Chap3 Le Marketing Operationnel
Chap3 Le Marketing Operationnel
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Clients en
dvpmt
nouveaux
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ENSIT Cours de marketing, ingénieurs des techniques informatiques, 4ième année
clients
Prescripteurs
Diverses actions
transversales
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Le mix c'est la définition des actions à mener pour atteindre les objectifs généraux,
via les options stratégiques, de cibles, de sources de volume, et de positionnement. Il
obéit aux principes suivants :
Principe de cohérence : cohérence interne (entre les différents éléments du mix),
cohérence avec les objectifs généraux, et cohérence dans le temps
Principe de supériorité : une stratégie n'est acceptable, que si, sur un aspect ou un
autre, elle assure un avantage concurrentiel substantiel. Cet avantage peut être issu :
de l'un des éléments du mix, de l'établissement de liens privilégiés avec un segment
particulier, d’une meilleure combinaison des éléments (d’une meilleure cohérence),
etc. Le mix est donc envisagé en référence à ceux des concurrents.
Principe de sécurité : la stratégie engageant l'entreprise sur le long terme, elle se
fonde, naturellement, sur un certain nombre d'hypothèses (hypothèse de croissance
du marché, d'évolution de la perception des consommateurs, d'estimation des
mutations technologiques, de résultats des différentes actions menées, etc.). Le mix
choisi doit donner des résultats acceptables, même si ses hypothèses fondatrices ne
se réalisent pas.
Principe d'adaptation : le mix doit être adapté à la firme, au marché, et à leurs
évolutions respectives. Le mix doit donc être adaptatif et suffisamment tolérant pour
accepter d'être modulé, adapté, tout au long de la période stratégique.
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Distribuer les produits c’est les amener au bon endroit, en quantité suffisante, avec le
choix requis, au bon moment, et avec les services nécessaires à leur vente, à leur
consommation, et le cas échéant, à leur entretien.
La distribution est la variable du mix dont le contrôle échappe le plus au producteur.
Par ailleurs, dans le contexte actuel d'organisation de l'activité commerciale, la
distribution est de moins en moins un moyen d'action sur le marché. La
problématique principale réside aujourd'hui davantage dans la difficulté à être
référencé.
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Les détaillants achètent en grandes quantités les articles destinés à répondre aux
besoins des consommateurs, puis se chargent de les revendre à l’unité avec un
certain profit.
Selon la longueur des canaux, ces fonctions sont plus ou moins intégrées.
Canal direct
Producteur Consommateur
Exemples : Vente par correspondance et à distance : Vente a domicile
Canal court
Producteur Détaillant Consommateur
Exemples : Vente directe du producteur au détaillant (produits régionaux)
Canal long
L’efficacité.
Elle dépend :
- de sa puissance, c'est-à-dire la possibilité de couvrir un territoire géographique plus
ou moins important ;
- de sa souplesse, c'est-à-dire la possibilité de modifier facilement le mode de
distribution ;
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- des fonctions remplies par les intermédiaires, notamment les distributeurs, leurs
compétences et leurs motivations à mettre en œuvre la politique de distribution
choisie ;
- de la maitrise et le contrôle possible du canal ainsi que les risques éventuels de
conflits entre intermédiaires et producteurs.
La rentabilité.
Pour chaque canal, il faut comparer le service escompté et le cout correspondant
(c.à.d. marge prélevée par l’intermédiaire) et faire le chiffrage en fonction du volume
des ventes prévu et le cout total du réseau de distribution qui sera mis en place.
L’environnement de l’entreprise
Le choix de la stratégie de distribution est fonction de certaines contraintes :
La nature et les caractéristiques du produit commercialisé : certains biens
impliquent une forme de distribution spécifique.
L’entreprise elle-même : sa taille, sa capacité de production, ses moyens financiers,
son pouvoir de négociation conditionnent le recours à certains canaux de
distribution.
La nature de la clientèle : ses exigences en matière de services, conseils, assistance
jouent un rôle dans le choix de la stratégie de distribution.
La concurrence : quelle est sa stratégie, faut-il imiter ou se différencier ?
Les contraintes diverses : qui s’exercent sur l’entreprise dans les domaines
politiques, juridiques, sociaux influencent également les choix de l’entreprises.
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PULL : La stratégie pull est axée sur le consommateur, l'accent est mis sur l'effort
publicitaire, on fait tirer le produit par le consommateur, le distributeur se voit
contraint de référencer le produit. Cela équivaut à faire demander le produit.
Stratégies Caractéristiques
Consiste à distribuer les produits
Dans un maximum de points de
Vente.
Distribution Permet de couvrir un large secteur
intensive Géographique, de conquérir de
Fortes parts de marché, de faire
Connaitre le produit rapidement,
d’augmenter le CA
Le producteur limite le nombre de
Points de vente ou ses produits
Seront distribués à un ensemble de
Distribution Distributeurs ayant des
sélective Caractéristiques communes.
Les points de vente sont
Sélectionnés selon des critères de
Taille mais aussi d’accueil, de
Compétence, de conseils et de
services proposés à la clientèle
Le producteur choisit quelques
Distributeurs ayant l’exclusivité
Géographique de la distribution sure
Un secteur donné.
Permet de créer, de développer et
Distribution De renforcer une image de marque.
exclusive Permet un excellent contrôle de la
Commercialisation (aspect
Qualitatif), un investissement allégé
Pour le producteur (effectif de la
Force de vente limité, frais de
transport et de logistique réduits
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La politique de prix d’une entreprise consiste à fixer les prix auxquels elle vendra ses
produits à ses différents clients. C’est au moment où elle lance un nouveau produit
qu’une entreprise doit en fixer une première fois le prix de vente. Mais elle peut
ensuite décider à tout moment de modifier ce prix, sauf dans les rares cas où elle est
soumise à des restrictions réglementaires. La fixation du prix d'un produit constitue
une décision au moins aussi importante que les décisions concernant les autres
composantes du marketing-mix. Toutes ces décisions doivent donc être prises
conjointement. Il peut même être souhaitable, lorsqu'on estime que le prix de vente
d'un produit jouera un rôle primordial dans son succès ou son échec, de commencer
par fixer ce prix, et d'en déduire ensuite les autres composantes du marketing mix, y
compris les caractéristiques mêmes du produit.
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La nature du marché : certains marchés sont très sensibles au prix, par exemple :
l’électroménager, d’autre le sont beaucoup moins, par exemple le voyage
Stratégie d’écrémage
C’est la politique inverse de la précédente, l’entreprise fixe délibérément un prix
élevé, au dessus de celui du marché. Cette strategie peut être appliquée dans deux
cas distincts :
Pour lesquels l’entreprise souhaite créer et développer une image haut de gamme
(exemple Lacoste, chanel, cartier, Mercedes, BMW…). Ces produits ciblent un
segment de clientèle peu sensible au prix, dont le comportement d’achat est souvent
dicté par un certain snobisme.
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Une hausse de prix : elle peut être justifiée par une augmentation du cout de revient
du produit (hausse du cout d’achat des matières) ou d’un élément du cout de revient
(exemple : salaire, taxes sur le produit), par un accroissement de la demande qui
devient supérieur a l’offre (exemple : cas de pénurie fruit et légumes), ou par une
volonté d’augmenter la rentabilité de l’entreprise sur le produit. Elle est à manier
avec précautions, car le consommateur risque de se tourner vers des produits de
substitutions ou de renoncer à son achat, il faut dans ce cas, se référer aux études de
détermination de prix psychologique et tenir compte du coefficient d’élasticité de la
demande par rapport au prix.
V. La stratégie de communication
On s’intéresse :
- à l’émetteur (la source du message),
- au message lui-même (à son contenu, sa forme, son langage etc.),
- au media, par lequel il est transmis, aux déformations engendrées, aux bruits qu’il
suscite…
- au récepteur (à la cible, ou à l’audience?) et aux conditions de son exposition.
- et enfin aux résultats, c’est-a-dire aux réactions des récepteurs
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- Faire connaitre : le but est de faire connaitre l’entreprise, ses produits et services.
- Faire aimer : la communication vise à faire aimer l’entreprise et ses produits et à
leur donner une bonne image.
- Faire agir : la communication vise à faire acheter.
Les cibles de la communication
Communication media :
C’est communication par le moyen de la publicité dans le but de toucher le plus grand
nombre de personnes de la cible (radio, télévision, affichage, cinéma, presse,
magazine…).
- Bonne qualité de
reproduction
Le choix des medias (NTIC, télé, radio, cinéma, affichages, presse) et des supports
(tweeter, Facebook, RTI, f24, nostalgie, CNN) est une décision qui répond à deux
objectifs : la transmission sans déformation, et sa faculté à couvrir la cible.
Le rôle du média-planneur c’est de repartir les budgets publicitaires entre les
différents médias retenus, et d’organiser les campagnes dans le temps (stratégie
media), mais aussi de sélectionner les supports les plus adaptés (support-planning).
Les supports sont sélectionnés en fonction de leurs coûts, mais aussi des ODV
(occasions de voir) ou des ODE (occasions d’entendre).
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