règle, ne doit pas être inférieur à
étanche l’indice de compartimentage requis R calculé conformé-
ment à [1.3].
Lorsqu’il existe, de part et d’autre de l’axe longitudinal, une
extrémité avant
parfaite symétrie:
H • de la coque principale
Hmax > H dl • des superstructures qui contribuent à la flottabilité dans
les calculs de stabilité après avarie
• du compartimentage interne qui limite l’étendue de
l’envahissement dans les calculs de stabilité après ava-
rie,
l’avarie peut se produire aussi bien à tribord qu’à bâbord, la
valeur de A étant la même dans les deux cas.
extrémité avant
Dans les calculs concernant l’envahissement qui sont effec- • Si la limite avant du compartiment considéré coïncide
tués conformément aux règles, on peut supposer qu’une avec l’extrémité avant:
seule brèche est ouverte dans la coque. pi = 1 − F + 0,5 a p
• Si les deux extrémités du compartiment considéré se Fig 3 et Fig 4 illustrent la définition qui précède.
trouvent en deçà des extrémités arrière et avant de la
longueur Ls du navire: Figure 3 : Détermination de la distance
pi = a p transversale moyenne b
r = --b- 2 ,3 + -------------------
0 ,08 - + 0 ,1 ( 1) si b/B ≤ 0,2
B J + 0 ,02
0,016- + --b- + 0 ,36
r = ------------------- ( 2) si b/B > 0,2
J + 0 ,02 B ligne
centrale
• pour J < 0,2b/B: ( = 2 b2 )
b1
b
le facteur de réduction r est obtenu par interpolation
b2
linéaire entre:
r = 1, pour J = 0, et
la valeur prescrite pour J ≥ 0,2b/B, en prenant Une zone d’avarie qui présente des variations abruptes de
J = 0,2b/B largeur peut également être considérée comme divisée en
où: zones plus petites ayant chacune des valeurs de b constan-
b : Distance transversale moyenne, en m, tes.
mesurée perpendiculairement à l’axe longi- Lorsque l’on calcule les valeurs de r pour un groupe de plu-
tudinal au niveau de la ligne de charge sieurs compartiments adjacents, la valeur de b doit être la
maximale de compartimentage entre le même pour tous les compartiments de ce groupe et égale à
bordé extérieur et un plan passant par la la plus petite valeur de b dans ce groupe:
partie la plus extérieure de la cloison longitu-
b = min (b1, b2, ..., bn)
dinale parallèlement à l’élément de cette
cloison qui s’étend entre les limites longitu- où:
dinales utilisées pour le calcul du facteur pi. n : Nombre de compartiments latéraux dans le
(Solas
-Part B)Chapter II-1 Partmoyenne
B-12)Reg. 25-5 groupe
(Res A.684(17)
L’étendue Appendix
transversale b doit&être
IMOmesurée
Res A.684(17)
depuis
le bordé au niveau de la ligne de charge maximale de com- b1, b2, ..., b n : Valeurs moyennes de b pour les différents
partimentage jusqu’à un plan vertical tangent ou commun à compartiments latéraux du groupe.
tout ou partie de la cloison longitudinale mais, ailleurs, en
abord de cette cloison et orienté de telle sorte que cette dis- 1.5.4 Pour évaluer le facteur pi correspondant à des com-
tance transversale moyenne depuis le bordé ait une valeur partiments pris séparément, les formules en [1.5.1] et [1.5.2]
maximale, sauf que la distance maximale entre ce plan et le doivent être appliquées directement.
bordé ne doit en aucun cas dépasser le double de la dis- (SolasB)
-Part
Pour Chapter
évaluer lesII-1 Part B-1
valeurs de Reg. 25-5 & IMO Res
pi correspondant A.684(17)
à des groupes
tance la plus faible entre ce plan et le bordé. Lorsque la de compartiments, il convient de procéder de la manière
cloison longitudinale se termine en dessous de la ligne de suivante:
charge maximale de compartimentage, le plan vertical • pour les compartiments pris par groupes de deux:
mentionné ci-dessus est supposé se prolonger vers le haut
jusqu’à la ligne de flottaison maximale de compartimen- pi = p12 − p1 − p2
tage. pi = p23 − p2 − p3, etc.
• pour les compartiments pris par groupes de trois: Il convient de noter en particulier que lors de calculs des
pi = p123 − p12 − p23 + p2 valeurs de r pour un groupe de deux ou de plusieurs com-
partiments (ou zones) adjacents, la valeur de b doit être la
pi = p234 − p23 − p34 + p3, etc.
même pour tous les compartiments (ou zones) de ce
• pour les compartiments pris par groupes de quatre: groupe.
pi = p1234 − p123 − p234 + p23
pi = p2345 − p234 − p345 + p34, etc. 1.6 Calcul du facteur si
où:
p12, p23, p34, etc., 1.6.1 Le facteur si doit être calculé, pour chaque comparti-
ment ou groupe de compartiments, conformément aux
p123, p234, p345, etc., et
prescriptions de [1.6.2] à [1.6.9].
p1234, p2345, p3456, etc.,
-Part B)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
(Solas
doivent être calculés conformément aux formules données 1.6.2 En règle générale, quel que soit le degré d’envahisse-
en [1.5.1] et [1.5.2] pour un compartiment pris séparément ment par rapport à l’état de chargement initial, si est calculé
dont la longueur non dimensionnelle J correspond à celle à l’aide de la formule suivante:
d’un groupe constitué par les compartiments indiqués par
les indices accompagnant la lettre p. si = C 0, 5( GZmax ) ( arc)
Pour un groupe de trois compartiments adjacents ou davan- où:
tage, le facteur pi est égal à zéro si la longueur non dimen-
sionnelle d’un tel groupe moins la longueur non C=1 si θ e ≤ 25 °
dimensionnelle des compartiments de ce groupe qui sont C=0 si θ e > 30 °
situés le plus à l’arrière et le plus à l’avant est supérieure à 30 – θ
Jmax. C = -----------------e dans les autres cas
5
Voir Fig 3, Fig 4 et Fig 9 à Fig 22 ainsi que les explications
GZmax : Bras de levier de redressement positif maximal,
données en [2.2], [2.3] et [2.4].
en m, dans l’arc indiqué ci-dessous mais sans
que cette valeur puisse être supérieure à 0,1 m
Figure 4 : Détermination de la distance
transversale moyenne b arc : Arc des bras de levier de redressement positifs
au-delà de l’angle d’équilibre, en degrés, mais
dl sans que cet arc puisse être supérieur à 20°;
toutefois, l’arc doit être arrêté à l’angle auquel
plafond de capacités
les ouvertures qui ne peuvent être fermées de
manière étanche aux intempéries sont immer-
gées
b n'est pas applicable dans l'avarie illustrée
θe : Angle d’inclinaison, en degrés, correspondant à
la position d’équilibre finale.
dl
-Part B)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
(Solas
1.6.3 s = 0 lorsque la flottaison finale, compte tenu de
plafond
de capacités l’enfoncement, de l’inclinaison et de l’assiette, est telle que
le bord inférieur des ouvertures par lesquelles un envahisse-
b ment progressif peut se produire est immergé. Ces ouvertu-
res incluent les conduites d’aération, les manches de
ventilation et les ouvertures fermées au moyen de portes ou
dl de panneaux d’écoutilles étanches aux intempéries et peu-
plafond
vent ne pas comprendre les ouvertures fermées par des
de
capacités
couvercles de trous d’homme étanches à l’eau et des bou-
chons à plat pont, les petits panneaux d’écoutilles étanches
b qui permettent au pont de conserver toute son étanchéité,
les portes à glissières étanches à l’eau commandées à dis-
tance, les portes d’accès et les panneaux des écoutilles
dl
d’accès étanches à l’eau qui sont normalement fermés en
plafond
de mer et les hublots de type fixe. Toutefois, si les comparti-
capacités
ments ainsi envahis sont pris en considération dans les cal-
b
culs, les prescriptions de la présente règle doivent
s’appliquer.
(Solas
!:
Si B) Chapter finale
la flottaison II-1 Part
estB-1 Reg.
telle que25-6 & IMO
le bord Res A.684(17)
inférieur de toute
b
ouverture, par laquelle un envahissement progressif se pro-
dl duit, est immergé, le facteur si peut être recalculé compte
tenu de cet envahissement. Si le nouveau facteur s i est supé-
rieur à zéro, la valeur dA du compartiment ou d’un groupe
de compartiments peut contribuer à la valeur de l’indice A.
1.6.4 Pour chaque compartiment ou groupe de comparti- Hmax : Etendue verticale maximale possible, en m, de
ments, si doit être pondéré pour tenir compte de l’influence l’avarie au-dessus du tracé de la quille, ou bien
du tirant d’eau, de la façon suivante:
Ls
si = 0,5 sl + 0,5 sp Hmax = d + 0,056 Ls 1 – ---------
- si LS ≤ 250m
500
où: Hmax = d + 7 si LS > 250m
sl : Facteur s à la ligne de charge maximale de com- la valeur la plus petite étant retenue.
partimentage
(SolasB)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
-Part
sp : Facteur s à la ligne de charge partielle. 1.7 Perméabilité
-Part B)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
(Solas
1.6.5 Pour tous les compartiments en avant de la cloison 1.7.1 Aux fins des calculs de compartimentage et de stabi-
d’abordage, la valeur de si, calculée en supposant que le lité après avarie prévus dans cet Appendice, la perméabilité
navire est à sa ligne de charge maximale de compartimen- de chaque espace ou partie d’espace doit être conforme à
tage et que l’avarie s’étend sans limite vers le haut, doit être Tab 1.
égale à 1. (Solas Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-7)
Table 1 : Perméabilités
-Part B)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
(Solas
1.6.6 En cas de compartimentage horizontal au-dessus de Espaces Perméabilités
la flottaison en question, les dispositions indiquées de
Destinés aux provisions 0,60
[1.6.7] à [1.6.9] sont applicables.
Occupés par des locaux d’habitation 0,95
-Part B)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
(Solas
1.6.7 Pour le compartiment ou le groupe de compartiments Occupés par des machines 0,85
inférieurs, la valeur de si s’obtient en multipliant la valeur Vides 0,95
obtenue en [1.6.2] par le facteur de réduction v, calculé
Destinés aux cargaisons sèches 0,70
conformément à [1.6.9], qui représente la probabilité selon
laquelle les espaces situés au-dessus du compartimentage Destinés aux liquides 0 ou 0,95 (1)
horizontal ne seront pas envahis. (1) prendre la valeur qui entraîne les exigences les plus
-Part B)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
(Solas sévères
1.6.8 Si une contribution positive est apportée à la valeur
de l’indice A par suite de l’envahissement simultané des 1.8 Renseignements sur la stabilité
espaces situés au-dessus du compartimentage horizontal,
on obtient la valeur de si pour ce compartiment ou groupe 1.8.1 Une courbe de la distance métacentrique minimale
de compartiments en multipliant par le facteur (1 − v) la en exploitation (GM) en fonction du tirant d’eau garantis-
valeur calculée conformément à [1.6.7], augmentée de la sant l’observation des prescriptions pertinentes en matière
valeur de si pour un envahissement simultané calculée con- de stabilité à l’état intact ainsi que des prescriptions de [1.1]
formément à [1.6.2]. à [1.6] doit se trouver dans le Cahier d’assiette et de stabi-
lité; à titre de variante, la courbe correspondante du centre
(SolasB)Chapter II-1 Part B-1 Reg. 25-6 & IMO Res A.684(17)
-Part de gravité vertical maximal admissible (KG) en fonction du
1.6.9 Le facteur de probabilité vi est calculé à l’aide de la tirant d’eau, ou encore des équivalents de l’une ou l’autre
formule suivante: de ces courbes peuvent être acceptés.
H–d- (Solas
-Part
Il est B)
Chapter
facile II-1 Part
d’obtenir desB-1 Reg. 25-8
valeurs & IMOde
minimales Res A.684(17)
GM (ou des
• vi = --------------------
Hmax – d valeurs maximales de KG) qui satisfassent aux prescriptions
pertinentes en matière de stabilité à l’état intact; ces valeurs
pour l’envahissement hypothétique jusqu’au comparti- peuvent être représentées par une courbe unique, en fonc-
mentage horizontal au-dessus de la ligne de charge de tion du tirant d’eau.
compartimentage, lorsque la hauteur H doit être limitée
à une hauteur de Hmax En revanche, il est impossible d’obtenir une série unique de
valeurs minimales de GM au tirant d’eau maximal en
• vi = 1 charge (dl) et au tirant d’eau pour le navire partiellement
si le compartimentage horizontal le plus élevé au niveau chargé (dp) qui garantissent l’observation des prescriptions
de la zone de l’avarie hypothétique est inférieur à Hmax, [1.1] à [1.6], car il existe un nombre infini de séries de
valeurs de GM permettant de satisfaire aux règles.
où:
En conséquence, une façon de faire pourrait être de choisir
H : Hauteur, en m, du compartimentage horizontal une valeur de GM pour le tirant d’eau maximal en charge
au-dessus du tracé de la quille qui est supposé qui soit aussi proche que possible de la valeur minimale de
limiter l’étendue verticale de l’avarie. GM satisfaisant à la norme de stabilité à l’état intact pour un
Lorsque la hauteur, en m, d’un compartimentage horizontal état de chargement réaliste, puis de faire varier la valeur de
au-dessus du tracé de la quille n’est pas constante, on doit GM pour les tirants d’eau en charge partielle en conservant
prendre, pour le calcul de H, la hauteur du point le plus bas le même état de chargement réaliste, et d’obtenir une valeur
du compartimentage horizontal au-dessus du tracé de la limite de GM satisfaisant aux prescriptions de [1.1] à [1.6].
quille. Il est bien entendu possible de procéder autrement.
1.8.2 Pour fournir les renseignements énoncés en [1.8.1], il tions à prendre pour corriger toute gîte causée par l’enva-
convient de faire varier de manière linéaire les valeurs limi- hissement, doivent être exposés de manière permanente à
tes de GM (ou de KG) à utiliser, si elles ont été calculées à la vue de l’officier ayant la responsabilité du navire. En
partir des paramètres ayant trait à l’indice de compartimen- outre, des opuscules contenant les mêmes renseignements
tage, entre la ligne de charge maximale de compartimen- doivent être mis à la disposition des officiers du navire.
tage et la ligne de charge partielle. En pareil cas, pour les (Solas
-Part
La B)Chapter II-1
description Part B-1
détaillée desReg. 25-8 & IMO àRes
renseignements A.684(17)
inclure dans
tirants d’eau inférieurs à celui correspondant à la ligne de les documents pour le contrôle des avaries est précisée en
charge partielle, si le GM minimal requis à ce tirant d’eau
Ch 3, Sec 3, [4].
est obtenu à partir du calcul de l’indice de compartimen-
tage, on prend cette valeur de GM comme hypothèse pour
les tirants d’eau inférieurs à moins que les prescriptions rela- 2 Interprétations
tives à la stabilité à l’état intact ne s’appliquent.
(Solas
-Part B)Chapter
Les courbes desII-1 Part B-1
valeurs Reg.
limites de25-8
GM & IMO Res
doivent êtreA.684(17)
établies 2.1 Compartimentage transversal
de la façon indiquée en Fig 5 et Fig 6.
2.1.1 Ce sous-article illustre, au moyen d’exemples, com-
Figure 5 : Courbe des valeurs limites de GM ment diviser la longueur Ls du navire en zones d’avarie dis-
tinctes. Le compartimentage de Ls en zones d’avarie doit
d tenir compte non seulement des cloisons transversales exis-
valeur unique de GM pour dl
tantes mais aussi des compartiments locaux plus petits étan-
dl ches à l’eau dont l’envahissement a une incidence
valeur minimale de GM pour laquelle importante sur la stabilité après avarie.
il est satisfait aux critères de stabilité (Res A.684(17) Appendix 1)
à l'état intact
2.1.2 Fig 7 représente la coupe d’une partie d’un navire
dp comportant deux compartiments appelés A et B. Le com-
partiment A est divisé par un cloisonnement local en deux
valeur minimale de GM espaces A1 et A2. Pour établir le calcul des produits pi⋅si
après avarie qui contribuent le plus favorablement à l’indice de compar-
timentage obtenu, on prend en considération les trois com-
partiments ou zones d’avarie fictifs. Les valeurs de pi et de si
GM sont calculées comme suit:
a) Zone 1 de longueur l1:
Figure 6 : Courbe des valeurs limites de GM • p1 basé sur l1
valeur minimale de GM pour laquelle • s1 basé sur l’envahissement de l’espace A1
d il est satisfait aux critères de stabilité
à l'état intact b) Zone 2 de longueur l2:
• p2 basé sur l2
dl
• s2 basé sur l’envahissement de A1 seulement, ou de
valeurs minimales de A2 seulement, ou de A1 et A2, en prenant le cas qui
GM après avarie entraîne la plus faible valeur de s
df c) Zone 3 (ou espace B) de longueur l3:
• p3 basé sur l3
• s3 basé sur l’envahissement de l’espace B
d) Zones 1 + 2:
• p12 basé sur l1 et l2
GM
• s12 basé sur l’envahissement de A1, ou de A1 et A2,
en prenant le cas qui entraîne la plus faible valeur
1.8.3 Des instructions concernant le fonctionnement des de s
dispositifs d’équilibrage, quand elles sont disponibles, de
même que tous autres renseignements et moyens qui pour- e) Zones 2 + 3:
raient être nécessaires pour maintenir la stabilité du navire • p23 basé sur l2 et l3
après avarie doivent également se trouver dans le Cahier • s23 basé sur l’envahissement de A1 et A2 et B, ou de
d’assiette et de stabilité. A1 et B, ou de A 2 et B, en prenant le cas qui entraîne
(SolasB)Chapter
-Part
Lorsque II-1 Part
des traverses B-1 Reg. 25-8
d’équilibrage & prévues,
sont IMO Resles
A.684(17)
calculs la plus faible valeur de s
doivent être effectués conformément à Pt E, Ch 11, App 1. f) Zones 1 + 2 + 3:
• p123 basé sur l1, l2 et l3
1.8.4 Des plans où figurent clairement, pour chaque pont
et cale, les limites des compartiments étanches, les ouvertu- • s123 basé sur l’envahissement de A1 et B, ou de A 1 et
res qui y sont pratiquées avec leurs dispositifs de fermeture A2 et B, en prenant le cas qui entraîne la plus faible
et l’emplacement des commandes, ainsi que les disposi- valeur de s.
zones 1 2 3 4
pont
zones 1 2 3
pont C
A
A2
A1 B
B D
ligne de base
ligne de base l1 l2 l3 l4
l1 l2 l3
1 2 3 1 2 3 4
valeur de p calculée
valeur de p calculée
A+C
A+B sans tenir compte du
compartimentage local sans tenir compte du
A B (avec 2 zones d'avarie) compartimentage local
A C (avec 2 zones d'avarie)
lA lB
lA lB
Zones d’avarie p basé sur s basé sur l’envahissement des espaces conduisant
Longueur de l’espace ouvert la (ou les) longueur(s) à la stabilité la plus défavorable
A lA = l1 + l2 espace A, ou espace B, ou espaces A et B (1)
espace C, ou espace B, ou espace D, ou espaces C et B, ou espaces B et D,
C lC = l3 + l4
ou espaces C et D, ou espaces B et C et D (1)
espace B, ou espaces A et C, ou espaces B et D, ou espaces A et B et C,
A+C lA, lC
ou espaces A et B et D, ou espaces A et B et C et D (1)
(1) prendre le cas qui entraîne la plus faible valeur de si
2.1.3 Il est également compatible avec les règles de ne pas 2.2 Compartimentage combiné transversal,
tenir compte du compartimentage local pour le calcul de la horizontal et longitudinal
valeur de p. Dans ce cas, on doit prendre en considération
les compartiments et groupes de compartiments suivants: 2.2.1 Des dispositions ont été introduites dans ces règles
a) Zone A de longueur lA = l1 + l2: qui permettent l’évaluation et la recette des navires ayant un
compartimentage combiné longitudinal et transversal. Pour
• pA basé sur lA
faciliter la compréhension complète et l’application cor-
• sA basé sur l’envahissement de l’espace A1, ou de recte et uniforme des nouvelles dispositions, le présent
l’espace A2, ou des espaces A1 et A2, en prenant le sous-article contient des exemples et illustrations. Les
cas qui entraîne la plus faible valeur de s exemples donnés sont fondés sur trois dispositions différen-
b) Zone B de longueur lB (= l3): tes de compartimentage combiné longitudinal et transver-
• pB basé sur lB sal, comme représenté en Fig 9, Fig 10 et Fig 11.
• sB basé sur l’envahissement de l’espace B (Res A.684(17) Appendix 2)
2.2.2 Les termes suivants sont utilisés dans ce sous-article:
c) Zones A + B: • l1, l 2, l 3, etc. sont les distances entre les cloisons délimi-
• pAB basé sur lA et lB tant les compartiments intérieurs ou latéraux, comme
• sAB basé sur l’envahissement de A1 et B, ou de A2 et indiqué en Fig 9, Fig 10 et Fig 11.
B, ou de A 1 et A2 et B, en prenant le cas qui entraîne l12 = l1 + l2 ; l23 = l2 + l3 ; l34 = l3 + l4 ; etc.
la plus faible valeur de s. l1-3 = l1 + l2 + l3 ; l2-4 = l2 + l3 + l4 ;
(Res A.684(17) Appendix 1)
2.1.4 Evidemment, la méthode indiquée en [2.1.2] conduit l2-5 = l2 + l3 + l4 + l5 ; l3-6 = l3 + l4 + l5 + l6 ; etc.
en général à un indice de compartimentage obtenu supé- • p1, p2, p3, etc. sont les valeurs de pi calculées selon
rieur (ou au moins égal) à l’indice obtenu avec la méthode [1.5.1] en prenant pour l les valeurs l1, l2, l3, etc.
donnée en [2.1.3]. De même, l’erreur faite en négligeant la p12, p23, p34 , etc. sont les valeurs de pi calculées selon
répartition réelle de l’avarie dans le sens vertical est beau- [1.5.1] en prenant pour l les valeurs l12, l23, l34, etc.
coup plus faible dans le premier cas.
p1-3, p2-4, etc. sont les valeurs de pi calculées selon
(Res A.684(17) Appendix 1)
2.1.5 Un autre exemple de cloisonnement local est repré- [1.5.1] en prenant pour l les valeurs l1-3, l2-4, etc.
senté en Fig 8. p2-5, p3-6, etc. sont les valeurs de pi calculées selon
(Res2Aet4(17)
Tab et Tab 3 Appendix
indiquent 1)
comment on peut traiter ce cas. [1.5.1] en prenant pour l les valeurs l2-5, l3-6, etc.
B/2 l1
B2 B3
B1
l1 l2 l3
l2
l3 B2 B/2
B2
1+2
B3
1 2 3
la zone ombrée représente p1 × r1
1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 1
C2,3 C4,5 C6,7
l1 l2 l3 l4 l5 l6 l7 l1 l2 l3 l4 l5 l6 l7
• r1, r2, r3, etc. sont les valeurs de r calculées selon [1.5.2] Pour déterminer le facteur pi dans le cas d’un envahisse-
en prenant pour l les valeurs l1, l2, l3, etc., b étant défini ment simultané de l’espace 1 (en Fig 10 et Fig 11) et d’un
en [1.5.2] ou plusieurs compartiments latéraux adjacents, les valeurs
r1, r12, etc., doivent être calculées conformément à [1.5.2],
r12, r23, r34, etc. sont les valeurs de r calculées selon en prenant comme valeur de b pour l’espace 1 la largeur du
[1.5.2] en prenant pour l les valeurs l12, l23, l34, etc., b ou des compartiments latéraux adjacents.
étant défini en [1.5.2] Des exemples pour la détermination du facteur p sont don-
r2-5, r 3-6, etc. sont les valeurs de r calculées selon [1.5.2] nés en Tab 4 et Tab 5 pour le cas de compartimentage com-
en prenant pour l les valeurs l2-5, l3-6, etc., b étant défini biné longitudinal et transversal montré en Fig 10.
en [1.5.2] (Res exemples
Des A.684(17)pour
Appendix
la détermination
2) du facteur p sont don-
nés en Tab 6 et Tab 7 pour le cas de compartimentage com-
• b tel que défini en [1.5.2]. biné longitudinal et transversal montré en Fig 11.
Chaque Figure illustre les cas d’avarie qui doivent être éva- 2.4.5 Des exemples de compartimentage uniquement hori-
lués pour un agencement donné de cloisons étanches à zontal sont donnés de Fig 16 à Fig 18.
l’eau limitant les compartiments. Ces Figures illustrent les principes décrits dans la prescrip-
tion précédente, dans leur application au compartimentage
Les formules de calcul de la contribution à l’indice obtenu
horizontal.
dA sont les suivantes:
La prescription [1.4.5] précise que si une étendue verticale
a) en Fig 13: moindre de l’avarie conduit à une contribution moindre de
la valeur de A, cette étendue moindre doit être prise comme
dA = p1 [ r1 s 1 + ( 1 – r1 ) s12 ]
hypothèse pour obtenir les résultats de stabilité après avarie
b) en Fig 14: requis.
Les formules de calcul de la contribution à l’indice obtenu
dA = p1 [ r1 s 1 + ( 1 – r1 ) s12 ] dA sont les suivantes:
c) en Fig 15: a) en Fig 16:
Hmax < H1
C1 C2 C3 C2
sens de la d d
brèche de sens de la
bordé supposée brèche de
bordé supposée
C1 C3
Hmax < H1
C1 C2 C3 C4 C5 C2
d sens de la d
brèche de
sens de la bordé supposée
brèche de
bordé supposée C1 C4
HU HU
H2 C4
H1 C3
Hmax < H2 C2
C2
sens de la d d
brèche de
bordé supposée sens de la
brèche de v1
C1 C5 bordé supposée C1 C4
C3
quelle
l’avarie hypothétique.
rale doit être traitée comme indiqué précédemment. Les compartiments doivent A + D
Figure 4 : Niches et baïonnettes - Exemple 4 tuant les limites de la tranche des machines. Si le navire a
CL plus de 150 m de long, la tranche des machines doit être
traitée comme un compartiment envahissable, mais avec
A B C une perméabilité de 85 p. 100. Voir Tab 2.
(Imo Res A.320(IX) 3) 8d) 10))
>3,05 3.5 Etat d’équilibre
3.5.1 L’état d’équilibre après envahissement doit être jugé
B/5
satisfaisant et conforme à [3.5.2] et [3.5.3].
D E F
(Imo Res A.320(IX) 13 a) and b))
>3,05 3.5.2 La flottaison finale après envahissement doit, compte
Limite de tenu de l’enfoncement, de la gîte et de l’assiette, être située
compartiment principal
au-dessous du bord inférieur de toutes les ouvertures par les-
Les compartiments doivent A+B+D
être considérés endommagés B + D + E quelles un envahissement progressif peut se produire. Parmi
simultanément ces ouvertures, on doit comprendre les tuyaux de dégage-
ment d’air, les manches à air ainsi que les ouvertures fermées
3.4 Hypothèses d’avarie au moyen de portes étanches aux intempéries ou de pan-
neaux d’écoutilles, à moins qu’elles ne soient fermées par
3.4.1 Un navire du type A de plus de 150 m de long, des panneaux en acier ou matériau équivalent dont l’étan-
auquel il a été assigné un franc-bord inférieur à celui prévu chéité à l’eau est assurée par des joints. On peut exclure les
pour un navire du type B, doit, lorsqu’il est chargé confor- ouvertures fermées au moyen de couvercles de trous
mément à [2.1], pouvoir résister à l’envahissement d’un ou d’homme et de bouchons à plat pont, de panneaux d’écou-
de plusieurs compartiments quelconques, supposés per- tilles de chargement, de portes à glissières étanches à l’eau
méables à 95 p. 100, à la suite d’une avarie définie en [3.1], commandées à distance et de hublots de type fixe. Toutefois,
et rester à flot dans un état d’équilibre satisfaisant tel que dans le cas des portes séparant un local de machines princi-
spécifié en [3.5] et [3.6]. La tranche des machines d’un tel pales d’un compartiment de l’appareil à gouverner, les por-
navire doit être traitée comme un compartiment envahissa- tes étanches à l’eau peuvent être d’un type à charnières à
ble, mais avec une perméabilité de 85 p. 100. Voir Tab 2. fermeture rapide qui est maintenu fermé en mer lorsque les
(Imo Res A.320(IX) 3) 8d) 10)) portes ne sont pas utilisées, à condition que le seuil inférieur
Table 2 : Hypothèses d’avarie de ces portes se trouve au-dessus de la ligne de charge d’été.
(Imo Res A.320(IX) 13 a) and b))
Type L, en m Standard d’envahissement (1) 3.5.3 Si des tuyauteries, des conduits ou des tunnels sont
A ≥ 150 un compartiment situés dans les limites de l’avarie définie en [3.1.3], des dis-
positions doivent être prises afin d’éviter qu’un envahisse-
B-60 ≥ 100 un compartiment
ment progressif ne s’étende par leur intermédiaire à d’autres
B-100 ≥ 100 deux compartiments adjacents compartiments que ceux supposés envahissables dans les
(à l’exception de la tranche des calculs effectués pour chaque cas d’avarie.
machines qui est envahie isolément) (Imo Res A.320(IX) 13 a) and b))
(1) sauf prescriptions différentes données en [4.2]. 3.6 Critères de stabilité après avarie
3.4.2 Un navire du type B-60 doit, lorsqu’il est chargé con- 3.6.1 L’angle de gîte résultant d’un envahissement asymétri-
formément à [2.1], pouvoir résister à l’envahissement d’un que ne dépasse pas 15 degrés. Un angle de gîte de 17 degrés
ou de plusieurs compartiments quelconques, supposés per- peut être accepté si aucune partie du pont n’est immergée.
méables à 95 p. 100, à la suite d’une avarie définie en [3.1], (Imo Res A.320(IX) 13 c) d) e) f))
et rester à flot dans un état d’équilibre satisfaisant tel que 3.6.2 La hauteur métacentrique après envahissement est
spécifié en [3.5] et [3.6]. Si le navire a plus de 150 m de positive.
long, la tranche des machines doit être traitée comme un (Imo Res A.320(IX) 13 c) d) e) f))
compartiment envahissable, mais avec une perméabilité de 3.6.3 Si une partie quelconque du pont située en dehors du
85 p. 100. Voir Tab 2. compartiment supposé envahi dans un cas particulier d’ava-
(Imo Res A.320(IX) 3) 8d) 10)) rie est immergée, ou si l’on a des doutes quant à la marge
3.4.3 Un navire du type B-100 doit, lorsqu’il est chargé de stabilité après envahissement, la stabilité résiduelle doit
conformément à [2.1], pouvoir résister à l’envahissement être étudiée. Elle peut être considérée comme suffisante si
d’un ou de plusieurs compartiments quelconques, supposés l’arc de la courbe des bras de levier de redressement
perméables à 95 p. 100, à la suite d’une avarie définie en mesure au moins 20 degrés à partir de la position d’équili-
[3.1], et rester à flot dans un état d’équilibre satisfaisant tel bre et si le bras de levier de redressement maximal est égal à
que spécifié en [3.5] et [3.6]. De plus, toutes les prescrip- 0,1 mètre au moins à l’intérieur de cet arc. L’aire sous-ten-
tions indiquées en [4.1] doivent être satisfaites, étant due par cet arc de la courbe des bras de levier de redresse-
entendu que sur toute la longueur du navire l’une quelcon- ment ne doit pas être inférieure à 0,0175 mètre-radian. La
que des cloisons transversales doit être supposée endom- Société doit tenir compte du risque présenté par les ouver-
magée de telle sorte que deux compartiments adjacents tures protégées ou non qui peuvent être temporairement
dans le sens longitudinal soient envahis simultanément; tou- immergées dans les limites de la stabilité résiduelle.
tefois cette avarie ne doit pas toucher les cloisons consti- (Imo Res A.320(IX) 13 c) d) e) f))
3.6.4 La Société a l’assurance que la stabilité est suffisante superstructures, entre la dunette et le château milieu ou un
pendant les phases intermédiaires de l’envahissement. A cet roufle s’il en existe; des moyens d’accès équivalents peu-
égard, la Société applique les critères de l’état final aux vent être prévus pour remplir le rôle de la passerelle
états intermédiaires de l’envahissement. comme, par exemple, des passages au-dessous du pont.
(Imo Res A.320(IX) 13 c) d) e) f)) Ailleurs, et sur les navires du type A sans château milieu,
des aménagements doivent être prévus à la satisfaction de
4 Prescriptions pour les navires de la Société pour la sécurité de l’équipage dans ses déplace-
type B-60 et B-100 ments vers toutes les autres parties du navire utilisées pour
l’exploitation normale de ce dernier.
4.1 Prescriptions pour les navires de type Un moyen sûr et satisfaisant doit être à tout moment utilisa-
B-60 ble pour atteindre, du niveau de la passerelle, les différents
locaux d’équipage et pour circuler entre ces locaux et la
4.1.1 A tous les navires de type B de plus de 100 mètres de tranche des machines.
long ayant des écoutilles fermées par des panneaux étan- (ILLC 66 Reg 26)
ches aux intempéries comme spécifié en [4.3], il peut être 4.2.4 Systèmes d’évacuation de l‘eau
attribué des francs-bords inférieurs à ceux prescrits pour le Les navires de type A munis d’un pavois doivent avoir des
type B, à condition que, compte tenu de l’importance de la rambardes sur au moins la moitié de la longueur de la partie
réduction assignée, les prescriptions de [4.1.2] à [4.1.4] découverte du pont exposé ou posséder un autre système
soient considérées satisfaisantes par la Société. efficace d’évacuation de l’eau. Le can supérieur du carreau
De plus, les prescriptions stipulées en [3.4.2] doivent être doit être maintenu aussi bas que possible.
satisfaites. Lorsque les superstructures sont reliées par des trunks, des
(Imo Res A.320(IX) 8a) b) c)) rambardes doivent être prévues sur toute la longueur des
4.1.2 Les mesures prises pour la protection de l’équipage parties exposées du pont de franc-bord.
doivent être satisfaisantes. (ILLC 66 Reg 26)
(Imo Res A.320(IX) 8a) b) c)) 4.3 Ecoutilles fermées par des panneaux
4.1.3 Les dispositifs de décharge doivent être conformes
aux dispositions de Ch 9, Sec 9. étanches aux intempéries en acier ou
(Imo Res A.320(IX) 8a) b) c)) autre matériau équivalent, munies de
4.1.4 Les panneaux situés dans les emplacements des caté- garnitures et de dispositifs de serrage
gories 1 et 2 doivent répondre aux dispositions de [4.3] et
avoir une résistance conforme à Ch 9, Sec 7, un soin spécial 4.3.1 La hauteur sur pont des surbaux des écoutilles situées
étant apporté aux systèmes d’étanchéité et d’assujettisse- dans les emplacements des catégories 1 et 2, munies de
ment. panneaux étanches aux intempéries en acier ou autre maté-
riau équivalent avec garnitures et dispositifs de serrage doit
(Imo Res A.320(IX) 8a) b) c))
être de:
4.2 Prescriptions pour les navires de type
• 600 millimètres dans un emplacement de la catégorie 1
B-100
• 450 millimètres dans un emplacement de la catégorie 2.
4.2.1 En plus des prescriptions spécifiées en [4.1], mais en La hauteur de ces surbaux peut être réduite ou les surbaux
ne tenant pas compte de celles de [3.4.2], les prescriptions entièrement supprimés, sous réserve de justification appro-
stipulées de [4.2.2] à [4.2.4] doivent être satisfaites. priée. Lorsqu’il est prévu des surbaux, ils doivent être de
De plus, les prescriptions de [3.4.3] doivent être satisfaites. construction robuste.
(Imo Res A.320(IX) 10a), (ILLC 66 Reg 16)
4.2.2 Encaissements des machines 4.3.2 Lorsque les panneaux étanches aux intempéries sont
Les encaissements des machines des navires de type A doi- en acier ordinaire, la résistance doit être calculée pour des
vent être protégés par une dunette fermée, un château charges conventionnelles au moins égales à celles spécifiées
d’une hauteur au moins égale à la hauteur normale, ou par en Ch 9, Sec 7.
un roufle de même hauteur et d’une résistance équivalente, (ILLC 66 Reg 16)
étant entendu que les encaissements peuvent être exposés 4.3.3 La résistance et la rigidité des panneaux fabriqués
s’il n’existe aucune ouverture donnant directement accès du dans d’autres matériaux doivent être équivalentes à celles
pont de franc-bord à la tranche des machines. Une porte des panneaux en acier ordinaire, à la satisfaction de la
répondant aux prescriptions de [4.4] peut, toutefois, être Société.
autorisée dans la cloison d’un tel encaissement sous réserve (ILLC 66 Reg 16)
qu’elle donne accès à un sas ou un couloir construit aussi 4.3.4 Les moyens employés pour assurer et maintenir
solidement que le tambour et séparé de la descente aux l’étanchéité aux intempéries doivent satisfaire aux exigences
machines par une deuxième porte étanche aux intempéries de la Société. Les dispositions prises doivent permettre
en acier ou en tout autre matériau équivalent. d’assurer le maintien de l’étanchéité pour toutes les condi-
(ILLC 66 Reg 26) tions de mer; à cet effet, des essais d’étanchéité doivent être
4.2.3 Passerelle et accès exigés lors de la visite initiale et peuvent l’être lors des visites
Une passerelle permanente de construction efficace et périodiques et des inspections annuelles ou à intervalles
d’une résistance suffisante doit être installée sur les navires plus rapprochés.
de type A de l’avant à l’arrière, au niveau du pont des (ILLC 66 Reg 16)
Chapitre 4
PRINCIPES DE CONCEPTION
SECTION 1 MATÉRIAUX
SECTION 1 MATÉRIAUX
Table 2 : Facteur de matériau k supérieure à 390 N/mm2 sont considérés par la Société au
cas par cas.
ReH, en N/mm2 k
235 1
2.4 Grades d’acier
315 0,78
355 0,72 2.4.1 Pour permettre la sélection des grades d’acier à utili-
390 0,68 ser pour les différents éléments de structure, ces derniers
sont répartis en catégories (SECONDAIRES, PRIMAIRES et
Les aciers de limite d’élasticité inférieure à 235 N/mm2 ou SPECIAUX) comme indiqué en Tab 3.
Tab 3 spécifie aussi les classes (I, II et III) des matériaux à uti- les quilles de roulis, doivent être de même grade que celui
liser pour les différentes catégories des éléments structuraux. de la tôle sur laquelle ils sont fixés.
Lorsqu’il est nécessaire de souder des fixations sur la tôle de
2.4.2 Les matériaux ne doivent pas être d’un grade infé- carreau ou de gouttière, il doit être porté une attention par-
rieur à celui indiqué en Tab 4 suivant la classe de matériau ticulière à un choix de matériau et une conception appro-
et l’épaisseur brute de l’élément de structure (voir [2.4.5]). priés, à la fabrication et au soudage, et à l’absence de
découpures et entailles préjudiciables, et plus particulière-
ment à tous les bords libres du matériau.
Table 4 : Grades de matériau requis
pour les classes I, II et III
2.4.10 Pour les tôles de grade D avec une épaisseur nomi-
nale égale ou supérieure à 36 mm, ou de grade DH avec
Classe I II III une épaisseur nominale égale ou supérieure à 31 mm, la
Société peut, au cas par cas, demander qu’un essai
Epaisseur brute, d’impact soit effectué sur chaque “unité laminée” d’origine,
NSS HSS NSS HSS NSS HSS
en mm lorsque ces tôles sont:
t ≤ 15 A AH A AH A AH • soit placées à des endroits où des contraintes locales
15 < t ≤ 20 A AH A AH B AH élevées peuvent apparaître, par exemple à la disconti-
nuité entre l’arrière et les superstructures, ou au droit
20 < t ≤ 25 A AH B AH D DH
des grandes ouvertures dans le pont de résistance et
25 < t ≤ 30 A AH D DH D DH dans les fonds, y compris les éventuelles doublantes,
30 < t ≤ 35 B AH D DH E EH • soit soumises à un travail à froid très important.
35 < t ≤ 40 B AH D DH E EH
2.4.11 Dans le cas de soudures à pleine pénétration situées
40 < t ≤ 50 D DH E EH E EH
dans des zones où de fortes concentrations locales de con-
Note 1: “NSS” et “HSS” signifient, respectivement: trainte peuvent exister perpendiculairement au plan de la
“Acier Résistance Normale” et “Acier Haute Résistance”. tôle continue, la Société peut, au cas par cas, demander
l’utilisation de produits laminés ayant des propriétés de
2.4.3 Pour les éléments résistants non mentionnés en Tab ductibilité adéquates dans le sens de l’épaisseur afin d’évi-
3, les grades A/AH doivent généralement être utilisés. ter le risque d’arrachement lamellaire (acier type Z, voir Par-
tie D).
2.4.4 Les virures simples devant être de classe III ou de gra-
2.4.12 Dans les zones à haut niveau de contrainte, la
des E/EH, lorsqu’elles sont situées dans les 0,4L au milieu
Société peut demander que les tôles d’épaisseur brute supé-
du navire, doivent avoir une largeur non inférieure à
rieure à 20 mm soient de grade D/DH ou E/EH.
(800+5L) mm, mais pas nécessairement supérieure à 1800
mm.
2.4.13 Pour certains usages, des tôle de grade B avec résul-
tats d’essais d’impact à 0°C peuvent être exigées pour des
2.4.5 Le grade d’acier doit correspondre à l’épaisseur brute épaisseurs brutes inférieures à 30 mm.
réelle utilisée si celle-ci est supérieure à l’épaisseur brute
obtenue à partir de l’épaisseur nette prescrite par les Règles,
et l’application de Ch 4, Sec 2, [1]. 2.5 Grades d’acier pour les structures expo-
sées à des températures d’air basses
2.4.6 Les grades d’acier des tôles ou profilés d’épaisseur
brute supérieure aux épaisseurs limites de Tab 1 sont consi- 2.5.1 Pour les navires prévus pour être exploités dans des
déré par la Société au cas par cas. régions avec des températures d’air basses (−20°C ou en
dessous), c’est-à-dire en service régulier en hiver dans les
eaux Arctiques ou Antarctiques, les matériaux des structures
2.4.7 Dans des cas particuliers vis-à-vis de la distribution
exposées doivent être choisis en se basant sur une tempéra-
des contraintes le long de la poutre navire, comme par
ture de projet tD comme définie en [2.5.2].
exemple indiqué en [2.4.8], les classes prescrites dans la
région 0,4L milieu du navire peuvent être étendues au delà
2.5.2 La température de projet tD doit être prise égale au
de cette région.
minimum des moyennes possibles de la température
moyenne journalière de l’air dans la zone d’exploitation
2.4.8 Les classes de matériau prescrites pour les tôles du
avec:
pont de résistance, le carreau et les virures supérieures des
cloisons longitudinales dans la région 0,4L milieu du navire Moyenne possible: Moyenne statistique sur une période
doivent être maintenues sur une longueur adéquate, au delà d’observation donnée (au moins 20 ans)
du pont dunette et des extrémités des superstructures, lors- Moyenne journalière: Moyenne sur une journée et une nuit
que le navire en est pourvu.
Minimum: Minimum sur l’année.
2.4.9 Les produits laminés utilisés pour les fixations sou- Fig 1 illustre la définition de la température pour les eaux
dées sur les tôles de coque, comme les profilés gouttières et Arctiques.
Figure 1 : Définitions normalement utilisées Pour des services saisonniers limités, la valeur à prendre en
pour les températures considération est la plus faible dans la période des opéra-
tions.
Température moyenne possible maximale 2.5.3 Pour la sélection des grades d’acier à utiliser pour les
Température moyenne journalière éléments de structure situés au dessus de la ligne de flottai-
son la plus basse en ballast et exposés à l’air, ceux-ci sont
classés en catégories (SECONDAIRE, PRIMAIRE et SPE-
CIALE) comme indiqué en Tab 5.
Tab 5 spécifie aussi les classes (I, II et III) des matériaux à
utiliser pour les différentes catégories des éléments de struc-
ture.
Pour les structures non exposées et les structures en dessous
de la ligne de flottaison la plus basse en ballast, voir [2.4].
Table 5 : Utilisation des classes et grades de matériaux - Structures exposées à des températures d’air basses
Classe de matériau
Catégorie d’éléments de structure Sur région 0,4L Hors région 0,4L
milieu du navire milieu du navire
SECONDAIRE: I I
Tôles de pont exposé aux intempéries (en général)
Tôles de bordé de muraille au dessus de T B (1)
Cloisons transversales au dessus de T B (1)
PRIMAIRE: II I
Tôles du pont de résistance (2)
Raidisseurs longitudinaux continus au dessus du pont de résistance (exclus les surbaux
d’écoutille des navires de longueur égale ou supérieure à 90 m)
Cloisons longitudinales au dessus de TB (1)
Cloison des citernes latérales supérieures au dessus de T B (1)
SPECIAL: III II
Virure de carreau du pont de résistance (3)
Virure de gouttière du pont de résistance (3)
Virure de pont au droit des cloisons longitudinales (4)
Surbaux d’écoutille longitudinaux continus des navires de longueur égale ou supérieure à
90 m (5)
(1) TB est le tirant d’eau en condition de ballast léger, défini en Ch 5, Sec 1, [2.4.3].
(2) Tôles aux coins des grandes écoutilles: à considérer au cas par cas.
Classe III ou grade E/EH doit être utilisé dans les zones où de fortes concentration de contrainte peuvent exister.
(3) Ne doit pas être inférieur au grade E/EH dans la région 0,4L milieu du navire pour les navires de longueur supérieure à 250 m.
(4) Pour les navires de largeur supérieure à 70 m, au moins trois virures de pont doivent être de classe III.
(5) Ne doit pas être inférieur au grade D/DH.
Note 1:Les matériaux des tôles pour les structures d’étambot, de gouvernail, de crosse de gouvernail et de chaise d’arbre doivent être
de grades égaux ou supérieurs à ceux correspondant aux classes de matériaux donnés en [2.4].
Epaisseur brute, −20°C / −25°C −26°C / −35°C −36°C / −45°C −46°C / −55°C
en mm NSS HSS NSS HSS NSS HSS NSS HSS
t ≤ 10 A AH B AH D DH D DH
10 < t ≤ 15 B AH D DH D DH D DH
15 < t ≤ 20 B AH D DH D DH E EH
20 < t ≤ 25 D DH D DH D DH E EH
25 < t ≤ 30 D DH D DH E EH E EH
30 < t ≤ 35 D DH D DH E EH E EH
35 < t ≤ 45 D DH E EH E EH N.A. FH
45 < t ≤ 50 E EH E EH N.A. FH N.A. FH
Note 1: “NSS” et “HSS” signifient, respectivement, “Acier Résistance Normale” et “Acier Haute Résistance”.
Note 2: N.A. = non applicable.
Epaisseur brute, −20°C / −25°C −26°C / −35°C −36°C / −45°C −46°C / −55°C
en mm NSS HSS NSS HSS NSS HSS NSS HSS
t ≤ 10 B AH D DH D DH E EH
10 < t ≤ 20 D DH D DH E EH E EH
20 < t ≤ 30 D DH E EH E EH N.A. FH
30 < t ≤ 40 E EH E EH N.A. FH N.A. FH
40 < t ≤ 45 E EH N.A. FH N.A. FH N.A. N.A.
45 < t ≤ 50 E EH N.A. FH N.A. FH N.A. N.A.
Note 1: “NSS” et “HSS” signifient, respectivement, “Acier Résistance Normale” et “Acier Haute Résistance”.
Note 2: N.A. = non applicable.
Epaisseur brute, −20°C / −25°C −26°C / −35°C −36°C / −45°C −46°C / −55°C
en mm NSS HSS NSS HSS NSS HSS NSS HSS
t ≤ 10 D DH D DH E EH E EH
10 < t ≤ 20 D DH E EH E EH N.A. FH
20 < t ≤ 25 E EH E EH N.A. FH N.A. FH
25 < t ≤ 30 E EH E EH N.A. FH N.A. FH
30 < t ≤ 35 E EH N.A. FH N.A. FH N.A. N.A.
35 < t ≤ 40 E EH N.A. FH N.A. FH N.A. N.A.
40 < t ≤ 50 N.A. FH N.A. FH N.A. N.A. N.A. N.A.
Note 1: “NSS” et “HSS” signifient, respectivement, “Acier Résistance Normale” et “Acier Haute Résistance”.
Note 2: N.A. = non applicable.
2.6 Grades d’acier dans les espaces réfrigé- 2.6.2 Sauf si un calcul de gradient de température est effec-
rés tué pour déterminer la température de projet et le grade
d’acier des éléments de structure des espaces réfrigérés, les
températures à considérer sont spécifiées ci-dessous:
2.6.1 Pour les éléments de structure à l’intérieur ou adja-
cents à des espaces réfrigérés, lorsque la température de • température sur la parois non isolée de l’espace, pour
projet est inférieure à 0°C, les matériaux doivent être d’un les tôles non isolées d’un seul côté, ou avec des raidis-
grade non inférieur à celui indiqué en Tab 9, suivant la tem- seurs non isolés (c’est à dire fixés sur le côté de la tôle
pérature de projet, l’épaisseur brute de l’élément de struc- non isolée), ou avec des raidisseurs isolés (c’est à dire
ture et sa catégorie (comme définie en Tab 3). fixés sur le côté isolé de la tôle).
• valeur moyenne des températures des espaces adja- 3.2.2 Des barres laminées peuvent être acceptées en lieu et
cents, pour les tôles isolées des deux côtés, avec des rai- place de produits forgés, après examen par la Société au cas
disseurs isolés, lorsque la différence des températures par cas.
des espaces adjacents est en général pas supérieure à
En ce cas, il peut être demander que les prescriptions con-
10°C (lorsque la différence des températures des espa-
cernant la qualité et les essais des éléments laminés de Pt
ces adjacents est supérieure à 10°C, la valeur de la tem-
D, Ch 2, Sec 1 soient satisfaites en lieu et place de celles
pérature est établie par la Société au cas par cas).
des éléments forgés.
• dans le cas d’espaces non réfrigérés adjacents à des
espaces réfrigérés, la température des espaces non réfri-
gérés doit être prise conventionnellement égale à 0°C. 3.3 Acier pour moulage
2.6.4 Indépendamment des prescriptions de [2.6.1], 3.3.4 Les parties moulées des appareils à gouverner haute-
[2.6.2] et Tab 9, il ne doit pas être utilisé d’aciers de grade ment contraintes, en particulier celles destinées à former un
inférieur à ceux prescrits en [2.4], Tab 3 et Tab 4, suivant la assemblage soudé et les traverses ou rotors montés sans cla-
classe et l’épaisseur brute de l’élément de structure consi- vette, doivent être soumises à examen non destructif afin de
déré. vérifier leur structure interne.
3.1.2 Les aciers des éléments de structure devant être sou- Les alliages aluminium-magnésium, série 5000, ou les allia-
dés doivent avoir des propriétés mécaniques et chimiques ges aluminium-magnésium-silicium, série 6000, doivent en
considérées appropriées par la Société, au cas par cas, pour principe être utilisés (voir Pt D, Ch 3, Sec 2, [2]).
cette utilisation.
4.1.2 Dans le cas de structures soumises à des températu-
3.1.3 Les aciers utilisés doivent être testés en accord avec res de service basses ou destinées à d’autres applications
les prescriptions applicables de Partie D. spécifiques, les alliages à utiliser sont définis par la Société
au cas par cas, ainsi que les règles et conditions d’accepta-
3.2 Aciers pour forgeage bilité.
3.2.1 Pour les essais devant être conduits suivant les pres- 4.1.3 Sauf indication contraire, le module de Young des
criptions applicables de Partie D, les aciers pour forgeage alliages d’aluminium est pris égal à 70000 N/mm2 et le
sont considéré de classe 1 (voir Pt D, Ch 2, Sec 3, [1.2]). coefficient de Poisson à 0,33.
R’m = η2 Rm
4.2.2 En général, l’utilisation est limitée aux ponts, cloi-
sons, superstructures et roofs. Tout autre utilisation doit être Rp0,2 : Limite d'élasticité minimale garantie, en N/mm2,
autorisée par la Société, au cas par cas. du métal de base dans l’état métallurgique de
livraison
4.2.3 Les platelages extrudés doivent être disposés de pré-
férence avec les raidisseurs parallèles à la direction des Rm : Résistance à la traction minimale garantie, en
contraintes prédominantes. N/mm2, du métal de base dans l’état métallurgi-
que de livraison.
4.2.4 Les liaisons entre bordés extrudés et les raidisseurs
primaires doivent faire l’objet d’une attention particulière. η1 et η2 sont donnés en Tab 10.
4.4.3 Pour des constructions soudées en alliages durcis 5.1.2 L’utilisation de matériaux plastiques ou autres maté-
(série 5000, autre que états métallurgiques 0 ou H111, et riaux spéciaux non couverts par ce Règlement doit être exa-
série 6000), des caractéristiques supérieures à celles en minée par la Société au cas par cas. Dans ces cas, la Société
conditions soudées peuvent être considérées, sous réserve fixe les prescriptions pour l’acceptation des matériaux con-
que les soudures soient situées dans des zones où les con- cernés.
traintes sont compatibles avec les caractéristiques à l'état
5.1.3 Les matériaux utilisés pour le soudage doivent satis-
recuit ou en condition soudée.
faire les prescriptions applicables de Partie D.
Notations
tC : Surépaisseur réglementaire de corrosion, en 2 Calcul des caractéristiques nettes de
mm, voir [3] résistance
wN : Module de résistance net, en cm3, des raidis-
seurs secondaires 2.1 Proposition du concepteur basée sur
des échantillonnages bruts
wG : Module de résistance brut, en cm3, des raidis-
seurs secondaires. 2.1.1 Critères généraux
Si le concepteur fournit des échantillonnages bruts pour
chaque élément de structure sans fournir les surépaisseurs
1 Critères appliqués
de corrosion, les vérifications de la structure doivent être
effectuées sur la base des caractéristiques nettes de résis-
1.1 Généralités tance obtenues suivant [2.1.2] à [2.1.6].
2.1.2 Tôles
1.1.1 Les échantillonnages obtenus en appliquant les critè-
L’épaisseur nette est obtenue en déduisant t C de l’épaisseur
res spécifiés en Partie B sont des échantillonnages nets, c’est
brute.
à dire ceux qui fournissent les caractéristiques de résistance
requises pour résister aux efforts, les surépaisseurs de corro- 2.1.3 Raidisseurs secondaires
sion étant exclues. Cependant, les échantillonnages sui-
La section nette est obtenue en déduisant tC de l’épaisseur
vants font exception:
brute des éléments qui constituent le profil du raidisseur.
• ceux obtenus lors des vérifications en limite d’élasticité Pour les plats à boudin, une cornière équivalente doit être
de la poutre navire, selon Ch 6, Sec 2 considérée, suivant Ch 4, Sec 3, [3.1.2].
Les caractéristiques nettes doivent être calculées avec la
• ceux des portes d’étraves et des portes intérieures, selon
section nette. Comme alternative, le module de résistance
Ch 9, Sec 5
net peut être obtenu par la formule suivante:
• ceux des portes sur bordés et des portes arrière, selon wN = wG (1 − α tC) − β tC
Ch 9, Sec 6
où α et β sont les coefficients définis en Tab 1.
• ceux des structures de gouvernail et des appendices de
coque, selon Partie B, Chapitre 10 Table 1 : Coefficients α et β
• ceux des pièces massives en acier forgé, en acier moulé Type de raidisseurs secondaires α β
ou en fonte moulée, Plats 0,035 2,8
étant donnés en échantillonnage brut, c’est-à-dire incluant Profilés avec semelle 0,060 14,0
les surépaisseurs de corrosion. Plats à boudin:
wG ≤ 200 cm3 0,070 0,4
1.1.2 Les caractéristiques de résistance requises sont: wG > 200 cm3 0,035 7,4
• l’épaisseur des tôles, y compris celles constituant les 2.1.4 Eléments primaires analysés à l’aide d’un
éléments primaires modèle structurel de poutre isolée
• le module de résistance, la section de cisaillement, les La section nette doit être obtenue en déduisant tC des épais-
moments d’inertie et l’épaisseur locale des raidisseurs seurs brutes des éléments qui constituent les éléments pri-
secondaires et, dans certains cas, des éléments primaires maires.
Les caractéristiques nettes de résistance doivent être calcu-
• le module de résistance, les moments d’inertie et le
lées avec la section nette.
moment statique de la poutre navire
2.1.5 Eléments primaires analysés à l’aide d’un
1.1.3 Le navire doit être construit au minimum avec les modèle tridimensionnel ou d’un modèle
échantillonnages bruts obtenus en ajoutant aux échantillon- navire complet
nages nets les surépaisseurs de corrosion spécifiées en Tab L’épaisseur nette des tôles qui constituent l’élément pri-
2. maire est obtenue en déduisant 0,5tC de l’épaisseur brute.
ZNA : Module de résistance net de la coupe au maître, 2.2.2 Caractéristiques nettes de résistance de la
poutre navire à utiliser pour la vérification des
en m3, calculé sur la base des échantillonnages
tôles, des raidisseurs secondaires et des
nets obtenus en considérant les surépaisseurs de éléments primaires
corrosion tC, suivant [2.1.2] à [2.1.4]
Pour la poutre navire, les sections transversales nettes doi-
ZGD : Module de résistance brut de la coupe au maî- vent être considérées comme formées par des tôles et raidis-
tre, en m3, calculé sur la base des échantillon- seurs ayant les échantillonnages nets proposés par le
nages bruts proposés par le concepteur. concepteur.
Il doit être vérifié que:
Lorsque la condition ci-dessus n’est pas satisfaite, les con-
traintes normales et de cisaillement de la poutre navire à ZNAD ≥ 0,9 ZGD
utiliser pour la vérification des tôles, raidisseurs secondaires où:
et éléments primaires analysés par modèle structurel de
ZNAD : Module de résistance net de la coupe au maître,
poutre isolée, doivent être obtenus en divisant par 0,9 celles
en m3, calculé sur la base des échantillonnages
obtenues en considérant les sections transversales de la
nets proposés par le concepteur
poutre navire avec leurs échantillonnages bruts.
ZGD : Module de résistance brut de la coupe au maî-
2.1.7 Caractéristiques nettes de résistance de la tre, en m3, calculé sur la base des échantillon-
poutre navire à utiliser pour la vérification de nages bruts proposés par le concepteur.
la résistance ultime de la poutre navire Lorsque la condition ci-dessus n’est pas satisfaite, les con-
traintes normales et de cisaillement de la poutre navire à
Pour la poutre navire, les sections transversales nettes doi-
utiliser pour la vérification des tôles, raidisseurs secondaires
vent être considérées comme formées par des tôles et raidis-
et éléments primaires analysés par modèle structurel de
seurs ayant des échantillonnages nets, calculés sur la base poutre isolée, doivent être obtenus en divisant par 0,9 celles
des surépaisseurs de corrosion tC, suivant [2.1.2] à [2.1.4]. obtenues en considérant les sections transversales de la
poutre navire avec leurs échantillonnages bruts.
Il doit être vérifié que:
2.2.3 Caractéristiques nettes de résistance de la
ZNA ≥ 0,9 ZGD
poutre navire à utiliser pour la vérification de
la résistance ultime de la poutre navire
où:
Le calcul des caractéristiques de résistance de la poutre
ZNA : Module de résistance net de la coupe au maître, navire doit être effectué suivant [2.1.7] en utilisant les suré-
en m3, calculé sur la base des échantillonnages paisseurs de corrosion proposées par le concepteur en
nets obtenus en considérant les surépaisseurs de place de tC.
corrosion tC suivant [2.1.2] à [2.1.4]
3.1.2 Surépaisseurs de corrosion pour les aciers exemple une membrure de cale à cargaison sèche en vrac
autres que inoxydables s’étendant au dessus de la partie basse), les critères
En général, la surépaisseur de corrosion à considérer pour d’échantillonnage doivent généralement être appliqués en
les tôles formant la paroi entre deux compartiments de considérant la valeur de la surépaisseur de corrosion appli-
types différents est égale à: cable au point le plus bas de l’élément.
• pour les tôles d’épaisseur brute supérieure à 10 mm, la
somme des valeurs spécifiées en Tab 2 pour chacune 3.1.3 Surépaisseurs de corrosion pour les aciers
des faces de la paroi inoxydables
• pour les tôles d’épaisseur brute inférieure ou égale à 10 Pour les éléments de structure en acier inoxydable, la suré-
mm, la plus petite des valeurs suivantes: paisseur de corrosion tC doit être prise égale à 0.
- 20% de l’épaisseur brute de la tôle
3.1.4 Surépaisseurs de corrosion pour les tôles
- la somme des valeurs spécifiées en Tab 2 pour cha- d’acier plaquées acier inoxydable
cune des faces de la paroi.
Pour les tôles en acier ordinaire plaquées acier inoxydable,
Pour les éléments internes à un compartiment donné, ou la surépaisseur de corrosion tC ne doit être prise égale à 0
pour les tôles formant la paroi entre deux compartiments de que du côté de la tôle plaqué en acier inoxydable.
même type, la surépaisseur de corrosion à prendre en
compte est égale à deux fois la valeur spécifiée en Tab 2 3.1.5 Surépaisseur de corrosion pour les alliages
pour une face de ce compartiment. d’aluminium
Lorsque, suivant Tab 2, un élément de structure est affecté Pour les éléments de structure en alliage d’aluminium, la
par plus d’une valeur de surépaisseur de corrosion (par surépaisseur de corrosion tC doit être prise égale à 0.
Notations
E : Module de Young, en N/mm2, à prendre égal à: 1.1.2 L’attention doit être portée à la continuité de la struc-
• pour les aciers en général: ture:
E = 2,06.105 N/mm2 • au droit des modifications de système de raidissage
• pour les aciers inoxydables:
• aux liaisons des raidisseurs primaires ou secondaires
E = 1,95.105 N/mm2
• pour les alliages d’aluminium: • au droit des extrémités des parties avant et arrière (voir
E = 7,0.104 N/mm2 Ch 9, Sec 1 et Ch 9, Sec 2) et de l’espace machine (voir
Ch 9, Sec 3)
s : Ecartement, en m, des raidisseurs secondaires
ou des éléments primaires, suivant le cas • au droit des extrémités des superstructures (voir Ch 9,
: Portée, en m, des raidisseurs secondaires ou des Sec 4).
éléments primaires, suivant le cas, mesurée
entre les éléments supports (voir Fig 2 à Fig 5) 1.1.3 Les éléments longitudinaux contribuant à la résis-
b : Longueur, en m, des goussets (voir Fig 4 et Fig 5) tance longitudinale d’ensemble de la poutre navire, suivant
hw : Hauteur d’âme, en mm, des raidisseurs secon- Ch 6, Sec 1, [2], doivent être prolongés de manière conti-
nue sur une distance suffisante vers les extrémités du navire.
daires ou des éléments primaires, suivant le cas
tw : Epaisseur nette de l’âme, en mm, des raidisseurs Les raidisseurs secondaires contribuant à la résistance lon-
secondaires ou des éléments primaires, suivant gitudinale de la poutre navire doivent généralement être
le cas continus au passage des éléments primaires. Dans le cas
bf : Largeur de la semelle, en mm, des raidisseurs contraire les détails des liaisons sont considérés par la
secondaires ou des éléments primaires, suivant Société au cas par cas.
le cas
Les raidisseurs longitudinaux de fond, de bouchain, de car-
tf : Epaisseur nette de la semelle, en mm, des rai- reau, de pont, des virures supérieures et inférieures des cloi-
disseurs secondaires ou des éléments primaires, sons longitudinales et des parois internes, ainsi que les
suivant le cas virures suivantes elles-mêmes, virure inférieure de la carlin-
tp : Epaisseur nette, en mm, de la tôle associée d’un gue centrale de fond et virure supérieure de l’hiloire cen-
raidisseur secondaire ou d’un élément primaire, trale de pont, lorsque ces éléments existent, doivent être
suivant le cas continus au passage des cloisons transversales de la zone
w : Module de résistance net, en cm3, d’un raidis- cargaison et des cofferdams. Des solutions différentes peu-
seur secondaire ou d’un élément primaire, sui- vent être examinées par la Société au cas par cas, sous con-
vant le cas, comportant une tôle associée de dition qu’elles soient d’efficacité équivalente.
largeur bp
I : Moment d’inertie net, en cm4, d’un raidisseur 1.1.4 Lorsque des concentrations de contraintes peuvent
secondaire ou d’un élément primaire, suivant le exister au droit de discontinuités de structure, des compen-
cas, sans tôle associée, par rapport à sa fibre sations et renforcements adéquats doivent être prévus.
neutre parallèle à la tôle (voir Fig 4 et Fig 5)
IB : Moment d’inertie net, en cm4, d’un raidisseur 1.1.5 Les ouvertures doivent être évitées, autant que possi-
secondaire ou d’un élément primaire, suivant le ble, dans les zones à fort niveau de contrainte.
cas, avec gousset mais sans tôle associée, par Lorsqu’elles sont nécessaires, la forme des ouvertures doit
rapport à sa fibre neutre parallèle à la tôle, cal- être spécialement étudiée pour réduire les facteurs de con-
culé à la mi-longueur du gousset (voir Fig 4 et centration de contrainte.
Fig 5).
Les ouvertures doivent être généralement bien arrondies
1 Principes généraux avec des bords lisses.
1.1 Continuité de structure 1.1.6 Les éléments primaires doivent être conçus de
manière à ce qu’ils assurent une continuité adéquate de la
1.1.1 La variation des échantillonnages entre la région résistance. Tout changement brusque de hauteur ou de sec-
milieu et les parties avant et arrière doit être graduelle. tion doit être évité.
1.3.2 Tout système de liaison hétérogène est considéré par Un plat à boudin peut être considéré équivalent à une cor-
la Société au cas par cas. nière.
Les dimensions de la cornière équivalente sont obtenues,
1.3.3 L’utilisation de joints de transition fabriqués en tôles en mm, par les formules suivantes:
ou profilés aluminium/acier est considérée par la Société au
cas par cas (voir Pt D, Ch 3, Sec 2, [4]). hw′
hw = hw′ – -------
-+2
9 ,2
tw = t w′
2 Tôles
hw′
bf = α tw′ + -------
-–2
6 ,7
2.1 Tôles insérées et doublantes hw′
tf = -------
-–2
9 ,2
2.1.1 Une augmentation locale de l’épaisseur d’une tôle
est généralement obtenue par une tôle insérée. Les tôles où:
doublantes, en principe uniquement autorisées pour des h’w, t’w : Hauteur et épaisseur nette du plat à boudin, en
réparations temporaires, peuvent cependant être acceptées mm, comme indiqué en Fig 1
par la Société au cas par cas.
α : Coefficient égal à:
Dans tous les cas, les tôles doublantes et insérées doivent
être de matériaux ayant une qualité au moins égale à celle
( 120 – hw′ )
2
des tôles sur lesquelles elles sont soudées. - pour hw′ ≤ 120
1 ,1 + ----------------------------
3000
1 pour hw′ > 120
2.1.2 Les tôles doublantes ayant une largeur, en mm, supé-
rieure à:
Figure 1 : Dimensions d’un plat à boudin
• 20 fois leur épaisseur, pour des épaisseurs égales ou
inférieures à 15 mm
• 25 fois leur épaisseur, pour des épaisseurs supérieures à
15 mm,
3.2 Portée des raidisseurs secondaires 3.2.2 Raidisseurs secondaires reliés par des étais
La portée des raidisseurs secondaires reliés par un ou
3.2.1 Généralités deux étais, divisant la portée en longueurs égales, doit être
La portée des raidisseurs secondaires est mesurée comme prise égale à:
indiqué en Fig 2 à Fig 5.
• 0,72 dans le cas d’un étai
Figure 2 : Raidisseurs secondaires sans gousset • la plus grande valeur de 1,41 et 0,72 dans le cas de
deux étais.
où 1 et 2 sont les distances définies en Fig 6.
Le module de résistance net d’un profilé composite avec sa Figure 8 : Dimensions d’une ondulation
tôle associée est donné, en cm3, par la formule suivante:
b
hw tf bf t W h2W Aa – tf bf
w = -------------
- + ------------- 1 + ------------------------
-
1000 6000 t W hW
Aa + ------------ c t
2
d
La distance de l’axe neutre à la semelle est donnée, en cm,
par la formule suivante:
hW ( Aa + 0, 5t W hW )
v = --------------------------------------------------
-
10 ( Aa + tf bf + t W hW )
3.5 Liaisons d’extrémité
Le moment d’inertie net d’un profilé composite avec sa tôle
associée est donné, en cm4, par la formule suivante: 3.5.1 Lorsque les raidisseurs secondaires sont continus au
passage des éléments primaires, ils doivent être reliés à la
I=wv tôle d’âme de manière à assurer une transmission correcte
des charges, par exemple par le biais d’un détail de liaison
La section de cisaillement nette d’un profilé composite avec
indiqué en Fig 9 à Fig 12.
sa tôle associée, en cm2, est donnée par la formule suivante:
Des détails de liaison autres que ceux indiqués en Fig 9 à
hw tw Fig 12 peuvent être pris en considération par la Société au
ASh = ----------
-
cas par cas. Dans certains cas, la Société peut demander
100
que le détail soit justifié par un calcul direct qui sera fourni
pour revue.
Figure 7 : Dimensions d’un profilé composite
Figure 9 : Liaison d’extrémité de
raidisseur secondaire - Sans mise soudée
tp
tw
hw
tf
3.4.2 Ondulations
w = td
----- ( 3b + c ) 10
–3
où:
Figure 11 : Liaison d’extrémité de raidisseur
t : Epaisseur nette de la tôle de l’ondulation, en secondaire - Avec une grande mise soudée
mm
w = 0,5 b t d 10−3
Figure 12 : Liaison d’extrémité de raidisseur par un modèle structurel de poutre est donnée, en m, par
secondaire - Avec deux grandes mises soudées les formules suivantes:
Les épaisseurs nettes des goussets ne doivent pas être infé- • lorsque les éléments primaires sont parallèles aux ondu-
rieures à celles des raidisseurs secondaires. Les goussets lations et sont soudés aux côtés des ondulations, la lar-
d’épaisseur nette, en mm, inférieure à 15Lb, où Lb est, en m, geur de la tôle associée doit être calculée suivant [4.2.1]
la longueur du bord libre du gousset d’extrémité, doivent et ne doit pas être prise supérieure à la largeur du côté
avoir un bord tombé ou être raidis par un plat soudé. L’aire de l’ondulation.
de la section nette, en cm2, du bord tombé ou du plat raidis- • lorsque les éléments primaires sont perpendiculaires
seur ne doit pas être inférieure à 10Lb. aux ondulations, la largeur de tôle associée doit être
prise égale à la largeur de la semelle des éléments pri-
3.5.3 Lorsque nécessaire, la Société peut demander l’instal- maires.
lation de goussets de contreventement comme indiqué en
Fig 13, de manière à améliorer la résistance à la fatigue de
la liaison (voir aussi [4.7.4]). 4.3 Propriétés géométriques
4.1 Portée des éléments primaires Des prescriptions complémentaires concernant la section
de cisaillement nette sont données en [4.3.3].
4.1.1 La portée des éléments primaires doit être déterminée
comme indiqué en [3.2]. 4.3.3 Aire de la section nette de cisaillement en cas
de grandes découpures d’âme
4.2 Largeur de tôle associée Lorsque de grandes découpures sont prévues dans l’âme
des éléments primaires (par exemple lorsque qu’un tunnel
de tuyautage est prévu en double fond, voir Fig 14), leur
4.2.1 Généralités
influence doit être prise en compte en affectant aux élé-
La largeur de la tôle assosiée à considérer pour la vérifica- ments primaires une aire de section nette de cisaillement
tion à la limite d’élasticité des éléments primaires analysés équivalente.
Figure 14 : Grandes découpures • les semelles doivent être coupées en sifflet à leurs extré-
dans l’âme d’éléments primaires mités avec un angle total ne dépassant pas 30°
• la largeur des semelles à leurs extrémités ne doit pas
excéder 25 mm
(1) I1, ASh1
• les semelles de 20 mm d'épaisseur ou plus doivent être
délardées à leurs extrémités sur la moitié de leur épais-
seur
• les nez de gousset doivent avoir une épaisseur renforcée
• un gousset de contreventement supplémentaire doit être
(2) I2, ASh2 prévu
• le rayon des semelles cintrées doit être aussi grand que
possible
• des mises soudées à la tôle associée doivent être instal-
lées au droit du nez des goussets
Cette aire de section nette de cisaillement est donnée, en
cm2, par la formule suivante: • la gorge des cordons de soudure d'angle ne doit pas être
inférieure à t/2, avec t égale à l’épaisseur au nez du
ASh1 ASh2 gousset.
ASh = -------------------------------------------- + -------------------------------------------
-
0,0032 2 ASh 1 0,0032 2 ASh2
1 + ---------------------------------- 1 + ---------------------------------- Un exemple de gousset avec semelle symétrique est donné
I1 I2
en Fig 15.
où (voir Fig 14):
Figure 15 : Gousset avec semelle symétrique
I1, I2 : Moments d’inertie nets avec tôle associée des
éléments (1) et (2) respectivement, en cm4, par
rapport à la fibre neutre parallèle à la tôle
ASh1, ASh2 : Aires de section de cisaillement nette des élé-
ments (1) et (2) respectivement, en cm2, à calcu- ≤ 30°
ler suivant [4.3.2]
: Portée des éléments (1) et (2), en cm.
R
4.5 Liaisons d’extrémité sans gousset 4.6.3 Les découpures ne doivent pas être pratiquées au
droit des nez de goussets.
4.5.1 Dans le cas d’une intersection sans gousset d’élé-
ments primaires (voir Fig 16), l’épaisseur nette de la partie 4.6.4 Sur la moitié centrale de la portée de l’élément pri-
commune de l’âme ne doit pas être inférieure à la valeur maire, la longueur des découpures ne doit pas être supé-
donnée, en mm, par la formule suivante: rieure à la distance entre les découpures voisines.
2 F
Elément 2 m2
K2 Q T
d
-F
1 m1
K 1 QT
Ω Elément 1
Les éléments (1) et (2) sont soumis aux efforts, moments et
contraintes suivants:
MA + MB
F = ---------------------
-
2d
Elément 3
m1 = M A – MB K
--------------------
- 1
2
m2 = M A – MB K
--------------------
- 2
2
4.6 Découpures et trous σF1 = 10 -----
F
S1
4.6.1 Les découpures pour passage de raidisseurs secon- σF2 = 10 ---- F-
daires doivent être aussi petites que possible et correcte- S2
ment arrondies avec des bords lisses.
m 3
σm1 = ------1- 10
En général, la hauteur des découpures ne doit pas être supé- w1
rieure à 50% de la hauteur de l’élément primaire. m2 3
σm2 = ------- 10
w2
4.6.2 Lorsque des découpures telles que des trous d’allège-
K1 QT
ment sont pratiquées dans des éléments primaires, elles doi- τ 1 = 10 ------------
-
vent être à égale distance de la semelle et des coins des Sw1
découpures et, en général, leur hauteur ne doit pas être K2 QT
τ 2 = 10 ------------
-
supérieure à 20% de la hauteur de l’âme. Sw2
1.3.1 La largeur de la quille ne doit pas être inférieure à la 2.3 Raidisseurs ordinaires longitudinaux
valeur donnée, en m, par la formule suivante:
2.3.1 Les raidisseurs ordinaires longitudinaux doivent en
L-
b = 0 ,8 + 0,5 ---------
100 principe être continus au passage des éléments primaires.
1.4.1 Des découpures doivent être pratiquées dans les 3.1 Généralités
varangues et les carlingues pour permettre la libre circula-
tion de l’air et des liquides à partir de toutes les parties du 3.1.1 Les prescriptions de [2.1] s’appliquent également aux
double-fond. fonds simples raidis transversalement.
5.3 Carlingues
5.3.1 Les carlingues latérales doivent, en principe, être dis-
posées de telle manière que leur distance aux carlingues
adjacentes ou à la tôle de coté n’excède pas 4,5 m.
6.1.3 Echantillonnage
L'épaisseur nette du plat intercalaire doit être égale à celle
de la virure de bouchain. Cependant, cette épaisseur ne
doit pas en principe être plus grande que 15 mm.
6.1.4 Soudage
le soudage de la quille de roulis et du plat intercalaire doi-
vent être conforme à Ch 12, Sec 1, [3.2].
1.1.2 Les structures de muraille raidies transversalement 2.2.1 En principe, l’écartement des porques ne doit pas
sont faites de membrures transversales éventuellement sup- dépasser 5 intervalles de couple.
portées par des serres (voir [5.3.1]).
2.2.2 Les porques doivent, en principe, être reliées par des
goussets aux varangues.
1.1.3 Les structures de muraille raidies longitudinalement
sont faites de raidisseurs ordinaires longitudinaux supportés
par des éléments primaires verticaux.
3 Simple coque raidie transversalement
3.1 Membrures
1.2 Dispositions d’ensemble
3.1.1 Des membrures doivent être prévues à chaque cou-
1.2.1 Sauf spécification contraire, des serres, alignées avec ple.
celles du coqueron avant, doivent être prévues en arrière de 3.1.2 Les membrures doivent en principe être continues au
la cloison d’abordage jusqu’à 0,2L de l’extrémité avant. passage des éléments primaires.
Si ce n'est pas le cas, le détail de la liaison doit faire l'objet
1.2.2 Des éléments primaires verticaux de raidissage de la d'un examen spécial de la Société.
muraille doivent être prévus au droit des barrots d’extrémité
d’écoutilles. 3.1.3 En principe, le module de résistance net des membru-
res d'entrepont ne doit pas être inférieur à celui demandé
pour les membrures situées immédiatement au-dessus.
1.3 Carreau
3.2 Eléments primaires
1.3.1 La largeur du carreau ne doit pas être inférieure à la
valeur donnée, en m, par la formule suivante (voir aussi Ch 3.2.1 Dans les entreponts de hauteur supérieure à 4 m, la
4, Sec 1, [2.4.4]): Société peut demander la mise en place de serres ou de
porques ou des deux à la fois.
L-
b = 0,715 + 0,425 ---------
100 3.2.2 La semelle de la serre doit être constituée par un bord
tombé ou un plat soudé.
1.3.2 Le carreau peut être lié à la tôle gouttière par soudure La largeur du bord tombé ou de la semelle ne doit pas être
ou au moyen d’une virure arrondie dont le rayon, en mm, inférieure à 22t, où t est l’épaisseur nette, en mm, de l’âme
ne doit pas être inférieur à 17tS, où tS est l’épaisseur nette, de la serre.
en mm, du carreau.
3.2.3 La longueur des goussets d’extrémité ne doit pas être
inférieure à la demi-hauteur de l’élément primaire.
1.3.3 Le can supérieur du carreau soudée doit être arrondie
et ne doit pas présenter d'aspérités susceptibles de créer un
effet d'entaille. 4 Double coque raidie longitudinalement
4.1.2 Les plis de double coque doivent être convenable- 6.1.3 Les goussets doivent, en principe, être reliés aux
ment raidis. membrures par une soudure à recouvrement. La longueur
du recouvrement ne doit pas être inférieure à la hauteur de
la membrure.
4.2 Eléments primaires
4.2.1 La hauteur des éléments primaires verticaux peut être 6.2 Goussets supérieurs des membrures
graduellement réduite du fond au pont. La réduction maxi-
male acceptable est, cependant, de 8 cm par mètre. 6.2.1 La longueur des goussets supérieurs reliant les mem-
brures aux barrots de pont ne doit pas être inférieure à la
4.2.2 Les éléments primaires verticaux supportés par un valeur, in mm, donnée par la formule suivante:
étai et deux diagonales convergeant vers cet étai doivent
faire l’objet d’un examen spécial par la Société.
d = ϕ w + 30-
----------------
t
5 Double coque raidie transversalement où:
ϕ : Coefficient égal à:
5.1 Généralités
• pour les goussets sans bord tombé:
5.1.1 Les prescriptions de [4.1] s’appliquent également à
ϕ = 48
une double coque raidie transversalement.
• pour les goussets à bord tombé:
5.1.2 Les membrures peuvent être connectées aux raidis-
seurs ordinaires verticaux de la double coque par des étais. ϕ = 43,5
Les étais sont en principe reliés aux membrures et aux rai- w : Module de résistance net requis du raidisseur,
disseurs ordinaires verticaux de double coque au moyen de en cm3, donné en [6.2.2] et [6.2.3] et dépen-
goussets verticaux. dant du type de liaison,
w = w2 si w2 ≤ w1
5.3.1 Sauf spécification contraire, les membrures doivent
w = w1 si w2 > w1
être supportées par des serres si D ≥ 6 m.
Ces serres doivent être supportées par des porques dont où w1 et w2 sont les modules nets requis des raidisseurs,
l’écartement ne doit pas dépasser 3,8 m. comme indiqué en Fig 1 et Fig 2.
5.3.2 Dans le cas des navires avec 4,5 < D < 6 m, l’écarte- Figure 1 : Liaisons entre raidisseurs perpendiculaires
ment des porques ne doit pas, en principe, être supérieure à situés dans le même plan
5 espacements de couple.
w2
6 Attaches des membrures
6.1 Généralités
Figure 2 : Liaisons entre raidisseurs situés dans des 6.3 Goussets inférieurs des membrures
plans perpendiculaires
6.3.1 En principe, les membrures de cale doivent être
d reliées par gousset au double-fond ou à la partie supérieure
des varangues comme indiqué en Fig 4.
h'
• la valeur du petit axe, en cas d’ouverture elliptique.
1 d
B
B
h'
inférieure à 12 mm.
Figure 4 : Goussets inférieurs des membrures 7.2.3 Les ouvertures de [7.2.1] et [7.2.2] et, si jugé néces-
saire par la Société, les autres ouvertures de taille consé-
quente doivent être efficacement compensées au moyen de
h
tôles encastrées d’épaisseur majorée ou par des doublantes
d2 de longueur suffisante. Une telle compensation doit être
partielle ou totale suivant le niveau de contraintes au niveau
des ouvertures.
Les ouvertures circulaires au niveau du carreau n’ont pas
besoin d’être compensées si leur diamètre n’excède pas la
plus petite des valeurs suivantes, 20% de la largeur mini-
h
1,5
male du carreau, définie en [1.3], ou 380 mm, et si elles
sont situées à bonne distance de toutes ouvertures de pont
75 proches des écoutilles ou des extrémités des superstructu-
75 res.
2h
d1
2.1.2 En principe, l'écartement des barrots renforcés ne 4.2.4 Lorsque les épontilles reliées au plafond de double-
doit pas dépasser 5 intervalles de couple. fond ne sont pas situées au droit des intersections des car-
lingues et des varangues, des varangues ou des carlingues
2.1.3 Dans les cas de barrots renforcés situés au dessus du partielles ou toutes autres structures appropriées pour sup-
pont, des hiloires doivent être prévues sur le pont, en plus porter les épontilles doivent être prévues.
des goussets de contreventement.
4.2.5 Aucun trou d'homme ne doit être prévu dans les car-
2.2 Raidisseurs ordinaires longitudinaux lingues et les varangues situées sous les épontilles.
2.2.1 Pour les navires de longueur supérieure à 120 m, les 4.2.6 En principe, lorsque des épontilles sont situées dans
raidisseurs ordinaires longitudinaux du pont de résistance des capacités destinées à contenir du liquide et sont sollici-
doivent être continus au passage des cloisons étanches tées à la traction, des goussets de tête et de pied doivent
et/ou des barrots de pont. être prévus.
2.2.2 Les goussets de membrures, pour les navires à 4.2.7 Lorsque des épontilles ne sont pas prévues au droit
muraille raidie transversalement, doivent en principe s’éten- des angles d'écoutille, les raidisseurs verticaux des cloisons
dre jusqu’au raidisseur longitudinal adjacent. supportant les hiloires ou les barrots d'extrémités d’écou-
tilles doivent avoir des goussets à leurs extrémités.
3 Pont raidi transversalement
5 Structures de support des écoutilles
3.1 Généralités
3.1.1 En principe, des barrots doivent être placés à chaque 5.1 Généralités
couple.
5.1.1 Des hiloires et des barrots d’extrémité d’écoutille à
échantillonnage renforcé doivent être prévus au droit des
4 Epontilles ouvertures de cale.
En principe, les barrots d’extrémité d’écoutille et les barrots
4.1 Généralités de pont doivent être alignés avec les éléments de structure
4.1.1 Les épontilles doivent être disposées, dans la mesure transversale de fond et de muraille, de manière à former un
du possible, sur une même ligne verticale. anneau renforcé.
4.1.2 En principe, des épontilles doivent être prévues sous 5.1.2 En dehors des ouvertures, une continuité convenable
les treuils, grues, guindeaux et appareils à gouverner, dans de résistance des surbaux longitudinaux d'écoutille doit
le compartiment des machines et aux angles des roufles. être assurée par des hiloires sous pont.
4.1.3 Dans les citernes, des épontilles à section pleine ou 5.1.3 Les détails de liaison des barrots avec les hiloires et
ouverte doivent en principe être prévues. Les épontilles les porques doivent être soumis à la Société pour approba-
situées dans des espaces destinés à recevoir des produits tion.
qui peuvent créer des gaz explosifs doivent être à section
ouverte. 6 Ouvertures dans le pont de résistance
4.1.4 Des cloisons étanches ou non étanches peuvent être
considérées comme des épontilles, sous réserve que leur 6.1 Emplacement des ouvertures et renfor-
disposition satisfasse les prescriptions de Ch 4, Sec 7, [4]. cements locaux
4.2 Liaisons 6.1.1 Les ouvertures dans le pont de résistance doivent être
réduites à un nombre minimum; elles doivent être aussi dis-
4.2.1 Les extrémités supérieures et inférieures des épon- tantes que possible les unes des autres et des extrémités des
tilles doivent être liées à la structure adjacente par l'inter- superstructures complètes. Les ouvertures doivent en prin-
médiaire de goussets ou de tôles encastrées afin que les cipe être pratiquées en dehors des zones avec écoutilles; en
charges soient correctement réparties. particulier, elles doivent être pratiquées aussi loin que pos-
Les tôles encastrées peuvent être remplacées par des dou- sible des angles des écoutilles.
blantes, sauf dans le cas d’épontilles qui travaillent aussi en Les zones hachurées en Fig 1 sont celles où les ouvertures
traction comme celles situées dans les citernes. doivent en principe être évitées. La signification des nota-
En principe, l’épaisseur des doublantes ne doit pas être infé- tions en Fig 1 est donnée ci-dessous:
rieure à 1,5 fois l’épaisseur nette de l’épontille. c, e : Dimensions longitudinale et transversale de la
zone de l’écoutille:
4.2.2 Les épontilles doivent être attachées à leurs extrémi-
tés par soudure continue. c = 0,07 + 0,10 b sans être inférieur à 0,25 b
g : Dimension transversale de la zone où les ouver- suivant [6.2.3], doivent en principe être prévues au droit
tures sont en principe à éviter au droit des des angles lorsque la découpure du bordé de pont est circu-
liaisons pont/muraille (comme indiqué en Fig laire.
1), pont/cloisons longitudinales et pont/grandes Le rayon des angles arrondis ne doit pas être inférieur à:
hiloires de pont:
• 5% de la largeur de l’écoutille lorsqu’il y a une hiloire
• en cas d’ouvertures circulaires: continue sous le surbau d’écoutille
g=2a
• 8% de la largeur de l’écoutille lorsqu’il n’y a pas
• en cas d’ouvertures elliptiques: d’hiloire continue sous le surbau d’écoutille.
g=a
Lorsqu’il y a deux ou plusieurs écoutilles sur la largeur du
6.1.2 Aucune compensation n’est exigée lorsque les ouver- navire, les rayons des angles font l’objet d’un examen spé-
tures sont: cial par la Société.
• circulaires avec un diamètre inférieur à 350 mm et
situées à une distance de toute autre ouverture satisfai- 6.2.2 Pour les écoutilles situées dans la zone comme en
sant les règles données en Fig 2 [6.2.1], des tôles encastrées ne sont en principe pas requi-
ses au droit des angles dès lors que la découpure du bordé
• elliptiques avec un grand axe dans la direction longitu- de pont est de forme elliptique ou parabolique et que les
dinale et un rapport grand axe sur petit axe au moins demi-axes de l’ellipse, ou les demi-longueurs de la prabole,
égal à 2. ne sont pas inférieurs à:
• la plus petite des valeurs suivantes, 1/20 de la largeur de
6.2 Angles d’écoutille
l’écoutille ou 600 mm, dans la direction transversale
6.2.1 Pour les écoutilles situées dans la zone de charge- • deux fois la dimension transversale, dans la direction
ment, des tôles encastrées, dont l’épaisseur est à calculer longitudinale.
a3
g3
muraille muraille
pont
(B-b)/2
g2 g1
e pont a1
a2
c
b/2
limite de
courbure
C
L
a2
a2
≥ 1,5 (a1+a2)
≥ 2 (a1+a2)
a3
a1 a3
a1
≥ 0,75 (a1+a3) ≥ (a1+a3)
6.2.3 Lorsque des tôles encastrées sont exigées, leur épais- 6.2.4 Lorsque des tôles encastrées sont exigées, les disposi-
seur est donnée, en m, par la formule suivante: tions indiquées dans la Feuille 10.1 de Ch 12, App 2 doi-
vent être satisfaites.
tINS = 0 ,8 + 0,4 --- t
b
6.2.5 Pour des écoutilles en dehors de la zone définie en
sans être pris inférieur à t ni supérieur à 1,6t [6.2.1], une réduction de l’épaisseur des tôles encastrées
où: peut être envisagée par la Société après un examen spécial.
: Largeur, en m, au droit de l’angle considéré de
la barrette de pont entre deux écoutilles consé- 7 Ouvertures dans les ponts autres
cutives, mesurée dans la direction longitudinale que le pont de résistance
(voir Fig 1)
b : Largeur, en m, de l’écoutille considérée, mesu-
7.1 Généralités
rée dans la direction transversale (voir Fig 1)
t : Epaisseur réalisée, en mm, du pont à proximité 7.1.1 Les prescriptions pour ces ouvertures sont similaires à
de l’écoutille. celles de [6.1] concernant le pont de résistance. Cependant,
Pour les angles extrêmes des écoutilles les plus avant et les les ouvertures circulaires n’ont pas besoin d’être compen-
plus arrière, l’épaisseur des tôles encastrées doit être 60% sées.
supérieure à l’épaisseur réalisée du bordé de pont adjacent.
Une épaisseur plus faible peut être acceptée par la Société 7.1.2 Les coins des écoutilles doivent être arrondis comme
sur la base de calculs montrant que les contraintes aux indiqué en [6.2] pour le pont de résistance; cependant, il
angles des écoutilles sont inférieures aux valeurs admissi- est possible de se dispenser des tôles encastrées si c’est jugé
bles. acceptable par la Société.
1.2.4 Les cloisons longitudinales doivent se terminer au 1.5.2 Lorsque des raidisseurs verticaux sont interrompus au
niveau d’une cloison transversale et doivent être efficace- droit de portes étanches, des montants renforcés doivent être
ment décroisées sur la structure adjacente à leurs extrémités placés de chaque coté de la porte et être convenablement
et s’étendre de manière adéquate dans l’espace machine, décroisés au dessus de cette dernière; des entremises doi-
lorsqu’applicable. vent être prévues pour supporter les raidisseurs interrompus.
1.2.5 Lorsque les cloisons étanches longitudinales contri- 1.5.3 Les portes étanches qui nécessitent d’être ouvertes en
buent à la résistance longitudinale, l’épaisseur de bordé mer doivent être de type coulissant et être capable d’être
doit être maintenue constante sur une distance d’au moins manoeuvrées des deux cotés au niveau de la porte, et à par-
0,1D à partir du pont et du fond. tir d’un endroit accessible situé au dessus du pont de cloi-
sonnement.
1.2.6 La continuité de structure entre les éléments primai-
res horizontaux et verticaux de la cloison avec la structure Des voyants doivent être prévus à cet endroit pour indiquer
primaire environnante doit être soigneusement assurée. si la porte est ouverte ou fermée, ainsi que des flèches indi-
quant le sens de l’opération en cours.
1.2.7 La hauteur des éléments primaires verticaux de cloi-
sons longitudinales peut être graduellement réduire du fond 1.5.4 Des portes étanches peuvent être de type à charniè-
au pont. La décroissance maximale acceptable est de 8 cm res si elles sont destinées à être toujours fermées en naviga-
par mètre. tion.
De telles portes doivent être raidies et capables d’être assu- Fig 1 et Fig 2, ne doivent pas être inférieures aux valeurs
jetties étanches par des cales manoeuvrées manuellement, suivantes, en mm:
régulièrement espacées et manipulables des deux cotés. • pour la longueur a:
- goussets des raidisseurs horizontaux et gousset infé-
2 Cloisons planes rieur des raidisseurs verticaux:
a = 100
2.1 Généralités - gousset supérieur des raidisseurs verticaux:
2.1.1 Dans le cas ou une cloison ne s'élève pas jusqu'au a = 80
pont continu le plus élevé (cas de la cloison de presse- • pour la longueur b, la plus grande des valeurs:
étoupe), des renforcements appropriés doivent être prévus
dans le prolongement de celle-ci. b = 80 w + 20
-----------------
t
2.1.2 Les cloisons doivent être raidies aux aboutissements ps
b = α ---------
des hiloires sous pont. t
2.1.3 Les âmes des raidisseurs verticaux des cloisons trans- où:
versales étanches de caisson latéral inférieur ou supérieur : Portée, en m, du raidisseur mesurée entre sup-
doivent en général être en alignées avec les âmes des raidis- ports
seurs longitudinaux des tôles inclinées de double coque.
w : Module de résistance net du raidisseur, en cm3
2.1.4 Un élément primaire vertical doit être prévu à proxi- t : Epaisseur nette, en mm, du gousset
mité de tout pli vertical de cloisons longitudinales. La dis- p : Pression, en kN/m2, calculée à mi-portée
tance entre le pli et l’élément primaire ne doit pas être
α : Coefficient égal à:
supérieure à 70 mm.
α = 4,9 pour des cloisons de citernes
2.1.5 Des varangues pleines doivent être prévues dans le α = 3,6 pour des cloisons étanches.
double fond au dessous de chaque cloison transversale
plane. Figure 1 : Gousset à l’extrémité supérieure
d’un raidisseur ordinaire de cloison plane
2.1.6 Une tôle doublante de même épaisseur nette que
celle du bordé doit être prévue sur la cloison de presse- b
étoupe, au portage du tube d'étambot, à moins que l'épais-
seur nette du bordé de cloison ne soit augmentée de 60%,
au minimum.
son.
2.3.2 La liaison du raidisseur avec le gousset doit être telle varangues pleines doivent être prévues au droit des semel-
que le module de résistance net de la liaison ne soit pas les des ondulations.
inférieur à celui du raidisseur. Toutefois, d'autres dispositions assurant une continuité de
structure convenable peuvent être acceptées par la Société.
3 Cloisons ondulées
3.2.4 En principe, lorsque des cloisons longitudinales
ondulées à plis verticaux sont soudées sur le double-fond,
3.1 Généralités
des carlingues doivent être prévues au droit des semelles
3.1.1 Les dimensions principales a, b, c et d des cloisons des ondulations.
ondulées sont définies en Fig 3. Toutefois, d'autres dispositions assurant une continuité de
structure convenable peuvent être acceptées par la Société.
Figure 3 : Cloison ondulée
3.2.5 En principe, les parties supérieure et inférieure des
cloisons ondulées à plis horizontaux doivent être planes et
b a avoir une hauteur au moins égale à 0,1D.
De plus, la Société peut, dans certains cas, prescrire une 3.3.2 Des goussets longitudinaux ou des voiles doivent
limite supérieure du rapport b/t. être prévus afin de relier le talus supérieur aux barrots de
pont ou aux barrots d’extrémité d’écoutille, selon le cas.
3.1.3 En général, le rayon interne de pliage ne doit pas être
inférieur aux valeurs suivantes, en mm: 3.3.3 La continuité de la cloison ondulée avec le bordé du
• pour l’acier ordinaire: talus doit être réalisée de façon appropriée. En particulier,
Ri = 2,5 t la virure supérieure du talus inférieur doit avoir la même
épaisseur nette et la même limite élastique que celles de la
• pour l’acier haute résistance:
virure inférieure de la cloison.
Ri = 3,0 t
4.2.2 Tout raidisseur vertical, considéré avec une largeur Dans les parties haute, centrale et basse de la cloison (cha-
de tôle associée égale à 35 fois l’épaisseur nette de bordé, que partie s’étendant sur 1/3 de la hauteur de la cloison),
doit satisfaire aux prescriptions applicables aux épontilles les aires des ouvertures, exprimées en pourcentage des aires
tel qu’en Ch 7, Sec 3, la charge supportée étant déterminée correspondantes de chaque partie, doivent être dans les
en accord avec ces prescriptions.
limites données en Tab 1.
4.2.3 Pour des cloisons non étanches supportant des ponts
raidis longitudinalement, des porques doivent être prévues 5.2.2 Dans tous les cas, la distribution des ouvertures doit
au droit des barrots renforcés des ponts. satisfaire les exigences de résistance données en [4.2].
5 Cloisons évidées 5.2.3 En principe, des ouvertures ne doivent pas être effec-
tuées à l’intérieur des zones s’étendant sur 0,15D à partir du
5.1 Généralités fond ou du pont.