Is 2023
Is 2023
Is 2023
Dans cet article, nous allons parler des principales mesures adoptées dans le cadre de la loi de
finances 2023 concernant l’impôt sur les sociétés.Nous commencerons par les généralités,
puis nous examinerons également les cas particuliers et les entreprises qui bénéficient
d’exonérations.
SOMMAIRE
Introduction à l’IS
Taux d’imposition appliqué sur les sociétés du Droit Commun
La contribution sociale de la solidarité
Les cas spéciaux de l’IS
Les sociétés industrielles
Les sociétés d’externalisation des services
Les sociétés bénéficiant d’avantages fiscaux
En examinant le tableau présenté ci-dessous, vous pouvez voir que l’entreprise de l’exemple a
réalisé un bénéfice inférieur à 300 000 dirhams, ce qui signifie que le taux d’imposition est de
10%. Cependant, la loi de finances 2023 apporte des changements en augmentant
progressivement le taux d’imposition pour les entreprises qui réalisent des bénéfices inférieurs
à 300 000 dirhams, passant de 10% à 20% sur une période de quatre ans : 12,5% en 2023,
15% en 2024, 17,5% en 2025 et 20% en 2026.
Les entreprises réalisant des bénéfices compris entre 300 000 et 1 million de dirhams ne
seront pas touchées par ces changements et continueront à payer un taux d’imposition de
20%. Pour les entreprises réalisant des bénéfices compris entre 1 million et 100 millions de
dirhams, le taux d’imposition va diminuer progressivement sur une période de quatre ans,
passant de 31% à 20% : 28,25% en 2023, 25,5% en 2024, 22,75% en 2025 et 20% en 2026.
Enfin, pour les entreprises réalisant des bénéfices supérieurs à 100 millions de dirhams, le
taux d’imposition augmentera progressivement sur une période de quatre ans, passant de 31%
à 35%.
Pour le secteur financier du Royaume, constitué principalement des banques, des compagnies
d’assurance, des compagnies de location et des organismes du crédit à la consommation. La
loi de finances 2023 prévoit une augmentation progressive de IS sur une période de quatre ans
de 37 % à 40 % des bénéfices d’ici 2026 !
Cette taxe concerne les entreprises qui réalisent des bénéfices supérieurs à 1 million de
dirhams; Pour les entreprises qui réalisent des bénéfices entre 1 million et 5 millions de
dirhams, le taux de cette taxe est de 1,5 %. Pour les bénéfices entre 5 millions et 10 millions
de dirhams, le taux est de 2,5 %. Pour les bénéfices entre 10 millions et 40 millions de
dirhams, le taux est de 3,5 %. Pour les bénéfices supérieurs à 40 millions de dirhams, le taux
est de 5 %.
Par exemple, pour les banques, en plus du taux de 40 % sur les bénéfices, il y aura un surplus
de taxe de 5 % de la « Contribution Sociale de Solidarité ». Cela s’applique à toutes les
entreprises qui réalisent des bénéfices à partir de 1 million de dirhams, conformément au
tableau ci-dessus.
Pour les sociétés industrielles récemment créées, elles bénéficient d’une exonération de taxe
sur les sociétés pendant les cinq premières années, à condition que l’activité soit conforme
aux activités spécifiées par les lois réglementaires, telles que les industries de transformation,
de médicaments, chimiques et alimentaires jusqu’à la fin de la liste d’environ 20 activités.
Après l’exonération de cinq ans, ces entreprises sont divisées en plusieurs catégories en
fonction de leurs bénéfices fiscaux. Pour celles dont le bénéfice est compris entre 300 000 et
100 millions de dirhams, le taux d’imposition sur les sociétés passera de 26% à 20% comme
suit: en 2022, le taux de taxe sera de 26%, en 2023, le taux de taxe sera de 24,5%, en 2025, le
taux de taxe sera de 21,5%, et en 2026, le taux de taxe sera de 20%.
En ce qui concerne les sociétés d’externalisation de services, il existe une liste qui les encadre
pour bénéficier d’une exonération fiscale de 5 ans. Il n’est pas nécessaire que ces entreprises
soient présentes sur les plateformes industrielles intégrées, mais leur siège social ou adresse
peut être situé n’importe où au Maroc pour bénéficier de l’exonération. La liste des activités
concernées comprend:
Il est important de noter que ces mesures fiscales sont sujettes au changement et que les
entreprises devraient consulter un expert en fiscalité pour comprendre leur impact sur leurs
opérations commerciales.