PSGR 71 Yc Maj 73 Et 74 Cle0da179

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TABLE DES MATIERES

I - DOSSIER CIRCULATION
II - DOSSIER TECHNIQUE

Réaliser des passages souterrains Li gabarit réduit, pour séparer - du moins en


partie - les courants de circulation aboutissant à un carrefour, est une solution séduisante,
parmi d’autres, au problème de la circulation en ville.

Le coût total est inférieur à celui d’un ouvrage souterrain à gabarit normal; l’amé-
lioration du débit est néanmoins sensible.

Le présent document veut être un guide pour les maîtres d’œuvre qui désirent
utiliser cette possibilité nouvelle. Dans une première partie, le dossier (( circulation D, des indica-
tions sont données sur les possibilités et les critères d’implantation de semblables ouvrages sur
les voies urbaines, et sur les gains circulatoires à en attendre.

La deuxième partie, le dossier ((technique)), définit les normes recommandées


pour les dimensions intérieures de ces passages souterrains, et fournit des renseignements sur
les dimensionnements des Cléments, les modes et les coûts de réalisation, la nature et les normes
minimales des équipements de sécurité.

Ce dossier-guide a été préparé par les divisions suivantes du SETRA :


- Division de la circulation et de l’exploitation . . . . . . . . . . . D.C.E.
- Division des tracés ............................... D.T.
- Division des ouvrages d’art (B) ...................... DOA-B
- Division des chaussées ............................ D.C.
et avec la collaboration du Centre National d’Etudes des Tunnels (C.N.E. Tu).

S.E.T.R.A. - 46, avenue Aristide-Briand - 92220 BAGNEUX - B.P. 100 -Tél. 655.42.42
C.N.E. Tu - 109, Chemin Saint-Jean - 69500 BRON - B.P. 48 - Tél. (78) 26.88.25 et 26.70.25
PASSAGE SOUTERRAIN

A GABARIT P.EDUIT

ETABLISSEEEENT

DES
AVANTS PROJETS SOhFAIRES

Dossier Circulation

Dossier Guide

INTRODUCTION

I PREXIERE PARTIE : Etude d'un carrefour isolé


Page
1. Analyse de la situation actuelle 2
2. P.eorganisation des courants de circulation 4
3 . Calcul des réserves de capacité 5
Comparaison du passage souterrain à gabarit
réduit et de l'aménagement de surface
4 . Etude de rentabilité 16

TI DELIXIEKE PARTIE : Etude d'une chaine de minisouterrains

1. Recueil des données 18


2. Plan de circulation 18
3 . Calcul des réserves de capacité aux carrefours 19
Sections d'entrecroisement
4 . Etude de rentabilité 19
-1 -

INTRODUCTION

La croissance de la circulation urbaine est extrhement rapide (6 X 2 7 X


par an au centre des villes, 8 X à IO X en périphérie). Cette croissance explique
l'état de saturation atteint par les réseaux de voirie traditionnels.

I1 est bien prévu de nombreux projets de voirie rapide pour répondre aux
besoins croissants de déplacements. Toutefois, ces opérations posent des problèmes
de réalisation difficiles et se heurtent 1 des obstacles financiers qui ne sont
pas pour le moment entièrement résolus.

Ainsi apparaît-il très utile de lancer des opérations qui, tout en étant
moins ambitieuses que celles de voirie rapide, n'en permettent pas moins d'aug-
menter dans de fortes proportions les capacités du réseau traditionnel.

Entrent notament dans cette catégorie les passages souterrains 1 gabarit


réduits, appelés communément minisoutertains depuis la mise au point par la
Société GRI - Travaux Publics d'un projet suivi d'une première réalisation
à Toulouse P la fin de l'année 1970. Cos ouvrages peuvent s'intégrer dans des
sites urbains denses par suite de la très faible longueur de leurs rampes d'accès
et de sortie.

L'implantation d'un "minisouterrain" est une opération relativement difficile,


car elle met en cause l'organisation générale de la circulation d*un centre.
Elle doit de ce fait être étudiLe avec attention et associée en r&gle générale
P la conception.d'un plan de circulation (se référer à la circulaire du 16 Avril
1971 du Ministère de l'Intérieur et du Xinistère de 1'Eguipement et du Logement
sur la mise en place de plans de circulation).

La première partie du présent document fournit des indications pour étudier


l'implantation et la rentabilité d'un minisouterrain dans un carrefour isolé.

La seconde partie traite des chaînes de minisouterrains qui semblent


devoir Ztre le cas le p l u s fréquent. En effet, l'aménagement d*un carrefour reporte
les difficultés de circulation sur les carrefours voisins ; la recherche de l'homo-
généité des réserves de capacitd amènera fréquemment à étudier l'équipement de
toute une voie plutôt que d'un seul carrefour.
-2 -

PREMIERE PARTIE

ETUDE D'UN PASSAGE SOUTERRAIN A GABARIT REDUIT


POUR UN CARREFOUR ISOLE

I - Analyse de la situation actuelle - Recueil des données de circulation

L'étude d'implantation d'un mini-souterrain repose avant tout sur l'a-


nalyse détaillée des conditions de fonctionnement du carrefour que l'on en-
visage d'aménager.

Cette analyse ne peut être entreprise que si l'on dispose de données


précises et chiffrées sur l'importance des divers courants de circulation fran-
chissant le carrefour ainsi que sur les vitesses d'écoulement du trafic aux heu-
res creuses et aux heures de saturation.

Le recueil de ces données est donc une des premières tâches 1 entrepren-
dre

L'experience montre que la méthode la plus pratique et la plus sûre


pour évaluer l'importance et la distribution des courants de circulation dans
le cas d'un carrefour simple en croix, reste celle des recensements visuels
réalisés ?il'aide d'opérateurs placés sur le bord de la chaussée.

Lorsque le carrefour comporte un nombre de branches élevé, le recensement


visuel devient insuffisant. I1 est nécessaire, dans ce cas, d'avoir recours
à la méthode de distribution de cartons de couleurs aux différentes entrées
(ou de collage de papillons de couleur sur les pare brises).

L'exploitation de ce.type d'enquête est extrêmement simple et rapide. Il


ne faut donc pas hésiter à y avoir recours.

La connaissance de la distribution des courants de circulation n'est pas


toutefois suffisante pour f i x e r les caractéristiques d'un mini-souterrain.

La distribution des véhicules par classe de hauteur doit être également


connue.

Deux types de gabarit étant actuellement envisagés, gabarit A, 2 m réels


pour 1 , 9 0 m autorisés, gabarit B, 2 , 7 5 m réels pour 2,60 m autorisés, 3 clas-
ses de véhicules seront recensés :

- v4bicules de moins de I ,90 m


- véhicules de hauteur comprise entre 1,90 m et 2 , 6 0 m
- véhicules de hauteur supérieure b 2,60 m.

.../...
-3 -

Ce classement par'type de hauteur est difficile à obtenir visuellement


rais, coqune il existe une relation assez précise entre la hauteur des
vehicules et leurs silhouettes (au sens des recensements manuels), on
pourra adopter en première approximation les équivalences suivantes :

.
Véhicules de moins de 1 , 9 0 an : Silhouettes c, d et d des recense-
1 2
ments manuels de la circulation

. Véhicules de hauteur comprise entre 1,90 m et 2 , 6 0 m ; Silhouettese

. Véhicules de plus de 2,W m . Silhouettes f, g, h, i et j

Pour l'organisation matérielle de ces recensements, on pourra utile-


ment s'adresser aux Divisions Circulation et Exploitation des CETE.

La akthode du "floating car" semble la plus simple à mettre en oeuvre.

Le temps de parcours entre deux repères fixes situés, le premier


2OU mètres en amont du carrefour, le second 50 mètres en aval est mesu-
r é à l'aide d'un véhicule témoin. Eventuellcment, le premier repère
peut être eloigné du carrefour si la queue est supérieure P 200 mètres.
Le second peut, lui, être rapproché si la queue err.attente au carrefour
suivant remonte jusqu'au carrefour étudié.

Pour la branche i, il est nécessaire de connaître le temps moyen


journalier de franchissement du carrefour : T.. Pour l'obtenir, on
effectuera environ 30 mesures entre 7h et 20 k à des intervalles de
temps réguliers. Ces mesures peuvent être réparties sur plusieurs jours.
Par définition, 'li est la moyenne sur 24 h des temps de franchissement
horaires pondérés par les trafics horaires. Uans la pratique, la myen-
ne arithmétique des mesures effectuées entre 7 h e t 20 h donne une
bonne approximation de Ti.

La moyenne des mesures faites en heures creuses, c'est-à-dire pendant


les périodes où aucune saturation n'apparaît, donne ti, temps moyen de
franchissement du carrefour sur la branche i, en heures cteuaes.

La différence Ti - ti donne la valeur absolue du retard moyen imposé


à un véhicule par rapport à une situation de non saturation.
I
Si Qi est le trafic journalier myen entrant dans le carrefour par
la branche i, (Ti - ti) x Qi représente le temps total perdu par l'en-
semble des véhicules, sur 24 n , sur la branche i du carrefour.

C (Ti - ti) Qi représente le temps total perdu sur l'ensemble des


i branches du carrefour.
Dès que sur l'ensemble des branches d'un carrefour, le temps m y e n
journalier perdu est de l'ordre de 200 heures x véhicules, l'implanta-
tion d'un minisouterrain est envisageable ( 1 ) à la condition bien
entedu les pertes de temps au carrefour ne soient pas arbitraire-
ment provoquées par une mauvaise organisation des courants de circula-
tion, ou un stationnement insuffisamwmtréglenté sur les branches
d'entrées.

( I ) Kentabilité i d d i a t e escomptée de l'ordre de 33 X .


-L -

2 - Réorganisation des courants de circulation et du stationnement

Le zauvaic fonctiol;i:e;,iLirt d t u i i cirrefcur n'est pas t o u j o G r s dû


à 1 ' insuffisance de dimensionnement des chaussées, mais souvent à une
mauvaise organisation des courants de circulation et à une règlementa-
tion insuffisante du stationnement.

Avant d'envisager l'implantation d'un minisouterrain, l'étude de


toutes les possibilités d'amélioration des conditions de circulation par
l'adoption de mesures réglementaires appropriées doit donc être effec-
tuée.

a) Suppression du stationnement latéral aux entrées du carrefour, réor-


ganisation des arrêts d'autobus et des stations de taxis.

Le stationnement latéral doit être impérativement supprimé sur


50 à 70m à l'amont des feux tricolores. On déplacera les arrêts
d'autobus situés à proximité des entrées du carrefour, de même que
les stations de taxis. L'implantation de ces arrêts sur les voies
de sortie apparaît préférable.

Suppression des mouvements tournants parasites et mise en sens unique


de certaines branches du carrefour

Le fonctionnement d'un carrefour est souvent perturbé par les


mouvements tournants.

I1 faut veiller 5 ce que le stockage des mouvements tourne à


droite puisse s'effectuer dans de bonnes conditions. 11 est nécessai-
re pour cela d e reculer de 10 à 1 5 mstres l'implantation des passages
piétons.

Le stockage des tourne à gauche e s t généralement difficile, si


ce n'est impossible. S'il n'y a pas possibilité de les écouler à
l'aide de phases spéciales, il pelit être nécessaire d e supprimer ces
mouvements.

De même, lorsque de trop nombreuses voies débouchent en uq même


carrefour, la nécessité de prévoir trois ou quatre phases d e fkux r6-
duit t r è s fortement la capacité. I1 faut, dans ce cas, mettre en
sens unique plusieurs des voies afin de simplifier les échanges et
de permettre la mise er. place d'un cycle à 2 phases.

Possibilité d'insertion d'un minisouterrain B double sens ou à sens


unique
L ' é t d d'implantation d'un minisouterrain ne doit être envisagée
que lorsque les mesures précédemment énoncées ne pemettent pas de
supprimer les insuffisances de capacité. Encore un choix doit-il être
effectué entre ouvrage b double sens de circulation ou ouvrage 3 sens
unique.

Le premier type d'ouvrage ne peut être implanté que dans des em-
prises ( I ) supérieures à 27-28 mètres, par suite de l a nécessité de
disposer de voies latérales suffisamment larges et de conserver un
environnement acceptable.

Lorsque la largeur de l'emprise est inférieure 3 25 m, seul le


deuxième type d'ouvrage paraît pouvoir être réalisé, la nécessité
d'un plan de sensuniquesapparaît alors évidente.
En règle générale L'étude de la mise en place d'un minigouterrain
doit se faire dans le cadre de l'élaboration d'un plan de clrculation.
( I ) Nous appelons emprise la largeur du domaine public c'est-à-dire
la largeur entre les alignements.
-5-

3 - Calcul des réserves de capacité

L'intérêt de la mise en-place d'un minisouterrain peut être mesuré par la


réserve de capacité qu'il permet d'obtenir.

a) Coefficient de réserve de capacité d'un carrefour équipé d'un passage


souterrain à gabarit réduit (P.S.G.R.)

Un P.S.G.R. ne pouvant être emprunté que par des véhicules légers, il


apparaît nécessaire de calculer séparément le coefficient de réserve de Ca-
pacité de l'ouvrage souterrain ( I h ) , celui des voies de surface qui sont
empruntées par les poids lourds et les véhicules tournants (KSI et celui
de l'aménagement complet ( K T ) .

En règle générale, ces coefficients seront différents. On devra dans la


mesure du possible dimensionner suffisamment les voies de surface pour que le
coefficient de réserve de capacité du carrefour soit au moins équivalent à
celui du passage souterrain.

En effet, dans le cas contraire, des files d'attente apparaîtraient sur


les voies de surface et l'écoulement des poids lourds ne pourrait plus
s'effectuer dans de bonnes conditions.

Si le coefficient de réserve de capacité des voies de surface est su-


périeur à celui du passage souterrain, les véhicules légers auront toujours
la possibilité d'emprunter les voies de surface.

Pour ces raisons, le coefficient de réserve de capacité de l'aménagement


complet sera égal à

et 2 KS si Kr,f > KS

b) Calcul de la réserve de c,apacitéd'un carrefour h feux (Ks)

Des méthodes d'étude de la capacité des carrefours B feux ont déjà été
diffusées par le S.E.T.R.A.

- Instruction sur les Conditions Techniques d'aménagement des voies


rapides urbaines (1968)

- Méthode de Calcul des Carrefours à Feux (1970)

Cette dernière méthode a été programmée pour les carrefours P 4 branches


(Programme HERWS) et les carrefours à 3 branches (programme PROTEE). La
Division Circulation-Exploitation du S.E.T.R.A. et les Divisions Circulation
des C.E.T.E. assurent le passage des programes.

c) Détermination rapide du coefficient de réserve de capacité d'un carrefour


à feux (KSI

- Motion d'U.V.P.

Le trafic étant composé de véhicules dont les caractéristiques sont dif-


férentes on prend comme unité la voiture particulière ( 1 U.V.P.), un poids
lourd équivaut à 2.U.V.P. e t un deux roues à 0 , 2 U.V.P.
-6-

t e s vi.I.icules tournants apportent une pêne sup&rl'eure aux vé'r.icules


directs, on les affecte de coefficients : 1,; pour les tourne 21 pauche,
1,3 pour les tourne 3 droite.

l?stimtian de la demande de trafic rapportse 3 une voie de 3 nètres


Le calcul simplifie de la réserve de capacitC d'un carrefour renose
sur la notion de denande de ttafic rapportBe 3 une voie de ? & k r e f i . Cette
denande, d, peur Stre ainsi d6finie :
Soit f)i le trafic horaire entrant sur ta branche i (estime en u.v.p.d
suivant la méthode precgdente), l i la largeur utile QI) de la cl:aus&e en-
trante sur la hranche i, on a :
di 9 qi x 3
1.
1
Si d' reprCsente la denande de l'entrge ?redaninante de l a phase k
(entrée dont le d; est le plus 6levb) par ddfinition d sera FRal 3 :
L

d - C d k
k
Estination de l'offre :O

Le nombre de v6hicules qu'un carrefour peut Rcouler est fonction du


nomhre de phases ee de la durée du cycle.
Un cycle de 70 secondes permet d'Ccouler en m y e n n a 1 1T.V.P. par
heure de vert et par voie de 3 d t r e s s'il est 3 deux phases et 1 120 s'il
est 7. 3 phases.

Calcul da coefficient de réserve de caoacité


70 coefficient de reserve de caracitg sera obtenu en d ? v i s a n t O par d :
O
& . r - I
Capacit6 du carrefour (en u.v.p/h de vert?voie de 7"
II ? Trafic '? $couler (en u.v.p/h de vert/vn:e de 'h..
9) Calcul du coefficient de reserve de capaeit6 d'un nassape saatcrrain 9
@srit r6duit (*il)
In a abservi; A l'!leure de pointe 300 v13.!) par s e n s dans le nini-.
souterrain de Toulouse.
''acfrculation reste tr%sf l u i d e 3 ce niveau de traf;c. 19 semhte qu'on
,>uisse ah-ter, en nreniere approxination, une capacité ,!e 1 50- v E S / ~ qar
voie ,tour un passane souterrain nomalis6 de 5,?C 3 entre FiPdraits.

Si QM est le débit prévu dans le souterrain pour le sens le plus chargé


et n le nombre de voies par sens, on a :
m - I 600 x n
QM
e) Calcul du coefficient de réserve de capacité de l'aménagement complet
C o m e on l'a vu ce calcul n'est nécessaire que si KM< KS (en effet dans
le cas contraire KT = Ks)
Si est le débit prévu dans le minisouterrain dans le sens le plus chargé
CM est la capacité du minisouterrain dans ce même sens (1 600 x n)
Qs est le débit prévu dans le sens le plus chargé sur les voies adjacen-
tes au minisouterrain
Cs est la capacité de l'ensemble des voies de surface adjacentes au mini-
souterrain dans ce même sens

on a : KT =
CM + cs . 1 600 x n + C S I
KM QM + KS QS
QM + QS
QSI + QS QM + QS
(1) Largeur utile, c'est à dire exclusion faite de la largeur réservée au stationnement.
'f -

f ) Capacité comparée d'un aménagement de surface et d'un aménagement avec


PASSAGE SOUTERRAIN

Une ktude comparative de capacité d'un aménagement de surface et d'un


aménagement avec passage souterrain a été effectuée pour différents types
d'emprises.

Les plans ci-joints indiquent les dispositions adoptées dans chaque cas.
On remarquera que les emprises de 15 m et 2 0 m ne permettent la mise en place
de souterrains que ai les voies sont en sens uniques. Cette contrainte fait
bien apparaître l'intérêt d'associer étroitement l'étude d'implantation d'un mini-
souterrain à celle d'un plan de sens uniques.

Les capacités comparées des aménagements de surface et des aménagements


avec passage souterrain sont indiquées séparément pour chaque type d'emprise
dans les tableaux no 1 , 2 , 3 , 4 , qui prennent en considération différentes
capacités des souterrains ( 1 500. 1 600. 1 700 véh/h par voie) et différentes
hypothèses de répartitcon des temps de vert sur les branches du carrefour8
L'implantation d'un minisouterrain dans une voie à double sens dont
l'emprise est inférieure a 27 - 28 mètres ne semble pas acceptable.

On aboutit, dans le cas d'une emprise de 25 m par exemple, 3 de8 solutionr


qui seml3lent bonnes sur le plan de la capacité, mais qui dégradent fortement
l'environnement : trottoirs très réduits, nécessité d'enlever les arbres,
stationnement latéral impossible.

Dans des conditions de fonctionnement moyennes, un aménagement avec


minisouterraio a une capacité supérieure de 10 1. à 5 6 X, P celle d'un dnagement
de surface pour des voies en sens unique dont l'emprise est de 15 m ou 20m.

Pour des voies à double sens le gain en capacité est de 29 a.


-a -

EMPRISE : 15 METRES
SENS UNIQUE
( Largeur roulable : 9 m )

N.B Pour cette largeur le gain en capacité est


limitë,
Ce type d'aménagement doit donc rester
exceptionnel.
-9-
n
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2000

EMPRISE : 20 METRES I
SENS UNIQUE I
I
( Largeur roulable : 12 m ) I
I
l
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l I
I l
X.B Pour cette largeur le g a i n en capacitk
est très Glevk. La surface réservée aux I I
trottoirs est satisfaisante (40 % de I
l'emprise). Ce type d'am6nagement présente
donc beaucoup d'intérêt. Toutefois, la
I
l
II
54) 10
nécessité de desservir les immeubles
riverains du côté gauche le long des
* t
I I
rampes d'accès en limitera partiellement I l
1 'emploi.
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I00
Tableci No 2
EMPRISE 20 mètres
(Sens Unique)
Cycle = 70 secondes

r
Pourcentage de vert sur l'itinéraire 80 % 70 z 60 % 50 %

Capacité de l'aménagement de su't-face 4 040 3 530 3 020 2 520


(sans minisouterrain)
*

Capacité des voies de


surface
1 2 020 1 1 760 1 I 510 1 1 260

CAPACITE DE

I L ' AXENAGEMENT
Capacité
I1 I
1
3 O00

AVEC XINISOUTERRAIN du

minisouterrain
1 H2 I 3 200

(Voies de surface + minisouterrain)


H3 3 400

Capacité de l'aménagement avec minisouterrain (1600véh/h/voie) 1,29 1,40 1,56 I ,77


RH2 =
Capacité de l'aménagement de surface (sans minisouterrain)

HI = capacité du minisouterrain 1 500 véh/h/voie


H2 = capacité du minisouterrain 1 600 véh/h/voie
H3 = capacité du minisouterrain 1 700 véh/h/voie
v)
w
a
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Y
O
m
..
w
v)
œ
œ
e
E
L+I
Tableau no 3 EMPRISE 30 mktres

Cycle - 7 0 secondes

Pourcentage de vert sur l'itinéraire 80 X 70 X 60 Z I 50 Z

Capacité de l'aménagement de surface


(sane minisouterrain) 2 x 3475 2 x 3040 I2 x 2610 2 x 2170

Capacité des voies de


surface 2 x 2350 2 x 2060 2 x 1760 2 x 1470

CAPACITE DE I
L ' AMENAGEMENT
: Capacité
{ u d
I 2 x 1500

AVEC MINISOUTERRAIN minisouterrai


2 x 1600
(Voies de surface = minisouterrains)

I H3
2 x 1700

Capacité de l'aménagement avec minisouterrain (1600vi5h/h/voie: 1,14 1,29


Capacité de l'aménagement de surface (sans minisouterrain)

HI = Capacité du minisouterrain 1500 véh/h/voie


H2 = Capacité du minisouterrain 1600 véh/h/voie
H3 = Capacité du minisouterrain 1700 véh/h/voie
I
A
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-14 -

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Amenagement I
de Surface
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Sect ion
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I
I
I
I
I
I
I
EMPRISE : 35 METRES I
I
I
DOUBLE SENS I
I
( Largeur roulable : 2 2 m au droit du carrefour

19 m e n section courante )

N.B. Pour cette largeur l'implantation d'un


minisouterrain bidirectionnel s'effectue
dans de bonnes conditions. La largeur
réservée aux trottoirs et aux accotements
atteint en effet 40 X de l'emprise.

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-16 -

4 - Etude de Rantabilite

La mise en place d'un passage souterrain 1 gabarit réduit étant


effectuée à titre définitif, on pourra utiliser comme critère de renta-
bilité le taux de rentabilité immédiate 1 l'année de mise en service

o l m Avantages de la première année


Coût total de l'ouvrage

a) Calcul des avantages

Les avantages comprendront les gains de temps et les gains de se-


curité annuels.

al - gains de sécurité

Le passage souterrain permettra de supprimer les accidents


résultant des conflits entre les mouvements directs empruntant le
souterrain et les autres mouvements s'effectuant au carrefour,
y compris les mouvements de piétons. Par contre, il est possible
que la mise en place d'un minisouterrain entraîne des accidents
d'un type nouveau : dans le tunnel et sur les sections d'entre-
cro i sement .
En première approximation et en attendant les résultats de l'ex-
périence, on admettra que la mise en service d'un minisouterrain
diminuera de moitié les accidents résultant des conflits entre les
mouvements directs empruntant Le souterrain et tous les autres
mouvements s'effectuant au carrefour.
Le coût des accidents supprimés sera estimé sur les bases sui-
vantes :

un tué 230 O 0 0 F
un blessé IO O00 I:
un accident 4 O00 F (dégâts matériels)

a2 - gains de temps

Sur les branches du carrefour equipées d'un minisouterrain on


distinguera le gain des usagers, empruntant la (les) voie ( s )
denivellée ( s ) dont le débit est Q;, et le gain des usagers
empruntant les voies de surface dont l e débit est qi.
Qi + qi représente le débit de la branche i si elle est 6quipEe
d'un minisouterrain.
Sur une branche i non équipée de minisouterrain qi représente le
débit total.

a 21 - gain de temps des usagers empruntant le minisouterrain sur


les branches devant Gtre équipées d'un minisouterrain.

La mesure des temps de parcours a permis de déterminer :


- Ti, temps que mettent. les usagers en provenance de
la branche i pour franchir le carrefour en moyenne sur
24 h
- ti, temps que mettent les usagers en provenance de
la branche i pour franchir le carrefour en heures creuses
(hors saturation).

On suppose que, après aménagement, les véhicules emprun-


tant le passage souterrain franchiront la distance entre
les 2 repères fixes, utilisés pour les mesures, 1 4 0 km/h
soit en un temps t'i < ti.
- 17-

Le débit journalier prévu dans le minisouterrain sur la .


branche i est Qi, le gain journalier de temps sera :

Gi = Qi x (Ti - t'i) sur la branche i

Le gain total journalier pour les usagers empruntant le


minisouterrain sera G, somme des valeurs obtenues pour
chaque sens d e circulation, s'il est à double sens.

a22 - gains de temps des usagers empruntant le carrefour à niveau.

L'aménagement doit supprimer la saturation sur toutes les


branches du carrefour. Le débit journalier prévu sur la
branche i du carrefour h niveau après aménagement est qi,
le gain journalier de temps sera :

gi = qi x (Ti - ti)

Le gain total journalier pour les usagers empruntant le


carrefour à niveau sera g s o m e de tous les gi

Le gain journalier pour l'ensemble des usagers sera donc :

G total = g + G

Si la saturation ne se produit que les jours ouvrables,


on appliquera le coefficient 300 pour passer au gain annuel.

Les va14eurs unitaires de temps seront de 10 F par heure pour les


véhicules légers et 20 F par heure pour les poids lourds.

b - Calcul des coûts

Le coût de l'ouvrage comprendra non seulement les dBpenses de cons-


truction, de déplacement des réseaux, de réfection des chaussées et
des équipements de signalisation et d'éclairage mais également une
estimation du coût des pertes de temps supplémentaires occasionnées
aux usagers pendant les travaux.
-18 -

DEUXIEME PARTIE

Etude d ' u n e c h a i n e d e p a s s a g e s
souterrains à gabarit réduit

1 . R e c u e i l d e s données

a - Recensement d e s c o u r a n t s pour chaque o r i g i n e - destination

I l est n é c e s s a i r e d e c o n n a î t r e l e s t r a f i c s pour chaque o r i g i n e -


d e s t i n a t i o n . On p o u r r a u t i l i s e r d e s p a p i l l o n s d e c o u l e u r s c o l l é s s u r
l e pare b r i s e des voitures.

On d i s t i n g u e r a l e s d i f f é r e n t s g a b a r i t s :

- moins d e 1,90 m
- e n t r e 1,90 m e t 2,60 m
- p l u s d e 2,60 m

b - Mesure d e s temps perdus

On a p p l i q u e r a l a méthode d é f i n i e pour l ' é t u d e d ' u n carrefour, mais


l e s mesures d e temps d e p a r c o u r s s e r o n t f a i t e s globalement pour t o u t l ' i t i -
néraire.

2. P l a n d e C i r c u l a t i o n

Lorsque l a zone d e s a t u r a t i o n i n t é r e s s e un nombre i m p o r t a n t d e car-


r e f o u r s , il peut ê t r e u t i l e d e procéder à une é t u d e g é n é r a l e d e s c o u r a n t s
d e c i r c u l a t i o n d a n s t o u t l e p é r i m è t r e i n t é r e s s é . On p o u r r a é v e n t u e l l e m e n t
r e c h e r c h e r un p l a n complet d e s e n s uniques e n r e s p e c t a n t les critares s u i -
vants :

1 - Eviter une i n t e r d i s t a n c e e n t r e v o i e s 5 s e n s u n i q u e s opposés supé-


r i e u r e à 500 m ( s i l ' i n t e r d i s t a n c e e s t s u p é r i e u r e a 500 m, l e s
d é t o u r s imposés aux u s a g e r s s o n t t r o p é l e v é s e t diminuent l a ca-
p a c i t é du système)

2 - Rechercher d e s p o i n t s d e c h o i x c l a i r e m e n t p e r ç u s p a r l ' u s a g e r

3 - Réserver d e s v o i e s s p é c i a l i s é e s aux a u t o b u s (généralement h c o n t r e


c o u r a n t ) l o r s q u e l a f r é q u e n c e d e passage d é p a s s e 25 a u t o b u s 1
1' h e u r e .

Le r e s p e c t d e c e s c r i t è r e s permet d ' o b t e n i r e n r è g l e g é n é r a l e une


augmentation d e c a p a c i t é a p p r é c i a b l e .

.../...
- 19-

Si les mesures précédentes ne permettent pas de supprimer les insuf-


fisances de capacité, on peut envisager d'implanter une chaine de minisouter-
rains.

3 . Calcul des réserves de capacité aux carrefours

Les calculs décrits précédemment pour 1 'étude d'un carrefour isolé


devront être effectués pour chaque carrefour de l'itinéraire.

C'est le coefficient de réserve de capacité le plus faible qui défi-


nira la réserve de capacité de la chaine de minitunnels.

- Sections d'entrecroissement

La connaissance des origines destination permet de prévoir les débits


d'entrecroisement. On devra vérifier si les sections prévues pour ces mou-
vements sont suffisamment dimensionnées, tant en longueur qu'en largeur.
On pourra utiliser pour cela l'abaque de la page suivante.
Dans certains cas, OÙ il ne sera pas possible d'avoir une longueur
suffisante pour ces sections, on pourra permettre un seul des deux mou-
vements soit-l'entrée sur la voie menant au tunnel, s o i t la sortie.

- Section courante

Il convient de vérifier la capacité en section courante. En particulier


la plus faible réserve de capacité en section courante ne devra pas être
inférieure P la plus faible réserve de capacité obtenue pour les carrefours.

4. Etude de rentabilité

L'étude de rentabilité sera conduite de la même façon que pour un


carrefour isolé.
-20-
SECTIONS D 'ENTRECROISEMENT

1. D E F I N I T I O N

W I plu. t r m d de. trafics en& ecroisrnCr


(ea u.v.p/h)
W 2 p l u s petit des trafics entrecroirurts
(en u.v.p/h)
FI et F2 courants directs (en u.v.p/h)

L bogueur d'entrecroiserjent

?! Nombre de voies nécernaires p'our


1'estr.ctoi-t

2 . CALCUL DE LA LONGUEUR DE L A S E C T I O N D ' E I Y T R E C R O l S E M E Y T

2000

1000
4
200 400 SO0 800
Longueur de la section
d' entrecroisement

3 . CALCUL DU N O M B R E DE VOIES NECESSAIRES A L ' E N T R E C R O I S E M E N T

C : capacité d'une voie (en u.v.p/h)


MINISTERE DE L'EQU1P"T Paris, le 28 Juin 1971.
ET DU LOGEXENT

DIRECTION DES ROUTES


ET DE LA CIRCULATION ROUTIERE

A LA LETTRE CIRCULAIRE DU 28 JUIN 1971

COMPOSITION DES DOSSIERS D'INSCRIPTION

Les dossiers d'inscription doivent Gtre considérés comme


l'aboutissement d'une phase d'étude sommaire mais néanmoinscomplete, au
w u r s de laquelle divers renseignements seront recueillis : ceux qui sont
nécessaires à L'ingénieur pour concevoir l'ouvrage, les grandes lignes de
sa réalisation, et estimer son coût, et d'autres qui permettent d'apprécier
les avantages que cette réalisation peut apporter à la circulation.

Pour une instruction rapide des affaires, il sera conmode


d'adopter une présentation séparée : nous distinguons donc dans ce qui
suit un dossier circulation, un dossier Ouvrage d'Art, et un dossier
Equipements.

I - COMPOSITION DU DOSSIER CIRCULATION


Le dossier circulation comportera une série de plans et un
rapport. ,
A - -
PLANS

I - Plan de situation au 1/10 OOOème

2 - Plan de circulation de la zone au 1/2 OOOème

a - situation actuelle
b - situation après amihagement

On indiquera par un trait.fort les axes principaux de circulatior.


en précisant s'ils sont à double sens ou à sens unique.

3 - Plan du carrefour au 11200ème

a - situation actuelle
b - situation après aménagement

.../...
2.

On indiquera :
.. les sens de circulation sur les différentes branches
les largeurs de couloirs

... les
les limites d'emprise disponible
emplacements des stations de bus et de taxis
l e s limites du stationnement autorisé
. l'emplacement de l'ouvrage
.. lalessignalisation
éventuels îlots séparateurs
au sol (délimitation des voies)
. les accès particuliers à respecter en situation définitive
aux abords immédiats de l'ouvrage.

4 - Schéma des courants de circulation en heure de pointe


a - situation actuelle

On indiquera :

.delepointe
trafic recensé P l'heure de pointe du matin, à
l'heure
du soir, en distinguant les véhicules dont le
gabarit est inférieur 5 !,90 KI, compris entre 1,90 m et
2,60 m, et supérieur B 2,60 m
. les temps perdus en franchissement du carrefour
. la durée de la période de saturation

b - situation après aménagement


un indiquera :

. les courants directionnels prévus en distinguant les diffé-


rents gabarits .
. 2 l'heure de pointe du soir
. 5 l'heure de pointe du matin
. la situation attendue 5 années après l'ouverture de l'ouvrage.

5 - Diagramme des cycles de feux

a - situation actuelle
b - situation après aménagement

On indiquera. la durke des cycles et leur décomposition en phases


avant et après aménagement.

B - RAPPORT

Le rapport traitera des points suivants :

1 - Analyse de la situation actuelle


- difficultés de circulation
- temps perdus au carrefour
- situation aux carrefours voisins
- appréciation sur l'organisation actuelle de la circulation dans
la zone d 'aménagement.

2 - Etude des possibilités de réorganisation des courants de circulation


et de stationnement
- suppression du stationnement latéral aux entrées de carrefour
- réorganisation des arrêts d'autobus et des stations de taxis.

.../...
3.

- suppression des mouvements tournants parasites


- mise en sens unique de certaines branches de carrefour
- réorganisation des courants de circulation aux carrefours
voisins. Etude éventuelle d'un plan de sens unique dans l a
zone d'étude.
.- possibilité d'insertion d'un minisouterrain à double sens
où à sens unique.

3 - Intérêt de la mise en place d'un passage souterrain à gabarit


réduit .
- Comparaison des réserves de capacité obtenues au carrefour :
.
dans l'hypothèse d'un aménagement de surface
.
dans l'hypothèse de la mise en place d'un passage
souterrain

- Calcul des réserves de capacité aux carrefours voisins situés


en amont et en aval de l'aménagement.

4 - Etude de rentabilité

Calcul du taux de rentabilité immédiate de l'aménagement.

II - CmPOSITION DU DOSSIER OUVRAGE D'ART


1 - Plan de situation (le même que le plan A l du dossier circulation)
J
2 - Plan général au 1/200ème de la situation actuelle (chaussges,
trottoirs, habitations ; position des feux de carrefour, des
passages de piétons, bouches d'égouts, supports d'éclairage public
et autres témoins de réseaux divers). Ce plan peut être le même que
le plan A2a du dossier circulation.

3 - Plan général de la situation après réalisation de l'ouvrage :


Ce plan indiquera notamment, de façon précise, le tracé des réseaux
divers existant dans la zone du carrefour, ainsi que le nouveau
tracé de ceux qui auront dû être déplacés pour permettre la cons-
truction du passage souterrain. I1 peut être le même que le plan
A2b du dossier circulation.

4 - Profil en long des voies passant dans le souterrain, sur lequel


on rappellerala proximité éventuelle de certains réseaux, et où
l'on portera indication de la nature des sols et de la présence
éventuelle d'une nappe phréatique. I1 sera souhaitable qu'il
permette d'apprécier quelle serait l'épaisseur maximale de revête-
ment sur l'ouvrage dans l e cas où le recours à la préfabrication
conduirait à retenir un extrados plan.

5 - Coupe en travers du souterrain et de ses voies latérales, montrant


la structure et les caractéristiques approximatives des éléments
(traverse, piédroits avec leur fondation), et portant l'indication
des divers équipements : chaussées, drainage de la chaussée des
voies inférieures, bordures, éclairage).

...I . . .
4.

6 - Schémas d'organisation du chantier pendant les travaux, montrant


en particulier les possibilités de maintien de la circulation des
rihicules et des piétons et tenant cornpte pour cela de la place
occupée par la fouille et las engins de manutention.

7 - Nota de synthèse, venant B l'appui des dessins et s c h h s pré&-


dents, et les coqletant sur les points suivants :

- sujétions particulières pouvant conduire à une modification


des dimensionncments standard donnés par le dossier-guide
ichoix des gabarits en hauteur et largeur, nature des circu-
lations sur la traverse, nature des sols de fondation, niveaux
de la nappe).

- indication des conbitions particulières de date et des condi-


tions d'exécution.

- choix d'une technique de construction

- estimation noannaire du coût de l'ensenble de l'apbrotion

- modalités proposees pour le financement des dépenses d'in-


vestissement et celui des dépenses ultérieures d'exploitatiaa
(participation des collectivités locales)

III - COMPOSITION DU DOSSIER EQUXPEMENTS


6

A - PLANS
I - Signalisation

Plan du carrefour et des voies d'accès au 1/200ème

On indiquera la position de la signalisation verticale et de la


signalisation horizontale.

2 - Eclairage

Plan général de l'implantation de l'éclairage en surface, dans


les trémies et dans le tunnel

B - RAPPORT
I - Signalisation

Fonctionnement du système de signalisation


Explication des modifications apportées au projet-type défini dans
le dossier 2 - 3

2 - Eclairage

. F r ~ l a c e ~ ndes
t luminaires, alimentation, entretien
. Indications sur l'êclairage d e nuit et l'éclairage de jour.

3 - Devis estimatif de la signalisation et de l'éclairage

4 - :lodalités proposbes pour le financement des dépenses d'investissement


et celui des dépenses ulterieures d'exploitation (participation des
collectivités locales).
.../. ..
2.1 - exposé général sur les dispositions techniques

2.2 - fiches descriptives de passages souterrains à gabarit réduit réalisés à Toulouse, Orléans et
Paris- Etoile

2.3 - dessins-type de signalisation

2.4 - profils en long et diagrammes de visibilité

2.5 - vue perspective d’un ouvrage


PASSACES SOUTERRAINS
A GABARIT REDUIT.
n q DOSSIER GUIDE
lSFTRR DI V i SION
DES OUVRAGES
D'ART B

L I
EXPOSE GENERAL DES DISPOSITIONS TECHNIQUES

F?S.G.R 71
\

1 A N N E X E FIOZ à l a l e t t r e Circulaire du 28 Juin 1971

MINISTERE DE CEQUIPEMENT ET DU LOGEMENT


I Direction des Routes et de la Circulation routiere
introduction

1 - Conditions techniques d'dnagement relatives h la oirculatlor. ... page 2


1.1 - tirant d'air ..... .........
1.2 - limitation de vitesse .....
1.3 - profile en travers ........
1.4 - profile en long ...........
1.5 - signalisation .............
1.6 - Qclairage .,. . .........;.. .
1.7 - ventilation ...............
1.F: - chauss4e m u s l'ouvrage ...
2 - Dispositions techniques relatives A la fonction ouvrage d'art ... page 12
2.1 - analyse de l'ouvrage ...... 12
2.2 - facteurs determinants ..... 15
2.3 - ouvrages atandard .........
2.4 - conditions non stardard ...
15
16
2.5 - la rdalisation ............ 20
2.5.1 - introduction
2.5.2 - les suJdtions
2.5.3
2.5.4
-- ddplacements de ca?alisations ... 21
lea procr?dds de constructions ...21

3 - Fstimation du coat t o t a l d'me op4ration ........................ page 27


3.1 - c&t de constructfon ... ... 27
3.2 - cadre gdneral pour l'estimation 31
-1-

DESPOSITIONS TECHNIQUES RELATIVES AUX PASSAGES SOUTERRAINS


A GABARIT REDUIT

INTRODUCTION :

Avec l'accroissement du nombre de véhicules et le développement


des villes, la circulation urbaine connaît de plus en plus les problsmes
d'ordre topologique que pose le croisement d'axes routiers 1 forte densité
' de circulation automobile, et dont la solution la plYa' radicale consiste
b déniveler les deux courants.

Le passage en souterrain d'une des circulations aboutisSan+,h un


carrefour, llmitc? B la fraction d e cette circulatlon ayant un gabarit infbrieur
B une hauteur+cionnde, est une solution mixte quf P e l h e la fois des techniques
de croisemeiit par feux, et des teckiques de amisement h niveaux sdpards. D a n s
le5 chapitres q u i suivent, on trouvera des lndlcatfons sur les conditlons
techniques d' ar&nagement dans crsd parjsages soutersatns h gabarit rdduit ,
conditions qu2 peuvent etre clessdes en trois rubriques :
I. iJispositionsrelatives hi la fonction circulatoire
-------------------1________________I_L_---------
z

Elles traitent des aspects propres h l'utilisation du souterrain


par l'usager (gabarit txi hauteur at, en lo,-cyp?ur,vitesse de rbfdrencc,
signal$sation, bc lairage) .
..................................................
2. Lispositions relatives È i la stabili$c$ des ouvrages

c l l c s traitent de 1'0uvrap;e en tant que dlspoaitif assurant an


permanenac un service dom&, et dont les caractdristiguea de
rdsistance et de long6vltd doivent &re d&,ermin6es en consdquenae.

--------------------------
3. Dispositions relativea B la rehlisation des ouvrages
il s'agit 18 d'attirer l'attention sur les divers modes de
r6alisation d'opdrations de ce type, sur les ddlglis et les ooQts
correspondants,
-2-

*I-:* CONDITIONS TECHNIQUES D 'AMENAGRMENT RELATIVES A LA PONCTION C I R C U U T Z W


-- - ~

4 e ~ , ~ a a s ~ 8 ~ s , s o u t e seront
~ ~ ~ réservés
~ ~ ~ - aux
~ - ~ ~ ~ ~ ~
vChicules immatriculés.

Deux niveaux de service, appelés respectiv'ement A et B, sont définis


qui suivent. Pour diverses raisons d'homogén6ité et de
on ne doit pas adopter de niveau intermtldiatre, ni mêler en
un même ouvrage des caractéristiques de ces deux niveaux de service. On ne doit
(1( pas non plus réaliser sur un même itineraire de8 ouvrages de gabarits différents,
et il paraît dGconseill6 d'adopter des gabarits difflrents B l'interieur d'une
I) même agglomération.

1.1 Hauteur maximale autorisée des véhicules

-*,-
Le tableau suivant définit deux gabarits r designés par A et
On y a.distingué :

- La hauteur makimale autorisee r les véhicules). C'es


la valeur qu'indiqueront les aux de signalisation.
- La hauteur libre réelle corre

hauteur libre
rdelle 2 ,O0 2.75

Le choix du gabari (A ou B) sera cas d'espace. I1 di5pend en effet


des conditions locales de ci ulation et de l'encombrement du sous-sol :

- l'interdisr&ane entre deux carrefours successifs importants déter


longueur maximale totale des ouvrages dhivelds (tremies et passages couverts)
d'une longueur d'entrecroisement &&dispensable (150mminimm). Dans
as limites, le respect des caractéristiques minimales pour le profil
osera le gabarit A ; avec des carrefours op rapprochés, 1 ' implanta-
P . S . G . R . ne sera quelquefois même plus PO
- de mêlise l'encombrement du sous-sol (den s réseaux souterrains :
if l'emploi du gabarit
x, gaz, éleEtricit6, téléphone.. .) peut rendre p
-3 -

1.2 - Limitation de vitesse


La vitesse de circulation étant normalement limitge en agglom6ration
B 60 km/h, c'est cette valeur qu'il faut, dans la mesure du possible, prendre
pour base de la détermination-des caractéristiques minimales du profil en long
d'un passage souterrain B gabarit réduit. On pourra néanadna être conduit
B limiter la vitesse.1 une valeur plus basse lorsque la place disponible pour
les tremies sera limitée. Nous donnerons plus loin les caractgristiques mini-
males des profils en long correspondant ii des vitesses de 60 km/h et 40 km/h.

1.3 - Profils en travers


On distinguera les souterrains A une voie ou 8 deux volss.

Dans un passage de ce genre il est ndcessaire de disposer une bande


d'arret d'urgence, pour assurer le passage des vdhlcules A c8td d'un vdhioule
en panne. Cette aondition ddtermine l'ouverture totale et conduit B des souter-
rains de caractdrlstlques transversales t r h larges pow la oirculation normale.

On remarquera que la largeur des voies de oirculation est rdduite


par reppart aux minim des normes relatives aux routes, autoroutes et volss
rapides urbaines1 oette rdduation est normale et tient compte des osssaotdriatiques
des vdhioules qui doivent emprunter oes voies.
- 4 -

Les dispositions ci-dessus permettent d'autre part A l'automobiliste


de olrouler dans de bonnes conditions psychologiques I la voie qu'il emprunte est
bordde, sur s& droite, d'une bande de guidage qui dvite un effet de parol trop
prononcd, et.sur la gauche, d'une bande sdparatrice (ces des passages bi-direction-
nels) trba "s4curisante" vis-b-vis des vdhicules qu'il peut croiser.

Ces largeurs et les distributions des voies aomespondantes ne sont


valables que pour des souterrains droits; en ab8 de aourbure en plan, des surlar-
geurs seront quelquefois ndae8ssires, pour aonsemer une bonne visibilltd,

1.4 - prof11 en 10%


De la meme manière, le profil en long des voies qui pasrsent dans le
souterrain peut avoir des aaract4rlstiquee plus aerrdes, compte tenu de la vites-
se et du gabaPit limitde, que les minima definis parr les normes habituelles.

Le profil en long de l'acobs b un passage souterrain B gabarit r&uit


normalls4 se O Q I Y I ~ O Sde
~ trois parties 1

- A partir
sant
d'un certain point sur la chauasde de l'itindraire aboutie-
au aarrefour, une courbe dont la aonuavitd est ver8 le bas,
par exemple un arc de aercle de rayon R,

- un eregment d'une tangente A la courbe prdoddente, ayant une gente p,


et une progectlon horizontale de longueur 4 .
. un arc de cercle de rayon r.
La d6nivellation obtenue, entre les points 8 tangente horizontale
des deux aras de aercle, doit ?tre dgale & la diffdrence de cote entre la o h u s -
sds supdrieure sur l'ouvrage et la ohausade du passage souterrain,
--.-

Dans l e s o u c i de p e r m e t t r e l e mieux p o e s i b l e l ' i n s e r t i o n d ' u n passage


s o u t e r r a i n 3 g a b a r i t r é d u i t dans le t i s s u d e s a r t a r e s e t du sous-sol u r b a i n s ,
il e s t souhaitab1.e d e r é d u i r e au s t r i c t minimum,, compatible avec l a s é k u r i t 6
e t l e - c o n f o r t d e s u s a g e r s , l a longueur t o t a l e d e s ouvrages, trémies comprises.
On t r o u v e r a dans les paragraphes s u i v a n t s e t dans l a p i a c e 2 . 4 du p r e s e n t
d o s s i e r les d i s p o s i t i o n s a a d o p t e r normalement. P r k i s o n s t o u t e f o i s que les
d i s p o s i t i o n s i n d i q u é e s supposent que l ' o u v r a g e e s t implant6 dans un t e r r a i n
B peu p r è s p l a t ; e l l e s s e r o n t 2 a d a p t e r s i on v e u t i m p l a n t e r un PSGR dans
une v o i r i e en p e n t e n o t a b l e .
-5-

Ce rayon est déterminé par la condition suivante : il faut qu'un


véhicule arrivant a la vitesse maximale autorisée (60 km/h, ou exceptionnellement
40) ait toujours une distance de visibilité supérieure à sa distqnce d'arrêt.

Cette condition a été d6taillLe et exprimée comme suit : elle doit


s'appliquer au cas où l'obstacle est constitué par un autre véhicule, suppos6
circulant devant et dans la même direction, et qui freine 10,s 6 ; le véh&cule
qui suit doit pouvoir découvrir cet obstacle B une distance sufflsante pour
pouvoir éviter une collision, au prix d'une décélération de 0,2 g au maximum ;
la distance de visibilité est calculée en supposant que l'obstacle est considiSr4
comme vu dès que l'on voit son toit, et que ce toit est a 1,20 m au-dessus du
sol. De'plus, on a choisi comme borne inférieure, pour une question de confort,
les valeurs de 500 mètres 3 60\km/h (et 400 mètres pour 40 km/h).

1.4.2 - rayon
---------- -----_-------- --------
minimal en Eoint bas

On a adopt6 le rayon de 300 m, qui est apparu a l'expérience accepta-


ble pour une vitesse de 60 km/h. Zii la vitesse doit être réduite à 40 km/h on
prendra 200 m.

On peut accepter une valeur assez élevée, B condition qu'elle ne


règne que sur une faible longueur.

Le tableau ci-apr6s indique la composition normale du profil en long


des trémies d'un PSGR par rapport B un terrain 1 peu pr6s plat. Ces dispositions
ont été déterminées pour l'entrée sous l'ouvrage. En règle géngrale, même pour
les ouvrages &directionnels, il sera hopportun d'envisager les dispositions
différentes du côté de la sortie,

(cas
Vitesse maximale autorisée V(km/h) 60 km/h &%%al) 40 km/h excepktipp-

Niveau de service (gabarit autorisé) GABARIT A GABARIT B GABARITA GABABBT E

Rayon en point haut R (m) 500 6 30 400 400

Rayon en point bas r (m) 300 300 200 200


-

Pente maximale instantanée P (a 7,6 890 8,8 10,lO


Dénivellation de la chaussée du
P.S.G.R. par rapport 2 la chaus- 2,30 3 ,O5 2,30 3 ,O5
sée en section courante d (m)
-
Longueur sur laquelle s'effectue
cette dénivellation L (m> 61 76 53 61

Pente moyenne du dispositif pm ( X ) 3.8 4,O 4,4 5.0


Longueur du raccmdement rec-
tiligne de profil en long (m> O O O O
entre les deux courbes
c
- 6 -

1.5 - Signalisation
Le gabarit r&uit ainsi que les caractdristiques du profil en long
nkaessitent une signalisation particulihre.
Les problbmes que cette signalisation doit rderoudre sont les suivants P

- annonaer la proximitd du passage souterrain et de son gabarit &duit,


et indiquer clairement quelle(s) file(s) de circulation y mbne(nt).

- dans
faire ralentir (dventuellement) les vdhicules qui se sont engages
la (ou les) file($) me'nant au souterrain.

deceler les vdhicules hors gabarit, et leur proposer une sortie de


la filibre avant le debut de Ir tremie. Si ce contr8le du gabarit
en hauteur est primordial pour le niveau de service A, par contre
il l'est moins pour le gabarit BI et la signalisation correspondante
a pu &re alldg6e dans ce dernier cas.

Nous examinerons ci-aprh l'application de oette analyse au cas (qui


isera sans doute le plus frequent) d'un souterrain bidirectionnel 8. deux voies,
Les dispositions correspondantee sont reprdsentdes 8ur Iks p%&ces 2 . 3 . 4 et
2.3.2 du present d o t d e r .

a) - Pr4signalisatfon
1 1 1 - - - . . - - -

On trouve tout d'abord, loraqu'on s'agprache d'un carrefour BquiptS


d'un minisouterrain, un portique de prdsignalisation ( A ) indiquant d'une part
que la file de gauche conduit 8 un passage souterrain d'un gabarit rQduit en
hauteur et ~vantu~Llmaerrt8 - v h s s e limitée (panneau 1 ) 'd'autre part-que l e s
files de druite mènent s'tout $panaeau 3).
b) - Signalisation
-------
On trouve ensuite une section d'entrecroisement le long de laquell
les vdhfcules hors gabarit vont se d6plaoer vers les files de droits, aependant
que les vdhicules ldgers, ddsirant passer en souterrain, resteront ou se mettront
sur la file de gauche.
A la fin de la seation d'entrecroisement debute la section de
contr6le de la circulation destinde au souterrain, On y ve tout d'a
une potence de signalisation (B) rappelant que Is gabarit est limit&, ai
qu'un caisson lumineux indiquant par une flèche verte que l'on peut emprunter.
la voie d'aoobs au paasage souterrain.
Une commande 8~ main permet de fermer la voie d'aaabs en oas d'aoaidant
ou pour l'entretien du tunnel. D a n s ae cas, la fleahe verte s'tlteint en (B) et
une oroix de St, Andre cl'stllume.

SimultanBnmnt sur le portique ( A ) le panneau 1 est remplacd par le


panneau 2 qui indigue au% usagers qu'ils doivent 86 rabattre vers la droite.
a) - Contrble du g- a b a r i t
e -*I Y-.& & e .I-

Sur la voie d'cacabs eu tunnel, qui est sdpar4s de l a oimulatlon


generale par un i l o t de 1 m de l@rge, est place un ddteoteur de d h i o u l e s
hors gabarit ( C ) aonstitud de c e l l u l e s photo&ectrlques. La potence (C) porte
dgalement des plaques de aaoutchauc que les vdhicules b r a g a b a r i t b m t m t , oe
qui permet d ' a v e r t i r le conduoteur.

Lorsque le dbtscteur enregistre l e gassage d'un vehicule hors gabarit,


une minuterie est dbclenoh6e e t 10 panneau (D) allum6.
Le panneau (D) 8% trouve Juste agrbs l ' i n t e r r u p t i o n de l'$Lot 68pa-
rarteur e t indique au vdhicule q u ' i l d o i t degager par c e t t e s o r t i e ,
.sur l a potence (DI ;e trouvent Qgalement un panneeu rappelant que
l a hauteur est l i m l t d s e t un panneau interdisant l'aacbs du Souterrain aux
vdhiculors non irnmatricul6s,

A l ' e n t r e @ de l a t r d m i e on trouve enfin un gabarit rndtalllque olrti-


auk6 autour d'un exe horizontal, supporte par un portique (E) e t un panneau
interdisent 1'a o c h du souterrain aux pldtons.

On tmuve tout d'qbord un portique (a) indiquant d'une part que la


file de gauche conduit B un passage souterrain d'un gabarit réduit en hauteur
et à vitesse éventuellement limitée, d'autre part que les files de droite mènent
zi tout.
b) $ S i g ~ ~ g ~ i ~ ~ g & g n

Après une section d'entrecroisement, débute la (les) voie(s) d'accès


au souterrain. On y trouve une potence (b) portant le panneau : "hauteur limitée
a 2460 m" rappelant éventuellement que la vitesse est limitée, comportant une
cellule de détection des véhicules hors gabarit, et munie également de plaques
de caoutchouc.
La sortie d'urgence est balisQe par un panneau (c) indiquant : "hors
gabarit déviation obligatoire",. dont l'aTIumag&-est commandé par la cellule placée
en- (b) ; on trouve aussi les panneaux : "hauteur-IfmilGe à 2,60 mfret "interdit
aut cycles et cyclomoteurs"
b
8 . B . Dms le cas d'une chailne de minisouterrains, on n'oubliera pas
qu'il est necessaire d'installer des panneaux de signalisation (gabarit et éven-
taellement vitesse) et des dispositifs de contrôle du gabarit non seulement au
début de la chaîne, mais aussi à chaque entrée prévue en un point inteméd64ire.

1.6 - Eclairage
Le passage soutersain doit être éclairé la nuit : toute étude, même
préliminaire, d'un passage souterrain 21 gabarit rgduit, comportera donc une
analyse des conditions dans lesquelles des luminaires pourront être installés
(réservations dans les ouvrages de génie civil), alimentés, et entretenus.
Un autre problème doit lui aussi être traité dès les stajJfespréliminaires
des études : celui de l'bclairage diurne.

Voici quelques conseils sur ce8 diverses questions :


- 8 -

Les d i s p o s i t i f s d ' é c l a i r a g e s o n t v a t i é s . La g a l e r i e q u i l u i e s t con-


Bacrée, au passage s o u t e r r a i n de l ' E t o i l e , e s t une s o l u t i o n q u i p e u t p a r a î t r e
luxueuse, mais q u i e s t j u s t i f i é e dans l e cas d ' e s p è c e , d'abord p a r l a l a t i t u d e
d o n t l e p r o j e t e u r d i s p o s a i t , s a c h a n t que l e c h a n t i e r ne serait pas tenu d ' ê t r e
l e p l u s é t r o i t p o s s i b l e , e n s u i t e p a r les avantages p r o c u r é s : e n t r e t i e n indé-
pendant d e l a c i r c u l a t i o n , n e t t o y a g e f a c i l e (grande g l a c e ) .

Dans l e cas, q u i sera s a n s d o u t e p l u s f r é q u e n t , oil le passage sou-


t e r r a i n B g a b a r i t r 6 d u i t sera implanté au m i l i e u d'un c a r r e f o u r u r b a i n ,
l ' é c l a i r a g e sera f o u r n i p a r d e s a p p a r e i l s p l a c é s dans l e s c o i n s s u p 6 r i e u r s du
s o u t e r r a i n , d e f a ç o n 21 ne r é d u i r e n i l e g a b a r i t en h a u t e u r , n i l a l a r g e u r
d i sponib le.

I1 f a u t égalemefit penser 21 l ' e x p l o i t a t i o n u l t é r i e u r e , e t p r é v o i r d e s


a p p a r e i l s r o b u s t e s e t d ' e n t r e t i e n simple.

La question est d&lica€e et importante I en effet, il n'est pas douteux


que, d&s que la partie couverte a une longueur voisine de 15 mbtree (a fortiori
au delb), il existe, entre-deux zones d'extrbmitd, une zong centrale OÙ la lu-
minanoe est faible A comparer de celle que posshdent les extrdmftds; il se produit "
dono, pour l'automobiliste, un effet de trou noir,, ou plus exactement de "cadre
noir" (puisqu'en gdndral, il aperçoit l'autre extrdmit8); Q% il y a*. d0n.a un riaque,
dans la mesure oh l'automobiliste peut decouvrir trop tard UYI obgot situ4 dans
la bande sombre de la chauss8e.
Il semble donc ndcessaire de grdvoir un dclafraga artlfielel, borsquc
la longueur de la partie couverte depassa une quinzaine de mhtma. La fixatien
du niveau de 1Ùminance que doit produire cet dolairage n'ost p?m nimplc, d'autant
que l'on diepose de peu de prdoddsnts sur le cas des tumelc dftij "courts" (c'est-
&-dire en rdalitd suffisamment courts pour que l'nutomobilisls puisse voir la
sortie avant de passer l'entrde)' et en m8me temps do gebkrit riduit. I1 faut
trouver un compromis entre un Bolairage trop faible (qui n'apporte pratiquement
rien, aar l'oeil de l'automobiliste n'aura pas le temps Ce ~;'~.4ap%er8. un riveau
trop bas de luminance) et un Bolairage trop puiseant, qui oa8i;era aber. Malheu-
reusement, il n'y s gas de solution-miraole, et il semble aoquis que la plupart
des passages souterrains B gabarit rdduit de longueur couverte &ale ou sup&
rieure & 20 m&trea produiront un effet de 'cadre noir". A titre indicatif, signa-
lons que pour obtenir une luminance de 500 candela par &tre carre (lumimnce
thdoriquement ndcessaire dans la &ne du cadre noir, et dgale au l/TOe mviron
d'une luminance extdricsure courante par beau temps), il faudrait dalisor m e
installation donnant un iclairement voisin de 8 000 lux.
Nous pensons que l'on peut se contenter de produire un dalairement
d'au moins 500 lux h l'entrde du tunnel, valeur que l'on pourra rdduiro p??ngres-
sivement au delh de 20 ou 30 metres (ai le tunnel est nettement plus long), C'est
ce qui a dtd rialis6 au minisouterrain de Toulouse, y donnant 6atirsferotlon.
Les s p q c i a l i s t e s du Centre n a t i o n a l d ' é t u d e des t u n n e l s , q-ae
c o n s u l t e r a u t i l e m e n t s u r l e s u j e t , s o n t d ' a v i s que ce n i v e a u d'bclairnmn,
( e n t r e 500 e t 800 l u x ) peut e f f e c t i v e m e n t S t r e condidéré oomme strictement
minimal, 2r c o n d i t i o n t o u t e f o i s que deux c o n d i t i o n s s o i e n t impérative&:% respec-
tées ;
1 . S a l i s 2 t i o n de l a luminance la p l u s f a i b 3 e p o s s i b l e au n i v e a u
fies a c d s , p a r l ' a d o p t i o n d'une chaussée, de garde-corps e t d'un f r o n t o n très
sombres dans l a trémie d ' a c c è s ,
2, r é a l i s a t i o n à l ' i n t é c i e u r de l ' o u v r a g e , des revêtements e t d'une
chaussée a u s s i c l a i r e que p o s s i b l e .
Les dispositions suivantes sont 3 rechercher, car elles diminuant
l'importance du phbnomsne, et la puissance de l'installation nécessaire :

- d3s que le souterrain devient long (au dela de 15 mstres) , recher-


cher s'il n'est pas possible de supprimer la traverse sur un ou
deux metres vers le milieu de la longueur, de façon B bén6ficier
d'un éclairement naturel.

- veiller 1 assurer une propreté satisfaisante des parois dans la


partie couverte, car l'accumulation de poussilres et les projections
de toute sorte produisent B la longue une baisse sensible de la
luminance, pour un 6clairement donné (ceci est valable également
pour les liminaires).

1.7 - Ventilation
La ventilation naturelle sera suffiaante pour tous les cas courants
(souterrains de faible longueur). Par contre, il convient d'être très attentif
aux conditions de ventilation lorsque la longueur de la partie couverte dépasse
30 matres, et gSd22 Gme tempt l'ouvrage est destin6 3 Stre réguliZirement
congestionne (par exemple si la sortie ddbouche sur un carrefour à feux) : una
ventilation artificielle devient alors nécessaire, par exemple par de petits
accélérateurs. On consultera utilement les spécialistes du Centre national
d'btude des tunnels.

1.8 - Chaussée sous l'ouvrage

Les chaussees dans les passages souterrains B gabarit réduit et dans


leurs trémies d'accès posent deux catégories principales de probtames, liées
respectivement au gabarit r6duit du souterrain et au profil en long de ses
accès. On retroyve aussi les problèmes des chaussées Ii l'air libre ; mais cer-
tains paramGitres, variables selon Xes caractéristiques du souterrain, y prennent
une 6mportance particulière. Enfin il convient de tenir compte de la structure
de l'ouvrage d'art et des conditions d'exécution du chantier.

C'est en fonction de toutes ces considérations que le projeteur aura


à choisir le type et le dimensionnement de la chaussée.

Gabarit A
- Ce gabarit trBs réduit (lm90) ne laisse passer pratiquement que
les voitures légbres (les poids lourds des catggoriea g,h,j, du recensement
de 1965 en sont exclus) ; les actions agressives des essieux lourds sont donc
presque inexistantes et l'on dimensionnera la chaussée pour qu'elle présente
de façon durable une couche de bonne résistance B l'action de l'eau, de
freinage frequents et des pneus à clous.

- La plupart des engins de travafhx publics (camions-bennes, finis-


seurs, compacteurs 1 pneus) ne peuvent travailler sous ce gabarit. Chaque foil
que cela sera possible il sera souhaitable de travailler B l'air libre. Dans
le cas fréquent oa l'on sera obligé de travailler en souterrain, on devra
éviter toute mise en oeuvre manuelle qui , ne permettant pas de confectionner
une chaussée Correcte,conduirait souvent, dans des délais très courts B des
désordres importants nécessitant une rgfection quasi tetale.
- 10 -

Gabarit B

- Ce gabarit laisse passer une grande partie du trafic lourd. Les


diverses couches sont donc 1 dimensionner en conséquence. On aura int6rEt
à surdimensionner en raison des possib$f?.tés limitées de renforcement ou de
déviation da trafic.

- La plupart des engins deletravaux publics pourront travailler. On


peut donc mettre en oeuvre dans des chnditions plus mrmales et faire appel
B des structures de types plus variés.

1.8.2 Problèmes lQhs au


----------------- -en
__ -_-
long

Les cbnséqusnces d'un profil en long g6n6ralenent très tourmenté


seront nettement aggravbes par 19 caractare urtrakrn de la circulation.
- La visibilité limitde et la demi26 blev6e de la circulation
engendreront des freinrages frbquen.ts et brutoux. Compte tenu en sus de la
-
forte pente maximala du profil en long, il est essentiel d'obtenir une
excellente adhgrence et: une bonne rugosité (coefficient de frottement longi-
tudinal 0,5, profondeur au sable de 0,4 mm 1 0 , 8 mm), at c e de fagon durable.

- Lee matériaux mis en p&iacct soul: soumis 3 un gradient thermique


faible l'été, mais plus brutal l-'hiver (selfige systEiatique&, et une hygro-
métrie permanente généralement élevie.

- Les faibles rayons du p-,.ofiPen long et surtout sa forte pente


maximale rendront relativement difficile l'obtention de trks bons profils de
revêtement.

- La largeur des voies étant rbdui-te, le trafic est fortement canalisé


et use beaucoup plus raplidemant les revstcments.
- On rencontre @équement en 8ite urbain un sol hét6rogène encombré
de divers rébeaux souteriaim et remanié par des travaux antérieurs.

Au total tous les problèmes BnUEbrh ci-dessus mettent en relief le


rôle important de la couche de rou?.eaeizt e t eoufignent tout l'intérêt qui
s'attache à un surdimensionnement de la chaussée.

--_---------
1 ----_-
. 8 . 4 Influence de la structvre ---____
----- -de l'ouvrage-
- Le cas qui se pr6sentera le plus fréquemment est celui de la struc-
ture en portique ouvert ; la &ussée a alors besoin, sur la plus qrande partie
de sa largeur, d'une couche Be fondation (15 B 20 cm de bGton maigre) ; pour
les revêtements, on peut envisager une couche de bé.ton, d'enrobés, ou de
l'asphaate cou16 clouté ; par exemple :

15 cm de b6ton de chaussée
ou
8 cm de béton bitumineux
ou
3 cm dthsphalte coule clout6 sur 5 cm de béton bitumineux.
- 11-

Si l'on desire amgldorer la luminance, on pourra utiliser des granu-


lats spgciaux (silex calcina) ou du bitume pigmentable.

Si exceptionnellement on devait réaliser un cadre fermé, avec un


niveau de traverse inferieure voisin de celui de la chaussge, une couche de
sunface (par exemple 2cm d'asphalte cou&B cloute, ou 6csr debéton bitumineux)
serait alors nbcessaire.

La mise en oeuvre est 3 &ito,r en temps de pluie, las fortes rampes


~ Q U V ~amener
R ~ rapidement beaucoup d'eau en cours de chankier.

On peut mvisager de travailler sur toute la largeur : pour canaliser


le trafic, das bordures ciales pewreit être colldes par la suite sur la
chaussde teminCie.

Pour la niee en place d'enrob&s ou de bi5ton bitumineux (on utilise


Ta formule semi-grenue pour faciliter leur mise en oeuvre) il sera parfois
possible poctr le ga$arit d'envisager l'emploi de certains finisseurs de
faih1.a hauteur.

Pour le Qtmperet e ; on pourra penser il un demontage éventuel de la


cabine@e~omande , ce qui permettra de se dépanner dans certains cas.',%l
existe Ggalement des cyiiodaeetlisses vibrant manuals.

Uasphalte coulé qui ne nécessite pas de compactage pourra également


Stre envisagi5 au projet.
- 12 -

I 2, ~ I ~ p o s ~ T ~mo ~
Q sm " T f V E S
_- - - - - -
A LA F o N C T I x m T ; ]
Dans ce ohapitre, nous ddcrfvms les diverses papties d'un passage SOU-
terrain A gabarit sdduit, en rappelant leur rare et les conditions t.schniques
auxquelles e l l e s m n t soumises z type de la 6tmxtuFet?L,dimensions gdGE5txAquesD
oonditions gdophysiquesp nature des sollioltations de oharge,

Lorsque leta conditions geomdtriques sont bien ddfi'iztw ate& le but


du chapitre 1 de les normaliser -,et poux' peu que lee autreds acmilftiona ooient
-
celles que l'on renoontre le plus souvent, on peut definir apgroxim&tivaiw~i$
les aaractdristiques (matdriau, dimensionnement) des divarltJ dldments de oes
ouvrages que nous qualifierons de sterndard.

Mous indiquons ensuite quelles adaptations sont A faire h partir de


ces aaractdristiques standard, pour tenir compte de oonditions non oourantes
(ou, plus simplement, diffdrentes des oonditions standard), en mtibre de sol
de Fondation notamment.

Les problbmes de rdalisation jouent un r81e primordial, et nous y


eonsacrbns une place importante; en particulier sont exmin4s les avantages et
aujetions du proodd4 de prdfabrication utilise h Toulouse.

Toutes indications concernant les estimations sont donndes au


chapitre 3.

Dee fiches ddtailldes, se rapportant h trois ouvrages d8Jb rbalisda


(le "mfnfsouterrain" de Toulouse, un passage sous la RN 20 h Orldans, et le
souterrain de l'Arc de Triomphe 8. Paris) constituent la pikce 2.2 du prdsent
dossier,

2.1 - Analyse de 1 'ouvrage


Il comprend deux trdmies d'aocbs, et la partie couverte.
- la trdmie est la zone de l'ouvrage le long de laquelle les voies
d'aacbs au souterrain subissent la ddnivelfation, On y trouvera
gdneralement d e w murs de sout8nement.

- la partie couverte, de hauteur oonstante, comporte deux mura


(ou piddroits), et un dldment de couverture (ou traverse).

La figure 1 schlmatise, en coupe transversale, oee divers Qldments,


et rappelle les diverses aotions auxquelles i l s sont soumis.
-
Fi g 1

W D i s p o s i t i f s de sdcurité
\ Surcharges de circulation
4

Action des terres:[ II I Ti' " z . é e


I
II
II I I .
1

fi du mur
I I

' ' Coupe d'une


I
Coupe d'une trimie partie couverte f
-13 -

Les figurers 2 5 montrent quelques exemples de structures,


soit effectivement réalisdes, soit envisageables, comblnant des modes
d'ex&utlon courants de ces divers dldments.

Structure type portique ouwert E g 2

COUPE TRANSVERSALE EN SOUTERRAIN

Revêtement de chauss&

COUPE TRANSVERSALE DE LA TREMIE CORRESPONDANTE

Bordure de trottoir

/ondation de La
h s s k e existante 2,SO - 0,LO 250 040
r
h

l i t 1

Rdtoment

CCHELLE. : 1/50
- 14 -

Skucture- type cadre fermé de béton armé

OUVRAGE RcALISe
ChaussCe . 5 cm
NON NORMALISE

IConduite acier
rd 200 int. A w e asphalte : 3 5 c m 1
7,30 J -
Fig-3

Structure du txpLparoi moulée et dalle de béton armé


SOLUTION ENVISAGEABLE

Trimie correspondante Partie ouverte

-
Fig1,

Schéma de passage souterrain utilisant des palplanches comme parois -


verticales
SOLUTION ENVISAGEABLE
I
- 15-

2.2 - Facteurs
Bldments.
déterminant les caractdristiques techniques des

On peut les ranger sous trois rubriques 1

- les facteurs dimensionnels, c ' est-b-dire les gabarits en hauteur


et largeur du souterrain B rhliser.
- les conditions gbophysiques locales, c 'est-&-dire les qualitds du
sol c h i s lequel l'ouvrage est rdalisd et 5 u r lequel il doit reposer
(valeurs B. prendre en compte pour l'action des tomes sur les parois
verticales, et pour la pression admissible souz les semelles supw-
ficiel.lan, par exemple), la pr6aenoe dventuelle d'eau.
- effet
le parti pria pour la structure et pour son mode d'exdcution
les sollicitations produites dans un QlGment tel que la tra-
I en

verse dépendent de la nature de ses liaisons avec les 616ments


-
voisins i c i les piddraits -; de la mame manibre, les sollicitattom
peuvent dependre quelque peu d.u procede d' ex6cution de 1'Qldment
lui-mBme, par exemple de la nature des Joints rdalisds entre parties
prbfabriqubes d 'une traverse ou d 'un mur de southement1 d' autre
part, certains procddds d' exdcution imposent des minima pour les
dldments h construire, l'dtat d'une technique peut donc &re l e
fauteur primordial en matiEre de dimensionnament (c ' est notamment
le cet0 pour les parois moul6es dans l e sol).

La nature des clrculations au niveau sup&ieur, et plus gdn&alement


de l'environnement urbain, peut dgalsrnent avoir une oertains influence sur
1e~ caraotdrfstiques de l'ouvrage (dventuals renformis ou couches de remblai,
ftin8raires militafms de classe Qlevde ou itin4raires de transports lourds).
2.3.- Les ouvrages normalisés de caract6ristiques standard.
Ce sont ces caractdristiques que l'on pourra prendre, dans un avant-
projet, lorsque les conditions qui s'appliquent & l'ouvrage ne seront pas
sensiblement differentes des conditions (standard) suivantes :
- gabarits en hauteur et largeur normalisds.
- niveau
pression,admissible 2,5 bar; pas d'eau en nappe au dessus du
de la fondation,
- une struct,uFe hyperstatique (portique) en dalles de beton arm6,
supposke fonctionnant de manfhe isotrope longitudinalement et
transversalement.
- pas de remblai CUP la traverse ni de surck?arge exceptionnelle.

densad Coaf ficient


sol 2 da poussde
' 0.33

pression
admissible 2,5 bar
- 16 -

PARTIE
COWERTIE

!l!F"

* valeur (arrondie) duminimum de largeur aapable d'aatsurer la stabilitd


gdndrale du mur de hauteur moyenne; les oontralntes mrurimales sur le sol
sont, aveo cette valeur, nettement infdrieures B 25 t/m2.

2.4 .- Conditions non standard

.
&minons quelques aaa ob il e s t n6uessaire de rbviser le dimen-
sionnement prdoddent

- ~le ëniveau le plus bas do la chausade infdrîeure se trouve en


~ ~ ~ ü ~ - a ü - ~ ~ ~ ë ~ ü - ~ ~ ~ ~ ~ - ~ ë - I
~œ-~--~--------œ-~--~--œ~œ----~--~-.œ- œ-_---

conduit soit A modifier la etruature pour obte


dtanohe (cadre ferme de beton ard), soit A a30
de stockage et de pompage qui permette do maint
ohauss4e (sauf airoonstmues relativement exaeptîonne~les,notam-
ment par trBs forte pluie, oh l'on pourra envi
ation momentan6e). Toutefois une telle 6ventu
ndioatian trBs nette B-vis de la rcfelisat
outerrain.
R
ITPBFGi€B'aëE;5'6r
------__-.
pression admissible du sol
t ~ ( ~ 1 8
ondation e s t ai58ez notablement

~ ë ~ - ~ ~ Ü ~ ë I ~ de ë ~1 - ~ ~ ~ ë ~ ~ ~ o n s
ximtives suivantes t
a) Estte oouverte
~.
Q = pression'ami
O< = 2,5 e
e d6aigLAc. de

la mrfaae aouverte pa
laine des deux tiers de
faire une &&e ampmat

valeur moyenne d o m d e au la largeur de


semelle, n'a en prinaipe aette largew
, par des aonditions de stabilitd
ddtermlride, p h ce tppe
ensemble et non parr une aondîtion de prelssion " t h a l e admiseible .
- 17 -

une couche dure se situe A oeu de distance sous le niveau de la

$implement agpuydes en pied-sur le bon sol et butonn8cae par le


beton de fondation de la chaussbe, soit ancrees. La meme possi-
bilitd se prdsentera lorsque le sol de fondation sera suffisamment
frottant pour assurer la stabilitd verticale d'une paroi (frotte-
ment latdral) ,Les mgmes dispoeitions pourraient d'ailleurs &re
rdalisdes avec des palplanches, B condition que l'enfoncement de
ces dermières se fasse sans trop de bruit (vibrofonçage),- La solution
II paroi moulée" risque toutefois d'être oneteuse pour un ouvrage i s o l é .

f = 0,s H Les valeurs de fiche minimale


indiqudes sont celles qui per-
ment d'assurer approximati -
7,///, ,, ,
//
vement :,

I la stabilité du mur
vis vis du basculement I un appui
latéral en pied

EN TRcMIE EN PARTIE COUVERTE


-
Fig2

--"
rdalisation de l'ouvr'age par 61dments prefabriquds B Joints ne ---- -- ----..
--- -_-- ---- -----
---e- -"---l---"o~.---"-------- ---e----
permehan€ pas un fonctionnement u7'tGIeur Isotrope Fie T'ouvrage
Err PonctXannement isotrope" , nous entenaons Tvoir 2,552J'fë""
---.."---POI------ -----------O

comportement d'une atntcture oh la traverse est une dalle d'dpais-


Beur constante, a r d e dana les deux directions. hrsqu'un procddd
de prdfabrication consiste B. assembler des Qldments places c6te-
BOc8te, il faut des Joints particulibrement soignQs pour que la
juxtapsdtion fonctionne SOUS les aharges comme si elle avait dtB
coulbe d'un seul bl6o. Le plus souvent, les Joints effectivement
r6alie6a ne permettront pas cette assimilation, et il sera ndces-
saire d'en tenir compte en eugmentant lbgkrement 1 ' &paisseus de
la traverse supdrieure,
risque de tassement diffdrentiel : si le sol de fondation (superfi-
aiefle) semble pouvoir donner lieu B des taesements sous une meme
charge diffdrsnts d'un point B un autre, il y aura lieu de prdvolr
un certah renf'oroement du ferraillage, par rapport B ce qui est
ndcessaire en aondition standard, ou encore un glargissement des
semelles. L& encore, le mode de construction n'est pas indifferent 2
en effet, si pour un ouvrage du typa portique could en place, sans
Joints, la structure attdnue d'elfe-m$3me Its phenombne, par sa
grande rigiditd de flexion longitudinale, il n'en est pas de m8me
pour un ouvrage oomportant des Joints secs ou en bdton non arm&;
un taesement non rdgulier de l'ouvrage risque de provoquer l'ou-
verture ou la fisauration de c@ux-ci, l'balatement du bdton et une
diminution simultan6e de 1' Ctanchditd.

paasage de suraharges militaires ou exceptionnelles I lorsque les


voies passant sur la traverse sont destindes B servir, au besoin,
de paasage & des convois militaires, il sera prudent de majorer
1'6paisseur de la traverse et des piedroits de 5 centimètres.
- 18 -

-
Nota : au sujet de l'épaisseur de la traverse, qui détermine le profil en
long des voies dans le souterrain, les valeurs indiquées au tabkeau
du Paragraphe 2*3 ne prétendent pas avoir force de loi3 non plus que
la majoration ci-dessus pour surcharges militaires ; ces valeurs per-
mettent simplement de fixer rapidement les grandes lignes de l'avant-
pro$et, mettant à l'abri de surprises ultérieures, au stade du projet.
Nous donnons ci-après un tableau et un abaque permettant:

- d'une part, d'estimer le moment longitudinal maximal produit par le


poids propre et les surcharges civiles ou militaires dans une tra-
verse d'épaisseur e , de puntée L (L m e + e) lige a deux pi6droits
de même épaisseur e et de hauteur H (H = h + e3 ; le portique ainsi
constitué étant supposé fondé sur semelles. Cette estimation tient
compte de la repartition transversale (fonctionnement en dalle), et
suppose que la largeur de la traverse est beaucoup plus grande que
sa portée,

- d'autre part, de vérifier si, pour ce moment longitudinal maximal,


l'épaisseur de beton est suffisante, et de calculer la section.

Epaisseur des éléments


OS!

0,5C

---___
0.4O

0,35

0,30

I O 25

fI
I I

II
II
70 . 60 50 I40 30 I 20 -10
- 19 -

Moment longitudinal max.tm/ml *I A2 B2

Sous poids propre et autres charges uniformément réparties H


2 -+ 1/2
(Le portique est supposé articulé en pied) M = q-
L X L
max
(La Poussée des terres est négligeable ) q (t/m2) 8 -H+ -3
L 2

I
Surcharges A 2,40 391 432

I
5 9 1

'Sous Surcharges Bc seules 5,9 . 791 893 993


Surcharges CM4 636 799 931 10,4

*Majorations diverses non comprises (coeff. dynamique, coeff. règlementaire de pondération:

Les chiffres ci-dessus sont obtenus pour les épaisseurs du tableau


de le page 16. La répartition des efforts est grosso modo indépen-
.
dante de l'Bpaisseur, mais varie avec le rapportg Dans les cas
L
H est tr8s faible en fonction de
envisageables, la variation de -
l'épaissaur : 1ks valeurs indiquées
L représentent donc une bonne ap-
proximation même lorsqu'on envisage des épaisseurs non normalisées.

I
I
l
I
I
I
I
I
I
I
I
r 10 20 30
-20 -

2.5 - La réalisation
2.4.1 - ------------
introduction :
Les problhmes posés par la réalisation sont nombreux, et nous avons
vu que le choix du mode de construction peut aller jusqu'8 influencer les
caractéristiques techniques des éléments eux-mêmes : c'est ainsi que nous
avons-choisi des murs 2 semelles completement excentrées, parce qu'implici-
tement nous avons supposé que la fouille serait la plusaétroite possible ; de
même, les éléments préfabriques sont volontairement conçus assez minces, pour
être légers.
Nous allons examiner, dans ce qui suit, les partiCularitEs de réali-
sation des passages souterrains 2 gabarit rCduit, et en nous limitant aux
P . S . G . R . urbains. Nous analyserons ensuite les procédés de construction eux-
mêmes, et taut particulièrement le système de préfabrication utilisé par la
société G . T . M . pour le percement dh "minisouterrain" de Toulouse.

2.5.2 - ------ ..............................................


les suiétions de la construction des P.S.G.R. urbains

a) il s'agit de passages souterrains : l'on va rencontrer des obstacles


dans le sol, et devoir procéder parfois B de coûteux dép3ihcements
de canalisations.

-_-____
b) il s'agit de travaux ugb_a_i~g
: cela signifie que ces travaux vont
désorganiser une circulation souvent importante, nécessiteront un
planning détaillé, une exécution aussi rapide que possible, et
toucheront un sous-sol fréquemment encombré de canalisations.

c) le gabarit des ouvrages est rdduz P aela aomporte des avantages,


en ae sens que le remaniemenm sous-sol reste limitb, mais aus
quelques inconv8Qients (notamment une impossibilitd d' emploi d
engins os8inair~ede terrassement et un problbme pour la realis
tion des abussees sous la traverse),
i

Une opdration d construction d'un P.S.G.R. urbain va devoir tenir


compte de toutes ces su38 ons, et &re placde gous le triple signe de I
- toutes
la programmation quf aula pour but de prdvoir soipeuasment
I
les phases de travaux, afin d'dviter temps morts et impro
visat ion,
- la rapiditt? : payante surtout 18 o~ la airculation est d6Jh im
tante, par la reduction du temps de congestion supplementalre
provoqude par l e s travaux,
* t pur &ner le
(fouilles vertic
er rdduitels au s

Le souci du mdtre d'oeuvre doit atre, par ailleurs, de minimiser


le coat total de l'opdration pour la colleativitd, et p u r oela, de bien peser
les avantages et lnoonvdnients respeotlfs des divers pracddds de construction gui
sont ti sa disposition, ainsi que les diverses fagons de mettre en oeuvre un pro-
o6dd donnd. En effet, un proaddi de prefabrication peut se rdvdler, malgr6 une
ddpenpre de rbglsment plus Qlevde, plus dconomique sur le plan de la oollectivitC,
B cause d'une exkuution plus rapide, qu'un procede clamique, avec bdtonnage en
place par exemfle. C'est pourquoi noua avons fait apparaTtre, au chapitre sur
-------- ---e -"-
1'estimation des ouvrages, un coot des ralentissements et attentes suppldmentaires
----------------II

subis par les usagers du carrefour penciant €8 OOnStrUCtfOn &I passage souterraIn,
------CI--- -r*
-21 -

Ces travmx prdliminairee peuti'ent2k?e importants et ndcessiter des


delais non n6glfgwbles; A titre indicatif, p o ~ wle "minisouterrain" de Toulouse,
le montant total s'est &eV& B 9 0 O00 F&-ancsenviron, et les travaux ont durd
2 mois I il s'lagiseait de rbeaux de cmnlisatians d'E.D.F. O.D.F., des Til&
comnmioations et Lignes h grande distmce, de distribution d'eau, d'assainis-
-
sement, de signalisation et d ' cSclarirage public.
Une bonne c o o r d l n a t l o i i entre l e s services conoessionnaires conaernds
erst 18 aussi ndcessaire pour quo oes travaux prdliminairss ne @nent pas trop la
oirculation : en particulier Il convient de grouper les traversdes d'une mame
chaussde, lorsqu'elles s'effectuent & proximite
i les unes des autres.
L' experience de Toulouse si elle s'est r&vdlde satisfaisante, de
l'avis meme du serviae de 1'dquipernent, QU pofnt de vue coordination, 8 toute-
f o f s m i s en thidence certaines,difficultds dQcs b. 1'imprdcision des emplacements
de certains rdseaux, et b la presence de reseaux non sigmlds.

Dans ce paragraphe "cnnalfsationsn n'oublions psrs de mentionner


que le passage souterrain impose uiw nouvelle canalisation, aelle qui lui per-
mettra d'etre ddbarrassd des eaux de ntistsielleiixmt des trdmies ( et aumsi, dventu-
ellement, des amendes d'eau de la nappe ph;?datique), au profit d'un colleateur
existant ou & crder, avec ou sans dispositif de pompage ( D a n s le caa de Toulouse,
-
supdrieure dtant rPemplacde par une dalle en b&on arm6 a permis une dvacuatlon
naturelle par gravite1,
-
la pr8senbe d'un colleoteur profond qu'il a d'eilltsurs fallu dcreter, la partie

.2.5.4 - Proc&6s de construction des ouvrages groprements dits.


---ln---"--CI---"---------~~---------------------*----

2.5.4.1 -
Pour construire un passage souterrain h gabarit normal, dans
l'hypothbse (bien thdorique) oh l'on ne serait gend ni par le manque de temps, ni
par le manque de place, la solution "naturelle" consiste B ouvrir une fouille 2i
talus inclinds, y coffrer puis couler les murs de southement et les piddroits,
enftn couler une traverse sur dchafaudage.
D&s que le contexte devient urbain, on est conduit B raidir les
talu6, voire h realiser une fouille verticale. Cette solution, facilitde
par la profondeur relativement faible de Is fouille, n'est cependant pas
Bans aertains risques, ne serait-ce qu'en raison dos hdt8rogdndités du sol
does aux remaniement antdrieurs, P a r ailleurs elle ne suffit pas par elle-
même pour permettre un maintien de la circulation ou des manutentions en
bordure immddiate de la fouille, et un blindage serait souvent peu compatible
avec l'exeoution de l'ouvrage. Il y a donc lh un problbme q u i doit retenir
partieulibrement l'attention des Ingdnieurs lors de la passation des march&.
De plus, le souci de rdduire la durde et l'emprise du chantier
conduit B rechercher d ' autres grocbd&s,
On peut les classer sommairement en trois oat6gories :

I procddda utilisant la prdfabrication 11 cette teahnique permet de


sortir le temps de durcissement du beton du chemin oritlque ;
toutefois, e l l e nkcessite des op4rations de manutention (d'oh
. perte de place) et de liaison des dlhents ( joints ).
- 2P-

3. une bonne salidarisation


t"--"---"-
dldmentei s o i e ~ € - ~ ~ r ouvrage ~ ~ ~ en ~ ~pface
-------..-
des dldments aprbs la pose i il faut que les
- ~ pour
~ à&wc
-"-LI

- ~rafsons principale-
ment t

- tll4mentc;
pour &iter les flkches diffdrentielles, qui se produiraient, avec des
indbpendsnts, dbs qu'une lourde charge
passerait sur la tra-
verse ou le long de8 voies latdrales 3ï l'ouvrage.

- 816ments
pour mieux repartir les charges toute charge agpliquie sur l'un des
produit des efforts inrternes
:
dms aet
dlhent et dans cet
& ? m e n t seulement, s'il est inddpendisrnt de Bes voisinsi au contraire,
s'il leur est solidaire, les efforts se rdpartiront et se traduiront
par des contraintes plus faibles, d'où doonomie possible et gain
d' dpaisaeur pour le dimenslonnement,

Ce8 raisans peuvent oonduire, selon la nature du terrain, A prQvair


soit une solidariaation des dldments sur toute leur hauteur, soit une solidarl-
satlon de la seule traverse supdrieure.

4 . une bonne dtanoh&td


-----LI-----*-------
( easentiellemnt pour la traverse superleure)

Plueleurs moyens sont & notre disposition pour assurer une bonne soli-
darisatlon de deux Bldments eq beton arme t nous en citerons trois, parmi d'autres,

-
a) Coulage d'un joint en bdton arm6 La resistance du joint est
assurde par des armatures transversales (en attente sur les Qldments) qui se
recouvrent d'un d l h " e B l'autre; le r6sultat final est un ouvrage fonotionnant
h peu pres exaatement comme un ouvrage qui auralt dtd cou16 d'un seul tenant;
l'lnaonvdnient est que la raplditd de pose attendue de la prefabrication est
diminude par la lenteur relative de la rdalisation des joints. En r6alit6, cet
inoonvdnient n'est gas bien grave, dans la mesure OÙ l'expdrience montre qu'il
s'dcoule, mgme avec des procddde, de solidarisatlon plus rapides, quelques Jours
entre le moment où l'on pose les premiers 61Bments couverts et celui où l'on rdœ
tablit l a circulation sur l'ouvrage,

Par oontre, dette conception des joints autorise de ldgers rattrapages


de cote entre Bldments voisins.

Il y a toutefois des inconvdnients I leer dldmenta prdfabriqutSPi ont des


fers en attente qui g&nent manutention et pose; les dimen~ionsdes joints sont
relativement importantes; l e s bdtons coul6s en place ne doivent pas Btre Bbranlda
par la ciroulatian sur les Ql~mentsB relier, jusqu'h be que leur durcissement
s o i t suffisant ( B noter que l'emploi de bdton de aiment aluminewc, maintenant
autorise sous oonditions, peut @tre envisagd pour M t e r oonsid6rsblement le
durcissement des parties coulies en place),

-
b) Prdaontrainte du Joint Les joints sont soit co116s, soit bdtonnds
oome dane la solution grdcddente; ensuite une grdcontraninte transversale vient
plaquer l e s &&menta les une contre les autres, at ame les seo%ions gour resister
aux moments transversaux. L'inconvdnient des aciers en attente peut 8tre r h u i t et
la rigueur supgrid, et le d6lal de r8alisation peut 8tre oourt si l'on choisit
la teahnique du collage. . L
- 24 -

-
c)"Articulation prdoontrainte" : o'est le systbme qui 8 dtd employe
par GTM au ''minisouterFain" de Toulouse St Cyprien; il s'agit en quelque sorte
d'un Joint transversal bdtonnd et prdaontraint, mais qui n' existe, que localement,
et 8e trouve compldtd par un bourrage, oontinu sur la longueur, mis limit6 B la
moltid supdrieure de le, dalle, en mortier ou bdton de rdsine c4poxydique,

COUPE VERTICALE
TRANSVERSALE CC

\*Articulations"/

COUPE BB
Joint aux rhsines

DANS L ARTICULATION EN DEHORS DE L'ARTICULATION Fig.


- -10
COUPES VERTICALES LONGITUDINALES
A notre connaissance les possibllitds mdcmiques de r4siatance et adfor-
mation de ces "articulations" n'ont encore fait l'objet d'esaah systhatiques,
et la r4alisation de Toulouse est encore trop rdcente pour permettre d'en juger.
Par ailleurs, la structure, terminde, ne fonctionne pas exactement samm une dalle
isotrope, et l e s QlBmentar doivent &re oalcul6s en consequence, par une prise
en compte exacte des diverses caractdristlques. Fa partioulier, sou5 charges
concentrees, les efforts trmsverdiaux eeront plus faibles que dans l ' m w a g e
coule! en glace, et par consequent lers efforts longitudinaux plus forts,

Remarques compldmentaires
-------L-L-"-"~--I------"
!

- onlorsque
devra aooorder une attention particulière au probl?"
le sol de fondation prdprentera des aptitude8
des joints
BU +-aosm"t
4

variables d'un point h un autre : nous venons de vair, en effet, que


les voussoirs doivent, gour des rairaon8 d'bmomie, Btre solidalres
les uns des autrea * vis-&-via d'un "tassement diff$reutiel", l'ou-
vrage se oompartera donc oomme un ouvrage monobloc, il atom tendwncte 8
& i u i r e le phdnombne (en crhargeant plus fort les zones re.:&cTsr dono en
tendant vers 1'6galiaation des tassements) taut en subisnmt qurelquers
aontraintes internes suppldmentaires, qui affeateront las Joint8 en
partiaulier.

- vingtaine
la solidarisation A recharoher entre e$l&"ets a des limites (une
de m8trcss en gdndrel), du fait des retraits et mouvements
thw"nques ultdrieurai ce5 limites oonoement bien entendu 1' ensemble
souterrain-trdmie 6'11 y a lieu, POUP des longut?" sup4rieures il
est fidaessrire que des joints de dilatation soient p r h s j ne pas
oublisr que les zonehl d'extrdmitd de chacun des trongons @ont 80~iiSe,?S
&I des sollicitatlions plus grandes que le reete, du fait de I r coupuret,
et qu'il faut en t e n i r compte dans le dimensionnement Eat le ferrail&
lags.
- 25-

- d'autre part, la prdfabriaakion pose des problhes d&a


ttons locales ne permettent
les oondi-
que
de aonetituer des dlbnte identi-
pa8
ques. M@me des dii.fbmnue8 d'altitude relativement maddr&ts de la
ohaussde erugdrisura, d'un point b un autre de l'ouvrage pourront don-
ner lieu B des difficult&# et par exemple conduire B plaoer sur
eelui-ci dea &x~ielaeussde redtemnt tri38 surabondantes et laurdes,
pour 00n8erver l'extrados horizontal QU du moins rectiligne, Lfh
figure suivante montra comment on peut tenter d'drviter cette pdna-
lisation.

I #

l'attention est dbs B prQsent attirde sur le ohoix des appareils


de manutention, en ce, qui aonoerna l'encombrement du ohantier lors
de la pass

- Enfin le remblaiemm't fouilles pose certains problemere A partir


des
du moment ob leur limite est trop proohe des parois pour permettre
d'y amarCer un campactage des remblais qui @oit effeatif et oantr6-
- lable. En ae 088, de plus, la glace et le temps manquent pour rbaliser
des dalles de transition, la meilleure solution, qui a d'ailleurs
6td retenue #A Toulouse, est alors de, remblayer les fouilles en gravs-
ciment.
2.5.4.3 - Quelques
des
îndio&t$onra sur des procddds spdciaux de rbarlisation
parois vertioaleer,
i

- %%%ëfœa-~83&%~
les parois maul&es, Cette teahnique, assez ripandue maintenant en
utilisée - notamment 8. Paris - pour dm parkings
et des passages muterrains B gabarit normal. Elle ndaessite toute-
fois une installation î&portante (machine Bi forer et bdtonnar, oen-
trare pour lea boues) qui serait difficile ia amortir sur une operation
ponotuelle de passage souterrain b g&ibmit reduît,
L'avantage est qua la paroi mxLQe peut jouer B la fois le r61e de
mur de eoutbnement (et de piddroit) e t aelui de soutènement de la fouille au
mament du tesrai"nt: d'autre part, les deux parois peuvent h t r e rdaZishs
suocesrsivement et non simultandment; enfin, la oiroulation tranrsveraale &Ur
l ' o u w ~ epeut Qtre rbtablle rapidement lorsque lea parois eont temindes, en
une traverse en dldments prdfabrlquds,
Au total, ct'srlit un plroa8dd qui peut geu?artre relativement dduimnt en
eone de oirculation difficile, OÙ l'an peut recheroher surtout la mlslim d't"
grise du OheLntiar. On n'oubliera cependant pas que ce minimum est quand m'&me
important (la machine de forage et ses accessoires).
- 26 -

- la mdthr#ie d i t e 'berlinoise" - E l l e aonerlste A plsaer deIs profilds


d t r l l i q u e s iiertiealement dans le temin, sait par batMe, Boit h.
l'intdrieur de$ gaines fordes, puis b terrmser la f o u i l l e en aons-
truisant &u Aul et ii " r e un mur de routhem8nt provislaire, aomgoed
de panneaux r e l i a n t les profildm e t s'appuymt 8 u eux. ~
C'est dona princnipalemnt un prooedd de blîncbge d*une fouille B
parois vertiuale8, e t h a b i t u e l l m " il ne sert qu'au sout$nement
provisoire, Mais, de la &me manibre gu'un riderau de pulplanah&s,
semant habituellement de rideau provisoire, peut quelquefoie a t r e
berlinoiB paat -. pensons-nous -
aonsiddrd aulssi oome parsi ddfinitive (-mir la figure, y), un mur
etrra u t l l i e d obme paroi ddflnitive
dans un gass&ga ersuterraln * il prdsentesrait alore h peu gres le8
E%WS avantagea que la paroi m l i e .

11 est &am$ i"rcSquent en m e w h i n e de, rdalirser de p e t i t s ouvragepl


soup3 tablierta pmvimlree, ~~erv8n-t h maintenir la airaulatfan pendant les travaux,
Wn exemple M q u e n t 0n e a t l a aonstruution de pa&rasge~pibtons. De &an oat+$, la
SNCF ~LBI#UPBfi8quement la oonstruotion d'ouvrage8 de moyenne Imprxtancs mous
tabliewPa grovisoil.ess servant A maintenir la oiroulartion fw"iure A dtcsase
rFduSts pendmt les travaux, Dans l'un et l'autre a&lg lee tablier8 provisaifes
sont m4tlrlliques e t mis en place ou ddplaodi en quelque8 bavures, gdndrblemnt
de mit. En zone urbaine les tablier8 u t i l l s d s sont g6ndraltsmnt aonetituds
d'bI&ents Juxtkposde de lwgew r h u i t e , ab qui permet une Imise! en glaoe aisde
e t dome beaucoup de souplesrse pour parsaer d'une p h s e ii m e autre.
Quand on emploie ae proadde eil Eone urbaine on e s t alam gc4ncfrrlement
conduit i ooMamner une voie, qui servira d ' a c o b au o w t i e r , e t eb rdalilraer
l'ouvrage parr tranohss successives. Le probl&mtt de la liairsan entre les d i t œ
f$rentrss trmehsa se pose alors tout come en bai de prdfabriaation.
L'emploi de oe procedd pour l a rdalieation deai partiea oouverterj de
PSOR peut Qvidement &re envi&, Son adoption rjera %nation de la place
disponible aompte tenu des conditione godes pour l e t maintien de la airaulsrtion
(d'oZt l'irnportanalra de les d 8 f M r ) e t du msrtdriel dont disposers l'entrtaprise
pour constitues 4es tabliers grovieoîresr. Si le matdrlel B utiliser d o l t s'ag-
puyer grBs des bordi?- de fouilles, un blin-e de aellea-cl, sera nboesraix-e.
- 27 -

I 3 - ESTI!."J-\TION DU C
Om TOTAL D'UNE O P m T I O N I

3.1 - Estimation du coat de construction


Nous indiquons ci-dessous 19 coQt approximatif de realisation des
ouvrages normalises definis aux paragraphes prdddents, dans deux'hypothèses
de mode de rdalisation I

- construction par bdtonnage en place


aonstruction A l'aide d'4ldments prdfabriquds.
, L'estimation du coat de rdalisa n par bdtonnage en place est faite s
. la base d'un avant-m8tr4 relati ent dehaille, par application de prix
unitaires dvalu6s par rbfdrence B ceux d'ouvrages de constitution voi
rdalisds aouramment (passages infdrieurs d' autoroute, du type portique ou
cadre en b&ton arm&), et en tenant compte de certalqes majorations pour
adapter ces p r i x BU contexte urbain. Le rdsultat est de ce fait entach&
d'une relative imprdcision, gui ne pourra diminuer que lorsque des opera-
tions de ce genre auront &e? rdalisdes.
coot indiquc? pour la realisation gar Qléments prdf qu8e est moins
sujet h caution, car il est tire de l'expdrience faite B Toulouse.
3.1.1 - Rappel
...............................................
de la ddflnîtion des ouvrages normalisds (ou standard)

......................................
Un parsrsage souterrain A gabarit r6duit normalis6 est un ouvrage
- dont les dimensions et les caraat&ristiques de profil en long des
trdmies de la section de passage sont celles des paragraphes 1.1 &
1.4.
- qui trouve implante? dans un contexte gclophysique de caractere
se
courant (constamment au-dessus .de la nappe phrdatique, dans un,
sol admettant une pression d'appui de 2 8. 3 bar),

- et dont la structure et les dimensions des Qldments peuvent de


ce fait &re ceux du paragraphe 2-3 .
3.1.2 - EstimBtion du coot de rdalfaation des ouvrages normalises
-I--r---~-----~~------------------------------------------
coul&s en place.
--------------*

Le tableau ci-après donne, pour les 4 types Al, A2, B1, B2 L'esti-
mation des trbmies, et d'une longueur unité de souterrain. Ces estimatfons
se rapportent aux travaux suivants 2

- ouverture de la fouille, terrassement et soutbemsnt de la fouille,


construetion des southnements ddfinitifs et du poytfque, remblaie-
ment derrîbre les parois verticales, construction des trottoirs
aux extrdmitds de la traverse (y compris garde-corps),rdalisation
des couronnements de tremie (dispositif bute-roues et $e sdcuritd
le long de la partie superieure des murs de soutbnement),

Les travaux suivants ne sont pas compris dans l'estimation t rdalisa-


tion des chauss6es sur et sous l'ouvrage, iclairage, signalisation.
Les dispositifs d'dvaouatlon des eaux de pluie phdtrant dan5 le
souterrain ne sont pas non plus compris dans ce detail estimatif.
- 28 -

AVANT-METRE SOMMAIRE
ET ESTIMATION DES
OUVRAGES STANDARD

1 - TREMIE
~ ~

( 6 ) vitesse autorisée 60 km/

Longueur d'une trémie


r nité prix
uni taire, Al

33
A2 BI B2

34 45,60 46 y 20
m3
Terrassements (1 1 m 30 307 425 543 7 20
Supplément pour blindage
(pour mémoire) m
2
2
40 - - - -
Béton de fondation (2) m 20 87 88 I46 148
3
Béton de semelles m3 210 16 20 27 35
Béton de murs m 2 50 22 28 37 46
(51 2
Coffrages ordinaires m2 45 124 135 20I 215
Coffrages fins (3) Im 60 97 1 O1 164 167
Acier pour armatures B.A. 3 2100 2700 3 500 4 500
Coaltarisation
kg
m 6 111 118 183 192
m
2
Remblai derrière piédroits (4) 30 124 132 201 21 1
Barrières légères Tlll 250 66 68 91 92
Trottoirs : - corniches ml 150 573 771 598 776
- bordures "3 40 593 791 578 796
- dallettes m 210 Oy5 096 OY5 097
- garde-corps ml 250 5 7 5,5 7 95

PRIX TOTAL D'UNE TREPlIE * F 61 O00 71 O00 96 O 0 0 1 1 1 O00


(I1 y a 2 trémies par souterrain)
I

I
2 - PASSAGE COUVERT QUANTITES
(pour un mètre)
3
Terrassements (1) 30 13 18,5 18,8 25,s
Blindage (pour mémoire)
m2
m2 40 - - - ..
Béton de propreté (2) 20 176 2 178 292
m3
Béton de semelles m 210 OY4 OY5 P745 097
Béton de murs et de dalle m3 2 50 2 391 275 376
2
Coffrages ordinaires m2 45 5Y2 5bS 6,7 7
Coffrages fins (3) m 60 875 1OY2 1075 12,2
Acier pour armatures B.A. k5 3 330 500 400 5 80
Echafaudages m2 75 4Y5 692 5 6Y7
Coaltarisat:ion m2 6 572 5,5 6,7 7
Remblai derrière piédroits (4)
m2 30 5 5,2 6,8 7
Chape sur la dalle m 35 479 6,7 5,4 792

PRIX COMPOSE DU METRE LINEAIRE * F/ml 3 430 4 720 4 260 5 650


I
ier non compr se

TR~MIE PASSAGE COUVERT

To,io Biton de propreté \ T OJO


- 29 -

I 1
Unité mP€$Pre

TREMXE - Vitesse autorisée 40km/h QUANTITES

Longueur d' une grémie 27,50 28 35 50 36,OO


m3 249 344 419 562
Terra8sement (1) m 30
Supplément pour blindage
(pour mémoire) m2
2
40 - - - -
Béton de fondation (2) 20 72 73 114 I I5
"3 17 21 27
Béton de semelles 210 13
m3 250 18 23 28 36
Béton de murs m2
Coffrages ordinaires 45 1O0 109 155 166
m2
Coffrages fins (3) m 60 78 81 127 130
Acier pour armatures B.A. 3 1700 2200 2750 3450
Coaltarisation
kg 6 89 95 141 148
m2
Remblai derrière piedroits (4) m 28 1 O0 106 155 163
BarriBres légè%es ml 250 55 56 71 72
Trottoirs : - corniches ml 150 5,3 7Y1 5,8 7,6
- bordures "3 40 513 791 5Y8 796
-
dallettes m 210 OB5 01 6 0,5 O, J
- garde-corps Ell 25O 5 7 5,5 7J
PRIX TOTAL D'ZIPJF; TRmIE * F 50 O00 58 500 75 O00 86 500

* installation de chantier non'comprise

COMMENTAIRES :

. Les prix unitaires utilisés sobt au niveau 1,70 par rapport au niveau
de référence du document-type EST 67. Ce niveau paraTt pouvoir être obtenu, en
Juin 1971, dans un site urbain moyennement encombrl.

( 1 ) terrassements : fouilles en tout terrain, extraction des déblais,


---------I---

prise en charge sur camions, compactage du fond de fouille. Le droit de décharge


éventuel n'eqt pas compris. La fouille est supposée verticale, son emprise est
4 + 2e x 0,20 m. Le terrassement &5nérall ne se distinguant pas de la fouille,
est donc compris.

---------
(2) béton de ~zm~~rtg : sous les semelles seulement

(4) _remblai derrière-Eig_d_rgirs: constitué d'une Bpaissebr'de OY20 m


de grave-ciment

(5) l'ensemble des dépenses correspondantes, rapporté au a3 de béton,


correspond à un prix compos& moyen de celui-ci Sgal 3 710 F pour les trémies
et 1080 F pour les parties
couvertes.

(6) N . B . : l'avant-métrb des trémies suppose que les murs ne commencent


que lorsque la d4nivel6e vaut 0,50 m. Le point bas du profi'l en long se trouve
W-$ m à l'intérieur du passage couvert.
Le bortlereau des prix établi par GTMTP indique les prix ( 1 ) globaux,
forfaitaires et non révisables que cette soci6t6 ii proposé pour certaines r6ali-
sations en 1971. Ces prix sont étqdiés pour la copq$ruction d'un ouvrage unique

r
dont les c ractéristiques sont données qu paragraphe 2.3 pour une vitesse de
40 km/h. I s comprennent la pr&fabricatio@, les terrassements, la pise en place
des dlément#, le remblaiement et les bétons de fqndation de chaussée inféridyae
(on notera que cette derniSm rubrique ne figure pas dans l'estimatfon ci-dessus
des ouvrages coulés en place) ; ils ne comprennent pas l'étanchéité.

Type A2 :

- La trémie complète
(30 m de longueur de mur ar le mur ne ccmmnce q
20 m environ du point hau remiers metres ne font
que d'i$&nagements superf compris dans le prix).

- L'élbment de souterrain d
oit 9 408 F/ml

Type B2 :

- La trémie 239 904 F


eur de mhr seulemen r le mur ne commence
u point haut ; ces emiers d t r e s ne font
nts superficiels, ompris dans le prix.

- L'élémnt de souterrain de 2 m de
_ .
25 492
._

3.1.4 - @ ~ ~ g g & ~ ~ ~ - g gles-de~~~g~rg~s


tre
Bisg que les chiffres donngs, d'bne part pour le coût des ouvra
coul6s en place, d'autre part pour la solution pr8fabriqu6e9 ne se rappor
pas exacCement aux mêmes prestations (les prix G.T.M. contiennent, en plus,
le coût de la couche de béton maigre qui sert de soubassement B la chaussde),
on constate une difference felativement importante.

I1 convient, B propos de cette difference, de faire lee remarques


suivantes :

- les prix fournis B la page 28 ne comprennent pas les depenses


habituellement regroupées sous la rubrique "installation de chan-
tier". Une majoration doit être pratiqude sur ces prix, pour las
y inclure.

- le niveau des prix pourra notablement varier en fonction des


sujetio$s particuliares de,réalisation.

- la soiution préfabriquée watt sa rentabilité augmenter avec le '

nombre de passages souterrains réalisBs ; le prix élev6 constat6


l'est en effet pour un ouvrage unique, et s'explique par les fraie
d'amortissement, sur cet unique owrage, de l'installation de
prgfabri@atioa.

- coiilBe
la solution préfabriquée est beaucoup plus rapide qua la solution
en place, et, d a w la comparaison des coûts pour la collec-
tivit6, il fau0rait faire intervenir le coût des ralentissements
provoqu6s par la construction de l'ouvrage : ce coût est, il gêne
égale, proportionnel au delai de rgalisation.

(1) toutes taxes comprises


- 31 -

En'conclusion, nous pensons que la préfabrication peut s'imposer sur


un ensemble d'opérations (soit pour l'aménagement d'un axe B nombreun carre-
fours, soit pour des opérations ponctuelles situées dahs une @me région et
traitees dans un même marché) ou encore pour une opération individuelle située
en milieu urbain trPs chargé en circulation. On aura soin toutefois de ne pas
perdre de vue l'économie que peut procurer, lorsqu'un délai plus long est
tolérable, la soPutih "coulé en place".

3.2 - Cadre général pour l'estimation du coût total d'une opération


Le coût total d'une opération d'amélioration de carredour (ou plus
généralement d'un ensemble de carrefours, situés par exemple sur un même iti-
ngraire) ne comprend pas qu'une depense de construction des ouvrages proprement
dits; en dffet, les caractéristiques de cette opération (passage en sous-sol,
gabarit r&duit, insertion dans une zone de circulation urbaine) font que sa
realisation s'accompagne de mesures indispensables : déviation de canalisations,
aménagemadts de la circulation pendant les travaux, signhlisation parlfculière
B cause du gabarit.

~~~ ~~~

TOTAL (non compris 2 bis) 1.870.000


PASSAGES SO UT ERRA INS
A GABARIT REDUIT. SETRU DIV I SION
DES OUVRAGES
D’ART 6
n n DOSSIER GUIDE
2.2 FICHES TECHNIQUES SUR LES PASSAGES SOUTERRAINS à gabarit
réduit de TOULOUSE ,ORLEANS et PARIS- ETOILE

RS.G.R 71

A N N E X E Ns2 à l a l e t t r e Circulaire du 28 Juin 1971

MINISTERE DE CEQUIPEMENT ET DU LOGEMENT


Direction des Routes et de la Circulation routiere
Par is AMELIORATION DE .LA PASSAGE SOUTERRAIN
FICHE D'OUVRAGE D 'ART VOIRIE URBAINE A GABARIT R ~ I T
75

Projet du
Direction
technique de la
I * Place de I' eTOILE
8retclIe d'accki direct entre l'avenue
9 Octobre 1968 voirie parisienne drs CHAMPS-CLYSCES et l'avenue de
Ir GRANDE ARMEE
EQUIPEMENTS DIVERS :
VENTILATION type saml -transversal
Dibit maximal . 230 m3/s - P u i r s a m dectrqrp pour la vantilation : 450 k w
t
dl
-
. apport d'air frail par la galaria da ventilation ut 260 bouchas de soufflage, hacuation naturclk d'air vici
par les extramités du soutarrain
-deux sa(les symitriquas h l'Est et A I'0wst renfermant chacune 2 ventilateurs
- une salla contrala renferme l'bquipomant k a t r i q u e propre aux wntilations ( armoires dtv4rsas ,taMaau de
cont6le , analysa d'oxyde de carbona 1
-deux baies d'aspiration débouchant sur la terra -plain de l'Arc de Triompha ( 48 mz de section unitaire 1

DRAINAGE gravitaire par koulement dans la &au existant

CCLAIRAGE La galaria d'klairaga est longitudinala


' -
type ville de Paris.
- poste de commanda et pasta da transformation sitds s w s C terre-plain dr l'Arc da Triomphe
-
puissance blectrique utilide : IO0 k w
-
nivaau d'bclairament : 50 lux de nuit
220 lux da pur 5 I'intirieur du passage souterrain
1300 lux pour la r&gime plein d e i l

INSTALLATIONS DIVERSES :
Contrôle da gabarit ,comptage dot vdhicuks dispositifs de adcurit& ( alarme ) lutte contra l'incendie i ['inti
rieur du passaga souterrain 1 ) poste da surveillance

. QUANTITk ET COUTS:
Y PGd!oits -
: tpaisseur 0.70 m b6ton armé traditionnel -
fouillas blind& -
. LO kg d'acier au m3 de b k o n
/
Coût : 321 F m3 tout compris
Cwvarture : port& de la dalla 10,60 m
épaissour : 0,61 m h la cl& (etanchtiti non comprise 1
452m aux extrémités
poutrelles enrobics HE A LOO tous las 0,60 m
CoÛt : 715 F/m2 tout compris
Terrasseman., .vulume global : 2l 920 m 3
Coût : 99,25 Ff m3

CWTS GeNt?RALJX . Travaux de déviation des ouvragus: 3 OoOoaD F


T r a ~ u xda gros a w r e : 19 aOoOO0 F
Travaux de dauxiPme œuvre at
da réfaction : 7bOooOF

(.
Orléans PASSAGE SOUTERRAIN
FfCHE D‘OUVRAGE D’ART
45 ; A GABARIT RcDUlT

Société ESCALE Route Nationale 20


Ouvrage mis en serviœ
I2 rue de Provence ‘
le 3 0 Octobre 1970 7 5 - k r i s 92 Voies d ‘ a c d s au Super - Prisunic

VUE EN PLAN

COUPE
LONG IT UD INALE
c.’
.

CCHELLES

COUPE A A
r 7,30 COUPE SUR MURS
+
2.50 -a% 250

Cet ouvray a 4th réalisé selon des méthodes classiques . OBSERVATIONS :


- réalisation d’une déviation provisoire ,terrassements .
R~ALlSATlON- Socléte NORD-FRANCE 21 awnue Victor Hugo
puis bhtonnage en place
7 5 - Paris 16’-
Le délai de rdalisation a 616 de 1 mois et demi ( depuis le avec le bureau d’btudes DECAMPS 101, boulevard de Lattre de Tassigny
ddbut des terrassements jusqu’A la mise en service 92- Suresne: -
Paris AMcLIORATION DE LA PASSAGE SOUTERRuii I
FICHE D'OUVRAGE D 'ART
75 VOIRIE URBAINE A GABARIT R E h l T

Direction Place de I' CTOILE


Projet du
technique de la Bretelle d'ncchs direct entre l'avenue
9 Octobre 1968 voirje parisienne des CHAMPS-ELYSCES ot I ' avenue da
la GRANDE ARM&

DESCRIPTION Ouvrage à doux voies de circulation unidiractnnnella Longueur totala 5L1 m .


- trémia des Champs Clydas da 78 m
- partie couverte da 380 m
- trdmia d4 la Granda Armée da 83 m
- galaria da ventilation (1,20 x 2,50 m ) 21 droite da la circulation
- galerie d'iclairage ( 1,ZO x 2/10 m 1 gaucho da la circulation

Principaux obstaclas :
- fondation sur radier g h é r a l da l'Arc da Triompha
- présanca dos ouvrages R.A.T.P. ( stations dos lignas 1,5 at 6 1 qui a imposé la gabarit at la profil an long du
passage souterrain aprbs l'ecrÛkment des voûtas du métropolitain
- ,
galarias et conduites diwzrses ( distribution des aaux , d g w t s , branchamants particuliers à l'Arc de Triomphe
G.D.F , P T.T , wntilation R.A.T.P. de la ligne 6 1

GCOMCTRIE :
Plan : -rayon mini : 250 m
- 6 clothdidas de raccorhment
Profil an long : -deux points bas en bas des trémies
-un point haut 2I l'aplomb d6 l'Arc da Triomphe
-pentas maxi : 6 % en trémie at 4 O/. an partie couwrta
Profil an travars:-deux voies de circulation de 3,25 m chacune ; hauteur limite des véhicules : 2",
-deux trottoirs da 0,75 m chacun de part at d'autra
-devers variant de O La/. maxi *

'I
NATURE DES SOLS : an couchas successivas :
- remblais sur 2,50 da profondeur
- gris da Baauchamp , banc da 8,60 m d'ipaisseur
- marnes at caillassas du Lutécian
La nappa sa situe bian an-dessous de \'ampise des travaux

STRUCTURES :
a) Piédroits des trémies et du passage couvert an béton armé (0,70 m d'épaisseur murs en L autostables
b) Dalla da couverture ( 0,61 m d'bpaisseur a la clé , 0,52 m sur appuis an poutrelhs enrobhas -appuis néoprène
- H E A LOO da l a trdmia des Champs tlysCas ta la placa de l'ctoila
-&td avenua da la Grande Arméa : béton armé avec poutrelles Lambart
Note : Bien que I2 coût dos poutrelles anrobécs soit supérieur h celui du béton armé ,Co procédi a éta retenu an
raison de la rapidité de mise an place , le bétonnage (tant effactui da nuit

TECHNIQUE DE REALISATION :
Les travaux sont réalisés en mame tumps cpa divers travaux du R.E.R. ( divers passages soutarrains pour piétons ,vantila-
tion da la station $toile du R.E.R.

Trois phases da construction :


._réalisation des piédroits par la mhhode classique da Mindage des fouilles
-construction de la dalle
-enlbement des déblais sous la protection da la dalla de couverture

Dhroulamant d a travilux :
Il a fallu assurer an mime tamps la continuit; da la circulation sur b placa da I'6toila : on a procédé au morcallemant-
emprises (17 principale 1 de longueur minimala 8 m anviron lors da la traversée de la place da l'&le

Points da passaga délicats :


-passage u r las lignas 1 at 6 . II était impératif de maintenir l e trafic farroviaire -Solution adoptda :mise sur cintre drs
voûtas du métro , démolition dos voûtes at piédroits ,
réalisation de la dalle infkrieure du passage souterrain par
poutrolles enrobéas
-construction du passage souterrain at da l'usine da wntilation a l'aplomb da l'Arc da Triompha / h causa du raport das
,
chargas da \a (igne 1 sur la ligne 6 puis sur \a couloir latbral 21 l a ligna 6

Dur& der travaux :


-gros oeuvres : Nowmbra 68 i Dkambra 69
-
second œuvre al finitions : Janviar 70 Juilkt 71
Toulouse AMcLIORATION DE LA PASSAGE SOUTERRAIN
FICHE D‘OUVRAGE D’ART 31 VOIRIE URBAINE A GABARIT RCDUIT

Direction d&par - .
RN .632
Mini -souterrain du
tementale de carrefour Saint -Cyprien
Exécution : NOVEMBRE 1970 ‘
Tquipement et
du Logement All& Charles de Fitte @ Généralités

DESCRIPTION : Longueur de l‘ouvrage 135 m comportant :


- doux lrbmios d’acchr de 4 2 ’ 5 0 m
- deux passages souterrains do 22,Wm I riparis par un p;rsrage 21 ciel ouwrt de 5,m m

GEOMCTRIE :
Profil en bng dos trhmier : drux arcs de wrcle , au point haut : 600 m de rayon sur L5,W m
au point bas : 200 m do rayon sur 15,n m
- pente maximale : 7,6 ‘1.
Largeur inthieure du l’ouvrage : 6,20 m chaussh i 2 voies
Gabarit inthrieur : 2,OO m

NATURE DES SOLS : en couches successivm sur &,am de profondeur


- limon argileux brun
- sable fin argileux gris
- limon argileux gris noir mqrennoment consistant
- argile vaseuse grise molle
- gravas sablo-limoneuses
STRUCTURES :
-Trémies e t passages ouverts : murs prifabriquis en L , en béton a r d ;de hauteur variable entre 1,60 et 3,96n
(paissour constante 0,20 m
-Passap souterrain : portiques owerts prhfabriqub en biton arm6 ,rendus solidaires par deux blocs de jonction
coulbs en place traversCs par une armature de prdcontrainte S E E E type F 02

CALCULS :
- Surcharges sur remblai /
2t m
-Surcharges routiires régkmentainr + char de 70 t
Solidarisation dos blémants :
hypothbses - les zones da solidarisation sont & rotules ne transmettant que des efforts tranchants
- l a dbformation de chaqw i l h a n t par flexion transversale est n&gligeable devant sa difor-
mation par torsion

TECHNIQUES DE RIh-ISATION : compte tenu de la circulation , h souterrain est rbalisi on doux phases prmettanl
de maintenir le trafic dans le sens perpendiculaire il’axe de l’ouvrage pendant l a durée des travaux
Les diffirents i l & n ” s en béton armé constituant l’ouvrage sont prbfabriqués et assemblés sur l e site ,
la fouille &tant prdalablement ouverte et amdnagh cet effet

1, PREFABRICATION : Le chantier da préfabrication est installé à Toulouse ; les différents ildments construits
sont stockés en place , sans subir do manulention avant un d l a i de 7 jours

2 - TERRASSEMENTS :
a ) Pri-découpage de la fouille : deux t r a n c h h lathales de 0,W m de largeur h parois verticales limitent
les hors profils do la fouille
b) Terrassement en masse par deux traxcavators de 1300 I de capacitj e l i dkersemont latéral
-
c) Purge Réglage des parois et fond de fouille seront oticutis h la main . h a n t donnée la faibla profan-
deur de la fouille ( 2.50 m 1 ,il n‘est pas prdvu de blinder les parois

3 , MISE EN PLACE DES tL6MENTS assurée par des engins de levage ( boot x m ) elle comprendra lrois phases:
a) Pose des 6l&n”s en souterrain, dapuis I‘extr6mit6 opposie 1 la rampe par Iaqualle sont amenOs les éliments
b ) Pose des éliment3 constitutifs de cette rampe dans le sens : souterrain vers le haut
c) Pose des blimonts de la deuxiimo rampe dans le sens : souterrain vers le haul

Tolérance de mise en place : f 1 cm entre 2 &l&mentt successifs


2 5 cm par rapport au profil thiorique

L , JOINTS VERTICAUX ET HORIZONTAUX DES CLCMENTS : Les riservations pour joints aména$s brs da la prhfabrication seront
bourrds a l‘aide d’un mortier aux risines ipoxydes . Chaque join1 es1 realisé dbs la mise an place de deux dliments consécutifs
La solidarisation dos ildmants entre eux OSt achevée par la mise en tension de deux armatures de prkonlrainte longiludinala
SEEE type F 02 . Chaque armature est anfilée dans une gaine noyke a la préfabrication dans chaque &liment souterrain
On procidera ensuite 21 l’injection da l a gaine et h l‘enrobage dos culots
Schémas indiqués sur la fiche n f 4 ,
I
Toulouse AMELIORATION DE LA PASSAGE SOUTERRAIN
FICHE D ‘OUVRAGE D‘ART
VOIRIE URBAINE A GABARIT REDUIT
31
Direction ddpar- Mini -souterrain du
R . N . 632
tementale de I‘ carrefour Saint -CvDrien
Exkution : DECEMBRE 1970
cquipement et
Allbe Charles de Fitte 8 Généralités
du Logement

5-PHASE FINALE : On pro&dera :


- 3 I ‘exécution des chaussées A l’intérieur de I’owrage
-aux raccordements en surface avec las h a u s d e s existantes
-aux finitions diverses : bordures centrales de la chaussée inférieure - remblais derrière les iléments préfa-
briquks (grave laitiar 1 - béton de blocage sur r a m b h i
-
extérieures - chaussées klairago - signalisation
-
bordures guide-roues .
*
COUT DE L‘OPERATION : (toutes taxes comprises )
- déplacement des canatisations 3lOOOO F
- #nie civil du minisouterrain :
trbmies d’accès ( longueur L2,SO m chacune 1 510 O00 F
passage couvert ( longueur L5po m au total 1 405000 F
passage a ciel ouvert ( longueur 500 m 1 LOmO F
955 000 F
- aménagement du carrefour :
signalisation ( panneaux e t marquage horizontal 1 bO
OOF
chaussées, bordures , plantations 83W F
dclairage 5
5mF
153ooO F
- signalisation du passage souterrain gabarit rbduit 310000 F
- Oclairage du souterrain et des trémies 30MlF
- divers :
sondages laboratoire 2000 F
raccordement assainissement 9000 F
essais de chargement 3000 F
l4oaD F
Total arrondi : 18OOOOOF
~~ ~~

PROGRAMME DES TRAVAUX Pour une exécution m une seule phase , sans purge et avec un seul poste de
travail ( I’exbcution a été IdgZrement diffbente 1

Installations parr prefa-


cation

Préfabrication des 616 -


monts

Terrassement

Pose des i6ments

Tramux de finition et
da h a u s d e

Installations &lactriqua

OBSERVATIONS :
-Projet présenti par : G. T. M. TRAVAUX PUBLICS
5 boulevard Joseph Vernet -
Marseille a t -
Té1 : 76. 36. 60

-Ouvrage réalité par h même sociiti


FICHE D ‘OUVRAGE D’ART
I Toulouse
31
AMcLIORATION DE LA
VOIRIE URBAINE
PASSAGE SOUTERRAIN
A GABARIT R ~ D U I T

Mini -souterrain du
Exdcution . NOVEMBRE 1970
Direction ddpar-
tementale de I‘
R . N . 632
-
car refour Saint Cyprien
cquipement et Détails d‘assemblage
du Logement Allde Charles de Fitte @Position des joints

POSITION DES JOINTS


P
- B
m

1c
COUPE AA COUPE BB COUPE CC
Joint sec W o n de proprof;
coule antra plot4

p k f a b n w E. A . , ihcntr pdfabriqui

.
. I Joint MC

PLOT DE JONCTION
Ditails du plot de jonction

0 3

0,M
r O30

/ Cbble type F02 - 1an B.A. ~CHELLE: 1/50

~ 0,33‘ ‘I ANCRAGE DE CABLE

Biton de cachetage
FICHE D 'OUVRAGE D 'ART
I Toulouse
31
Direct ion ddpar -
AMELIORATION DE LA
VOIRIE URBAINE

R . N . 632
PASSAGE SOUTERRAIN
A GABARIT RmUIT

Min1 -souterrain du
tementale de carrefour Saint -Cyprien
E x k u t i :'NOVEMBRE 1970 t+pement et
du Logement Allhe Charles de Fitte @El&me?ts. pkfabriquks
des tremies

Manutention : I fourreaux P.V. C . L5 x 43

Tube acier 26x 34 de riqlage


f

L ? 5,oo

+ COUPE AA COUPE BB

CCHELLE : 1/50
/ Coffrage spicial pour oMmir
un parement rugueux

.
ECHELLE

I Paris i/i500
FICHE D'OUVRAGE D'ART
75
Juxtaposition du pikdroit ut du la
Ouvrage mis en service Direction ainr du I'uxalier mkaniquu sur
technique de la
voirie Darisienne

A I . dr. sur 5560

k
Rampa ul trimir du sortir : 111,02 -
I
Rampr et trlmie d 'accès : 116,31

P.b. 50,20

Galrriu d'uau

Btanchu

I
11250 I
ECHELLES:
I
225% sur LQL7 1
1
R 5al sur 4 2 5 1 ''i1 9)
1
sur 1
I
RMO
sur 23,lO
l I
R sur M,00 1
Iwl
R 500 sur L 4 5 0
1
3% sur L5,17
I
COUPE TRANSVERSALE COURANTE COUPE BB

DETAIL c
Fichap au mortiur du
c
-I---
1
O
R
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C
O
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W
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O
!L
PASSA6ES SOUTERRAIIUS
A GABARIT REDUIT. SrmAD

DOSSIER GUIDE
2.3 DESSINS TYPE DE S16NALISATION
I DIVIS ION
CIRCULATION
E X PLOlTATION I

P.S.G.R 71

/ ANNEXE US2 a l a l e t t r e Circulaire du 28 Juin 1971

MINISTERE DE LIEQUIPEMENT ET DU DGEMENT


Direction des Routes et de la Circulation d i e r e
2.3.1

SIGNALISA?lON
POSl?lOW DES PANNEAUX
Gabarit A

r
.- _ . .-
.
c
r
2
SIGNALISATION I DES VOIES D ‘ACCES

@Portique do p r k i g m l i s a t k n .
Contrairement au cas du gabarit A l a signalisation
prévue est fixe.

@Potonc8 de SigndiSCItion et de ditectbn


des vihiculos hors gabarit
II commande I’allumr~gc de C

O
h
d
i

14.6. Pour la detail der panneaux on pea se mporter h coux


donnés pour le gabarlt A.

#f Dans les cas OÙ la vitesse de franchissement du souterrain a dû atre limitée ?I cette vitesse.
2.3.2 1

S I6NA1ISAT ION
, POSITION DES PANNEAUX
Gabarit 3

y'

.
)

r,
.

- .- .- -. 1.-.
2
SIGNALISATION DES VOIES D'ACCES

3 ,so
P 7

*Danrles.eas OÙ b vitesse de
franchissement du souterrain
a dG &re limith b cette
valèur.
O
9
Y)

n r 1

@Le portique de presignalisatton supporle une signalisation variabls.


En situatim nor,mgle,Le panneau implad6 sur l a voie d'oecis ara i

minicouterrain indique l a direction principale, l a VltOtSe tmpode


et le gabarit du tunnel.
En situation de fermerture accidentelle, le panneau indique
"Tunml f e r d " . t f a i t apparaitve une flèche de r a b a H m " t
Wr I.( voies lat&ales de l a chausaé..

@En Situation normale, l a flèche verte est allum&,la croix de


Saint André est éteinte.
En situation de fermeture accidentetle du tunnel,la croix de
Saint Andre rouge est allumde,la f l k h e verte est éteinte.
3
SIGNALISATION DES VOIES D'ACCES

@ Detecteur des véhIcuks hors gobarit


Commande I'allumagr de D

r -
c
-
Hors gabarit
DOvhtion oMigatdre

r \ A

@.Potence de &viation

c,

aux piétons
L
.
@ Gabari?
4

321
O
m
I
I
m
c)
D

m k.
m
..
-,
5

CARCASSONNE
par tunnel

DETAIL A panneau 1
Dans les c a s OÙ La vitesse de franchissement du souterrain
a dû stre limitée a cette valeur.

ITunnel fermé

panneau 2
ECHELLE : 1 / 2 0
6

DETAIL B
ECHELLE : 1/20
h)
O
PASSABES SOUTERRAINS
A GABARIT REDUIT. DIVISION
. DES
TRACES
DOSSIER GUIDE
2.4 PROFILS EN LONG ET DIAGRAMMES DE VlSlBlLlTE

RS.G.R 71

pq 1 ANNEXE Ne2 à la Lettre C rculaire du 28 Ju n 1971

MINISTERE DE CEQUIPEMENT ET DU LOGEMENT


Direchon des Routes et de la Circulation routière
I GABARIT A - VITESSE 6 0 k m l h 1
Profil .en long schématique

Distance de visibilité et d'arrêt


I / 500
Aoistances
!en m.
loo,,
CVocdistance de visibiliti sur obstacle OW m du sol
(œil à im.)
-- --- DA \I ( I I ) distance d'arrêt depuis la vitesse V ( k m / h)
90-, avec une d i c h d r a t h constante 8 g

DA V ( # ) Z - &2- ~V- V2 bH
3.6 1232 I

NOT€

b s courbes cgrrespondont b a ~0,33 représentent


la distance de rkurid nicekaire entre deux vdhi-
70-- -cules le pmmter freinont b 0,5g. et le second b Q 2 g
Lo dénivellation est de 2 , 30 m

R
50 .
1 ,
I 1 . I I t 6 I I I I / 560
I I I l I I

~~
10 20 30 40 50 60 70
. 80 90 100 ~
110 120 130 -
r 1

I GABARIT
1
B - VITESSE 60kmIh I
I

Profil en leng schhetique


I

Distance de visibilité et d'arrêt


I / 500

D A 60 (O, 33)

LOS caurbos correspondont à :0,33nprirrntent


la dirtancr de $&ri6 n é m u a i n a t r e deux &hi-
- culrr
Ir promior W m n t à 0,sg. et le second b (320
La dhivrlbtion est de 3,05h

50 1 I

10
I

20
I

30
I

40 50
I
l

60
l

70
11

80
I
I

90
l

KK)
*
110
I

. 120
1
I

130 -
.R* I/$m
PASSAGES SOUTERRAtNS
A GABARIT REDUIT. SETRI DIVISION
C I R CULATI O N
EXPLOITATION
DOSSIER GUIDE
2.5VUE PERSPECTIVE D 'UN OUVRAGE

P!S.G.R 71

MINIST-ERE DE CEQUIPEMENT ET DU LOGEMENT


Direction des Routes et de la Circulation routière
PASSABES SOUTERRAINS
A GABARIT REDUIT. I SERVICED'ETUOES I
TECHNIQUES
DES ROUTES
DOSSIER GUIDE
MISE A JOUR NO2 Décembre 73
I

P.S.G.R 71

ANNEXE N r 2 i Ir l o t t r o Circulaire du 28 Juin 1971

MINISTERE DE CEQUIPEMENT ET DU IDGEMENT


Direction des Routes et de la Circulation routiere
SERVICE D'ETUDES TECHNIQUES BAGNEUX, Décembre I973
DES ROUTES ET AUTOROUTES
------_----c-

B.P. 100 - 92223 BAGNEUX


--_---e-------

Division des Ouvrages d'Art B


----------
7ème Arrondissement

En collaboration avec la
Division Exploitation Sécurité
------

Cette mise à jour No 2 résume les conclusions principales que nous


tirons de l'examen des dossiers d'inscription qui nous sont parvenus en 1972
et 1973 et des réalisations 1973. Elle remplace et annule donc la mise 1 jour
N o 1 qui a été diffusée l'année dernière.

Cette mise à jour comporte trois parties bien distinctes :

- La première complète la pièce 1 en essayant de dégager les facteurs


les plus importants qui conditionnent l'aménagement d'un carrefour par un P.S.G.R.
Elle est donc à annexer à cette pièce, dans laquelle elle sera ultérieuremedc fon-
due.

- La seconde complète la pièce 2 en précisant d'une part dans quel ,


~

esprit doivent être rédigés les dossiers d'inscription "ouvrages d'art'' et d'autre
part en apportant un certain nombre de précisions sur des points.particuliers de
cette pièce 2 . (Cette annexe reprend entre autre le paragraphe 2 de la mise jour
No I ) .

- La troisième, qui complète la pièce 2 . 1 et en constitue le chapitre 4,


apporte des Qléments de comparaison entre un passage souterrain Zi gabarit normal
et un passage souterrain à gabarit réduit, qui peuvent permettre le choix entre
ces deux types d'ouvrages. Elle est donc à insérer à la fin de la pièce 2.1,c'est-
à-dire après la page 31. Le somaire de la pièce 2 . 1 étant complété c o m e suit :

" 4 - Etude comparative d'un passage souterrain à gabarit normal et d'un


passage souterrain à gabarit réduit".

Nous signalons également qu'une lettre-circulaire de la Direction des


Routes et de la Circulation Routière (RIP I U/73 - 2 7 2 du 25 Mai 1973 a fixé la
procédure 1 suivre pour le programne 1973. Elle comporte un certain nombre de ren-
seignements.très utiles sur la composition et le mode d'établissement du dossier
"circulation". De plus, les services intéressés par la construction d'un P.S.G.R.
pourront utilement prendre contact, dès le démarrage de leurs études, avec leur
C.E.T.E. ou la Division Exploitation Sécurité du S.E.T.R.A. (M. GOY) pour les pro-
blèmes de circulation et avec la Division des Ouvrages d'Art B du S.E.T.R.A.
(M. DURAND, I.P.C. et M. PERREY, I.T.P.E.) pour les problèmes d'ouvrages d'art.
P§GR 71 1

Mise a jour n02

Décembre 1973

ANNEXE A LA PIECE 1 "CIRCULATION"

CONDITIONS D'UN AMENAGEMENT

De nombreux carrefours urbains importants sont dans une situation


proche de la saturation et doivent être aménagés.

1 - AMENAGEMENTS SUPERFICIELS

Ce sont ceux qui doivent d'abord Ztre envisagés. En général ils


sont de 4 ordres :

- implantation d'une signalisation tricolore


- interdiction éventuelle de certains mouvements parasites
- réduction, dans la mesure du possible, du nombre des entrées
du carrefour par un certain nombre de mises en sens unique
- élargissement des entrées du carrefour dans la limite permise
par la sauvegarde de l'environnement.

Lorsque cela s'avère insuffisant, le recours à un aménagement


coûteux, tel un P.S.G.R., peut être envisagé.

2 - AMENAGEMENTS PAR OUVRAGES DEFINITIFS TYPE P.S.G.R.

Tout aménagement par un P.S.G.R. doit procurer :

- Au carrefour, une réserve de capacité que la croissance du trafic


-
ne résorbera pas avhnt un assez long délai.

- A des conducteurs assez nombreux, un gain de temps suffisant pour


obtenir un rapport AvantaaeslCoÛt élevé.

FACTEURS DETERMINANTS POUR LE CHOIX

DE L'IMPLANTATION D'UN P.S.G.R.

1 - EMPRISE

La largeur hors-tout d'un P.S.G.R. est comprise entre 5,70 m, pour


un ouvrage à une voie de gabarit A,et 8 m pour un ouvrage à deux voies de gaba-
rit B, si l'on considère les ouvrages les plus r6pandus.

La préservation de l'environnement et la desserte des riverains requiè-


rent une emprise qui constitue une sihère restriction d'emploi. Des exemples sont
donnés pièce 1 page 8 à 15.

...I . . .
2

I1 arrive cependant que le site impose un assouplissement de ces


exigences. En effet deux ouvrages bidirectionnels devront prochainement être
réalisés dans des voies à double sens avec des emprises variant de 20 à 3 0 m.

Les chiffres du dossier-guide peuvent donc être modulés en fonction


de la nature de l'environnement.

2 - CAPACITE : Définitions 5 3c page 5 de la pièce 2 . 1

Des méthodes d'études ont déjà été diffusées par le S.E.T.R.A. Les
références de ces documents sont donnés page 5 au 5 3b de la pièce 1 .

Cependant nous rappelons les moyens qui permettent de décongestionner


un carrefour. Sur un carrefour quasi saturé on peut :

- Soit diminuer la somme des débits DrinciDaux actuels en :

a) déviant un courant impliqué par un autre itinéraire, ce qui diminue


le nombre de véhicules empruntant le carrefour.

b) élargissant des entrées principales, ce qui diminue leurs débits


unitaires dans la même proportion.

c) interdisant un ou plusieurs mouvements tourne-à-gauche. Dans ce


cas le nombre de véhicules n'est pas nécessairement modifié mais l'effectif des
uvpd/h/file est diminué (le coefficient 1,6 ne jouant plus)

- Soit accroître la somme des débits principaux admissibles. Ce résul-


tat peut s'obtenir par l'un des moyens suivants ou leur conjugaison.

a) Diminution du nombre de phases du cycle de feux soit par interdiction


des courants tourne-à-gauche bénéficiant d'une phase particulière soit par sup-
pression d'entrées du carrefour désormais réservés à la sortie du carrefour et
-
mises en sens uniques.

I1 convient de souligner l'efficacité de ces moyens qui, e.n même temps,


diminuent la somme des débits unitaires principaux admis et augmentent la somme
des débits admissibles. ,

b) Elargissement des entrées (en vue d'accroître la largeur moyenne des


entrées principales notamment). Ceci peut être réalisé par un simple élargisse-
-
ment, par la création d'une ou plusieurs voies dénivelées en viaduc ou souterrain,
ou une combinaison des deux Elargissement + voies dénivelées.
~~

2.2 - AMELIORATION D'UN CARREFOUR PAR UN AMENAGEMENT P.S.G.R.

Comme les aménagements envisagés précédemment, un P.S.G.R. peut permet-


tre :

- une diminution de la s o m e des débits principaux admis actuellement


à un carrefour par dénivellation, à une entrée principale, d'un courant direct,
d'un courant tourne-à-gauche, voire des deux.

- une augmentation de la somme des débits unitaires admissibles

.. . I . . .
3

a) par diminution d u nombre de phases du cycle de feux : en suppri-


mant la phase spéciale q u i était réservé auparavant 5 En courant presque tota-
lement dé::ivelé par le P.S.G.R

b) par accroissement de la largeur moyenne des entrées : si de plus


l e courant dénivelé co-re-pondait à une entrée Etroite..

Le choix d'une solution exige toujours une connaissance approfondie


de la circulation locale, étendue au moins aux carrefours importants en amont
et en aval du carrefour aménagé, l'influence de ceux-ci pouvant être sensible
s'ils sont suffisamment proches.

Ainsi, si le carrefour aval e.-tsaturé, des files d'attente peuvent


remonter jusqu'au carrefour aménagé et rendre son aménagement partiellement
inopérant; de même, si le carrefour amont est réglé par des feux, le débit du
P.S.G.R. sera commandé par la proportion de vert dans la durée du cycle du car-
refour amont, puisque, de manière evidente, le P.S.G.R. ne peut pas débiter
plus de véhicules que lui en fournit le carrefour amont.

I1 en résulte un lien étroit entre un aménagement par P.S.G.R. et plan


0( )de circulation. 11 est donc nécessaire d'intégrer tout ouvrage dans un tel plan
a la mise en oeuvre duquel le P.S.G.R. doit concourir au même titre que les au-
O
( ) tres aménagements et équipements.

2.3 - CAPACITE
......................
D ' U N P.S.G.R.

La capacité d'un P.S.G.R. dépend essentiellement de son gabarit et dc


son nombre de voies.

2.3.1 - Gabarit

Plusieurs mois après la mise en service du P.S.G.R. de TOULOUSE, de


gabarit A, sur cent véhicules suivant sa direction en heure de pointe, 8 3 conduc
teurs auraient pu l'emprunter mais 15 l'évitaient, 68 s'y engageaient.

Faute d'autres éléments, on peut semble-t-il, retenir en heure de point


pour le courant denivelé un indice de fréquentation des uvp (proportion du nombre
total d'uvp se présentant 2 l'entrée du passage souterrain et l'empruntant effec-
tivement), d'au moins 90 % pour le gabarit B et de 7 5 2 au mieux pour le gabarit
A.

La capacité d'un ouvrage est donc virtuellement rëduite par son gabarit,
d'autant plus sensiblement qu'il est plus réduit.

D'autre part les entrecroisements des véhicules qui se dirigent vers


l'entrée d'un P.S.G.R. et des véhicules qui s'en écartent sont plus nombreux
dans le cas d'ouvrage de gabarit A. Cette gêne accrue, apportée à la circulation,
demande une signalisation plus élaborée et plus onéreuse pour un tel ouvrage.

Les inconvenients du gabarit A sont donc tels que le gabarit B doit


être retenu dans tous les cas OÙ le gabarit A n'est pas imposé par des impéra-
tifs techniques. .

2.3.2 - Nombre de voies de l'ouvrage

La capacité d'un P.S.G.R., de l'ordre de 1.500 à 1 . 8 0 0 uvplh par voie


a une valeur moyenne de 1.600 uvp/h/voie.
4

La largeur d'un ouvrage étant supérieure à celle du même nombre de


voies au sol, il convient d'en apprécier la capacité en uvpdlh13m. Selon le
type d'ouvrage celle-ci est de :

- Al : 842 - A2 : 1280
- BI : 773 - B2 : 1200

Un ouvrage à une voie peut être suffisant dans le cas où l'aménagement


d'un P.S.G.R. vise à :

- une diminution della somme des débits unitaires principaux admis


sur un carrefour par dénivellation d'un courant tourne-à-gauche.

- un accroissement de la somme des débits unitaires admissibles par


dénivellation du courant principal d'une entrée, de faible débit en général,
qui bénéficiait d'une phase particulière.

Dans la plupart des autres situations un ouvrage 2 deux voies s'impose.

3 - RESERVE DE CAPACITE D'UN AMENAGEMENT PAR P.S.G.R.

L'implantation d'un ouvrage définitif et coûteux comme un P.S.G.R.


n'a de sens que si elle procure au carrefour une réserve de capacité notable lui
épargnant d'être de nouveau saturé dans les proches années qui suivent les travaux.

Compte tenu de la progression de la circulation, il semble que la réser-


ve de capacité initialement obtenue ne doive jamais Eitre inférieure à 20 2 et
qu'il faille rechercher une réserve nettement supérieure, d'autant que l'aménage-
ment d'un carrefour provoque en général un trafic induit non négligeable qui
résorbe immédiatement la réserve initiale.

Sauf indications précises, il faut prévoir une progression et une in-


duction de trafic sur tous les éléments du carrefour aménagé, ouvrage compris,
et par conséquent veiller à ce que les réserves de capacité de toutes les entrées
principales et du P.S.G.R. dans son sens le plus chargé soient autant que possi-
ble les mêmes.

I1 faut en particulier éviter de surdimensionner un ouvrage si la lar-


geur des voies au sol doit devenir insuffisante et si l'accroîssement de leur
débit unitaire qui en résulte diminue la réserve de capacité du carrefour au
sol.

Exemple : Dénivellation d'un courant direct


r -

C'est jusqu'ici le cas le plus fréquent, l'ouvrage étant implanté sur


une large avenue et dénivellant les deux courants opposés les plus importants
ou un seul courant direct très important.

Cet aménagement permet d'obtenir une diminution des débits unitaires


principaux au sol. En apparence c'est la solution la plus simple.

O En réalité, l'aménagement d'un P.S.G.R. va le plus souvent de pair

:; avec, un élargissement de la chaussée. Il faut par cons6quant démontrer que le


seul élargissement de la chaussée ne suffit pas et que la réserve de capacité

:; est bien due au P.S.G.R. Le problème se pose en particulier dans le cas de forts
courants tournants qu'on maintiendrait au lieu de les éliminer.
5

Le graphique ci-dessous donne la réserve de capacité maxi-


male que peut apporter à lui seul un P.S.G.R. implanté sur une entrée princi-
pale d'un carrefour quasi-saturé en fonction de la proportion de véhicules em-
pruntant cette entrée, tournant à droite ou à gauche.

Réserve de capacité

30 /O'
\

25%

2 O ?O

15 20°/0 33%
- Pourcentage des véhicules
tournant

I1 faut remarquer que fréquemment un carrefour urbain compte plus de


30 % de véhicules tournant 2 droite et à gauche.

11 est à noter-que dans certains cas, un allongement de la partie


couverte peut être intéressant afin de permettre un stockage des véhicules
tournant à gauche.

4 - ETUDE DE RENTABILITE

Sur un carrefour aménagé, la circulation améliorée procure un gain de


temps à tous les cohducteurs. Ce gain est notable, à toute heure pour les usa-
gers d'un P.S.G.R. qui ne subissent plus d'arrêts et de retards dus aux feux,
et aux heures de pointe pour tous les autres conducteurs qui disposent d'un
temps de vert plus important.

4.1 - GAINS
--------------
DE TEMPS

Ils sont exposés aux § 1 b page 3 et § 4a2 pages 16 et 17 de la pièce I .

4.2 - GAIN ECONOMIQUE

Le gain journalier est transformé en gain annuel, égal le plus souvent


à 300 fois le premier.

Le gain économique est obtenu en attribuant h l'heure de voiture parti-


culière une valeur de 12 F (au lieu de 10 F en 7 1 ) et à l'heure de poids lourd
une valeur de 23 F (au lieu de 20 F en 7 1 ) pour l'année 73.

4.3 - RENTABILITE
-----------
Elle est représentée par le rapport Avantages apportées la lère année/
Coût de l'aménagement.
...I...
Pour obtenir un rapport.de 40 2 à un carrefour aménagé par un ouvrage
ayant les caractéristiques moyennes observées dans le programme 1 9 7 2 , i l faut
un gain de temps journalier de 237 heures correspondant à un gain de temps
ayant par exemple les valeurs suivantes :

- 47 seconde; pour chaque usager du carrefour pendant 2 heures de


pointe
- 20 secondes pour les usagers de l'ouvrage pendant les autres
heures
- 5 st.condes pour les usagers au sol.
Au contraire de la réserve de capacité, la rentabilité pose rarement
un problème.
P,S G.R. 71 Mise a jour n'2 1

Décembre 1973

ANNEXE,A LA PIECE 2 : "DISPOSITIONS TECHNIQUES"

1. COMPOSITION DU DOSSIER "OWRAGES D'ART''.

Le dossier d'inscription tient lieu, en général, de dossier d'A.P.S.


sur lequel est prise la Décision Ministérielle d'engagement. Mais cela n'a pas
été accepté pour les dossiers incomplets.

Pour pouvoir être accepté comme A . P . S . , le dossier doit fournir les


éléments suivants :

- Parfaite définition géométrique de l'aménagement ; en particulier


le tracé en plan doit être précisé jusqu'aux portiques de signalisation (envi-
ron 150 à 200 m de chaque côté des trémies).

-
Une étude géologique au moins sommaire doit pouvoir permettre le
choix d'un type de structure et d'une technique de construction qui servira
de projet de base de l'administration pour le dossier d'appel d'offres.

- Un rapport des contacts pris avec les différents services de con-


cessionnaires de réseaux qui permette de déterminer la part qui incombera 3
l'Administration.

- Les possibilités d'organisation du chantier et de la circulation


pendant les travaux (cf. 5 2 . 4 . 3 p. 1 3 ) .

- Une estimation qui précise par poste les quantités et prix unitai-
res retenus.

Un tel dossier est déjà très élaboré et constitue normalement un dos-


sier d'A.P.S., ce qui représente un certain investissement. C'est pourquoi nous
conseillons dès le démarrage des études de circulation de prendre contact avec
la Division Exploitation Sécurité du S.E.T.R.A. (M. GOY) afin de pouvoir déter-
miner si la solution retenue est la meilleure du point de vue circulation, cê
qui permettrait d'éviter de faire des Etudes d'ouvrages d'art inutiles. Bien
entendu, s'il subsiste un doute, il est toujours possible de présenter un DI
en sachant qu'on aura ensuite à fournir un A.P.S.

2. - COMPLEMENT AU DOSSIER GUIDE "DISPOSITIONS TECHNIOUES".

2.1 - TRACE EN PLAN.

L'aménagement par P.S.G.R. d'un carrefour en zone urbaine conduit


parfois à des tracés en plan courbes.

I1 est n6cresaire dans ce cas d'offrir à l'usager, pour lui assurer


une sécurité et un confort suffisants :
2

- des dévers convenablement raccordés (avec incidence sur le gaba-


rit)

- une visibilité correspondant aux vitesses pratiquées.

L'incidence'de ces conditions est d'autant plus forte que les


rayons sont plus faibles.
*
Habituellement, la vitesse de référence 3 retenir est 60 km/h.
Cependant, pour les tracés difficiles, il y a tout intérêt, même si l'on est
obligé d'adopter une vitesse de référence de 40 km/h pour le tracé en plan,
à maintenir les caractéristiques du profil en long correspondant à une vitesse
de 60 km/h.

Faute de normalisation géomgtrique adaptée au cas particulier des


PSGR, on peut envisager de se référer h 1'ICTAR (Instruction sur les Conditions
Techniques d'Aménagement des Routes nationales du 28 Octobre 1970).

C-'est ce que nous avons fait pour calculer les dévers et les surlar-
geurs figurant dans les tableaux et abaques ci-après.

REMAROUE IMPORTANTE.

Nous signalons que ces valeurs résultant de l'application directe .


de l'ICTAR, en prenant comme vitesse de référence 60 et 40 km/h, sont h consi-
dérer, dans le cas particulier des PSGR, comme purement INDICATIVES. I1 y aura
donc lieu d'examiner les adaptations à y apporter dans chaque cas particulier.

Par exemple, on peut considérer que les usagers sont en "attention


plus ou moins concentrée'' au passage dans le PSGR, et donc que la distance de
freinage est inférieure h celle mentionnée dans les tableaux ci-après (corres-
pondant h l'l'attention diffuse").

Cette remarque conduirait à considérer que les conditions définies


h partir de l'ICTAR, et figurant dans les tableaux et abaques ci-après, se-
raient des valeurs par excès.

Des études seront entreprises sur les PSGR existants pour apporter
des précisions sur ce problèmes du tracé en plan.
3

Extraits de I'IC.IA.R
( Voir remarque importante page 2)
1) Courbes e n p l a n e t dévers 3 r é f é r e n c e : t a b l e a u 1.21 p . 17 de
1' ICTAR.

Ravon minimal Rayon minimal


Vitesse de P l a g e d e s r a y o n s Bu d é v e r s minimal
absolu avec normal avec
référence 2 z
son d é v e r s son d é v e r s

I-
'

Au-dessus de ces valeurs


60 km/h il n ' e s t p l u e n é c e s s a i r e
de d é v e r s e r n i d ' u t i l i s e r
des raccordements progres-
40 km/h

2) V i s i b i l i t é e t d i s t a n c e d ' a r r ê t - surlargeurs :
Les d i s t a n c e s d ' a r r ê t , d é f i n i e s au § 1.22 d e l ' I C T A R , sont les suivan-
tes :
distance d'arrêt
Vitesse
R < 5V R > 5 V
I

60 km/h
R <300m R ' > 300m
80 m 70 m

40 km/h R <200m R > 200m


45 m 40 m

La v i s i b i l i t é , d é f i n i e au 5 1.23 de l ' I C T A R , e s t t o u j o u r s assurée


s a n s s u r l a r g e u r , pour d e s r a y o n s e n p l a n , mesurds dans l ' a x e de l ' o u v r a g e , su-
p é r i e u r s ou égaux aux v a l e u r s s u i v a n t e s :
Ouvrage t y p e B 1 du d o s s i e r guide ( 1 v o i e c e n t r é e )
I *
V i t e s s e de r é f é r e n c e 60 km/h 40 km/h

cas ( 1 ) Courbe à d r o i t e 268 m 85 m

c a s (3) Courbe à gauche 308 m 128 m


4

V i t e s s e de r é f é r e n c e 60 km/h 40 km/h
t
Courbe à gauche e t
300 m 108 m
c a s (2) à droite
i

V i t e s s e de r é f é r e n c 60 km/h 40 km/h

Id. cas(2) Courbe à d r o i t e 300 m 107 m

cas (4) Courbe à gauche 535 m 200 m


*

Dans beaucoup de p r o j e t s q i l n ' e s t pas p o s s i b l e de p l a c e r de t e l s


rayons ; c ' e s t p o u r q u o i d e s s u r l a r g e u r s pour v i s i b i l i t é s o n t à p r é v o i r dans
l e s i n t é r i e u r s de c o u r b e s .
4

Extraits de I' I.C.T.A.R.


(Voir remarque importante page 2 )

A titre d'illustration, nous donnons ci-après deux types d'abaques.

I) Les uns,pages 5 et 6,donnent, en fonction du rayon R dans l'axe


de l'ouvrage, les surlargeurs à prévoir pour des courbes d'au moins 46 m (res-
pectivement 8 2 m) de long dans l'axe de l'ouvrage dans le cas d'une vitesse
de 40 km/h (respectivement 60 km/h). Pour des courbes se développant sur des
longueurs moins importantes, les surlargeurs données dans les abaques sont à
diminuer.
La surlargeur ainsi définie ne fait pas partie de la voie de circu-
lation, qui garde une largeur constante matérialisée par un marquage, mais est
1 ajouter.à la bande dérasée côté intérieur du virage (0,40 m pour le gabarit
B2 , 1,00 m pour le gabarit B ) . Elle est donc indépendante du nombre de voies
1
dans 1 ' ouvrage.

-
Nota : Dans ce dernier cas
(gabarit B ) , on peut envisager de décaler
1
la voie de circulation vers l'extérieur de la courbe (le décalage étant alors
h réaliser sur toute la longueur du tracé). La surlargeur fournie par l'abaque

6
est dans ce as à diminuer d'autant. Le profil retenu peut par exemple Ztre
le suivant ( e l'extérieur de la courbe vers l'intérieur) : bande dérasée 0,40 m;
voie de circulation 3,OO m ; bande dérasée 1,60 m + surlargeur éventuelle).

2) Les autres pages,8 et 9,donnent en fonction de l'angle d des 2


alignements (supposés assez longs), à raccorder par un cercle, le rayon minimal
dans l'axe de l'ouvrage nécessaire pour ne pas avoir à utiliser de surlargeur,
et ceci pour les 2 vitesses de référence considérées. Les surfaces comprises
entre les courbes R = g (4) et l'axe des 4 correspondent aux domaines OÙ
des surlargeurs sont nécessaires.
4
5

Extraits de I' I.C.T.AR.


( Voir remarque importante page 21

v =6 0 kmlh
R = f(r)

Les différentes courbes


renvoient aux cas
(1) à ( 4 ) de la pape 3.

Rayon minimol h l u d. 1'I.C.T.A.U.


6

Extraits de I‘ I.C.T.A.R.
(Voir remarque importante page 2 )

= 40km/h
200
R f(S)

Les différentes courbes


180 renvoient aux cas
( 1 ) à ( 4 ) de la page 3 .

160

140

120

100

80

60

40 Rayon minimal absolu de 1’I.C.T.A.R.

20

surlargeur (m)
O
Extraits de I' I.C.T.A.R.
( Voir remarque importante page 2 )

540

520

504

4#
v r 6 0 km/h
464 r=O Rtg(a) ,

ua
Les différentes courbe8
renvoient aux cae
4 20 (1) à (4) de la pape 3.

400

300

364

34a

320

3oa

280

260

240

22a

2oa

loa

160

140

120

1oc
8

Extraits de I' I.C.T.A.R.


1 (Voir remarque importante page 2 )

200

180 = 4 0 km/h
s=O R=g(U)

1w
Les différentes courbes
renvoient aux cas
(1) à ( 4 ) de la page 3.

141

121

10

l I l I 1
I I I I I

H) 168 196 194 192 190 188 1b6 186 184 182 180 178 176 114 172 170 168
9

2.2 - PROFIL EN LONG.

2 . 2 . 1 - Nous confirmons la validité du profil en long préconisé par


la pièce 2 . 1 du dossier-guide, en particulier le raccordement direct des cer-
cles R et r ; la théorie (pièce 2 . 4 ) pour ce-qui est de la sécurité, et l'ex-
périence des premières réalisations pour ce qui est du confort, justifient
cette disposition.

2 . 2 . 2 - Nous rappelons (cf. I 2.1 p.2) que naus consei1lons.d'utiliser le


profil en long correspondant à une vitesse de référence de 60 km/h chaque fois que
cela est possible, même si l'on sait que la vitesse sera limitée à 40 km/h
en raison du tracé en plan.

2 . 2 . 3 - Le point bas des trémies (point de raccordement du cercle


r avec le profil rectiligne de la partie couverte) est à placer à 5 m à l'in-
térieur du passage couvert, de manière à diminuer d'autant la longueur de chaque
trémie. La faible diminution de gabarit qui en résulte peut être compensée par un
amincissement local correspondant de la traverse supérieure.

2.2.4 - Les murs de soutènement et garde-corps des trémies ne sont


à prévoir qu'à partir du point où la dénivellation dépasse 0,50 m. En dessous
de 0,50 m, il suffit de prévoir un aménagement superficiel peu coûteux (type
bordure).

2 . 2 . 5 - Profil en long de la traverse supérieure de la partie couver-


te : le problème se pose dans le cas ( à éviter en général)*oÙ les profils de
la chaussée dénivelée et de la chaussée de surface ne sont pas parallèles.

On peut alors soit faire varier la hauteur des piédroits, soit pré-
voir un remblai d'épaisseur variable sur la traverse supérieure. Dans les deux
méthodes, il faudra tenir compte de ces modifications dans le calcul de la struc-
ture porteuse.

La première méthode sera en principe préférée si l'ouvrage est coulé


en place; la seconde si l'ouvrage est préfabriqué. Dans ce cas le ferraillage
des différents Gléments sera à moduler en fonction de la hauteur de remblai sus-
jacente, au moins en ce qui concerne la traverse supérieure, ce qui présente un
léger inconvénient pour la préfabrication.

En cas de gabarit variable, la section d'entrée dans le passage cou-


vert devra présenter le gabarit minimal, de façon à éviter qu'un véhicule ne
vienne se coincer dans l'ouvrage.

2.3 - SIGNALISATION (modification à la pièce 2 . 3 du dossier-guide)

En complément aux indications du dossier-guide nous recommandons :

a - "2-------
roues" : la répé.tition de l'interdiction qui les concerne.
Celle-ci doit apparaître à côté de l'indication du gabarit sur les mêmes por-
tiques et potences.

b - Limitation
. . . . . . . . . . . . de
. . . vitesse
. . . . . . : la répétition de son indication pour
l'ouvrage de gabarit A c o m e pour l'ouvrage de gabarit B.

c - Piétons
------- : la pose du panneau d'interdiction qui les concerne à
l'origine de l'accès à l'ouvrage, sur la potence de déviation et non sur l'accès.
10

2.4 - PROBLEMES DE REALISATION DE L'OUVRAGE :

2.4.1 - Béton coulé à pleine fouille.

Cette solution a été envisagée pour le bétonnage de piédroits, en


fouille blindée, avec coffrage perdu côté terres. Elle présente l'avantage d'une
emprise au sol très réduite, mais nous attirons l'attention sur ses défauts :

- forme du piédroit : on ne peut envisager qu'une section rectangu-


laire, à base éventuellement élargie, mais pas de semelle

- bétonnage : le coffrage perdu n'est parfois qu'un blindage mal


jointif, au mieux un coffrage grossier, ce qui conduit à un béton
médiocre au voisinage des parois

- enrobage des aciers : pour la même raison, il ne peut être assuré


avec précision, compte tenu en outre de l'irrégularité de la fouil- c
le et de la présence des étais.
c
De ces deux derniers défauts résulte un ouvrage dont le niveau de
qualité est très inférieur à celui prescrit par le C.P.C., et par suite de
longévité douteuse ; et qui subsidiairement pose des problèmes de finition et
d'esthétique côté parement vu (aspect et planéité, même en utilisant des pan-
neaux de béton préfabriqués formant coffrage). Pour le parement côté terres,
les d,éfauts ne peuvent généralement être ni décelés, ni réparés.

Pour ces raisons, cette disposition doit en règle générale être


considérée comme inacceptable. A tout le moins la conception même de l'ouvrage
est à revoir en ce cas.

2.4.2 - Eléments de béton Dréfabriaués.

Un certain nombre d'ouvrages ont été réalisés avec utilisation d'élé-


ments préfabriqués de béton soit pour l'ensemble de la structure, soit uniquement
pour le tablier du passage couvert. On peut aussi envisager ce procédé pour les
trémies (cf. § p ci-après). 4
La préfabrication a pour avantage principal de diminuer la durée des 1
phases de chantier créant des perturbations à la circulation. Elle présente
toutefois un certain nombre d'inconvénients et de particularités qui sont men-
tionnés ci-après :

_--__----__
a) définition _--------_
précise -- -- : une reconnaissance complète du sol
du projet
est indispensable si l'on préfabrique les fondations (cas du portique préfabri-
qué, ou à piédroits préfabriqués). I l ne sera en effet pas possible de modifier .
le projet en cas de surprise à l'ouverture des fouilles, car les éléments seront
d é j à coulés.

----- ----------------
b) conception --------------
d'éléments permettant ---_-__________
une Eose ___
aisée et rapide : le pro-
jeteur devra s'assurer que son projet n'est pas incompatible avec une pose aisée,
par simples translations verticales ou horizontales, en particulier s'il est
prévu des fers en attente. Un plan de l'ouvrage terminé peut ne pas faire appa-
raître d'éventuelles difficultés ou impossibilités de montage, celles-ci néces-
sitant de se représenter dans l'espace l'opération à partir de plusieurs coupes
(par exemple forme du joint et armatures en attente dans plusieurs directions).

Le schéma et les photos ci-contre illustrent ce problème.


11

A l a descente l a languette A butte


s u r l ' a r m a t u r e en a t t e n t e de l a
d a l l e p r é c é d e n t e . La mise en p l a c e
p a r t r a n s l a t i o n v e r t i c a l e e s t donc
impossible. La t r a n s l a t i o n horizon-
t a l e l ' e s t également en r a i s o n d ' a u -
t r e s f e r s en a t t e n t e .

t
12

c) ionctions
________________________ _______ ___ : le problème des joints
entre éléments préfabriqués
entre éléments est fondamental, et souvent mal résolu.

Joint de béton armé: un béton de deuxième phase enrobe des fers en


attente prévus sur les éléments préfabriqués. I1 se pose un problème de retrait
différentiel entre deux bétons d'âges différents, et de positionnement des fers
en attente. I1 faut de plus veiller à ce que les surfaces de reprises soient
soigneusement préparées avant coulage du béton de deuxième phase.

Joint sec : il se pose un problème de mouvements relatifs entre


éléments voisins, et de mise en place d'une étanchéité au droit du joint. Une
précontrainte peut être envisagée (cf. procédé GTM) ; il convient alors de réa-
liser une protection efficace du câble au droit du joint.

D a n s tous les cas se pose le problème des tolérances pour les pièces
assemblées.

d) ---_------
tolérances : ce problème se manifeste à plusieurs niveaux :

Tolérance sur les dimensions des pièces (coffrages ou moules) :


des règles peuvent être fixées à ce sujet par le CPS. Les tolérances à fixer
sont fonction des dimensions des pièces.

Tolérance sur les implantations des fers en attente : l'expérience


montre que les implantations sont souvent irrégulières, ce qui est d'autant
plus fâcheux que les longueurs de recouvrement y sont généralement très courtes.
De plus les manutentions peuvent occasionner des déformations accidentelles. 11
en résulte généralement des difficultés à la pose qui ne sont pas résolues de
façon satisfaisante (pliage et dépliage de fers, épaufrures du béton, voire
sectionnement de fers mal placés....). I1 peut sembler préférable de prévoir des
aciers d'assez gros diamètres, donc assez espacés ; mais des problèmes de fissu-
ration de retrait risquent alors d'intervenir si le joint est large. I1 pourrait
valoir la peine que les aciers en attente présentent une certaine surabondance
par rapport à la section théorique nécessaire.

Tolérance de pose : les dispositions du projet devront en tenir compte


tant pour la possibilité de mise en oeuvre que pour les calculs justificatifs.
Ceci est en particulier le cas pour les ouvrages rédlisés à l'aide de palplan-
ches métalliques et d'éléments préfabriqués en béton. I1 faut s'assurer que les
déformations et déplacements des palplanches sont compatibles avec la pose des
éléments préfabriqués.

e) s p -------- ------préfabriquées
i s des Eièces ------- ---- : Il convient d'éviter des dispo-
sitions conduisant à des appuis ponctuels, alors que le calcul théorique pré-
voyait un appui sur une surface ou selon une ligne continue.

Cas des semelles superficielles : on peut envisager la pose sur un


béton de propreté soigneusement nivelé, le règlage étant réalisé par calage
(bois ou métal), puis injection d'un mortier pour combler le vide. On peut
aussi prévoir la pose sur plots de mortier, l'appui sur le sol étant alors
discontinu, et les contraintes dans le sol étant alors différentes de celles
qui existeraient sous un ouvrage coulé en place.
13

Cas d'éléments de tablier(poutres ou dalles) : la ligne d'appui cons-


tituée par le sommet des piédroits doit généralement être rectifiée par un mor-
tier de réglage. En cas d'utilisation de béton de deuxième phase, il faut assurer
l'étanchéité des joints de coffrage pour éviter les coulures de laitance.

f) étanchéitg : il semble préférable de retenir la solution d'une étan-


chéité épaisse qui s'adaptera mieux aux dénivellations entre éléments-liées à
la tolérance d'exécution - et aux risques de fissures soit par retrait du béton
de bourrage ou de liaison, soit éventuellement par tassement différentiel.

---------- : En contrepartie des gains de temps qu'elle procure,la


g) conclusion
préfabrication pose des problèmes techniques de conce6tion et d'exécution qui
ne devront pas Gtre négligés au moment du choix de la méthode d'exécution.

La préfabrication des trémies est toutefois bien plus simple que celle
du passage couvert et peut présenter des avantages, en particulier s'il n'y a
pas de possibilité d'élargissement préalable de la voie OÙ débouchent les trémies.

Nous signalons enfin que, compte tenu du faible nombre d'éléments iden-
tiques, la préfabrication est en général plus coûteuse que le coulage en place.

2.4.3 - Organisation du chantier et de la circulation - phasage des


travaux :

C'est un problème important pour les ouvrages en zone urbaine, qui


peut conditionner le choix d'un type de structure ou d'un mode de réalisation.
I1 doit donc Stre abordé dans ses grandes lignes dès le début des études, et
des indications doivent figurer à ce sujet dans le sous-dossier ouvrages d'art
du dossier d'inscription.

I1 y a lieu d'apprécier quelles seront les restrictions de circulation


tolérables compte tenu des trafics concernés et des possibilités de déviations.
Les problèmes à envisager sont les suivants :
a) circulation parallèle à l'ouvrage :
- possibilité de fouilles talutées
- possibilité de
phasage transversal, par cons-
truction successive des deux
murs, sur toute leur longueur
(y compris les piédroits, ces
derniers assurant la fonction
de soutènement en première
phase).
I4

b ) circulation perpendiculaire à l'ouvrage :

- possibilité d'interruption .: si les déviations possibles sont


médiocres, il y aura lieu de limiter la durée de l'interruption, par utilisa-
tion de la préfabrication.

- impossibilité d'interruption : il y aura lieu en général de


prévoir une exécution fractionnée de la partie couverte de l'ouvrage.

On peut remarquer d'une manière générale que l'achèvement de la


partie couverte (ou d'une fraction de celle-ci) permet le rétablissement immé-
diat de la circulation transversale, alors que la circulation longitudinale
dans l'ouvrage ne peut être rétablie qu'après achèvement de l'ensemble de
celui-ci. Ceci peut conduire h commencer les travaux par la partie couverte.
Ce phasage sera également h envisager si le maintien de la circulation trans-
versale peut être assuré par contournement de l'emprise nécessaire à la cons-
truction du passage couvert seul.

c)Le Maître d'oeuvre devra préciser clairement dans son dossier d'appel
d'offres (ou lettre de consultation), surtout s'il accepte les variantes, les
conditions liées au maintien de la circulation, en distinguant :

- les conditions minimales 1 satisfaire impérativement, en précisant


pour chaque courant de circulation le nombre des voies 1 maintenir et la durée
des restrictions Eventuelles,

- les conditions auxquelles le Ya'itre d'oeuvre attachera de l'impor-


tance dans le jugement des offres (diminution de délai global, ou de certaines
phases, augmentation de caractéristiques des voies maintenues, etc...).

En ce qui concerne le délai global, nous signalons que la date de


mise en service de l'ouvrage est liée 3 l'achèvement des équipements, en par-
ticulier ceux de signalisation, qui font souvent l'objet d'un marché sé-
paré. Un gain de temps dans le marché de génie civil risque dans ce cas de
ne pas pouvoir se répercuter intégralement sur le délai global.

2.5 - CONDITIONS NON STANDARD : PRESENCE D'UNE NAPPE PHREATIQUE. c

L'ouvrage type du dossier-pilote est un portique ouvert, ce qui


suppose une bonne portance du sol et l'absence de nappe phréatique. Dans le
cas OÙ ces conditions ne sont pas remplies, la réalisation d'un P.S.G.R. peut
néanmoins être envisagée, à condition d'adapter le proiet en conséquence.

Divers cas peuvent se présenter selon la nature de la nappe, et il


conviendra donc d'étudier celle-ci avec soin :

------ : il peut être variable. Eventuellement, par un choix judicieux


Niveau
de la date de réalisation, le chantier pourra être mend h sec sans protections
particulizres.

----- : on distinguera les nappes 2 faible ou fort débit. En cas


Débit
de fort débit, l'étanchéité de l'ouvrage devra 6tre parfaitement assurée. Un
projet de fascicule 6 9 du C.P.C. concernant ces travaux est disponible au
2' Arrondissement de la D0A.-B du S . E . T . R . A .
15

On peut envisager différentes solutions :

a - structure en cadre fermé, et trémies en U : cette structure permet


- étanche par interposition d'une feuille d'étanchéité ex-
de réaliser un ouvraae
térieure ou par enduit d'étanchéité intérieur. La première solution peut Gtre
par exemple réalisée par une feuille continue de Butyle, qui devra être protégée
par un enduit extérieur avant remblaiement. I1 faudra par conséquent prévoir une
surlargeur de fouilles pour sa mise en oeuvre.
La deuxième solution peut être réalisée par des produits adhérents aux
parements de béton, ce dernier n'étant pas protégé de l'action des eaux si celles-
ci sont agressives.
Sur le plan calcul, il faut s'assurer de la stabilité de l'ouvrage
vis-à-vis de la poussée d'Archimède, et tenir compte des variations éventuelles
du niveau de la nappe pour la détermination des efforts appliqués à la structure.
Sur le plan du mode de construction, le coulage en place est a priori
à préférer, éventuellement sous tablier métallique provisoire si la circulation
doit obligatoirement Stre maintenue perpendiculairement à l'ouvrage. La préfa-
brication posera en effet le problème de l'étanchéité des joints entre éléments,
la structure se prêtant mal à une grande précision de pose. On peut toutefois
envisager une pose sur plots, avec remplissage postérieur par injection de sable
ou de mortier sous le radier.
-
-----------
b rideaux -- -----------
de palElanches -------------
ou parois moulées : Dans la stabilité des
parois, il faut tenir compte des possibilités de butonnage par un dallage en
bgton formant corps de la chaussée inférieure.
La portance peut être assurée soit par effet de pointe, soit par
frottement latéral. Si ce dernier se révèle insuffisant, on peut envisager
d'appuyer les parois sur le dallage de béton formant alors radier général armé.
Les flexions qui apparaîtront dans ce dernier resteront toutefois modérées.
Ces deux remarques conduisent à diminuer notablement les modules de
palplanches (ou le ferraillage des parois moulées) ainsi que la hauteur des
parois. Ces caractéristiques sont de très grande importance pour-le coût de
l'ouvrage.
Cette solution peut conduire à un butonnage provisoire pour assurer
la stabilité des parois avant le coulage du dallage de béton.
Quelle que soit la structure retenue, le problème de l'assainissement
des ouvrages situés au-dessous de la nappe phréatique sera en général difficile
à résoudre cf. § 2.6.
2.6 - ASSAINISSEMJ3NT DE L'OUVRAGE :
Le problème se pose dans tous les cas, la solution retenue devant
figurer explicitement dans le dossier d'inscription. C'est une question très
importante, dont la réponse peut conditionner l'ensemble du projet.
L'écoulement gravitaire est évidement à préférer quand il est
possible :
- présence d'une canalisation d'assainissement souterraine à une cote
inférieure à celle de l'ouvrage.
- pente générale du terrain naturel permettant un écoulement avec
exutoire à une certaine distance de l'ouvrage.
Dans les autres cas, il faudra prévoir un dispositif d'assainissement
avec chambre d'accumulation et pompage. Son implantation et sa réalisation peu-
vent poser des problèmes, en particulier en cas d'ouvrage situé dans la nappe
phréatique.
16

2.7 - EQUIPEMENTS - GARDE-CORPS :

Les p r e m i è r e s r k a l i s a t i o n s d e P. S.G . R . m o n t r e n t que l e g a r d e - c o r p s


en b é t o n p l e i n r e p r é s e n t é d a n s l e d o s s i e r - g u i d e p i è c e 2 . 5 ne donne p a s t o t a l e
s a t i s f a c t i o n sur l e p l a n de l ' e s t h é t i q u e ( c o n s e r v a t i o n du s i t e , r i v e r a i n s ) e t
de l a v i s i b i l i t é pour l a c i r c u l a t i o n de s u r f a c e .

On p e u t l u i p r é f é r e r un g a r d e - c o r p s m é t a l l i q u e , p a r exemple du t y p e
S8 du d o s s i e r - p i l o t e GC 67 du S.E.T.R.A., ou à l i s s e s h o r i z o n t a l e s , c e d e r n i e r
modèle a s s u r a n t une m e i l l e u r e v i s i b i l i t é dans l e c a r r e f o u r a u x v é h i c u l e s c i r c u -
l a n t e n s u r f a c e . , On n o t e r a t o u t e f o i s q u ' u n s i m p l e g a r d e - c o r p s p i é t o n s n'empêche
génbralement pas l a chute d ' u n v é h i c u l e c i r c u l a n t e n s u r f a c e .

2.8 - ESTIMATION DU COUT DE L'OUVRAGE :

2.8.1 - Ouvrage proprement d i t :

- l e s q u a n t i t é s f i g u r a n t d a n s l e s t a b l e a u x p. 28 e t 29 d e l a p i è c e
2 . 1 c o n c e r n e n t l e s "ouvrages s t a n d a r d " d o n t l e s d i m e n s i o n s ( é p a i s s e u r 0,20 m
e t 0 , 2 5 m ) s o n t i n s u f f i s a n t e s pour d e s o u v r a g e s c o u l e s e n p l a c e . Les c o û t s q u i
e n r é s u l t e n t s o n t p a r c o n s é q u e n t s o u s - é v a l u é s ( d ' e n v i r o n 30 % >l,e n i v e a u d e s
p r i x n ' é t a n t pas à m o d i f i e r ( 1 , 7 0 e n J u i n 1 9 7 1 ) .

-
S i g n a l i s a t i o n : Le c h o i x du g a b a r i t B (recommandé p a r a i l l e u r s
2.8.2
§ 2 . 3 . 1 de l a p i è c e " c o n d i t i o n s d ' u n aménagement" d e l a mise à j o u r no 2 ) c o n d u i t
21 une économie s u r ce p o s t e p a r r a p p o r t a u g a b a r i t A .

Pour un ouvrage à deux v o i e s , de g a b a r i t B , à deux s e n s d e c i r c u -


l a t i o n , l a s i g n a l i s a t i o n p e u t ê t r e e s t i m é e e n 1973 à 200 O00 F .

2 . 8 . 3 - E c l a i r a g e du p a s s a g e c o u v e r t : L ' e s t i m a t i o n de s o n c o û t p e u t
ê t r e é t a b l i avec les p r i x d ' o r d r e s u i v a n t :
2
- pour les s o u r c e s f l u o r e s c e n t e s : 0 , 6 3 F / l u x x m
2
- pour l e s s o u r c e s sodium b a s s e p r e s s i o n : 0 , 2 2 F / l u x x m

Ces p r i x c o r r e s p o n d e n t il l a d a t e du l e r J a n v i e r 1973.

2 . 8 . 4 - Aménagements s u p e r f i c i e l s : i l s d o i v e n t ê t r e l i m i t é s aux
s e u l e s s u r f a c e s c o n c e r n é s p a r l ' i m p l a n t a t i o n du P.S.G.R. e t l e s m o d i f i c a t i o n s
é v e n t u e l l e s du t r a c é d e s v o i e s de s u r f a c e q u i e n r é s u l t e n t .

Cependant 1 ' e x p é r i e n c e d e s P.S.G. R . c o n s t r u i t s rCcemment montre que


l a v a l e u r r e l a t i v e de ce p o s t e dans l'aménagement e s t t r è s i m p o r t a n t e . Cela
dépend d e s p r o j e t s , mais s o n c o û t p e u t a t t e i n d r e l e p r i x de l ' o u v r a g e ( s t r u c -
t u r e s e u l e ) . I l i m p o r t e donc de p o r t e r à s o n e s t i m a t i o n une a t t e n t i o n s u f f i -
sante.

2 . 8 . 5 - D é v i a t i o n s de c a n a l i s a t i o n s : Ce p o s t e d o i t f a i r e l ' o b j e t
d ' u n e e n q u ê t e a u p r è s d e s c o n c e s s i o n n a i r e s e t c o l l e c t i v i t é s c o n c e r n é s , pour
pouvoir ê t r e c h i f f r é a v e c une p r é c i s i o n s u f f i s a n t e .
,.'% (3 R 71 32
Mise a jour no 2

Decembre 1973 Suite de la pièce 2.1

4 - ETUDE COMPARATIVE-DES PASSAGES SOUTERRAINS A GABARIT NORMAL ET DES


PASSAGES SOUTERRAINS A GABARIT REDUIT

La présente étude a pour but de comparer le coût d'un P.S.G.R. 2


celui d'un P.S.G.N. Elle se place dans des conditions d'aménagement d'un car-
refour sans contrainte particulière (pas de nappe, carrefour isolé, bon sol,
trottoirs vastes .......... ) .

11 est à noter que la comparaison ne sera pas possible dans tous les
cas car les conditions d'emprise, tant en largeur qu'en longueur et en profon-
deur, conduiront souvent à exclure-le choix d'un P.S.G.N. Nous supposons évidem-
ment que ce n'est pas le cas ici.

4.1 - CHOIX D'UN' CARREFOUR

Soit un carrefour à niveau, ayant deux axes de quatre voies de 3 m


chacune (circulation bidirectionnelle sur les deux axes) et deux trottoirs
de 5 m,soit une largeur totale entre façades de 22 m. (Emprise reduite par rap-
port au dossier guide). Ce carrefour équipé de feux tricolores, donne passage
aux véhicules de tourisme et aux poids lourds.

On envisage d'équiper ce carrefour de deux manières différentes :

- P.S.G.N. de 4,30 m de gabarit

- P.S.G.R. type B
2
avec une vitesse de base de 60 km/h.

I
I
r
111I
E
s

E
an
1
I I
Ii1 1'tI
I I
I

ÉCHELLE 1 I SO0
33

4.2 - DEFINITION DES OUVUGES

Les études de circulation montrent que dans les deux cas l'ouvrage
doit déniveler deux voies d'un des axes du carrefour de manière à réaliser une
circulation continue sur les 2 voies centrales de l'axe dénivelé.

. Pour le P.S.G.N., tous les véhicules peuvent emprunter le passage


dénivelé.

Pour le P.S.G.R., seuls les véhicules dont le gabarit est inférieur


à 2 , 6 0 m peuvent l'emprunter, la circulation des autres v6hicules Btant assurée
en surface.

11 est donc à noter que les deux ouvrages ne fonctionnent pas de la


même façcn du point de vue circulation et que la ri5serve de capacité du P.S.G.N.
est un peu >lus grande que celle du P.S.G.R. (et c''autant plus hiLe la proportion
de ~ Q L ~lourds
s est importante dans le trtfic).

4.3 - REALISATION DES OUVRAGES

Dans les deux cas, les difficultés de réa1isa::on sont celles spéci-
fiques aux travaux souterrains urbains. Cqxndant pour le P.S.G.R. elles sont
sans doute moindres compte Genu d'une profondeur et d'une emprise en plan
réuuite. En particulier pour un P.S.G.N. les d6placements de canalisations
s e r m t en général plus importants.

Les phases de construction sont comparables pour les 2 ouvrages ainsi


qxe l'aménagement provisoire ch.carrefour durant le chantier, en notant toutefois
que la largeur du P.S.G.N. est légèrement supérieure .3 celle du P.S.G.R.

4.4 - ETUDES i;":HNIOUES ET FINANCIENS

4.4.1 - Passage souterrain 2 gabarit normal -


4.4.1.1 - Profil en long
4
L'ouvrage .5t;mt supos6 en z0r.e urbaine avec une vitesse lirr-!:-Ge ne
dépassant pas 80 km/h les vG*.eurs mini,,:ales des rayons de raccordemer:. ;ont :

- rayon convexe 750 m


- rayon concave 500 m

De plus la pente maximale ne doit pas dépasser 6 %.

Etant donné que cet ouvrage est b comparer avec un passage souter-
rain à caractéristiques réduites il paraît opportun de donner ces caractéris-
tiques minimales à ce profil en long.

La longueur d'une trémie est donc de 1 ¶ 4 , 3 0 m (point bas 6,50 m à


l'intérieur du passage couvert) et celle de l'ouvrage dénivelé de 250,60 m. La
proXimit6 de carrefours voisins a donc bien des chances de poser des problèmes.
Ce disposit:r assure une dénivellation de 5,OO m pcur un gabwit autorisé de 4 , 3 0 m ,

.I...
34

L'ouvrage comporte 2 voies de 3 m bordées par 2 isolateurs de 0 , 7 5 m


et une bande séparatrice de 0 , 4 0 m ce qui fait donc une largeur utile de 7,90 m.
Le gabarit autorisé est de 4 , 3 0 m.

Echelle 1/75

4.4.1.3 - h g a n-------------------
t a t i o n de l'ouvrage

La figure page 35 montre l'implantation de l'ouvrage et celle des


voies annexes par rapport au carrefour existant.
35

I
1
1
/ I
I . I
ti I
-I\
I

4.4.1-4 ........................
- Structure et réalisation

Nous envisageons une structure de type portique ouvert, fondé sur


semelles. L’ouvrage est supposé hors nappe. Les terrassements sont faits en
fouille blindée. L’écoulement des eaux de ruissellement est supposé réalisé
de façon gravitaire. (Bien souvent le P . S . G . N . est sur ces points bien plus
défavorable que le P.S.G.R.).
-----------
4 . 4 . 1 . 5 - Estimation (voir page 38)

L’estimation repose sur le document EST 67 actualis6 P 1973 (coef-


ficient 1 , 7 ) .

11 est P noter que cette estimation ne tient pas compte du déplace-


ment de canalisations ou autres ouvrages souterrains.

4.4.2 - Passage souterrain à gabarit réduit

L’ouvrage a les caractéristiques du type B


2 du dossier-pilote P.S.G.R.
71 avec une vitesse de base de 60 h / h .
4.4.2.1 - Profil
-------------
en long

La dénivellation est assurée par deux cercles à raccordement direct


de 650 à 300 m. La dénivellation totale est de 3,05 avec une pente instantanée
de 8 %. La longueur d’une trémie est de 71 m et celle de l’ouvrage total de
164 m (point bas 5 m à l’intérieur du passage couvert).

.../...*
36

71.00

164.00

1 /io00

L'ouvrage comporte 2 voiar d e 2,75 m bordées par 2 bandes de guidage


de 0,40 m e t d'une bande séparatrice de 0,40 m seit uor-largeur entre nus d e
6,70 m.

Echelle 1/50

... / * . .
Echollo 1/500

La structure est celle du type B décrite dans le dossier-guide,


2
coulée en place. Les autres conditions sont identiques celles du P.S.G.N.

4.4.2.5 - ---------- (voir page 3 8 )


Estimation

Les prix sont issus des mêmes documents que ceux utilisés pour
l'estimation du P.S.G.N.

4.4.3 - Estimations

La base de ces estimations est 1,7 EST 67 ce qui est valable pour
1973.

...I . . .
38

P.S.G.N. P.S.G.R.
-.--
-x
-;
r,I
L Prix
Quantités Totaux Quantit 6 s Totaux
Unitaires Unitaires
--
TREMIES
- Ouvrages (B.L.) Murs de soutè-
nement 545 .O00 50.000
3 3
- Fouilles 30 F/m2 8000 m2
3 240.000 30 F/m2 2.650 m 3 80.000
- Blindage 45 F/m 2200 m 99.000 45 F/m 155 m
2 34.000
- Aménagements sur murs (garde-
corps . . . . ) 40: F/ml 350 ml I 40.000 400 F/ml 182 ml 73.000
- Murets d'about 300 110 mi 33.000 3'3 F/ml 102 ml 31.000

PASSAGE COUVERT
2
- Ouvrage ( B . A . ) type PI.PO 110 F/m 174 m 2 I 93.000 931 F..'r-' 147 m
2
37.500
de S.B. de S.B de S . : , de S . 3
- Fouilles 30 ?/m
3
1500 m23 45.000 30 E!in; 1'82 m 23.500
- Blindage 45 F/m2 440 m 20.000 45 F/m 2 1 ~m2
8 12 .O00
.- Aménagements superficiels
(garde-corps, trottoirs .,..) 800 F/ml 16 ml 13.000 800 F/ml 14 m 1 1 .O00

AMENAGEMENTS DANS L'OUVRAGE


- Chaussée 75 F/ml 2000 m 2 1 50.000 75 F/m2 1.100 m
2'
82.500
- Isolateurs 80 F!ml 500 ml 40.000

AMENAGEMENTS SUPERFICIELS
- Réfection des chaussées
60 F/m2
2 2 2
(enrobés non compris) 2000 m2 1 20.000 60 F/m2 800 m2 48.000
- Couche de roulement 15 F/m 3000 m 45.000 15 F/m 1.500 m 2 22.500
- RQfection des trottoirs 80 F/ml !IO0 ml 80.000 80 F/ml 350 ml 28.000

1 ASSAINISSEMENT DE L'OWRACE 100 F/ml 300 ml 30.000 100 F/ml 100 ml 10.000

, INSTALLATIONS D'ECLAIRAGE 1 40.000 70.000

INSTALLATIONS DE SIGNALISATION
ET D'EXPLOITATION 50.000 !50.000

- -
1 .9.83.000 1.063 .O00

Somme à valoir 12 Z 237 . O - O 1 27.000


I
._: -
2.2 23.000 1 .190.000

I
39

4,5 - COUT

Dans les conditions définies aux § 4 . 1 à 4 . 3 , et sans tenir compte


du déplacement des canalisations, des aménagements provisoires nécessaires
pour maintenir la circulation durant cette période pendant les travaux, et de .
la gêne apportée aux automobilistes, le coet d'un P.S.G.N. est proche de 2 fois
celui d'un P.S.G.R. Le coût total de l'aménagement par P.S.G.R. est donc en
ordre de grandeur une fois et demie à deux fois plus faible que celui de l'amé-
nagement par P.S.G.N., en l'absence de difficultés particulières; or il peut
arriver que les conditions locales (nappe phréatique, canalisations, évacuation
des eaux, etc) augmenteront notablement le coût du P.S.G.N. sans affecter le P.S.
G.R. dont le gabarit aura Et6 choisi en fonction de ces conditions.

11 faut toutefois noter que, pour l'étude de rentabilité, les avanta-


ges (gains de temps et de sécurité) seront légèrement plus grands pour le P.S.G.N
la différence n'atteignant pas 10 2 pour un P.S.G.R. de type B
2'
4 . 6 CONDITIONS DE L'ETUDE

Les sites urbains étant caractérisés par leur encombrement aussi


bien en surface qu'en sous-sol, les P.S.G.R. permettent un gain de place impor-
tant surtout en longueur et en profondeur. I1 en résulte que dans de nombreux
cas ils pourront être implantés 11 OÙ un P.S.G.N. ne pourrait pas l'être.

Mais même si le choix est possible entre P.S.G.R. et P.S.G.N, cette


étude confirme, compte tenu de la différence de coût notable pour un.service
rendu assez voisin, le bien fondé des P.S.G.R. qui semblent Stre des ouvrages
bien adaptés pour résoudre les problèmes de circulation urbaine.
PASSAGES SOUTERRAINS
A GABARIT REDUIT.
DOSSIER GUIDE
'SBRR9
SERVICE D'ETUDES
TECHNIQUES
DES ROUTES
ET AUTOROUTES

MISE A JOUR NO3 AOUT 1974

F?S.G.R 71

ANNEXE Ne2 a la l e t t r e Circulaire du 28 Juin 1971


/ .
MINISTERE DE CEQUIPEMENT ET DU LOGEMENT
Direction des Routes et de la Circulation routière
SERVICE D 'ETUDES TECHNIQUES BAGNEUX, AOUT 1974
DES ROUTES ET AUTOROUTES
--------
B.P. 100 - 92223
--------
BAGNEUX

D i v i s i o n d e s Ouvrages d ' A r t B
--------
75me Arrondissement
En c o l l a b o r a t i o n a v e c l a
Division Exploitation Sécurité

Cette m i s e B j o u r n o 3,rBdigBe e n c o l l a b o r a t i o n avec l a D.E.S.


complète l a p i è c e 2.3 i n t i t u l b e " d e s s i n t y p e d e s i g n a l i s a t i o n " du d o s s i e r
g u i d e e t a n n u l e l e c h a p i t r e 2.3.2 c o n c e r n a n t l a s i g n a l i s a t i o n d e s ouvrages
de g a b a r i t B.

E l l e c o n t i e n t , un t e x t e resumant l ' e x p é r i e n c e que nous avons


pu a c q u e r i r d e p u i s 1972 s u r l e s problemes de s i g n a l i s a t i o n des a c c è s aux
PSGR, e t un p l a n proposant une s i g n a l i s a t i o n t y p e pour un ouvrage B
double s e n s B 2 v o i e s , de g a b a r i t B, i m p l a n t e s u r une v o i e u r b a i n e de
28,90 m d'emprise.

Nous ne t r a i t o n s que l e c a s d e s ouvrages de g a b a r i t B , l e


g a b a r i t A n ' a y a n t p l u s é t é u t i l i s é d e p u i s l a c o n s t r u c t i o n d e s PSGR de
TOULOUSE e t de CHAMPIGNY.
P.S.G.R. 71
Mise 5 j o u r n o 3
AOUT 1974
---------

Annexe à l a p i è c e 2 "DISPOSITIONS TECHNIQUES"

SIGNALISATION

Un c e r t a i n nombre d ' i n c i d e n t s de fonctionnement e t même d ' a c -


c i d e n t s , nous conduisent B donner quelques p r é c i s i o n s s u p p l é m e n t a i r e s s u r
l a s i g n a l i s a t i o n propre des passages s o u t e r r a i n s de 2,60 m de g a b a r i t
autorid.

Nous r a p p e l o n s que c e t t e s i g n a l i s a t i o n s e compose :

-
D'un p o r t i q u e ( a ) de p r é s i g n a l i s a t i o n i n d i q u a n t que l a f i l e de
gauche (en g é n é r a l ) c o n d u i t un passage s o u t e r r a i n de 2,60 m de g a b a r i t .

- D'une potence ( b ) de d é t e c t i o n des v 4 h i c u l e s h o r s g a b a r i t . C e t t e


d é t e c t i o n e s t r é a l i o k e par des l a t h e l l e s d t a l l i q u e s que h e u r t e n t l e s v é h i -
c u l e s h o r s g a b a r i t e t p a r une c e l l u l e p h o t o - é l e c t r i q u e .

- D'une potence ( c ) i n d i q u a n t aux v é h i c u l e s h o r s g a b a r i t q u ' i l s


d o i v e n t q u i t t e r l a v o i e s u r l a q u e l l e i l s se t r o u v e n t . L ' i n s c r i p t i o n "E-lors
g a b a r i t d é v i a t i o n o b l i g a t o i r e " ne d e v i e n t v i s i b l e que l o r s q u e l a c e l l u l e
de l a potence ( b ) e s t déclenchée.

1 - DISTANCES ENTRE DIF'FERENTS PANNEAUX ET SORTIE DE SECOURS

1.1 - La d i s t a n c e e n t r e l e p o r t i q u e de p r h s i g n a l i s a t i o n (a) e t l a
p o t e n c e ( b ) de d é t e c t i o n des v é h i c u l e s h o r s g a b a r i t c o n s e i l l é e
dans l e d o s s i e r guide e s t de 130 m.

I1 nous semble que c e t t e d i s t a n c e d o i t ê t r e r e s p e c t é e . En e f f e t


l e courant de c i r c u l a t i o n empruntant l e PSGR e s t s é p a r é des a u t r e s c o u r a n t s
de c i r c u l a t i o n à e n v i r o n 30 m e n amont de l a potence ( b ) , ce q u i l a i s s e une
d i s t a n c e d ' e n t r e c r o i s e m e n t de 100 m a p r è s l e p o r t i q u e ( a ) : d i s t a n c e j u s t e
s u f f i s a n t e pour p e r m e t t r e l e s changements de f i l e s .

1.2 - S o r t i e de s e c o u r s pour v é h i c u l e s h o r s g a b a r i t

Dans l e d o s s i e r guide i l n ' e s t donni2 aucune dimension pour


c e t t e s o r t i e . I1 nous semble que 1 5 m s o i t une longueur r a i s o n n a b l e q u ' i l
ne f a u t n i augmenter n i diminuer. En e f f e t une longueur i n f d r i e u r e ne per-
m e t t r a i t pas à un v é h i c u l e h o r s g a b a r i t de grande longueur de q u i t t e r f a c i -
lement la v o i e d ' a c c s s a u PSGR, e t une longueur s u p é r i e u r e p o u r r a i t i n c i t e r
c e r t a i n s a u t o m o b i l i s t e s 21 u t i l i s e r c e t t e s o r t i e de s e c o u r s c a m e a c c b au
passage s o u t e r r a i n .
- 2 -

1.3 - La d i s t a n c e e n t r e l e s potences (b) e t ( c > proposée par l e d o s s i e r


g u i d e e s t de 50 m. I1 semble que c e t t e d i s t a n c e doive ê t r e res-
pectée comme l e minimum à a d o p t e r .

En e f f e t un v é h i c u l e h o r s g a b a r i t d i s p o s e dans ce cas de 35 m
(50 m - 15 m de s o r t i e de s e c o u r s ) pour s ' a r r ê t e r d è s l ' i n s t a n t où i l
h e u r t e l e s l a m e l l e s de l a potence ( b ) de d é t e c t i o n . C e t t e d i s t a n c e de 35 m
correspond exactement à l a longueur de f r e i n a g e donné p a r 1 ' I . C . T . A . R . pour
une v i t e s s e de 60 ' m f h .

Par c o n t r e l a d i s t a n c e e n t r e c e s 2 panneaux peut ê t r e s a n s


i n c o n v é n i e n t augmentée s i l ' o n d i s p o s e de l ' e m p r i s e n 6 c e s s a i r e t a n t en
l a r g e u r qu'en longueur. En p a r t i c u l i e r cela devra ê t r e f a i t l o r s q u e l e
panneau ( c ) a u r a un temps de r6ponse r e l a t i v e m e n t long pour l ' a p p a r i t i o n
de l ' i n s c r i p t i o n "HOTS g a b a r i t
A
- déviation obligatoire".

2 - DESSIN ET COMPOSITION DES PANNEAUX DE SIGNALISATION

Nous pensons q u ' i l ne f a u t a p p o r t e r aucun changement aux d e s s i n s


d e s panneaux proposés dans l e d o s s i e r guide.

Cependant i l nous semble u t i l e que chaque p o r t i q u e ou panneau


s o i t équip6 de 2 feux (un rouge e t un v e r t ) q u i en fonctionnement normal
s e r o n t t o u j o u r s v e r t s pour l e p o r t i q u e ( a ) e t qui deviendront rouges pour
l e s potences ( b ) e t ( c ) l o r s q u e l ' i n s c r i p t i o n "Hors g a b a r i t -
déviation
obligatoire" sera l i s i b l e .

Les feux rouges des 3 panneaux pourront ê t r e é c l a i r é s manuelle-


ment l o r s q u ' o n d é s i r e r a fermer l ' a c c è s au passage s o u t e r r a i n en c a s d ' a c -
c i d e n t , de t r a v a u x . . . . .

Pour l e p o r t i q u e ( a ) , c m e nous l ' a v o n s r e p r é s e n t é s u r l e p l a n


en annexe, i l e s t p r é f é r a b l e de remplacer l e s feux p a r une c r o i x de S a i n t
André rouge e t une f l è c h e v e r t e .

3 - IMPLANTATION DES SUPPORTS DES PANNEAUX DE SIGNALISATION

Les montants v e r t i c a u x du p o r t i q u e ( a ) d o i v e n t ê t r e i m p l a n t é s
s u r l e s t r o t t o i r s bordant l a chaussde de l ' a x e aménagé par P . S . G . R .

Dans l e d o s s i e r guide PSGR 71, l e s montants v e r t i c a u x d e s potences


( b ) e t ( c l s o n t implantés s u r un s é p a r a t e u r de 1 m s i t u é à d r o i t e de l a
v o i e d ' e n t r é e dans l e passage s o u t e r r a i n . C e t t e d i s p o s i t i o n e s t dangereuse :
d e s v é h i c u l e s h é s i t a n t à prendre l e passage s o u t e r r a i n peuvent v e n i r
h e u r t e r l a potence ( b ) ; de même, d e s v é h i c u l e s r o u l a n t t r o p rapidement e t
v o u l a n t emprunter l a s o r t i e de s e c o u r s peuvent h e u r t e r l a potence ( c ) . C'est
pourquoi,cc"e nous l e r e p r é s e n t o n s s u r l e plan en annexe, nous c o n s e i l l o n s
d ' i m p l a n t e r l e s montants v e r t i c a u x d e s potences ( b ) e t ( c > 2 gauche de l a
c i r c u l a t i o n d ' e n t r é e dans l ' o u v r a g e , s u r un st5parateur c e n t r a l d ' u n mètre
de l a r g e . Le s é p a r a t e u r d e s v é h i c u l e s e n t r a n t dans l e passage s o u t e r r a i n
e t d e s v é h i c u l e s r e s t a n t e n s u r f a c e peut ê t r e r é d u i t à 0,40 m. Cette d i s -
p o s i t i o n ne demande donc pas d'emprise s u p p l é m e n t a i r e . Après l a potence ( c )
l e s é p a r a t e u r c e n t r a l se r é d u i t à 0,40 m e t l e s é p a r a t e u r de d r o i t e s e
transforme e n mur de trémie dont l ' e m p r i s e t o t a l e ( i s o l a t e u r f mur + pas-
sage de s e r v i c e en s u r f a c e ) e s t de 1 , O O m pour o b t e n i r l e p r o f i l en t r a v e r s
s t a n d a r d de l a trémie.
- 3 -

4 - DISPOSITIONS COMPLEMENTAIMS
Afin d'améliorer l ' e f f i c a c i t é de cette s i g n a l i s a t i o n , lorsque l e s
emprises l e p e r m e t t e n t , on p e u t i m p l a n t e r s u r l e s t r o t t o i r s , e n v i r o n 1 0 0 m
a v a n t l e p o r t i q u e d e p r é s i g n a l i s a t i o n , d e s panneaux i n t e r d i s a n t l e s p o i d s
l o u r d s sur l a f i l e de gauche s i e l l e c o n d u i t a u passage s o u t e r r a i n . Cette
d i s p o s i t i o n d o i t p e r m e t t r e d ' é l i m i n e r un bon nombre de v é h i c u l e s h o r s
g a b a r i t b i e n a v a n t l ' e n t r é e du P.S.G.R.

5 - ECLAIRAGE
I l e s t c o n s e i l l é que t o u s l e s panneaux u t i l i s é s s o i e n t d e s c a i s -
s o n s lumineux a f i n q u ' i l s s o i e n t b i e n v i s i b l e s l a n u i t .

D e p l u s l ' é c l a i r a g e de l a v o i e a u n i v e a u d e s a c c è s a u x PSGR devra


ê t r e p a r t i c u l i P r e m e n t e f f i c a c e a f i n que l e s montant v e r t i c a u x d e s d i f f é r e n t s
panneaux de s i g n a l i s a t i o n s o i e n t b i e n v i s i b l e s .

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