Pharmacologie Spécial
Pharmacologie Spécial
Pharmacologie Spécial
COURSDE
COURS DEPHARMACOLOGIE
PHARMACOLOGIESPÉCIALE
SPÉCIALE
Coursdestiné
Cours destinéaux
auxétudiants
étudiantsde
dedeuxième
deuxièmegraduat
graduat
Edition 2019
PLAN DU COURS
1. OBJECTIFS DU COURS
INSTINAUX (DIGESTIFS)
URINAIRE
Bibliographie :
Objectifs du cours
NOTIONS BACTERIOLOGIQUES
Classification des Germes
A. Les Bactéries
Elles sont divisées en :
- Cocci ronds ou ovales, isolés ou associés ;
- Bacilles plus ou moins longs et fins ;
- Spirochètes (tréponèmes, leptospires) de forme spiralée ;
- Chlamydia et rickettsies à croissance strictement intracellulaire.
Les cocci et bacilles sont différenciés par la coloration de Gram en Gram+ colorés en violet,
et Gram- coloré en rose.
Gram-
Entérobactéries (E.coli, Proteus) Infections urinaires
Shigelles Dysenterie bacillaire
Salmonelles Fièvre typhoide et paratyphoide
C) Les champignons
Ces micro-organismes, agents de mycose, prennent laspect de levures ou de filaments.
b) Défense acquise.
En dehors de cette immunité naturelle, il existe des substances capables d augmenter,
de renforcer ou de susciter cette défense contre les microbes. Ce sont des VACCINS et des
SERUMS THERAPEUTIQUES.
Le vaccin permet de non seulement de guérir des maladies, mais surtout de les
prévenir. Ils constituent ce quon appelle IMMUNITE ACQUISE. Cette immunité peut être
passive ou active.
1) Immunité passive : acquise au moyen des sérums thérapeutiques.
c). L Immuno- dépression : la défaillance de cette immunité peut être due une maladie, une
fatigue, une mauvaise alimentation ou par suite dun nombre élevé des germes très virulents
dans lorganisme.
Il existe un effet des médicaments capable de tuer les germes, ce sont des
médicaments anti- infectieux.
Face aux virus, bactéries et parasites, lorganisme dispose de l immunité naturelle ou
résistance. Dont les anticorps sont les principaux facteurs.
La vaccination est une méthode préventive tandis que la sérothérapie est surtout une
méthode curative.
Ex : Lampicilline est ATB à large spectre détruisant une quantité importante des germes
gram + et gram - sensibles à cette drogue.
4. concentration minimale inhibitrice.
Cest la concentration de la drogue obtenue pour inhiber les germes pathogènes sans
détruire lorganisme humain.
1.4. LANTIBIOGRAMME.
Cest une technique spéciale utilisée au laboratoire destiné à connaître le degré de
résistance ou de sensibilité dune bactérie et de déterminer un ATB spécifique. Il consiste à
étudier la croissance de cette bactérie dans un milieu de culture auquel on ajoute l ATB.
EX : selles coproculture
Sang hémoculture
Urines uroculture
Pus pyoculture etc.
Lantibiogramme permet dadministrer au malade lATB le plus efficace.
a) Action bactéricide
Un ATB est dit bactéricide, lorsquil tue les germes pathogènes dans lorganisme
Ex : clamoxyl, lincocin ..
b) Action bactériostatique
Un ATB est dit bactériostatique, lorsquil inhibe les germes pathogènes dans leur
multiplication et leur développement mais sans les tuer.
Ex : TBC statique (Ethambutol, diatebène, isoniazide )
c) Action bactériopause
Cest une pause bactérienne sans une influence dun ATB donné.
Elle permet :
a) Renforcer lefficacité des ATB par une synergie dans les infections graves.
Ex : association pénicilline + sulfamides.
b) Lutter contre une infection grave due à plusieurs germes différents et qui ont
des sensibilités différentes ATB.
Ex : dans les infections pulmonaires chroniques
(Bronchite chronique). : Clamoxyl + bactrim forte.
c) Prévenir une résistance microbienne en ne lui donnant pas le temps de se
développer.
Ex : T3 de la TBC pulmonaire par lassociation de 2 ou 3 TBC statiques.
1. Le diagnostic clinique
Lorsque lexaminateur pose un diagnostic concret dont les germes responsables sont
identifiés.
Ex : écoulement de pus, mictalgie, fièvre, prurit ------ blennorragie.
Il pourrait prescrire un traitement en rapport avec cette pathologie.
4) Le patient
Pour prescrire un ATB il faut nécessairement se rendre compte de l EG du malade, de
son poids sa gravité, de ses ATCD ainsi que de la prise antérieure des ATBs.
2.1. Définition
Les antibiotiques sont des substances capables dinhiber le développement et la
multiplication de bactéries, de diminuer leur validité et éventuellement de les détruire.
Leurs actions sont bactéricide ou/et bactériostatique.
1. LES BETALACTAMINES
Cette famille comprend les pénicillines et les céphalosporines.
a) Les pénicillines
Définition
La pénicilline est la 1ère des ATBs découverte en 1941 par FLEMING, reste à l heure
actuelle lune des meilleurs dans de très nombreuses indications.
10 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
11
Origine
Elles sont extraites de moisissures ou champignons microscopiques que l on cultive au
laboratoire.
Action et indication
a) Actions
A faible dose, elles sont bactériostatiques ;
A forte dose, elles sont bactéricides.
b) indications
Les pénicillines sont indiquées en cas d infection à germes gram- : streptocoques,
pneumocoques, moins sur les staphylocoques et gram+ :méningocoques,bacille diphtérique,
les spirochètes (syphilis pian). Elles sont inactives sur certains bacilles gram- tels que :
Salmonellas, shigellas, bacille de la coqueluche....).
NB : comme la plupart des ATBs, la pénicilline doit être administrée à doses
suffisantes et pendant une durée raisonnable (6 jours au minimum) pour ne pas sélectionner
des microbes pénicillino résistants.
Posologie par 24 h
Nom Effets
Nom commun Voie dadm. Adultes
commercial secondaires
enfants
Pénicilline G= Pénicilline G IM-IV / 4 x / j 1.000.000 UI 8h-24h Allergie
Benzylpenicilline diamant (3à4 M UI) chez convulsion
Pénicilline G I M IV ladulte, à doses
Spécilline G Perfusion enft : élevées.
continue / 4 h 10.000 à 50. 000 UI /
ou 6 x / j kg / J
clometocilline Rixapen 500 Per os 1g à 2g ne pas donner Allergies
aux enfants de moins
de 5 ans.
PénicillineV = Oracilline Ospen Per os 125 à 250 mg 4X/JX7J Gastralgies
Phenoxymethylpen Pénorine à 10jrs allergies
icilline
Association de Bi pénicilline IM 1 à 4 M UI / j chez Allergies
plusieurs types de Biclinocilline exclusivement ladulte. Ne pas donner
Biclinocilline aux enfants 24 à 48 h
pénicilline
procaïne de moins de 3 moins
Inconvénients
La pénicilline peut provoquer des réactions allergiques (urticaire, choc
anaphylactique qui peut être mortel. Arrêter immédiatement le traitement et prévenir
le malade de ne plus recevoir ce produit).
La pénicilline une fois diluée, doit être utilisée rapidement, et être conservée au
réfrigérateur de préférence.
Formes et posologie
Pénicilline cristallisée= pénicilline ordinaire = benzyl pénicilline flacon de 200.000,
500.000, 1.000.000, 5.000.000 et 10.000.000 UI. Son action est très rapide et ne dure que 3 à
4 h.
On lutilise soit en perfusion IV lente, on en IM ou IV toutes les 6 ou 8 h. elle est la
seule pénicilline naturelle à pouvoir être injecté aux petits enfants et à pouvoir être
administrée en IV.
On lutilise donc pour les cas de Pédiatrie et pour ceux où de fortes doses de
pénicilline doivent être administrées en IV (Perfusion).
Doses
Enfants : 10.000 à 50.000 UI/kg (moyenne 30.000 UI)
Adultes : 3 à 4 M UI/j (40 à 100 M /j).
NB : Dans la classification des Pénicilline G et V, nous avons encore
3) PENICILLINES DU GROUPE A
Nom Posologie/24h Effets
Nom commun Voie dadm
commercial Adultes enfants secondaires
Ampicilline Ampicil Per os IM IV 2 à 12 gr selon le cas Allergies
chez ladulte
Totapen 50 à 300 mg/ kg le cas
Ampicilline chez lenfant
pan pharma
Es ampicilline Per os 2 à 12 gr selon le cas Allergies
chez ladulte
50 à 300 mg / kg les cas
chez lenfant
Pondocil P.O 1 à 3 gr 50 à
Pivampicilline 100 mg/kg
500 et 175 P.O
Pro Ampi IM, IV, P.O 1 à 3 gr 50 à
100 mg/kg
Versapen
2 à 4 gr 50
mg/kg
ANALOGUES IV 6 à 15 gr 75 mg à Allergies, il
Baypen P.O 100 mg/kg faut tenir
Mezlocilline
Dexacilline IM IV 2 à 4 gr 50 à 200 compte du
Epicilline
IV mg/kg sodium
Carbénicilline Pyopen
6 à 30 gr 100 mg à
Ticarcilline Ticarpen 500mg/kg
15 gr 75 à
100 mg/kg
4. CARBOXYPENICILLINES
Effets secondaires
Risque de surcharge soldée chez les patients insuffisants cardiaques et / ou rénaux.
Hypokaliémie avec alcalose métabolique,
Thrombopathie associée éventuellement à des phénomènes hémorragiques.
Indications actuelles
5. UREIDOPENICILLINES
Action
Cest un antibiotique bactéricide agissant contre les germes gram+ et gram- mais résistant aux
staphylocoques, klebsiella, c. diversus, y enterolitica, M catarhalis, Nocardia, pseudomonas
non aeruginosa, S maltaphilia, Flavobacterium, intracellulaires, mycobactéries.
Elle se diffuse efficacement dans les méninges. Elle est éliminée par les reins.
Indications
Infections poly microbiennes et abdomino-pelviennes et biliaires,
Pneumopathie dinhalation,
15 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
16
UREIDOPENICILLINES
Non commun Non commercial Voie dadm Posologie Posologie adulte
enfants
Mezlocilline Baypen IV 150-250 mg / 24 200 mg : kg/ j
h en 3 injections
Pipéracilline Pipérilline IV 200mg/ kg/J en 200-250mg/kg/j
3 injections
6. CARBAPENEMES
Leur spectre dactivité exceptionnellement large touche l ensemble des bactéries y
compris les souches sécrétrices de bêtalactamases.
Labsorption intestinale est quasiment nulle, il doit être administré par la voie
intraveineuse. Les concentrations tissulaires sont au dessus des CMI de la plupart des
pathogènes habituellement sensibles.
Effets secondaires
Réactions allergiques (rash, prurit, purpura, fièvre)
Troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée)
Colite
Allergie croisée avec les autres bétalactamines
Convulsions (dose en général trop élevée, insuffisance rénale, pathologie cérébrale
sous jacente).
Indications
Infections sévères, focales ou généralisées à germes résistants aux autres
antibiotiques
Infection de la sphère ORL
16 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
17
Infections respiratoires
Infections uro-génitales
Infections des os et des tissus
Présentation
Tiénam 250 et 500 mg IV : poudre pour usage parentéral (perfusion IV)
Tiénam 500 mg en IM : poudre pour usage parentéral IM
CARBAPENEMES
Nom commun Nom Voie dadministration Posologie Posologie
commercial adulte enfant
(inf à 40kg)
Thiénamycine ou Tiénam IV, 3 à 4 X/ J 2à 4 g/ j 60 mg : Kg/j
imimpénème- IM, 2X / j 1à 1,5 g/j
cilastine
7. MONOBACTAMES
Ces ATB sont sensibles contre les germes ci-après :Entamoeba coli, Salmonella,
Shigella, P mirabilis, P vulgaris, Providencia, M morganii, C diversus, K oxytoca, Hémophilis
influenzae, Neisseria, M catarrhalis.
Effets secondaires
o Manifestations allergiques cutanées et digestives à type de nausées et vomissements.
Indications
o Infections urinaires à germes multi résistants,
o Infections des voies respiratoires inférieures communautaires ou nosocomiales,
o Septicémies,
o Infections intra abdominales et pelviennes
o Infections des os ou des tissus mous.
MONOBACTAMES
nom commun nom voie dadministration Posologie Posologie
commercial adulte enfant
Aztréonam Azactam IV, IM, 3 X / j 3-8 g 30-50 mg / kg
b) Les Céphalosporines
1) Définition
Ces sont des ATB a large spectre utilisé dans les cas graves leurs, utilisation exigent un
antibiogramme au préalable au cours ou avant le traitement.
Les différents composés nont pas tous le même spectre d activité : il faut connaître les
propriétés de chaque ATB avant de le prescrire.
Ils sont généralement coûteux, les utilisations sont interdites dans le cas bénin ou une
pathologie banale et cela crée de souches de résistances.
2) Nomenclature
On distingue les céphalosporines sous leurs diverses appellations des générations :
la 1ère génération : CEFALOTINE,…
la 2ème génération : CEFALEXINE, CEFADRINE, CEFAZOLINE, CEFAPIRINE,
CEFACETRILE
La 3ème génération : CEFOPERAZONE, CEFOTAXIME, LATAMOXEF ..
3) Action du médicament dans lorganisme
Labsorption par la voie orale est bonne pour tous sauf pour la cephaloridine.
Lélimination est rénale (surtout par sécrétion tubulaire, partiellement par filtration
glomérulaire).
La pénétration dans le LCR est très faible (sauf aux céphalosporines de la 3 ème
génération).
La pénétration dans le liquide synovial est bonne mais dans la bile, elle est moyenne.
4) Spectre daction
a)- Ces sont des ATB bactéricides, ils agissent par la paroi cellulaire.
b)- La synergie est possible avec les aminoglycosides.
c) - Le spectre est large, variable selon les composés, mais on n oubliera pas qu aucun
ATB de ce groupe nagit sur tous les germes.
5) Effets secondaires
Douleur au site dinjection en IM
Phlébite en cas dinjection IV
Malaises digestifs après administration per os.
Réactions allergiques de 2 types croisée avec la pénicilline ou réaction spécifique
(ex réaction cutanée)
Toxicité rénale : surtout dans le cas de la cephaloridine mais les autres sont peu
toxiques pour le rein.
Les cephalospines perturbent la flore intestinale normale et facilitent l émergence de
souches de résistance.
Manifestations hématologiques mineures
Pseudo lithiase vésiculaire ..
6) Indications
Angines récidivantes,
otites aiguës,
sinusites aiguës de ladulte,
surinfections bronchitiques chez le bronchique chronique,
antibioprophylaxie en chirurgie,
méningite
infections urinaires etc. ..
keforal
Céfacétrile Celospor IM-IV 2à6 gr 60-100mg/kg Allergies
Céfazoline IM-IV 2à6 gr 50-100mg/kg
Céfacidal
Kefzol
Céfapirine Cefaloject IM IV 2à6 gr 50100 mg/kg Allergies
Cefradine IM-IV, P.O 2à6 gr 50 mg/kg
Eskacef
Velocef
Céfadroxil Oracefal P.O 1à4 gr 50-100 mg/kg Allergies
2ème génération
céfoxitine
céfamandole Méfoxin IM IV 3à6 gr 50-100mg/ Allergies
céfaclor Kefandol IM IV kg
céfuroxime P.O 3 à 6 gr
Alfatil
IM – IV ------------------
curoxime 750mg
--------------------
1,5g à 6g
-------------------
3ème génération Effets
céfotaxime 2 à 3gr 25 à 50 mg / antabuse et
Lamoxactam Claforan IM/ IV kg leucopénique
cefsulodine Moxalactam IM/ IV 2 gr s
céfopérazone IM/ IV ---------------------
Pyocéphal
Céftriaxone IM/ IV 2 à 4 gr
Céfixime cefobis ----------------------
2 à 4gr
----------------------
Streptomycine
Gentamicine (gentalline, gentogram)
Kanamycine(Kamycine)
Amikacine (Amiklin)
Dibékacine(Débékacyl)
Netilmycine (sisolline)
Tobramycine (Nebcine)
Spectinomycine(Trobicine)
a) Spectre daction
Essentiellement active contre le mycobactérium tuberculosis (streptomycine).
Active contre certains bacilles gram - certaines souches de staphylocoques.
peu active contre les cocci gram + et inactivé contre la majorité des anaérobies.
Les résistances naturelles et acquises sont nombreuses (Pseudomonas cepacia,
Achromobacter, Treponema, legionella pneumophila, mycoplasme sp. Chlamydia sp.
Germes anaérobies, staphylocoques, Streptocoques, entérocoques ..
b) Mode daction
Cet ATB est bactéricide si la concentration plasmatique est suffisante, leur activité est
concentration dépendante.
Les aminosides sont des antibiotiques très bactéricides. Ils sont dotés d un effet post
antibiotique.
c) Indications
Infections sévères à bacilles à gram négatif aérobies, bactériémies ou localisées
(infections pulmonaires, infections urinaires compliquées, infections abdomino-
pelviennes, cutanées, ostéo-articulaires, )
20 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
21
e) Effets indésirables
Douleur au site dinjection ;
Atteinte de la 8ème paire de nerfs crâniens (streptomycine) ;
Hypersensibilité cutanée (il sagit de rashs cutanées ou durticaires) ces phénomènes
cessent à larrêt du traitement;
Tous les aminoglycosides sont stables en solution aqueuse, sauf en présence de
pénicilline ;
Tous ces mots sont peu ou pas résorbés par le tube digestif les fortes doses de
néomycines données par la voie orale peuvent être toxiques pour le foie ;
La distribution est bonne (IM-IV) dans tout lorganisme sauf dans le SNC et les
méninges. Elle est médiocre dans la bile et les sécrétions bronchiques.
Le dosage doit tenir compte du poids mais surtout de la fonction rénale ;
Otoxicité survient selon la durée du traitement et selon la dose (surtout lorsqu on
utilise les doses élevées ;
Neurotoxicité : peut causer un arrêt respiratoire, ceci demande la prudence dans
lutilisation.
1. Streptomycine
Emploi :
2. Gentamycine
a. Emploi :
3. Kanamycine
Emploi :
- utiliser dans les entérites à Shigella en P.O
- préparation intestinale pré-opératoire P.O
- spectre large
4. Néomycine
← - Topique
← - P.O pour la préparation intestinale (non absorbable) à 1g P.O chaque 4
← à 6h pour 1 à 2 jours.
←
5. Spectinomycine (Trobicin)
3) LES TETRACYCLINES
1) Propriétés physiques
Il sagit dune poudre jaune cristalline et bien soluble, c est sel qu on utilise
habituellement.
2) Mode daction
Les tétracyclines sont bactériostatiques, mais à fortes doses elles sont bactéricides.
Elles glissent au niveau du ribosome et de la synthèse des protéines.
Ladministration est surtout orale, la résorption est relativement bonne, surtout sur les
doses modérées tandis que les fortes doses sont moins bien résorbées.
Les sels de calcium et daluminium (les antiacides etc. ) empêchent la résorption.
La diffusion est bonne dans tout lorganisme sauf dans les méningites. L antibiotique
se déposé dans les os en formation et dans les dents (Dyschromie dentaire).
Lélimination se fait par les selles, la bile et les urines. La concentration est élevée
surtout dans la bile. Des solutions pour IV ou IM existent mais sont peu utilisés. L injection
IM est très douloureuse.
3) Indications
Ce sont des ATB large spectre, actifs sur les :
o spirochètes ;
o la plupart des germes gram + et gram , on les utilisent contre les infections
pulmonaires, intestinales et urinaires :
En cas de choléra, coqueluche, diphtérie, blennorragie ;
En cas dinfection à shigellas, staphylocoques, brucellose et rickettsies ;
Elles ne sont pas efficaces en cas de fièvre typhoïde et paratyphoïdes et
en cas de méningite bactérienne.
Infections génitales à chlamydia et à mycoplasma : salpingites,
cervicites, endométrites, urétrites
Syphilis (2è intention)
Leptospirose (2è intention)
Tularémie, acné.
4) Effets secondaires
o Destruction de la flore intestinale lorsque le traitement est donné à fortes doses
et dune durée prolongée ;
o Troubles gastro intestinaux : épigastralgies, ulcérations oesophagiennes,
déséquilibre de la flore intestinal, nausées, vomissements en relation avec la
dose, sont en plus de 2 gr/j ;
o Diarrhée est produite par lémergence dune flore résistance de germes
saprophytes entre candida, proteus, pseudomonas. Le traitement de cette
complication peut être traité avec le métronidazole ou la vancomycine.
o Pharyngites, vaginites ou entérites (ces troubles gastro entérites et autres)
peuvent être évités en administrant de levure de bière, de ferments lactiques
(Bactisubtil, lactolysine, Biolactyl*, Perenterol*, ultra levure*) de vitamine BC
et également des antifongiques associés à ces ATB ;
o Lésions rénales : en cas dinsuffisance rénale (mauvaise élimination par les
reins, elles peuvent être aussi dues à des ATB mal conservés ou périmés) ;
o Les hépatiques : en cas de doses trop élevées, surtout chez la femme enceinte ;
o Hypertension intracrânienne : bénigne, toujours réversible si lon cesse
ladministration.
o Réaction de photosensibilisation,
o Anomalies osseuses et dentaires (coloration jaunâtre ou brunâtre, hypoxie de
lémail dentaire) jusquà lage de 8 ans.
o Troubles vestibulaires aigus : vertiges, ataxie (avec la minocycline)
o Atteinte hématologique (rare) : neutropénie, thrombopénie, anémie
hémolytique.
5) Contre -indication
* Les tétracyclines sont contre indiquées pendant la grossesse surtout au cours des
six (6) derniers mois
24 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
25
6) Interactions médicamenteuses :
Les tétracyclines forment des chélates avec les cations divalents ou trivalents (tels que
Ca, Al, le magnésium et le Fe) qui sont contenus dans le lait et certaines préparations
antiacides et antianémiques. Ces produits inhibent la résorption des tétracyclines lorsqu ils
sont pris en même temps.
Les inducteurs hépatiques tels que la Carbomazépine, la phénytoine et les barbituriques
réduisent significativement la demi-vie de la cloxycycline.
7) Formes pharmaceutiques
gélules de 50, 150, 250, 300 ou 500 mg ;
sirop pour les enfants = une cuillère à café = 125 mg ; gouttes pour enfants (1 goutte
= 5 mg) ;
Ampoules IM et IV de 100, 250, 275, 350 ou 700 mg ;
Pour lusage externe il existe des onguents dermiques, des gouttes nasales, des
collyres et des pommades ophtalmiques.
4 - LE CHLORAMPHENICOL ET THIAMPHENICOL
Définition
Le chloramphénicol est un ATB à large spectre, il fut isolé d abord d une souche de
STREPTOMYCES VENEZUELAE, cest un ATB produit par synthèse.
Propriétés :
Le chloramphénicol est peu soluble. Il est très stable son goût est fort amer. Pour administrer
cet ATB aux enfants, on utilise le palmitate qui est insipide.
Le succinate est bien soluble et injectable, Le thiamphénicol diffère très peu uniquement du
chloramphénicol. Il est moins toxique et ne provoque pas daplasie médullaire irréversible.
Action antimicrobienne.
Laction est uniquement bactériostatique. Laction sur les bactéries se situe au niveau du
ribosome bactérien, la résistance est le plus souvent innée.
Ce sont surtout les bacilles gram qui sont capables de développer des résistances.
Contre indication :
- Le chloramphénicol ne doit pas être associé aux beta-lactamines, ni aux
aminosides (antagonisme)
5) LES MACROLIDES
Le principal représentant de ce groupe est lérythromycine, Loléandomycine et la
spiramycine sont moins employées. Le dernier-né de cette famille est la
ROXYTHROMYCINE.
1) ERYTHROMYCINE
Elle fut découverte en 1952 et dérivé dune souche de streptomyces erythreus. Elle
nest pas soluble dans leau mais bien dans certains solvants, ceci rend délicate la préparation
de solution injectable.
Activité antimicrobienne
A faible concentration, cet ATB est bactériostatique mais, il devient bactéricide pour
de fortes concentrations. Il agit au niveau de ribosome microbien.
Le spectre daction est à peu près le même que celui de la
Pénicilline G :
o germes sensibles : staphylococus aureus (sensibilité variable).
o germes très sensibles : streptococcus pneumoniae, streptococcus pyogènes,
Neisseria gonorhea Neisseria, meningitidis.
28 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
29
Effets indésirables
Lérythromycine base est atoxique mais un traitement est parfois toxique pour le foie
(traitement de plus de 10 j) ;
Irritation locale après une injection surtout IM.
Linjection IV est incompatible avec beaucoup de médicaments, on ne mélangera avec
rien dautre que du sérum physiologique.
Troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales),
Réactions cutanées (rash maculopapuleux, urticaire, prurit, angio-oèdeme).
Hépatite cytolytique rare,
Acouphènes voire surdité chez les sujets âgés en cas d insuffisance rénale ou
hépatique.
2). OLEANDOMYCINE
Elle na pas davantage particulier sur lérythromycine. Elle a le même spectre d action.
Labsorption est médiocre et le compose de triacétyloléandomycine est toxique pour le foie.
On ne le prescrira pas. Dose = 500 mg/6h per os/2gr/24 h.
3) SPIRAMYCINE
Elle a le même spectre daction que lérythromycine mais une plus faible activité. Par
contre, elle persiste beaucoup plus longtemps dans les tissus. Cette concentration est
particulièrement élevée dans la prostate et lon emploie ce composé dans les suites de la
prostatectomie. La spiramycine (ROVAMYCINE*) est active dans la toxoplasmose.
Dose = 500 mg à 1g/6 h ou 1 à 4 gr /24 h.
4). JOSAMYCINE
Cest un nouveau médicament peu toxique se donne dans les mêmes indications et aux
mêmes dosés que lérythromycine.
5). ROXITHROMYCINE
Ce nouveau composé semi synthétique se donne à des doses beaucoup plus faibles.
Il est bien toléré.
Les indications sont les mêmes dans les injections du sphère ORL les sinusites, les
bronchites chroniques, les pneumopathies, surtout à légionella, certaines infections cutanées et
génitales.
Laction sur le staphylococus aureus et sur hemophilus influenzae est faible. La
résorption est bonne, de même que la pénétration tissulaire.
Dose = 150 mg 2x/j (Rulid*, claramid*).
6) LES SULFAMIDES
Résorption
Les sulfamides sont rapidement absorbés par lintestin. Ils sont donc souvent
administrés per-os.
Les sulfamides ne sont pas parfois ou très peu absorbés par intestin on les administre
en cas dinfection intestinale bactérienne. (Dysenterie bacillaire, diarrhée à salmonella, à
colibacilles).
Élimination
Ils sont éliminés lentement par les reins ce qui explique l intérêt de leur utilisation en
cas linfection urinaire.
Indications
Les sulfamides sont actifs surtout sur les germes gram + (pneumocoques,
streptocoques, moins les staphylocoques) et certains germes gram- (les méningocoques,
colibacilles, hemophilus influenzae, Klebsiella, pneumoniae, shigella, vibrio cholerae, bacille
de la peste et celui du chancre mou, aussi le trachome).
Le gonocoque est moins sensible aux sulfamides. Ils sont indiqués en cas de :
Nocardioses (de préférence le cotrimoxazole)
Lèpre (de préférence les sulfones)
Dermatite herpétiforme,
Colite ulcéreuse,
Certaines infections urinaires (cystite aigue non compliquée etc. ) et intestinales
(gastro- entérites à germes invasifs),
Certaines pneumopathies.
Prostatites aigues,
Surinfections de bronchite chronique,
Méningites à listeria,
Traitement dattaque des infections à pneumocystis carini
Prévention primaire de la pneumocystose et de la toxoplasmose et secondaire de la
pneumocystose au cours de linfection à VIH.
Effets secondaires
Contre- indications
Ils ne seront pas administrés aux prématuré et aux petits enfants surtout ceux de
moins dun mois ainsi quen cas des certaines maladies cardiaques, hépatiques ou rénales
graves.
Posologie
La dose varie selon la durée de traitement daction du produit et on utilise souvent des
doses décroissantes.
Formes pharmaceutiques
sirop de 250 mg / càc et forme de gouttes de sulfamides retard (Comprimés de 480 mg
960 mg (forte), Sachets pédiatriques.
Collyres, poudres pour plaies, pommades.
NB : Les sulfamidés sont aussi utilisés contre la lèpre et la malaria (le paludisme)
7) LINCOSAMIDES
Deux produits de cette famille sont commercialisés :
1. La lincomycine (Lincocine)
a)Mode daction :
- Inhibe la synthèse des protéines au niveau du ribosome,
- Bactéricide et bactériostatique.
b) Absorption et métabolisme :
- la diffusion est bonne dans les liquides extra et intracellulaire, dans tous les tissus, sauf le
LCR,
- le passage de la barrière hémato-méningée nest efficace quen cas dinflammation méningée.
c) Elimination : se fait par le bile, et pour une faible part par les reins.
d) Emploi : son spectre comprend les cocci Gram+ et les bacilles Gram-, Spectre étroit
(staphylocoques, anaérobies, sauf clostridium difficile).
e) Posologie :
Définition
Ce sont des ATB bactéricides et bactériostatiques, ils agissent contre les germes ci-
après Eschérichia coli, Klebsiella proteus mirabilis indole +, certaines salmonella et shigella
(Pseudomonas est souvent résistant).
Enterobacter, légionella, chlamydiae, rickettsia et certains staphylocoques résistants.
a)Les quinolones de 1ére génération :
- Acide nalidixique (Negram*)
- Acide pipémidique (Ppram*)
-Acide oxolonique (Urotrate*)
-Fluméquine (Apurone*)
Mode daction : Ces antibiotiques sont bactéricides. Ils inhibent la synthèse de l ADN
bactérien.
Métabolisme : Ces médicaments sont utilisés per os et par voie IM ou IV. La diffusion dans
lorganisme est excellente, mais varie selon les produits :
- Bon diffusion dans tous les tissus y compris os, bile et LCR :
Ciprofloxacine, ofloxacine, péfloxacine,
- Diffusion limitée avec concentration dans les reins, les urines et la
prostate : Norfloxacine, Enoxacine.
- Diffusion et concetration dans la sphère ORL : Zagam (Sparfloxacine).
- Lélimination est surtout urinaire sous forme active
Indications :
2éme génération :
- Infections urinaires hautes ou basses et infections génitales,
- Infections ORL et pulmonaires,
- Les prostatites chroniques,
- Ostéomyélite.
Effets secondaires :
2éme génération :
Contre –indication
- La femme enceinte ;
- Linsuffisance rénale Chez les nourrissons les patients qui ont déjà eu
des convulsons.
Formes et doses
Adultes :
Acide nalidixique (Negram*) 500 mg et 1 gr /j P.O
Acide pipémidique (Pipram*) 400 mg, 2x400mg/j/P.O
Acide oxolonique (uritrate*) 750 mg 2x/j P.O
Cinoxacine (cinobac*) 500 mg 2x/j P.O
Nitroxoline (Nibiol*) 125 mg 4x/j
Ciprofloxacine 500 mg / P.O souvent utilisés dans les cas graves
Norfloxacine (zonoxin*, Noroxin*) 400 mg : 2X400mg/j
Enoxacine
Ofloxacine (Tarivid*) 200 mg: 2x200mg/j
Perfloxacine (Péflacine*) 400 mg 2x/ j IV dans la perfusion.
9) VANCOMYCINE ET TEICOPLANINE
1. Mode daction : ces antibiotiques de nature glycopeptidique, que bactéricides. Leurs
spectres est très étroit. Ils sont en particulier actifs sur les staphylocoques résistants à la
méticilline et les anaérobies.
2. Indication :
34 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
35
Téicoplanine IV et IM ou en perfusion :
400mg au début pour infection sévère chaque 12 pour 3 doses ; puis 200mg/j : Adulte
10mg/kg chaque 12h pour 3 doses puis 6mg/kg/j : Enfant au-delà de 2 mois
16mg/kg en infusion puis 8mg/kg/j : Nouveau-né
4. Effets secondaires :
Ils sont toxiques pour les reins et pour laudition
Linjection de Vancomycine en IV peut entraîner une trombophlébite
Régime de traitement :
On distingue ainsi 3 groupes selon les priorités de traitement et leur état bactériologique :
Schéma initial avec médicaments de première intention (auparavant catégorie 1ou 3)
Retraitement avec médicaments de première intention (auparavant catégorie 2)
Schéma thérapeutique de deuxième intention (auparavant catégorie 4)
a. Schéma initial :
Les nouveaux patients nont jamais reçu de traitement antituberculeux ou suivent un tel
traitement depuis moins dun mois.
b. Schéma de retraitement avec médicaments de première intention : concerne les
patients déjà traités : ont reçu dans le passé un traitement antituberculeux pendant un mois ou
plus.
Le tableau ci-dessous nous montre les différents régimes de traitement et les malades
concernés.
37 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
38
Régimes de traitement :
a. Schéma Initial avec les médicaments de 1ère Intention
Il sagit de nouveaux patients qui nont jamais recu de traitement antituberculeux ou qui l ont
suivi suivent depuis moins dun mois :
- nouveaux cas de TP confirmes bactériologiquement ;
-nouveaux cas de TP diagnostiqués cliniquement ;
-nouveaux cas de tuberculose extra-pulmonaire diagnostiqués cliniquement et
bactériologiquement confirmés ;
-malades tuberculeux confirmés bactériologiquement ou diagnostiqués cliniquement atteints
avec infection concomitante de VIH.
Organisation du traitement
Le traitement comporte deux phases : Phase intensive et Phase dentretien (de continuation)
2RHZE/4RH.
Le chiffre qui précède la phase indique sa durée en mois, tandis que les chiffres après les
lettres ou en indices donnent le nombre de doses du médicament à prendre chaque semaine.
Labsence dun chiffre ou dindice signifie que le médicament en question doit être pris tous
les jours.
Régime : 2RHZE / 4 RH
Le schéma comporte deux phases :
- une phase initiale de 2 mois (phase intensive) consistant en une prise quotidienne de la
quadruple association (2 RHZE) ;
- une phase de continuation de 4 mois associant la Rifampicine et l Isoniazide (4RH), prise
quotidienne.
Le traitement doit être obligatoirement supervisé pendant les deux phases vu le risque de
résistance secondaire due à la prise de la Rifampicine.
Si lexamen direct des crachats reste positif à la fin du 2ème mois de traitement, la première
phase sera prolongée de 4 semaines.
Ce tableau n°3 reprend le nombre de comprimés à donner pour chaque tranche de poids chez
le patient débutant le schéma Initiale.
Ce tableau n°4.1 : reprend les régimes de traitement de la tuberculose chez les enfants.
Catégorie et régime de
Présentation clinique
traitement
Tuberculose pulmonaire à microscopie positive
Tuberculose à microscopie négative avec des
Catégorie1
lésions parenchymenteuses importantes
2RHZE / 4 RH
Tuberculose extra pulmonaire sévère (abdominal,
péricardique, etc.)
Catégorie 1
Méningite tuberculeuse
2 RHZS / 4 RH
Tuberculose à microscopie négative
Catégorie 3
Tuberculose extra pulmonaire (adénite tuberculeuse,
2RHZ / 4 RH
lymphadénopathie médiastinale)
Les cas à frottis positifs à la fin du 3 ème mois de traitement doivent continuer les 4
médicaments pendant 4 semaines encore (RHZE), tout en veillant à prélever des échantillons
pour le Xpert MTB/Rif, la culture et le DST.
Si le frottis reste positif après le cinquième mois, le traitement est arrêté et le patient référé à
un centre spécialisé pour les tests de sensibilité et le traitement approprié (Cf. cas chroniques).
Ce tableau n°5 : reprend le nombre de comprimés à donner pour chaque tranche de poids en
catégorie 2
1. Gestion des enfants ayant été en contact avec des adultes contagieux
Il est vivement recommandé que les enfants ayant vécu sous un même toit avec un adulte
contagieux soient connus. Une question doit être posée systématiquement à tous les adultes
contagieux à ce sujet.
Idéalement, après un interrogatoire, les examens suivants devaient être faits après un examen
clinique: IDR (intradermique réaction tuberculine), la radiographie du thorax et le test VIH.
Ceux qui ont une tuberculose active doivent être traités.
Les enfants qui nont pas la tuberculose et qui sont âgés de moins de 5 ans devront recevoir
une chimioprophylaxie à lisoniazide à raison de 5 mg / kg par jour pendant 6 mois. Le suivi
peut se faire tous les 2 mois.
Les enfants allaitant des mères bacillifères constituent le groupe le plus important des enfants
devant bénéficier de cette prophylaxie.
Les enfants de plus de 5 ans nayant aucun signe seront suivis cliniquement et ne bénéficieront
pas de la prophylaxie.
Les effets secondaires du traitement de la lèpre sont rares. Néanmoins on peut assister à des
effets secondaires mineures (urines de couleur rouge, brunissement de la peau) et majeures
(allergie à la dapsone et hépatite).
1 LES VACCINS
1.1. Définition
Ce sont des substances biologiques qui procurent limmunité dans l organisme par le
développement des anticorps.
Cette immunité peut être naturelle ou acquise.
Les vaccins ne permettent pas seulement de guérir les maladies mais surtout de les
prévenir.
Vaccin anticoquelucheux
Cest vaccin est souvent en association (DITEPER) 3 injections à intervalle d un mois
à partir dun ½ mois. Cest un vaccin tué (0,5ml) en SC.
Vaccin anticholérique
Immunise contre le vibrion cholerae. On le donne en SC de 1 ml, à répéter
éventuellement après 10 jours. Lefficacité de ce vaccin nest que de 50 à 60% elle ne dure que
6 mois.
Autres vaccins
Il existe également sur le marché, plusieurs autres vaccins contre :
- La peste La blennorragie
- Le typhus exanthématique ;
- Lhépatite B ;
- Les méningites bactériennes ;
- Les maladies à pneumocoques ;
- La grippe ;
- La rubéole ;
- Le paludisme et le sida.
NB : Les vaccins contre les maladies sont en chantier et peuvent être mise sur le marché après
une expérimentation.
Composition
Lannexine contient des extraits de différents microbes (gonocoques, streptocoques,
staphylocoques et colibacilles) ainsi que dautres substances non spécifiques.
Action
Ces extraits agissent comme des agents (antigènes) et provoquent d apparitions des
anticorps tandis que les substances non spécifiques réveillent linflammation locale.
Indications
Annexites chroniques, mais aussi les métrites, para métrites, arthrites chroniques et
blennorragie chronique.
Contre indications
Maladies fébriles, annexites aiguës.
Formes et doses
1 ampoule IM tous les 2 ou 3 jours (faible, forte) numéroté de 1 à 6 et de 7 à 12.
NB : Les 1ères injections provoquent un réveil des douleurs locales et un peu de fièvre. Ce
traitement doit être associé aux ATB.
2. SERUMS ET LA SEROTHERAPIE
1. GÉNÉRALITÉS
Le sérum thérapeutique contiennent des anticorps et sont préparés à partir du sang
danimaux généralement du cheval préalablement immunisé par des injections de microbes
vivants ou tués, ou de toxines dont la virulence a été atténuée.
1) S. Antidiphtérique
Utilisé dans le traitement curatif de la diphtérie. Les injections doivent être précoces et
massives.
2) S. Antitétanique (SAT)
La sérothérapie préventive du tétanos utilise le SAT. Tout blessé non vacciné ou
vacciné depuis plus de 5 ans contre la maladie doit recevoir à titre préventif 1.500 UI SC et en
même temps le VAT 15 jours plus tard on donnera une 2 ème dose de vaccin et un rappel tous
les 5 ans.
En bref : Lenfant reçoit 1500 USC et ladulte 3000 UI Sc. après test de sensibilité.
En cas de tétanos déclaré.
NNé 1.500 à 10.000 USC)
enfant de 0 10 ans : 1500 U SC à 10.000 USC
enfant de plus de 10 ans et ladulte : 10.000 USC.
3) Sérum Antivenimeux
Cest un sérum antitoxique, antidote polyvalent des venins de serpents. Il se présente
en ampoule 10 ml. Le traitement se fait immédiatement après la morsure du serpent. On
administre 20 à 40 ml de sérum polyvalent par IM ou SC après avoir effectué le test de
sensibilité. Les doses sont identiques pour les enfants et les adultes.
NB : Il faut prendre soin de nettoyer la plaie aspirer le venin pas succion ou avec une pierre
noire.
5) Sérum antirabique
Il nexiste pas un sérum spécifique contre la rage mais, on donne toujours le vaccin
antirabique lors dune morsure par un chien en rage à la dose de 14 injections administrées
pendant 14 jours successifs et ce traitement est complété par 3 injections de rappel au 10 ème,
20 ème et 90 ème Jour. Ou soit on peut donner en une fois 20 à 40 U de sérum rabique en IM.
6) Sérum antibotulique
Il est destiné à neutraliser la toxine du bacille botulique responsable de toxi-infection
alimentaire. Il doit être administré précocement par voie IM ou SC.
1. GENERALITES
Les immunoglobulines sont des protéines qui possèdent une activité anticorps (IgG, IgM,
IgA). Les IgM apparaissent en premier (elles sont témoin d une primo-infection) et
disparaissent en quelques semaines.
Les IgG constituent le support de limmunité durable.
2. SORTES
Il existe deux préparations dimmunoglobulines humaines :
les immunoglobulines polyvalentes en IV et Polygamma en IM
les immunoglobulines spécifiques préparées à partir de plasma testées pour leur titre
élevé en anticorps spécifiques. Les immunoglobulines sont obtenues à partir de sangs
de donneurs bénévoles, et contrôlées pour assurer la sécurité virale.
3. INDICATIONS
4. EFFETS SECONDAIRES
Réactions dintolérance mineures par injection IM,
Frissons, hyperthermie ou céphalées par linjection dimmunoglobulines par voie IV
et cela amène à réduire le débit de la perfusion.
Définition : Ce sont des ATB utilisés pour lutter contre les infections dues à des champignons
microscopiques ou mycoses.
Action :
Elles sont à la fois fongicides et fongistatiques, ils détruisent la membrane et
produisent une fuite de potassium et dautres composés.
Indications
Ils sont indiqués dans les affections produites par : (Dermatophytes, trichophyton
microsporum, levure, candida albicans, torulopsis grabata) ainsi les pathologies ci-après :
Vulvo-vaginite, balanite, herpes, intertrigo, Eczéma, pied d athlète, teignes, onychomycoses)
dans les mycoses digestives (glossite muguet, pharyngite, oesophagite, diarrhée mycotique,
colite, anite).
A. Amphotéricine B (Fungizone*)
Posologie : 30mg/kg/j qui peut augmenter à 50mg/kg/j dilué dans 200 ml (sérum glucosé ou
physio) pendant plus de 1h.
Le miconazole et le Ketoconazole sont actifs en cas de candidose localisée, y compris chez les
malades atteints daffectations sous-jacentes sévères telles que le cancer ou le SIDA.
D. Fluconazole et Itraconazole
Dose : Fluconazole : 100 à 200mg/j et 150mg en cas de HIV positif.
Itraconazole : 200 à 400mg/j
B. NYSTATINE (Mycostatin*)
1. Actif contre les candidas (oral, vaginal, intestinal)
2. Pas absorbée
Effet secondaires
Ces sont des médicaments toxiques et produisent plusieurs effets secondaires (frissons,
fièvre, nausées, vomissements, anorexie, diarrhée, malaises, douleurs articulaires et
musculaires ; plus rarement des allergies cutanées, les bronchospasmes, hypo et hypertension,
lanémie progressive et constante, hypokaliémie, hypomagnésiemie, toxicité rénales,
céphalées).
Troubles sensorielles paresthésies neuropathie troubles de la vidange vésicale trouble de
la vision. Administration IV rapide (anaphylaxie, Hypertension, arythmie, convulsion).
Formes et doses
Nystatine cés ou sp. ad. 500.000 toutes les 6 h.
Griséofulvine cés ou pommade (ces 125, 250 et 500 mg)
5 fluorocytosine : (flucytosine) dose 375 mg/kg/6 h pendant 6 semaines
Pévaryl 1% (solution, lait, poudre) application locale 2 appl/j pendant 4 à 6 semaines.
Gyno-pévaryl ovule (1ovule le soir) pendant 3 jours de suite,
Fungizone capsule 3 capsules 2x/j pendant 3 semaines.
Fazol crème, ovule,
Daktarin crème, poudre ovule,
Nizoral cés, pommade, ovules et sirop.
5) LES ANTIVIRAUX
Ces médicaments bloquent la multiplication des virus en inhibant la synthèse des
acides nucléiques (ARN ou ADN).
2. ANTIVIRAUX SYSTEMIQUES
1. Amantadine (Mantadix*, Rimantadine*)
Indication : prévention de la grippe à virus A (Influenza A)
Virus pathogènes : Influenza A
2. Aciclovir (Zovirax*)
Virus pathogènes :
- Virus Herpès Simplex 1 et 2 (Herpès simplex virus : HSV)
- Virus de la varicelle (Varicelle Zoster virus : VZV)
- Cystomegalovirus (CMV) : uniquement en prévention après transplantation
dorganes).
Indications : Herpès
3. Forcamet (Foscavir*)
Virus pathogènes : CMV
HSV et VZV résistants à laciclovir
Indications cliniques : infections graves à CMV
4. Ganciclovir (cymévan*)
Virus pathogènes : CMV
Indications : infection grave à CMV
Indication : Hépatite B et C
Définitions
- Les antiseptiques sont des produits que lon utilise pour la désinfection (antisepsie) des
tissus vivants (peau, plaies, muqueuses, )
- Les désinfectants sont les produits que lon utilisepour la desinfection des objets et des
surfaces (sols, tables, )
Certains produits peuvent sutiliser à la fois comme antiseptique et comme désinfectant (ex :
polyvidone iodée, tosylchloramide sodique=chloramine T, et certaines formulations de
dichloroisocyanurate de sodium = NaDCC).
NB. Les antiseptiques ou désinfectants sont des substances qui détruisent les microbes et que
lon utilise en dehors ou dans lorganisme.
Indications
- Désinfection des mains du praticien ou la peau du malade (avant lintervention) ;
- Désinfection des instruments chirurgicaux ;
- Désinfection des ustensiles utilisés par des malades (crachoirs, bassins réniformes,
sonde etc. ) ;
- Désinfection des plaies et de leur pourtour ;
- Antisepsie de la bouche et du pharynx (Bains de bouche et gargarisme) ;
- Antisepsie gynécologique (irrigation vaginale).
Classification
1. halogènes et dérivés
2. ANTISEPTIQUE OXYDANTS
Permanganate de Potassium
Utilisé dans la solution 1 pour 4000 ou 1 pour 8000 dans le lavage des plaies, les bains
des plaies infectées des pieds irrigation vaginales, les lavages urétrales en cas de
blennorragie.
Utilisé aussi comme désinfectant de leau à boire : 125 mg dans 10 litres, à laisser agir
pendant 30 minutes.
3. SELS DE METAUX
Formes
Nitrate dargent
- Crayons de 10, 50 ou 90% pour cautérisation des plaies qui bourgeonnent trop
(chéloïdes), les verrures ;
- Solution antiseptique à 1 à 2%, en collyres, pour prévenir les conjonctivites
gonococciques des nouveaux-nés (Argyrol*)
3.2.1. Mercurochrome
a) Solution leau de 1 à 4% est utilisé dans l antisepsie externe pour les plaies ; cest un
antiseptique peu puissant.
b) Solution alcoolique, est une antisepsie plus puissante pour la peau, mais aussi efficace que
la teinture diode.
Remarques : Il dangereux et strictement interdit de badigeonner des brûlures étendues avec
le mercurochrome, à cause de la résorption du mercure.
Sulfate de zinc
Collyre de 0,2 à 1% dans les conjonctivites banales.
57 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
58
Oxyde de zinc
Utilisé sous forme de pommade (Eczéma).
3.2.4. Alcalins
Utilisés dans la désinfection des locaux
1) Formol
Indication
- Solution à 4% pour fixer les biopsies ;
- Désinfection des locaux ;
- Stérilisation des matériels des soins (utilisés une boite hermétiquement ferme) ;
- Désinfection des crachats des malades ;
- Destruction des poux de cheveux et du corps avec la solution à 0,5%;
- Friction des parties de lorganisme malades (éviter le contact des yeux et des
muqueuses).
2) Alcool éthylique
Action et indication
o Désinfection de la peau avant les injections ;
o Les interventions chirurgicales ;
o Désinfection des mains ;
o La stérilisation des instruments de chirurgie.
NB : (Il ne faut pas le mettre sur une plaie car il possède un pouvoir nécrosant).
4) Éther sulfurique
- Dégraisser la peau avant la désinfection à lalcool ;
- Nettoyer la peau avant certaines vaccinations ;
- Faciliter ladhérence convenable du sparadrap à la peau.
5) Iodoforme
- Drainage et désinfection de plaies et des cavités (externes après curettage).
6) Crésol = créoline
Utilisée en solution aqueuse de 5 à 10% pour la désinfection des
locaux et des bassins, désinfections des matières fécales.
7) Bleu de méthylène
- Collutoire et badigeonnage en cas dangine ou de stomatite ;
- Antiseptique urinaire par voie buccale (colore les urines en bleu).
9) Ichtyol
Huile noirâtre, utilisée dans certaines maladies de la peau (acné, Eczéma, mûrissement
des furoncles et des abcès, Érysipèle).
10) Savons
Fabriqués à partir dhuile de palme ou dolive et de souche ou potasse caustique.
- Nettoyer la peau et les plaies ;
- Détacher les impuretés, les parasites et les microbes ;
- Laver les linges ;
- Préventions des maladies cutanées, mycoses, gale, lèpre
1. Antiseptiques urinaires
a) Furandantine
b) Sulfamidés ex : Bactrim et Urogantanol, uratin*
c) Certains antibiotiques
2. Antiseptiques intestinaux
b) Tétracycline
c) Furandantine
d) Bactrim*
e) Chloramphénicol.
Plus de 60 Kg= 40 mg
Moins de 60 Kg= 30 mg
Schéma thérapeutique
Effets secondaires
NVP : diarrhée.
1) Définition
Ce sont des substances médicamenteuses capables de détruire et d expulser les vers
hors des intestins.
2) Sortes
1) Le mebendazole (vermox)
Cet anti helminthe polyvalent particulièrement bien toléré est facile à administrer. Il
présente un réel progrès dans la lutte contre les verminoses intestinales.
Effets secondaires
Cest mot peu toxique, il est toléré à des doses élevées. On ne signale pas d effets
indésirables pour ce mot.
Contre indication
Il est contre indiqué pendant la naissance soit au 1er et 2ème trimestre de la naissance.
Posologie
Il se présente en cés de 100 mg et 500 mg (vermox et de sirop de 100 mg/cuillérée à
café).
- Adulte : 1 cé de 500 mg DU
1 cé de 100 mg 2x/j pendant 3 jours, même dose pour
lenfant.
- Enfant : même dose pour ladulte plus la forme de sirop, 1 à c 2x/j pendant 3 jours.
Indication
Ascaris, Ankylostomes, oxyures, trichocéphales et contre les anguillules.
Formes et doses
Il se donne en une prise de 400 mg pour ladulte et 200 mg pour lenfant (cés ou
suspension) ou soit 20 mg/kg chez lenfant si anguillulose massive.
Indication
Nagit que sur les ascaris et les oxyures.
Doses
a) Comprimés
- Adultes : 10 à 16 cés (moyenne 12 cés) de 300 mg en une dose unique ou 10 à 16 cés/j
pendant 2 jours.
- Enfants : 75 mg/kg et/j en une seule fois pendant 1 ou 2 jours.
b) sirop
adultes : 30 ml ou 2 cuillérée à soupe /j pendant 1 ou 2 jours
enfants :
- moins 1 an ½ à 1 c à c /j ;
- 1 à 5 ces : 1 à 3 c à c /j ;
- 6 à 10 cés : 4 c à c /j ;
- de 11 à 15 cés : 2 à c à s/j.
NB : Il est souhaitable dadministrer un purgatif quelques heures après la dernière prise.
4) Le lévamisole (décaris*)
Formes : cés 50 mg et de 150 mg
(Enfant) (Adulte)
Indication :
Ascaris, ankylostomes, oxyures, anguillules et partiellement contre les trichocéphales.
Doses
- Adultes : une dose unique de 1 cés de 150 mg ;
- Enfants : moins de 10kg (moins de 1an)
0,5 à 1 mg/kg/ dose ½ co de 50 mg à renouveler après 1 semaine
Contre indication : chez les femmes enceintes (effet tératogène).
5) Thiabendazole = mintezol*
Il est dorigine synthétique.
Action et indications
- Il est actif contre les anguillules, les oxyures, les ascaris, les ankylostomes et
partiellement contre les trichocéphales.
- Il est aussi actif contre la « larve migrans » et dans la trichinose (au stade dinvasion).
Formes et dose
Comprimés + sirop.
Cés : 500 mg plaquette de 6 cés
Sirop de 30 ml : 1 ml = 100 mg
-Adulte: prise unique de 6 cés ou soit 3 cés/24 h pendant 2 jours. Ou 15
ml/j pendant 2 jours.
-Enfants : 50 mg/kg/j en DU
25 mg/kg/j pendant 2 jours.
Actif contre les ascaris, les ankylostomes, les oxyures, les anguillules et partiellement contre
les trichocéphales.
Formes
plaquette de 6 cés de 125 mg ;
Fl de 15 ml à 250 mg/càc.
Doses
-Adultes : 6 cés DU souvent le soir ou soit 3 cés/j pendant 2 jours ou encore 1fl de 15 ml.
-Enfants : 10 mg/kg/en dose unique ou soit fractionner la dose en 2 jours.
7) Flubendazole (Fluvermal)
Indications : Ascaris, Oxyures, Trichocéphales, Ankylostomes.
Durée de traitement :
Oxyure : prise unique de 1Cé de 100mg à croquer ou prendre avec un peu d eau pendant le
repas, à renouveler après 15jrs (à cause de lauto infestation).
Ascaris, Trichocéphales, Ankylostomes : 3jrs 2Cés/j (1matin, 1soir) quelque soit lâge.
Contre-indication : grossesse.
B. MEDICAMENTS ET TRAITEMENT
Origine
Synthétique
Action
Attaque les filaires adultes mais aussi des micros filaires. Agit sur les espèces loa-loa,
onchocerca volvulus et wuchéreria Bancrofti.
Elle est inefficace contre la filaire de Médine.
Formes
Cés de 50 et 100 mg mais aussi en sirop pour HETRAZAN*
Posologie
2 mg/kg 3x/j pendant + 20 jours. Une cure complète de ladulte comporte + 120
comprimés ou 60 cés de 100 mg pour la NOTEZINE*.
Effets secondaires
- Réaction avec poussées de T°, céphalées, nausées, douleurs articulaires, prurit,
somnolence et une encéphalite conduisant à un coma parfois mortel ou provoquant des
séquelles psychiques et motrices.
Précautions
Il faut commencer par des doses croissantes, surtout en cas de loase : 1/4, 1/2, 1, 1 et 1/2
cé etc.
Il faut associer à ce traitement les antihistaminiques (phenergan, chlorampéniramine,
polaramine, prednisolone, etc. .)
2) Ambilhar (NIRIDAZOLE)
Agit efficacement sur les micros filaires et sur les vers de guinée.
Effets secondaires
Asthénie physique, vomissements, céphalées, parfois hyperexcitabilité (phénobarbital
100 mg/j pour anéantir ses effets).
Doses
25 mg/kg/j en 3 prises pendant 7 jours.
3) Suramine
Cest un filaricide efficace, agit sur les filaires adultes de Onchocerca volvulus mais aussi des
micros filaires.
Effets secondaires
Paresthésies des paumes des mains et des plantes des pieds,
Prurit et urticaire, rash ou dermatoses de type exfoliatif,
Atteinte du système rénal : hématurie, protéinurie
Dyscrasies sanguines, anémie hémolytique,
Nausées, vomissements, hypotension,
Perte de conscience après injection (il faut donner des doses tests).
Posologie
1 gr/semaine /pendant 5-8 semaine en IV.
4) Ivermectine (Mectizan*)
b) Indications :
- Onchocercose
- Loa loa, filariose lymphatique, larva migrans cutanée.
e) Contre-indication : grossesse.
Définition
Ce sont des médicaments actifs contre les schistosomes.
A. Cycle de Schistosomiase
- Les vers adultes vivent dans les vaisseaux sanguins
- Les ufs sont éliminés, soit par les selles, soit par les urines
- Les ufs sils atteignent une eau douce, ils éclosent et les larves (miracidies)
infestent un mollusque (Escargot p.ex)
- Dans ce mollusque, les larves subissent des transformations pour donner
naissance aux certaines infestantes, pénétrant activement la peau de l homme.
B. Espèces des Schistosomes
1. S. haematobium : au Kongo-Central et Katanga
2. S. mansoni : au Kasai
3. S. intercalatum : occasionnel.
MEDICAMENTS
Action
Actif contre les schistosomes adultes et les jeunes schistosomes haematobium et
mansoni.
Doses
Adultes et enfants : 25 mg/kg et/j en 3 prises au cours des repas pendant 7 jours.
Effets secondaires
Fatigue, vomissements, céphalées, hyperexcitabilité.
2°) Dehydro-émetine
La Dehydro-émetine est un dérivé de lémétine, elle aussi efficace contre les schistosomes
adultes.
Dose en SC 1,5 mg/kg/j pendant 10 jours
4°) Anthiomaline*
Schistosomicide efficace contre les jeunes schistosomes mais aussi les adultes. Elle se
donne en Injection IM tous les 2 jours, avec des doses croissantes de 1, 3 ou 4 ml (suivant la
tolérance du malade) jusquà atteindre un total de 12 à 15 injections (dose totale = 40 ml).
5°) Astiban*
Traite efficacement toutes formes de schistosomiase, Se donne en une seule injection de 500
mg IM/ mois pendant 1 an.
Dose
Ce schistosomicide se donne en Per os, 1 cés de 200 mg 3x/j pendant 20 jours.
Effets secondaires
Il est toxique pour le foie
Il peut provoquer des nausées,
Vomissements, des vertiges
Contre indications
Ce produit est contre indiqué en cas de :
datteinte hépatique (hépatite, cirrhose),
malnutrition,
bilharziose intestinale avancée,
fièvre,
TBC,
chez les enfants de moins de 2 ans ;
Présentation
Il se présente en Fl. De 20 mg de poudre à diluer dans 2 ml deau distillée.
Doses
Adultes et enfants de plus de 2 ans : une dose unique 3 mg/kg en IM.
Dose
40 mg/kg en une seule prise ou en 2 prises espacées de 4 h.
2°) Biltricide*
Présentation cés de 600 mg.
Dose
400 mg/kg en une seule prise ou en 2 prises espacées de 4 h.
Action : Trypanocides très actif contre les trypanosomes se trouvant dans le sang et les
ganglions lymphatiques.
Dose
Se donne en IV de 1 gr 1x/sem pendant 5 à 10 semaines
Adultes : 100 à 200 mg puis 20 à 30 mg/kg/dose
Enfants : 20 mg/kg/dose.
Effets secondaires
paresthésies des paumes des mains et plantes des pieds ;
pourrit et urticaire, rash ou dermatoses de type exfoliatif ;
Atteinte du système rénal : hématurie, protéinurie ;
Dyscrasies sanguines, anémie hémolytique ;
70 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
71
2) La Pentamidine (lomidine*)
Active contre les trypanosomes humains et les leishmanioses, la résorption par voie
digestive est insuffisante et oblige à administrer la Pentamidine en injection IM pas en IV
parce que cause lhypotension.
Dose et forme
Solution à 4% de lomidine* en IM 3-4 mg/kg/j pendant 5-10 j.
Effets secondaires
douleurs à la place de linjection ;
parfois abcès septique et nécrose tissulaire ;
Vomissements, hypotension, tachycardie, hypoglycémie ;
Atteinte des fonctions rénale et hépatique ;
Dyscrasies sanguines.
3) Lacéturate de diminazène
Dose
Est plus efficace, souvent la série de 3 injections IM aux 1 er, 3ème et 5ème jour on donne
7 mg/kg. Cette dose est standard chez les NNés nourrissons, les enfants et les adultes, n a pas
deffets indésirables.
4) Le mélarsoprol (Arsobal*)
Cest lassociation de plusieurs trypanocides.
On donne une série de 3 ou 4 injections/j de melarsoprol à 3,6 mg/kg/j (soit 1 ml de la
solution) ;
A ce stade nerveux 3 séries de 4 injections ou 4 séries de 3 injections à 3,6 mg/kg/j en IV
séparées par une semaine de repas, ou ne dépasse jamais 12 injections.
Effets secondaires
Accidents immédiats : malaise général tremblement, vertiges, nausées,
vomissements, congestion de la face, Hyperthermie.
Accidents toxiques précoces : douleurs abdominales, céphalées, arthralgie,
myalgies, crampes musculaires, oligurie, Albuminurie, hématurie, dermatite,
tachycardie, troubles du rythme cardiaque, hypertension, maladies ECG.
6) Tryparsamide
7) Bayer 205
Cest un trypanocide efficace au stade hémolymphatique
Dose : 20 mg /kg/j 5 10 jours (adulte 1 gr/j) puis 5 ml IV pendant 4 jours. 2,5 ml
er
du 1 au 2emè jour puis 5 ml autres jours de traitement suivra 8 jours de repos et encore 5 ml
pendant 4 jours.
LES CHOIX
Ce sont des médicaments qui sont indiqués dans le traitement de l amibiase sous toutes
ses formes. Il existe :
a) des amoebicides de contact qui attaquant lamibe dans la lumière intestinale.
b) des amoebicides diffusibles qui attaquent lamibe dans la localisation extra-
intestinale. C.-à-d ceux qui passent dans la circulation sanguine et sont capables
datteindre lamide dans ses localisations tissulaires.
1. Le Métronidazole (Flagyl)
Action et indication
Est un antiamibien efficace contre les entamoeba hystolitica et entamoeba coli de la
lumière intestinale et extra intestinale.
Contre indications
72 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
73
Est contré indiqué chez les femmes enceintes et les femmes allaitantes ainsi qu aux
nourrissons.
Indications
Diarrhée dorigine infectieuse ;
Amibiase intestinale ;
Amibiase tissulaire ;
Dysenterie amibienne.
Contre- indication
Acrodermatite entéropathie.
Précautions
Le traitement doit être prolongé pendant + 4 semaines sans nouvel examen médical.
Posologie
Infection aiguës : 4 à 6 gélules de 250 mg/j 6-8 jours ;
Amibiase chronique 4 gélules/j pendant 10 jours.
Action et indication
Agit efficacement contre les formes hystolitica et coli.
Contre indication
Femme enceinte et allaitante et les petits enfants.
1. La chloroquine
Indiqué dans lamibiase tissulaire uniquement (surtout hépatique elle se donne :
a) Adulte 300 mg/j/15 jours.
b) enfant 5 mg/kg/j pendant 15 jours.
Pendant la cure, il est recommandé de surveiller le malade contre toutes réactions
éventuelles ;
Elle est souvent utilisée lassociation avec un autre anti amibien.
2. Lémétine
Découvert en 1912, est utilisé surtout dans les formes tissulaires, plus rarement
intestinales cest un médicament dangereux et mortel, son action est faible sur les Kystes
damibes.
Il provoque plusieurs réactions au patient :
Irritation locale au point dinjection ;
Troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée .) ;
Action neuromusculaire (faiblesse et douleurs musculaires,, tremblements des
extrémités, troubles de sensibilité) ;
Atteinte cardio-vasculaire : Hypotension, précordialgies, tachycardie, dyspnée,
anomalie de lEEG. Se donne en IM à la dose de 0,5 à 1 mg /Kg/10 jours.
3. La Déhydroemetine
Est moins toxique que lémétine, on ladministre en IM à la dose de 1 mg/kg/j pendant
15 jours.
4. Métronidazole (Flagyl*)
Forme injectable de 100 ml/500mg en IV, ladulte reçoit + 2 ou 3 flacons /24 h pour
neutraliser les amibes extra intestinales et combattre aussi dautres infection.
Mode daction : les produits bloquent la synthèse de lADN et ARN dans le parasite.
b) Médicaments
1. Quinine
Origine
Est végétal extrait de lécorce dun arbre des pays chauds
(le quinquina). Dans notre pays, elle est présente dans le Kivu
(Bukavu).
Action
Cest un vieux médicament contre le paludisme, elle est schizonticide mais les gamètes
résistent. Elle est antipaludique et antipyrétique.
Indication
Paludisme, Fièvre
Formes et posologie
Voie Orale
- Adultes : comprimés 500 mg et 650 mg 3X/jx7jrs
- Enfants : 20mg/Kg/jx5jrs
Voie I.V
Adultes et enfants
Dose de charge : 20mg/kg de quinine dans 250ml de NaCl 0,9٪ ou glucose 5 pourcent
perfusé en 4h, suivi d’une dose d’entretien de 10mg/kg dans 250ml en 4h toutes les
8h. Dès que possible passer à des doses orales. Traitement pendant 7jrs.
Effets secondaires
Nausées, bourdonnements d’oreille, contractures de l’utérus à fortes doses,
vomissements et parfois bourdonnement doreille (atteinte du nerf auditif), hypotension,
céphalées, anémie hémolytique, Nécroses locales lors dadministration IM.
2. Chloroquine
(Nivaquine*, Résochine*, serviquine*, Aralen*, Avloclor*, Assiquine*, Pharmaquine*,
Blanquine*, Malarquine*, Delagyl*, malaquine, * ).
Origine
Synthétique
Action
Possède une action schizonticide énergique dans la forme du paludisme grave, mais
elle est sans action sur les gamètes.
Contre indication
Sujets allergiques à la chloroquine.
Origine
Synthétique
Action
Antipyrétique et antipaludique, schizonticide durée daction 48 h.
Doses
Les doses varient suivant lâge de la personne.
Dose préventive (une fois/ Dose curative (dose unique)
Age
sem)
¼ ou mg ½ (100 mg)
1 moins dun an
2. 1 à 3 ans ½ 100 mg 1 (200 mg)
Remarques
Elle se donne quen 2 jours de traitement, mais on peut doubler la dose en cas de
résistance ;
Elle donne une asthénie physique avec hypotension chez certaines personnes ;
La camoprima est lassociation de lamodiaquine et la primaquine.
5. Fansidar*
(Cés de 525 mg) est une association de Fanasil* et Daraprim*
Il possède une action préventive de longue durée contre le paludisme.
Se donne à dose unique pour protéger un individu pendant 1 mois.
1 mois à 4 ans : ½ co ;
4 à 8 ans : ¾ à 1 co ;
8 à 14 ans : 1 à 2 co ;
Adultes 2 à 3 cés.
Le Fansidar possède également une action curative, en cas de crise de paludisme.
Contre indication
Les femmes enceintes.
6. Quinimax*
Est un antipaludique trophozoïcide et schizonticide mais agit faiblement contre les
gamètes.
Indiqué dans les crises de paludisme.
Posologie
- Adulte :
3x 2 cés/ j / 5j ou 2 x 4 ml / j / 5j
2 x /suppo/ j/ 5j
- Enfants à 2 ans : ½ à 1 amp/2 ml IM 1 ou 2x/j 5j.
6. Clindamycine
Est un ATB efficace et sensible aux parasites du paludisme. Elle peut être associée
avec la chloroquine ou quinine ou parfois administrée seule.
Se présente en cés et se donne 5 mg / kg toutes les 8h/ pendant 4 jours ou 2 x 10 mg / kg/ j
pendant 5 jours en cas de parasitémie massive.
Action et indication
- Antipyrétique ;
- Antipaludique ;
7. Artésunate (Dihydroartémisine)
Résistance de plus en plus fréquentes dans certaines régions (ex : chloroquine résistance
au Kivu)
Médicaments mal tolérés ;
Danger des réactions cutanées avec les sulfamides, surtout après usage prolongé (rash) ;
Résultats différents des accès à infestation mixte P. falciparum et P. vivax.
9. Artésunate + Amodiaquine
a) Indication : il est préconisé dans le traitement des crises de paludisme non compliqué à
plasmodium falciparum, en particulier en cas de résistance aux autres antipaludiques.
b) Posologie et durée de traitement : la posologie est à adapter en fonction du poids à raison
de 4mg/kg dArtésunate et de 10mg/kg dAmodiaquine 1X/j pendant 3jours. Un comprimé
Plan
1. Médicaments psychotropes
Les psycholeptiques qui dépriment lactivité psychique :
- Hypnotiques
- Anxiolytiques (ou tranquillisants)
- Neuroleptiques (ou antipsychotiques)
- Régulateur de lhumeur (ou normothymiques)
I. MEDICAMENTS PSYCHOTROPES
Définition : les psychotropes sont les médicaments qui agissent sur le psychisme en
modifiant le fonctionnement du cerveau.
1. Hypnotiques
Les hypnotiques sont des dépresseurs de lactivité cérébrale,destinés à induire le sommeil.
1.1. Hypnotiques barbituriques
A action longue (élimination lente)
- Phénobarbital (Gardénal) : utilisé en thérapeutique comme anti convulsivant majeur et
sedatif en association
A action intermédiaire
- Butobarbital utilisé pour les troubles du sommeil
A action rapide et brève
- Vinylbital (optanox*, suppoptanox*) utilisé pour induire le sommeil.
2.1. Benzodiazépines
- Diazépam (Valium*)
- Chlordiazépoxyde (Lybrium*)
- Nitrazépam (Mogadon*)
- Alphazolam (Xanax*)
- Triazolam (Halcion*)
Ces produits, largement prescrits, sont utilisés, per os contre l anxiété et l insomnie. Ils
présentent tous, à des degrés divers, 4 propriétés : anxiolytique, hypnotique, myorelaxante, et
anti convulsivante, dont découlent leurs indications.
Leur utilisation nentraine pas de réelle toxicomanie, mais il peut exister une dépendance du
sujet avec syndrome de sevrage (insomnie, céphalées, douleurs musculaires). L arrêt du
traitement doit être progressif.
En cas dintoxication aigué, lAnexate est utilisé comme antidote spécifique.
2.2. Méprobamate
Il est anxiolytique, sédatif et myorelaxant. Il est utilisé par voie IM pour le traitement
du delirium tremens (= délire aigu survenant chez un alcoolique chronique, accompagné d une
agitation et dun tremblement intenses, avec fièvre et déshydratation).
3. Neuroleptiques
3.1. Indications
Ces médicaments sont destinés au traitement symptomatique des psychoses aigués ou
chroniques (état dexcitation, délire, confusion, hallucination) souvent en cure prolongée.
3.2. Médicaments
- Chlorpromazine (Largactil*).Dose : 75-300mg
- Lévomépromazine(Nozinam*).Dose : 50-300mg
- Haloperidol(Haldol*).Dose : 6-30mg
- Sulpiride (Dogmatil*).Dose : 600-1600mg
Chlorpromazine (Largatil*)
Indications : elle est utilisée :
- En psychiatrie, dans les cas aigué et chroniques : délire, agitations, anxiétés,
dépressions, conflits psychologiques,irritabilités, émotions.
- En médecine interne : spasmes digestifs, vomissements, convulsions, tétanos.
- En chirurgie : pour aidre la pré anesthésie.
- En obstétrique : dans léclampsie gravidique et pour lanalgésie obstétricale.
Posologie :
- Voie buccale : Adulte : 75 à 150mg/j, en 3ou4 prises (comprimés de 25mg)
- 1 à 2mg/kg/j en solution gouttes (1 goutte=1mg)
- Voie IM : Adulte 25 à 50mg /j
- Voie IV : Adulte 25 à 50mg en perfusion lente dans sérum glucosé.
4. Régulateurs de lhumeur : Normothymiques
4.1. Sels de lithium
- Carbonate de lithium (Téralithe*)
- Gluconate de lithium (Neurolithiu*)
81 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
82
5.2. Médicaments
- La fénozolone (Ordinator*), per os, apparentée aux amphétamines
- Dérivés de lamphétamine (utilisés comme anorexigènes)
- Le modafinil(modiodal*)
- Le déanol (diethylaminoéthanol*) per os, actébral, acti5, cérébrol. De
nombreux produits comme la caféine, lextrait de Kola, la Vit C possèdent
également un effet stimulant.
a)Indication
La Lévodopa est indiquée, per os, pour le traitement de la maladie de Parkinson et des
symptômes parkinsoniens, à lexclusion de ceux dus aux neuroleptiques. Elle est active sur
lAkinésie et la rigidité, moins efficace contre les tremblements.
b) Effets indésirables
- Troubles digestifs surtout si la posologie est trop élevée.
- Mouvements anormaux involontaires
- Hypotension orthostatiques, troubles du rythme, accidents coronariens
- Troubles psychiques pouvant nécessiter larrêt du traitement.
c) Contre-indication :
- Etats psychotiques graves
- Affections cardiovasculaires décompensées, infarctus du myocarde aigu ou récent
- Mélanomes malins (Tumeur)
DOPA DOPAMINE
(Pénètre dans Dopa-décarboxylase (Ne pénètre pas dans le cerveau)
Le cerveau)
e) interactions médicamenteuses
- Réserpine et Vit B6 : Inhibition de leffet thérapeutique de la Lévodopa.
- Neuroleptiques et papavérine : antagoniste réciproque
- IMAO non sélectifs : risque de crise hypertensive.
2. Agonistes Dopaminergiques
Ils sont tous susceptibles de provoquer des troubles psychiques (confusion, délire)
pouvant nécessiter larrêt du traitement.
a) Amantadine (Mantadix*)
Il est actif per os :
- Contre toutes les formes de syndromes parkinsoniens, y compris celui induit
par les neuroleptiques, en association avec la lévodopa ou lorsque celle-ci est
contre indiquée. Il agit surtout sur lakinésie et la rigidité.
- Comme antiviral pour la prophylaxie de la grippe à virus A.
3. Anti cholinergiques
- Bipéridène (Akineton*)
- Trihexyphénidyle (Artane*) (Parkinamene*)
Indications :
- Maladie de Parkinson (si lévodopa contre-indiquée)
- Syndrome parkinsonien induit par les neuroleptiques
Effets indésirables :
83 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
84
Ces sont des anti convulsivant suppriment ou diminuent la fréquence des crises d épilepsie.
Leur efficacité varie selon le type dépilepsie : crise généralisées convulsives (Grand mal) ou
non convulsives (Petit mal), épilepsie partielle ou focalisée, ou état de mal épileptique qui
nécessite un traitement durgence par voie parentérale. Le traitement est symptôme, de long
durée, à la fois préventif et curatif.
1. ANTIELEPTIQUES MAJEURS
c) Posologie
Adulte : 300mg/j
Enfant : 10mg/kg/j
1.3. Benzodiazépines
- Clonazépam (Rivotril*) : est indiqué dans toutes les formes dépilepsie.
Dose : 6mg/jr Adulte
0,1mg/kg/jr
- Diazépam(Valium) : est utilisé dans létat de mal épileptique (IV), et par voie rectale
pour le traitement des crises convulsives hyper thermiques du jeune enfant.
Dose : Cfr Clonazépam
2. Autres antiépileptiques
A. LES HORMONES
I. LES MEDICAMENTS DE LA GLANDE SURRENALE
1. Les corticoïdes
a. Rappel physiologique
Les corticoïdes ou corticostéroïdes dérivent des
hormones naturelles, cortisone et cortisol (ou hydrocortisone), sécrétées par le cortex
surrénalien. Cette sécrétion est sous la dépendance de lACTH.
La cortisone ne conserve comme indicateur que le traitement de l insuffisance
surrénalienne.
b. Corticoïdes de synthèse utilisés en thérapeutique
- Hydrocortisone
- Prednisone
- Prednisolone
- Méthylprednisolone
- Trimcinolone
- Bétaméthasone
- Dexaméthasone
- Paraméthasone.
c. Actions
1. Action anti-inflammatoire
Ces médicaments agissent sur la perméabilité vasculaire, sur la libération de
facteurs impliqués dans les risques inflammatoires et sur les cellules
phagocytaires. Ces effets sont favorables à la résorption de l inflammation. A
lopposé, les effets inhibiteurs sur la prolifération des fibroblastes et sur la
synthèse du collagène retardent la circulation.
5. Autres Actions
Les sécrétions acides et pepsique sont augmentées, et la sécrétion de mucus
protecteur diminue, ce qui explique leffet ulcérogènes. Les corticoïdes sont
euphorisants et stimulent lappétit.
d. Indication
- Rhumatologie : RAA, polyarthrite rhumatoïde, rhumatismes chroniques,
maladies du collagène.
- Hémato cancérologie : syndromes douloureux et inflammatoires des
cancers métastasés, leucoses (leucémie) et syndromes myeloprolifératifs.
- Immunologie : prévention du rejet de greffe
- Etat de choc anaphylactique
- Pneumologie : asthme
- Dermatologie : psoriasis, prurits, irritations .
Les corticoïdes naturels sont utilisés por le traitement substitutifs de
linsuffisance surrénalienne.
e. Contre-indications
- Ulcère gastro-durodénal en poussée
- Herpes corhéen en évolution
- Diabète
- Hypertension artérielle
- Insuffisance rénal
- Tuberculose
- Troubles psychique graves.
f. Interaction médicamenteuses
- risque dhypokaliémie qui augmente la toxicité des digitaliques, des
antirythmisant , et qui peut être aggravée par la prise de diurétiques.
- Augmentation du risque hémorragique chez les patients sous
anticoagulant.
g. Posologie
A. Rappel physiopathologique
- La thyroïde élabore deux séries dhormones :
a. La calcitonine
b. Les hormones thyroïdiennes iodées : tri-iodotyronine (T 3) et (T4)
88 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
89
Liothryoxine (Cytomel)
0,025mg 0,1mg/j
1. Sa fonction
- Formation des Os
- Influence sur la fonction musculaire ensemble avec K+ et Mg++
- Dans la chaîne de coagulation du sang
2. Métabolisme :
a. Absorption :
- Entraîne laugmentation du Ca+
- Labsorption est augmentée par le parathormone et la Vit D.
3. Lhypocalcémie :
a. Les évidences :
- Tétanie
- Signe de chvostek
b. Traitement : Calcium gluconate ou chlorure de calcium 10% 10cc IV lentement
pour éviter leffet cardiaque.
4. Lemploi du Ca++ (indication) :
- Lhypocalcémie
- Après plusieurs transfusions consécutives avec du sang en citrate
- Larrêt cardiaque
- Antidote dun surdosage de Mg++
B. Vitamine D Lumière UV
1. Origine : Provitamine D Vit D
dans la peau
2. Action : il augmente labsorption du Ca++ et Phosphore
3. Emploi :
- Besoin : 400 unités/j
- Régime déficient ou avec manquent des rayons solaires, ce qui cause la
rachitisme.
- Si on enlève les glandes parathyroïdes au moment de la thyroïdectomie, on
donne 50000 unités/j de Vit D pour prévenir la tétanie.
A. De lhypophyse antérieure
1. TSH : Stimule la croissance et sécrétion de la glande thyroïdien
2. ACTH : stimule la glande surrénale à produire la cortisone
3. Lhormone de la croissance : il accélère la croissance du corps.
4. FSH : cause la croissance des follicules ovariennes chez la femme, et la
spermatogenèse chez lhomme.
5. LH :
- Cause lovulation chez la femme
- Cause la sécrétion du testostérone chez lhomme
6. Prolactine : cause la sécrétion du lait.
B. De lhypophyse postérieure
1. ADH (lhormone anti-diurétique) : il empêche la perte rénale de leau
2. Oxytocine : cause léjection du lait (monté de lait), cause les contractions
utérines
3. Vasopressine : cause la vasoconstriction.
A. Insuline
Physiologie :
1. Linsuline : une molécule protidique produite ou sécrétée par les cellules β des
îlots de Langerhans pancréatiques humains.
2. L’hyperglycémie stimule la sécrétion de l’insuline
3. L’action d’insuline : environ 50 unités sécrétée par jour.
- Faciliter l’entrée du glucose dans les cellules pour qu’il soit métabolisé.
- Faciliter la formation de la graine dans les cellules adipeuses.
- Faciliter lentrée du K+ intracellulaire.
4. La différence entre le diabète type I (insulino-dépendant, juvénile, DMNID)
Si on donne du glucose en IV, ils (diabètes) différent dans leur réponse en
sécrétion de linsuline.
1. Formes dinsuline :
Type Insuline Titrage en Action en heures (Voies SC
U.I/ml
Insuline 10,20, 40 Début Maximum Fin
Rapide ordinaire ½ 2à4 8
Insuline 40 ¼ 2à4 8
Actrapid
Insuline 40 ¼ 3à7 20
Rapitard
Insuline NPH 40 2 6 à 12 20
semi-lente Insuline Zinc 40 1 6 à 10 14
Amorphe
Zinc mixte 40 1 6 à 12 24
Lente
Durasuline 40 1,5 10 12
Lente IPZ 40 3 10 à 16 24
Zinc Cristallisé
Ultra-lente 40 2 16 à 24 30
-
N.B : en ce qui concerne le stockage ; linsuline garde sa valeur pour environ un mois
hors de frigo.
d. Préparation : Dose
Tolbutamide (Orinase*, Dopipol*) 0,5-2g.j
Chlorpropamide (Diabinèse*) 0,1-0,5g/j
2. Biguanides
Préparation :
Métformine ou dimethylbiguanide (Glucophage*)
Posologie : Dose dattaque : 3g/j
Dose dentretient : 1 à 2g/j
Effet indésirable : Acidose lactique.
a. origine : les testicules surtout. Causée par LH de l hypophyse qui stimule les
cellules de Leydig.
b. Mode daction :
Elle stimule la croissance des organes sexuels males,
Elle participe au développement de linstinct sexuel dans les deux
sexes,
Elle contribue à lapparition des caractères sexuels secondaires
masculins (Pilosité, voix basse [grave], peau épaisse)
Elle stimule la construction des protéines (action anabolisante), et
donc développement musculaire.
Chez la femme, elle provoque linhibition de lactivité de l ovaire et la
virilisation (Pilosité, élongation du Clitoris) ; on ne donnera donc pas
le long traitement chez la femme.
c. Indication :
Remplacer landrogène chez lhomme déficient en androgène,
Le cancer du sein
Les troubles de la vieillesse
Stimuler lanabolisme
Lostéoporose et les fractures, en cas de retard de la consolidation
Elle est peu utile pour limpuissance sauf en cas de l homme qui est
réellement déficient en testostérones
d. Dose : Testostérone : 50-100mg/IM/semaine
Méthyltestostérone : 5-25mg P.O.
C. VITAMINES
1. VITAMINES
a. Définition : Les vitamines sont des substances que lorganisme est incapable de
fabriquer, mais qui sont indispensables, en très petites quantités, à sa croissance et
à son bon fonctionnement. Elles sont souvent apportées par lalimentation.
b. Classification :
Les vitamines sont classées en deux groupes :
Vitamines liposoluble : A, D, E, K. ces vitamines, solubles dans les
liquides, sont stockées dans certains organes (Foies ) et peuvent exister
sous forme de provitamines.
Vitamines hydrosolubles : vitamines du groupe B, C, PP. ces vitamines
sont réparties de façon plus uniforme dans lorganisme, et les réserves sont
généralement faibles (sauf pour le Vit B 12), ce qui explique que les déficits
puissent être plus précoces.
1. Vitamines Liposolubles
1.1. Vitamine A (Rétinol)
a. Rôle physiologique : la Vit A intervient dans la formation du pourpre
rétinien dans la croissance générale, et dans le bon état des muqueuses de
la peau et de ses annexes (Cheveux, poils, ongles).
b. Carence : Elle se traduit par :
Des troubles oculaires précoces : baisse de la vision en lumière
crépusculaire. La carence peut entraîner ulcération, opacification
(Xérophtalmie) et cécité.
Des signes cutanéo-muqueux : sécheresse et kératinisation de la
peau.
Des troubles digestifs (anorexie, diarrhées) et un retard de
croissance chez lenfant.
c. Indications :
Troubles de la croissance
Les maladies hépatiques, rénales, intestinales et infectieuses
fébriles.
La cicatrisation des plaies et toutes les maladies de la peau et des
muqueuses : (respiratoires, digestives, urinaires et génitales).
Certaines affections oculaires : sécheresse de la conjonctives et
opacification (Xérophtalmie), ulcère de la cornée, mauvaise vision
nocturne et le soir (Héméralopie).
Traitement de lacné et des troubles de la Kératinisation
(transformation normale et progressive des cellules superficielles
de lépiderme en cellules dépourvues de noyau et riches en
kératine), psoriasis et ichtyosis.
d. Posologie :
Doses préventives : de 1000 à 30000U/j suivant lâge,
1.2. Vitamine D
La Vit D existe sous deux formes :
La Vit D3 ou Cholécalciférol, naturelle, produite dans la peau à partir
de précurseurs endogènes, par irradiation ultraviolette.
La Vit D2 ou Ergocalciférol obtenue à partir de lergostérol d origine
végétal.
Le Vit D est stocké dans la Foie.
a. Rôle physiologique :
La Vit D favorise labsorption du calcium par l intestin, et elle facilite la calcification
osseuse.
b. Carence : Elle se traduit chez lenfant par le rachitisme, avec dans les formes graves
un retard de la croissance, et chez ladulte par lostéomalacie.
c. Indications :
Traitement et prévention (prophylaxie) de(s) :
Rachitisme
Ramollissement des os ou ostéomalacie
Convulsions infantiles et la tétanie
Carie dentaire
Retards de consolidation des fractures
Retards de croissance
d. Posologie :
Doses préventives : de 400 à 600U/j
Doses curatives : de 1000 à 8000U/j
1.4. Vitamine K
(Voir les Hémostatiques : médicaments du cur et des vaisseaux).
2. Vitamines Hydrosolubles
2.1. Vitamines du groupe B : Les principales vitamines du groupe B sont :
Vit B1 (Thiamine)
Vit B2 (Riboflavine)
Vit B3 ou PP (Acide nicotinique ou nicotinamide)
96 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
97
c. Carence
La carence se manifeste par lésions muqueuses (perlèche, glossite),
cutanées et oculaire (photophobie et opacification de la cornée). Elle peut-
être rencontrée chez le nouveau-né.
b. Indications :
En complément de certains traitements médicamenteux
Chez léthylique chronique ;
Dans lhomocystinurie où des choses massives améliorent létat
clinique ;
Dans lanémie hypochrome microcytaire sensible ç la pyridoxine.
c. Indications :
Carences par malabsorption : maladie de Biermer par voie parentérale,
pendant toute la vie du malade, gastrectomie
Carences dapport.
Antalgique (dibéncozide, cobamamide).
Chélateur des ions cyanures (hydroxocobalamine).
d. Effets indésirables : Des réactions immunoallergiques (prurit, érythème,
urticaire, voir choc anaphylactique) ont été signalées, ainsi que l apparition
dacné ou dune hypokaliémie. La vitamine B12 est contre-indiquée en cas
dacné rosacé et de tumeur maligne.
2.2. VITAMINE C
a. Rôle physiologique : La Vitamine C intervient dans de très nombreux
métabolismes : Glucidiques, Synthèse du collagène, Absorption du fer et de la
tyrosine Lacide ascorbique est utilisé comme additif alimentaire (anti-
oxydant).
b. Carence
Le scorbut de ladulte se traduit par une gingivite hypertrophique et des
hémorragies. Lévolution est mortelle sans traitement par hémorragie massive
ou ischémie myocardique.
Chez lenfant, le scorbut peut être rencontré, rarement, entre 7 mois et 2 ans, en
cas dallaitement par des laits stérilisés sans supplémentassions. Les signes
principaux sont des hémorragies sous-cutanées.
c. Indications :
Traitement du scorbut de ladulte et du nouveau-né.
Traitement dappoint de certaines intoxications (Méthémoglobinémie,
Benzolisme )
Prophylaxie des carences : cancers, insuffisance rénale chronique,
suites opératoires.
Phénylcétonurie et alcaptonurie.
Prévention et traitement des infections saisonnières virales asthénie.
d. Effets indésirables : Labsorption de plusieurs grammes de vitamine C par jour
peut provoquer des brûlures gastriques et des diarrhées. La vitamine C est une
acidifiant urinaire qui peut Favoriser lapparition de lithiases ou gêner
lélimination des sulfamides à tropisme urinaire. Il n existe pas
dhypervitaminose
I. Généralités
Cest dans lestomac que commence véritablement la digestion. Par suite d un
malaxage continuel, le chyme alimentaire est mélangé avec l acide et des sucs
gastriques. Les enzymes de la digestion qui agissent sur les aliments les réduisent en
petites portions (sucres, hydrates de carbone, acides aminés, etc.).
B. Médicaments étudiés
Dans ce chapitre, on étudiera les médicaments utilisés pour les maux de gorge,
nausées, vomissements, mal des transports, acidité gastrique, ulcères gastro-
duodénaux, constipation, diarrhée et hémorroïdes.
II. MEDICAMENTS
Médicaments (Antiémétiques)
1. Antihistaminiques H1
Dimenhydrinate (Dramamine*)
Prométhazine (Phénergan*) Indiqués en cas de mal de transport
Posologie : 1Cé 30 avant le départ, puis 1Cé toutes les 4h.
2. Atropiniques
Scopolamines scopoderm TTS*, Vagantyl*) indication : mal de transport ;
Atropine, Belladone, etc
3. Antagonistes de la Dopamine :
Métoclopramide (Primpéran*) : indiqué en cas de nausées et vomissements
dorigines diverses
Dompéridone (Motilium*).
Adulte : 3Cés/j
Enfant : 1gtte/kg/j
Alizapride (Plitican*)
Métopimazine (Vogalène*)
Adulte : 1 à 2 amp IM ou IV 2 à 6 Cés/j
Enfant : 15 à 150gttes/j
Indications : vomissements, induits par les chimiothérapies anticancéreuses et pendant la
grossesse (saut Plitican*,Vogalène*)
Famotidine (Pepdine*)
Nizatidine (nizaxid*)
Ranitidine (azantac*,raniplex*)
Mode daction : ils diminuent la sécrétion acide sans altérer la sécrétion de mucus, ni la
motilité gastrique. Leffet anti-sécrétoire dur 8heures.
Ils ont la propriété dabsorber beaucoup deau, d augmenter très fort le volume
du contenu intestinal. Ils agissent donc en stimulant indirectement le péristaltisme, par
augmentation de la masse du bol intestinal.
Les produits utilisés comme mucilages sont :
Les graines de Psyllium (Psyllia*)
Les graines dIspaghul (Spagulax*)
La gomme Sterculia (Entéromucilage*, Normacol*)
3. Laxatifs osmotiques
Ils augmentent la teneur en eau des selles.
Les produits utilisés sont :
Le lactulose (Dophalac*, Fitaxal*)
Le lactitol (Importal*)
Le mannitol et le sorbitol
4. Laxatifs stimulants
1. Anti-infectieux
En cas de diarrhée dorigine infectieuse, les nitrofurannes (nifuroxazide), le
tilbroquinol (Intertrix*), les antibiotiques non résorbés per os (Neomycine,
Colimycine) et les antifongiques (nystatine, amphotéricine B) peuvent être utilisés en
traitement local.
2. Adsorbants
Action : Ils diminuent le volume du contenu de lintestin ainsi que l irritation de la
paroi intestinale ; cette action est due à leur propriété physique dabsorber les excès de
liquides et de gaz contenus dans lintestin.
1°. Charbon actif : il adsorbe les gaz et les produits irritants. Il est utilisé aussi dans
les empoisonnements par voie oral (il adsorbe les poisons).
Posologie : 1 à 10g/j
1. Cholagogues :
2. Cholérétiques
Un médicament cholérétique stimule la fabrication de la bile par le foie
ou augmente la sécrétion biliaire.
Indications :
Certaines insuffisances hépatiques
Troubles digestifs divers
Médicaments :
Sulfate de magnésium et sulfate de Na à faibles doses : 0,5 à 1g/j
Sulfarlem*
Remarque : une repos absolu pendant plusieurs semaines, ainsi quun régime alimentaire
pauvre en graisses et sans alcool, riche en glucose, en jus de fruits, en
vitamines et en protéines, ménagent et protègent mieux le foie.
Médicaments utilisables :
Pommade anti-hémorroïdaire Midy, Anusol, anusol hydrocortisone, Proctolog,etc
Suppositoires anti-hémorroïdaire Midy, Ultaproct, Rectosol HC, etc
Posologie :
1 suppo 2x/j x 3 à 6 jours
Appliquer longuent (Pommade) 2x/j 3 à 6 jours.
Effets secondaires : Irritation et les symptômes dhypersensibilité.
A. DIURETIQUES
1. Définition : Les diurétiques sont des médicaments qui, par des mécanismes
divers, augmentent la quantité durine éliminée par les reins. Cette augmentation
saccompagne dune élimination accrue de sodium, mais aussi de potassium le
plus souvent.
2. Médicaments
a. Les Thiazides :
Hydrochlorthiazide (HCTZ)(Esidrex*)
Chlorthiazide (Clotride*,Diuril*)
Indications :
dèmes dorigine cardiaque, rénales ou cirrhotique.
Hypertension artérielle, souvent en association avec les hypotensions.
Posologie : HCTZ :
Cas dhypertension : 12,5-25mg PO 4x/j au début puis 12,5-50mg/j
(max 50mg/j) comme dose dentretien
Cas ddèmes : 25-100mg PO 4x/j : Adulte
1-2mg/kg/j 2-4x/j (max 37,5mg/j) Enfant
Chlorothiazide :
Cas dHTN : 125-250mg PO 2 ou 4x/j (max 1000mg/j 2x/j)
Cas ddème Adulte : 500-2000mg PO/IV 2-4x/j dose à alterner pour 3-4jours
Cas ddème enfant : 10-20mg/kg/j PO 2-4x/j puis 30mg/kg/j 2x/j
Chlorthalidone :
Cas dHTN : 12,5-25mg PO 4x/j puis dose dentretien 12,5-50mg/j (max 50mg/j)
Cas ddème : 50-100mg PO 4x/j après repas dose dentretien 150-200mg/j (max
200mg/j).
Inconvénients et précautions :
Les pertes urinaires du potassium provoquées par les thiazides doivent être
compensées, sous peine de danger, spécialement chez les patients digitalisée ; dans cas, on
donnera en même temps, chaque jour soit 1g de Kcl per os, soit plusieurs bananes ou organes
mures qui contiennent beaucoup de potassium.
c. Spironolactone (Aldactone*,Uractone*)
Cest un diurétique permettant déviter les pertes de potassium. Il est très intéressant en cas
ddème ou dascite résistant aux autres diurétiques. On lemploie souvent en même temps
quun thiazide (aldactazide*=spironolactone+HCTZ)
Posologie : 2 à 8Cés de 25mg/j
B. ANTISEPTIQUES URINAIRES
2. Médicaments :
108 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
109
2. MEDICAMENTS UTERINS
A. ACYTOCIQUES
Définition : ce sont des médicaments qui favorisent les contractions utérines, qui
peuvent être utiles pendant ou après accouchement ou un avortement.
Médicaments :
Ocytocine (Syntocino*, Pitocin*)
Action : Locytocine est lutérotonique physiologique qui, libéré par lhypophyse à la fin de la
grossesse, provoque les contractions dintensité normale et interrompues à un rythme régulier
(donc pas de contracture permanente).
Elle agit après 3 minutes et pendant 15minutes. Ce n est qu à de fortes doses que l ocytocine
peut provoquer des contractures de lutérus.
B. HEMOSTATIQUES UTERINS
1. Définition : Ce sont des médicaments qui provoquent une contracture utérine
prolongée, et qui ne peuvent en principe jamais être utilisés avant la délivrance.
Médicaments
a. Ergométrine (Methergin*)
Action : Elle provoque en 1 à 5 minutes une contraction intense et continue de
lutérus qui ne se relâche quaprès 2 à 8 heures.
Indications :
Hémorragies utérines par atonie après la délivrance,
Certaines hémorragies gynécologiques (ménorragies et métrorragies),
Pendant la césarienne, dès la sortie de lenfant et du placenta.
Posologie : En cas datonie importante : 1 Ampoule (1ml)=0,2mg en IM, ou mieux
IV, à répéter une fois si nécessaire (DM=0,4mg/j)
Contre-indications : Tant que lutérus nest pas absolument vide (enfant et placenta
complet), elle est contre indiquée, car son administration provoquera un spasme
utérin tel quil sera impossible alors chercher le placenta ou un fragment de celui-ci
qui serait resté fixé dans lutérus (ou éventuellement un jumeau méconnu).
b. Ergotamine (Gynergène*)
Néo-Gynergène (association ergotamine+ergobasine)
Action :
Contraction intense et prolongée des muscles lisses de lutérus pendant une
vingtaine dheures mais qui apparaît seulement 15 min après
ladministration.
Vasoconstriction périphérique avec hypertension artérielle.
C. SEDATIFS UTERINS
1. Définition : Ce sont des médicaments qui calment les contractions anormales
ou indésirables de lutérus.
2. Indications :
110 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
111
-
- -
-
-
Nous décrivons successivement les médicaments utilisés pour les affections suivantes :
Faiblesse cardiaque (insuffisance cardiaque)
Choc cardiovasculaire
Spasmes des artères cardiaques (angine de poitrine)
Troubles du rythme (arythmies)
Tension artérielle trop élevée (hypertension) et les médicaments de la
coagulation.
a) La fonction du cur
Le cur nest, en fait rien d autre qu une pompe. Cette pompe veille à ce que, durant
toute la vie, le sang puisse amener loxygène aux tissus, et emporter le gaz carbonique et
autres déchets. On parle de faiblesse cardiaque lorsque, pour l une ou l autre raison, il ne
réussit plus à exercer sa fonction qui est de répondre au besoin de l organisme en sang
oxygène. En cas de faiblesse cardiaque, le cur nest pas état d assurer suffisamment la
circulation du sang. Cette faiblesse peut, par exemple, être la conséquence de :
Malformation cardiaque congénitales
Tension artérielle trop élevée
Dun infarctus du myocarde ou
Dune inflammation de muscle cardiaque.
Le cur est un muscle creux composé de deux parties à peu prés égales. Les
moitiés se contractent toujours simultanément.
la partie droite du cur assure la petite circulation sanguine vers les poumons ou le sang
rejette le gaz carbonique et emporte de loxygène.
La partie gauche a une paroi plus épaisse et donc plus forte qui lui permet de refouler le sang
par les artères dans toute les parties du corps.
En cas de faiblesse cardiaque, lacheminement du sang vers les tissus et les organes est
diminué.
Quand la partie gauche du c ur ne peut plus refouler suffisamment le sang que
lui envoi, via les poumons, la partie droite, celle-ci s accumule dans Les vaisseaux sanguins
des poumons. La Conséquence en est la dyspnée (respiration gênée) et la suffocation, souvent
le soir et la nuit.
En même temps, leau quitte les vaisseaux sanguins, ce qui fait que les alvéoles
pulmonaires se remplissent deau. Il sagit alors dun dème pulmonaire.
Sil nest pas traité à temps, il peut produire une issue analogue à la mort par noyade.
112 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
113
En cas de faiblesse de la partie droit du cur, ce qui se produit parfois lors d affections
pulmonaires chroniques, il ya refoulement du sang dans le tissus et les organes. Surtout le
foie.
Lépanchement deau aboutit alors à lapparition ddèmes : amoncellement deau dans les
tissus.
Le traitement de linsuffisance cardiaque repose sur lapplication de remèdes améliorant le
fonctionnement du cur.
b) Médicament :
Cardiotonique (Digitaliques) ou tonicardiaques
La digitoxine : agit en 2 à 4 h per os, en 1à2h en IV
Digitoxine : agit en 1à2h per os ou IV
Le lanatoside C : agit en 1h per os, en 5 à 10 min en IV
c) Indications :
Toute les insuffisances cardiaque ; les tachycardies graves ; les fibrillations
auriculaires avec tachycardies ; certains états de choc.
e) Inconvénients :
Des doses élevées de digitaliques administrées pendant une longue période
peuvent mener à une intoxication grave.
f) Précautions :
Lors des traitements prolongés par les digitalique :
On administrera journellement de potassium, surtout si on
donne aussi des diurétiques, ou bien lon fera manger plusieurs
bananes mûres chaque jour (elles contiennent beaucoup de
potassium).
On ne donnera pas le calcium pendant ces traitement, car le
augmente les effets des digitalique.
Ce sont des médicaments durgence employés dans la phase aiguë, pour une
action rapide de courte durée.
2.2 isoprénaline(isuprel)
113 ASS. Guylain BIMBAKILA BULOKI :Tél :0821238619 [email protected]
114
b) MEDICAMENTS
contractent également ensemble. Le sang est donc dabord propulsé des oreillettes vers les
ventricules et là dans la circulation sanguine.
Après chaque battement, le cur se détend, les oreillettes faisant en même temps
provision de sang. Le sang fréquence des battements du c ur est réglé par un (n ud sinusal)
dans la paroi de loreillette droite. Ce centre, qui se trouve lui-même sous l influence du
système nerveux sympathique, produit en des circonstances normales environ 70
excitation/minute.
Ces excitations électriques sétendent aux oreillettes et de là, grâce à des fibres
conductrices spéciales, au reste du muscle cardiaque.
b)Des conséquences des arythmies :
1) Quinidine
Dose orale : 200 mg q 12h dose dattaque
200-400 mg 3-4x/j dose de maintien
2) La procainamide (pronestyl)
Dose orale : 250-500 mg q 4-6h
3) la lidocaine (Xylocaine)
Dose IV : 1-2 mg /kg en IV immédiatement
Mode daction : supprime larythmie ventriculaire
4) la phénytoine (dilantin)
Dose orale : 250-500 mg
1. les diurétiques
a) les thiazides : chlorothiazide 500 mg
hydrochlorothiazide 50 mg
Dose : 25-50 mg/j
Mode daction : agit au niveaux duTDC(tube distal contourné) pour empêcher
labsorption de sodium (Na+) et ensuite leau.
b) Le Furosémide( Lasix)
Dose : 20-40mg/j P.O
20-40mg IV en cas durgence
Mode daction : agit sur lanse dHenlé pour empêcher la réabsorption du sodium
(Na+).
2. Les sympatholytiques
a. Le Réserpine
Mode daction : Hypontensive par dépression central.
Il épuise les catécholamines (N. adrenaline, sérotinie, dopamine) dans les nerfs
sympathiques.
Dose : 0,25mg/j
b. Méthyldopa (Aldomet)
Mode daction : elle bloque la synthèse du nor-épinéphrine
Dose : 250mg 2-4x/j
c. Beta-bloquer (propranolol et autres (acébutolol, méthaprolol, lobétalol)).
Mode daction : bloque le récepteur bêta.
Dose : 40-80mg bid
d. Clonidine (catapressan)
Mode daction : il diminue lactivité sympathique au SNC.
Dose : 0,1mg 1-2x/j
Passage
au poumon
Angiotensine
Converting enzyme
(ACE)
Angiotensine II
Etape Médicament
HPA légère I Diurétique (Propranolol(jeunes))
HTA modérée II Methyldopa(aldomet), Réserpine
Propranolol, Clonidine.
HTA sévère III Hydralazine, Nifedipine,
captopril
6. MEDICAMENT DE LA COAGULATION
Thromboplastinoformation
Coagulation intrinsèque Thromboplastine
Tissulaire plaquettes
Facteurs plasmatiques
Calcium
Thromboplastine
2. Anticoagulants
Les Anticoagulants ne dissolvent pas les caillots déjà formés, mais les empêchent de
grossir, et préviennent la formation de nouveaux caillots.
2.1. Héparine : Elle est présentée dans lorganisme. Elle est extraite dorganes animaux
(intestin, poumon).
Mode daction : Lhéparine ralentit la coagulation du sang.
Indication : Lhéparine est indiquée pour le traitement et la prévention des
thromboses artérielles et veineuses, et lors de circulation extracorporelle ou
dépuration extrarénale.
Posologie :
Dose en IV : 5000-10000unités chaque 4 heures ou 500 unités/kg/j dans
une perfusion à Chlorure de sodium 0,9% ou Dextrose 5% ;
Dose en SC : 250 unités/kg 4x/12h
Prophylaxie : 5000 unités sc. Chaque 8-12h
3. Antiagrégats plaquettaires
a. Mode daction : Ils sopposent à une ou plusieurs fonctions plaquettaires : adhésion,
sécrétion, agrégation, ou activité pro coagulante.
b. Indications : Ils sont indiqués pour la prévention des accidents thromboemboliques (en
seconde intention).
c. Médicaments :
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (Aspirine)
Ticlopidine
Dipyridamole
N.B : la forme injectable ne doit pas être mélangée avec d autre médicaments
(incompatibilité).
I.GENERALITES
A.Rappel anatomique de la voie respiratoire
La voie respiratoire commence par le nez et les fosses nasales. D un point de vue
anatomique, loreille moyenne qui, via le trompe dEustache, est en communication avec le
pharynx, fait également partie des voies respiratoires.
Derriere le nez se trouve le nasopharynx.C est ici que se croisent les voies de la
nourriture(de la bouche via lsophage vers lesctomac) et de la respiration(du nez via la
trachée vers les poumons).
La voie respiratoire se poursuit jusqu à la division du trachée en deux parties vers les
poumons.les deux premières ramifications sappellent bronches souches.
Dans les poumons, les bronches se divisent en ramifications toujours plus petites et se
terminent par plusieurs milliers de bronchioles. Cest ici que lair et le sang arrivent presque en
contact lun avec lautre à travers une très fine membrane. C est également ici qu ont lieu la
prise doxygène et le rejet de gaz carbonique.
Le diamètre des voies respiratoires change continuellement suivant le rythme de
linspiration et de lexpiration.
Voie respiratoire
Bouche
Fosses nasales
Pharynx
Larynx
Trachée
Bronches Bronches
Bronchioles
- la mort
C.Les symptômes principaux
- dyspnée
- toux
- Mal à gorge
- obstruction nasale
- douleur thoracique
-
D. Les réponses de la voie respiratoire aux irritants afin de les Minimiser
1. Lapnée, bradycardie. Ceci évité dautre inspiration
2. Le reflexe de toux
Le centre de la toux du cerveau est mis en alerte et la toux se produit par
contraction des muscles abdominaux. De cette façon est évitée l intrusion dans les
voies respiratoires de matières étrangères.
3. Broncho constriction
Ceci empêche lentrée de la substance nocive aux alvéoles
4. Constriction des veines pulmonaires
Ceci pour réduire labsorption de la substance nocive
5. Le dommage aux cellules qui tapissent les alvéoles.
B. MEDICAMENTS
Les Opiacés
a) Dextrométhorphane (Romilar)
Posologie : 15-30mg 3-4X/j : oral
1càc 4X/j : oral
b) Codéine
Dose : 15-30mg 3-4X/j
Inconvenient : somnolence
c) Noscapine
Dose : 15mg 3-4X/j
Les non-opiacés
a) Ephédrine sulfate
Il cause la broncho dilatation et ensuite il déprime la toux.
Dose : 25-50mg Per os
b) Benzonatate (Tessalon)
Les Expectorants
Parfois les sécrétions de la voie respiratoire deviennent sec et donc
épaisses et tenace. Sils ne sont pas enlevés, ils empêchent la ventilation.
a) Iodure de potassium (KI)
b) Glyceryl guaiacolate
c) Terpine+codéine
d) Ipéca
e) Promethazine (Phenergan exp)
f) Polaramine, Toplexil
-Broncho dilatateur
-Diurétique
Mode dadministration :
IV : 250-500mg
Orale : 100mg cé
Suppositoire : 500mg
Indications :
-Asthme aigué ou chronique
-dème pulmonaire
Inconvénients :
-Tachycardie avec une grande dose
-Irritation gastrique par voie PO
-Dose toxique. Cause : vomissement, convulsion, choc.
b) Les beta-2-agonistes
1. Albutérol (Provenil) inhalateur
2. Terbutaline (Bricanyl)
3. Salbutanol (Ventoline)
E.Les corticostéroïdes
1. Action : empêcher la libération des agents bronchospatiques
(histamines)
3. Indications : asthmatique qui résiste aux sympathomimétiques ou
oreaux Xanthines
4. Formes (Médicaments)
a. Doxaméthasone
Dose : 2-4mg SC
1,5-3mg/j P.O
b. Prédnisolone
Dose : 40-80mg/j P.O pendant 4-5 jours
c. Hydrocortisone
Dose : 100-200mg I.V
d. Béclométasone (Bécotide)
Par inhalation
5. Inconvénients : lemploi à long terme cause la rétention de Na +, parfois lHTA, et
dautres mal.
Prédnisone : 40-80mg/j
Albutérol par inhalation
Béclomethazone par inhalation
2. Pour prévenir lattaque : on donne :
Aminophylline : 100mg 3-4X/j
Cromolyn sodium
Des inhalateurs avec corticostéroïdes qui seront absorbé par la voie
pulmonaire. Ex : Béclomethasone
Les inhalateurs avec Albutérol (Proventil)
3. Souvent dans lasthme, il y a un élément dinfection; il faut associer souvent un
antibiotique à spectre large comme Tétracycline, Erythromycine, etc.
-
1. Définition
Ces sont des drogues qui entraînent un état de sommeil avec perte de la sensibilité et de la
conscience ainsi que le réflexes et relâche la musculature. L anesthésie est un état transitoire
caractérisé par la perte de la sensibilité à la douleur.
Lanesthésie chirurgicale peut être obtenue par l anesthésie générale qui fait appel à des
médicaments provoquant la perte de conscience, et par lanesthésie locale, régionale ou de
conduction qui interrompt la conduction de la sensibilité sans altérer l état de conscience,
circulation...)
Lanesthésie est un état réversible et respecte les fonctions vitales du corps (respiration,
conscience, circulation...).
2. Action
Les anesthésiques entraînent plusieurs stades dans lorganisme :
Stade danalgésie : perte de la sensibilité douloureuse puis perte de conscience
Stade dexcitation : délire et mouvements musculaires désordonnés (vomissements...)
Stade chirurgical : cest le stade intéressant pour opérer le malade
Stade toxique ; si les doses danesthésiques sont assez élevées, la respiration se ralentit
puis le cur. La pupille est dilatée au maximum, cest la mort imminente.
- Lidocaïne ou (xylocaïne)
- Percaïne
- Chlorure déthyle.
Définition et action
Ces sont les médicaments qui sont utilisés pour calmer la douleur et possède une action
analgésique.
Indications
- Douleurs divers (rhumatisme, névralgie, maux de dents,.....
- Céphalées ou migraine,
- Sciatique
- Contusions, entorses
- Fracture,
- Douleurs post opératoires
- Interventions chirurgicales mineures ou majeures
- Tumeurs diverses..........
Sortes
- les analgésiques mineurs (Paracétamol, aspirine, dolaren, ibucap, tempérine,
doliviran, saridon, perdolan, diclofénac, primaspan, aspégic, antigrippine
sédergine,....)
Associations
Il existe plusieurs associations médicamenteuses qui jouent au même moment les actions
diverses (antipyrétiques, anti inflammatoires et analgésiques)
Effets secondaires
- lésions rénales graves,
- agranulocytose
- réactions allergiques diverses.
- Arthrose
- Polynévralgie.
Contre indications
- Gastrite aigue ou chronique
- Certaines ulcères gastriques
- Certaines réactions allergiques.
- Sortes
- Indications
- Spasmes gastro-intestinaux
- Contre indications
- Posologie
BIBLIOGRAPHIE