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Thème
Etudes et conception d'un réducteur de vitesse a deux étages
Nos remerciements les plus sincères s’adressent à notre université «Université Saad
Dahlab de Blida 1 » et tous les enseignants qui ont contribué à notre formation.
On remercie les membres de jury qui ont accepté de nous faire l’honneur d’examiner et de
juger notre travail.
On tient aussi à présenter nos vifs remerciements a toutes les personnes ayant contribué de
près ou de loin a la réalisation de ce travail avec l’expression de nos profondes gratitudes et
parfaite considération.
.
SOMMAIRE
Sommaire
Introduction générale ………………………………………………………………………01
Chapitre I : généralités sur les engrenages...........................................................................02
Introduction………………………………………………………………………………….02
Section 1 : généralités (historique , définition d'engrenage et concepts voisin)................02
Section 2 : les types d’engrenages..........................................................................................06
Section 3 : Etude du profile en développante de cercle .........……………….....................18
Section 4: Les défauts d’engrenages......................................................................................20
Conclusion…………………………………………………………………………………....26
Introduction………………………………………………………………………………….42
Section 1 : calcul cinématique et énergétique.......................................................................42
Section 2 : dimensionnement préliminaire des arbres et dimensionnement préliminaire
des engrenages........................................................................................................................46
Section 3 : éléments géométriques des roues dentées...........................................................54
Section 4 : calcul des forces dans les engrenages et dimensionnement des arbres............58
Section 5 : Choix et vérification des clavettes.......................................................................63
Conclusion…………………………………………………………………………………....66
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse ..................................70
Introduction.............................................................................................................................70
Section 1 : la conception assistée par ordinateur CAO.......................................................70
Section2 : Modélisation géométrique des éléments du réducteur.......................................72
Section 3 : Modélisation numérique.....................................................................................76
Section 4 : conditions aux limites et simulation avec le logiciel Solidworks......................77
Conclusion ..............................................................................................................................94
Conclusion général ……………………………………………………………………….....95
liste Bibliographique
Table des matières
INTRODUCTION
GENERALE
Introduction générale
Dans de nombreuses applications industrielles, le choix comme actionneur d’un moteur ne
correspond pas aux conditions d’application d’une solution économiquement intéressante. La
transmission de puissance entre le moteur, d’une part, et la machine entraînée d’autre part
nécessite alors l’interposition d’un adaptateur de mouvement entre ces deux constituants de la
chaîne cinématique.
La fréquence de rotation d’un moteur est souvent supérieure à la valeur souhaitée pour le
mouvement des organes récepteurs. Par ailleurs, le couple moteur délivré est parfois insuffisant
pour vaincre l’inertie au démarrage et assurer le fonctionnement en charge du récepteur de
manière continue.
Dans ces conditions, l’interposition d’un réducteur de vitesse entre le moteur et le récepteur
intervient pour adapter les performances du moteur au récepteur, en diminuant la vitesse de
rotation et en augmentant proportionnellement le couple disponible.
Dans le but de bien comprendre l’étude de notre mécanisme ; notre travail a été réparti en quatre
chapitres :
Le premier chapitre comporte une présentation brève des différents types d’engrenages et
leurs caractéristiques géométriques et citer leurs avantages et inconvénients.
Alors que dans le chapitre deux on essayera de voir les différents procédés d’usinage et
les outils utilisés dans la fabrication de ces engrenages et même les techniques de finition
appliquées aux dentures
Le troisième chapitre fait l’objet de dimensionnements et calculs des différents éléments
duréducteurtelles que les pignons les roue et les arbres de transmission et les clavette
Le quatrième chapitre est réservé à la simulation numérique et l’interprétation des résultats
d’analyse.
Finalement, ce travail est clôturé par une conclusion générale.
Page 1
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES
ENGRENAGES
Chapitre I : généralités sur les engrenages
Introduction
Les engrenages sont des éléments de machines qui permettent de transférer un
mouvement de rotation d'un arbre à un autre. A leurs débuts, la fabrication d'un engrenage
tenait plus de l'art et de l'habilité de l'artisan que de la science. Avec le temps, les applications
que l'on trouve aux engrenages se multiplient, et ils deviennent vite un élément de machine
très varié et indispensable pour la transmission de mouvement et de puissance. Dès le 16ème
siècle, des mathématiciens commencent à se pencher sur le problème de la théorie des
engrenages.
Au cours des derniers siècles, l'évolution des procédés de fabrication et de taillage,
parallèlement au développement des relations mathématiques qui régissent le comportement
des engrenages, a permis d'en améliorer grandement la qualité de fabrication comme de
fonctionnement. De nouveaux types de dentures et d'engrenages font aussi leur apparition au
cours de cette période.
Aujourd'hui encore ; les engrenages sont couramment utilisés et demeurent un moyen
très efficace pour transmettre un mouvement de rotation et une puissance d'un arbre menant à
un arbre mené .
«Un engrenage est un système mécanique composé de deux roues dentées engrenées
servant soit à la transmission du mouvement de rotation entre elles, soit à la propulsion d'un
fluide (on parle alors de pompe à engrenages).
Les engrenages sont déjà connus des mécaniciens grecs aux Ve et Ive siècles av. l-C.,
mais ils restent très peu utilisés à cette époque : on leur préfère les cordages et les poulies
pour le levage des charges, ou la vis pour les fortes poussées (pressoirs). Au Moyen Âge, leur
utilisation devient courante, à partir du Xe siècle, dans les moulins à eau ou à vent, pour le
changement de direction (roues hydrauliques ou ailes verticales et meules horizontales), et la
démultiplication du mouvement de la roue ou des ailes des moulins. Ces premiers engrenages
réellement utilisables sont en bois, à axes parallèles et denture droite extérieure. Leurs dents
sont constituées par des barreaux de bois fichés à force dans des alésages pratiqués sur le
pourtour de larges tambours de bois .
2
Chapitre I : généralités sur les engrenages
À la fin du Moyen Âge, on voit l'apparition des engrenages sous la forme dite« à
lanterne», composés d'une roue dentée s' engrenant dans un tambour formé de deux disques
en bois reliés par des barreaux capables de transmettre des efforts plus importants. Ces
premiers engrenages conviennent aux mouvements lents des moulins, car ils peuvent
transmettre des efforts importants. Ils se perfectionnent au XVe siècle grâce aux ingénieurs
italiens, comme Francesco di Giorgio ou Léonard de Vinci, qui étudient les premiers
engrenages complexes en bois. L'engrenage métallique, plus précis et plus facilement
utilisable, se généralise d'abord au XVIIe siècle dans la petite mécanique et l'horlogerie grâce
aux travaux de La Hire, ou d'Euler au siècle suivant, puis connaît son essor définitif avec
l'apparition de machines puissantes et rapides au XXe siècle et les travaux de Poncelet ou de
Willis.
Après l' invention en 1930 de la première matière plastique dérivée du pétrole, les
engrenages en plastique voient le jour. Ils vont connaitre une utilisation importante depuis 50
ans dans divers produits demandant une faible puissance, tels que les montres, les
imprimantes, les appareils photos, etc.
Quant aux profils des engrenages, ils ont eux aussi évolué avec le temps. Jadis, le profil
de la denture des engrenages utilisé variait entre la forme triangulaire ou carrée selon l'origine
ou l' artisan. Ces profils n'étant pas conjugués, chaque paire de roues dentées devait être
ajustée individuellement en vue d'un fonctionnement adéquat.
Dès lors, ce phénomène a préoccupé les théoriciens, ingénieurs et mathématiciens qui
s'y étaient intéressés. C'est ainsi que, déjà en 1455, Nicholas de Cusa étudia la forme cycloïde,
étude qui fut complétée sur le plan mathématique par Philippe De La Hire en 1694. Plus tard,
en 1695, De La Hire et Roemer furent les premiers à établir des relations mathématiques sur
3
Chapitre I : généralités sur les engrenages
la transmission de vitesse angulaire uniforme, à étudier plus en détail la denture épicycloïdale
et à proposer la forme en développante de cercle ou « involute ».
Un siècle plus tard, Léonard Euler, considéré comme le père du profil en développante
de cercle, établit en 1754 les principes de base de l'action conjuguée.
Cependant, au fil des années, les profils cycloïde et épicycloïde, utilisés surtout en
horlogerie et pour les applications de puissance, se sont développés et imposés. Avec
l'avènement de sources motrices plus puissantes et plus rapides, aux Ise et 1ge siècles, le
profil en développante de cercle a supplanté la cycloïde et s'est imposé comme profil dès le
20e et 21 e siècles pour la résistance qu' il offre. Ce profil, initialement développé pour les
métaux, a été directement adopté pour les engrenages en plastique à cause du développement
technologique et de l'expertise disponible pour ce profil »1.
1.2 Définition d'engrenage et concepts voisin
1.2.1 l'engrenage :
« Un engrenage est un dispositif mécanique qui permet de transmettre un couple mécanique
par l'intermédiaire d'obstacles appelés dents. Les dents peuvent transmettre un mouvement de
manière théoriquement continue (sous l'hypothèse de géométrie parfaite et de dents
indéformables). Ainsi, l'engrenage présente un caractère discret ou local lié à la géométrie des
dents et un caractère continu ou global lié à la continuité de rotation des roues et du
fonctionnement »2.
1
MIJIVAWA Favçal formulation, caractérisation, modélisation et prévision du comportement
thermomécanique des pièces plastiques et composites de fibres de bois: application aux engrenages , 286
Feuillets , thèse de doctorat en ingénierie à l'université du Québec à Trois-Rivières , soutenue le 18 Octobre 2017
, PP 1-3 .
2
REM OND Didier contribution a l'étude et l'analyse expérimentale du bruit d'engrènement : développement et
application de la transformée en ondelettes rapide , 242 feuillets , thèse de doctorat , option mécanique à l'institut
national des sciences appliquée de LIYON , soutenue le 21 octobre 1991 , P 10
4
Chapitre I : généralités sur les engrenages
3
Gaston Nicolet , juin 2006 « conception et calcul des éléments de machines » ,volume 3 , fribourg Suisse ,
P 3.3
4
Gaston Nicolet , Ibid. P 3.4
5
GERGE Dobre ,(2006) «éléments de machines transmission mécanique» , P13
6
Gaston Nicolet , Ibid. P 3.3
5
Chapitre I : généralités sur les engrenages
7
Gaston Nicolet , Ibid. P 3.3
6
Chapitre I : généralités sur les engrenages
La génératrice de dent forme une droite parallèle à l’axe de rotation. C’est le type de
denture le plus courant. Il est utilisé dans toutes les applications de mécanique générale. C’est
ce système qui permet de transmettre le maximum d’effort. Son principal défaut est d’être
bruyant. On remarquera que les roues tournent (par rapport au support) en sens opposé l’une
de l’autre .
8
BOUDRAA Tarik et TITOUAH Amazigh , « Etude et dimensionnement d’un réducteur de vitesse à roues
dentées hélicoïdales en chevrons » mémoire de fin d'étude ( option génie Mécanique ) , sous la direction de
Mr. Madjid HADJOU , UNIVERSITE Abderrahmane MIRA BEJAIA , 2018 , P 4
7
Chapitre I : généralités sur les engrenages
Désignation Symbole Valeur
Module m Déterminé par un calcul de résistance
des matériaux
Nombre de dents Z Donné par le rapport (Z1/Z2) =
(N2/N1)
Pas p p= rr.m
Saillie de la dent ha ha= m
9
Benkhedda Fatima «étude vibratoire des engrenages » mémoire de fin d'étude ( option Maintenance
Industrielle ) , sous la direction de Mr. GUEZZEN. S et Mr. HAMZA CHRIF. SM , UNIVERSITIE ABOU
BEKR BELKAID-TLEMCEN , 2013/2014 , PP24-26
8
Chapitre I : généralités sur les engrenages
9
Chapitre I : généralités sur les engrenages
Relation : Pn = Pt cos β mn = mt cos β d = mt * Z
On constate que le diamètre primitif varie avec l’angle d’hélice β, il en est de même pour
les diamètres de tête et de pied.
Le tableau suivant donne les différentes caractéristiques d’engrenage cylindrique à
dentures hélicoïdales.
Saillie ha ha = mn
Creux hf hf = 1,25 mn
Diamètre primitif d d= mt . Z
10
Chapitre I : généralités sur les engrenages
2.2.2 Eléments de comparaison entre dentures hélicoïdales et dentures droites :
Inconvénients :
• Impose souvent la mise en place dans les paliers de roulement spécifique capable de
reprendre ce type d’effort.
(1) (2)
11
Chapitre I : généralités sur les engrenages
2.3 Engrenage conique ou à axes concourants 10:
Les engrenages coniques permettent la transmission du mouvement entre deux arbres
concourants dont le point de rencontre est obligatoirement le sommet des deux cônes
primitifs.
Par conséquent, il y a un couple unique de surfaces coniques conjuguées pour chaque rapport
de vitesse d’un couple conique sans changer ensemble les deux engrenages ; la figure numéro
9 illustre type d’engrenage conique ou à axes concourants.
10
MELIH Miloud et OUNADJELA Bachir «Automatisation du calcul des dimensions géométriques d’un
engrenage » mémoire de fin d'étude ( option Construction Mécanique ) , sous la direction de M. RAHOU
Mohammed et M SEBAA Fethi , UNIVERSITE ABOU BEKR BELKAID-TLEMCEN , 2017/2018 , pp15-17
12
Chapitre I : généralités sur les engrenages
Engrenages coniques à denture hélicoïdale ou spirale :
Les engrenages coniques à denture spirale Glisson tels que nous les usinons, se calculent
comme les coniques à denture droite en ce qui concerne les cônes primitifs de référence
uniquement et en considérant leur module apparent .
(1) (2)
13
Chapitre I : généralités sur les engrenages
droite )
11
AMGHAR Amirouche BOUAICHI Ghilas , , « étude et conception d'un réducteur de vitesse » mémoire de
fin d'étude ( option Conception mécanique et productique ) , sous la direction de Mr AMZAL , UNIVERSITE
Abderrahmane MIRA BEJAIA , 2013 , PP 7-13 .
14
Chapitre I : généralités sur les engrenages
15
Chapitre I : généralités sur les engrenages
C’est un engrenage hélicoïdal dont les axes sont orthogonaux et non concourants. La
transmission par ce type d’engrenage donne une solution simple pour les grands rapports de
réduction, avec un fonctionnement peu bruyant. La poussée de la vis est forte surtout si la
démultiplication est grande. On utilise alors une butée à billes ou à rouleaux ou encore des
roulements à contact oblique pour réaliser la liaison pivot avec le support.
Irréversible, ce qui est souvent utile, car le réducteur s’oppose à toute rotation
commandée par la machine réceptrice (exemple : appareils de levage). Toutefois le rendement
est alors faible, et de plus le couple de démarrage est beaucoup plus fort que le couple à
vitesse de régime. Le frottement est important et donne un rendement médiocre, mais
suffisant dans le cas de faibles puissances .
2.4.3 Les caractéristiques de la vis :
Pas de l’hélice pz pz = px .Z
Diamètre extérieur da da = d + 2 mn
16
Chapitre I : généralités sur les engrenages
2.5 engrenages a axe parallèle ( engrenage cylindrique ) 12:
C'est un engrenage dont les axes sont parallèles. Dans un engrenage parallèle, les
cylindres primitifs de fonctionnement roulent sans glisser l'un sur l'autre. Le fonctionnement
des engrenages parallèles peut se comparer à celui d'une transmission par friction entre deux
cylindres lisses en contact sur leurs génératrices communes.
12
Gaston Nicolet juin 2006 « conception et calcul des éléments de machines » ,volume 3 , Op.cit PP 3.3-3.5
17
Chapitre I : généralités sur les engrenages
13
Livre collectif auteur « L’Ouvrier Moderne »,DUNOD 1923 , Volume 6, Number 1, Avril 1923, P15
18
Chapitre I : généralités sur les engrenages
3.2 Tracé par point de la développante 14:
Soit à tracé la développante d'une circonférence 0 . De l'axe 0A porter , sur la
circonférence , un certain nombre de parties égales , 1,2,3,4,...etc. et par les points de
divisions mener des tangentes en élevant des perpendiculaires aux rayons , 01 , 02.....etc.
Porter sur la première tangente , la longueur du premier arc 1A(en 1') , sur la deuxième
tangente , porter deux fois cette longueur (en 2') ; etc. par une ligne courbe qui est la
développante .
On peut obtenir directement les longueurs 1,1'---2,2'---3,3'---4,4' , etc. représentant les
longueurs d'arc A1---A2---A3---A4 ; etc. par le procédé suivant : diviser la demi-
circonférence en un certain nombre de parties , 8 par exemple . Porter sur une ligne droite xy
𝜋𝐷
la longueur de la demi-circonférence égale à et diviser cette droite en 8 parties égales.
2
14
Livre collectif auteur « L’Ouvrier Moderne », Ibid. P 15 .
15
Livre collectif auteur « L’Ouvrier Moderne », Ibid. P 15 .
19
Chapitre I : généralités sur les engrenages
De plus , ces engrenages peuvent supporter certains écarts dans leur entre axe tout en
concevant in engrènement continue .
Le profil de la dent et la développante exacte tracée d'après un cercle de construction de
manière plus petit que le diamètre primitif de l'engrenage à exécuter .
La développante est décrite par un point de ligne bc roulant sur le cercle de construction
de rayon r obtenu de la manière suivante (tracer l'axe 00' ; le cercle primitif de la roue de
rayon R et la perpendiculaire at.
16
Thaer OSMAN, Simulation de l’usure et d’avaries sur des dentures d’engrenages cylindriques :Influence sur
le comportement statique et dynamique de transmissions par engrenage 226 feuillets , thèse de doctorat , option
mécanique à l'institut national des sciences appliquée de LIYON , soutenue le 2 Février 2012 , PP 29-30
20
Chapitre I : généralités sur les engrenages
4.1.1.2 Usure par transfert ou adhésion :
Elle se caractérise par un transfert de débris d’un des deux corps antagonistes vers
l’autre soit par un mécanisme d’origine purement mécanique, soit suite à une réaction
physico-chimique. Pour le transfert mécanique, plusieurs hypothèses ont été développées. Les
micro-aspérités présentes dans le contact peuvent conduire à la diminution des zones en
contact et générer aux jonctions des énergies très élevées qui peuvent favoriser les réactions
physicochimiques (micro soudage des aspérités en contact). Lors du frottement, il existe entre
les matériaux antagonistes une multitude de microcontacts qui supportent l’ensemble de la
charge normale. En effet, dans ces régions, une constriction des lignes de forces engendre des
concentrations de contraintes et l’augmentation de la température (températures ‘flash’).
L’évolution de ces aspérités dépend des conditions de sollicitation et de l’environnement.
4.1.1.3 Usure par fatigue :
Elle est liée à l’action d’un mouvement cyclique et à la capacité des matériaux à
absorber les énergies de déformation et les contraintes thermiques générées par frottement.
L’usure par fatigue se manifeste par des fissures, des écailles et des changements de structure
métallurgique. Les comportements face à ce mécanisme d’usure dépendent de la nature du
matériau.
Dans le cas de matériaux ductiles (matériaux métalliques ou polymères), la rupture par
fissuration (ou mécanisme de délaminage) a lieu en sous-couche, parallèlement à la surface de
frottement, dans les zones où les contraintes de cisaillement sont maximales. La théorie de
Hertz permet d’estimer la répartition des contraintes de cisaillement en sous-couche.
L’analyse des transferts thermiques sur la microstructure (déplacement des lacunes, des
dislocations, des plans de glissement, l’effet des joints de grains…) explique la formation de
fissure associée à un écrouissage ou à un adoucissement de la surface.
4.1.1.4. Usure par réactions tribochimiques :
C’est un système à trois composantes, où interviennent la réactivité chimique entre les
surfaces, la réactivité chimique avec le milieu environnant et la réactivité physico-chimique
avec les débris. Ce type de dégradation résulte d’une seule ou de plusieurs réactions
chimiques sous l’effet d’agents corrosifs (environnement, lubrifiant) et des contraintes
mécaniques pendant le frottement. Suivant l’état structural superficiel, il se crée des oxydes
réactionnels dépendant de l’environnement.
Suite au frottement entre les surfaces, la rupture des aspérités qui s’oxydent conduit à
des débris en général très stables et très durs. Ces derniers jouent alors un rôle abrasif et
21
Chapitre I : généralités sur les engrenages
viennent dégrader les surfaces antagonistes et donc entretenir l’usure. Par contre, il est
possible de rencontrer une configuration moins agressive par la formation de films d’oxydes
adhérents à la surface d’un des antagonistes et suffisamment résistants au cisaillement pour
jouer un rôle protecteur.
17
Nabih FEKI , modélisation électromécanique de transmissions par engrenages : applications a la détection et
au suivi des avaries , 202 feuillets , thèse de doctorat , option mécanique à l'institut national des sciences
appliquée de LIYON , soutenue le 30 mai 2012 , PP 27-28 .
22
Chapitre I : généralités sur les engrenages
4.1.3 Le grippage généralisé18 :
Le grippage est une avarie liée au contact entre les surfaces métalliques des dents lors
de l'engrènement en entraînant un arrachement de matière. Le grippage apparaît lorsque le
film lubrifiant entre les dents est inadéquat. Ce défaut produit des modifications de l’état de
surface de toutes les dents tels que le changement de coloration, les fines rayures et les
ondulations de surface pour un engrenage durci et la destruction de toutes les surfaces pour un
engrenage non traité ou insuffisamment traité. Après l’apparition de cette avarie, le couple
d’engrenage génère plus de vibrations et le facteur de frottement augmente et devient
irrégulier.
4.2.1 Ecaillage :
c’est une avarie qui commence toujours par une fissure à l'intérieur du métal à cause de
la contrainte de cisaillement maximale appliquée en sous couche. Ensuite, la fissure se
propage jusqu’à atteindre la surface de la denture en libérant des fragments de métal en
plaques plus ou moins irréguliers aux dépens de l’état de la surface de la dent.
Les zones écaillées représentent des surfaces irrégulières et des profondeurs variables
qui suivent une pente plus ou moins douce de la périphérie vers l’intérieur de l’écaille. Cette
avarie est beaucoup plus courante sur des dentures traitées superficiellement (couche
superficielle durcie par cémentation ou trempe) que sur celles qui sont traitées à cœur.
L’écaillage est un défaut dangereux parce qu’il peut provoquer rapidement la rupture de la
dent défectueuse à cause de la propagation de la fissure dans toutes les directions à l’intérieur
18
Nabih FEKI , Ibid. P 28 .
19
Nabih FEKI , Ibid. P 28-30 .
23
Chapitre I : généralités sur les engrenages
de la dent en même temps que sa migration vers la surface (diminution de la résistance de la
dent au efforts de flexion).
4.2.2 Fissures :
ce défaut se forme souvent au pied de dent. C'est-à-dire à l’endroit de la concentration
maximale de contrainte due à la sollicitation en flexion. La présence de ce type de fissures
fragilise la dent défectueuse et diminue sa résistance à la rupture. Ce phénomène peut être
accentué par la présence d’une écaille à cet endroit critique de la dent. En plus de la fatigue
due à la sollicitation en flexion, d’autres causes de fissures peuvent se manifester tels que les
défauts de fabrication (état des surfaces, criques de rectification) et les criques d'origine
thermique.
24
Chapitre I : généralités sur les engrenages
charges cycliques de flexion (Figure I-9). En effet, les chocs de surcharges peuvent résulter de
certains chocs de torsion dans le système d’entraînement qui sont souvent associés à la
défaillance de la charge entraînée par la boîte de transmission. Dans ce cas, les surfaces
fracturées montrent une seule zone de rupture avec aucun signe de fatigue. Généralement une
ou deux dents sont touchées et les autres sont en bon état et ne présentant aucun signe de
fissures. Des effets similaires peuvent également survenir si un corps étranger pénètre dans
l’engrènement. D’autre part, la rupture des dents peut également provenir de défaillances par
fatigue sous les charges cycliques de flexion appliquées aux dents, ce qui représente un des
critères principaux utilisés dans la conception des engrenages. Ce défaut commence par une
fissure qui est généralement au pied de la dent et évolue à travers la base de la dent jusqu'à la
rupture complète de la dent du corps d’engrenage. Dans ce cas, les dents adjacentes à celle
cassée montrent souvent des fissures à un stade précoce de développement.
Figure No 31 : Dent cassée due aux fissures en pied de dent résultant de la fatigue liée
aux charges cycliques de flexion
4.2.4 Grippage localisé :
ce défaut correspond à des arrachements de matière dans une partie de la zone de contact
entre les surfaces frottant es. Il peut être dû à la formation d’une microsoudure
immédiatement cisaillée suite à une surcharge locale et brutale, à un défaut d’alignement des
dentures et/ou à un défaut de lubrification (rupture du film d’huile). Ce type de défaut peut
être ralenti ou même stoppé par l’utilisation d’une graisse de rodage appropriée.
25
Chapitre I : généralités sur les engrenages
Conclusion
En guise de conclusion , on peut dire les engrenages occupent une place spéciale dans
les systèmes mécaniques, c’est la façon la plus économique pour transmettre de la puissance
et un mouvement de rotation dans les conditions uniformes .
Ce chapitre a été devisé principalement en quatre section , dont la première était
consacrée aux généralités sur les engrenages ( historiques et définition d'engrenage et
concepts voisin), la deuxième aux types d'engrenages , la troisième a l'étude du profile en
développante de cercle et enfin on a terminer ce dernier par les différent type de défauts
d'engrenages .
Cependant le prochain chapitre on va le consacré pour le taillage des denture
d'engrenage par différentes méthodes .
26
CHAPITRE II : TAILLAGE
DES ENGRENAGES
Chapitre II: Taillage des engrenages
Introduction
Afin de fabriquer un engrenage, il faut impérativement passer par la génération de la
denture. En milieu industriel, les opérations ainsi mises en place pour cela sont directement
liées à la cadence de production de pièces et à la qualité spécifiée par le bureau d‟études sur
les plans. Cette qualité est intrinsèque à l‟application dans laquelle les pièces seront utilisées.
La norme ISO 1328 a défini des classes de qualité de roues dentées numérotées de 0 à 12, la «
classe zéro » correspondant à un niveau de qualité et de précision extrême. Les engrenages de
transmission automobile sont généralement dans les classes de 7 à 9 suivant les cas.
En effet, le choix dépend de trois facteurs :
le coût de fabrication des dentures ;
la précision spécifiée par les plans, soutenue par le besoin de tenue en fatigue ;
l‟acoustique des engrenages.
Pour répondre à ces demandes, il existe deux stratégies de fabrication des dentures. La
première consiste à tailler les dentures, puis à effectuer une opération de finition (rectification,
rodage par exemple) sur pièce dure après le traitement thermique. La seconde en revanche
place l‟opération de finition (en l‟occurrence le rasage) avant la cémentation, en anticipant les
déformations engendrées par cette dernière opération. Il paraît assez clair que la première
méthode permet d‟obtenir une meilleure classe de qualité denture, celle-ci pouvant aller
jusqu‟à la classe 3.
1
Traité théorique et pratique des engrenages-Tome 1- George Henriot, Edition DUNOD. Paris.1968
27
Chapitre II: Taillage des engrenages
La deuxième zone, quant à elle, a pour origine la flexion d'ensemble de la dent, les
contraintes de flexion étant inférieures à la limite élastique mais pouvant être responsable, par
effet de fatigue cumulée, de la rupture de la dent, les fissures s'amorçant dans la zone de sur-
contrainte en pied de dent. Les effets de flexion (ou de rupture) sont modélisés dans le
chapitre 4 par une théorie issue de calculs de type résistance des matériaux.
Les deux calculs vont conduire chacun à une puissance dite transmissible à la pression
et à une puissance transmissible à la flexion (rupture) qui vont évidemment nous servir
comme critères d'optimisation. Il semble déjà évident que la puissance à transmettre par
l'engrenage devra être en tout état de cause inférieure ou égale à ces deux puissances
transmissibles.
On se limite dans cette étude à la deuxième cause de rupture des engrenages à denture
droite qui résulte à une rupture en pied de dent.
1.1 Calcul de la denture à la pression :
Les détériorations de surface de dentures par piqûres sont en général liées à l‟intensité
des pressions de contact qui sont générées sur les profils au cours de l‟engrènement. Or dans
la pratique, ces pressions de contact dépassent largement la limite élastique de l'acier. Il est en
effet courant d'avoir des pressions de contact de l'ordre de 1000 MPa. Leur prise en compte
est donc essentielle pour évaluer la tenue mécanique des dentures.
Considérons deux dentures en contact au point M de la ligne. Nous pouvons les
assimiler à 2 galets cylindriques de centres respectifs T1 et T2 et de rayons respectifs :
ρ1=M1T , ρ2=M2T
(Rayons de courbure des profils en développante conjugués).
Soit :
F : effort normal (daN),
b: largeur de denture (mm),
Fnu: effort normal linéique (daN/mm),
ρ1 et ρ2 : rayons de courbure (mm),
E1 et E2 : modules d‟élasticité longitudinale des matériaux (N/mm²)
La surface d‟écrasement est un rectangle de longueur b et largeur 2a; la pression superficielle
est maximale au milieu, c‟est-à-dire au point géométrique de contact. Ce maximum est donné
par la formule d‟Hertz :
28
Chapitre II: Taillage des engrenages
1 1 1 1
𝜎𝐻 = 0.59. 𝐹𝑛𝑢 ( + )/( + )
𝑝1 𝑝2 𝐸1 𝐸2
29
Chapitre II: Taillage des engrenages
2
MILANE Yacine « étude et conception d'un réducteur de vitesse à engrenages des dentures hélicoïdales »
mémoire de fin d'étude ( option ingénierie mécanique assistée par ordinateur ) , sous la direction de Mr.
HAMRI Okba ,Abderrahmane Mira de Bejaia , SESSION 2014/2015 , PP 22-23 .
30
Chapitre II: Taillage des engrenages
des propriétés imposées. L‟acier au carbone est le plus courant pour les charges moyennes ; sa
teneur en carbone varie de 0.35 à 0.50%.
Nous savons qu‟une dureté élevée des surfaces actives des dents les rend moins
susceptibles aux détériorations. C‟est pourquoi le choix des matériaux et des traitements
thermiques est guidé par la nécessité d‟obtenir une dureté maximale pour le mode du taillage
imposé des roues de précision requise.
Section 23: les opérations de taillage des dentures
Les techniques taillage des dentures sont multiples. Elles vont de la méthode artisanale
à la méthode de production de masse, car cette phase est commune à toutes les gammes de
fabrication de dentures. Il est possible de distinguer les techniques suivantes :
Fraisage de forme à la fraise , dénommée aussi fraise module ;
Taillage à l‟outil crémaillère ;
Taillage à l‟outil pignon ;
Taillage à la fraise-mère.
Ces techniques permettent d‟atteindre des classes de tolérance de l‟ordre de 9 à 10, alors
que les dentures automobiles françaises sont généralement spécifiées dans des classes de
tolérance de l‟ordre 7 à 8, et que les dentures automobiles allemandes sont dans des classes de
tolérance de l‟ordre 5 à 6. Ces 4 techniques de génération de dentures ne sont donc pas en
mesure de réaliser des dentures finies. Chacune de ces techniques est décrite brièvement dans
les paragraphes suivants .
2.1Taillage à l’outil crémaillère :
Cette technique utilise le principe de l‟engrènement d‟un pignon et d‟une crémaillère afin de
générer les dentures . Durant la coupe, la crémaillère effectue un mouvement parallèle à l‟axe
de la roue ou oblique par rapport à cet axe suivant si la denture à tailler est droite ou
hélicoïdale.
La forme des outils crémaillère est plutôt simple et cela permet de les fabriquer ou de les
réaffûter rapidement. Cependant, l‟opération en elle-même est lente et coûteuse, puisqu‟elle
demande des opérateurs qualifiés, et lui impose donc d‟être utilisée pour fabriquer des
pignons en faible série, généralement pour des grands diamètres ou des prototypes.
3
Simon JOLIVET,Caractérisation tribodynamique de la bruyance denture pour la gestion du confort acoustique
des conditions d‟engrènement en fabrication , 143 Feuillets , thèse de doctoratSpécialité “ Mécanique –
Matériaux ” à l‟École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers, Paris , soutenue le 24 novembre 2015 , PP 32-36 .
31
Chapitre II: Taillage des engrenages
32
Chapitre II: Taillage des engrenages
4
Naoual SABKHI ,Contribution à l'étude expérimentale et à la modélisation de l'usinage des pièces de grandes
dimensions : Application au cas du taillage de dentures à la fraise-mère , 176 Feuillets , thèse de
doctoratSpécialité Mécanique et Énergétique à l'université de Lorraine , Paris , soutenue le 18 décembre 2015 ,
PP 5-7 .
33
Chapitre II: Taillage des engrenages
34
Chapitre II: Taillage des engrenages
5
MECIBAH Mohamed-Salah, modélisation de calcul des roues d‟échange dans une transmission mécanique par
engrenage, 122 feuilles , thèse de doctorat , spécialité Génie-Mécaniqueà l'université Mentouri de Constantine ,
soutenue en 2010 , pp 42-45 .
35
Chapitre II: Taillage des engrenages
celle théorique). Le profil théorique peut présenter une dépouille s'il a subi une correction
volontaire .
Ces erreurs sont associées à l'émergence de la fréquence d'engrènement
36
Chapitre II: Taillage des engrenages
37
Chapitre II: Taillage des engrenages
6
Joël RECH , contribution a la compréhension des modes d‟actions tribologiques et thermiques des revêtements
en usinage : application au cas du taillage de dentures a la fraise-mère a grande vitesse , 276 feuilles , thèse de
doctorat , spécialité procédés et fabrication à l'école national supérieur d'art et métiers , Paris , soutenue le 19
décembre 2002 , PP 23-26 .
38
Chapitre II: Taillage des engrenages
4.2 La rectification :
C‟est une opération de finition des dentures qui s‟effectue après traitement thermique et
qui permet de rattraper les déformations dues au traitement thermique. La rectification permet
d‟appliquer les corrections de denture demandées au plan. La surépaisseur enlevée est très
supérieure à la surépaisseur enlevée en shaving : environ 0.1 mm par flanc, ce qui autorise de
récupérer des déformations importantes. Par voie de conséquence, il est nécessaire
d‟appliquer des profondeurs supérieures de traitement thermique.
(a) (b)
Figure No45:(a) Rectification par meule mère. L’outil est en bleu et la denture à
rectifier en grise ; (b) cinématique de l’opération
39
Chapitre II: Taillage des engrenages
(a) (b)
40
Chapitre II: Taillage des engrenages
développer dans la perspective de la suppression des lubrifiants sur les lignes de production
de pignons (taxation des produits pétroliers), car, en association avec le rodage à sec, il
permet de concilier une bonne macro et micro-géométrie.
Le skiving „outil-pignon‟ présente une particularité par rapport au taillage par outil-pignon.
En effet, l‟outil ne possède pas de mouvement alterné et il engrène à axe croisé avec la
denture à tailler. Cela provoque un glissement latéral important qui génère les copeaux.
Conclusion
Des procédés très différents (fraise-module, forgeage, frittage …) permettent de
façonner des dentures d‟engrenages sans génération, c‟est-à-dire sans utiliser un
usinage reprenant les mouvements d‟engrènement entre un outil raise-mère est , le procédé
le plus utilisé pour la fabrication ,Une opération de finition des dents peut compléter le
travail des procédés avec ou sans génération en fonction du besoin et de l‟utilisation
41
CHAPITRE III : LE
DIMENSIONNEMENT
Chapitre III : le dimensionnement
Introduction :
Après avoir définie les engrenages et avoir Les stratégies d’industrialisation des ces dentures
dans les chapitres précédent, nous allons procéder durant ce chapitre à l’étude statique de la
structure et le dimensionnement de ses éléments.
Figure No 49 : schéma cinématique d’un réducteur coaxial à deux étages utilisant des
Roues dentées cylindrique hélicoïdale
1.1.2 Principe de fonctionnement de réducteur :
Dans ce schéma, les arbres sont notés I, II et III (de l’entrée vers la sortie), les roues
dentées sont notées 1,2,3 et 4, les paliers sont respectivement A pour l’arbre I d’entrée, D et C
pour l’arbre II, F, E pour l’arbre III de sortie, B est l’accouplement
42
Chapitre III : le dimensionnement
Un moteur électrique entraine l’arbre « I » en rotation à l’extrémité duquel est fixée une
roue dentée « 1 » (pignon d’attaque) ,Le pignon« 1 » transmet son mouvement à une roue «
2»
Le pignon « 3 » et la roue « 2 » sont liés à un même arbre « II ».
Le pignon«3 » transmet son mouvement à la roue « 4 » ,La roue « 4 » est lié à l’arbre de
sortie du réducteur. Ce dernier entraine en rotation une machine réceptrice (convoyeur).
1.1.3Définition du cahier des charges 1:
Le cahier des charges d’un réducteur doit être établi avec précision, le matériau, moteur
électrique, le rapport de transmission apparaît soit cinématiquement avec la vitesse d’entrée et
la vitesse de sortie, soit statiquement avec le couple d’entrée et le couple de sortie. ;;
• Le matériau choisi est le 14NiCrMo13-4c’est un alliage nickel-chrome-molybdènequi
a une limite d’élasticité de 785.6 MPa et une résistance limite à la fatigue au pied de
la dent supérieure à 520 Mpa.
• Un moteur électrique a une puissance de moteur 𝑷𝑷 𝑰𝑰 = 1.5kw, etune vitesse de
rotation de rotation Nm = 1500 tr/min
• L’angle d’hélice β = 10°
• La vitesse de rotation de l’arbre de sortie de réducteur 𝒏𝒏 qui est égale la vitesse de
la machine réceptrice (convoyeur)𝒏𝒏 𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰𝑰= 320 tr/ min
• Puissance de la machine réceptrice (convoyeur)𝑷𝑷 =1.5kw
1.1.4 Position du problème :
Le problème a pour le but de l’étude d’un réducteur de vitesse à deux trains d’engrenage
(pignon-roue) d’un couple d’engrenage hélicoïdale .
Pour cela nous nous appuierons sur les données du cahier de charge ci-dessus.
1
Document fourni par l'entreprise ( cahier des charges )
43
Chapitre III : le dimensionnement
• Moteur électrique :
𝑃𝑃
𝑃𝑃𝑚𝑚 = 𝑛𝑛 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 (1.1)
𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡
𝑛𝑛𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 : Rendement total de moteur qui est donné suivant le type de transmission.
𝑛𝑛
𝑛𝑛𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = 𝑛𝑛𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 . 𝑛𝑛𝑟𝑟𝑚𝑚 (1.2)
n∶Nombre de contacts d’engrenage
m: Nombre de roulement
dans notre cas ils existe 2 engrenages et 5 roulements
𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 = 0.972 . 0.995 = 0.894
𝑃𝑃 1,5
𝑃𝑃𝑚𝑚 = 𝑛𝑛 𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 = 0,894= 1,677
𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡
𝑃𝑃𝑚𝑚 = 1,67kw
La puissance qui sera utilisée dans les calculs ultérieurs𝑃𝑃𝑚𝑚 sera celle déterminée
conformément à la relation (1.1), et la vitesse de rotation sera une des valeurs de marche en
charge,𝑛𝑛𝐼𝐼 prise des tableaux de l’annexe 1.
Le moteur opté est 90Lb qu’à des caractéristiques suivantes :
𝑃𝑃𝑚𝑚 = 1,5kw
𝑛𝑛𝐼𝐼 = 1410 tr/min
1.2.1 Calcul cinématique
1.2.1.1 Détermination des rapports de transmission
Le rapport de transmission total de la transmission mécanique est :
𝑛𝑛
𝑖𝑖𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 =𝑖𝑖𝑅𝑅𝑅𝑅 = 𝑛𝑛 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒é (1.3)
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠
44
Chapitre III : le dimensionnement
1410
𝑖𝑖𝑅𝑅𝑅𝑅 = 290
= 4,86
Les valeurs nominales des rapports de transmission standardisées (voir les tableaux II.2)
I II I II I II
1.00 1.00 2.00 2.00 4.00 4.00
1.12 2.24 4.50
1.25 1.25 2.50 2.5 5.00 5.00
1.40 2.80 5.60
1.60 1.60 3.15 3.15 6.30 6.30
1.80 3.55 7.10
45
Chapitre III : le dimensionnement
46
Chapitre III : le dimensionnement
Annexe 2 nous permet de fixer les diamètres obtenus (v.2.1) relativement a la norme :
𝑑𝑑𝐼𝐼 = 18 mm ;𝑑𝑑𝐼𝐼𝐼𝐼 = 22 mm ; 𝑑𝑑𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 = 28 mm
2.2 Dimensionnement préliminaire des engrenages :
2.2.1 Choix des matériaux pour les roues dentées :
Notre choix est fait de manière à avoir une des roues avec un cœur résilient pour
absorber les chocs et surface dure pour parer à l’usure, donc on prend l’acier
(14 NiCrMo 13-4).
L’Annexe 6 présente les aciers recommandés utilisés pour l’exécution des roues dentées
des réducteurs de vitesse ainsi que les caractéristiques mécaniques nécessaires pour le
dimensionnement des engrenages.
2.2.2 le dimensionnement
Lors du dimensionnement préliminaire d’un engrenage cylindrique à denture
hélicoïdale,
on détermine l’entraxe a, le module normal mn , l’angle d’hélice de la denture β,
les nombres de dents des deux roues et les déports des dentures des roues dans le cas des
roues à denture corrigée.
Les étapes du calcul sont:
47
Chapitre III : le dimensionnement
Où:
𝐾𝐾𝐴𝐴 : Facteur d’application (d’utilisation). Il dépend de la nature du moteur et du récepteur.
𝐾𝐾𝐴𝐴 = 1 Pour les réducteurs d’utilisation générale.
𝐾𝐾𝑉𝑉 : Facteur dynamique intérieur. On prend 𝐾𝐾𝑉𝑉 = 1.1 pour le dimensionnement préliminaire.
𝐾𝐾𝐻𝐻𝐻𝐻 : Facteur de la répartition longitudinale de la charge (dans le cas de la sollicitation
hertzienne de contact du Flanc). Pour le dimensionnement préliminaire on prend
𝐾𝐾𝐻𝐻𝐻𝐻 = 1.15.
𝐾𝐾𝐻𝐻𝐻𝐻 : Facteur du nombre de cycles de sollicitation pour la sollicitation hertzienne.
𝐾𝐾𝐻𝐻𝐻𝐻 =1 dans le cas des engrenages ayant une durée de fonctionnement illimité.
𝑍𝑍𝑀𝑀 : Facteur de matériau, pour des engrenages composés des roues en acier
𝑍𝑍𝑀𝑀 = 271 N/mm².
𝑍𝑍𝐻𝐻 : Le facteur géométrique. Pour un dimensionnement préliminaire𝑍𝑍𝐻𝐻 = 1.77.
48
Chapitre III : le dimensionnement
𝑏𝑏
𝛹𝛹𝛼𝛼 : Coefficient de largeur défini par 𝛹𝛹𝛼𝛼 = 𝑎𝑎= 0.3: où b est la largeur de la roue dentée. Il
AN :
2
1 ∗ 1.1 ∗ 1.15 ∗ 10.16 ∗ 103 271 ∗ 1.77 ∗ 1
3
𝑎𝑎 = (2.5 + 1) . � �1606.5 �
2 ∗ 2.5 ∗ 0.3 ∗1∗1∗1 1.25
𝑎𝑎= 37.12mm
49
Chapitre III : le dimensionnement
On rend 𝑚𝑚𝑛𝑛 = 1 mm
2.2.2.3 établissement de l’angle d’hélice β :
On recommande le choix d’une valeur de l’angle d’hélice β (exprimée en degrés)
comprise dans l’intervalle. Pour réduire le nombre de manipulations lors de l’usinage de ces
engrenages, on recommande l’utilisation des valeurs suivantes: [8°;20°]
- pour des roues dentées exécutées en aciers améliorés ou en aciers normalisés (ayant la dureté
Brinell du flanc < 3500 N/mm²). β=15° (12°)
- β=10° pour des roues dentées exécutées en aciers durcis superficiellement
(HB flanc ≥ 3500 N/mm²).
Dans notre cas on prend β=10° de fait que l’acier(14NICrMo13-4 ) est un acier durci
superficiellement (HB flanc > 3500 N/mm²)
2.2.2.4 Etablissement du nombre de dents du pignon 𝑍𝑍1 et on déduit celle de la roue 𝑍𝑍2
2𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑍𝑍𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝑚𝑚 (2.4)
𝑛𝑛 (1+i)
2𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑍𝑍1𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝑚𝑚
𝑛𝑛 �1+𝑖𝑖𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 �
AN :𝑍𝑍1𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 22 dents
• Condition de choix de nombre de dents :
- 𝑍𝑍1 doit être un nombre entier inférieur à 𝑍𝑍1𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 calculé avec la relation (2.4).
- 𝑍𝑍1≥ 14 si cette condition n’est pas satisfaite, on augmente l’entraxe à la valeur normalisée
Immédiatement supérieure à celle choisie précédemment et on recalcule mn etZ1max
-si Z1∈ [14; 17]; On choisit un déport positif de la denture pour éviter l’interférence de
taillage.
-si le nombre de dents du pignon Z1max calculé est grand (Z1≥ 24...,50(80)), on utilise un
nombre de dents Z1 plus petit afin d’avoir une précision d’exécution:
50
Chapitre III : le dimensionnement
Z1 ≈ Z1max Si Z1 ≤ 25
On choisit Z1= 15 pour éviter l’interférence de sous taillage des dents.
• choix final de module normal :
2𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑚𝑚𝑛𝑛 = = 1,5On prend 𝑚𝑚𝑛𝑛 =1.5mm (Annexe 5).
Z1�1+𝑖𝑖𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 �
2𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑍𝑍3 =
𝑚𝑚𝑛𝑛 (1+𝑖𝑖𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 )
On prend 𝑍𝑍 3= 17 dents
On déduire : 𝑍𝑍 4= 𝑍𝑍 3∗ ilen
AN : 𝑍𝑍4 = 35 dents
2.2.2.6 calcul du rapport de transmission effectif de l’engrenage :
𝑍𝑍2 𝑍𝑍4
𝑖𝑖𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = (2.6)
𝑍𝑍1 𝑍𝑍3
AN = 𝑖𝑖𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 = 5,05
La vérification du rapport de transmission effectif du réducteur 𝑖𝑖𝑟𝑟é𝑑𝑑 s’impose :
𝑖𝑖𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 −𝑖𝑖𝑅𝑅𝑅𝑅
𝛥𝛥𝑖𝑖 = (2.7)
𝑖𝑖𝑅𝑅𝑅𝑅
5.07−5
∗ 100 = 1.4 % ˂ 3% (Condition vérifiée)
5
2.2.2.7 calcul du déport de la denture :
Pour déterminer les valeurs des coefficients de déport du profil des deux roues, on doit
parcourir les étapes suivantes:
1. on calcule la distance de référence entre les axes:
𝑚𝑚𝑛𝑛 (𝑍𝑍1 +𝑍𝑍2 )
𝑎𝑎0 = 𝑎𝑎0𝐼𝐼𝐼𝐼 = 𝑎𝑎0𝐼𝐼 = 2𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
(2.8)
51
Chapitre III : le dimensionnement
AN:𝑎𝑎0 = 39.6 mm
𝑎𝑎0 Doit satisfaire à la condition suivante:
𝑎𝑎0 = 𝑎𝑎𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁 Choisi pour avoir un déport positif de la denture.
𝑎𝑎0 = 39.6˂𝑎𝑎𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁 = 40 mm (La condition est vérifiée).
2. on calcule l’angle de pression apparente (sur le cylindre primitif)
𝑡𝑡𝑡𝑡(𝑎𝑎𝑛𝑛 )
𝑎𝑎𝑡𝑡 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 � �
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
(2.9)
AN : 𝑎𝑎𝑡𝑡 = 20.28°
Où 𝑎𝑎𝑛𝑛 est l’angle de pression sur le cylindre primitif sur le plan normal.
(𝑎𝑎𝑛𝑛 = 𝑎𝑎0 =20 ° -Angle du profil de référence).
3. on calcule l’angle de pression de fonctionnement 𝑎𝑎𝑤𝑤𝑤𝑤 (angle de pression sur le cylindre de
roulement en plan frontal):
𝑎𝑎0
𝑎𝑎𝑤𝑤𝑤𝑤 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑎𝑎 . 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝛼𝛼𝑡𝑡 (2.10)
𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁
AN : 𝑎𝑎𝑤𝑤𝑤𝑤 = 21.77°
on calcule la somme des déports des deux roues de train rapide:
𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑤𝑤𝑤𝑤 − 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑡𝑡
𝑥𝑥𝑠𝑠 = 𝑥𝑥𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 + 𝑥𝑥𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = (𝑍𝑍𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 + 𝑍𝑍𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 )
2𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑛𝑛
𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑤𝑤𝑤𝑤 − 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑡𝑡
𝑥𝑥𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 = 𝑥𝑥1 + 𝑥𝑥2 = (𝑍𝑍1 + 𝑍𝑍2 )
2𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑛𝑛
𝜋𝜋
𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 = 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 − 𝑎𝑎o
180
𝜋𝜋
AN 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑤𝑤𝑤𝑤 = tg 21.77° -180 ∗ 21.77 ° = 0.192
𝜋𝜋
𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑡𝑡 = tg20.28. °-180 ∗ 20.28°= 0.0155
0.019−0.0155
𝑥𝑥𝑠𝑠.𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = 𝑥𝑥1 + 𝑥𝑥2 = (15+37) 0.739
= 0.264
52
Chapitre III : le dimensionnement
La répartition des déports du profil sur les deux roues est faite à l’aide du diagramme de
𝑥𝑥𝑠𝑠.𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑍𝑍1 +𝑍𝑍2
figure (II.3). La procédure est la suivante : on porte en ordonné 2
et en abscisse 2
Le
53
Chapitre III : le dimensionnement
54
Chapitre III : le dimensionnement
55
Chapitre III : le dimensionnement
cos 𝛼𝛼𝛼𝛼
le diamètre de roulement:𝑑𝑑𝑤𝑤𝑤𝑤 =𝑑𝑑𝑗𝑗 cos 𝛼𝛼𝛼𝛼𝛼𝛼
(3.10)
cos 𝛼𝛼𝛼𝛼
𝑑𝑑𝑤𝑤1(2) =𝑑𝑑1(2) cos 𝛼𝛼𝛼𝛼𝛼𝛼
56
Chapitre III : le dimensionnement
∗ ∗
ℎ𝑓𝑓(3.4) = 𝑚𝑚𝑛𝑛 �ℎ0𝑎𝑎 − ℎ0𝑓𝑓 �
∗
ℎ𝑓𝑓3 = 𝑚𝑚𝑛𝑛 (ℎ0𝑎𝑎 - 𝑥𝑥3 ) = 1.5 (1.25-0.21) = 1.56 mm
∗
ℎ𝑓𝑓4 = 𝑚𝑚𝑛𝑛 (ℎ0𝑎𝑎 - 𝑥𝑥4 ) = 1.5(1.25- 0.05) = 1.80 mm
Le diamètre primitif:
𝑚𝑚𝑛𝑛 𝑍𝑍3(4)
𝑑𝑑3(4) =𝑚𝑚𝑡𝑡 𝑧𝑧3(4) = cos 𝛽𝛽
𝑚𝑚𝑛𝑛 𝑍𝑍3 1.5∗17
𝑑𝑑3 =𝑚𝑚𝑡𝑡 𝑧𝑧3 = = cos 10° = 25.84 mm
cos 𝛽𝛽
𝑚𝑚𝑛𝑛 𝑍𝑍4 1.5 ∗ 35
𝑑𝑑4 =𝑚𝑚𝑡𝑡 𝑧𝑧4 = = cos 10° = 53.2 mm
cos 𝛽𝛽
57
Chapitre III : le dimensionnement
58
Chapitre III : le dimensionnement
On néglige les pertes de puissance dans les engrenages. Par conséquent, on calcule les
forces actionnant le pignon en utilisant le moment de torsion moteur, et les forces qui agissent
sur la roue menée sont prises égales en module et de sens contraire (conformément a la
condition d’équilibre).
Les relations de calcul des forces dans un engrenage cylindrique hélicoïdal sont:
4.1.1Calcul des forces tangentielles :
La force tangentielle est une composante tangente au cylindre primitif de fonctionnement :
2𝑀𝑀𝑡𝑡.𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝐹𝐹𝑡𝑡𝑡𝑡 = (4.1)
𝑑𝑑𝑗𝑗
2𝑀𝑀𝑡𝑡𝑡𝑡
𝐹𝐹𝑡𝑡1 =𝐹𝐹𝑡𝑡2 =
𝑑𝑑1
59
Chapitre III : le dimensionnement
𝑡𝑡𝑡𝑡𝛼𝛼𝛼𝛼
𝐹𝐹𝑟𝑟3 =𝐹𝐹𝑟𝑟4 =𝐹𝐹𝑡𝑡3 * =𝐹𝐹𝑡𝑡3 *𝑡𝑡𝑡𝑡𝛼𝛼𝛼𝛼
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝛽𝛽
𝐹𝐹𝑡𝑡1
𝐹𝐹𝑛𝑛1 = �𝐹𝐹𝑡𝑡1
2
+ 𝐹𝐹𝑎𝑎1
2
+ 𝐹𝐹𝑟𝑟1
2
=
cos 𝛼𝛼𝛼𝛼∗cos 𝛽𝛽
AN : 𝐹𝐹𝑛𝑛1 = 961.34N
𝐹𝐹𝑛𝑛2 =1594.40N
Le sens des forces𝐹𝐹𝑡𝑡 et𝐹𝐹𝛼𝛼 est dépend du sens de rotation de la roue et du sens d’inclinaison des
dents
La figure II.6 présente le schéma des forces qui agissent sur les arbres du réducteur de vitesse
coaxial à deux étages de réduction (réducteur à roues dentées cylindriques à denture
hélicoïdale).
Figure N 54 : Forces sur les arbres d’un réducteur coaxial à roue hélicoïdales.
60
Chapitre III : le dimensionnement
3 𝑀𝑀𝑡𝑡
𝑑𝑑 ≥ �
0.2𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝 : La résistance pratique est calculée en fonction des particularités de fonctionnement telle
que le démarrage brusque au moment de la mise en marche, brusques variations des
charges…etc.
4.2.2.1 Arbre d’entrée (I) :
𝑅𝑅𝑃𝑃𝑃𝑃 322.8
On pourrait adopter une résistance pratique 𝑅𝑅𝑃𝑃 = = = 161.4 𝑁𝑁⁄𝑚𝑚𝑚𝑚2 dans lesmême
2 2
𝑅𝑅𝑃𝑃 161.4
les conditions de sécurité𝑅𝑅𝑃𝑃𝑃𝑃 = 2
= 2
= 80.7 𝑁𝑁⁄𝑚𝑚𝑚𝑚2 pour tenir de démarragebrusque et
l’effort d’inertie correspondant nous prendrons la moitié de cette valeur soit 40.36
3 889.66 ∗ 22.84
𝑑𝑑𝐼𝐼 ≥ � = 10.79 𝑚𝑚𝑚𝑚
2 ∗ 0.2 ∗ 40.35
61
Chapitre III : le dimensionnement
Notation : Les roues dentées sont montées sur les arbres avec des clavettes qu’il faut les
prendre en considération.
Donc on prend la valeur normalisée 𝑑𝑑𝐼𝐼 = 12 𝑚𝑚𝑚𝑚
3 889.66 ∗ 56.35
𝑑𝑑𝐼𝐼𝐼𝐼 ≥ � = 14.56 𝑚𝑚𝑚𝑚
2.0.2 ∗ 40.35
3 1475.52 ∗ 25.84
𝑑𝑑𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 ≥ � = 20.96 𝑚𝑚𝑚𝑚
2.0.2 ∗
62
Chapitre III : le dimensionnement
63
Chapitre III : le dimensionnement
𝑑𝑑
𝑏𝑏 = = 3 𝑚𝑚𝑚𝑚 ,
4
On prend la valeur normalisée b = 3(Annexe 15).
AN:
2 ∗ 10.16 ∗ 103
𝑙𝑙 ≥ = 10.82 𝑚𝑚𝑚𝑚
3 ∗ 52.185 ∗ 12
64
Chapitre III : le dimensionnement
32.44
D’où 𝑎𝑎 = 10.82 = 2.99 𝑚𝑚𝑚𝑚 On prend la valeur normalisée 𝑎𝑎 = 3 𝑚𝑚𝑚𝑚
AN:
2 ∗ 19.06 ∗ 103
𝑙𝑙 ≥ = 11 𝑚𝑚𝑚𝑚
4 ∗ 52.18 ∗ 56.35
45.97
D’où 𝑎𝑎 = 11
= 4.17 𝑚𝑚𝑚𝑚on prend la valeur normalisée 𝑎𝑎 = 5 𝑚𝑚𝑚𝑚. Pour la longueur on
prend 𝑙𝑙 = 11𝑚𝑚𝑚𝑚..
Clavette2 est de dimensions (11*5*4).
N.BCalcul de la clavette de la roue 3 ce trouve dans une étape ultérieur.
5.1.3 Clavette de la roue 3 :
5.1.3.1 Condition de résistance a la compression :
4𝑀𝑀𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 4𝑀𝑀𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡
𝜎𝜎𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = ≤ 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑎𝑎 ∗ 𝑙𝑙 ≥
𝑎𝑎 ∗ 𝑙𝑙 ∗ 𝑑𝑑 𝑑𝑑 ∗ 𝑅𝑅𝑝𝑝𝑝𝑝
AN :
4 ∗ 44.15 ∗ 103
𝑎𝑎 ∗ 𝑙𝑙 ≥ = 76.64𝑚𝑚𝑚𝑚2
22 ∗ 104.37
5.1.3.2 Condition de résistance au cisaillement:
2𝑀𝑀𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 2𝑀𝑀𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡
𝜏𝜏𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 = ≤ 𝜏𝜏𝑎𝑎 𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷𝐷 𝑙𝑙 ≥
𝑏𝑏 ∗ 𝑙𝑙 ∗ 𝑑𝑑 𝑑𝑑 ∗ 𝜏𝜏𝑎𝑎 ∗ 𝑑𝑑
𝑑𝑑𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼
𝑏𝑏 = = 5.5 mm On prend la valeur normalisée 𝑏𝑏= 6
4
AN :
65
Chapitre III : le dimensionnement
2 ∗ 44.15 ∗ 103
𝑙𝑙 ≥ = 12.81 𝑚𝑚𝑚𝑚
6 ∗ 22 ∗ 52.18
76.641
Donc 𝑎𝑎 = = 5.98 𝑚𝑚𝑚𝑚On prend la valeur normalisée 𝑎𝑎 = 6 𝑚𝑚𝑚𝑚(Annexe 15).
12.81
Pour la longueur on prend 𝑙𝑙 = 13 𝑚𝑚𝑚𝑚.
Clavette3 est de dimensions (13*6*6).
5.1.4 Clavette d’accouplement de sortie (réducteur-machine réceptrice):
Le diamètre de cette section ou se trouve cette clavette égale a 20mm donc on prend les même
dimensions de la clavette 4 avec une longueur suffisante (13*6*6).
Les traitements thermiques des aciers :
Les aciers utilisés tel que 14NiCrMo13-4 pour les roues dentés.42CrMo4 pour les
arbres .et34CrMo4 pour les clavettes, sont des aciers faiblement alliés
Le Ni et voisin de celles du fer .il se laisse laminer et étirer en fils assez fins et il est bon
conducteur de la chaleur . La présence des éléments Cr et Mo améliore leur propriétés de
résistance , ces aciers sonttrès utilisés dans l’industrie mécanique comme les pièces de
sécurité avec un traitement
thermique dit « sorbitique » [9,10] ce dernier est trompé d’une austénitisation à 870°c suivie
d’une trempe a l’eau lorsque la teneur en carbone est inferieur a 0.25% et avec trempe a huile
lorsqu’elle est supérieur a 0.25%C puis d’un revenu a 550°C avec un refroidissement a l’air
Conclusion
66
CHAPITRE IV :SIMULATION ET
INTERPRETATION DES
RESULTATS D'ANALYSE
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
Introduction
Après avoir dimensionné l’ensemble des éléments du réducteur, les dimensions requises
sont des résultats d’un calcul RDM, pour en être sûr du comportement de ces éléments avant
même de les réaliser, les résultats de simulation font l’objet d’une seconde confirmation .
1
http//publications.ctn.asso.fr/vaInfos/PDF/vainfo18.pdf
2
Patrick GILLET ; Conception assistée par ordinateur (CAO);Techniques de l’Ingénieur
67
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
68
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
Rainure de
clavette de type Portée de roulement A
arrondie Congé de dégagement
3
BENSIAD Ismail , « étude diagnostique et maintenance du bras de robot de la cellule flexible » , mémoire de
fin d’étude , université de Tlemcen, 2011.
69
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
B. Arbre intermédiaire :
Gorges de circlips
Portée épaulée
de la roue
Portée épaulée de
roulement Portée épaulée de la Portée épaulé de
roue 3 roulement D
Portée épaulée de la
roue 4
Portée épaulée de
Portée épaulée de roulement
roulement Section
d’accouplement
de sortie
Gorges de circlips
70
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
Figure No64:Pignon de train lent (Roue 3) Figure No 65 :Roue de train lent (Roue 4)
71
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
Et maintenant, en peut voir dans la figure qui suit après assemblage des différentes pièces
conçues avec le logiciel Solidworks le réducteur en 1 seul organe ou bien en une unité
72
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
73
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
Figure No72: Maillage d’arbre d’entrée Figure No73 : Maillage d’arbre l’intermédiaire
74
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
L’arbre de matériau 42Cr Mo04 on lui applique en même temps : une force radiale de
328.75 N.𝒎 concentrée au niveau de l’emplacement de la clavette, et un couple de 10.16 N.m
nous allons analyser la réaction de l’arbre envers ces sollicitations .
B. Les déplacements :
Figure No 76: Résultat de simulation des déplacements de l’arbre sous l’effet des
chargements
75
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
C. Les déformations :
Après une modélisation, nous avons soumis l’axe en Acier 42Cr Mo04 à une contrainte de
flexion de 328.75Net un couple de force de 10.16 N.m. Les résultats de cette simulation
sont les suivants :
- Une contrainte de Von mises max de 2.657 * 𝟏𝟎𝟏 concentrée au niveau de milieu de
d’arbre et l’ensemble de l’arbre reste sécurisé avec une distribution de contraintes qui ne
dépassent pas 1.329 * 𝟏𝟎𝟏 sur tout le long de l’axe.
- Un déplacement concentré sur la partie libre de l’arbre, ce qui est attendu avec une
valeur max de 3.692 *𝟏𝟎−𝟑 mm qui est largement tolérable.
76
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
- Une déformation max de l’ordre de 8.081 * 𝟏𝟎−𝟓 qui est une déformation très faible, on
peut conclure que la structure indiquée n’aura aucun disfonctionnement sous l’effet du
chargement
B. Les déplacements :
Figure No 80: Résultat de simulation des déplacements de l’arbre sous l’effet des
chargements
77
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
C. Les déformations :
Après une modélisation, nous avons soumis l’axe en Acier 42Cr Mo04 à une contrainte de
flexion de 328.75Net un couple de force de 19.06 N.m. Les résultats de cette simulation
sont les suivants :
78
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
- Un déplacement concentré sur la partie libre de l’arbre, ce qui est attendu avec une
valeur max de 3.692 *𝟏𝟎−𝟑 mm qui est largement tolérable.
- Une déformation max de l’ordre de 8.081 * 𝟏𝟎−𝟓 qui est une déformation très faible, on
peut conclure que la structure indiquée n’aura aucun disfonctionnement sous l’effet du
chargement
B .Les déplacements :
Figure No 84: Résultat de simulation des déplacements de l’arbre sous l’effet des
chargements
79
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
C . Les déformations :
80
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
Après une modélisation, nous avons soumis l’arbre en Acier 42Cr Mo04 à une contrainte
de flexion de 545.22 Net un couple de force de 44.15 N.m. Les résultats de cette
simulation sont les suivants :
- Un déplacement concentré sur la partie libre de l’arbre, ce qui est attendu avec une
valeur max de 2.096 *𝟏𝟎−𝟑 mm qui est largement tolérable.
- Une déformation max de l’ordre de 5.7 * 𝟏𝟎−𝟒 qui est une déformation très faible, on
peut conclure que la structure indiquée n’aura aucun disfonctionnement sous l’effet du
chargement
𝜎 𝑣𝑜𝑛𝑚𝑖𝑠𝑒𝑠
La condition de résistance pour les aciers faiblement alliés : <1
𝜎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒
𝜎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝜎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒
Le coefficient de sécurité minimale : CS = = 𝐶𝑆𝑚𝑖𝑛 = = 1,28
𝜎 𝑣𝑜𝑛𝑚𝑖𝑠𝑒𝑠 𝜎𝑚𝑎𝑥
Notations :
Un coefficient de sécurité inférieur à 1.0 indique que le matériau s'est
rompu à cet endroit.
Un coefficient de sécurité égal à 1.0 indique que le matériau a
commencé à rompre à cet endroit.
Un coefficient de sécurité supérieur à 1.0 indique que le matériau est
sûr à cet endroit.
81
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
B. Les déplacements :
Figure N 88 : Résultat de simulation des déplacements d’une dent sous l’effet des
chargements
82
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
C. Les déformations :
Figure No 89: Résultat de simulation des déformations d’une dent sous l’effet des
chargements.
83
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
- Une contrainte de Von mises max de 1.502 * 𝟏𝟎𝟐 concentrée au niveau du pied dela denture
, le limites élastique maximales obtenues lors de la simulation1.502 * 𝟏𝟎𝟐 ,est inférieures a la
limite élastique du matériau qui vaut 7.856 *𝟏𝟎𝟐 MPa., l’ensemble pignon d’attaque reste
sécurisé ,
- Un déplacement concentré sur la partie supérieure de la denture, ce qui est attendu avec une
valeur max de 2,942 × 𝟏𝟎−𝟐 mm largement tolérable.
- Une déformation max de l’ordre de 6,783 × 𝟏𝟎−𝟓 homogène sur toute la dent, très
insignifiante par rapport à l’épaisseur de la dent de la roue.
- Un coefficient de sécurité minimal de 5,231 repéré au niveau du pied de la denture, qui est
largement satisfaisant.
4.2.2 La roue 1 (roue de train rapide) :
avec le même Matériau (14 NiCrMo13-4) qui à une limite d’élasticité de 785.6 MPa
,o ;;p ;;n encastre la roue 1 en son centre et on applique une force de 889.66N sur la face de
l’une de ses dents, nous allons analyser la réaction du la roue (1) envers cette sollicitation
A. Contrainte de Von Mises :
84
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
B. Les déplacements :
Figure No 92 : Résultat de simulation des déplacements d’une dent sous l’effet des
chargements
C. Les déformations :
Figure No 93 :Résultat de simulation des déformations d’une dent sous l’effet des
chargements
85
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
86
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
B. Les déplacements :
Figure No 96 : Résultat de simulation des déplacements d’une dent sous l’effet des
chargements
87
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
C. Les déformations :
Figure No 97 :Résultat de simulation des déformations d’une dent sous l’effet des
chargements
88
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
B. Les déplacements :
Figure No 100: Résultat de simulation des déplacements d’une dent sous l’effet des
chargements
89
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
C. Les déformations :
Figure No 101:Résultat de simulation des déformations d’une dent sous l’effet des
chargements
Remarque :
Les figuresillustre la distribution des contraintes de type Von Mises en « MPa ou
N/mm² », sur la pignon et les roues. Sachant que la limite d’élasticité du 14 NiCrMo13-
4est d’ordre de 785.6 MPa
en accord avec les couleurs de la barre d’indication à la droite de la figure) que la
zone la plus sollicité (zone rouge) est de l’ordre : (pignon1=150,2 MPA)
,(roue1=115MPA),(pignon2=220,2) ,(roue2=187,7MPA) correspond à la dent qui reçoit la
charge, donc la zone dite critique travaille dans le domaine élastique ce qui veut dire que les
roues et les pignons ne présente pas de zones faibles.
90
Chapitre IV : simulation et interprétation des résultats d'analyse
Conclusion
Vu que les données qui constituent le cahier de charge. Et passant par les résultatsobtenus
lors de la simulation faite par le logiciel Solidworks sur les différentes piècesconstituant le
mécanisme étudié, on trouve bien que les résultats ainsi trouvés confirment la Résistance de
ces éléments soumis aux différents efforts imposés. Se qui implique la résistancedes
mécanisme décrit auparavant.
91
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale
La conception et la réalisation d’un réducteur de vitesse a engrenage ne son pas une
chose aisée, elles reposent d’abord sur la compréhension parfaite du principe de
fonctionnement, ainsi que la maitrise des contraintes de conception. C’est dans le cadre de la
préparation de notre projet de fin d’étude, que nous nous sommes lancé dans la conception
d’un réducteur de vitesse.
Le but de ce travail n’était pas seulement la conception du réducteur de vitesse a
engrenages hélicoïdales mais aussi l’analyse assistée par ordinateur de ces pièces constitutives
avec un logiciel de CAO. Pour aboutir à cet objectif une série d’étape a été effectuée.
Au cours de notre étude, nous avons calculé les différents éléments composant le
réducteur de vitesse coaxial à deux étages et engrenages hélicoïdal , en faisant appel aux
notions de résistance des matériaux et de construction mécanique , Pour aboutir à cet objectif
une série d’étape a été effectuée.
Tout d’abord une généralité sur les engrenages et les matériaux utilisés dans leur
fabrication. On aussi ensuite défini la conception assistée par ordinateur en expliquant
l’intérêt de la CAO dans la production et ses applications dans la robotisation.
La deuxième étape a été la définition des différentes pièces du mécanisme étudié
ainsi que la modélisation de chaque pièce. Par la même occasion on a défini la
modélisation; ainsi que l’outil de CAO avec lequel on a travaillé qui est Solidworks,
en donnant ses caractéristiques et son fonctionnement.
Après la modélisation de toutes les pièces, on procède ainsi a l’assemblage de ces
dernières pour composer le réducteur.
Enfin une analyse et vérification des contraintes, déplacements et déformations qui
nous mènes a déterminer ou a vérifié la conformité de ce mécanisme qui est le
réducteur de vitesse.
L’assistance du logiciel “Solidworks’’ m’a beaucoup aidé dans mon travail
vis-à-vis de la précision de la conception des pièces et leur assemblage ainsi que leur
simulation virtuelle.
Ce travail ayant été réalisé par le logiciel de CAO Solidworks, et les résultats obtenus
semblent très logique.
92
Annexes
Annexes No 01 : moteur électrique asynchrone
Annexe No 02 : normes relatives au dimensionnement des bouts d’arbre
Annexe No 03 : valeur pour 𝜓𝑎 , 𝜓𝑑 , 𝜓𝑚𝑛 aux engrenages cylindriques
II - valeurs admis
Annexe No 06 : Les différents matériaux utilisés pour la fabrication.
Résistance
Matériaux DIN STAS Dureté Résistan Limite limite a la Pression
Traitement
ce à la d fatigue au Hertzienne
thermique ou Fla
rupture ’élastici pied de la à la fatigue
thermochimiq Noya nc
σr té σc dent σHlim(N/m
ue u HR (N/mm2 σf lim
(N/mm m2)
HR C )
2)
(N/mm2)
C
500/2- 1.5 HB
OL50 Fe 490-(St50- Normalisation HB=150+170 500+620 270+30 0.4 +120
2) 80 0 HB+100
500/2- 1.5 HB
OL70 Fe 690-2(St70- Normalisation HB=200+220 700+850 340+37 0.4 +120
2) 80 0 HB+100
Amélioration HB=220+260 0.4 1.5 HB
OLC 45* C 45 880-88 620 360 HB+140 +120
Temps après
200+2 50+
chauffage à 6 160+170 20 HRC +
57 10
la flamme ou 0
CIF
Amélioration HB=200+300 0.4 1.5 HB
OLC 55* C 55 880-88 720 420 HB+140 +120
Temps après 20 HRC +
200+3 50+ 20
chauffage à 0 180+190
57
la flamme ou 0
CIF
Amélioration HB=270+320 0.4 1.8 HB
41 MoCr 11 42 CrMo 4 791-88 950 750 HB+155 +120
Temps
270+3 50+
après 2 230+290 20 HRC
57 +60
chauffage à 0
la
flamme ou CIF
270+3 52+ 20 HRC
Nitruration 2 250+350
60
0
Amélioration HB=240+340 0.4 1.8 HB
40 Cr 10 41 Cr 4 791-88 1000 800 HB+155 +120
Temps
240+3 50+
après 4 230+290 20 HRC +
57 60
chauffage à 0
la
flamme ou CIF
240+3 50+ 20 HRC
Nitruration 4 250+350
57
0
30 MoCrNi
14NiCrMo13-4 791-88 Amélioration HB=310+330 110 785.6 0.4 25.5 HRC
15 HB+155
120+1 55+ 24 HRC
OLC15* C 15 880-88 Cémentation 4 390 280 140+150
63
0
21 300+3 55+ 24 HRC
MoMnCr 20 CrMo 5 791-88 Cémentation 5 110 850 390+460
63
12 0
Annexe No 07 : Facteur de forme 𝑌𝐹 de la dent pour une denture cylindrique
extérieure.
a(mm) 2 3 4 5 6 8 10 12 14 16
B(mm) 2 3 4 5 6 7 8 8 9 10
LISTE DES TABLEAUX ET
DES FIGURES
Liste des figures
Figure 1: Engrenages de Léonard de Vinci (dessin) et de Victor............................................02
Figure 2 : Engrenage cylindrique..............................................................................................03
Figure No 3 : Roue , pignon et denture ....................................................................................04
Figure No 4 : Train d'engrenages...............................................................................................04
Figure No 5 : Le train planétaire ou épicycloïdal......................................................................05
Figure No 6 : Engrenages à denture droite................................................................................06
Figure No 7 : Caractéristiques d’engrenage cylindrique à denture droite................................06
Figure No8 : denture hélicoïdales chevron(1) , denture hélicoïdales(2) et engrenages
hélicoïdales (3).........................................................................................................................08
Figure No 9 : Les caractéristiques des dentures.........................................................................08
Figure No 10 : denture hélicoïdale (1) denture droite (2)..........................................................10
Figure No 11 : engrenage conique à axes concourants..............................................................11
Figure No 12 : Engrenages coniques à denture droite...............................................................11
Figure No 13 : Engrenages coniques à dentures spirales ( hélicoïdales)...................................12
Figure No 14 : Engrenages hypoïdes (1) et offset : E d'engrenage hypoïdes (2)......................12
Figure No 15 : engrenage gauches ( roue et vis sans fin)..........................................................14
Figure No 16 : Système roue et vis sans fin..............................................................................14
Figure No 17 : engrenage à axe parallèles.................................................................................16
Figure N 18 : engrenage extérieur(1) engrenage intérieur (2)engrenage à crémaillère(3) et
train planétaire (4).....................................................................................................................16
Figure No 19 : développante et normale à la développante.......................................................17
Figure No 20 : tracé de la développante de cercle.....................................................................18
Figure No 21 : tracé des dent d'un engrenage à développante...................................................19
Figure No 26 : Défaut d’usure...................................................................................................21
Figure No 27 : défaut pittings évolutifs sur une roue chevron..................................................21
Figure No 28 : défaut Grippage couvrant l'ensemble des dentures...........................................22
Figure No 29 : défaut écaillage par fatigue................................................................................23
Figure No 30 : défaut fissure d'une dent d'engrenage................................................................23
Figure No 31 : Dent cassée due aux fissures en pied de dent résultant de la fatigue liée aux
charges cycliques de flexion.....................................................................................................24
Figure No 32 : défaut grippage localisé sur les têtes de dent....................................................24
Figure No 33 : Principe du taillage avec un outil crémaillère....................................................32
Figure No 34 : Taillage de dentures droites à l’outil pignon (source Sandvik et Pfauter).........32
Figure No 35 : Exemple de dentures taillées par le procédé outil-pignon................................32
Figure No 36 : (a) Schématisation de la fraise-mère et de la pièce en cours de taillage. (b)
Cinématique d'usinage de l'opération de taillage......................................................................33
Figure No 37 : Processus de génération des dentures d'engrenage par l'outil fraise-mère........33
Figure No 38 : Fraise à lames rapportées montée et démontée (à gauche) et fraise monobloc (à
droite) (sources Saazor et Samputensili)...................................................................................34
Figure No 39 : Exemple d’opération de fraisage à la fraise module d’un pignon à dentures
spiro-conique (source Gearsolutions).......................................................................................35
Figure No 40 : Erreur de profil, définition tirée de la norme ISO 1328....................................36
Figure N o 41 : Définition graphique de l'erreur individuelle de pas........................................36
Figure N o 42 : Définition de l'erreur de pas individuelle et de l'erreur de pas cumulé (Norme
ISO 1328).................................................................................................................................37
o
Figure N 43 : Définition des défauts d'inclinaison et de déviation selon la norme ISO
1328...........................................................................................................................................38
Figure No 44 : Principe d’une opération de shaving (source [Henr_83]).................................39
Figure No 45: (a) Rectification par meule mère. L’outil est en bleu et la denture à rectifier en
grise ; (b) cinématique de l’opération................................................................................39
Figure No 46 : (a) principe du rodage de dentures (source Pfauter) , (b) Rodage d’un pignon
(source Raunaq) .......................................................................................................................40
Figure No 47 : Fraise-mère de skiving (source Saazor).............................................................41
Figure No 48 :motoréducteur coaxial entouré un convoyeur.....................................................42
Figure No 49 : schéma cinématique d’un réducteur coaxial à deux étages utilisant des roues
dentées cylindrique hélicoïdale.................................................................................................42
Figure NO 50 : Entraxe de train d’engrenage.................................................................... .....48
Figure No 51 : Répartition de la somme des déplacements spécifique du pignon et de la
roue............................................................................................................................................53
Figure No 52 : Eléments géométriques des roues dentées cylindriques à denture
hélicoïdale.................................................................................................................................54
Figure No 53 : Forces dans un engrenage cylindrique hélicoïdal.............................................59
Figure N 54 : Forces sur les arbres d’un réducteur coaxial à roue hélicoïdales........................60
Figure N 55 :Schéma rendu libre Arbre I.................................................................................62
Figure N 56 : Schéma rendu libre Arbre II .............................................................................63
Figure N 57 : Schéma rendu libre Arbre III .............................................................................63
Figure N 58 : Clavette à têtes arrondies...................................................................................63
Figure No 59 :Modèle 3D de l’arbre d’entrée..........................................................................69
Figure N 60 : Arbre intermédiaire............................................................................................70
Figure No 61 : Arbre de sortie..................................................................................................70
Figure No 62:Pignon de train rapide.........................................................................................71
Figure No63 :Roue de train rapide............................................................................................71
Figure No 64:Pignon de train lent (Roue 3) .............................................................................71
Figure No 65 :Roue de train lent (Roue 4)................................................................................71
Figure No 66 : Vue éclatée du réducteur étudié........................................................................72
Figure No 67 : Le réducteur après assemblage des pièces........................................................72
Figure No 68 : Maillage du Pignon 1........................................................................................73
Figure No 69 : Maillage du roue 1.............................................................................................73
Figure No 70 Maillage du Pignon.............................................................................................73
Figure No 71 : Maillage du roue 2.............................................................................................73
Figure No72: Maillage d’arbre d’entrée....................................................................................74
Figure No73 : Maillage d’arbre l’intermédiaire........................................................................74
Figure No 74 : Maillage d’arbre de sortie.................................................................................74
Figure No 75 : Résultat de simulation de la distribution de la contrainte de Von Mises sur
l’arbre d’entrée.........................................................................................................................75
Figure No 76 : Résultat de simulation des déplacements de l’arbre sous l’effet des
chargements.......................................................................................................................75
Figure No 77 : Résultat de simulation des déformations de l’arbre sous l’effet des
chargements..............................................................................................................................76
Figure No 78 : Résultat de simulation de la distribution du coefficient de sécurité.................76
Figure No 79 : Résultat de simulation de la distribution de la contrainte de Von Mises sur
l’arbre intermédiaire.................................................................................................................77
Figure No 80 : Résultat de simulation des déplacements de l’arbre sous l’effet des
chargements..............................................................................................................................77
Figure No 81 :Résultat de simulation des déformations de l’arbre sous l’effet des
chargements..............................................................................................................................78
Figure No 82: Résultat de simulation de la distribution du coefficient de sécurité...................78
Figure No 83: Résultat de simulation de la distribution de la contrainte de Von Mises sur
l’arbre de sortie........................................................................................................................79
Figure 84 : Résultat de simulation des déplacements de l’arbre sous l’effet des
chargements..............................................................................................................................79
Ouvrage :
Gaston Nicolet , juin 2006 « conception et calcul des éléments de machines »
,volume 3 , fribourg Suisse.
GERGE Dobre ,(2006) «éléments de machines transmission mécanique»
Livre collectif auteur « L’Ouvrier Moderne »,DUNOD 1923 , Volume 6,
Number 1, Avril 1923
George Henriot , Traité théorique et pratique des engrenages-Tome 1, Edition
DUNOD. Paris .
Patrick GILLET ; Conception assistée par ordinateur (CAO);Techniques de
l’Ingénieur .
Thèses :
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thermiques des revêtements en usinage : application au cas du taillage de dentures a la fraise-
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l'école national supérieur d'art et métiers , Paris , soutenue le 19 décembre 2002 .
MECIBAH Mohamed-Salah, modélisation de calcul des roues d’échange dans une
transmission mécanique par engrenage, 122 feuilles , thèse de doctorat , spécialité Génie-
Mécanique à l'université Mentouri de Constantine , soutenue en 2010 .
MIJIVAWA Favçal formulation, caractérisation, modélisation et prévision du
comportement thermomécanique des pièces plastiques et composites de fibres de bois:
application aux engrenages , 286 Feuillets , thèse de doctorat en ingénierie à l'université du
Québec à Trois-Rivières , soutenue le 18 Octobre 2017 .
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applications a la détection et au suivi des avaries , 202 feuillets , thèse de doctorat , option
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REM OND Didier contribution a l'étude et l'analyse expérimentale du bruit
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LIYON , soutenue le 21 octobre 1991 .
Simon JOLIVET , Caractérisation tribodynamique de la bruyance denture pour la
gestion du confort acoustique des conditions d’engrènement en fabrication , 143 Feuillets ,
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Thaer OSMAN, Simulation de l’usure et d’avaries sur des dentures d’engrenages
cylindriques :Influence sur le comportement statique et dynamique de transmissions par
engrenage 226 feuillets , thèse de doctorat , option mécanique à l'institut national des sciences
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Mémoires :
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réducteur de vitesse » mémoire de fin d'étude ( option Conception mécanique et productique
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BENKHADA Fatima «étude vibratoire des engrenages » mémoire de fin d'étude (
option Maintenance Industrielle ) , sous la direction de Mr. GUEZZEN. S et Mr. HAMZA
CHRIF. SM , UNIVERSITIE ABOU BEKR BELKAID-TLEMCEN , 2013/2014 .
BENSIAD Ismail , « étude diagnostique et maintenance du bras de robot de la cellule
flexible » , mémoire de fin d’étude , université de Tlemcen, 2011 .
BOUDRAA Tarik et TITOUAH Amazigh , « Etude et dimensionnement d’un
réducteur de vitesse à roues dentées hélicoïdales en chevrons » mémoire de fin d'étude (
option génie Mécanique ) , sous la direction de Mr. Madjid HADJOU , UNIVERSITE
Abderrahmane MIRA BEJAIA , 2018 .
MELIH Miloud et OUNADJELA Bachir «Automatisation du calcul des dimensions
géométriques d’un engrenage » mémoire de fin d'étude ( option Construction Mécanique ) ,
sous la direction de M. RAHOU Mohammed et M SEBAA Fethi , UNIVERSITE ABOU
BEKR BELKAID-TLEMCEN
MILANE Yacine « étude et conception d'un réducteur de vitesse à engrenages des
dentures hélicoïdales » mémoire de fin d'étude ( option ingénierie mécanique assistée par
ordinateur ) , sous la direction de Mr. HAMRI Okba , Abderrahmane Mira de Bejaia ,
SESSION 2014/2015 .
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