BTP008 Seance 1
BTP008 Seance 1
BTP008 Seance 1
Séance 1
Constructions métalliques
et en bois
Introduction
Gabriel Auger – Ingénieur architecte
Bastien Bodnar – Doctorant
Contact : [email protected]
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Contenu du module
Évaluation des chargements appliquées aux structures de Génie Civil
Actions climatiques (neige et vent) et résistance au feu
Charges permanentes G et d’exploitation Q
Combinaison de cas de chargement (ELU et ELS)
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Chapitre n°1 :
Histoire de la construction
métallique
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Plan du cours
I. Évolution des procédés d’élaboration des alliages
II. Révolution industrielle et expansion du matériau acier
III. Constructions métalliques du XVIIIème et du XIXème siècle
IV. Constructions métalliques du XXème siècle à nos jours
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I. Évolution des procédés d’élaboration des alliages
Quelques précisions concernant le fer, la fonte, l’acier, le cuivre et le laiton
Fer (Fe) : élément chimique qui constitue la plus grande part du noyau terrestre, sous
la forme d’oxydes. Il rentre dans la composition des alliages (fonte et acier).
Fonte : alliage composé de fer (Fe) et de carbone (C) (2 à 6 %) :
Le carbone est apporté par mise en contact avec du charbon de bois.
Acier : alliage composé de fer (Fe) et de carbone (C) (0,1 à 2 %) :
Peut inclure d’autres éléments chimiques (chrome, nickel, …) ;
Il est plus ductile que la fonte (donc moins fragile).
Cuivre : alliage composé de cuivre (Cu) et d’étain (Sn).
Laiton : alliage composé de cuivre (Cu) et de zinc (Zn).
Remarque
On appelle également
Fer les aciers à très
faible teneur en
carbone (< 0,1 %).
Reproduction d’une
armure romaine en fer
(« Lorica segmentata »)
Pont de Coalbrookdale
(Angleterre -1779)
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Plan du cours
I. Évolution des procédés d’élaboration des alliages
II. Révolution industrielle et expansion du matériau acier
III. Constructions métalliques du XVIIIème et du XIXème siècle
IV. Constructions métalliques du XXème siècle à nos jours
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II. Révolution industrielle et expansion du matériau acier
Processus d’élaboration du matériau acier
L’acier de construction s’est successivement présenté sous la forme de fonte, de fer
puddlé, puis enfin d’acier.
D’après Berthollet, Monge et Vandermonde (1786), ces trois alliages se distinguent par
leur dosage en carbone :
Moins de 0,1 % pour le fer puddlé ;
De 0,1 % à 2 % pour l’acier ;
De 2,5 % à 6 % pour la fonte.
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II. Révolution industrielle et expansion du matériau acier
Plusieurs innovations industrielles ont permis ces évolutions …
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II. Révolution industrielle et expansion du matériau acier
Plusieurs innovations industrielles ont permis ces évolutions …
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II. Révolution industrielle et expansion du matériau acier
Plusieurs innovations industrielles ont permis ces évolutions …
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III. Constructions métalliques du XVIIIème et du XIXème siècle
Pont de Coalbrookdale (UK - 1779) Pont des arts (Paris – 1804)
Premier pont en fonte. Pont en fonte.
Composé de 8 arches accolées. Composé de 7 arches.
Portée de 30,5 m. Portée de 17,4 m.
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III. Constructions métalliques du XVIIIème et du XIXème siècle
Crystal palace (Londres - 1851) Gare Saint-Lazare (Paris – 1853)
Verrière avec nef centrale. Fermes Polonceau de 40 m de portée
Largeur de 22 m. (du nom de son inventeur).
Composé de 5 nefs latérales. Composée de fonte et de fer puddlé.
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III. Constructions métalliques du XVIIIème et du XIXème siècle
Britania bridge (Angleterre - 1855) Chocolaterie Meunier (FR – 1872)
Premier pont avec poutres caisson. Premier bâtiment avec une ossature en
Détruit en 1970 lors d’un incendie. acier.
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III. Constructions métalliques du XVIIIème et du XIXème siècle
Tour Eiffel (Paris - 1889)
Hauteur de 300 m.
Composée de 7000 tonnes de fer puddlé.
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Plan du cours
I. Évolution des procédés d’élaboration des alliages
II. Révolution industrielle et expansion du matériau acier
III. Constructions métalliques du XVIIIème et du XIXème siècle
IV. Constructions métalliques du XXème siècle à nos jours
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IV. Constructions métalliques du XXème à nos jours
Tour Choukhov (Moscou - 1922) Atonium (Bruxelles – 1958)
Empilement de 6 cônes de révolution Structure de 102 m de haut.
en résille triangulée. Représente l’atome de fer agrandie
Hauteur de 148,5 m. 165 milliards de fois.
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IV. Constructions métalliques du XXème à nos jours
Dôme de l’Union Car Company Stade olympique (Munich – 1972)
(Bâton rouge - 1959)
Couverture légère et transparente en
Dôme géodésique de 128 m de panneaux de PVC sur ossature
diamètre. métallique tendue.
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IV. Constructions métalliques du XXème à nos jours
World Trade Center (New York - Centre Pompidou (Paris – 1977)
1972)
Surface de 103 000 m².
2 tours de 400 000 m² chacune. Composé de 7 niveaux.
Composées chacune de 110 étages. Total de 15 000 tonnes d’acier.
Hauteur de 417 m.
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IV. Constructions métalliques du XXème à nos jours
Millenium Dome (Londres - 2000) Viaduc de Millau (France – 2004)
Halle de 365 m². Pont multi haubané de 2,5 km de
Recouverte d’une toile en fibre de long.
verre soutenue par 12 pylônes de 100 Porté par 7 pylônes d’une hauteur
m de haut. maximale de 343 m.
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IV. Constructions métalliques du XXème à nos jours
Passerelle Simone de Beauvoir Stade olympique (Pékin – 2008)
(Paris – 2006)
Total de 91 000 places assises.
Passerelle de 315 m de long et 12 m de Surface de 253 000 m².
large.
Composé de 42 000 tonnes d’acier.
Lentille centrale de 106 m.
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IV. Constructions métalliques du XXème à nos jours
Gare des Guillemins (Liège - 2009)
Toiture de verre de 33 000 m² sur une charpente métallique de 200 m de long.
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Chapitre n°2 :
Matériau Acier
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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I. Généralités
La production d’acier est en forte croissance depuis près d’un siècle :
Producteurs : la Chine (803 MT), le Japon (105 MT) et les USA (79 MT).
En Europe, la production totale s’élève à 166 MT.
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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II. Fabrication de l’acier par filière fonte : sidérurgie
Étapes de fabrication de l’acier par sidérurgie :
1. Agglomération : séparation, broyage et calibration du minerai.
2. Cokerie : transformation du charbon en coke dans un four à 1100 °C.
3. Haut fourneau : fonte du minerai à 1250 °C et évacuation de la fonte par wagons.
4. Désulfuration : injection de carbure de calcium et désulfuration de la fonte.
5. Décrasseur : élimination du laitier de haut fourneau issu de la désulfuration.
6. Convertisseur : injection d’air, puis élimination de l’excès de carbone et du laitier.
7. Traitement de poche : traitements chimiques pour garantir la qualité de l’acier.
8. Coulée continue : refroidissement de l’acier, solidification et découpe en lingots.
Coulée continue 35
II. Fabrication de l’acier par filière fonte : sidérurgie
Étapes de fabrication de l’acier par sidérurgie :
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III. Fabrication de l’acier par filière électrique
Fabrication d’acier par filière électrique :
Principe : fonte produite à partir de morceaux de ferraille fondus à l’aide
d’un arc électrique.
Étapes : production de fonte, décarburation, traitements de poche, coulée
continue et découpage.
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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IV. Laminoir à chaud
Fabrication de profilés par laminage :
Principe : refonte des lingots en acier dans un four de réchauffage, puis
mise en forme de la pièce métallique dans un laminoir.
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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V. Propriétés chimiques
Teneur en carbone :
Plus un acier contient de carbone, plus il est dur mais également cassant.
Dans l’antiquité et au moyen âge, la décarburation s’obtenait pas martelage
(production d’un acier doux doté d’une teneur en carbone de 0,06 à 0,08 %).
La teneur en carbone C (%) des aciers est adaptée en fonction de leur usage.
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V. Propriétés chimiques
Éléments liés et éléments d’alliage :
Élément liés : éléments inclus dans les minerais et présents sous la forme de
résidus dans l’acier.
Éléments d’alliage : éléments ajoutés à la composition de l’acier pour
modifier / améliorer certaines de ses propriétés.
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VI. Traitements thermiques
Le recuit
Objectif : faire disparaître toutes les contraintes et déformations
résiduelles qui subsistent dans l’élément en acier.
Deux méthodes :
Chauffage au-delà du point de transformation, puis refroidissement lent.
Chauffage légèrement en-dessous du point de transformation, maintien à
température constante, puis refroidissement rapide à l’air.
La trempe
Objectif : améliore la dureté mais rend l’acier plus fragile.
Méthode : chauffage au dessus du point de transformation puis
refroidissement brusque par immersion dans un liquide.
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VI. Traitements thermiques
Le recuit
Objectif : faire disparaître toutes les contraintes et déformations
résiduelles qui subsistent dans l’élément en acier.
Deux méthodes :
Chauffage au-delà du point de transformation, puis refroidissement lent.
Chauffage légèrement en-dessous du point de transformation, maintien à
température constante, puis refroidissement rapide à l’air.
Le revenu
Objectif : améliore la résistance à la fissuration à froid (meilleur ductilité).
Méthode : chauffage avec maintien plus ou moins prolongé au dessus du
point de transformation.
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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VII. Propriétés physiques
La masse volumique 𝝆𝝆
La masse volumique 𝝆𝝆 (en kg/m3) représente la masse par unité de volume
du matériau.
Celle de l’acier de construction vaut environ 7850 kg/m3.
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VII. Propriétés physiques
Le coefficient de dilatation thermique 𝜶𝜶
Le coefficient de dilatation thermique 𝜶𝜶 (en K-1) caractérise la déformation
thermique 𝜺𝜺𝒕𝒕𝒕𝒕 (en m/m) en fonction de la variation de température
𝑻𝑻 − 𝑻𝑻𝟎𝟎 (en K).
La température 𝑻𝑻𝟎𝟎 (en K) représente quant-à-elle la température du milieu
ambiant lors de la solidification de l’acier.
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VII. Propriétés physiques
Microstructure cristalline
La microstructure cristalline de l’acier est
composée d’un empilement de grains.
Leurs interfaces sont appelées joints de
grains.
Remarque
Sous le point de transformation, l’austénite se transforme en ferrite.
Elle rejette alors une grande quantité de carbone, qui se précipite sous
forme de carbure : c’est ainsi que ce forment les lamelles de cémentite.
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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VIII. Propriétés mécaniques
Résilience du matériau
Définition : c’est la capacité d’un matériau à absorber l’énergie d’un choc
sans se déformer.
Pour la caractériser, on réalise un essai sur une éprouvette Charpy entaillée.
On applique un choc au niveau de l’entaille à l’aide d’un marteau, puis on
mesure la variation de hauteur 𝜟𝜟𝒉𝒉 = 𝒉𝒉𝟏𝟏 − 𝒉𝒉𝟐𝟐 entre la position initiale et la
hauteur de remontée après rebond lors de la rupture.
On en déduit ainsi le coefficient KCV (ou KCU), définit comme le rapport
entre l’énergie absorbée et la section rompue (en J/m²).
Masse du 𝑔𝑔 = 9,81 m/s2 Hauteur Hauteur du
marteau [kg] initiale [m] rebond [m]
𝑴𝑴 � 𝒈𝒈 � 𝒉𝒉𝟏𝟏 − 𝒉𝒉𝟐𝟐
𝑲𝑲𝑲𝑲𝑲𝑲 =
𝑺𝑺
Coefficient de Section rompue [m²]
résilience [J/m²]
Éprouvette de Charpy entaillée Formule pour le calcul du coefficient KCV
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VIII. Propriétés mécaniques
Résilience du matériau
Influence de la température : lorsque la température diminue, la limite
d’élasticité 𝒇𝒇𝒚𝒚 (en MPa) augmente, mais la rupture devient fragile.
Conséquence : diminution de l’énergie de rupture en flexion par choc 𝐊𝐊𝐊𝐊
(en J) évaluée sur l’éprouvette Charpy.
En pratique …
… la rupture ductile permet aux
occupant d’avoir le temps d’évacuer
le bâtiment.
Pour garantir la sécurité des
personnes, on s’assure ainsi que la
température de l’acier ne descende
pas (en service) en dessous de la
température de transition.
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VIII. Propriétés mécaniques
Essai en traction
Description : essai consistant à soumettre une éprouvette normalisée à un
chargement uni-axial en déplacements imposés jusqu’à la rupture.
Striction Plastification
Écrouissage
Microstructure : rupture
des joints et glissement
entre les grains.
Rupture
Conséquences :
Palier Apparition d’une
𝑬𝑬 plastique déformation plastique
résiduelle.
Phase élastique
Génère une dissipation
d’énergie sous forme de
chaleur.
Striction Écrouissage
Écrouissage
Isotrope : élargissement
du domaine élastique
au-delà du point 𝐀𝐀𝐀.
Rupture
Cinématique : décalage
Palier
du domaine élastique
plastique au-delà du point 𝐀𝐀𝐀.
𝑬𝑬
Coefficient de Poisson 𝝂𝝂
Définition : coefficient positif
𝜺𝜺𝒙𝒙𝒙𝒙 proportionnel au rapport entre la
déformation transversale 𝜺𝜺𝒚𝒚𝒚𝒚 et la
déformation longitudinale 𝜺𝜺𝒙𝒙𝒙𝒙 .
𝜺𝜺𝒚𝒚𝒚𝒚 Déformation
Coefficient de
𝜺𝜺𝒚𝒚𝒚𝒚 transversale
Poisson [-] 𝝂𝝂 = − [m/m]
𝜺𝜺𝒙𝒙𝒙𝒙
Déformation
longitudinale
Pour de l’acier [m/m]
𝝂𝝂 ≈ 𝟎𝟎, 𝟑𝟑
Mesure du coefficient de Poisson
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VIII. Propriétés mécaniques
Essai en traction
Description : essai consistant à soumettre une éprouvette normalisée à un
chargement uni-axial en déplacements imposés jusqu’à la rupture.
Module de cisaillement 𝑮𝑮
Définition : paramètre positif
𝜺𝜺𝒙𝒙𝒙𝒙 caractérisant la relation entre la
contrainte de cisaillement et la
déformation transversale.
Module
𝜺𝜺𝒚𝒚𝒚𝒚 Module de 𝑬𝑬 d’Young
cisaillement
𝑮𝑮 = [GPa]
[GPa]
𝟐𝟐 � 𝟏𝟏 + 𝝂𝝂 Coefficient
de Poisson
Pour de l’acier [-]
𝑬𝑬 ≈ 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝐆𝐆𝐆𝐆𝐆𝐆
Mesure du coefficient de Poisson 𝑮𝑮 ≈ 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝐆𝐆𝐆𝐆𝐆𝐆
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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IX. Désignation normalisée des aciers de construction
Identification des propriétés des aciers en construction métallique
En CM, chaque aciers est défini par la dénomination suivante …
Composition chimique des aciers de construction les plus couramment employés (EN 10025-2)
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IX. Désignation normalisée des aciers de construction
Propriétés des aciers de construction les plus courants
D’après la norme EN 10025-2 …
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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X. Produits de construction en acier
Géométries des profilés en acier les plus courants
IPE : éléments sollicités en flexion (ex : poutres).
HEA : éléments soumis au risque de flambement (ex : poteaux) ou de
déversement.
Tubes : éléments sollicités en traction/compression (ex : barres de treillis,
butons, …).
Traitements Revêtement
Non métalliques Peinture, vernies, plastiques, émail, …
Peintures pigmentées de métaux en poudre de zinc, aluminium,
Organométalliques
plomb, acier inoxydable, …
Métalliques électro déposés Zn, Ni, Sn, Cr
Métalliques déposés par voie
Nickel
chimique
Métalliques plaqués Acier inox
Conversion chimique de la
Phosphatation, chromatation, oxydation, …
surface
Acier autopatinable Acier de construction à résistance améliorée à la corrosion
(EN 10025-5) atmosphérique
Inventaire des traitements permettant de traiter l’acier contre la corrosion
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Plan du cours
I. Généralités
II. Fabrication de l’acier par la filière fonte : sidérurgie
III. Filière électrique
IV. Laminoir à chaud
V. Propriétés chimiques
VI. Traitements thermiques
VII. Propriétés physiques
VIII. Propriétés mécaniques
IX. Désignation normalisée des aciers de construction métallique
X. Produits de construction en acier
XI. Choix de l’acier
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XI. Choix de l’acier
Cas général
Dans les ossatures courantes, on emploie par défaut de l’acier S 235.
Les nuances supérieures sont généralement utilisées pour les pièces
fortement sollicitées dimensionnées par rapport à un critère de résistance
(ex : contrainte maximale).
À noter que certains dispositifs soumis à la traction (tirants, suspentes, …)
ou à des contraintes très importantes (appareils d’appui sous les tabliers de
pont) peuvent être dimensionnés avec des aciers de construction mécanique
(aux performances plus élevées).
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Merci pour votre attention
Rappels utiles
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I. Degré d’hyperstaticité d’une structure
Méthode
1. Décomposition de la structure en barres et en nœuds.
2. Calcul du nombre d’équations E.
3. Calcul du nombre d’inconnues I.
4. Calcul du degré d’hyperstaticité H = I – E.
En Génie Civil …
… on étudie principalement des structures isostatiques et hyperstatiques.
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I. Degré d’hyperstaticité d’une structure
Exemple : Portique
𝒍𝒍𝟑𝟑 𝒍𝒍𝟑𝟑
𝑵𝑵𝟑𝟑 𝑵𝑵𝟐𝟐 𝑵𝑵𝟑𝟑
𝒍𝒍𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐
𝒍𝒍𝟑𝟑 𝒍𝒍𝟑𝟑
4 barres
𝟒𝟒 � 𝒃𝒃
𝒍𝒍𝟐𝟐 𝒍𝒍𝟐𝟐
Structure étudiée Structure décomposée
𝑯𝑯 = 𝑬𝑬 − 𝑰𝑰 = 𝟎𝟎
Structure Isostatique 76
II. Équations employées en théorie des poutres (planes)
Poutres planes
Quelques relations utiles pour les poutres étudiées dans le plan 𝑶𝑶, 𝒆𝒆𝒙𝒙 , 𝒆𝒆𝒚𝒚 .
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II. Équations employées en théorie des poutres (planes)
Équations en statique des poutres
En flexion simple
𝑴𝑴𝒇𝒇𝒇𝒇
𝝈𝝈 𝒚𝒚 = − � 𝒚𝒚
𝑬𝑬 � 𝑰𝑰𝑮𝑮𝑮𝑮
Contrainte normale en flexion
simple
Contrainte normale en
flexion simple 79
IV. Théorème de Muller-Breslau
Théorème de Muller-Breslau (ou de la charge unitaire)
Permet de calculer le déplacement ou la rotation un point précis de la
structure.
Avec :
𝑁𝑁𝑥𝑥 , 𝑉𝑉𝑦𝑦 , 𝑀𝑀𝑓𝑓𝑓𝑓 : sollicitations due aux chargement réel.
∗
𝑁𝑁𝑥𝑥∗ , 𝑉𝑉𝑦𝑦∗ , 𝑀𝑀𝑓𝑓𝑓𝑓 : sollicitations due aux chargement unitaire appliqué au point
C (où l’on cherche l’amplitude du déplacement).
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