Expose Polymere Biodegradable
Expose Polymere Biodegradable
Expose Polymere Biodegradable
Thème :
Présenté par :
Bendoumia mimoun
Kias djahid
Fates abd el salem
Ben ali ouassim
Djouada abd el ghani
2023/2024
Table des matières
Selon l’ASTMC American Society for Testing and Material ou (société américaine pour les
essais et les matériaux), un plastique dégradable est conçu pour subir un changement
important dans sa structure chimique sous des conditions environnementales résultant en une
perte de certaines propriétés qui peuvent varier telles que mesurées par des essais normalisés
appropriés.
Ainsi, la biodégradation correspond à la destruction d’un produit par des agents biologiques.
Étant donné que la biodégradabilité peut s’effectuer n’importe où (sol, eau, milieu de
compostage ou de décharge), un consensus s’est dégagé autour de la notion d’impact sur
l’environnement.
Les premières applications des biopolymères ont été développées dans les domaines
pharmaceutique et agroalimentaire mais, à ce jour, ces polymères tendent même à remplacer
les composites dans des secteurs extrêmement variés .
Les matériaux biodégradables sont des matériaux qui sont aptes à subir un processus de
décomposition sous forme de dioxyde de carbone, de méthane, d'eau, de composés non
organiques ou de biomasse, le tout sous l'action enzymatique des micro-organismes. La
biodégradabilité d’un matériau (figure I.1) se définit, alors, comme la capacité intrinsèque du
matériau à être dégradé par une attaque microbienne, pour simplifier progressivement sa
structure et finalement se convertir en CO2, H2O et/ou CH4 et une nouvelle biomasse .
Figure 1.1. Schéma simplifié du processus de biodégradation d'un bioplastique
Différentes sources de polymères peuvent être utilisées pour produire de tels matériaux. Ainsi,
selon l'origine des matières premières et des voies de synthèse, on distingue, quatre grandes
familles qui sont commercialisées :
Elle consiste à ajouter dans un milieu gélosé, le polymère qui est la seule source de carbone,
ce qui va rendre la gélose opaque. Puis on va incuber, le développement des microorganismes
capables de dégrader fera apparaître des zones claires.
I.4. Classification
Les matières plastiques ou matériaux biodégradables peuvent avoir deux origines :
Les grandes multinationales l’ont bien intégré : les biopolymères et les polymères
biodégradables représentent un enjeu de compétitivité majeur. Les grandes marques,
notamment dans le secteur de l’emballage, rivalisent d’innovation en développant des
systèmes de plus en plus écologiques. L’exemple le plus notable est sans doute celui de la
rivalité entre Coca-Cola® et Pepsico™. Outre le fait de produire des emballages à base de
biopolymères, ces deux marques poussent l’innovation à l’extrême en participant activement
au développement de nouvelles voies de production en créant leurs propres technologies de
production. Leur prochaine étape est d’utiliser les déchets ou les coproduits issus de leurs
activités comme matières premières.
La flambée du prix du pétrole est également un motif en faveur de l’utilisation des matières
renouvelables. En effet, depuis décembre 2011, le prix des matières plastiques connaît une
hausse continue de 200 euros à 300 euros la tonne soit une augmentation de près de 20 %,
d’autant qu’il semblerait que les spéculations sur les réserves annoncent une disponibilité de
la ressource jusqu’en 2050. Ainsi, les bioplastiques encore difficilement abordables
deviennent de plus en plus compétitifs.
1.6.1. La biodégradabilité
A ce jour, le terme biodégradable est donné aux polymères d’origine naturelle c’est -à - dire
réservé aux biopolymères qui ont la capacité de se dégrader sous l’action de microorganismes.
Leurs décompositions moléculaire et chimique conduisent à la formation de CO2 et d’H2O en
présence d’oxygène (ou à la formation de CH4, CO2 et d’H2O en milieu anaérobie, plus une
nouvelle biomasse.
La biodégradation d’un biopolymère dépend de différents facteurs que l’on peut regrouper en
trois grandes catégories :
Une autre particularité des biopolymères est l’existence de stéréo-isomères due à la présence
de carbone asymétrique sur certains bio-monomères comme l’acide lactique. Cette propriété
influence les propriétés physiques des polymères. Dans l’exemple du PLA, suivant la
proportion des formes L et D, la structure du polymère est différente.
Les avantages
De nombreux avantages sont évidents dans l'utilisation des bioplastiques.
Tout d'abord, il y a évidemment la question de la durée de décomposition. Celle-ci se trouve
diminuée, plus ou moins suivant le plastique utilisé (Biodégradable, Bio-fragmentable,
oxobiodégradable...).
Ces nouveaux plastiques sont donc une amélioration pour la nature mais aussi une
amélioration pour les emplois primaires tels que l'agriculture. En effet, la matière issue de la
fécule de Pomme de terre, par exemple, est dense et la quantité de matières premières utiles
est donc grandement réduite. De plus, le procédé de synthèse de plastique à partir de l'amidon,
demande moins de chaleur que celle du plastique commun et permet alors des économies
d'énergie.
Enfin, leur gestion en fin de vie est facilitée par leurs propriétés biodégradables qui permettent
dans certains cas de les éliminer via la filière des déchets organiques. Ils sont transformables
par les processus traditionnels (extrusion, extrusion gonflage, injection, thermoformage) et
constituent un débouché intéressant, à haute valeur ajoutée, pour l'agriculture qui devront
fournir les matières premières nécessaire à la réalisation de ces plastiques renouvelables.
Les inconvénients
Malgré tous ces avantages, il faut toutefois souligner que les bioplastiques ne sont pas
forcément produits à partir de biomatériaux, tels que les plantes. En effet, plusieurs types de
bioplastiques sont fabriqués à partir de produits pétroliers, tout comme le plastique ordinaire
et ne seront donc pas une véritable alternative aux sacs non dégradables en cas de pénurie
pétrolière.
De plus, on ne connait pas exactement leur durée de vie dans la nature et ils feront donc les
mêmes dégâts que les plastiques communs avant leur décomposition. Tous les bioplastiques
ne sont pas assimilables par les sols car pas totalement dégradables (comme le bio-
fragmentable): des résidus restent donc dans la nature et polluent les sols. D'autre part, un
doute subsiste quant à la non-nocivité des additifs introduits dans ces bioplastiques pour
l'environnement.
Par ailleurs, lors de la dégradation de ces matières plastiques, du CO2 ainsi que du méthane
sont produits et libérés dans l'air et ainsi augmentent l'effet de serre.
Enfin, les bioplastiques sont de 20 à 30 % plus chers que les plastiques communs et la part
de marché des bioplastiques est estimée entre 1 et 2% en 2010 et entre 1 et 4% en 2020 : ces
chiffres sont faibles, le marché des bioplastiques n'est pas encore une solution économique
réellement fiable.
Les bioplastiques ne sont donc pas encore une alternative efficace aux plastiques communs
contrairement à ce que l'on s'imagine, le mieux est d'utiliser des sacs réutilisables.
Enfin, pour réussir une telle politique, il est nécessaire d’informer et d’éduquer le
consommateur sur les avantages et les inconvénients de tels produits, sur la nécessité de
séparer les fractions des déchets compostables à la source ainsi que sur sa responsabilité quant
à leur dissémination dans la nature.
Conclusion
L’extraordinaire développement des matières plastiques, qui ont envahi notre
univers quotidien dans des domaines aussi variés que l’emballage, le bâtiment, le
transport, les équipements électriques et électroniques, l’ameublement et la décoration, le
loisir, etc. s’explique par les multiples qualités de ces matériaux, parmi lesquelles
l’hydrophobicité, l’inertie biologique, la faible densité, la déformabilité et la résistance
mécanique.
Cependant, plusieurs décennies d’exploitation intensive pour des usages courants se sont
traduites par l’accumulation des déchets plastiques dans notre environnement, sources de
nuisances visuelles, d’encombrement des décharges et de pollution des sols et des milieux
maritimes.
Les sociétés industrialisées ont pris conscience de cette pollution à long terme, et des coûts
que pourraient représenter à terme le retraitement de tous les déchets plastiques
Références bibliographiques
[7] magzym.emonsite.com/medias/files/mylene-nathalie-plastique-biodegradable.doc
[9] http://cerig.pagora.grenoble-inp.fr/memoire/2009/biopolymere-emballage.htm
[10]http://tpe-bioplastique.e-monsite.com/pages/tpe/avantages-et-inconvenients-
desbioplastiques.ht