Résistance Des Matériaux

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TSCISM

Cherbourg-en-Cotentin

Résistance des
Matériaux

A.F.P.A. Cherbourg-en-Cotentin
1
TSCISM
Cherbourg-en-Cotentin

• Définition 3
• Symboles utilisés 4
• Traction ou extension 5
• Compression 9
• Cisaillement 11
• Torsion 13
• Flexion 17
• Sollicitations composées 24
• Flambage 32
• Dimensionnement d'une 37
clavette
• Dimensionnement d'un 39
arbre cannelé
• Enveloppes minces 41

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RDM

Définition :
La résistance des matériaux est l’étude de
l’équilibre des corps solides supposés
indéformables sous l’action des forces qui les
sollicitent.
En réalité, les solides se déforment plus ou
moins et peuvent même se rompre sous l’action
des forces extérieures. Ces déformations
engendrent des contraintes dans le matériau
qu’il faut calculer, en toute sécurité, quand on
construit des mécanismes.
Coefficient de sécurité :
Dans tous les calculs de résistance des
matériaux, connaissant la désignation ou les
caractéristiques du matériau considéré (sa
limite élastique, etc.) il faut tenir compte d’un
certain coefficient de sécurité. Il est fonction
du genre de construction étudié. Il sera
d’autant plus important que l’existence de vie
humaine est en jeu.

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RDM
Symboles utilisés
● F : Force ● E : Module de Young
● R : Réaction (module d’élasticité
● Fc : Charge critique de longitudinal)
flambage. ● τ (tau) : Module de
● T : Effort tranchant contrainte tangentielle
● S : Section ● τω(ou Rpg) : Contrainte
● CS : Coefficient de sécurité normale d’utilisation au
● l : Allongement unitaire cisaillement
● ΔL : Allongement ● G : Module de Coulomb
● A : Allongement en % après (module d’élasticité
rupture transversal)
● Mf : Moment fléchissant ● Γ(gamma) : Angle de
● Mfi : Moment fléchissant idéal déviation - Élancement
● Mt : Moment de torsion ● Ix, IGz, Iαβ Moment
● θ (theta) : Angle de torsion quadratique d’une
unitaire surface plane (par
● rαβ : Rayon de giration (par rapport à un axe xx’, Gz
rapport à un axe αβ de son ou αβ son plan)
plan) ● Io : Moment
● σ (sigma) : Module de quadratique polaire
contrainte normale (par rapport a un point
● σω(ou Rp) : Contrainte O de son plan)
normale d’utilisation ● Iov : Module de torsion
● σe (au Re) : Limite apparente
d’élasticité
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RDM

Traction ou extension
Définition : un corps est
sollicité à l’extension
lorsque les forces agissant
sur ce corps se réduisent à
deux forces égales,
directement opposées, qui
tendent à l’allonger.

F2 peut être remplacé par la


réaction R :
F
Contrainte normale : σ=
S
σ : contrainte normale du
matériau considéré (N/mm²)
F : intensité de l’effort de
traction (N)
S : surface d’une section
droite perpendiculaire à la
direction de l’effort F (mm²)

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RDM
Application numérique : Traction ou
Crochet de levage calculé
pour supporter, en toute extension
sécurité, une charge de
10 000 N.
Déterminer la contrainte
normale d’extension dans la
section, de diamètre
20 mm, du crochet.

S=πd²/4=314 mm²
σ=100 00/314 =
31,84 N.mm−2
F
Résistance à l’extension : σ=
S

● Rp : résistance pratique à
l’extension F Re
Re : limite élastique du σ ≤R p ⇒R p ≥ ouR p=

matériau considéré
S CS
● Cs : coefficient de sécurité
à adopter

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RDM
Déformation élastique du
matériau : Traction ou
Un matériau soumis à un extension
effort d’extension subit un
allongement. L’allongement
ΔL est donné par :

F.L
ΔL=
S.E
● E : module d’élasticité
longitudinal (pour les
aciers, E = 200 000 à
220 000 N/mm². Pour les
fontes : E = 90 000 à
100 000 N/mm²)
● l : allongement unitaire
● ΔL : allongement
● L : longueur de la pièce

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RDM
Traction ou extension
Application numérique :
Tirant, en C22, de forme
cylindrique ( 24 mm -
longueur 4 m)
Effort de traction :
35 000 N
Calculer :

● - Contrainte normale
(dans la partie lisse du
tirant), vérifier si ce
matériau convient.
● - Allongement total

Caractéristiques du C22 :
● E = 200 000 N/mm²

● Coefficient de sécurité : C = 2,6


s
● Limite apparente d’élasticité : σ = 260 N/mm²
e

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RDM
Contrainte normale :
Compression
F
Définition : un corps est

σ=
sollicité à la compression, si


S
les forces extérieures ● - σ : contrainte normale du
agissant sur ce corps se matériau considéré
réduisent à deux forces (N/mm²)
égales, directement ● - F : intensité de l’effort de
opposées, qui tendent à le compression (N)
raccourcir. ● - S : surface d’une section
On considère qu’une pièce droite perpendiculaire à la
est soumise à un effort de direction de l’effort F. (mm²)
compression, lorsque la
Résistance à la
longueur ne dépasse pas 8 compression :
fois la plus faible des
dimensions.
F Re
σ ≤R p ⇒R p ≥ Rp=

S CS

● - Rp : résistance pratique à
la compression
● - Re : limite élastique du
matériau
● - Cs : coefficient de sécurité
à adopter

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RDM
Compression Applications numériques :

1/ Bielle de section circulaire


∅ 30 en A56
(σ = 340 N/mm² et Cs= 5)
Calculer :
● - Contrainte d’utilisation

● - Poussée maximum à

appliquer

2/ Pivot en C40
Déformation (Re= 360 N/mm²) Cs= 4
élastique du
matériau : Calculer le diamètre du pivot
expression si F = 8 000 N.
analogue à celle
de l’extension. La Dans la pratique, un pivot se
seule différence calcule aux conditions :
● - de résistance
est que le ● - de graissage
matériau subit un ● - de limitation de
raccourcissement
au lieu d’un température
allongement.
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RDM
Cisaillement Contrainte T
tangentielle : τ=
S
● - τ = contrainte
tangentielle au
cisaillement en N/mm²
● - T : intensité de l’effort
de cisaillement (ou
Définition : effort tranchant) en N
un corps est sollicité ● - S : surface de la
au cisaillement section droite en mm²
lorsque les forces
extérieures se Résistance pratique de
réduisent à deux cisaillement :
forces qui tendent à τω⩾τ
séparer le corps en Rp
deux tronçons en les Pratiquement, on τ ω=
faisant glisser, l’un adopte : 2
par rapport à l’autre,
suivant le plan d’une Pour les aciers très durs
section. et la fonte : τω = Rp

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RDM
Cisaillement

τ=G.γ

Déformation élastique du matériau :


Lors du cisaillement, l’effort T est légèrement
décalé par rapport à la réaction R, de ce fait, il
y a glissement. La section A’B’ glisse par
rapport à la section AB.

T
Angle de déviation (rad) : γ=
G.S
- T : effort de cisaillement (N)
- G : module d’élasticité transversale
G = 80 000 N/mm²
(G ≈ 0,4 E pour tous les métaux)
- S en mm²

Expression analogue à celle du


cisaillement et du raccourcissement.
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RDM
Torsion
Définition : un cylindre est
sollicité à la torsion si les
forces extérieures se réduisent
à deux couples, de sens
contraires, dont les plans sont
perpendiculaires à son axe
géométrique. L’un de ces
couples peut être remplacé
par un encastrement. Dans Moment de torsion : Mt
l’étude de la torsion, nous (Nm)
Mt
reprenons les même τ max =
expressions : couple de Contrainte maximale IO
torsion et moment de torsion. tangentielle : v

Résistance pratique ● - Io : moment quadratique


polaire, de la section droite,
à la torsion par rapport à son centre
Mt ● - v : distance de la fibre la
τ ω⩾
τmax ≤ τω ou IO plus éloignée de l’axe
neutre αβ
v
IO
● - v : module de torsion de
τω : résistance pratique la section considérée.
au cisaillement

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RDM
Cisaillement
Application numérique :

Un arbre A transmet un
moment de 12 500 Nm à
un arbre B par
l’intermédiaire d’un
manchon
d’accouplement à
plateaux, dont les 6
boulons, en C30 (T + R), Calculer :
Re = 560 N/mm², sont 1)l’effort tranchant
sur chaque
répartis sur une boulon
circonférence de 2)le diamètre des
380 mm. On admet que boulons (Cs=4)
ces boulons se
comportent comme de De fréquents
simples broches changements de
sollicitées au marche et de
cisaillement. brusques variations
de charge étant
prévus, Cs1
supplémentaire de 3.
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RDM
Torsion
Deux cas simples de moments d’inertie polaire et
de module de torsion :

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RDM
Torsion
Déformation élastique : sous l’effet du couple de torsion,
les génératrices du cylindre s’enroulent, autour de l’axe
géométrique, suivant des hélices.
Mt
Angle de torsion unitaire : θ= G.I
O

G : module d’élasticité transversal


(G= 80 000 N/mm²)
Désirant limiter la déformation d’un
arbre, on impose généralement pour
l’angle de torsion unitaire une limite
de 1/4 de degré par mètre de
longueur.

Application numérique : un arbre de transmission, en C30


(Re= 320 N/mm²), de grande longueur, doit transmettre une
puissance de 10 kW à 450 tr/min. (Cs=3)

Calculer le diamètre de l’arbre et vérifier la limite de l’angle


de torsion unitaire 1/4° par mètre de longueur.

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RDM

Flexion
Définition : une poutre est sollicitée à la flexion
lorsque les forces extérieures déterminent un
moment fléchissant en certains points de la poutre.

Mf : Moment fléchissant
(Nm)
Par définition, le
moment fléchissant est
la somme des moments
de toutes les forces
(actions et réactions),
situées d’un même côté
d’une section en S :
Mf = -RA.x + F1 (x-y)

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RDM
Flexion
Quelques cas simples de moments fléchissant maximum

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RDM

Flexion

Mf max
σ max=
Contrainte normale maximale (N/mm²) : I αβ
v
● Iαβ : moment quadratique de la section droite
I considérée, par rapport à l’axe αβ.
αβ
v : distance de la fibre la plus éloignée de l’axe neutre
v

αβ.
● : module de flexion de la section considérée.

Résistance pratique à la flexion

Mf max
σmax ≤ σω ou σ ω≥
I αβ
v
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RDM
Flexion
Quelques cas simples de moments quadratiques et de modules
de flexion

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RDM
Flexion
Applications numériques et détermination graphique des Mf et
des efforts tranchants

1. Poulie de grue soumise, par l’intermédiaire d’un câble, à


2 forces F1 et F2 .

Résultante des 2 forces R = 20 000 N


Calculer le diamètre de l’axe, en C40, de la poulie (Cs = 3).

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RDM
Flexion
Applications numériques et détermination graphique des Mf et
des efforts tranchants

2. Poutre en acier Rp = 100 N/mm²

Calculer :

● la charge pouvant être appliquée en toute sécurité (on


néglige le poids de la poutre)
● déterminer graphiquement les Mf et les efforts tranchants
(F = 3 500 N)

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RDM
Flexion
Applications numériques et détermination graphique des Mf et
des efforts tranchants
3. Un arbre, rond plein (Rp = 100 N/mm²) doit supporter les
efforts F1 et F2

Tracer les diagrammes


● - des Mf
● - des efforts tranchants (T)
● - Calculer le diamètre de l’arbre

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RDM

Sollicitations
composées

Définition : un effort
d’extension, de compression, un
effort tranchant, un moment de
flexion sont des sollicitations
simples.
En pratique, plusieurs de ces
sollicitations peuvent agir
simultanément sur un même
solide : la sollicitation est alors
composée.

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RDM
Sollicitations composées
I. Flexion et torsion simultanées
1. Moment idéal de flexion 1 1
M fi = M f + √ M 2f + M 2t
● Mfi : moment fléchissant idéal 2 2
● Mf : moment fléchissant
● Mt : moment de torsion
Les trois s’expriment en Nm ou en Nmm
M fi
Contrainte normale maximale σ max=
I αβ
Résistance pratique à la flexion ( )
v

σmax ≤ Rp ou
M fi
Rp≤
I αβ
( )
v
Rp : résistance pratique à l’extension ou à la compression du
matériau

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RDM
Sollicitations composées
I. Flexion et torsion simultanées
2. Vérifier l’arbre comme s’il était soumis uniquement au
moment de torsion idéal

M ti=√ M +M
2 2
f t

Contrainte tangentielle maximale


M ti
τ max =
IO
( )
v
Résistance pratique à la torsion

M ti
τmax ≤ τω ou τ ω≤
IO
( )
v
τω : résistance pratique cisaillement

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RDM
Sollicitations composées

I. Flexion et torsion simultanées


Application numérique
Sur un arbre, en C30, est calée une roue dentée entraînée
par un pignon.
● Vitesse de rotation de l’arbre : 120 tr/min
● Puissance transmise : 7,5 kW
Calculer :
1)L’effort tangentiel sur la roue
2)Le moment fléchissant maximum
3)Le diamètre de l’arbre (flexion - torsion) Cs = 2,5

Les fibres de l’arbre étant alternativement tendues et


comprimées :
Cs supplémentaire de 3.

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RDM
Sollicitations composées

II. Flexion et extension (ou compression)


simultanées
M fmax N
σ max= ±
I αβ S
( )
Extension : + v
Compression : -
Résistance pratique
Rp ≥ σmax

Rp : résistance pratique à l’extension ou à la


compression (N/mm²)

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RDM
Sollicitations composées

III. Torsion et extension (ou compression)


simultanées

R p ≥√ σ +4τ2 2

Rp : résistance pratique à l’extension ou à la


compression (N/mm²)
σ : contrainte normale
τ : contrainte tangentielle

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RDM
Sollicitations composées

III. Torsion et cisaillement simultanées

M tmax T
τ max = +
IO S
( )
v
Résistance pratique au cisaillement :

τmax ≤ τω

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RDM
Sollicitations composées
Application numérique
Un arbre, rond plein (Rp = 150 N/mm²) doit supporter un
effort F et une charge uniformément répartie
(10 000 N/m).
Déterminer les réactions au appuis.
Tracer les diagrammes
● des Mf
● des T
Calculer le diamètre de l’arbre.

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RDM
Flambage

Définition :
Une pièce longue supportant un effort axial de
compression tend à fléchir latéralement. Ce
phénomène de flexion latérale est un


flambage.
I αβ
Rayon de giration minimal :
rαβ=
S
Iαβ : moment d’inertie minimal de la section
par rapport à un axe αβ passant par le centre
de gravité. (mm4)
S : section droite de la pièce.
élancement
L
γ=
rαβ

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RDM
Flambage
Longueur libre de flambage : le flambage est fonction
de la longueur réelle L’ de la pièce et de son mode de
fixation.

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RDM
Flambage
Formule d’Euler
Charge axiale de compression
Applicable aux pièces
très longues
FC
2 F≤
π E I αβ Cs
FC = 2
L coefficient de sécurité :
Cs= 4 à 5 pour l’acier

FC : charge critique de Cs= 8 à 10 pour la


flambage fonte

E : module d’élasticité
longitudinal
Condition d’application :
● γ > 110 pour l’acier
● γ > 80 pour la fonte

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RDM
Flambage
Formule de Rankine Rp
F
Souvent remplacée par la ≤ 2
méthode de Dutheil S L
1+β( )
rαβ
2
F L .S
R p ≥ . (1+β )
S I αβ

● F, L et Iαβ : même signification que précédemment


● Rp : résistance à la compression
● S : section droite de la pièce
● β : coefficient dépendant de la nature du matériau
( 10-4 pour l’acier ; 25. 10-5 pour la fonte)

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RDM
Flambage

Application numérique

Une colonne pleine en fonte (Rp compression = 60 N/mm²) a une


hauteur de 3 m et un ∅ de 120 mm ; extrémités non encastrées.

Calculer la charge de sécurité (Euler et Rankine)

● E = 100 000 N/mm²


● Cs = 8

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RDM

Dimensionnement d'une clavette


● Calcul d'une clavette au cisaillement :
●  : Contrainte maximale autorisée
T ●
τ=
T
● s
● T : Effort tangentiel appliqué sur
l'arbre
● s : Section cisaillée
s=al

T
● Calcul d'une clavette au matage : Pc= s'
Pc : Pression de contact maximale
T admissible
● Clavetage forcé : 40 à 150 MPa

● Clavetage libre : 20 à 50 MPa

● Clavetage coulissant sous charge : 10

à 20 MPa
b
● s' : Surface en contact
s '= ×l
4C 2
Il en découle l=
b⋅d⋅Pc Avec C couple exercé sur l'arbre

Remarque :
Lorsqu'une longueur de clavette est trop importante, on peut en monter 2, mais
à 120° afin de conserver le plus gros noyau possible pour l'arbre. Si la clavette
tient au cisaillement et non au matage, en monter 2.
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RDM

Dimensionnement d'une clavette

Exercice d'application

Soit un arbre de Ø 26 mm ayant à transmettre un couple de


260 Nm, par l'intermédiaire d'une clavette parallèle Forme A – en
C 45.
Rp02 = 460 N/mm² Cs = 2
Dimensionner la clavette
● Au cisaillement

● Au matage

Pc = 12 daN/mm²

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38
RDM

Dimensionnement d'un arbre


cannelé
● n : Nombre de cannelures D−d
● h : Hauteur théorique de la cannelure h=
2
● S : Surface totale théorique d'appui
● s : Surface théorique d'appui par mm de S=n×h×l
longueur s=n×h
● S' : Surface réelle totale d'appui S'=0,75×n×h×l
● s' : Surface réelle totale d'appui par mm de s'=0,75×n×h
longueur
● T : Effort tangentiel agissant sur l'arbre T
P=
● P : Pression de contact sur les flancs S'

Conditions générales de fonctionnement

plutôt mauvaises ; à coup moyennes très


dans les deux sens, bonnes
mauvaise condition de
graissage

Glissant sous 3 à 10 MPa 5à 10 à


charge 15 MPa 20 MPa

Glissant sans 15 à 30 MPa 20 à 30 à


charge 40 MPa 50 MPa

Fixe 40 à 70 MPa 60 à 80 à
100 MPa 150 MPa

Remarque : La longueur d'un arbre cannelé ne doit jamais


dépasser 2,5 d.
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RDM

Dimensionnement d'un
arbre cannelé

Exercice d'application
Soit un arbre cannelé de Ø int d = 36 mm
ayant à transmettre un effort tangentiel
total T = 5 000 daN, si l'accouplement doit
glisser sans charge dans des conditions
moyennes de graissage et de
fonctionnement, on admet une pression
moyenne de contact de 30 MPa.
Calculer la longueur de l'arbre cannelé.

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40
RDM

Enveloppes minces
Définition

Une enveloppe mince est un organe


capable de contenir un fluide sous
pression (air, eau ou huile le plus
Définitio
souvent) et dont l’épaisseur est faible
n les autres dimensions.
devant
Une enveloppe mince
est un organe capable
de contenir un fluide
sous pression (air, eau
ou appelle
On huile le plus souvent)
pression
et dont l’épaisseur est
effective p la
faible devant les autres
différence
dimensions. entre les
pressions extérieure
et intérieure de
l’enveloppe :
p = pint – pext

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RDM

Enveloppes minces
Exercice d’application
Enveloppe Un moteur diesel a un piston de
cylindrique mince diamètre d = 155 mm et il règne
dans la chambre de combustion
une pression effective
pd p = 8 MPa.
σ= La chemise du cylindre est un
2e tube en fonte spéciale pour
laquelle la contrainte pratique en
extension peut être prise égale
Enveloppe à:
sphérique Rp = 50 MPa
mince Hypothèse : On admettra que
l’épaisseur de la paroi de la
pd chemise est faible devant son
σ= diamètre intérieur d = 155 mm.
a)Calculer l’épaisseur à
4e donner à la chemise.
b)On suppose que, pour des
raisons de sécurité, on
● en MPa choisisse une épaisseur
● p : en MPa e = 14 mm ; si
E = 1,8.105 MPa ; calculer
● d : diamètre l’augmentation du
intérieur (mm) diamètre de la chemise
● e : épaisseur de (on raisonnera sur le
l’enveloppe (mm) diamètre moyen).
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42
RDM

CODAP

Le CODAP est un code proposant des


règles de conception, calcul, construction
et inspection pour les appareils à
pression. CODAP est un acronyme pour
Code de construction des appareils à
pression non soumis à la flamme. Il s'agit
d'un code de construction français,
éventuellement traduit en anglais. Ce
code permet de se conformer aux
exigences de la Directive européenne
équipements sous pression (DESP).

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