Chapitre 1-INFO1 2017-2018

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 13

1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A.

Boussouf - Mila Année 2017/2018

Chapitre 1: Introduction à l'informatique

1. Définition de l'informatique
Le terme informatique est composé de deux mots: Information et Automatique. Donc, l'informatique
est l’ensemble des sciences et techniques relatives au traitement automatique de l’information par un
ordinateur.

 Information : est un élément de connaissance humaine susceptible d’être représentée à l’aide


d’un système de codage afin d’être conservée, traitée ou communiquée. Ils existent deux types
d'informations: les données et les instructions.
 Donnée : est une représentation de l’information en vue d’un traitement automatique,
tels que les données d’un étudiant : nom, prénom, âge et adresse.
 Instruction : est une forme d'information qui permet de décrire l'action qui devra être
réalisée (exécutée) par l'ordinateur.
 Traitement automatique de l’information : est une suite d’opérations transformant une
représentation de cette information en une autre représentation plus facile à manipuler ou à
interpréter.

Informations Traitement Informations


(Données) automatique (Résultats)
(Ordinateur)

Informations
(Consultées)

Figure 1. Traitement d’information


Exemples:
 Calcul du produit de deux nombres (3*2=6).
 Calcul de la moyenne des notes d’un module.
 Traduire des lignes de texte.
 … etc.
2. Evolution de l'informatique et des ordinateurs
Un ordinateur lancé sur le marché dépasse l’ordinateur précédent. On parle à ce propos de l'évolution
des ordinateurs, ou de générations d’ordinateurs. On peut classer les ordinateurs en quatre
générations, qui sont:

1
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

a. Première génération : les calculateurs à tube (à lampes)

L’un d’entre eux, l’ENIAC (1944). Il a les dimensions d’une maison et pèse 30 tonnes et contient 18
000 lampes. Il pouvait réaliser deux additions en 3 microsecondes; mais toutes les 7 ou 8 minutes
une lampe tombait en panne, et les ingénieurs passaient un temps fou à la localiser.

b. Deuxième génération: les calculateurs à transistors

Mis au point dans les années 50 aux États-Unis, les transistors sont capables d'effectuer le même
travail que les lampes. Les transistors sont beaucoup moins chers, plus petits, plus fiables et plus
rapides.

c. Troisième génération: l'apparition des circuits intégrés

Les circuits intégrés sont des combinaisons de transistors à l'intérieur d'une pastille de silicium
appelée une puce. Son invention permit l'avènement de la micro-électronique. Ils permettent de
construire des ordinateurs plus puissants et plus petits par rapport aux ordinateurs précédents.

d. Quatrième génération: les microprocesseurs

Au début des années 1970, tous les composants d'un calculateur sont rassemblés dans une puce
appelée microprocesseur. Grâce à l'ultra-miniaturisation des composants, un ancien ordinateur qui
est très grand peut aujourd'hui tenir sur un morceau de silicium de quelques millimètres. On peut
acheter désormais des ordinateurs de petite taille et pour le prix de quelques-unes des anciennes
lampes. Les ordinateurs sont devenus plus petits, plus puissant et moins cher. On parle alors des
micro-ordinateurs, utilisables même par les non-spécialistes.

3. Les systèmes de numération et le codage de l'information


3.1. Codage de l'information
 Les informations traitées par les ordinateurs sont de différentes natures:
- Nombres, texte;
- Images, sons, vidéos;
- Programmes;
- … etc.
 Dans un ordinateur, elles sont toujours représentées sous forme d'une suite de 0 et de 1. Ces 0
et 1 sont appelés bits ou binary digits (digits binaires).
 Un groupe de huit (8) bits est appelé octet ou byte (en anglais).

2
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

 Le codage de l’information : permet de passer d’une représentation (dite externe) d’une


information à une autre représentation (dite interne : sous forme de bits) de la même
information, suivant un ensemble de règles précises.

Exemple: la représentation externe du nombre trente cinq est 35. La représentation interne de 35 sera
une suite de 0 et 1 (100011).

 Les étapes de codage de l’information

En informatique, le codage de l’information s’effectue principalement en trois étapes :

1. Expression de l'information par une suite de nombres.


2. Codage des nombres sous forme binaire (suite de 0 et 1)
3. Chaque élément binaire est représenté par un état physique:
- Charge électrique (RAM : Condensateur-transistor) : Chargé (bit 1) ou non chargé
(bit 0).
- Magnétisation (Disque dur, disquette) : polarisation Nord (bit 1) ou Sud (bit 0).
- Fréquences (Modem) : fréquence f1 (bit 1) ou fréquence f2 (bit 0).
3.2. Les systèmes de numération
 Un système de numération décrit la façon avec laquelle les nombres sont représentés.
 Il est défini par ensemble de symboles ou chiffres (alphabet) et des règles d’écritures.
 Les systèmes de numération les plus utilisés sont le système décimal, le système binaire, le
système octal et le système hexadécimal.
 Base, rang et poids
 La base de numération dans un système de numération correspond au nombre de symboles ou de
chiffres différents utilisés. Par exemple, dans le système décimal la base est 10, parce qu'on
utilise 10 chiffres différents, à savoir: 0 à 9.
 Le rang d'un chiffre est sa position dans le nombre (numérotation de droite vers la gauche, en
commençant par 0).
 On détermine le poids (p) d'un chiffre à partir de la base (b) et le rang (r), comme suit:

𝑝 = 𝑏𝑟

3
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

3.2.1. Le système décimal (base 10)

Le système décimal est le système le plus courant. On utilise dix chiffres différents pour représenter
un nombre, qui sont les chiffres (0 à 9). Donc, la base b d'un système décimal est égale à 10.

Exemple: soit le nombre 8357 en décimal (la base b = 10):

chiffre 8 3 5 7
rang 3 2 1 0
poids 103 102 101 100
Poids fort poids faible
Table 1

3.2.2. Le système binaire (base 2)

Le système binaire est le système utilisé par les ordinateurs. On utilise deux chiffres, qui sont 0 et 1.

Chaque chiffre est appelé bit. Donc, la base b d'un système binaire est égale à 2.

Exemple: soit le nombre 1101 en binaire (la base b = 2).

chiffre 1 1 0 1
rang 3 2 1 0
poids 23 22 21 20
Poids fort poids faible
Table 2

3.2.3. Le système octal (base 8)

Le système octal utilise les chiffres de 0 à 7. Donc, la base b d'un système octal est égale à 8. Chaque
3 bits en base 2 sont codés par un seul chiffre en base 8, comme suit:

Chiffre octal 0 1 2 3 4 5 6 7
Code binaire 000 001 010 011 100 101 110 111
Table 3 : Correspondances octal-binaire.

Exemple: soit le nombre 5613 en octal (la base b = 8).

chiffre 5 6 1 3
rang 3 2 1 0
poids 83 82 81 80
Poids fort poids faible
Table 4

4
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

3.2.4. Le système hexadécimal (base 16)

Le système hexadécimal utilise les chiffres de 0 à 9 et les lettres de A à F. Donc, la base b d'un
système hexadécimal est égale à 16.

Les lettres de A à F correspondent, respectivement, aux nombres de 10 à 15.

Chiffre 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
hexadécimal
Code décimal
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Table 5 : Correspondances hexadécimal-décimal.

Exemple: soit le nombre F9E7 en hexadécimal (la base b = 16).

chiffre F 9 E 7
rang 3 2 1 0
poids 163 162 161 160
Poids fort poids faible
Table 6

3.2.5. Le changement de base (transcodage)

Le changement de base est l’opération qui permet de passer de la représentation d’un nombre
exprimé dans une base à la représentation du même nombre exprimé dans une autre base.

 Conversion d'un nombre en base 10 vers une base b

Pour convertir un nombre de la base 10 vers une base b quelconque, on suit la règle des divisions
successives suivante:

 On divise le nombre par la base b;


 puis le quotient par la base b;
 ainsi de suite jusqu’à l’obtention d’un quotient nul (égale à 0);
 la suite des restes correspond aux chiffres du nombre en base b;
 on obtient en premier le chiffre de poids faible et en dernier le chiffre de poids fort.
 Exemple: décimal vers binaire
Conversion du nombre 59 écrit en base 10 vers la base 2

5
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

Résultat: (59)10 = (111011)2

 Exemple: décimal vers octal

Conversion du nombre 131 écrit en base 10 vers la base 8

131 8
3 16 8
0 2 8 Résultat: (131)10 = (203)8
2 0

 Exemple: décimal vers hexadécimal

Conversion du nombre 490 écrit en base 10 vers la base 16

490 16
10 30 16
Résultat: (490)10 = (1EA)16
14 1 16
1 0

 Conversion d'un nombre en base b vers la base 10

Pour convertir un nombre N exprimé dans une base b quelconque vers la base 10, on applique la
règle suivante:

𝑛 −1

(𝑁)10 = 𝑎𝑖 ∗ 𝑏 𝑖
𝑖=0

Ou bien,

𝑁 10 = 𝑎0 ∗ 𝑏 0 + 𝑎1 ∗ 𝑏1 + 𝑎2 ∗ 𝑏 2 + ⋯ + 𝑎𝑛 −1 ∗ 𝑏 𝑛−1

6
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

 𝑏 est la base du nombre à convertir;


 𝑛 est le nombre de symboles du nombre exprimé en base 𝑏;
 𝑎𝑖 est le chiffre ou le bit du rang 𝑖 du nombre exprimé en base 𝑏;

 Exemple: binaire vers décimal

Soit le nombre N=(111011)2 à convertir vers la base 10.

(111011)2 = 1*20 + 1*21 + 0*22 + 1*23 + 1*24 + 1*25


= 1 + 2 + 0 + 8 + 16 + 32
= (59)10
(111011)2 = (59)10
 Exemple: octal vers décimal
Soit le nombre N = (253)8 à convertir vers la base 10.

(253)8 = 3*80 + 5*81 + 2*82


= 3 + 40 + 128
= (171)10
(253)8 = (171)10
 Exemple: hexadécimal vers décimal
Soit le nombre N = (A9C4)16 à convertir vers la base 10.

(A9C4)16 = 4*160 + 12*161 + 9*162 + 10*163


= 4 + 192 + 2304 + 40960
= (43460)10
(A9C4)16 = (43460)10

 Conversion d'un nombre en base b1 vers une base b2

Pour faire la conversion d'un nombre écrit en base b1 (b1 ≠ 10) vers une base b2 (b2 ≠ 10), on fait
comme suit:
 Conversion du nombre en base b1 vers la base 10.
 Conversion du nombre en base 10 vers la base b2.
 Exemple: (743)8 = (?)16

(743)8 = (?)10

(743)8 = 3*80 + 4*81 + 7*82 = (483)10

7
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

(483)10 = ( ? )16

483 16
3 30 16
Résultat: (743)8 = (1E3)16
14 1 16
1 0

4. Principe de fonctionnement d'un ordinateur

Un ordinateur est constitué de deux parties, qui sont le matériel, référencé par le terme anglais
Hardware, qui représente les éléments physiques de l'ordinateur, et le logiciel référencé par le terme
Software.

4.1. Partie matérielle d'un ordinateur


La partie matérielle d'un ordinateur est composée de l'unité centrale et des périphériques.

Figure 2. Composants matériels d'un ordinateur

8
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

A. L'unité centrale:

 L’unité de traitement centrale (Central Processing Unit) CPU : l’unité de traitement centrale
ou le microprocesseur est:
 le cerveau de l’ordinateur;
 une puce électronique qui comporte des millions de transistors;
 capable d’interpréter et d’exécuter des instructions stockées en mémoire;
 capable de coordonner, contrôler et vérifier tous ce qui se passe dans la machine.
 Elle contient l’Unité de Contrôle et Commande, l’Unité Arithmétique et Logique et
des registres.
 Unité Arithmétique et Logique (UAL): c’est le composant central qui permet de réaliser tous
les calculs. Elle permet d’effectuer:
 les opérations arithmétiques (addition, multiplication, division, soustraction) ;
 les opérations logiques de base (ET logique, OU logique, NON logique).
 Unité de Commande et de Contrôle (UCC): elle est chargée de commander et de gérer tous
les différents constituants de l’ordinateur, c.à.d:
 contrôler les échanges;
 chercher et décoder des instructions rangées en mémoire;
 gérer l’enchaînement des différentes instructions;
 … etc.
 Les registres: petites mémoires très rapides qui stockent localement les informations traitées
par le microprocesseur.

Le microprocesseur est caractérisé par sa fréquence (vitesse) en Hz (nombre d’opérations


que le microprocesseur peut effectuer en seconde), et la quantité de mémoire cache contenue
dans le processeur et qui augmente ses performances.

 Mémoires internes: on trouve principalement deux types de mémoires internes, qui sont: les
mémoires vives (RAM) et les mémoires mortes (ROM). Elles sont moins rapides par rapport aux
registres.
 La mémoire vive (Random Access Memory) RAM: est une mémoire:
 qui permet la lecture et l'écriture;
 sert à stocker temporairement les informations;
 volatile (perd son contenu dès qu’elle est hors tension);

9
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

 La mémoire morte (Read Only Memory) ROM: est une mémoire:


 permet uniquement la lecture;
 les informations qui sont contenue dans cette mémoire y sont écrites par le
constructeur de l’ordinateur.

La mémoire est caractérisée par le temps d’accès (l'intervalle de temps entre la demande de
lecture/écriture et la disponibilité de la donnée) et par ça capacité mesurée en octet.

1 Octet (O) = 1 Byte = 8 Bits.


1 Kilo-octet (Ko) = 1024 O = 210 octets
1 Méga-octet (Mo) = 1024 Ko = 220 octets
1 Giga-octet (Go) = 1024 Mo = 230 octets
1 Téra- octet (To) = 1024 Go = 240 octets

 Les cartes d'extension: ce sont des cartes offrant de nouvelles fonctionnalités ou de meilleures
performances à l'ordinateur. Ils existent plusieurs types de cartes d'extension, comme la carte
graphique, la carte son, la carte réseau, la carte satellite, … etc.
 La carte mère: la carte mère est l’élément central d’un ordinateur.
 elle assure l’interconnexion entre tous les autres composants.
 elle comporte notamment des emplacements (ou « slots ») pour accepter le processeur
et la RAM),
 et des interfaces (ports) de connexion pour connecter les périphériques et les cartes
d'extension.
 Le bus: il permet le transport des informations entre différents composants d’un ordinateur. Il
peut, par exemple, servir à relier le microprocesseur à la mémoire centrale ou aux périphériques.
Il est constitué d’un ensemble de fils (i.e. une nappe) ou de « pistes » sur la carte mère.
 Interfaces (ports) de connexion : elles servent à connecter les périphériques et les cartes
d'extension à la carte mère. Ils existent des ports internes et des ports externes.
 Les ports internes :
 PCI et PCI Express pour connecter toutes les cartes d'extension;
 AGP pour connecter les cartes graphiques;
 IDE et SATA pour connecter les lecteurs de disques durs et lecteurs CD/DVD;
 Floppy pour connecter les lecteurs de disquettes.
 Les ports externes :
 PS2 pour connecter les claviers et les souris;
 VGA pour connecter les écrans, les data show …;
 HDMI pour connecter les écrans à haute résolution;

10
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

 Série pour connecter des appareils de mesure, les routeurs, … ;


 Parallèle pour connecter des vielles imprimantes;
 LAN ou (RJ45) pour connecter le câble réseau;
 eSATA pour connecter les disques durs externes;
 USB sert à connecter un nombre générique de périphériques.

Figure 2. Ports externes d'un ordinateur

B. Les périphériques:

On désigne sous le terme de périphérique tout élément situé à la périphérie de l’ordinateur qui n’est
pas nécessaire à son fonctionnement mais dont l’utilisateur a besoin pour communiquer avec
l‘ordinateur.

 Les périphériques d’entrée : permettent le transfert d’informations de l’extérieur vers


l’ordinateur (Clavier, Souris, scanner, microphone, … etc.).
 Les Périphériques de sortie : permettent le transfert d’informations de l’ordinateur vers
l’extérieur (Ecran, imprimante, haut-parleur, … etc.).
 Les Périphériques d’entrée / sortie : permettent à l’ordinateur d’échanger les informations
dans les deux sens (lecteur de disquette, modem, graveur, … etc.).
 Les mémoires externes (périphériques de stockage) : les mémoires externes appelées
mémoire de masse ou mémoires auxiliaires sont des supports qui peuvent stocker d’une
manière permanente les informations. Contrairement à la mémoire centrale, les mémoires
secondaires sont lentes. (Exemples : le disque dur, la disquette, la clé USB, le CD-ROM, …
etc.).
4.2. Partie système (logiciel, software)
 La partie système est l'ensemble des programmes qui permettent aux utilisateurs de travailler
avec un ordinateur.
 Un programme est un enchainement d’instructions, écrit dans un langage de programmation,
exécuté par un ordinateur, permettant de traiter un problème et de renvoyer des résultats.

11
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

On peut classifier les logiciels en trois classes: les systèmes d'exploitation, les logiciels d'application
et les langages de programmation.

A. Systèmes d'exploitation

Un système d'exploitation (OS: Operating System) sert à exploiter ou faire fonctionner une machine.
C'est un ensemble de programmes permettant:

 La liaison entre les éléments matériels (unité centrale et périphériques) et les logiciels
d'application. Donc, c'est grâce à l'OS que les logiciels d'application peuvent accéder aux
ressources matérielles.
 La communication entre l'utilisateur et la machine, via une interface graphique ou textuelle.

Il existe plusieurs systèmes d'exploitation : Windows, MS-DOS, Mac OS, Linux, Android, iOS, …etc.

 Composants d'un système d'exploitation

Un système d'exploitation est composé :

 d'un noyau (kernel);


 de bibliothèques dynamiques ;
 d'un ensemble d'outils système ;
 de programmes applicatifs de base.
i. Le noyau : représente les fonctions fondamentales du système d'exploitation:
 Gestion des processus: création, suppression, ordonnancement et communication.
 Gestion de la mémoire: partage de la mémoire centrale entre les processus.
 Gestion des E/S : gestion de tous les périphériques (clavier, écran, disques,
imprimantes, etc.);
 Gestion des fichiers: création, modification, suppression et organisation des fichiers
et des répertoires.
ii. Les bibliothèques dynamiques : regroupent les opérations les plus utilisées dans les
programmes informatiques, pour éviter la redondance de ces opérations dans tous les
programmes. Certains systèmes ne proposent pas de bibliothèques dynamiques.
iii. Les outils système : ensembles des outils (programmes) qui permettent la configuration,
l'administration et la maintenance du le système (sauvegarde et restauration du système,
défragmentation du disque, réparation des fichiers endommagés, identifier les problèmes, …
etc.).

12
1 ère année ST - Informatique 1 Centre universitaire A. Boussouf - Mila Année 2017/2018

iv. Les programmes applicatifs de base : offrent des services à l'utilisateur (calculatrice, éditeur
de texte, navigateur web, … etc.).

B. Logiciels d'application

Les logiciels d'application sont choisis par l’utilisateur pour répondre à ses propres besoins ou faire
des traitements particuliers. Parmi les logiciels d’application, on peut citer :

 Les logiciels de traitement de texte (saisie du texte, mise en forme, mise en page, correction
orthographique et grammaticale, etc.). Ex. Microsoft Word, Wordperfect, … etc.
 Les tableurs (manipulation de feuilles de calcul, production de tableaux, de graphiques, etc.),
Ex. Excel, Lotus, … etc.
 Les logiciels de présentation. Ex. PowerPoint, … etc.
 Les systèmes de gestion de bases de données SGBD. Ex. Access, Oracle, … etc.
 Les logiciels de dessin. Ex. Paint, Autocad, … etc.
 Les logiciels de messagerie et de communication via un réseau ou via internet. Ex. Outlook
Express, Skype, … etc.
C. Langages de programmation

 En informatique, un langage de programmation sert à produire ou bien à développer des


applications.
 Un langage de programmation, dit de haut niveau, est facilement compréhensible par un être
humain, mais pas par la machine. Ex. Java, C, C++, Pascal, Fortran, PHP, HTML,… etc.
 Un programme écrit dans un langage de programmation de haut-niveau est dit code source.
 Un ordinateur (processeur) ne comprend que le langage machine ou code machine, qui est
une suite de bits.
 Donc, un programme écrit dans un langage de haut niveau doit être traduit en langage
machine à l'aide d'un compilateur ou d'un interpréteur pour être exécuté par l'ordinateur
(processeur).

13

Vous aimerez peut-être aussi