01 - Manuel de Cours - GE - Tableau Electrique
01 - Manuel de Cours - GE - Tableau Electrique
01 - Manuel de Cours - GE - Tableau Electrique
Manuel de cours
1ère année
Tronc Commun
Génie Electrique
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Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
SOMMAIRE
SOMMAIRE ....................................................................................................................... 1
COMPETENCES-CIBLES ET OBJECTIFS OPERATIONNELS ...................................................... 3
CHAPITRE I : APPAREILLAGES D’UN TABLEAU ÉLECTRIQUE ................................................ 6
1. COMPOSANTES DES CIRCUITS DE PUISSANCE ET COMMANDE D’UN TABLEAU
ÉLECTRIQUE ............................................................................................................... 7
1.1 Différents types des tableaux électriques ........................................................................................ 7
1.2 Les fonctions de base de l’appareillage électrique BT .................................................................... 11
1.3 Appareillage de séparation et de sectionnement: Interrupteur – sectionneur - contacteur ........... 12
1.4 Appareillage de protection contre les courts-circuits: Disjoncteur – Fusibles – relais magnétiques 25
1.5 Protéger contre les surcharges: Disjoncteur magnéto thermique – relais thermique ..................... 33
1.6 Protéger les personnes: Disjoncteur différentiel – Interrupteur différentiel – Relais différentiel
‘‘Vigirex’’ ........................................................................................................................................ 44
1.7 Exemple d’application : Protection des départ moteurs BT ............................................................ 48
1.8 Les composants de signalisation .................................................................................................... 50
1
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6. RÈGLES DE SÉCURITÉ DURANT LES TRAVAUX SUR LES INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES 124
6.1 Étapes de consignation: ............................................................................................................... 124
6.2 Signalisation ................................................................................................................................. 127
6.3 Interventions sur des parties électrifiées ..................................................................................... 128
2
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ENONCE DE LA COMPETENCE
CONTEXTE DE REALISATION
Individuellement
A l’atelier et en laboratoire
À partir :
- De l’appareillage de protection et de commande électrique :
disjoncteurs, interrupteurs, contacteurs, relais, boutons poussoir,
signalisation …
- de montages sur armoires électriques
- de systèmes industriels
- Schémas de câblage, d’implantationet de la documentation technique
- Méthode de montage et raccordement
- Normes en vigueur
- d’une approche modulaire pour l’analyse de circuits
À l’aide :
- d’instruments de mesure : multimètre, pince ampérométrique,
mégohmmètre
- d’outillage de base : pince universelle, pince coupante, tournevis, pince
à dénuder, couteau électricien …
- Equipements de protection individuels et collectifs
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OBJECTIF OPÉRATIONNEL
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Chapitre I
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Chapitre I
1. Composantes des circuits de puissance et commande d’un tableau électrique
L’armoire électrique, également connue sous le nom de tableau électrique, constitue un composant
essentiel au sein de l’installation électrique ; Il est le point d'entrée de l'énergie électrique pour
l'installation (ou pour une partie de l'installation) BT. Le circuit d'arrivée se divise en plusieurs
circuits (départs), chacun de ces circuits est commandé et protégé par l'appareillage installé dans le
tableau (disjoncteurs, contacteurs, interrupteurs, interrupteurs fusibles, etc.). Un tableau de
distribution est généralement divisé en unités fonctionnelles chacune comprenant tous les éléments
mécaniques et électriques qui contribuent à l'accomplissement d'une fonction donnée. Cela
représente un maillon clef de la chaîne de la sûreté.
En conséquence le type du tableau de distribution doit être parfaitement adapté à son application.
Sa conception et sa construction doivent être conformes aux normes en vigueur et respecter les
règles de l'art.
L'enveloppe du tableau de distribution assure une double protection :
La protection de l'appareillage, des appareils de mesure, des relais, des dispositifs fusibles, etc.
contre les chocs mécaniques, les vibrations et autres influences externes susceptibles d'en
dégrader l'intégrité opérationnelle (interférences électromagnétiques, poussières, moisissure,
petits animaux).
La protection des personnes contre les risques de contacts directs et de contacts indirects (en
particulier, les degrés de protection IP et l'indice IK).
L'application détermine le type de tableau à utiliser.
Les tableaux, ou ensemble d'appareillage à basse tension, se différencient par le type d'application
et par leur principe de réalisation.
Les types de réalisation de tableaux peuvent être :
- Traditionnels dans lesquels l'appareillage est généralement fixé dans le fond de l'enveloppe
sur un châssis,
- Fonctionnels dédiés à des applications
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Chapitre I
1.1.1 Les tableaux traditionnels
L'appareillage (Interrupteurs, disjoncteurs, interrupteurs fusibles, etc.) est généralement monté sur
châssis à l'arrière de l'enveloppe. Les appareils de signalisation et de commande (appareils de
mesures, lampes, boutons poussoir,etc.) sont montés sur la face avant du tableau.
L'implantation des matériels à l'intérieur du tableau nécessite une étude minutieuse prenant en
compte l'encombrement de chaque matériel, les raccordements à réaliser et les distances de
sécurité à respecter pour un fonctionnement sécuritaire et exempt de dysfonctionnements.
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Chapitre I
Principaux types d'unités fonctionnelles.
Trois technologies de base sont utilisées pour réaliser les unités fonctionnelles.
a) Unités fonctionnelles fixes
Ces unités fonctionnelles ne peuvent pas être isolées de l'alimentation de sorte que toute
intervention pour la maintenance, pour effectuer des modifications, etc. requiert la mise hors
service du tableau de distribution en entier.
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Chapitre I
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Chapitre I
1.2 Les fonctions de base de l’appareillage électrique BT
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Chapitre I
Sectionnement Protection électrique contre Commande
Les dispositifs de protection à basse tension sont intégrés dans les disjoncteurs au moyen de
déclencheurs magnétothermiques et électroniques et/ou de dispositifs différentiels à courant
résiduel (moins communément, des dispositifs volumétriques sont acceptables mais non
recommandés par la CEI).
En plus des fonctions de protection de base (comme indiquées dans le tableau de la Figure H1),
d’autres fonctions de protection sont à assurer, entre autres :
La protection contre les surtensions,
La protection contre les sous tensions.
Des dispositifs spécifiques assurent ces fonctions :
Parafoudres et divers dispositifs parasurtenseurs,
Relais à manque de tension associés à des contacteurs, à des disjoncteurs télécommandés,
ou à des disjoncteurs aptes au sectionnement, etc.
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Chapitre I
Il existe plusieurs types des interrupteurs :
Le plus souvent, les boutons poussoirs sont équipés d'un mécanisme qui maintient la position
enclenchée lorsqu'il est actionné par une pression courte. Dans la majeure partie des cas, l'action
sur le bouton déclenche le processus de façon durable
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Chapitre I
b) Les boutons tournants ou commutateurs
Ils servent à ouvrir ou fermer un circuit électrique. Ils sont actionnés par une tête à mouvement
rotatif.
Suivant leur type, ils peuvent rester dans la position actionnée ou bien revenir en position initiale
quand ils sont relâchés.
Composition :
Les commutateurs sont composés de deux parties :
- le corps qui regroupe le contact et le mode de fixation
- la tête de commande
Symbolisation
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Chapitre I
Pour déverrouiller le bouton d’arrêt d’urgence il existe plusieurs cas de figure:
d) Interrupteur à levier
Les interrupteurs à levier comptent parmi les composants électriques les plus basiques et les plus
courants. Les interrupteurs à levier utilisent un mécanisme mécanique de levier ou de poignée pour
activer l’interrupteur. Ils peuvent avoir deux ou trois positions. Dans le cas de la version à
verrouillage, la partie frontale dispose d’une indication visuelle facile de l’état de l’interrupteur, ce
qui constitue une sécurité supplémentaire.
e) Interrupteur à bascule
Un interrupteur à bascule est un interrupteur électrique qui est actionné par un mécanisme à
bascule externe. Il est utilisé pour contrôler le flux d’électricité dans les circuits en coupant et en
allumant l’alimentation du circuit. Les interrupteurs à bascule sont couramment trouvés dans une
variété d’applications, y compris l’automobile, l’industrie, les appareils ménagers et l’électronique
grand public.
Les interrupteurs à bascule sont disponibles dans une variété de styles et de configurations pour
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Chapitre I
répondre à différents besoins. En général, il existe trois types fondamentaux d’interrupteurs à
bascule : momentané, maintenu et à enclenchement.
Les interrupteurs à bascule momentanés sont utilisés pour allumer ou éteindre quelque chose
pendant une brève période de temps, tandis que les interrupteurs maintenus sont utilisés pour
maintenir un appareil en marche ou pour l’éteindre. Les interrupteurs à verrouillage sont utilisés
lorsqu’un interrupteur doit rester en position « marche » ou « arrêt » jusqu’à ce qu’il soit réinitialisé
manuellement.
f) Interrupteur à glissière
Les commutateurs à glissière sont utilisés pour contrôler le flux de courant dans un circuit ; ils
utilisent généralement un curseur mécanique pour activer et désactiver un courant en glissant entre
un état ouvert et un état fermé.
Ce type d'interrupteur était fréquemment utilisé dans les appareils de sonorisation domestiques et
professionnels, où il est désormais remplacé par des interrupteurs électroniques statiques en circuit
intégré, bien plus fiables et nettement moins coûteux.
g) Les commutateurs
Le commutateur est un interrupteur qui permet de choisir entre plusieurs états actifs d'un appareil
donc il est destiné à couper, à rétablir, à inverser le sens du courant électrique, ainsi que le
distribuer à volonté dans différents circuits. le commutateur électrique ne gêne pas le passage des
électrons à travers le circuit, il déconnecte simplement une branche du circuit pour joindre la
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Chapitre I
configuration préexistante à un autre circuit.
Symbolisation
1.3.2 Le sectionneur
Le sectionneur est un appareil électromécanique permettant de séparer, de façon visible, un circuit
électrique en aval de son alimentation et qui assure en position ouverte une distance de
sectionnement satisfaisante électriquement.
Le principe mécanique est d'ouvrir un circuit électrique, afin d'isoler une partie de l'installation
raccordée en aval du sectionneur.
En conséquence, le sectionneur, à la différence du disjoncteur, n'a pas de pouvoir de coupure, ni de
fermeture. Il est impératif d'arrêter l'équipement aval pour éviter une ouverture en charge. Dans le
cas contraire de graves brûlures pourraient être provoquées, liées à un arc électrique provoqué par
l'ouverture.
Le sectionneur pour satisfaire aux normes en vigueur doit pouvoir être condamné en position
ouverte.
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Chapitre I
Il existe plusieurs types des sectionneurs dans le marché parmi lesquels on peut citer deux grandes
catégories :
La différence avec un interrupteur, c’est que cette séparation ne peut pas se faire en charge: pour
être plus clair, le sectionneur ne doit pas être activé lorsque le courant passe à travers ce
sectionneur au risque de créer un arc électrique.
Le sectionneur ne peut donc pas être utilisé comme une commande mais comme un moyen d’isoler
une partie de circuit électrique. Il peut être manœuvré uniquement si le courant est coupé en aval.
b) Interrupteur sectionneur :
L’interrupteur sectionneur c’est la combinaison entre un interrupteur et un sectionneur.
Il possède les deux capacités : séparation d’un circuit avec capacité de manœuvrer en charge.
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Chapitre I
Le symbole électrique l’interrupteur sectionneur :
La définition de l’interrupteur sectionneur passe aussi par le symbole électrique de l’interrupteur
sectionneur que voici :
L’interrupteur sectionneur à coupure visible est équipé d’un levier ou poignée. il est quant à lui
utilisé pour des intensités très importantes.
On l’utilise très généralement dans les grandes armoires électriques industrielles.
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Chapitre I
c) Sectionneur haute tension :
La fonction principale d'un sectionneur haute tension est de pouvoir isoler un élément
d'un réseau électrique (ligne à haute tension, transformateur, portion de poste électrique, ...)
afin de permettre à un opérateur d'effectuer une opération de maintenance sur cet élément
sans risque de choc électrique. Le sectionneur doit :
Indiquer sans ambiguïté sa position : on parle parfois de "coupure visible" ;
Pouvoir être cadenassé pour garantir à l'opérateur qu'un circuit isolé ne sera pas
refermé par inadvertance ;
Posséder une isolation entre les bornes, qui garantisse à l'opérateur
qu'une surtension ne puisse pas mettre en défaut cette isolation et remettre
malencontreusement le circuit sous tension.
1.3.3 Le contacteur
Le contacteur est un composant électromagnétique. Il fonctionne comme un interrupteur à
l’intérieur d’un circuit en établissant ou en interrompant le passage du courant. Ce n'est pas un
composant indispensable dans une installation électrique mais les bénéfices résultant de son emploi
sont importants.
Le rôle d'un contacteur jour/nuit ou heures creuses est de mettre en service automatiquement des
équipements électriques à consommation élevée comme un radiateur, un réfrigérateur, un lave-
linge, un ballon d’eau chaude, un lave-vaisselle ou un four lorsque le prix du kilowatt par heure est
faible. Cet appareil possède trois options de réglage : marche automatique, arrêt et marche
manuelle (pendant les heures pleines). Il peut être allumé manuellement ou programmé
automatiquement pour fonctionner.
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Chapitre I
a) Constitution d’un contacteur
Les contacteurs peuvent être unipolaires, bipolaires, tripolaires ou encore tétra polaires, en d'autres
termes ils possèdent un, deux, trois ou quatre contacts de puissance. Sur les contacteurs de
puissance élevée les bobines sont souvent interchangeables, permettant de commander le
contacteur avec différentes tensions (24V, 48V, 110V, 230V, 400V).
On trouve alors dans le contacteur les éléments suivants :
- Une Bobine.
- Un ressort de rappel.
- De 2 à 4 contacts de puissance ou pôles (unipolaires, bipolaires, tripolaires, tétrapolaires).
- Un circuit magnétique constitué d'un aimant fixe et d'un aimant mobile (armature fixe et
mobile).
- Une bague de déphasage qui stabilise les vibrations des bobines alimentées en courant
alternatif.
- Des contacts auxiliaires ouverts ou fermés.
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Chapitre I
Lorsque la bobine est alimentée, un champ magnétique se forme, la partie mobile de l'armature est
attirée contre la partie fixe et les contacts se ferment (ou s'ouvrent suivant le modèle).
Lorsque la bobine n'est pas alimentée, le ressort de rappel sépare les deux parties de l'armature et
maintient les contacts de puissance ouverts (ou fermés).
Symboles normalisés
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Chapitre I
fonctions qui comportent essentiellement des contacts auxiliaires instantanés et temporisés.
Ils ont la particularité de s'installer sur la face.
Il existe d’autres types de contacts auxiliaires temporisés selon que ce soit l’ouverture ou la
fermeture qui est temporisée et que le contact soit Normalement Ouvert (NO) ou Normalement
Fermé (NF)
Variables d’entrées :
- Tension du réseau
- Nature du courant
- Fréquence
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Chapitre I
Variables de sorties :
- Nature du récepteur
- Puissance, rendement, déphasaged’alimentation
- Durée de fonctionnement
- Fréquence des manœuvres de commande
Compte tenu de ces facteurs, on doit déterminer les caractéristiques du contacteur à utiliser :
- Tension d’emploi Ue ; exemple 230 – 400 – 500 – 690 – 1000 V en triphasé (tension entre
phases).
- Courant d’emploi Ie défini par le constructeur.
- Catégories d’emploi (voir tableau ci-dessous); elles dépendent :
◊ de la nature du récepteur contrôlé : moteur à cage, à bagues, ou résistances.
◊ Des conditions dans lesquelles s’effectuent fermetures et ouvertures : moteur lancé ou
calé ou en cours de démarrage, inversion du sens de rotation, freinage à contre courant.
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Chapitre I
1.4 Appareillage de protection contre les courts-circuits: Disjoncteur – Fusibles – relais
magnétiques
1.4.1 Fusibles
Un fusible a pour fonction de protéger un circuit électrique, entre autres, des courts-circuits et des
surintensités générées par une défaillance de la charge alimentée. Cette protection permet dans le
cas général de :
Garantir l'intégrité et la possibilité de remise en service du circuit d'alimentation, une fois
le défaut éliminé.
Éviter les conséquences potentiellement catastrophiques qu'engendrerait une
surintensité durable ou un court-circuit : dégradation des isolants, destruction
d'appareils, projection de matières en fusion, départ d'incendie, etc.
Il existe cependant des situations où une certaine protection de la charge peut être obtenue dans le
cas où la charge alimentée se décompose elle-même en plusieurs éléments en série. La fusion du
fusible provoquée par une défaillance d'un de ces éléments peut prévenir une propagation du
défaut vers les autres composants de la charge.
Sur un amplificateur audio par exemple, un court-circuit du haut-parleur pourra ne pas entraîner la
destruction des transistors de puissance si le fusible est suffisamment rapide.
Un fusible n'est pas adapté à la protection des personnes et des animaux contre
les électrisations ou électrocutions :
Les niveaux d'intensité dangereux pour l'homme (quelques dizaines de mA environ) sont
trop faibles pour déclencher la grande majorité des fusibles.
Le fusible, une fois fondu, n'ouvre qu'un pôle du circuit alimenté, l'autre restant sous
tension.
S'il s'agit d'un fusible dit « percuteur », une fois fondu, celui-ci libère un téton qui vient
percuter le système dit DPMM (dispositif de protection contre la marche en monophasé).
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Chapitre I
a) Structure interne d'un fusible
L'élément fusible:
La nature du métal fusible varie selon les types de fusibles et les fabricants (zinc, argent, aluminium,
alliage d'étain, etc.), et la technologie de ce matériau est particulièrement complexe. Les premiers
fusibles se présentaient sous forme d'un fil nu, dont la couleur et la ductilité rappelaient le plomb.
Le corps du fusible:
Il est en verre, en céramique ou en d'autres matériaux équivalents.
La matière de remplissage du fusible :
Généralement à base de silice granuleuse, son rôle est d'absorber l'énergie de l'arc et d'assurer
l'isolement après la coupure.
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Chapitre I
Figure: Structure d’un fusible à percussion
b) Fonctionnement
Le courant demandé par la charge traverse entièrement le fusible. Lorsque ce courant
dépasse le calibre, à savoir une valeur spécifique pendant un temps précis, la partie
conductrice du fusible fond et ouvre le circuit. Certains modèles sont munis d'un témoin
mécanique indiquant que le fusible a fondu.
Le temps nécessaire à la fusion du fusible est fonction de la valeur du sur-courant. Une faible
surintensité peut être supportée indéfiniment. L'ordre de grandeur de la précision d'un
fusible est de (- 0 % + 100 %) de sa valeur nominale : il supporte toujours son courant
nominal (- 0 %), mais certains exemplaires du même modèle pourront supporter le double (+
100 %). Cela confine son usage à la protection contre les pannes franches.
Un fusible est caractérisé par son courant nominal, son I²t (produit du carré du courant par le
temps : grandeur proportionnelle à l'énergie absorbée par le fusible), par son pouvoir de
coupure qui doit être supérieur au courant de court-circuit que peut fournir la source
d'alimentation, par la tension maximale de coupure (présente à ses bornes une fois ouvert),
et éventuellement, par sa résistance ohmique.
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Chapitre I
e) Classes des cartouches fusibles :
Il existe plusieurs classes de fusibles afin de répondre aux exigences techniques des installations
électriques à utiliser :
Fusibles gG et gL
Les fusibles gG et gL spécifient les fusibles nécessaires pour assurer la protection contre les
surintensités (surcharge et court-circuit) pour application de type distribution électrique ou des
récepteurs sans pointe de courant importante comme les récepteurs type résistif.
Ces 2 termes représentent la même classe mais sont d'une origine différente :
- « gL » qualifiait les fusibles respectant l'ancienne norme Allemande DIN VDE 0636 partie 21
(valable jusqu'au 1/6/2003),
- « gG » qualifie les fusibles conformes aux normes actuelles, normes internationale IEC
60269-2-1 et normes allemandes DIN VDE 0636 partie 201.
Ils sont utilisés pour assurer la protection contre les surcharges brutal et court-circuit des récepteurs
avec pointe de courant importante comme les démarrages moteur.
Ce fusible est capable d'intégrer les surintensités du courant magnétisant à la mise sous tension du
moteur. De ce fait, ils ne sont pas adaptés à la protection contre les surcharges.
Il est donc nécessaire dans le cas de la protection moteur d'utiliser un relais de surcharge dans le
circuit d'alimentation du moteur.
Fusibles uR (ultra-Rapide)
Ils assurent une protection très efficace contre les effets des courts-circuits.
Ces fusibles ultra-rapides assurent la protection des semi-conducteurs de puissance par un temps de
fusion fusible très inférieure aux fusibles aM ou gG.
Il est nécessaire de connaître la caractéristique I²t des semi-conducteurs de puissance à protéger et
faire en sorte que l'I²t du fusible UR soit < I²t du semi-conducteur.
Notes
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Chapitre I
f) Zones de fusion - courants conventionnels
- Intensités et tensions assignées (nominales) L'intensité assignée peut traverser indéfiniment un
fusible sans provoquer ni fusion, ni échauffement excessif ; la tension assignée est la tension sous
laquelle ce fusible peut être utilisé.
- Courants conventionnels de non-fusion et de fusion Courant conventionnel de non fusion(Inf.) :
“valeur du courant qui peut être supportée par la cartouche fusible pendant un temps
conventionnel sans fondre”.
- Courant conventionnel de fusion (If) : “courant qui provoque la fusion de la cartouche fusible
avant l'expiration du temps conventionnel”
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Chapitre I
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Chapitre I
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a) Constitution :
Le relais est composé principalement d'une bobine lorsqu'elle est alimentée un champ
électromagnétique est créé et qui transmet une force mécanique à un système de
commutation à contacts électriques.
L'électroaimant (la bobine) peut être, suivant les spécifications et besoins, alimenté en TBT
(Très Basse Tension) (5 V, 12 V, 24 V, 48 V) continu ou alternatif ou en BT (Basse Tension) (230
V, 400 V).
Le système de commutation peut être composé d'un ou plusieurs interrupteurs simples effets
appelés contacts normalement ouverts (NO) ou normalement fermés (NF ou NC). Ces
commutateurs sont adaptés aux courants et à la gamme de tensions à transmettre à la partie
puissance.
Divers systèmes mécaniques ou pneumatiques peuvent créer un retard à l'enclenchement ou
au relâchement (on dit alors que le relais est "temporisé").
Dans les systèmes mettant en œuvre une grande puissance, on appelle les relais des
"contacteurs".
Symbolisation
b) Principe de fonctionnement.
Le principe de fonctionnement d'un relais est illustré par les figures ci-dessous : Le levier en fer
doux est attiré par la bobine lorsque celle-ci est alimentée [action sur le contact (NO) du circuit
de commande]. Le contact mobile est entraîné par le levier, pour fermer le circuit de puissance
(position travail) ; et reste dans cette position tant qu’un courant circule dans le circuit
d’excitation de la bobine. Lorsque le courant dans le circuit d’excitation disparaît, le contact
revient en position repos.
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Chapitre I
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Chapitre I
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1.5 Protéger contre les surcharges: Disjoncteur magnéto thermique – relais thermique
1.5.1 Disjoncteursmagnétothermiques
Un disjoncteur magnétothermiquefait partie des organes de protection de l’installation
électrique.Il est installé dans le tableau électrique.Il assure un rôle de protection pour les
récepteurs qui sont branchés en bout des circuits électriques.
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Chapitre I
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Le principe de bilame qui entre dans la protection contre la surcharge, est un élément qui
vient agir sur le mécanisme de sectionnement.Comment? Sa forme se modifie en fonction de
l’élévation de température et vient « appuyer » sur le mécanisme de sectionnement pour
ouvrir le contact et sécuriser le circuit électrique.C’est un système de protection basé sur une
variation mécanique.
Protection magnétique :
Le disjoncteur divisionnaire est équipé d’un système de détection de court-circuit.
Cette détection se fait à l’aide d’un circuit magnétique (une bobine pour faire simple) capable
de détecter une forte augmentation du courant électrique qui traverse le disjoncteur.
Le symbole de la protection magnétique est un demi-cercle. Il est en corrélation avec la
représentation schématique de la bobine en électricité.
On peut retrouver ce demi-cercle sur le symbole électrique du disjoncteur :
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Chapitre I
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Un déclencheur équipé d'un électroaimant protège chaque phase qui en cas de court-circuit
coupe le courant électrique. Ce déclencheur est basé sur la création d'un champ magnétique
instantané (0,1sec) qui actionne une partie mobile et commande l'ouverture des contacts. La
partie magnétique du disjoncteur moteur n'est pas réglable ce sont les courbes de
déclenchement qui définissent le seuil de déclenchement qui s'exprime en nombre de fois
l'intensité nominale (3 à 15 In).
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Chapitre I
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Protection différentielle
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Chapitre I
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Chapitre I
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Chapitre I
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Chapitre I
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Le circuit principal ou circuit de puissance est intégré entre le contacteur et le moteur. Il est
constitué de :
Les contacts auxiliaires :Les déclencheurs thermiques font actionner deux contacts que
l'un est à ouverture et l'autre est à fermeture. Le contact à ouverture coupe le courant
d'excitation de la bobine du contacteur et ainsi sert à mettre le moteur hors service quand
il est nécessaire. Le contact à fermeture peut être employé » pour différents buts.
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Chapitre I
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Le relais thermique de classe 10A se déclenche le plus rapidement, en moins de 1.5 seconde,
tandis que le relais thermique de classe 30 offre la protection la plus lente avec un temps de
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Chapitre I
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Chapitre I
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Chapitre I
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Chapitre I
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- les dispositifs de classe A sont prévus pour les circuits dédiés, cuisinières, plaques de
cuisson à induction, lave-linge, dont le fonctionnement peut produire des courants
résiduels comportant une composante continue. La sécurité des personnes reste
assurée, le risque de déclenchement injustifié reste limité. Les dispositifs différentiels
de classe AC ne se déclenchent parfois pas sur ce type de courant de défaut. Dans le
secteur tertiaire, ce type de dispositif (interrupteur différentiel ou disjoncteur
différentiel) est obligatoire sur les circuits ou les matériels de classe 1 qui sont
susceptibles de produire le type de phénomène décrit ci-dessus ;
- les dispositifs de classe HI (également appelés Hpi ou Si suivant les fabricants). Ce type
de dispositif différentiel bénéficie d’une immunisation complémentaire contre les
déclenchements intempestifs. Ils sont aussi recommandés, généralement dans le
secteur tertiaire, pour les circuits nécessitant une continuité du service, tels que des
congélateurs, les circuits informatiques, les appareils hospitaliers, etc.
Dans le langage courant, et notamment lorsque l'on parle de l'équipement d'un tableau
de répartition électrique, les disjoncteurs différentiels sont simplement appelés «
différentiels », alors que le terme « disjoncteur » est réservé aux disjoncteurs
électromagnétiques. Il en résulte alors une confusion possible entre le disjoncteur
différentiel et l'interrupteur différentiel. L'interrupteur différentiel réalise la fonction
décrite ci-dessus, mais n'a pas de détection des surintensités (il ne protège donc pas
des surcharges) et il est de ce fait moins onéreux.
Dans un tableau de distribution, il est possible, afin de minimiser les coûts, de réaliser
la protection différentielle d'un groupe de circuits par un interrupteur différentiel
plutôt que par un disjoncteur différentiel, à condition que la protection de surintensité
soit assurée en aval, par exemple par des fusibles ou des disjoncteurs placés sur chaque
départ. Le calibre de courant maximum de l'interrupteur différentiel sera toujours
choisi comme étant supérieur à la somme des calibres des fusibles ou disjoncteurs qu'il
dessert.
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Chapitre I
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Chapitre I
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Il existe un autre type de lampe de signalisation que l'on rencontre dans l’industrie : la colonne
lumineuse. C'est un élément de signalisation optique utilisé plus particulièrement pour
visualiser sur 360 degrés et de loin les différentes séquences d'un processus. La colonne
lumineuse se fixe à un endroit très visible pour permettre d'informer le plus grand nombre de
personnes.
Symbolisation
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Chapitre I
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
b) La signalisation sonore
Un deuxième type d'éléments de signalisation est souvent rencontré. Il s'agit des avertisseurs
sonores (typesirènes) et des sonneries.
Voici le symbole d'un avertisseur sonore:
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Chapitre I
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Auto-Evaluation : A1
QCM
a ❑ Relais thermique
b ❑ Sectionneur
c ❑ Disjoncteur
a ❑ Cuisinière
b ❑ Plaque de cuisson
c ❑ Lave-linge
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Chapitre I
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b ❑ Faux
5 Un interrupteur-sectionneur à fusibles:
b ❑ 30 mA
c ❑ 0,5 A
d ❑ 300 mA
a ❑ d'une bobine
b ❑ de pôles principaux (contacts de puissance)
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Chapitre I
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b ❑ les courts-circuits
c ❑ les surcharges
c ❑ 100 A
a ❑ Oui
b ❑ Non
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Chapitre II
Schémas électriques
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Chapitre II
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Les schémas électriques sont toujours représentés hors tension c'est-à-dire au repos.
Tous les thermostats et les pressostats utilisés sont représentés "ouverts" si leur fonction est
une fonction de régulation et " fermés " si leur fonction est une fonction de sécurité.
Le déplacement des contacts s'effectue toujours de gauche à droite ou de bas en haut.
Chaque matériel a son symbole, mais quelques fois le symbole d'un matériel sera composé de
plusieurs éléments.
Exemple de schéma :
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Chapitre II
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Un trait représente l'ensemble des conducteurs qui relie les divers composants, c'est un
schéma simple qui donne une idée générale du fonctionnement de l'installation.
Schéma multifilaire
Le schéma électrique multifilaire représente tous les conducteurs, ce qui permet une
interprétation et une analyse claire des schémas de puissance et de commande.
Symboles de puissance
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Chapitre II
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Chapitre II
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Symboles de commande
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Chapitre II
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Chapitre II
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Chapitre II
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Tableau répertoriant les lettres d'identifications les plus utilisées en froid et climatisation.
Repères Eléments Exemples
B Transducteur Pressostats
C Condensateur Démarrage ou permanent
Coupe-circuit, protection
F Protection
thermique
G Générateur Alimentation, batterie
H Signalisation Buzzer, voyant
K Relais, contacteur
KA Relais automatisme Temporisé, relais divers
Contacteur
KM Contacteur de puissance
principaux
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Chapitre II
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Chapitre II
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Chapitre II
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Automatique: Auto.
Manuel: M.
Arrière: AR.
Avant: AV.
Bas: BA.
Haut: HA.
Gauche: GA.
Droite: DR.
Montée: MO.
Descente: DE.
Fermeture: FE.
Ouverture: OU.
Marche: MA.
Arrêt: AT.
En service: ES.
Hors service: HS.
Petite vitesse: PV.
Grande vitesse: GV.
Freinage: FR.
Incrément: INC.
Décrément: DEC.
Intensité: I.
Tension: U.
Puissance: P.
Courant Alternatif: CA.
Courant Continu: CC.
Couplage étoile: Y.
Couplage triangle : D.
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Chapitre II
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Pour un élément simple, ces nombres sont utilisés une seule fois et se suivent successivement
par ordre croissant.
- Les contacteurs, sectionneurs, les bornes sont repérés: 1 à 6 tripolaires
- 1 à 8 en tétrapolaires
- Les contacts auxiliaires sont repérés par deux chiffres, le chiffre des dizaines indique le
numéro du contact de l'auxiliaire, le chiffre des unités est le plus important, car il
indique la fonction du contact: 1 et 2 : contact à ouverture "O"
- 3 et 4 : contact à fermeture "F"
- 5 et 6 : contact à ouverture, contact temporisé
- 7 et 8 : contact à fermeture, contact temporisé
- Contact travail : ouvert au repos, ferme le circuit électrique lorsqu'il est actionné.
- Contact repos: fermé au repos ouvre le circuit électrique lorsqu'il est actionné.
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Chapitre II
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C’est le cas pour le schéma suivant avec l’utilisation de chiffres pour identifier les bornes de
borniers de raccordement.
Parfois, les éléments identiques sont groupés. Dans ce cas les bornes sont désignées par des
lettres suivies des nombres.
C’est le cas pour les bobinages de moteurs électriques triphasés notés:
U1 U2.
V1 V2.
W1 W2.
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Chapitre II
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Les repères et identifications ne concernant pas que les disjoncteurs sectionneurs et autres
appareils modulaires.
Les fils électriques sont également marqués et repérés. C’est d’ailleurs indispensable pour
identifier le neutre de la phase en monophasé, et des phases en triphasé.
Voici les lettres utilisées pour repérer les conducteurs sur un schéma électrique.
Phase 1: L.
Neutre: N.
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Chapitre II
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La phase 3: L3.
Neutre: N.
Alimentation continue:
Positif: L+.
Négatif: L-.
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Chapitre II
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Symboles:
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Chapitre II
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Les bornes de connexions disponibles sur les appareillages et récepteurs sont notées avec un
X, suivi de chiffres par ordre croissant.
Le Bloc autonome d’éclairage de sécurité (BAES) a ses bornes repérées en X10 et X11.
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Chapitre II
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Les bornes apparaissent sur le schéma électrique, avec une numérotation croissante (ici X10 et
X11)
Marques des contacts électriques :
Enfin, tous les contacts électriques des appareils sont indiqués sur le schéma électrique.
Il s’agit de contacts principaux en monophasé, les chiffres de 1 à 4 sont utilisés.
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Chapitre II
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Il conviendra alors de spécifier avec quelle norme nous travaillons, lors de la représentation
d'un schéma électrique.
b) Normes adoptés
En France, les normes de la série NF C 03-201 NF C 03-211sont utilisés pour décrire les
symboles d'appareillage électrique et les dispositifs de protection.
Ces symboles ont été adoptés sur le plan international et repris par l'Union Technique de
l'Electricité (UTE).
Ces symboles sont pour la plupart présents dans la base de données gérée par la CEI et donc
normalisés.
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Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
UTE NF Qualification
NF EN 60617-1 NF C 03-201 Informations générales
NF EN 60617-2 NF C 03-202 Eléments de symbole
NF EN 60617-3 NF C 03-203 Conducteurs et dispositifs de liaison
NF EN 60617-4 NF C 03-204 Composants passifs
NF EN 60617-5 NF C 03-205 Semi-conducteurs et tubes électroniques
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Chapitre II
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Chapitre II
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Chapitre II
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Chapitre II
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Schéma du circuit de
Plaque à borne du moteur puissance
Couplage triangle
Schéma de commande le plus utilisé
F
2 Q1
Uniquement pour cette
configuration :
Moteur 230/400 V
Réseau 230 V 3 ~
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Chapitre II
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Y A
Avantages :
- La pointe d'intensité au démarrage est réduite au tiers de la valeur du démarrage direct.
- Installation très simple en appareillage. Faible coût.
Inconvénients :
- Apparition de phénomènes transitoires lors du passage d'étoile en triangle. - Démarrage long
(3 à 6 s).
Remarque :
Le couple de démarrage est réduit au tiers de la valeur du démarrage direct
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Chapitre II
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Auto-Evaluation : A2
QCM
a ❑ KM
b ❑ KV
c ❑ KA
a ❑ Z
b ❑ Y
c ❑ X
a ❑ R
b ❑ F
c ❑ Q
a ❑ S
b ❑ Q
c ❑ F
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Chapitre II
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a ❑ Disjoncteur différentiel
b ❑ Sectionneur
c ❑ Disjoncteur magnétothermique
a ❑ Capteur photo-électrique
b ❑ Capteur électromagnétique
c ❑ Fin de course
a ❑ La partie puissance
b ❑ La partie commande
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Chapitre II
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Chapitre II
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
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Chapitre III
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Chapitre III
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La norme NFC 15-100 est une réglementation française qui définit et régit les conditions de
mise en œuvre des installations électriques. Ainsi, elle vise à assurer la sécurité des
installations etfournissant des règles strictes qui garantissent la protection dies individus. Elle
s'opère sur toutes les installations de basse tension.
La norme NF C 15-100 s'applique aux bâtiments neufs et aux installations neuves des
bâtiments anciens. Aussi, elle couvre la rénovation, la modification ou l'extension d'Une
installation existante.
Elle s'applique aux particuliers comme aux professionnels pour les bâtiments àusage
d'habitation ou Iles locaux professionnels à usage commercial, industriel, agricole, ...
La norme NF C 15-100 s'applique également aux bâtiments provisoires ou en préfabriqué, aux
terrains de camping, chantiers, foires, expositions, fêtes foraines, ... Tous les lieux dans
lesquels il y a une installation électrique.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
Toutes les masses métalliques d’un bâtiment doivent 1être mises à la terre la liaison
équipotentielle principale enles raccordant à un conducteur deprotection (ou conducteur de
terre) de couleur vert -jaune.
il s'agit de ;
- Toutes les canalisations métalliquesd'eau, de chauf fa 1ge, de gaz, etc.,
- Les corps des appareils sanitaires métalliques au sol et les autres éléments telsque les
huisseries métalliques, les masses des appareilsélectroménagers,
- Les salles de bains et les salles d’eau doivent comporter une Liaison équipotentielle
locale, raccordée au bornier de terre du tableau,
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
- La borne principale de terre est soit dans Le tableau avec Le bornier principal de terre,
soit séparée.
Le nombre de, points d'éclairage alimenté par un même circuit est limité à 8.
Dans le cas de spots ou bandeaux lumineux on compte un point d'éclairage par tranche de
300VA.
Les circuits d’éclairage de section mini. 1.5 mm2 doivent être protégés par un disjoncteur 16A
maxi.
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Chapitre III
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Chapitre III
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Chapitre III
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La définition du nombre, du type et du courant assigné des DDR 30 mA doit respecter les
règles ci-dessous :
- 2 DDR au minimum doivent être installés,
- Les circuits alimentant les appareils ci-dessous doivent être protégés par un DDR de
type A:
o Lacuisinière ou plaque de cuisson
o Lelave-linge
o La solutionInfrastructure de Recharge pour VéhiculeElectrique (IRVE). Les autres
circuits doivent être protégés par un DDR de type A ou AC,
- 8 circuits au maximum sont placés sous un même DDR
- Le courant assigné est définisoit :
o Paraval : le courant ln du DDR est supérieur ou égal à la somme des courants ln des
11
LE TYPE AC
Protège contre les courants de défaut à composante alternative. Exemple : contact avec une
partie sous tension. On l'utilise pour protéger la plupart des circuits sauf les circuits plaques de
cuisson, lave- linge et prise de recharge véhicule électrique.
LE TYPE A
En plus des courants de défauts détectés par le type AC , permet un déclenche ment en
présence de courant redressé généré par des circuits électroniques. Ildoit obligatoirement
protéger les circuits plaques de cuisson, lave- linge et prise de recharge véhicule électrique.
LE TYPE F
Présente une immunité renforcée aux déclenchements intempestifs, générés par des
perturbations sur le réseau.Ilest adapté à la protection descircuits alimentant un congélateur
ou du matérielinformatique.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
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Chapitre III
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Des tableaux conformes aux normes sont essentiels pour obtenir le niveau de sûreté adéquat.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
Les différentes exigences incluses dans les normes ont été introduites afin de répondre aux
attentes de l'utilisateur final :
Capacité à faire fonctionner l'installation électrique,
Tenue aux surtensions
Capacité de transport de courant,
Tenue aux courts-circuits,
Compatibilité électromagnétique,
Protection contre les chocs électriques,
Maintenance et amélioration des performances,
Possibilité d'installation sur site,
Protection contre les risques d'incendie,
Protection contre les contraintes environnementales.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
4. Régime du neutre
Qu'ils soient mineurs ou majeurs, tous les accidents d'électrocution ont la même origine. Tous
les courants électriques formant des circuits en boucles qui reviennent à leur source,
l'électrocution se produit quand une personne ou une partie du corps d’une personne ferme
un circuit et se retrouve dans une boucle de courant. Un circuit et un courant électrique sont
ainsi établis par contact simultané avec deux objets conducteurs présentant une différence de
tension et insérés dans le même circuit électrique. Dès lors :
Les objets électrifiés doivent être hors de portée.
Les différences de tension entre objets qui peuvent être accessibles simultanément
(masse, terre) doivent être supprimées.
Ce danger est évident pour toute personne touchant simultanément deux fils actifs de polarité
différente (pôles) d'un système électrique (double contact). L'autre cas se produit quand une
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
personne entre simultanément en contact avec un objet électrifié et avec la terre (contact
simple).
Les contacts simples sont tout aussi dangereux que les contacts doubles parce que le plus
souvent, pour donner au réseau électrique une référence de tension stable, proche de
l'environnement et proche de 0 Volt., l'un des pôles de la source électrique est mis à la terre.
Le pôle mis à la terre est appelé neutre ou 0 V tandis que les pôles non mis à la terre sont
appelés phases (P, ou L) neutre et phases sont dits ‘ conducteurs actifs’.
Cette connexion permanente à la terre vise deux objectifs principaux :
Dans le cas des objets isolés de la terre et, particulièrement, les objets conducteurs, le
développement de charges électrostatiques de tension élevée par rapport au sol peut
être dangereux pour les personnes (décharges statiques soudaines traversant le corps)
et pour les équipements (décharges statiques au travers des isolations électriques). Les
objets reliés à la terre ne peuvent plus accumuler de charges électrostatiques, car
celles-ci s'écoulent vers la terre dès leur développement. Ainsi, la tension de référence
de l'objet demeure proche de celle de la terre (référence 0V).
Vu qu'il est relié à la terre, le neutre va collecter tous les courants (pertes) des circuits
qui entrent (accidentellement) en contact avec la terre et les retransmettre à la source
du courant.
Nous sommes en contact quasi permanent avec le sol. Étant donné la relation entre la terre et
le neutre, la terre est également le principal objet conducteur connecté au circuit électrique.
Tout objet non mis à la terre dont une partie conductrice exposée est en contact avec la phase
de la source électrique est dangereux en cas de simple contact.
Lorsque le neutre est mis à la terre, tout contact simultané entre la terre et un élément
conducteur connecté à la phase d'un circuit est extrêmement dangereux.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
Les contacts simples avec des objets électrifiés sont de deux types :
Contacts simples directs : Contact avec la partie active (et non neutre) d'un
systèmeélectrique (fil de phase, jonction, etc.)
Contacts simple indirects : Contact avec un élément conducteur exposé (ex.: massed'un
équipement) accidentellement en contact avec la partie active (et non neutre)d'un
système électrique.
La CEI a établi une classification des équipements en fonction de leur danger spécifique et des
exigences correspondantes. La classe d'isolation d’un l'équipement électrique doit être
identifiée et les exigences spécifiques liées à cette classe doivent être respectées.
Pour satisfaire ces exigences même lorsque l'installation électrique ou les équipements sont
endommagés, inappropriés ou défectueux, trois précautions particulières ont été définies et
doivent obligatoirement être respectées :
Protection contre le contact direct : les objets électrifiés (parties dénudées des
fils,jonctions) doivent être hors d'atteinte.
Protection contre le contact indirect : la tension de toutes les parties conductrices
exposées (PCE) doit être ramenée à la tension environnante (tension de référence)par
la mise à la terre des masses (protection équipotentielle).
Des dispositifs différentiels doivent couper le courant en cas de pertes dangereuses.
Trop souvent, les barrières physiques qui empêchent le contact direct avec les parties
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
électriques actives sont endommagées ou manquantes. Avant toute autre opération, il est
donc nécessaire de vérifier et remplacer ces protections physiques. La vérification doit porter
sur les composants des installations électriques, ainsi que sur les appareils / dispositifs /
équipements alimentés par ces derniers. Tous les composants et appareils doivent être de
bonne qualité et en bon état. Aucune détérioration des protections n'est acceptable.
Pour les tableaux protégés par des portes que les utilisateurs peuvent ouvrir librement, des
exigences supplémentaires sont d’application :
- Une protection additionnelle fixe doit être installée à l'intérieur de l'enceinte.
- Dans le cas du tableau des disjoncteurs, une feuille plastique de protection supplémentaire
doit couvrir toutes les jonctions des disjoncteurs. Seule la commande manuelle des
disjoncteurs peut être accessible.
L'accès aux tableaux non dotés de ces protections internes de parties accessibles et sous
tension doit être réservé aux électriciens qualifiés. Soit ces tableaux seront installés dans un
local technique fermé, soit les panneaux d'accès ou portes doivent être équipés de
mécanismes de verrouillage qui ne peuvent être ouverts qu'à l'aide d'un outil ou d’une clé
réservée à cet usage.
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Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
La connexion à la terre de tous les châssis et masses des équipements réduit la différence de
potentiel (la tension) entre les parties des équipements qui peuvent être touchées et le sol à
une valeur proche de zéro volt. Les risques associés au contact indirect sont donc limités.
Toutes les pertes dues à un défaut entre la phase et une masse sont collectées par la
protection équipotentielle et retournent au neutre de la source de courant (générateur ou
autre), également mis à la terre. Le chemin parcouru par les pertes est appelé « boucle de
défaut ».
Ceci est le principe général qui établit une liaison équipotentielle des masses et canalise les
pertes au moyen de conducteurs de protection équipotentielle. Différents types de schémas
de liaison à la terre sont autorisés, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Nous les
décrivons au chapitre suivant (5.5) consacré aux schémas de liaison à la terre.
Grâce à la protection équipotentielle, la plupart des pertes de courant passent à travers un
réseau contrôlé de conducteurs : Le dispositif de protection équipotentielle. Vu que le système
est basé sur le potentiel de la terre, si la perte n'est pas trop élevée, la tension de contact
(tension entre un dispositif défectueux et la terre environnante) est réduite à une tension
acceptable inférieure à 50V. La tension varie cependant en fonction des conditions de pertes.
Si, par comparaison à la résistance totale de la boucle de défaut R (fil de phase) + R (défaut) +
R (contact-neutre), la résistance R (fil de phase) + R (défaut) est très faible, la tension de
100
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
contact peut dépasser les 50V. C'est le cas si R (défaut) est très faible, ou si R (contact-neutre)
est trop élevée. Cette tension de contact augmentera également si la résistance entre
l’environnement (sol) et le neutre est réduite (milieu humide, pieds nus, etc.).
Pour ces raisons, la protection contre les contacts dangereux doit comporter des dispositifs
différentiels. Les exigences relatives à ces dispositifs sont exposées à la Section 5.6, consacrée
aux différentiels.
L'installation pratique d'un système de liaison à la terre doit également suivre certaines règles.
Elles seront détaillées dans le chapitre consacré à la conception et à l'exécution des
installations.
La CEI a défini trois principaux schémas de liaison à la terre (CEI 60364). Il s'agit des schémas
IT, TT, TN
101
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
102
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
d) Régime TT
Dans le schéma TT, le neutre de la source d'énergie est relié directement à la terre, tandis que
les masses de l'équipement électrique sont reliées à la terre séparément. Ce schéma est le plus
courant et est souvent imposé pour les systèmes de distribution électrique publics.
Le neutre de la source d'énergie est connecté à sa masse, qui est à son tour reliée à un piquet
de terre. Au niveau de la source d'énergie, le neutre et la terre sont identiques. Du côté des
équipements électriques, toutes les masses sont connectées à un piquet de terre distinct.
La figure suivante illustre un système de distribution basé sur un schéma TT
Avantages :
- L'intensité des pertes canalisées est limitée par la résistance de terre.
- Chaque utilisateur est responsable de son installation de mise à la terre.
Inconvénients :
- L'intensité des pertes est réduite par la résistance du sol : seuls les dispositifs de protection
différentielles (DD), disjoncteurs différentiels ou interrupteurs différentiels peuvent protéger
des défauts d’isolation dans les équipements ou les circuits.
103
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
- Si la résistance de terre est très élevée (sable, saison sèche, etc.), en cas de défaut d'isolation
les pertes deviennent trop faibles pour déclencher les DD.
- Sur les réseaux publics de distribution, la qualité et la résistance de la boucle de terre
dépendent également de la mise à la terre du côté de la source (transformateur du réseau
public). Si la liaison à la terre est défaillante du côté de la source, même si la mise à la terre est
parfaite du côté de l'utilisateur, la résistance de la boucle de terre ou de la boucle de défaut
sera incorrecte. Dans ce cas, la qualité de la mise à la terre ne peut être corrigée que si les
défauts du coté distribution sont corrigés.
- En fonction de la résistance de terre, lorsque la foudre frappe, il est possible que des tensions
élevées apparaissent entre la masse des équipements et le système d’alimentation électrique,
et risquent d'endommager ces équipements.
• Un DD de 300mA déclenche en cas de défaut franc à 230V (contact franc phase – masse) si la
résistance de la boucle de terre est inférieure à 500 Ohms
• Un DD de 30mA déclenche en cas de défaut franc à 230V (contact franc phase – masse) si la
résistance de la boucle de terre est inférieure à 5000 Ohms
• Un DD de 300mA déclenche en cas de défaut résistif (contact résistif phase masse) avec une
tension de contact de 30V si la résistance de la boucle de terre est inférieure à 100 Ohms
• Un DD de 30mA déclenche en cas de défaut résistif (contact résistif phase masse) avec une
tension de contact de 30V si la résistance de la boucle de terre est inférieure à 1000 Ohms
• Pour ces raisons, la résistance de boucle de terre autorisée est de maximum 100 Ohms. Il est
néanmoins recommandé de toujours limiter la résistance de la boucle de terre à 30 Ohms.
104
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
e) Régime IT
Ce schéma est rarement utilisé dans les grandes installations étant donné qu'il est difficile à
gérer. Il s'applique aux très petites installations de classe II ou à celles requérant un degré
élevé de continuité.
Avantage :
Le premier défaut n'est jamais dangereux. En cas de défaut unique, le service peut être
maintenu. C'est pourquoi ce système est, par exemple, obligatoire dans les salles d'opération
occidentales sophistiquées.
Inconvénient :
L'isolation doit être contrôlée en permanence. Le premier défaut doit être détecté et corrigé
avant qu'un deuxième se produise et déclenche un dispositif de protection.
Remarque :
Le schéma IT est celui utilisé par de nombreux très petits générateurs (< 2 kVA) qui alimentent
un petit nombre d'utilisateurs généralement de classe II dans des installations provisoires
et/ou très petites. Un tel schéma est acceptable étant donné que les générateurs portables
105
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
légers n'ont généralement pas de raccordement de mise à la terre (équipement de classe II).
En outre, le nombre d'équipements étant limité, la probabilité d'un double défaut est très
faible.
f) Régime TN
Dans un schéma TN, le neutre de l'alimentation électrique et la masse de l'équipement sont
reliés à la même terre.
Avantages :
•La boucle de défaut présente en permanence une très faible résistance.
•Les dispositifs assurant la protection sont très sensibles et fiables.
•En théorie, aucun dispositif de protection différentielle n'est nécessaire.
Inconvénients :
•Les défauts francs sont des courts-circuits.
Il existe un certain nombre de variantes possibles du schéma de liaison à la terre TN. Chacune
est désignée par une troisième lettre. Le schéma TN peut être ‘TNC’ (neutre et conducteur de
protection combinés) ou ‘TNS’ (neutre et conducteur de protection séparés). Les trois
principales variantes sont passées en revue ci-dessous :
Avantages :
- Coût très faible
Inconvénients :
- Pas de disjoncteur autorisé sur le neutre
- Le conducteur neutre transporte le courant et les pertes – il est impossible d'installer un
dispositif différentiel.
- Des courants importants peuvent passer par les masses et l’équipotentiel et entrainer une
mauvaise équipotentialité.
106
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
- Le conducteur PEN doit être vert-jaune. Toutes les jonctions du PEN sont d'abord réalisées
avec la masse et puis de la masse vers le pôle neutre des jonctions électriques actives.
- Certaines installations domestiques existantes sont encore câblées en TNC ou similaire.
- Ces installations doivent être corrigées par ajout d'une mise à la terre séparée.
Utilisation : Tous les types d'installations, à l'exception de celles qui doivent continuer à
fonctionner après le premier défaut. Celles-ci doivent être protégées par un schéma IT (décrit
précédemment) qui offre un degré plus élevé de continuité. Toutefois, pour des motifs liés aux
risques associés à la foudre, les grandes installations doivent posséder plus d'une prise de
107
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
terre. Certaines limitations doivent donc être opérées pour les grandes installations d'urgence
provisoires généralement régies par un schéma TT et sont même obligatoires si la section des
câbles est inférieure à 16mm².
Avantages :
- Très grande réactivité des disjoncteurs en cas de défauts à la masse francs.
- Très grande réactivité des DDR en cas de défauts à la masse résistifs.
- Sélectivité supérieure à celle des schémas TT : en cas de défaut franc ce sont les disjoncteurs
finaux qui réagissent.
- La tension de contact des équipements en défaut reste toujours très basse.
- Meilleure protection des équipements en cas de foudre (référence de tension unique).
Inconvénients :
- La sélectivité des dispositifs différentiels trop sensibles doit être accrue.
- Les défauts francs peuvent provoquer des courants de court-circuit capables d’endommager
les équipements en défaut.
Contraintes :
Le schéma TNS ne convient que si vous contrôlez également la mise à la terre du neutre au
niveau de la source d'énergie.
108
Chapitre III
Génie Électrique / Manuel de cours/ GETC-6
Le schéma TNS est le plus approprié lorsque l'installation électrique n'est alimentée que par
nos générateurs. Si l'installation électrique est alimentée par le réseau public (schéma TT) et
par des générateurs de secours, vous pouvez très bien faire fonctionner le générateur avec un
schéma TNS. Toutefois, vous devez vérifier que le neutre de l'alimentation publique ne reste
pas connecté au neutre du générateur et donc à la terre TNS. Dans ce cas, le sélecteur de
source doit déconnecter le conducteur neutre de la source non utilisée en même temps que
les phases. (Coupure omnipolaire)
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Chapitre III
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Une protection différentielle doit aussi être installée dans les schémas TN:
Les disjoncteurs ne détectent que les défauts francs. Un différentiel est nécessairepour
détecter les défauts résistifs.
Les défauts francs se produisent généralement après les défauts résistifs. Vu
leurgrande sensibilité aux défauts résistifs survenant dans les schémas TN, les
DDRpermettront de prévenir la plupart d’entre eux
Les défauts sont détectés très tôt.
Pour maintenir la sélectivité en cas de défaut franc, les différentiels installés en tantque
protection générale doivent être du type ‘S’– retardés.
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Chapitre IV
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Chapitre IV
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Pour déterminer la section des conducteurs actifs d'un câble, il faut tenir compte des
données suivantes :
- Courant d'emploi dans les conducteurs actifs.
- Mode de pose des câbles.
- Type de câble utilisé.
- Température ambiante.
- Type de protection.
La formule ci-après donne la valeur du courant maximal Iz admissible pour chaque section
des câbles cuivre et aluminium. Elles sont à corriger en fonction des coefficients suivants :
Km : coefficient de mode de pose
Kn : coefficient prenant en compte le nombre de câbles posés ensemble
Kt : coefficient tenant compte de la température ambiante et du type de câble
a) Coefficient Km
Suivant norme NF C 15-100 et CEI 60364 Tableau A
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Chapitre IV
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b) Coefficient Kn
Exemple:
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Chapitre IV
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Chapitre IV
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c) Coefficient Kt
Suivant norme NF C 15-100 et CEI 60364 Tableau C
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Chapitre IV
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Exemple :
Pour un câble isolé au PVC qui se trouve dans un local où la température ambiante atteint 40
°C. Kt = 0,87
Détermination de I’z
- Mode de pose : E donc Km = 1 (voir tableau A)
- Nombre total de circuits : 4 donc kn = 0,77 (voir tableau B)
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Chapitre IV
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Détermination de Iz
Le câble U 1000 R2V est de type PR (voir tableau D). Le nombre de conducteurs chargés est
de 3. Il faut donc se reporter à la colonne PR3 du tableau correspondant à la catégorie E. Il
faut choisir Iz immédiatement supérieur à I’z
Donc Iz = 127 A. Ce qui correspond à un câble de 3 x 25 mm2 en cuivre, protégé par un
fusible gG de 100 A, ou à un câble de 3 x 35 mm2 aluminium, protégé par un fusible gG de
100 A.
Exemple 2
On cherche à déterminer la section de cable alimentant un circuit composé de 3 phases +
neutre dans les conditions suivantes :
- Câbles cuivre mono-conducteurs, isolation PR, installés sur des corbeaux
- température ambiante : 40 °C
- pas d’autres circuits à proximité
- Ib = 450 A
Détermination de I’z
- Mode de pose : F donc Km = 1 (voir tableau A)
- Nombre total de circuits : 1 donc Kn = 1 (voir tableau B)
- Température ambiante : 40 °C donc Kt = 0,91 (voir tableau C)
- d’où
Détermination de Iz
- Iz immédiatement supérieur : 506 A
- section retenue : 185 mm2.
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Chapitre IV
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Lorsque la chute de tension est supérieure aux valeurs du tableau ci-dessus, il est nécessaire
d’augmenter la section de certains circuitsjusqu’à ce que l’on arrive à des valeurs inferieures
à ces limites.
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Chapitre IV
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b) Formule simplifiée
Pour simplifier les calculs, il existe des tableaux permettant d’avoir une bonne
approximation, la chute de tension par km de câble pour uncourant de 1 A en fonction :
• Du type d’utilisation : force motrice avec cos φ voisin de 0,93 ou d’éclairage avec un
cos φ voisin de 1 ;
• Du type de câble monophasé ou triphasé.
ΔU (Volt) = K x Ib x L
Avec :
- K coefficient de chute de tension donné par les notices de fabricants de câbles (voir
tableau E et F). le coefficient K dépend essentiellement de la nature de l’âme du câble
(cuivre ou aluminium), de la nature du circuit triphasé ou monophasé et de la nature de
la charge et cos phi ; L’unité de K est exprimée en V/A/Km
- Ib : le courant d’emploi
- L : la longueur en Kilomètre
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Chapitre IV
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Exemple 1 :
Un câble triphasé en cuivre de section 35mm2, ayant
une longueur de 50 m, alimente un moteur en 400V
consommant :
• 100 A sous cos φ = 0,8 en régime permanent ;
• 500 A (5 In) sous cos φ = 0,35 au démarrage.
La chute de tension a l’origine de la ligne est en régime
normal (consommation totale distribuée par le tableau
1000 A) de 10 V entre phases.
Quelle est la chute de tensions aux bornes du moteur :
• En service normale ?
• Au démarrage ?
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Chapitre IV
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Pour déterminer la section des conducteurs actifs d'un câble, il faut suivre les étapes
suivantes :
Section du câble d’un seul départ
(Exemple : départ moteur ou éclairage)
❷ I’z Détermination du courant admissible corrigé I’z tenant compte des facteurs
de correction Km, Kn et Kt suivant le mode de pose
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Chapitre IV
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5.4 Méthode de choix de la section de câble à base des abaques de calcul rapide
Il est possible également de sélectionner la section des conducteurs actifs d'un câble en
utilisant des abaques de calcul rapide ;
Il faut connaître initialement la puissance en kW (ou l'intensité en ampères), ainsi que la
longueur du câble.
La simple lecture des tableaux ci-dessous indique rapidement la section du câble électrique.
Exemple 1
On cherche à déterminer la section du câble d’un moteur électrique pour une puissance de 8
kW en triphasé qui sera installé à une distance de 150 mètres, le tableau vous indique qu’on
doit utiliser un câble de 4 mm² minimum
Ce tableau est limité à des charges triphasé 380V, et cosφ =0,8 avec un cable cuivre; si l’une
des ces conditions change ilfautchercherd’autresabaques qui respectent les nouvelles
conditions.
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Chapitre IV
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Exemple 2
On cherche à déterminer la section du câble d’un coffret d’éclairage pour une puissance de 3.5
kW en monophasé sur une distance de 50 mètres, le tableau ci-dessous indique qu’on doit
utiliser un câble de 6 mm² au minimum.
Ce tableau est limité à des charges monophasés 230V, et cosφ =1 avec un cable cuivre; si
l’une des ces conditions change il faut chercher d’autres abaques qui respectent les
nouvelles conditions. La limite de chute de tension appliquée est 3% puisqu’il s’agit d’un
circuit d’éclairage;
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Chapitre IV
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Les interventions techniques sur les systèmes électriques ne peuvent être réalisées que par
des électriciens qualifiés ou par des apprentis sous la supervision d'un électricien qualifié. La
qualification de l'électricien doit être adaptée à la classe de tension des circuits sur lesquels
l'intervention doit être réalisée.
Lorsque des travaux doivent être effectués dans les tableaux de distribution, le disjoncteur
principal du tableau doit être placé en position OFF, en suivant les étapes suivantes :
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Chapitre IV
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6.2 Signalisation
Dans tous les cas, et particulièrement quand le disjoncteur qui doit être éteint pour garantir
la sécurité n'est pas immédiatement visible du travailleur pendant son intervention, un
panneau d'avertissement et/ou un ruban de signalisation doit être installé et être clairement
visible de manière à signaler qu'un électricien travaille sur le système.
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Chapitre IV
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Dans tous les cas, et particulièrement quand le disjoncteur qui doit être éteint pour garantir
la sécurité n'est pas immédiatement visible du travailleur pendant son intervention, un
panneau d'avertissement et/ou un ruban de signalisation doit être installé et être clairement
visible de manière à signaler qu'un électricien travaille sur le système.
S'il est obligé d'intervenir sur les parties électrifiées de l’installation, le technicien devra
porter des gants isolés 1000 volts. Les gants isolés ne sont pas très résistants et peuvent
facilement se déchirer. Ils devront donc être contrôlés avec soin avant usage. Pour éviter de
les endommager, il est recommandé de porter des gants plus résistants par-dessus les gants
isolés.
Même lorsque vous travaillez avec des gants isolés, vous devez éviter de toucher les parties
électrifiées avec vos mains. L'utilisation d’outils isolés est indispensable.
Le technicien doit également être équipé d'une protection contre les étincelles : un casque
doit protéger la tête et un masque transparent protège le visage et les yeux.
La protection peut être accrue par le port de chaussures de sécurité et par la mise en place
d'un tapis isolant.
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Bibliographie
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