COURS Biblique N°3 Correspondance

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COURS n°3

Formation
Biblique

Formation au service de DIEU


dans son Eglise

Cours n°3 1
Introduction

« La formation au service
ne vise pas d’abord
l’acquisition de connaissances
mais la transformation
du caractère. »

Enseignement n°1 : « Le fondement du service et le premier


service de l’Eglise »

Enseignement n°2 : « Trouver sa place dans l’Eglise »

Cours n°3
1ère partie
« Servir ensemble »

"Tous ceux qui avaient cru étaient


ensemble."
Actes 2 / 44 (Semeur)

Enseignement n°3 : « On ne sert jamais seul »

Enseignement n°4 : « L’esprit d’équipe »

Enseignement n°5 : « Bien communiquer ensemble »

Enseignement n°6 : « Conserver l’unité »

Enseignement n°7 : « Nos dons servent à édifier l’Eglise »

Cours n°3
ème
2 partie
« Un service selon Dieu »

« Servir, c’est bien !


Servir selon Dieu, c’est mieux ! »

Enseignement n°8 : « Etre un serviteur consacré »

Enseignement n°9 : « Servir avec zèle et empressement »

Enseignement n°10 : « Servir avec fidélité »

Enseignement n°11 : « Servir avec humilité »

Enseignement n°12 : « Servir par l’Esprit de Dieu »

Cours n°3
Enseignement n°1

"Le fondement du service


et
le premier service
de l’Eglise"

1) Le fondement du service : la piété personnelle et la vie quotidienne

Le premier service du croyant, c’est l’adoration.

• Dans l’Ancien Testament, une tribu est choisie pour le service de Dieu :
ce sont les Lévites (Josué 18/7 ; Nombres 1/53 ; Nombres 3/7…).
• Dans le Nouveau Testament, les croyants sont “sacrificateurs pour Dieu
le Père” (Apocalypse 1/6), c'est-à-dire qu’ils assurent, de façon spirituelle,
le même service que les Lévites. Bien plus, leur service correspond à
celui des sacrificateurs (ce sont des Lévites avec une responsabilité
encore plus sainte). Or, la première mission des sacrificateurs est de
pourvoir à l’adoration de Dieu. Ainsi, notre premier service est, et restera
toujours, d’adorer Dieu.
Jamais aucun service ne doit prendre la place de l’adoration ; celle-ci doit toujours
être notre priorité ! Ainsi, Paul exhorte « avant toutes choses » à faire des prières
(1 Timothée 2/1).

Tout service découle de la piété personnelle secrète.


Deux excès se retrouvent souvent chez les croyants :

• Les uns ne cessent de prier mais n’agissent jamais.


Par exemple : une jeune étudiante avait une vie de prière qui se
remarquait ; elle s’exprimait très bien et priait longuement, si bien que
toutes les jeunes chrétiennes la tenaient pour sainte. Pourtant, elle était
profondément instable et incapable de se fidéliser dans une Eglise ; elle
n’avait donc aucun service régulier spécifique et portait peu de fruit.
Dommage de prier sans agir !

Cours n°3
• Les autres sont toujours à l’action sans jamais prier :
Par exemple : un homme était très serviable et utile à beaucoup de
personnes. L’Eglise aussi se réjouissait de son engagement et de sa
disponibilité, mais il ne put tenir la distance, le fruit qu’il portait ne dura
pas, son zèle devint amer car il priait peu ! Dommage d’agir sans prier !
Notre service dépend de notre piété. Notre activité doit être proportionnée à notre
piété personnelle : vie de prière dans le secret, lecture biblique… La vie spirituelle
est le carburant d’un service fécond.

Le service doit s’inscrire dans la continuité de la vie quotidienne.


Si la prière est le facteur n°1 de réussite du service, il y a aussi un autre
élément qui est déterminant : la vie quotidienne. Notre mode de vie, notre
façon de parler, de réagir, nos relations influencent considérablement notre
service. L’onction du Saint-Esprit, qui est la clef d’un service spirituel, dépend
en effet en grande partie du quotidien.
Si nous marchons par l’Esprit chaque jour, alors notre service sera selon
l’Esprit, mais si nous marchons selon la chair, notre service pourra être
appliqué et zélé, mais il ne portera aucun fruit durable aux yeux de Dieu !

2) Le premier service de l’Eglise : la participation aux réunions

L’accueil mutuel
Romains 15/7 : « Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ
vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. »
Nous ne pouvons pas tous nous engager dans le service « accueil », mais
tous, nous devons nous accueillir mutuellement.
Au début, nous sommes accueillis, puis Dieu nous appelle à accueillir
aussi les autres, en apportant une atmosphère de joie et d’amour.
Le risque de ceux qui sont bien intégrés dans l’Eglise est qu’ils n’accueillent plus
personne que leurs amis ! Soyons toujours attentifs aux autres, soit frères et sœurs,
soit nouvelles personnes !
Plus on s’engage dans le service de l’Eglise, plus on doit accueillir les autres (et
non le contraire) ! Jamais un service ne devrait nous éloigner des autres ! Par
exemple, les musiciens devraient saluer les gens après les réunions. En effet,
l’accueil est une attitude générale plus qu’un effort ponctuel au début des réunions.
Il serait bon de s’asseoir devant plutôt qu’au fond pour rendre témoignage de notre
intérêt pour ce que le prédicateur a à dire, pour montrer au prédicateur qu’on est
avec lui, pour ne pas être déconcentré par le bruit des enfants ou de ceux qui
arrivent en retard… Il est bien aussi de s’asseoir à côté des nouvelles personnes et
des gens isolés (mais « sans les déranger non plus »).

Cours n°3
La louange
Nous ne sommes pas tous musiciens ou chanteurs, mais nous pouvons tous
participer à la louange orale et chantée.
• Les musiciens et chanteurs doivent soigner leur attitude car ils sont les
plus en vue (ce sont eux que les nouvelles personnes voient en
premier).
• Les chrétiens dans l’auditoire doivent aussi être dynamiques et actifs,
sans attirer l’attention sur eux ni être trop effacés ; notre amour pour
Dieu doit être expressif. Dans le sens étymologique du terme, la louange
est toujours quelque chose qui s’entend ; on peut louer Dieu dans son
cœur, mais ce n’est pas le sens biblique !
• Chanter de tout son cœur (Ephésiens 5/19), louer à voix haute quand le
moment se présente, que ce soit dans une louange collective (où tout le
monde prie en même temps) ou une louange individuelle (où chacun
peut dire “Amen” : 1 Corinthiens 14/16)…

La prédication

• Nous ne prêchons pas tous mais nous devons tous écouter avec foi
(« l’écoute de la foi » est une clef de la manifestation de l’Esprit selon
Galates 3/5 ; certaines versions traduisent par « prédication de la foi »,
mais on peut aussi traduire « écoute de la foi »).
Prendre sa Bible pour suivre et méditer (ou faire lire un voisin).
• Pour favoriser l’écoute, il peut être bon de prendre des notes (toujours
venir aux réunions avec, outre la Bible, un stylo et une feuille ou un
cahier).
• En tout cas, être attentif et prier pour celui qui prêche doit être notre
premier service à l’Eglise (Bannir les discussions ou les photos et
distractions pendant la prédication comme la louange)

La prière

• Participer aux réunions de prière de l’Eglise (le plus possible, dans la


mesure de notre disponibilité).
• Être actif dans la prière.
• Prier de tout notre coeur pendant les moments de prière collective.
• Prier à voix haute, de façon individuelle, sans craindre d’être entendu
(conseils : venons aux réunions en décidant de prier à voix haute,
n’attendons pas les autres, mais prenons notre place dès le début).
• Disons « amen » dans les moments de prière individuelle ; cela équivaut
à s’associer aux fardeaux de chacun, « s’accorder » (Matthieu 18/19)
(en grec « symphonia », c'est-à-dire faire symphonie dans la prière).
• Prions en langues sans gêner les autres (1 Corinthiens 14 n’interdit pas
le parler en langues dans l’Eglise mais demande un exercice éclairé par
l’amour ; l’amour ne désire ni déranger ni choquer les autres).
• Abstenons-nous de prier en langues lors des réunions d’évangélisation.

Cours n°3
La Cène

• Respect, recueillement, mais aussi ferveur et unité, pour ceux qui sont
chargés de distribuer le pain et le vin, comme pour nous tous.
• S’examiner soi-même (1 Corinthiens 11/28).
• Se rappeler et annoncer la mort de Jésus, Son retour (1 Corinthiens
11/26).
• Rendre grâce (Luc 22/19).

Les dons spirituels


Aspirons aux dons spirituels, notamment la prophétie et l’interprétation des langues
(1 Corinthiens 14/1 & 13). Ceci implique :
• tout d’abord d’aimer les croyants et de vouloir leur faire du bien (les édifier
selon 1 Corinthiens 14/12).
• Ensuite, de demander à Dieu de nous inspirer une pensée.
• Enfin d’oser partager ce que Dieu met sur notre cœur en acceptant que les
autres retiennent ce qui leur paraît bon (1 Thessaloniciens 5/20 à 22).
Ne méprisons pas les prophéties et usons de discernement à leur égard (1
Thessaloniciens 5/20 à 22).

Les offrandes

• Mettre de côté, chaque semaine (1 Corinthiens 16/2) ce que l’on donne à


l’œuvre de Dieu est un service pour Dieu (lire 2 Corinthiens 8/4).
• On peut mensualiser si l’on préfère. En effet, à l’époque biblique, la paie se
recevait chaque semaine (d’où l’offrande chaque semaine), mais aujourd’hui
on est généralement payé au mois… Toutefois, il est aussi bon de fractionner
son offrance mensuelle pour avoir à donner chaque semaine car on apprend
ainsi la libéralité, c'est-à-dire à donner généreusement et avec joie (2
Corinthiens 9/7).

Cours n°3
Nom, Prénom………………………………………………………………………………

Questions n°1

« Le fondement du service et le premier service de l’Eglise »


1. Qu’est-ce qu’une formation au service de Dieu doit transformer avant tout ?
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2. Comment les croyants de la Nouvelle Alliance sont-ils appelés en Apocalypse 1/6 et


qu’est-ce que cela implique d’après vous ?
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3. Que doit-on faire avant toutes choses d’après 1 Timothée 2/1 et 2 ?


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4. Citez deux clefs d’un service béni ?


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5. Participez-vous activement à tous ces aspects des réunions de l’Eglise ?

Ecoute Prière Exercice


Accueil Louange Sainte Offrandes
attentive de à voix des Dons
Mutuel chantée Cène avec joie
Prédication haute spirituels
Toujours
Très souvent
Souvent
Rarement
Jamais

Quel est l’aspect sur lequel votre participation doit être améliorée ?
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Méditez à ce sujet pour progresser pendant cette année.

Cours n°3
Réponses n°1

« Le fondement du service
et le premier service de l’Eglise »

1. Qu’est-ce qu’une formation au service de Dieu doit transformer avant tout ?


Le caractère, la manière de vivre, d’agir et de réagir. Dieu commence par toucher nos
cœurs et notre compréhension des choses, ensuite c’est notre vie concrète qui doit
évoluer.

2. Comment les croyants de la Nouvelle Alliance sont-ils appelés en Apocalypse


1/6 et qu’est-ce que cela implique d’après vous ?
Sacrificateurs, ce qui implique une relation personnelle et directe avec Dieu, ainsi qu’une
vie d’adoration et la responsabilité de le servir en faveur des autres par la prière
d’intercession.

3. Que doit-on faire avant toutes choses d’après 1 Timothée 2/1 et 2 ?


Des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâce pour tous les hommes
et en particulier pour ceux qui ont de l’autorité, afin que nous menions une vie paisible et
tranquille, dans la piété et l’honnêteté.

4. Citez deux clefs d’un service béni ?


La piété personnelle secrète, avec la prière et la Bible notamment. Et une vie quotidienne
dans la consécration sous l’influence du Saint-Esprit.

5. Participez-vous activement à tous ces aspects des réunions d’Eglise ?

Ecoute Prières Exercice


Accueil Louange Sainte Offrandes
attentive de à voix des Dons
Mutuel chantée Cène avec joie
Prédication haute spirituels
Toujours
Très souvent
Souvent
Rarement
Jamais

Quel est l’aspect sur lequel votre participation doit être améliorée ?
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Méditez à ce sujet pour progresser pendant cette année.

Cours n°3
Enseignement n°2

« Trouver sa place
dans l’Eglise »

Une Eglise locale offre généralement une multitude de services : école du


dimanche, musique, œuvres sociales, évangélisation, etc. Mais comment savoir
quelle est notre place ?

Ici, la fonction importe plus que la position. Trouver sa place = quelle est ma
fonction, qu’est-ce que je peux faire pour l’Eglise ? Et non pas : quel est mon
statut, quelle est la reconnaissance que je peux obtenir de l’Eglise ?

1) Les critères de choix d’un service

La vie avec Christ est une affaire de choix, dans le service comme dans la
conversion. Dieu nous guide et nous inspire mais il ne s’impose pas à nous. Il
nous fournit des critères fiables que nous devons suivre avec attention 1 :

• l’appel (ce que je perçois du désir de Dieu) : la direction de Dieu correspond


à une logique qui rejoint en partie celle des besoins et des compétences,
mais elle implique en plus le fait que Dieu connaît nos vraies capacités
humaines et spirituelles, ainsi que la façon dont on pourra les utiliser à
l’avenir avec sa grâce.

• les besoins (ce que je vois) : ce qui nous touche ou les carences que l’on
constate sont souvent à l’origine d’un sain engagement pour y remédier et y
apporter un secours opportun ; le désir de répondre à un besoin, motivé par
un amour vrai, devrait être à l’origine de toutes nos activités ; mieux vaut une
œuvre difficile qui répond à un besoin, qu’une œuvre qui nous fait plaisir mais
demeure stérile pour les autres.

• les compétences (ce que je sais faire) : Dieu peut nous accorder des
capacités que nous n’avons pas au départ, mais il utilise aussi le plus
souvent les capacités que nous avons déjà ; on ne devrait pas s’acharner
dans un service pour lequel on n’a pas les compétences nécessaires et on
devrait affiner son potentiel pour qu’il réponde au mieux aux besoins de

1
L’appel, les besoins et les compétences sont sûrement les plus importants.
Cours n°3
l’Eglise ; avec le temps, il est bon de s’orienter vers les domaines où l’on
porte le plus de fruit à la gloire de Dieu.
• les opportunités (ce qu’on me demande et ce qui se présente) : l’entrée au
service de l’Eglise se déroule le plus souvent ainsi. « Tout ce que ta main
trouve à faire avec ta force, fais-le » (Ecclésiaste 9/10). Dieu nous dirige
également ainsi en nous ouvrant ou en nous fermant des portes.

• les préférences (ce que j’aime faire) : Dieu nous forme souvent à l’école de
services que nous n’aimons pas forcément au départ, afin d’apprendre par la
souffrance, l’abnégation et le renoncement ; néanmoins, il fait aussi en sorte
que nous aimions ce que nous faisons et que nous fassions ce que nous
aimons. Le service selon Dieu contribue à notre véritable épanouissement,
même si le critère de ce que l’on aime faire n’est pas le plus déterminant.

2) Exemples bibliques

Exemple de Néhémie

• Il vit à Suse, capitale du plus grand empire du monde d’alors où il est


échanson du roi Artaxerxés (Néhémie 1/1,11)0. C’est un poste de
confiance à l’époque puisque les rois craignaient le vin empoisonné…
• Il reste en contact avec Jérusalem et se montre particulièrement sensible
aux besoins de l’œuvre de Dieu (Néhémie 1/2 à 4). Le désir d’agir (un pré-
projet) nait de sa prière (Néhémie 1/11).
• Il saisit l’opportunité qui se présente pour obtenir les moyens de son
projet (Néhémie 2/1 à 8 : la bonne main de Dieu est sur lui).
• Il quitte sa situation confortable pour une tâche difficile (Néhémie 2/9).
• Il a quelque chose à cœur et continue à réfléchir (Néhémie 2/12 et 15).
• Il partage son projet avec d’autres (Néhémie 2/17,18).
• Il travaille en équipe (chapitre 3) et résiste aux pressions contraires
(Néhémie 2/19 ; chapitre 4 et suivants).
• Après la restauration de la muraille (Néhémie 6/15), il poursuit ses efforts
de structuration (Chapitre 7), s’associe à Esdras sur le plan spirituel
(chapitre 8) et devient gouverneur (Néhémie 8/9).
• Jusqu’au bout, il poursuit ses efforts de restauration (Néhémie 13/4 à 12).
Conclusion : sa place dans le service a évolué au fil du temps, au fur et à mesure
de la réalisation du plan de Dieu pour lui. Sur la base de sa sensibilité aux besoins
de l’œuvre de Dieu, c’est sa détermination et ses capacités à assumer les
responsabilités dans le temps qui lui ont permis d’être à la place où il a été.

Exemple de Timothée

• Il est issu d’un mariage mixte (père grec et mère juive, Actes 16/1).
• Sa mère et sa grand-mère sont converties (2 Timothée 1/15).
• Il connaît les Ecritures dès son enfance (2 Timothée 3/15).
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• Mais il n’a pas été circoncis avant l’âge adulte (Actes 16/3, père opposé ?).
• Il s’est certainement converti à Lystre (Actes16/1), (1 Timothée 6/12 : une
belle confession).
• Les frères rendent de lui un bon témoignage (Actes 16/2 : à Lystre et à
Icône ; il fréquentait donc deux assemblées où il servait peut-être déjà).
• Un don reçu par prophétie avec imposition des mains de Paul et des
anciens a guidé son appel (1 Timothée 1/18 et 4/14 ; 2 Timothée 1/6,7 : don
spirituel + reconnaissance de l’Eglise locale).
• Il a accepté la circoncision pour suivre Paul dans le service (Actes 16/3).
• Il a été formé en servant avec Paul (2 Timothée 3/10).
• Il a été mis à l’épreuve dans son service (Philippiens 2/22) et a démontré
de réelles qualités de cœur (Philippiens 2/19 à 22), avec notamment une
grande disponibilité (Actes 16/3 puis 17/14,15 ; 18/5 ; 19/22 ; 20/4, etc.)

Conclusion : Sa place dans le service s’est révélée et a évolué au fur et à mesure,


grâce à trois facteurs : personnel (bon caractère, bonne conduite), spirituel (don
reçu) et communautaire (bon témoignage, approbation des anciens).

3) Quelques principes d’engagement

Faut-il ne faire qu’un service ou peut-on en faire plusieurs ?

On peut en faire plusieurs, bien sûr. Toutefois, il vaut mieux en faire un bien
que plusieurs mal. Ce qui est primordial, c’est que notre service glorifie le
Seigneur ! Si la multiplication des engagements nous conduit à réduire la qualité de
notre service, il faut s’arrêter et se concentrer sur le ou les services que nous
accomplirons avec application et avec fruits.

Y a-t-il un nombre limité de services réguliers que nous pouvons


accomplir ?
Oui, bien sûr, nous ne sommes que des hommes, nous ne pouvons pas tout
faire (Attention ! Certains ne veulent rien faire et d’autres veulent tout faire ! Evitons
ces excès). L’important, c’est de suffisamment bien se connaître pour savoir
précisément le nombre et les services que nous serons capables d’accomplir en
glorifiant Dieu. Il vaut mieux refuser un service supplémentaire que d’être à bout de
forces et de devoir abandonner un service en cours, que nous avons commencé
avec zèle. Pour cela, un conseil de sagesse devrait être respecté :
S’engager, mais pas plus d'un service de plus par an, maximum !
Quand on quitte un service, on devrait toujours le faire en fin d’année (et
non au milieu), en parler avec son responsable ainsi qu’un pasteur, et avoir
formé préalablement un successeur. Le sens de la responsabilité nous fait
penser à la continuité de notre service ! Ceux qui abandonnent un service sans que
personne ne les remplace font preuve d’irresponsabilité, ils négligent ainsi le besoin
de ceux qui bénéficiaient auparavant de leur engagement !!

Cours n°3
A méditer…

Comment découvrir vos talents ?

• Ne jamais vous analyser à la lumière de quelqu'un d'autre (évitez la


comparaison) !
• Observez ce que vous aimez le plus, ce que vous faites le mieux, ce que
les gens disent que vous faites le mieux.
• Touchez un peu à tout, soyez polyvalent et prêt à sortir de la zone de
confort.
• Auto-évaluez-vous et soyez honnête avec vous-même.
• Voyez où vous manifestez le plus d'onction (capacité ou impact).
• Ne vous obstinez pas sur un don que vous n’avez pas.
• Soyez prêt à aller sur des terrains inconnus.
• L'échec du commencement ne signifie pas l'absence de talent.
• Si vous avez déjà découvert plusieurs talents, cela ne veut pas dire que
ce soit fini.
• Questionnez Dieu !

« Le don indique quel service est à exercer,


l’appel, où l’on doit l’exercer. »

Cours n°3
Nom, Prénom ……………………………………………………………………………………….

Questions n°2

« Trouver sa place dans l’Eglise »


1. Quels sont les différents critères qui nous guident pour trouver notre place dans le
service de Dieu ?
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2. En lisant Néhémie 1/1 à 4, 11 ; 2/1 à 9, 12, 15 à 18 ; 6/15 ; 8/9 et 13/4 à 12, expliquer
ce qui a orienté Néhémie pour trouver sa place dans le service :
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3. En lisant Actes 16/1 à 3, 1 Timothée 1/3 et 18 ; 4/14 ; 6/12 ; 2 Timothée 1/5 à 7 ; 3/10
et 15 ; Philippiens 2/19 à 22 ; 1 Thessaloniciens 3/2, qu’est-ce qui vous marque dans le
parcours de Timothée au service de Dieu ?
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4. Citez les 3 principes à suivre avant de quitter un service. En voyez-vous d’autres ?


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Cours n°3
Réponses n°2

« Trouver sa place dans l’Eglise »

1. Quels sont les différents critères qui nous guident pour trouver notre
place dans le service de Dieu ?

l’appel (ce que je perçois du désir de Dieu)


les besoins (ce que je vois)
les compétences (ce que je sais faire)
les opportunités (ce qu’on me demande et ce qui se présente)
les préférences (ce que j’aime faire)

2. En lisant Néhémie 1/1 à 4, 11 ; 2/1 à 9, 12, 15 à 18 ; 6/15 ; 8/9 et 13/4 à 12


expliquer ce qui a orienté Néhémie pour trouver sa place dans le
service :

Sa place dans le service a évolué au fil du temps, au fur et à mesure de la


réalisation du plan de Dieu pour lui. Sur la base de sa sensibilité aux besoins de
l’œuvre de Dieu, c’est sa détermination et ses capacités à assumer les
responsabilités dans le temps qui lui ont permis d’être à la place où il a été.

3. En lisant Actes 16/1 à 3, 1 Timothée 1/3 et 18 ; 4/14 ; 6/12 ; 2 Timothée


1/5 à 7 ; 3/10 et 15 ; Philippiens 2/19 à 22 ; 1 Thessaloniciens 3/2, qu’est-
ce qui vous marque dans le parcours de Timothée au service de Dieu ?

Sa place dans le service s’est révélée et a évolué au fur et à mesure, grâce à


trois facteurs : personnel (bon caractère, bonne conduite), spirituel (don reçu) et
communautaire (bon témoignage, approbation des anciens).

4. Citez les 3 principes à suivre avant de quitter un service. En voyez-vous


d’autres ?

Le faire en fin d’année et non au milieu, pour une bonne raison et non du fait
d’un problème de personne.
Prévenir à l’avance et en parler avec son responsable ainsi qu’avec un
pasteur.
Avoir formé préalablement un successeur.

Cours n°3
Enseignement n°3

« On ne sert jamais seul »

On doit prendre plaisir à servir,


mais on ne doit pas servir pour se faire plaisir !!

Il y a une différence fondamentale entre « servir » et « se servir ». Le service dans


l’Église est toujours dirigé vers les autres.

1) Servir Dieu, c’est servir les autres

• Dans 1 Jean 4/20, nous lisons : « Si quelqu’un dit : j’aime Dieu, et qu’il
haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère
qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? »
Exemple : Une jeune fille, après sa conversion, a souhaité servir Dieu de tout son
cœur, mais après quelques semaines, elle a réalisé que servir Dieu c’est servir son
prochain ! Quelle déception pour elle !
Dieu est parfait, il est facile de vouloir le servir. Mais les hommes sont pleins de
défauts, il est plus difficile de les servir avec bonheur !… Pourtant, nul ne peut dire
« je sers Dieu » s’il ne sert son prochain. Ce que nous faisons pour le moindre des
hommes, c’est non seulement pour le Seigneur que nous le faisons, mais aussi au
Seigneur que nous le faisons (Matthieu 25/40) !!

• Romains 14 / 7 nous explique que nul ne vit pour lui-même.


Ne plus vivre pour soi, c’est aussi commencer à vivre pour les autres.
Notre ligne de conduite doit être : « Tout ce que vous voulez que les autres fassent
pour vous, faites-le de même pour eux » (Matthieu 7/12).

2) Servir Dieu, c’est se servir les uns les autres


Voici une liste de références bibliques où l’expression « les uns les autres » ou bien
le terme « mutuellement » sont employés ; elle n’est pas exhaustive !!!

♥ “Veillez les uns sur les autres pour vous exciter à l'amour” (Hébreux 10/ 24).

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♥ “Priez les uns pour les autres” (Jacques 5/16).
♥ “Portez les fardeaux les uns des autres” (Galates 6/2).
♥ “Consolez-vous les uns les autres" (1 Thessaloniciens 4/18).
♥ “Exhortez-vous les uns les autres par des psaumes, des hymnes et des
cantiques spirituels” (Colossiens 3 : 16 ; Éphésiens 5/19).
♥ “Soumettez-vous les uns aux autres” (Éphésiens 5/21).
♥ “Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres” (Romains 15/5).
♥ “Confessez vos péchés les uns aux autres” (Jacques 5/16).
♥ “Rendez-vous serviteurs les uns des autres” (Galates 5/13-15).
♥ “Soyez bons les uns envers les autres” (Éphésiens 4/32).
♥ “Bénissez-vous mutuellement” (Psaume 72/17).
♥ “Aimez-vous les uns les autres” (Jean 13/34)…

3) Servir Dieu, c’est servir avec les autres


Un serviteur de Dieu n’est pas un « Lucky Luke » ! Il n’y a pas de « héros solitaire »
dans le service de Dieu.

Exemple d’Elie
Le prophète Elie a servi seul ; puis après un moment de crise, Dieu lui a
adjoint Elisée (1 Rois 19/14 à 16, 21 : Dieu relance Elie dans son service
après un temps difficile ; désormais il ne sera plus seul jusqu’à son
enlèvement).
« Dieu cherche un homme » (Ezéchiel 22.30)…
mais Il ne le laisse jamais seul !
Dans Ecclésiaste 4/9-10 et Luc 10/1, nous voyons que Dieu veut que nous
servions à 2 !!
Voici quelques binômes de la Bible et leurs caractéristiques :

Moise et Aaron
Il s’agit de deux frères. Moise écoute Dieu et Aaron est chargé de parler au
nom de Dieu (Exode 4/10 à 16, 27 à 30)…mais ensuite Moise aussi parlera
au Pharaon (Exode 8/5 à 7) et Aaron recevra des paroles de Dieu.
Dans Exode 7/19, Dieu demande à Moïse de parler à Aaron.
Dans Exode 6/13, Dieu parle à Moise et à Aaron.
Enfin, dans Lévitique 10/8 et Nombres 18/1, 8, 20, Dieu parle à Aaron lui-
même.
Finalement, Moise supplée aux défaillances d’Aaron (voir l’épisode du veau
d’or) et s’efface devant lui en faisant de sa descendance la lignée des
souverains sacrificateurs…

Josué et Caleb
Un jeune et un vieux. Ils préfigurent les deux grandes tribus de l’histoire
d’Israël, Juda et Ephraïm…
Cours n°3
Moise et Josué
Dans Exode 17, Moise prie, Josué agit… mais par la suite, Josué aussi
devient un homme de prière (Exode 33/11)…

Jérémie et Baruch
Jérémie prêche et Baruch écrit… mais Baruch aussi devra prêcher en lisant
publiquement le livre de Jérémie…

Pierre et Jean
Complémentarité entre l’action et la contemplation…

Paul et Barnabas
Barnabas lance Paul dans le ministère et Paul enrichit son service ; c’est un
binôme né du jeûne et de l’action du Saint-Esprit (Actes 13).

Paul et Silas
Le premier est apôtre, enseignant et évangéliste, alors que Silas est
prophète (Actes 15/32), quelle complémentarité !…

Notez que Moïse et Paul ont eu cette qualité remarquable d’être


capables de former plusieurs binômes dans leur vie !!

« Avoir un proche collaborateur, oui !


Mais un collaborateur exclusif, non ! »

Cours n°3
Nom, Prénom ………………………………………………………………………………………..

Questions n°3

« On ne sert jamais seul »

1. Quel est l’enseignement majeur de 1 Jean 4/20 et Matthieu 25/40 ?


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2. Trouvez quelques références bibliques contenant l’expression « les uns les autres »
non citées plus haut.
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3. A votre avis, pourquoi Dieu ne veut-il pas que l’on serve seul ?
(Vous pouvez vous aider de l’exemple de Moïse et Jéthro : Exode 18)
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4. Quelle est la caractéristique principale des gens que Dieu rapproche pour Le servir
ensemble ?
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5. Etudiez un binôme non cité ci-dessus, en soulignant ses points forts :


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Cours n°3
Réponses n°3

« On ne sert jamais seul »


1. Quel est l’enseignement majeur de 1 Jean 4/20 et Matthieu 25/40 ?
Quand on aime Dieu, on aime l’homme créé à son image et en particulier les frères
dans la foi. Ce qu’on fait pour eux, c’est à Jésus qu’on le fait.
2. Trouvez quelques références bibliques contenant l’expression « les uns les
autres » non citées plus haut ?
• Romains 14/13 : Ne nous jugeons donc plus les uns les autres.
• Romains 15/7 : Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a
accueillis, pour la gloire de Dieu.
• Romains 15/14 : Je suis moi-même persuadé que vous êtes... capables de vous
exhorter les uns les autres (aussi Hébreux 3/13 ; 1 Thessaloniciens 5/11).
• Romains 16/16 : Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser (salutations
mutuelles aussi 1 Corinthiens 16/20 ; 2 Corinthiens 13/12 ; 1 Pierre 5/14).
• Galates 5/15 : Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres,
prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres.
• Galates 5/26 : Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns
les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
• Ephésiens 4/2 : …vous supportant les uns les autres avec charité, (aussi
Colossiens 3/13).
• 1 Thessaloniciens 4/18 : Consolez-vous donc les uns les autres par ces
paroles.
• 1 Jean 3/11 : Nous devons nous aimer les uns les autres (sur l’amour mutuel,
voir aussi 1 Pierre 1/22 ; 1 Jean 3/23 ; 1 Jean 4/7,11 et 12 ; 2 Jean 1/5).
3. A votre avis, pourquoi Dieu ne veut-il pas que l’on serve seul ?
(Vous pouvez vous aider de l’exemple de Moïse et Jéthro : Exode 18)
Pour ne pas s’épuiser, pour être soutenu, encouragé, être plus efficace ; pour qu’on ne
fasse pas n’importe quoi, pour être plus fort, etc.
4. Quelle est la caractéristique principale des gens que Dieu rapproche pour Le
servir ensemble ?
Ils sont complémentaires et assez humbles pour accepter les différences, les conseils
et la place de l’autre.
5. Etudiez un binôme non cité ci-dessus, en soulignant ses points forts :
Exemple : Esdras et Néhémie, l’un mène une action spirituelle par l’enseignement et le
culte, l’autre mène une action matérielle par la construction d’une muraille de protection
pour Jérusalem. Les deux sont attachés à Dieu et respectent leurs parts respectives en se
soutenant et sans se concurrencer.
Exemple : Esaïe et Ezéchias, le prophète conseille et le roi décide…
Exemple : Aquilas et Priscille, mari et femme au service de Dieu d’un commun accord,
recevant l’Eglise dans leur maison…

Cours n°3
Enseignement n°4

« L’esprit d’équipe »

L’exemple de Jésus et de ses douze disciples, ainsi que celui de Paul


(Actes 20/4), démontrent qu’il ne faut pas seulement être prêt à servir à deux,
mais qu’il faut aussi être capable de servir en équipe.

Réfléchissez à la pratique d’un sport d’équipe. Quelles conclusions en tirez-


vous ? Quelles sont les principales caractéristiques de l’esprit d’équipe ?
• Un but en commun (Que devons-nous avoir en commun ?…).
• La solidarité, la recherche de la cohésion.
• Regarder à ce qui rassemble plus qu’à ce qui divise.
• Accepter les différences et en faire une richesse : chercher la
complémentarité…
• Faire confiance à ses collaborateurs.
• Déléguer en bonne proportion, c’est-à-dire progressivement et à la
mesure des capacités de chacun.
• Déléguer et superviser.
• Etre indulgent, redonner sa chance…

Voici les trois aspects essentiels pour le bon fonctionnement d’une


équipe :
La soumission
Lire Ephésiens 5/21. Le contexte montre que la soumission mutuelle est une
condition pour être rempli de l’Esprit !
La soumission aux autorités, essentielle pour le bon fonctionnement d’une
équipe, est aussi une façon d’honorer la doctrine de Dieu (Tite 2/9,10).
« La soumission permet la réussite de quelqu’un d’autre que moi par le
fait que je vais l’aider à accomplir un projet, en m’inscrivant dans sa
vision et en me plaçant sous son autorité.
La soumission est un moyen de prouver notre confiance à nos frères.
Elle permet de fortifier et d’encourager celui qui a besoin d’aide. C’est
aussi accepter des autres la possibilité d’être repris, de recevoir un
conseil ou de l’aide.

Cours n°3
La soumission est une preuve de notre dépendance à Dieu et à nos
frères et sœurs en la foi.
La soumission est un moyen d’honorer Dieu et Sa parole (Tite 2/9 & 10).
La soumission ne retire rien à celui qui la vit, au contraire, elle élève
l’homme car elle développe en lui des qualités rares et spirituelles telles
que l’humilité, la sagesse et l’amour. »
(A méditer…)

La maîtrise de la langue
Dans Ephésiens 4/29 à 32, on voit que l’usage de la langue est en lien avec le
fait d’attrister ou de réjouir le Saint-Esprit. Souvenons-nous-en !
Lire aussi Ephésiens 5/4 ; Colossiens 4/6 ; Jacques 3/10 ; 1 Pierre 3/10…
La canalisation de l’expression des mécontentements dans une équipe est
essentielle à sa survie ! Il est légitime d’exprimer ce qui ne va pas, mais il est
illégitime de l’exprimer à quelqu’un d’autre que la personne concernée ou le
leader !!

Le sens de la responsabilité
Si nous sommes « collaborateurs de Dieu », selon le sens de 1 Corinthiens
3/9, nous sommes aussi ouvriers avec d’autres selon 3 Jean 1 / 8.
« Un des problèmes de l’Eglise, c’est que tout le monde veut être premier
et personne ne veut être deuxième. »
D’après 2 Timothée 2/15, un ouvrier qui n’a pas à rougir est un ouvrier qui
assume toutes ses responsabilités.

Que signifie avoir le sens des responsabilités ?

Exemple : Au travail, on n’a aucun problème avec les collègues et le supérieur


hiérarchique quand on a rempli toutes ses tâches…
Mais avoir le sens de la responsabilité, c’est aussi reconnaître ses torts…

Le service est un travail de collaboration qui implique des responsabilités vis-à-


vis des collaborateurs. Lesquelles ?

• Intercéder et prier pour l'impact de notre service.


• Prier pour l'équipe avec laquelle nous travaillons.
• Aspirer à être un exemple. Les gens regardent à nous et nous avons le
potentiel de les édifier comme de les décevoir (Philippiens 3/17 ; 1
Timothée 4/12).

Cours n°3
• Tout faire pour conserver la paix avec ceux qui servent avec nous
(Ephésiens 4/3). Le meilleur outil de l'ennemi est de nous diviser
(Matthieu 5/9).
• Dialoguer, se consulter mutuellement (Amos3/3). Eviter l'individualisme :
informer les autres sur ses projets, ses problèmes…
• Travailler dans notre domaine sans empiéter sur celui des autres
(2 Corinthiens 10/15.16…).

Conclusion

Former une équipe,


c’est décupler les possibilités de gagner,
établir une force d’action
et renforcer les moyens de défense.

« On est toujours dans la continuité


de quelqu’un ou de quelque chose. »

Jean 4/36-38, 1 Corinthiens 3/6…

Cours n°3
Nom, Prénom : ………………………………………………………..…………………….

Questions n°4
« L’esprit d’équipe »
1. Quelles sont les qualités indispensables à la pratique d’un sport d’équipe ?
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2. A l’inverse, qu’est-ce qui peut nous empêcher de travailler en équipe ?


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3. D’après vous, pourquoi la soumission est-elle importante quand on travaille en


équipe ?
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4. Dans Ephésiens 4/29 à 32, qu’est-ce qui attriste ou réjouit le Saint-Esprit ?


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5. Selon vous, que signifie avoir le sens des responsabilités ?


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Cours n°3
Réponses n°4

« L’esprit d’équipe »

1. Quelles sont les qualités indispensables à la pratique d’un sport


d’équipe ?
• Savoir faire confiance
• Avoir l’esprit collectif, être solidaire, rechercher la cohésion
• Grandir dans la compréhension et la communication
• Etre indulgent, excuser les erreurs, redonner sa chance
• etc.

2. A l’inverse, qu’est-ce qui peut nous empêcher de travailler en équipe ?


• L’individualisme, le caractère trop solitaire, le refus de faire un effort
• L’insoumission, le caractère trop impulsif
• Le refus d’écouter, de s’expliquer, de communiquer
• L’intransigeance
• etc.

3. D’après vous, pourquoi la soumission est-elle importante quand on


travaille en équipe ?
Elle est indispensable pour la cohésion d’une équipe, son bon
fonctionnement et l’apaisement des tensions ; pour ne pas avoir à discuter
indéfiniment des décisions mais pour passer à l’action ; pour la paix et définir
le rôle de chacun…

4. Dans Ephésiens 4/29 à 32, qu’est-ce qui attriste ou réjouit le Saint-


Esprit ?
Les mauvaises paroles (critiques, médisances), toute amertume, toute
animosité, toute colère, clameur, calomnie, toute espèce de méchanceté…

5. Selon vous, que signifie avoir le sens des responsabilités ?


Faire ce que l’on doit, être fidèle à sa parole et à ses engagements, aller
jusqu’au bout de sa mission, reconnaître ses torts, assumer les échecs, etc.

Cours n°3
Enseignement n°5

« Bien communiquer
ensemble »
En dehors de l’oeuvre de salut, l’Evangile révèle un Seigneur
Jésus expert en communication. Il va bien au-delà des théories humaines et de
la science des hommes, concernant ce domaine particulier. Or, toute l’Ecriture est
inspirée et utile pour nous instruire. Dans un siècle où tout est fait pour aider les
hommes à communiquer et à être reliés les uns aux autres, il n’y a jamais eu autant
de solitude, de détresse, de dépression, de mal être. L’homme n’a jamais aussi mal
communiqué, s’enfermant dans des schémas de pensée qui le détruisent. Dans
l’Eglise locale, nous pouvons aussi être victimes de cela. De nombreux problèmes
trouvent leur origine dans un défaut de vraie communication. L’Eglise, et
particulièrement nous qui souhaitons nous engager au service des autres, nous
devons nous laisser instruire par l’Evangile et notre Seigneur Jésus qui est notre
modèle, et apprendre à mieux communiquer ensemble.

A) Communiquer, exposer, informer, raconter… ?


Dans la communication, il y a toujours une intention : laisser une empreinte
chez l’autre dans un but déterminé. Communiquer n’est pas informer. Celui qui
informe ne se soucie pas de l’impact de son message. Celui qui communique a une
intention. Dieu communique avec les hommes, leur transmettant des messages
avec une intention très affirmée. Parce que communiquer c’est transmettre un
message dans un but défini, il va de soi que la communication efficace ne peut se
faire n’importe comment…

B) Schéma global de la communication


Luc 9/18-22 et 43-45
Jésus apparemment ne souhaite pas cacher son projet aux apôtres. Ce sont
eux qui ne peuvent pas comprendre parce qu’ils ont des notions préconçues, et des
représentations qui les bloquent. Ce qui façonne notre système de pensée, c’est
notre histoire de vie, notre culture, notre éducation, notre milieu, ainsi que
nos connaissances, nos projets et nos besoins. Même notre Seigneur avec ses
disciples tient compte de cela...
Le schéma classique de la communication met en évidence le principe suivant :
L’émetteur du message ne peut être sûr que son message a été entendu que
lorsque le récepteur le lui restitue, sous une forme ou sous une autre. Cela nous fait
comprendre que « l’écoute » est un des paramètres essentiels de la
communication !!!

Cours n°3
Réaction en retour différée ou immédiate

Message
EMETTEUR Codes, supports, cadre de référence RECEPTEUR

Réaction à la réaction en retour

C) Emettre un message / paramètres importants


Jean 4
Dans l’affaire de la femme adultère, Jésus fait une démonstration de la
meilleure utilisation possible des éléments jouant un rôle important dans l’émission
d’un message, c'est-à-dire les mots employés, la voix et l’attitude.

Les mots
• Le vocabulaire doit être adapté au contenu et au récepteur.
Exemples de vocabulaire hermétique aux gens non initiés :
Agneau de Dieu, porte-moi sur des ailes d’aigle afin que je pénètre
dans ton tabernacle céleste…
• Importance de la grammaire, de la syntaxe, et des silences.
Exemple : Jésus devant Pilate.
• Cela compte pour 15 à 20% du message.

La voix
• Timbre, intonation, rythme, hauteur, intensité, débit, articulation,
respiration, accent, prononciation.
• Cela compte pour 15 à 20% du message.

L’attitude
• Posture, expression du visage, regard…
Exemple de Jésus avec Pierre, dans Luc 22/61.
• Sourire, gestes, la tenue vestimentaire.
• Et par-dessus tout, l’exemple. Il doit y avoir adéquation entre ce qui est
vécu et ce qui est dit !
Exemple : Jean-Baptiste et Jésus, dans Luc 7/20-22.
• C’est 60 à 70% du message.

Cours n°3
D) Les déterminants de la communication efficace

Les grands principes qui président à la communication efficace :

1. Il n’existe pas de relations neutres entre les personnes.


Les disciples discutent entre eux pour savoir qui est le plus grand, dans Luc
22/24.
2. Dans une situation de communication, nous cataloguons en fonction des
statuts et des rôles que nous identifions.
Pierre refuse de laisser Jésus lui laver les pieds. Judas est dévoilé par
Jésus ; cependant, ils ne l’identifient pas comme le traître, dans Jean 13.
3. Importance de la relation de confiance.
Sur ta parole je jetterai le filet, dit Pierre à Jésus dans Luc 5/5.
4. Danger de faire l’amalgame entre ce qui est personnel et l’objet de la
communication.
5. Eviter l’expression d’opinions, les procès d’intention. S’en tenir aux faits et
bannir les ragots, les ouï-dire, les expressions du style : « On m’a dit que… »,
« Il paraît que… », etc.

6. Aller à l’essentiel, sans noyer le message par des détails parasites.


7. Ne pas se contenter de dire des choses justes ; il faut les dire à la personne
concernée.
8. Avez-vous quelque chose d’important à dire ? Préparez votre message.
9. Nous n’avons pas tous la même représentation des choses. Les mots ne
veulent pas dire les mêmes choses pour chacun d’entre nous.
10 . La communication doit être un va et vient permanent et équitable entre
l’émetteur et le récepteur.
11 . Surdimensionner les parties du message qui doivent être absolument
entendues (Répétition, gestuelle, mimiques).
12 . Eviter les jugements hâtifs et globalisateurs, ainsi que les mots qui tuent, du
style :
• « Avec toi, c’est toujours comme ça ! », « C’est toujours pareil ! »
• « Tu n’y arriveras jamais ! »
• « C’est comme ça et pas autrement ! », « Si ça ne te plaît pas, c’est
pareil ! »

Cours n°3
Nom, Prénom : ………………………………………………………..……………………………..

Questions n°5
« Bien communiquer ensemble »
1. Relisez Jean 4 et notez les qualités développées par Jésus dans son dialogue avec la
samaritaine.
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2. Qu’est-ce qui est le plus déterminant dans la communication : les mots utilisés,
l’intonation de la voix ou l’attitude générale ? Justifiez votre choix.
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3. Qu’est-ce que l’apôtre nous apprend d’essentiel dans la communication en Jacques


1/19 ? Dites pourquoi cela est si important.
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4. Que pouvez-vous changer pour améliorer votre manière de communiquer dans la vie,
dans le témoignage et dans le service ?
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Cours n°3
Réponses n°5

« Bien communiquer ensemble »

1. Relisez Jean 4 et notez les qualités développées par Jésus dans son dialogue
avec la Samaritaine.

• v.6 et 7 : il est fatigué mais quand même ouvert à la communication.


• v.7 et 9 : il n’hésite pas à entamer la conversation, brisant la distance et la retenue.
• v.10 : il ne se vexe pas face à la première réponse un peu « sèche », mais il
continue et instaure un dialogue ouvert.
• v.13 à 15 : il lui donne envie de quelque chose de plus, il touche à son besoin (il en
a la capacité), ce qui montre qu’il a bien su l’écouter.
• v.16 : il respecte les convenances et veut parler avec le mari (il ne fait pas
semblant, à mon avis, bien qu’il sache que ce n’est pas son mari).
• v.17 à 19 : il exerce une parole de connaissance (qualité d’inspiration spirituelle).
• v.20 à 24 : il donne un enseignement remarquable et vraiment profond, il avait
réfléchi avant au sujet et a une vérité à partager.
• v.25 et 26 : il dit la vérité sur son identité (il ne le fait pas trop tôt, il ne ment pas non
plus, ni ne le cache).

2. Qu’est-ce qui est le plus déterminant dans la communication : les mots


utilisés, l’intonation de la voix ou l’attitude générale ? Justifiez votre choix.
L’attitude générale, c’est ce qui influe le plus sur ceux qui sont en face de nous.
L’aspect visuel, avec l’expression du visage notamment, est souvent plus marquant que le
contenu du discours.

3. Qu’est-ce que l’apôtre nous apprend d’essentiel dans la communication en


Jacques 1/19 ? Dites pourquoi cela est si important.
L’écoute, car tout part de là ; nos paroles et nos réactions sont déterminées par la
qualité de notre écoute. Il n’y a pas de bonne communication sans une bonne
compréhension, et il n’y a pas de bonne compréhension sans écoute. Certains pensent
pouvoir comprendre sans écouter, mais ce sont des orgueilleux. Or, la relation implique de
l’humilité et aussi de la considération : écouter quelqu’un, c’est lui donner de l’importance.

4. Que pouvez-vous changer pour améliorer votre manière de communiquer


dans la vie, dans le témoignage et dans le service ?
La réponse est personnelle et particulière à chacun.

Cours n°3
Enseignement
n°6

« Conserver l’unité »

Réfléchissons à ce qui fait obstacle à l’unité en général, puis à l’unité dans le


service en particulier !

« Un père devant partir en voyage réunit tous ses fils pour leur donner une
recommandation. Il donna un bâton à chacun de ses garçons et leur demanda de le
briser, ce qu’ils firent sans difficulté. Puis il donna sept bâtons réunis au plus âgé
des sept frères et lui demanda de briser ces sept bâtons. Il n’y parvint pas. Sur quoi,
le père encouragea ses fils à rester unis pendant son voyage. »

L’unité reste la force principale de l’Église de Jésus-Christ.


Pour maintenir l’unité dans laquelle Christ nous a placés, nous avons des
responsabilités :

• Prier les uns pour les autres ! En particulier avant de travailler, créer un climat
de paix permet la décompression des caractères, et ouvre les cœurs et les
yeux au monde spirituel et à la raison fondamentale de ce que nous faisons.
• Avoir des moments fraternels. Plus l’amitié et les relations sont fortes, plus
les résultats sont concrets.
• Renoncer à soi-même !
• S’encourager les uns les autres : « Etre des Barnabas » !
• Etre chacun à sa place avec un rôle déterminé.
• Bien gérer les conflits. Tout conflit doit être pris au sérieux et réglé au bon
moment.
• Pardonner et accepter de ne pas avoir toujours raison.
• Partager les soucis !
• Ne pas conserver de mauvaises pensées dans le cœur (poison) !
• Ne pas penser pour les autres, les laisser s’exprimer.
• Garder à l’esprit la notion de complémentarité.
• Regarder dans le même sens.
• Se soutenir quoi qu’il en coûte !
• Accepter les différences.
• Ne pas vouloir tout diriger !
• Savoir se soumettre, sans toujours discuter !

Cours n°3
Textes clefs

Lire Ephésiens 4/3 à 6.

• L’unité de l’Esprit
Ce n’est ni une unité fusionnelle ni une unité institutionnelle, c’est une unité
spirituelle basée sur l’action de l’Esprit de Dieu dans le cœur de chacun.

• Conserver l’unité
Ce n’est ni une unité à créer ni une unité à inventer, c’est une unité déjà
réalisée par la foi commune en Jésus-Christ ; seulement, il faut apprendre à
la conserver.

• Tisser le lien de paix


Ce n’est pas un lien naturel, c’est un ensemble de relations à entretenir sous
le règne de la paix. Cela implique donc beaucoup de pardon et d’indulgence.

• Pour être unis, il faut donner plus de valeur et d’attention à ce qui est
commun qu’à ce qui divise (versets 4 à 6).

Lire Jean 17/11, 12, 21 à 23.

• Une qualité d’unité


« Comme nous » (verset 11) : une unité à l’image et en reproduction de
l’unité du Père et du Fils.
« Parfaitement un » (verset 23) : la perfection de l’unité grâce à un Dieu
parfait.

• Conditions de la vraie unité


« Un en nous » (verset 21) ;
« Moi en eux, toi en moi » (verset 23) ;
Gardés pour être un (versets11 et 12) ;
Jésus prie pour l’unité de tous les disciples à travers toutes les générations
(verset 21) ;
Jésus donne Sa gloire pour notre unité (verset 22).Toute son œuvre visait à
« réunir toutes choses en Lui » (Ephésiens 1/10).

• L’objectif de l’unité
« Que le monde croit » (verset 21) et « connaisse » que Dieu a envoyé Jésus
et nous a aimés comme il a aimé Jésus (verset 23).
L’unité d’une équipe est la cible n°1 de l’ennemi, car il sait que si ce lien est
brisé, il a accès au cœur et va automatiquement diminuer notre efficacité.

Dans Sophonie 3/9 :


En hébreu, l’expression « d’un commun accord » signifie « porter d’une
même épaule, d’un même dos, comme les Lévites qui portaient ensemble le
tabernacle ». D’un commun accord = marcher d’un même pas.

Cours n°3
Dans une situation de désaccord, il est bon de se souvenir qu’aux yeux de
Dieu, l’unité dans l’amour a souvent plus de valeur que la chose sur laquelle nous
sommes en désaccord. C’est certainement la pensée qui animait Paul lorsqu’il a
dit : « Au point où nous en sommes, marchons d’un même pas » (Philippiens 3/16).
Des tensions peuvent opposer même des personnes qui ont combattu
ensemble pour l’Evangile (Philippiens 4/2,3 ; voir aussi Actes 6) ; mais notre souci,
au final, doit être de faire triompher l’amour (lire Romains 14 où Paul demande de
passer outre certaines différences d’opinion pour demeurer unis en Christ) !
Finalement l’unité, c’est plus que des relations paisibles et pacifiques, c’est
une qualité de vie spirituelle qui nous fait regarder dans la même direction, celle de
l’avancée du Royaume de Dieu. C’est ce que nous montre Actes 2/42 à 47 et 4/31
à 35.

« Si chacun de nous cherche la volonté du Seigneur


et si nous marchons à Ses côtés, alors il est assuré
que nous allons tous dans la même direction
et que nous finirons par nous rendre compte
que nous sommes tous associés. »

Cours n°3
Nom, Prénom ………………………………………………………..…………………………….

Questions n°6

« Conserver l’unité »
1. Selon vous, listez tout ce qui peut faire obstacle à l’unité dans le service :
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2. D’après Ephésiens 4/4 à 6, qu’est-ce que nous avons en commun qui doit nous
maintenir dans l’unité ?
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3. Pour quel sujet Jésus prie-t-il dans Jean 17/21 à 23 ? Quelle est l’application pour nous
aujourd’hui ?
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4. Donnez des idées pour maintenir et améliorer l’unité dans un service :


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Cours n°3
Réponses n°6
« Conserver l’unité »

1. Selon vous, listez tout ce qui peut faire obstacle à l’unité dans le service :
- l’orgueil
- l’égoïsme
- l’individualisme
- le refus d’écouter ou de parler
- le mauvais caractère
- la rancune, les ressentiments
- les critiques et médisances
- le non-respect des responsables et de leurs consignes
- le désir de tout diriger ou d‘avoir toujours raison
- le manque d’amour
- le refus de faire des efforts
- etc.

2. D’après Ephésiens 4/4 à 6, qu’est-ce que nous avons en commun qui doit
nous maintenir dans l’unité ?
Un seul corps (l’Eglise, le plan de Dieu de nous réunir tous, aussi différents
que nous soyons), le Saint-Esprit, l’espérance, le Seigneur Jésus, la foi, le
baptême, le Père.

3. Pour quel sujet Jésus prie-t-il dans Jean 17/21 à 23 ? Quelle est
l’application pour nous aujourd’hui ?
Pour que nous soyons unis entre nous comme Il l’est avec le Père. Ceci nous
pousse à chercher l’unité avec les autres croyants, à la protéger et à l’entretenir, et
à vouloir réellement lui donner toujours plus de qualité.

4. Donnez des idées pour maintenir et améliorer l’unité dans un service :


Question ouverte ! Exemples : prier ensemble, avoir des temps de partage
spirituel et non spirituel, organiser un service d’aide pour ceux qui sont dans le
besoin…

Cours n°3
Enseignement n°7

« Nos dons servent


à édifier l’Eglise »

1) Dieu veut faire de toi un « don/cadeau » pour l’Eglise.

• Dans 1 Pierre 4/10, le service consiste non seulement à servir mais aussi à
utiliser tout ce que le Seigneur a mis à notre disposition: nos dons, notre
temps, nos biens....

• Un dispensateur est une personne qui distribue, qui répartit ce qui lui a été
confié. Soyons de bons dispensateurs (1 Corinthiens 4/1 et 1 Pierre 4/10),
distribuons avec largesse les différentes grâces reçues.

• Il nous faut réaliser que le don ne retire rien mais, qu’en réalité, il procure
non seulement beaucoup de joie à celui qui le fait fructifier, qu’il n’est en rien
une soustraction, mais plutôt une véritable multiplication. (Ce n’est pas
comme une part de gâteau ! Avec Dieu, quand on donne, on n’en a pas
moins ; au contraire, c’est celui qui donne qui reçoit !).

• Si tu veux donner quelque chose, il te faut d’abord être donné à Dieu et à


l’Eglise (Colossiens 1/24,25 : serviteur de l’Eglise, Paul souffre même pour
elle !). Alors mets tes capacités au service de l’Eglise !

2) Dieu veut t’équiper des « dons/capacités » dont tu as besoin pour un


service concret dans l’Eglise.

• Mais attention, 2 erreurs sont fréquentes !


Attendre un don pour servir !
C’est valoriser le surnaturel au détriment des dons naturels également divins!
Mettons nos dons naturels au service des autres et cherchons les dons
spirituels qui nous conduirons plus loin !
Servir sans don divin !
C’est valoriser le service sans se soucier des capacités !
Servir c’est bien, mais bien servir c’est mieux !
Recherchons la qualité et même l’excellence pour notre Dieu parfait !

Cours n°3
• Une question se pose alors :
Est-ce le don ou le service qui vient en premier ? Les deux sont possibles :
Le don crée la soif de servir et conduit donc à un service concret (Sers
dans l’Eglise, dans le domaine où tu as des capacités !).
Les dons cachés se révèlent souvent dans le service pratique.
La recherche de Dieu dans un service utile amène souvent le don.
Exemple : Une jeune fille a grandi dans l’Eglise en ignorant son talent pour le chant,
mais la confiance d’un pasteur, puis les besoins d’un groupe étudiant, lui ont
ensuite permis de le découvrir (le don caché était découvert et commençait à porter
du fruit). C’est alors qu’elle fit une prière pour recevoir la capacité de composer des
chants inspirés. A ce jour, elle compose et interprète de formidables chants par
lesquels l’Eglise est merveilleusement bénie…

• Dieu veut t’équiper des « dons/capacités » dont ton Eglise locale


manque :
Lorsque tu es témoin d‘une carence dans l’Eglise, ne le dis à personne mais prie et
cherche Dieu pour qu’Il te donne la capacité de remédier aux besoins qui se
présentent. Prie pour les responsables de l’Eglise et crois que Dieu peut se servir
de toi pour combler ce qui manque à ton Eglise locale.

3) Servir Jésus-Christ au sein de l’Eglise : deux visions différentes !

Etre Serviteur de Christ, c’est se mettre au service de Son Eglise et des hommes
au travers des activités de l’Eglise locale. Le véritable service est un don de soi.

La vision égoïste du service


Une vision
Alors que la Bible dit !
centrée sur soi !
• Paissez le troupeau de Dieu non par contrainte, non pour un
Si cela me 1Pierre 5/2
gain sordide, mais volontairement.
rapporte ! ! Proverbes 1/19
• La cupidité cause la perte de celui qui s’y livre.
• Est-ce la faveur des hommes que je cherche ou celle de
Dieu ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas
Pour être vu des Galates 1/10
serviteur de Jésus Christ.
autres ! 1 Thess. 2 / 6
• Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des
hommes.
• Qu’il renonce à lui-même et qu’il se charge chaque jour de sa
Sans sacrifice ! Luc 9/23 à 27
croix !
Sans souffrance ! 2 Cor. 11/23-29 • J’ai reçu des juifs 40 coups moins 1, lapidé, battu….

Pour me servir ! Philippiens 3/ 19 • Ils ont pour dieu leur ventre.


Si cela vaut la • Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans
Luc 16/10
peine ! les grandes.
• Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière n’est
Avec regret ! Luc 9/62
pas propre au royaume de Dieu.
1 Sam. 2/12 à 17 • Les fils d’Elie
Avec légèreté ! Daniel 5/27 • Pesé, tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé léger !
Luc 22/39 à 42
• Il les trouva endormis de tristesse.
Selon mes envies ! Matthieu 26/39…
• Toutefois non pas ma volonté mais ta volonté.

Cours n°3
La vision du Serviteur de Jésus-Christ

Servir dans l’Eglise Références Bibliques


1 Corinthiens 11/1
Servir sur le modèle de Christ
Philippiens 2/5
Servir avec obéissance 1 Samuel 15/22 ; Hébreux 5/8 ; Phil. 2/8

Servir avec humilité Actes 20/19 ; Phil. 2/ 3 ; 1 Pierre 5/5

Servir avec crainte Deutéronome 6/13 ; Hébreux 12/29

Servir avec joie Phil. 1/4-5 ; 1 Thess. 5/16 ; 2 Cor. 9/7

Servir avec fidélité et foi Matthieu 25 /21 ; Hébreux 3/5

Servir avec amour 1 Corinthiens 13/1-3 et 16/ 14

Servir sans compromis Matthieu 6/24 ; Josué 24/15 ; Luc 5/11

Servir avec dévouement 1 Pierre 5/2 ; Ecclésiaste 9/10


Servir avec la pensée
1 Corinthiens 10/31 ; Colossiens 3/17
de glorifier Dieu
Servir de tout son cœur 1 Samuel 12/20; Deutéronome 10/12

Cours n°3
Nom, Prénom ………………………………………………………..……………………………...

Questions n°7
« Nos Dons servent à édifier l’Eglise »
1. D’après Colossiens 1/24 et 25, de qui l’apôtre Paul est-il le serviteur ? Pourquoi avons-
nous le même appel ?
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2. Que faire de nos dons naturels ? Et que faire pour vivre les Dons spirituels d’après 1
Corinthiens 14/1 ?
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3. Est-ce le don ou le service qui vient en premier ? Comment les 2 sont-ils liés ?
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4. Que faire lorsqu’on est témoin d’une carence dans l’Eglise ?


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5. Quels enseignements tirez-vous de l’image du Corps développée dans le cadre des


Dons spirituels en 1 Corinthiens 12/12 à 27 et Romains 12/4, 5 ?
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Cours n°3
Réponses n°7
« Nos Dons servent à édifier l’Eglise »
1. D’après Colossiens 1/24 et 25, de qui l’apôtre Paul est-il le serviteur ? Pourquoi
avons-nous le même appel ?
Paul est serviteur de l’Eglise et nous le sommes aussi car elle est le corps du Christ
(elle lui est irrémédiablement unie), servir Dieu, c’est servir son Eglise.

2. Que faire de nos dons naturels ? Et que faire pour vivre les Dons spirituels
d’après 1 Corinthiens 14/1 ?
Les capacités naturelles doivent être développées et mises au service de Dieu, qui
saura les sanctifier et les utiliser pour son œuvre. Par ailleurs, on doit « aspirer » aux dons
les meilleurs, surtout à celui de prophétie pour l’édification de l’Eglise.

3. Est-ce le don ou le service qui vient en premier ? Comment les 2 sont-ils liés ?
En principe le don détermine le service. Il crée la soif de servir et conduit à un
service concret. Toutefois, les dons cachés se révèlent souvent dans le service pratique et
la recherche de Dieu dans un service utile amène souvent le don.
Ainsi, les deux sont étroitement liés : le don est accordé pour un service, et le
service s’appuie sur les capacités reçues de Dieu.

4. Que faire lorsqu’on est témoin d’une carence dans l’Eglise ?


Prier pour le besoin, réfléchir comment on pourrait y répondre et voir avec les
responsables ce que l’on peut faire pour y remédier.

5. Quels enseignements tirez-vous de l’image du Corps développée dans le cadre


des Dons spirituels en 1 Corinthiens 12/12 à 27 et Romains 12/4, 5 ?
C’est le don spirituel qui détermine la fonction dans l’Eglise ; accepter la place qui
est la nôtre et ne pas vouloir être quelqu’un d’autre ; apprécier la diversité dans le respect
de l’unité ; ne pas dire qu’on n’a pas besoin de quelqu’un, mais se reconnaître
interdépendants les uns des autres, être solidaires, s’honorer, prendre soin ; servir non
ses intérêts personnels mais ceux de l’ensemble…

Cours n°3
Enseignement n°8

« Etre un serviteur
consacré »
Dans le service pour Dieu, ce que l’on est compte plus que ce que l’on
fait ! Dieu veut moins nous apprendre à faire ceci ou cela que nous apprendre
à être un serviteur semblable à Son Fils (Luc 22/27 : “Je suis au milieu de vous
comme celui qui sert.”).

Lire Matthieu 20 / 25 à 28

V. 26 : serviteur = diakonos en grec (la racine vient de chercher, poursuivre)


V. 27 : serviteur = doulos en grec (la racine vient de lier, enchaîner)
V. 28 : être servi et servir ont pour racine diakonos.
Ce texte montre bien la double dimension du serviteur :
• diakonos : serviteur qui apporte un secours, une aide, qui fait du bien ;
zèle, empressement, dévouement, idée de répondre aux besoins d’un
autre…
• doulos : serviteur-esclave : soumission, obéissance, abaissement,
mort à soi-même, souffrance dans le service…
Mais dans l’une et l’autre de ces expressions se retrouve l’idée de
dépendance envers un supérieur ou un maître. Servir, c’est accepter de
dépendre du besoin de celui que l’on sert et de la force de Dieu pour y
répondre.

Lire Jean 15 / 14 et 15

Jésus donne ici un éclairage supplémentaire sur le service en récusant


un aspect du « doulos », c'est-à-dire du serviteur qui agit sans en comprendre
la raison, par simple soumission. Jésus préfère l’expression Philéo ou Ami,
c’est-à-dire celui qui sert en connaissance de cause et par amour (Jean
15/13). L’ami est comme un associé (Paul se dit « collaborateur de Dieu »
dans 1 Corinthiens 3/9 en français courant ; le grec est traduit par « ouvrier »
dans la version Segond, ce qui a donné « synergie » en français). Cela vise
ainsi un travail en plein accord et compréhension mutuelle avec Dieu. Jésus
nous considère comme un « philéo », mais nous devrions nous considérer

Cours n°3
nous-mêmes comme un « doulos » (exemples : Paul et Timothée dans
Philippiens 1/1 ; Jacques 1/1 ; 2 Pierre 1/1. En Apocalypse 22/9, l’ange lui-
même se considère comme un « doulos », à plus forte raison nous !).

Ma relation avec Dieu doit primer


sur mon service pour Lui.
Plus nous connaîtrons Dieu
et plus nous serons aptes à bien Le servir !

D’autres termes grecs sont traduits par « service » dans le Nouveau


Testament :

• « leitourgia » qui vise une fonction publique assumée à ses


propres frais. Lire Philippiens 2/17 ; Hébreux 1/14 et Hébreux
10/11. L’expression se retrouve le plus souvent dans un contexte
de sacrifice et de ministère de sacrificateur.
• En Hébreux 9/6 et13/10, on trouve « latréia » qui signifie « offrir,
culte, adorer ».
• En Hébreux 2/17 et 5/1, la racine signifie « vers, auprès, proche ».

• En Hébreux 7/13, la racine signifie « s’appliquer »…

Tous ces termes expriment autant d’aspects essentiels de la personnalité du


Serviteur : la dimension publique, le prix à payer, le don de soi, être proche de
Dieu et des autres, l’application…

Le Seigneur réclame que nous soyons des serviteurs


avant de pouvoir Le servir.
Le service ne fera jamais de nous des serviteurs !
Il faut ETRE pour FAIRE !

Exemple de serviteur consacré : Samuel

Dans un contexte de relâchement où les fils du sacrificateur Eli ne respectaient


plus Dieu, les qualités de Samuel sont remarquables :

• Il est consacré (1 Samuel 1/11, 22, 28).


• Il est « auprès de Dieu », proche de Lui (1 Samuel 2/21).

Cours n°3
• Il est à la fois « au service devant l’Eternel » (1 Samuel 2/18) et « devant
le sacrificateur Eli » (1 Samuel 2/11). Ainsi, notre service se fait souvent,
au départ, devant des formateurs, c’est-à-dire sous leur regard et à leur
service.
• Il est agréable à Dieu et aux hommes (1 Samuel 2/26).
• Il est « enseignable », disponible ; il écoute Eli et il dit à Dieu : « Parle,
ton serviteur écoute. » (1 Samuel 3/4, 5, 6, 8, 9,10).
• Il sert dans un moment difficile (1 Samuel 3/1).
• Il est fidèle, aussi Dieu lui donne de la stabilité (1 Samuel 2/35).
• Un homme selon le cœur de Dieu (1 Samuel 2/35). (Voir aussi le
témoignage de Dieu à propos de David dans Actes13/22).
• Un homme qui marche devant Dieu (1 Samuel 2/35).
• Son service attire les autres (1 Samuel 2/36 ; 3/20).
• Il se montre franc et vrai à un moment difficile (1 Samuel 3/18).
• Dieu se révèle à lui (1 Samuel 3/21).
• Il retient les Paroles de Dieu (1 Samuel 3/19).
• Aussi, il peut parler de la part de Dieu (cf. prophète : 1 Samuel 3/20).

Ce qui compte dans le service,


c’est la manière dont nous l’accomplissons
et l’attitude de cœur qui est la nôtre.

Servir, c’est bien ! ETRE un serviteur, c’est mieux !


Dieu ne veut pas qu’on Lui rende service,
Mais Il cherche des serviteurs selon SON CŒUR !

Cours n°3
Nom, Prénom ………………………………………………………..……………………….

Questions n°8
« Etre un serviteur consacré »
1. Quelles sont les trois principales qualités d’un Serviteur consacré selon vous ?
Pourquoi ?
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2. Quelles sont les deux principales expressions utilisées en grec pour désigner un
Serviteur ? Quel est le sens de chacune ?
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3. Pourquoi Jésus dit-il que les disciples ne sont pas des esclaves mais des amis, en
Jean 15/14 et 15 ?
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4. Après avoir lu 1 Samuel 2 et 3, relevez 3 qualités du jeune Samuel qui, selon


vous, contrastent le plus avec le comportement des fils d’Eli :
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Cours n°3
Réponses n°8

« Etre un serviteur consacré »


1. Quelles sont les trois principales qualités d’un Serviteur consacré
selon vous ? Pourquoi ?
La réponse est personnelle à chacun.

2. Quelles sont les deux principales expressions utilisées en grec pour


désigner un Serviteur ? Quel est le sens de chacune ?
Diakonos = serviteur dévoué, qui apporte un secours, une aide.
Doulos = serviteur soumis, prêt à s’abaisser et souffrir pour servir.

3. Pourquoi Jésus dit-il que les disciples ne sont pas des esclaves mais
des amis, en Jean 15/14 et 15 ?
Parce qu’il veut qu’on le serve en connaissance de cause, en partageant
ses motivations et sa vision (comme un ami à qui l’on dit tout).

4. Après avoir lu 1 Samuel 2 et 3, relevez 3 qualités du jeune Samuel qui,


selon vous, contrastent le plus avec le comportement des fils d’Eli :
• Il est « auprès de Dieu », proche de Lui (1 Samuel 2/21).
• Il est agréable à Dieu et aux hommes (1 Samuel 2/26).
• Il est fidèle, aussi Dieu lui donne de la stabilité (1 Samuel 2/35).
• Un homme selon le cœur de Dieu (1 Samuel 2/35).
• Son service attire les autres (1 Samuel 2/36 ; 3/20).
• Il se montre franc et vrai à un moment difficile (1 Samuel 3/18.)
• Il retient les Paroles de Dieu (1 Samuel 3/19).
• etc.

Cours n°3
Enseignement n° 9

« Servir avec zèle et


empressement »

A) Ayons du zèle !

Servir avec zèle, c’est faire preuve :


♥ D’ardeur
♥ De dévouement
♥ D’attention, de soin
♥ D’une volonté affermie
♥ De fidélité
♥ De désintéressement
♥ De vigilance
♥ De concentration…

Romains 12/11 nous dit :


♥ « Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le
Seigneur. »
♥ « Ne devenez pas nonchalants dans votre travail, faites-le avec énergie
et zèle. Ne laissez jamais votre ardeur se refroidir, maintenez vive et
claire la flamme que l'Esprit a allumée en vous. Servez le Seigneur. »
(Parole vivante)
Une personne zélée brûle de ce feu divin. Ce feu ne s’allume que dans la
prière et doit être constamment alimenté par la prière.

Comment pourrions-nous définir le zèle que donne l’Evangile de paix ?


♥ Il n’est pas pour soi mais pour Dieu, il défend l’Evangile et non soi-même
ou son « propre ministère ».
♥ Il est pacifique, il ne fait pas de mal aux autres, il apporte la paix de
Dieu.

Lire aussi : 2 Corinthiens 8/7 ; Hébreux 6/10 & 11 ; Apocalypse 3/19.

Cours n°3
B) Servons avec empressement !

Éphésiens 5/16 nous dit :


« Rachetez le temps, car les jours sont mauvais. »
En grec, le temps vise ici la bonne occasion qu’il faut saisir. Oui, la vision d’un
service qui utilise sagement toute opportunité de faire le bien doit être
constante dans notre vie.
Les croyants doivent travailler à l’œuvre de Dieu avec un empressement qui
est poussé par la conscience que :

• d’une part, beaucoup de temps a été perdu,


• et qu’il reste aussi peu de temps pour agir.
Le seigneur Jésus dira Lui-même dans Jean 9/4 :
« Il faut que Je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de Celui qui M'a
envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. »

Le temps est court !

Le temps n’agit pas toujours en notre faveur, il est parfois un ennemi


redoutable. Négliger la dimension du temps, c’est s’exposer à ne pas pouvoir
achever un programme, terminer ce que nous avons commencé.
Il est regrettable de devoir effectuer à la hâte un travail pour lequel nous avions
assez de temps, temps que nous avons mal géré.
La meilleure façon de trouver assez de temps pour réaliser tout ce que nous
avions entrepris est de ne pas négliger une chose fondamentale :
la prière !
Psaume 84/11 nous dit :
« Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs. »
Dès le matin, le chrétien doit remettre sa journée entre les mains de Celui qui
lui montrera comment l’organiser et lui donnera le temps nécessaire pour son
bon déroulement.
« Priez comme si tout dépendait de Dieu
et travaillez comme si tout dépendait de vous. »
Exemple : Dans sa poursuite de la conquête du pays promis, Josué va se
retrouver dans une situation embarrassante. En effet, la ville de Gabaon est
aux prises avec les rois Amoréens. Josué décide de monter avec son armée
pour combattre contre ces rois.
Mais, malgré l’intervention de Dieu qui fit tomber du ciel des pierres de grêle
sur les Amoréens, Josué et sa troupe ne disposaient pas d’assez de temps
pour venir à bout de leurs ennemis. C’est alors que le miracle se produisit !
Dieu accorda à son serviteur le temps qui lui était nécessaire pour achever ce
qu’il avait commencé ! (Lire Josué 10/12 et 13).

Cours n°3
Ainsi, Dieu nous accordera assez de temps pour terminer notre travail
à la seule condition que nous soyons dans Sa volonté et que nous ne
négligions pas le temps dont nous disposons. « Ne remettons pas au
lendemain ce que nous pouvons faire le jour même » dit un proverbe. Demain
est le grand ennemi d’aujourd’hui ; c’est lui qui paralyse nos forces et nous
réduit à l’impuissance en favorisant chez nous l’inaction.

3 règles importantes pour bien employer le temps

La première règle de toutes, c’est de se lever de bonne heure.


La deuxième règle est de ne rien remettre à plus tard.
La troisième règle consiste à ne faire qu’une seule chose à la fois.
L’homme qui dispose du temps est celui qui peut se concentrer sur
une seule chose en oubliant tout le reste et ainsi donner à chaque
chose le temps qu’elle réclame.

Être au temps de Dieu, c’est aussi racheter le temps.


Pour être au temps de Dieu, deux conditions indispensables :
1- la disponibilité
2- et la constance.
Dieu est Celui qui se sert des personnes disponibles, malléables et
persévérantes.
Marcher avec Dieu consiste à être au temps de Dieu, à la vitesse de Dieu.
Certains marchent trop vite et beaucoup marchent trop lentement. Noé
marchait avec Dieu. Il ne s’est pas arrêté, il n’a pas couru devant Dieu.
Chaque jour, il travaillait pour Dieu, selon le plan déterminé par Dieu.
Certains suivent le plan, mais bousculent le temps ; tandis que d’autres sont
dans le temps mais modifient le plan.
Si Noé avait perdu son temps, l’arche n’aurait pas été finie avant le déluge et,
s’il n’avait pas suivi le plan, les dimensions n’auraient pas été respectées,
entraînant des conséquences dramatiques.
Pour pouvoir être au temps de Dieu, il faut avoir une vision
claire de la volonté de Dieu. Il est nécessaire :

1 - D’être à l’écoute de Dieu,


2 - D’être au bon endroit,
3 - D’agir au bon moment et de ne pas s’arrêter,
4 - De faire selon le plan de Dieu.

Moïse pressentait qu’il jouerait un rôle dans la délivrance de ses


frères. Dans Actes 7/25, nous lisons : « Il pensait que ses frères

Cours n°3
comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main… »
Mais il devança le temps de Dieu. Agissant de sa propre initiative, il tua
un homme et dût fuir au pays de Madian pour sauver sa vie.
Ce prince d’Egypte devint un humble berger que Dieu forma pendant 40
ans ! Alors l’Eternel lui apparut et lui parla (Exode 3/7, 8 et 10 : « J’ai vu
la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu…je
connais…je suis descendu pour le délivrer… Maintenant, va…»).
Le temps de Dieu n’est pas le nôtre.

Ephésiens 2/10 nous dit que nous avons été « créés en Jésus-Christ pour de
bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les
pratiquions. » Cela concerne notre vie quotidienne, mais aussi le Service de
Dieu, dans lequel Dieu nous emploie seulement quand nous sommes prêts.

Soyons donc à la fois pleins de zèle et patients,


Entreprenants mais pas butés,
Motivés mais pas bornés,
Empressés mais sans excès,
Usant de toutes les opportunités mais acceptant le temps de Dieu,
Bouillants, sans enfoncer les portes
que Dieu ne nous ouvre pas !

Cours n°3
Nom, Prénom ………………………………………………………..…………………….

Questions n°9

« Servir avec zèle et empressement »


1. Quelles sont les deux caractéristiques du mauvais serviteur d’après Matthieu
25/26 ?
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2. Qui sont ceux qui ont du zèle dans les versets suivants :
• Esaïe 9/6 : …………………………………………………………………………….
• Jean 2/17 :…………………………………………………………………….............
3. Noter les différentes formes de zèle mentionnées par la Bible :
• Romains 10/2 : ……………………………………………………………………......
• Galates 1/14 : …………………………………………………………………………
• Jacques 3/14 : ………………………………………………………………………...
• Galates 4/17 : …………………………………………………………………………
• Galates 4/18 : …………………………………………………………………………
• Ephésiens 6/15 : ……………………………………………………………………..
4. Comment pourriez-vous définir le zèle que donne l’Evangile de paix ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

5. Pour vous, que signifie « racheter le temps » (Ephésiens 5/16) ?


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6. Citez trois règles importantes pour bien gérer son temps :


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Cours n°3
Réponses n°9

« Servir avec zèle et empressement »


1. Quelles sont les deux caractéristiques du mauvais serviteur d’après
Matthieu 25/26 ?
Méchant et paresseux

2. Qui sont ceux qui ont du zèle dans les versets suivants :
• Esaïe 9/6 : l’Eternel des armées……………………………………………………..
• Jean 2/17 : Jésus……………………………………………………………………..

3. Noter les différentes formes de zèle mentionnées par la Bible :


• Romains 10/2 : zèle pour Dieu mais sans intelligence…….……………………..
• Galates 1/14 : zèle excessif……………….…………………………………………
• Jacques 3/14 : zèle amer.…………………………………………………………..
• Galates 4/17 : zèle pas pur.…………………………………………………………
• Galates 4/18 : zèle pour ce qui est bien en en tout temps.………………………
• Ephésiens 6/15 : zèle que donne l’Evangile de paix……………………………..

4. Comment pourriez-vous définir le zèle que donne l’Evangile de paix ?


C’est un zèle paisible et pacifique, qui ne fait pas de mal mais qui apporte la
bonne nouvelle du bonheur en Jésus-Christ.

5. Pour vous, que signifie « racheter le temps » (Ephésiens 5/16) ?


Saisir toutes les opportunités pour servir Dieu et se consacrer à l’essentiel :
aimer Dieu et son prochain. Ne pas laisser passer une occasion de faire le bien, ne
pas perdre son temps dans des activités futiles, mais passer son temps à faire
connaître Celui qui nous a rachetés de nos péchés et de notre vaine manière de
vivre passée. Rattraper le temps perdu, en gérant mieux son emploi du temps.

6. Citez trois règles importantes pour bien gérer son temps :


• Se lever de bonne heure,
• Ne rien remettre à plus tard,
• Ne faire qu’une seule chose à la fois.

Cours n°3
Enseignement n°10

« Servir avec fidélité »

Dans l’Ancien Testament, en hébreu, le mot « fidélité » dérive du verbe


« aman » qui signifie « tenir solidement » ou « être solide » (il implique que l’on
puisse s’appuyer dessus en toute sécurité). Il peut se traduire soit par « vérité »,
soit par « fidélité ».
Dans le Nouveau Testament, en grec, un même mot peut être traduit par
«fidélité » ou « foi », car être fidèle c’est être digne de foi, c’est-à-dire digne de
confiance ! Le dictionnaire grec précise que le terme était employé pour parler de
quelqu’un qui est sûr, honnête, loyal ! Ce terme grec servait aussi à désigner l’eau
qu’on peut boire en toute sécurité, l’eau potable :

Si tu veux être « potable » pour les autres,


il te faut être quelqu’un de fidèle,
quelqu’un sur qui l’on puisse compter !

Le mot fidélité renvoie donc à des termes aussi variés que : fiabilité, loyauté,
constance, persévérance, solidité, stabilité, foi, vérité (être vrai), sincérité, être
exact, être sûr2 ; et il implique :

• Que l’on puisse compter sur nous : Sommes-nous connus comme des gens
sur lesquels on peut compter pour un service (emmener quelqu’un en voiture,
balayer, etc.) ?
• Que l’on puisse nous faire confiance ; que nous agissions avec loyauté
envers ceux avec lesquels et pour lesquels nous servons.
• Que nous fassions confiance à Dieu dans la durée pour la bénédiction de
notre service.
• Que nous soyons constants, persévérant dans ce qu’on nous a confié.
• Que nous fassions exactement ce que nous avons dit (fiables).
• Que nous tenions nos engagements.
• Que nous soyons vrais et sincères dans notre désir de servir les autres.
• Que nous soyons ponctuels et consciencieux.

2
Être fidèle, c’est aussi aller au-delà du coup de cœur, c’est inscrire nos engagements dans la durée en prenant et en
reprenant les décisions que l’on a déjà prises ! Ex. : Dans un service, être fidèle, c’est renouveler, au moment où c’est
dur, l’engagement de servir le Seigneur malgré les difficultés.

Cours n°3
Versets sur la fidélité dans le service Versets sur les personnages
bibliques dont la fidélité est connue
1 Corinthiens 4/2 ; Nombres 12/7 Hébreux 3/5
Matthieu 24/45 et 25/21 ; 1 Samuel 22/14 Daniel 6/4
Luc 16/10 ; 1 Corinthiens 4/17 Ephésiens 6/21
2 Timothée 2/2 ; Colossiens 4/7 Colossiens 4/9
1 Samuel 12/24 ; 1 Pierre 5/12 3 Jean 5
Néhémie 7/2 et 13/13. Ephésiens 1/1 Colossiens ½
1 Timothée 4/12 et 6/2

1) Le serviteur fidèle
La fidélité ne garantit pas une réussite constante mais conduit dans
l’obéissance qui nous rend Dieu favorable.
Si le serviteur n’est pas tel que Dieu le veut, aucune de ses oeuvres ne le
sera. Mais quand un serviteur est fidèle, on sait que, même dans le contexte le plus
difficile, l’œuvre de Dieu se fera.
Notre service au milieu des hommes est une préparation pour le service
dans l’éternité ! Nous serons jugés et récompensés en fonction de la qualité et des
bonnes motivations de notre service, notamment de la fidélité (1 Corinthiens 4/2 à
5). Dieu ne nous reprochera pas ce que l’on a essayé de faire sans y arriver, mais
plutôt ce que l’on a fait sans fidélité, ou ce que l’on n’a pas fait par infidélité.

2) Servir avec fidélité dans les petites choses (Luc 16/10)

Si tu es trop grand pour les petites choses,


Tu seras trop petit pour les grandes choses !

Pour un Dieu si grand, il n’y a pas de travail qui puisse être considéré comme trop
petit !
Dieu agit avec une infinie sagesse en nous confiant Son oeuvre. Il nous enseigne
graduellement et continuellement afin que nous apprenions à coopérer avec Lui.
Exemple : Chacun de nous est comme un enfant à qui l’on confie de plus en plus,
en proportion de sa croissance et de sa fiabilité…
Ainsi, Dieu fait croître Sa nature en nous, afin que nous puissions devenir utiles
entre Ses mains. Nous Lui serons utiles dans la mesure où Il vit en nous. Notre
utilité augmente dans la même proportion que la présence de Dieu en nous.
Notre service est donc un moyen certain de formation personnelle.

Cours n°3
La fidélité trouve sa récompense dans le fait de voir s’accroître les responsabilités
que Dieu nous confie. Cela prouve Sa confiance en nous et dénote une progression
dans notre vie spirituelle. Ainsi,

Ce ne sont pas les plus doués qui font


de grandes choses pour Dieu,
mais ceux qui Lui sont fidèles !

Dieu lui-même nous interroge avec beaucoup de force :


« Beaucoup de gens proclament leur bonté ;
mais un homme fidèle, qui le trouvera ? »
(Proverbes 20/6) !!

“Vous devriez faire quelque chose


que vous aimez tellement que vous le faites gratuitement,
mais que vous faites tellement bien
que l’on vous paie pour le faire.”
John Maxwell

Cours n°3
Nom, Prénom ………………………………………………………..…………………………….

Questions n°10

« Servir avec fidélité »


1. Que signifie la « fidélité » en hébreu et en grec ?
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2. En lisant la liste de références bibliques sur la fidélité donnée dans le cours, choisissez
deux hommes de Dieu dont la fidélité est soulignée par la Bible et dites en quelques mots
ce qui vous touche particulièrement dans leur vie :
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3. Qu’implique, selon vous, le fait d’être fidèle dans le service ?


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4. Dans les différents aspects que vous avez notés, méditez celui sur lequel vous vous
savez fidèle et celui sur lequel vous reconnaissez avoir des lacunes, afin de vous
améliorer :
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5. Que dit Luc 16/10 ?


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Cours n°3
Réponses n°10

« Servir avec fidélité »

1. Que signifie la « fidélité » en hébreu et en grec ?


En hébreu, le mot « fidélité » signifie « tenir solidement » ou « être solide ». En
grec, le terme était employé pour parler de quelqu’un qui est sûr, honnête, loyal !

2. En lisant la liste de références bibliques sur la fidélité donnée dans le cours,


choisissez deux hommes de Dieu dont la fidélité est soulignée par la Bible et dites
en quelques mots ce qui vous touche particulièrement dans leur vie :
La réponse est assez personnelle. On peut citer
• Moïse (Nombres 12/7 et Hébreux 3/5) dont la fidélité a été démontrée sur 40
années dans des conditions très difficiles (le désert), ou
• Daniel (Daniel 6/4) dont la fidélité, l’honnêteté et la droiture dans son travail ont été
telles que même ses adversaires ne trouvaient rien à redire, etc.

3. Qu’implique, selon vous, le fait d’être fidèle dans le service ?


• Que l’on puisse compter sur nous ;
• Que l’on puisse nous faire confiance, que nous agissions avec loyauté ;
• Que nous soyons constants, persévérant dans ce qu’on nous a confié ;
• Que nous fassions exactement ce que nous avons dit (fiables) ;
• Que nous tenions nos engagements ;
• etc.

4. Dans les différents aspects que vous avez notés, méditez celui sur lequel vous
vous savez fidèle et celui sur lequel vous reconnaissez avoir des lacunes, afin de
vous améliorer :
La réponse est propre à chacun, ce qui importe, c’est qu’il y ait une réflexion
personnelle sur nos qualités et aussi sur les progrès encore à accomplir.

5. Que dit Luc 16/10 ?


Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. La
fidélité n’est donc pas liée à la chose que l’on fait, mais c’est un état intérieur qui doit se
retrouver en toutes choses.

Cours n°3
Enseignement n°11

« Servir avec humilité »

« Le véritable serviteur est celui qui s’efface


pour laisser Christ apparaître au travers de lui. »

Avez-vous déjà lutté contre l’orgueil dans votre service ?


En fait, ceux qui ne luttent pas, sont tous vaincus par l’orgueil, mais les vainqueurs,
ce sont ceux qui auront lutté.

1) Attention à la fausse humilité !


Etre humble, ce n’est pas :
• Se sous-évaluer, se dévaluer soi-même, dire : « Je n’en suis pas capable »
alors que nous le sommes, ou être complexé…
• Ne rien faire, dans le but d’éviter d’être tenté et de se trouver orgueilleux.
(Exemple : Un chrétien qui avait autrefois porté beaucoup de fruits disait :
« Maintenant j’ai arrêté toutes mes activités pour pouvoir rester humble ! »
Quelle erreur !
• Refuser de faire un service voyant (Exemple : Une chrétienne ne faisait que
des services cachés pour éviter l’orgueil, mais la véritable humilité, c’est
d’être vu sans s’en glorifier !)
• Faire l’humilié, le méprisable, inspirer la pitié, s’humilier devant les autres
sans raison…
• Refuser que quelqu’un nous félicite (la vraie humilité, c’est accepter
l’admiration des autres en restant humble comme Jésus).
• Ne pas vouloir porter trop de fruits spirituels ! Dieu nous veut à la fois
humbles et portant beaucoup de fruits (le vrai fruit ne se porte d’ailleurs que
dans l’humilité) !
• La peur de mal faire a aussi quelquefois sa source dans l’orgueil…

2) La véritable humilité dans le service !


C’est :
• Dépendre totalement de Dieu.
• Se reconnaître tel qu’on est sans se comparer aux autres (l’homme est
suffisamment faible en lui-même pour être humble ; l’orgueil vient souvent
des illusions qu’on se fait sur soi en se comparant aux autres).

Cours n°3
• S’abaisser volontairement pour servir.
• Etre prêt à s’humilier devant les autres pour leur bien.

3) Jésus est doux et humble de coeur


♥ Lire Matthieu 11/29.
♥ Lire Jean 13 : lavement des pieds des disciples.
Il l’a exprimé par un abaissement volontaire pour servir.
♥ Lire Philippiens 2/3 à 8.
Notez, aux versets 3 et 4, qu’estimer les autres comme supérieurs à nous-
mêmes, c’est faire passer leurs intérêts avant les nôtres. C’est bien ce que
Jésus a fait en allant du ciel à la mort sur la croix (versets 5 à 8).
♥ Il l’a exprimé par une dépendance constante envers le Père :
« Le Fils ne fait rien de Lui-même.» (Jean 5/19 & 30 et Jean 8/28).

4) Dieu travaille à nous rendre humbles


• En nous révélant notre péché mais aussi nos faiblesses profondes (à la
conversion, nous voyons nos péchés, puis, dans le chemin de sanctification,
Il nous montre notre impuissance à lutter contre le péché sans Son aide).
• En nous révélant Sa grâce : Il sauve non des justes mais des pécheurs,
indignes ; Il nous donne de la valeur par Sa mort et nous confond par Son
amour.
• En nous faisant connaître des périodes d’échec dans le service.
• En accompagnant nos réussites de situations de faiblesse, physiquement
notamment (2 Corinthiens 12/7 à 10).
• En nous montrant que sans Lui nous ne pouvons rien faire (Jean 15/5).

Lire aussi Romains 12/16 et Proverbes 3/5 à 7 :


L’attrait de ce qui est humble ; l’image que l’on a de soi, sans se sous-estimer
ni se surestimer…
Lire 1 Corinthiens 15/9,10 :
« Je ne suis pas digne…mais je suis ce que je suis par la grâce de Dieu…J’ai
travaillé plus qu’eux tous, non pas moi mais la grâce de Dieu qui est en moi.»
Lire 2 Corinthiens 3/5,6 :
Pas capable par soi-même, mais capable en Dieu !!

L’humilité est le sentiment de notre absolue dépendance de Dieu ; dans ce sens,


elle est le premier devoir de la créature. Elle est la racine de toute vertu comme
l’orgueil est la racine de tout péché. L’homme est infecté par l’orgueil et l’exprime
par son indépendance envers Dieu. Le salut consiste donc aussi à rétablir l’humilité
perdue.

Cours n°3
L’absence d’humilité est la cause de toute défaite, car c’est par orgueil qu’on ne
s’appuie pas sur Dieu ; c’est ainsi que l’on sombre dans l’échec.

« La valeur en nous commence quand


nous nous considérons petits ; elle se développe
quand nous nous sentons moindres ;
elle devient parfaite quand nous reconnaissons
que nous ne sommes rien. »

Lire Luc 14/11.

Comme l’eau recherche et remplit toujours


les lieux les plus bas, ainsi Dieu nous
emplit de Sa gloire et de Sa puissance dès
l’instant où Il nous trouve humbles et vides
de nous-mêmes.

Parmi les éléments disqualifiants pour le service, le manque d’humilité est peut-être
le plus grave !

« L’humilité est une chose bizarre !


Quand vous pensez l’avoir, vous ne l’avez plus.
L’humilité véritable est inconsciente ! »

Que notre prière soit :


« Seigneur ! Rends-moi humble,
mais fais que je ne le sache pas. »

Cours n°3
Nom, Prénom ………………………………………………………..……………………………….

Questions n°11

« Servir avec humilité »


1. Pouvez-vous donner des exemples de fausse humilité dans le service ?
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2. Comment expliqueriez-vous la véritable humilité dans le service ?


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3. Pouvez-vous donner un exemple de l’humilité de Jésus ? Comment l’a-t-Il


manifestée ?
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4. Comment Dieu nous rend-Il humbles ?


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Cours n°3
Réponses n°11

« Servir avec humilité »


1. Pouvez-vous donner des exemples de fausse humilité dans le service ?
• Se sous-évaluer, se dévaluer soi-même ou être complexé.
• Ne rien faire, dans le but d’éviter d’être tenté, de se trouver orgueilleux.
• Refuser de faire un service voyant.
• Faire l’humilié, le méprisable, inspirer la pitié.
• Refuser que quelqu’un nous félicite.
• La peur de mal faire.
• Etc.

2. Comment expliqueriez-vous la véritable humilité dans le service ?


• Dépendre totalement de Dieu.
• Se reconnaître tel qu’on est, sans se comparer aux autres.
• S’abaisser volontairement pour servir.
• Etre prêt à s’humilier devant les autres pour leur bien.
• Etc.

3. Pouvez-vous donner un exemple de l’humilité de Jésus ? Comment l’a-t-Il


manifestée ?
Exemple : Jean 13 : le lavement des pieds des disciples ; il s’est ainsi humilié pour
servir, nous donnant un modèle à suivre.

4. Comment Dieu nous rend-Il humbles ?


• En nous révélant notre péché, mais aussi nos faiblesses profondes (à la conversion,
nous voyons nos péchés, puis, dans le chemin de sanctification, Il nous montre notre
impuissance à lutter contre le péché sans Son aide).
• En nous révélant Sa grâce : Il sauve non des justes mais des pécheurs, indignes ; Il
nous donne de la valeur par Sa mort et nous confond par Son amour.
• En nous faisant connaître des périodes d’échec dans le service.
• En accompagnant nos réussites de situations de faiblesse, physiquement notamment
(2 Corinthiens 12/7 à 10).
• En nous montrant que sans Lui nous ne pouvons rien faire (Jean 15/5).
• Etc.

Cours n°3
Enseignement n°12

« Servir par l’Esprit


de Dieu »
Le Nouveau Testament révèle trois dimensions principales à l’activité du Saint-
Esprit : 1 - le salut
2 - la sanctification
3 - le service
Le Saint-Esprit a donc une part très importante dans notre service. Tout ce que nous
entreprenons pour Dieu doit être l’objet d’une véritable conviction communiquée par le
Saint-Esprit. Notre service ne dépend pas de notre âme, c'est-à-dire de notre volonté,
de notre intelligence ou de nos sentiments, mais il est le résultat d’une action du
Saint-Esprit dans notre esprit.
Dans les oeuvres que nous accomplissons, le Saint-Esprit est notre guide. Il
nous conduit et il faut être attentif à toutes Ses directions. Actes 16/6 et 7 : Paul était
un homme à l’écoute de la direction de Dieu.

A) Servir par l’Esprit, c’est en manifester le fruit

Galates 5/22 mentionne les diverses facettes du fruit de l’Esprit :

Amour Joie Paix Patience


Bonté Bénignité Foi/fidélité Douceur Maîtrise de soi

Notons que l’apôtre parle d’un fruit pour décrire ces diverses qualités.
C’est pour exprimer le caractère progressif et délicat du développement de ces
qualités dans nos vies, montrant aussi qu’elles doivent croître en même temps (C’est
un seul fruit à neuf facettes et non neuf fruits ! Ces qualités sont liées les unes aux
autres et grandissent ensemble dans nos vies).

B) Servir par l’Esprit, c’est en exercer les Dons

1 Corinthiens 12/8 à 10 mentionne quelques dons spirituels :

Parole de Parole de
Foi Guérisons
sagesse connaissance
Discernement Diversité des Interprétation
Miracles Prophétie
des esprits langues des langues

Cours n°3
Notons que Romains 12/6 à 8 et Ephésiens 4/11 mentionnent d’autres Dons,
notamment l’exhortation, la libéralité, la présidence, la miséricorde et les ministères :
apôtre, évangéliste, pasteur, enseignant…

C) Servir par l’Esprit, c’est faire vivre ensemble ses fruits et ses Dons

Avoir le fruit de l’Esprit sans les Dons spirituels, c’est se priver d’une
puissance nécessaire pour le service. Paul nous montre, en effet, que
nous devons servir Le Seigneur non avec nos propres forces mais « avec
sa force qui agit puissamment en nous » (Colossiens 1/29).

Avoir les dons de l’Esprit sans en avoir le fruit, c’est déshonorer le


Dieu que nous prétendons servir et réduire ainsi l’impact des Dons qu’il a
mis en nous.

En fait, ce sont les Dons qui donnent de l’efficacité à la marche


chrétienne caractérisée par le fruit de l’Esprit, et c’est le fruit qui donne
une puissance durable aux Dons spirituels. Même si les deux peuvent
être distingués, n’oublions pas qu’ils sont étroitement liés à la même
Personne divine : le Saint-Esprit.

Dans l’épître aux Galates, l'apôtre Paul met l'accent sur la nécessité d'une
marche par l'Esprit et dans l'Esprit, d'être conduit par l'Esprit, de porter le fruit
de l'Esprit, de vivre par l'Esprit, en opposition à tout ce que la chair et ses désirs
voudraient imposer à notre existence (Galates 5/17).

La chair doit être crucifiée avec ses passions (Galates 5/24). Rien dans notre chair
n’est utile au Seigneur.

Tout le chapitre 5 de l’épître aux Galates et en particulier le lien entre le verset 25 et le


verset 26, démontre que la marche selon l’Esprit est liée à la qualité de nos relations.

De même, l’épître aux Ephésiens met en relation par deux fois l’importance
de nos paroles et de nos relations dans la communion du Saint-Esprit :

• Ephésiens 4/29 à 32 : D’après le contexte, le fait d’attrister le Saint-Esprit,


c’est d’abord faire mauvais usage de notre bouche, mais aussi entretenir de
mauvaises relations autour de nous.
• Ephésiens 5/18 à 21 : L’original grec parle de « se remplir du Saint-Esprit »
par la louange et l’action de grâce (cf. l’usage de notre bouche) et par la
soumission les uns aux autres (cf. les relations mutuelles).

Cours n°3
D) Tableau de comparaison

Servir avec l’Esprit Servir sans l’Esprit


Spirituel Charnel
Cherche la gloire de Dieu Cherche notre propre gloire
Désintéressé Dans l’attente de compensations
Attentif Négligé
Dirigé Sans but véritable
Équilibré Inconstant
Discipliné Désordonné
Équipé Démuni
Progresse Stagne
Efficace Inefficace
Produit du fruit Stérile

« Si Christ a dû attendre
d’avoir reçu l’onction
pour commencer à œuvrer pour Dieu,
aucune personne ne devrait
travailler pour Dieu
avant d’avoir aussi été ointe
par le Saint-Esprit. »

F.B MAYER

Cours n°3
Nom, Prénom………………………………………………………..…………………………………

Questions n°12

« Servir par l’Esprit de Dieu »


1. Galates 5/22 mentionne les diverses facettes du fruit de l’Esprit, pouvez-vous les
citer de mémoire ?

Selon vous, pourquoi l’apôtre parle-t-il d’un fruit pour décrire ces qualités ?
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2. 1 Corinthiens 12 mentionne quelques dons spirituels, pouvez-vous les reprendre ?

Quels autres Dons du Saint-Esprit connaissez-vous et dans quels textes bibliques ?


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3. Que penser du fait d’avoir le fruit de l’Esprit sans les dons spirituels, et du fait
d’avoir les dons de l’Esprit sans en avoir le fruit ?
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4. Comment être rempli du Saint-Esprit d’après Ephésiens 5/18 à 21 ?


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Cours n°3
Réponses n°12

« Servir par l’Esprit de Dieu »


1. Galates 5/22 mentionne les diverses facettes du fruit de l’Esprit, pouvez-vous les
citer de mémoire ?

Amour Joie Paix Patience Bonté


Bénignité Fidélité Douceur Tempérance

Selon vous, pourquoi l’apôtre parle-t-il d’un fruit pour décrire ces qualités ?
Parce que ces différentes qualités sont étroitement liées entre elles et que leur
développement en nous se fait progressivement, comme un fruit vient progressivement à
maturité.

2. 1 Corinthiens 12 mentionne quelques dons spirituels, pouvez-vous les reprendre ?

Parole de Parole de Foi Guérisons Miracles


sagesse connaissance
Discernement Prophétie Diversité des Interprétation des
des esprits langues langues

Quels autres dons du Saint-Esprit connaissez-vous et dans quels textes bibliques ?

Romains 12/6 à 8, Ephésiens 4/11, 1 Corinthiens 12/28 mentionnent d’autres Dons,


notamment l’exhortation, la libéralité, la présidence, la miséricorde et les ministères : apôtre,
évangéliste, pasteur, enseignant…

3. Que penser du fait d’avoir le fruit de l’Esprit sans les dons spirituels, et du fait
d’avoir les dons de l’Esprit sans en avoir le fruit ?
Ce serait dommage de se priver de l’un ou de l’autre. Avoir le fruit de l’Esprit sans les
Dons spirituels, c’est se priver d’une puissance nécessaire pour le service. Et avoir les dons
de l’Esprit sans en avoir le fruit, c’est déshonorer le Dieu que nous prétendons servir et
réduire ainsi l’impact des Dons qu’il a mis en nous. Les deux sont finalement
complémentaires.

4. Comment être rempli du Saint-Esprit d’après Ephésiens 5/18 à 21 ?


• s’entretenir par des psaumes, chanter les louanges du Seigneur,
• remercier Dieu continuellement,
• se soumettre les uns aux autres…

Cours n°3

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