SES Chapitre 7
SES Chapitre 7
SES Chapitre 7
> Une inégalité est une différence qui se traduit par un avantage ou un désavantage, par exemple le revenu,
l’éducation, l’emploi, la santé, les loisirs ; là où une différence sera avoir un chat plutôt qu’un chien
> C’est une différence d’accès à des ressources rares et socialement valorisées entre des individus ou des groupes
sociaux.
> La socio étudie les inégalités entre groupes sociaux car elles évoluent dans l’espace et dans le temps. Par ex :
inégalités hommes/femmes en FRA se sont atténuées entre le début du XXe et aujourd’hui
> On distingue les in. de l’ordre de l’avoir/ du savoir (acquisition de diplômes, accès à la culture, capacité d’élaborer
des connaissances…) / du pouvoir (capacité à défendre ses intérêts, de peser sur l’organisation de la société…)
> Un individu qui fait face à des inégalités économiques ne peut pas accéder à des études donc pas de diplôme donc
pas de salaire élevé donc cercle vicieux
> Si on ne peut pas se soigner en raison d’inégalité d’accès aux soins, on ne peut pas faire de longues études ni
envisager une progression dans la hiérarchie. => Inégalité d’accès aux soins entraîne inégalités d’emploi et de revenu
> l’accès aux soins dépend de la CSP mais aussi du lieu de résidence
> équité ?
Tableau
III- Comment les pouvoirs publics peuvent-ils agir en faveur de la justice sociale ?
- ASSURANCE : couvre les risques sociaux ; il faut avoir cotisé pour en bénéficier = redistribution horizontale ;
repose sur la solidarité entre travailleurs
- ASSISTANCE : réduire les inégalités et lutter contre la pauvreté ; assure un minimum vital = redistribution
verticale (impôt) ; repose sur la solidarité entre tous les Français
- Pour l’égalitarisme libéral : réduit une inégalité qui bénéficie aux plus démunis
- Pour l’égalitarisme strict : si poussée à son paroxysme, les revenus sont redistribués de sorte que chacun ait
la même chose
- Utilitarisme : Si elle améliore l’utilité de la société dans son ensemble
> Sécurité sociale repose sur 4 branches : maladie, accident L, vieillesse, famille => regroupe au moins un organisme
par branche
> Les services collectifs reposent sur 4 principes : continuité/ égalité/ neutralité/ mutabilité
Égalité : égale accessibilité aux emplois et aux services publics + Neutralité : satisfaction de l’intérêt général
pas particulier => CONTRIBUENT A LA JUSTICE SOCIALE
>continuité : satisfaction continue de besoins collectifs/ mutabilité : adaptation des SPU aux évolutions des
besoins sociaux tels qu’ils sont définis par les autorités publiques
- Ils peuvent être assurés par une APU, une entreprise publique ou privée agissant par délégation et répondant à un
cahier des charges
> des équipements collectifs sont créés pour “démarchandiser” l’accès à certains biens, ils n’entrent pas directement
dans les statistiques mais contribuent à l’égalité progressive des places (ex : poste, transports publics...)
> les dépenses publiques sont les plus importantes dans la protection sociale (retraites, assurance maladie,
prestations sociales)
=> Les SPU, financés par prélèvements obligatoires et fournis gratuitement sont un levier essentiel pour réduire les
in.
Ex : égalité équipement territoires :
- Réduit in. de situation : chacun à accès aux mêmes services (égalisation partielle des conditions de vie)
- Favorise égalité des chances : biens et services disponibles sans conditions de ressources, chacun a le même
accès à un bagage culturel par exemple
CRITIQUE : les plus favorisés les utilisent plus que les moins favorisés ex : état contribue plus aux études longues que
courtes (CPGE études les plus chères) / santé consultation de spécialistes
> Les discrimination sont devenu un enjeu central des politiques sociales par la mise en place de mesures telles que
les quotas (femmes, personnes handicapées) et la possibilité de saisir la justice pour discriminations.
IV- Les limites de l’intervention des pouvoirs publics
A) L’action des pouvoirs publics en faveur de la justice
1- Les difficultés de financement de l’état-providence
> Le mode de financement de la Sécu a contribué à sa crise de financement. Il repose sur la cotisation des actifs.
Avec la crise de 2008, les aides et le chômage augmentent alors que les caisses se remplissent plus lentement.
> Par ex : 2008 : hausse des dépenses des POPU (assistance aux plus démunis) vs baisse de leurs recettes (moins de
cotisations, d’impôts...)
> Les retraites et les soins sont pris en charge par les revenus des actifs, or il y a de moins en moins d’actifs pour de
plus en plus de retraités.
> En 2016 les prestations sociales = 32% du PIB contre 14% en 1959.
> Car vieillissement de la population (soin, retraites) + Hausse du chômage qui en plus de ralentir la hausse du PIB
nécessite des mesures d’assurance et d’assistance
B) L’intervention des POPU peut poser des problèmes de légitimité et entraîner des effets pervers
1- La résistance à l’impôt peut traduire une crise de légitimité
- Les classes populaires le trouvent injuste (ex : paiement d’impôts mais disparition de certains services
publiques dans les campagnes)
- Les classes moyennes acceptent l’impôt
- Les classes supérieures trouvent que l’impôt est une contrainte dont elles arrivent à s’accommoder par des
stratégies fiscales (utilisation de niches fiscales, lobbying)
> La prise d’un emploi signifie renoncer aux aides sociales pour les chômeurs ou les inactifs, qui n’ont pas de grandes
chances de retrouver un emploi à salaire élevé
> Si l’allocation chômage (ex : RSA) qu’ils perçoivent est proche du salaire auquel ils peuvent prétendre sur le marché
du travail, ces individus ne sont pas incités à sortir du chômage pour entrer sur le marché du travail. Ils sont pris dans
une trappe d’inactivité.
> effet pervers car les allocations qui sont supposer être versées pour retrouver un travail incitent à ne pas en
reprendre un
> un meilleur accompagnement des chômeurs pourrait permettre de remédier à cet effet pervers par un
appariement plus rapide et empêcher le découragement des individus qui cherchent du L.
C) Les mesures de l’état en faveur de l’égalité et de la justice sociale peuvent être inefficaces en matière de
réduction des inégalités
1- Les aides sociales ne suffisent plus à réduire la pauvreté
> Malgré l’augmentation des dépenses sociales, le taux de pauvreté ne baisse pas depuis les années 1980, il stagne
2- Les territoires sont inégalement pourvus en services publiques, ce qui déroge au principe de continuité
> Les citoyens paient tous des impôts néanmoins il existe des disparités d’accès aux soins par exemple qui empêche
de voir les résultats concrets que peuvent avoir les impôts dans certaines régions
> Par ex, en Corse il faut en moyenne 30min pour rejoindre un hôpital contre 10-20min en IDF
> La mondialisation profite aux classes moyennes des PE et aux classe supérieures des PD. Elles impactent les classes
moyennes et populaires des PD
> Fuite des revenus et des capitaux vers des paradis fiscaux = enrichissement des riches vs pauvres subissent la
concurrence des bas salaires dans les PE
> La mondialisation rend difficile les mesures de justice sociale car le système économique est international alors
que les mesures de justice sociale ne le sont pas
4- De nouvelles inégalités émergent et elles ne sont pas prises en compte par le POPU
> le numérique : parcoursup/ dématérialisation des SPU : inégalités chez les séniors, les non-diplômés, dans les
“zones grises” (=territoires hors de contrôle de l’état) qui connaissent des difficultés dans l’accès ou la maîtrise de
ces outils.