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Département de l’Isère
I. Valoriser la structure naturelle, paysagère et agricole du territoire pour maintenir le cadre de vie
des voreppins ................................................................................................................... 6
I.1. La Chartreuse et la vallée de l’Isère comme socle de la Trame Verte et Bleue ................................................................ 6
I.1.a. La richesse écologique des espaces de montagne liée au massif de la Chartreuse ............................................................................................ 6
I.1.b. La diversité des milieux entre milieux humides et plaine alluviale liée à l’Isère .............................................................................................. 6
I.1.c. La préservation des couloirs paysagers et écologiques entre Chartreuse, Isère et Vercors .................................................................................. 8
I.1.d. La préservation, à long terme, des entités agricoles majeures................................................................................................................... 8
I.2. Prendre en compte les prescriptions visant à la protection des populations face aux risques naturels et technologiques ..............12
I.3. Assurer une protection et une gestion durable de la ressource en eau ..........................................................................12
I.4. Limiter les consommations énergétiques et valoriser les potentiels de production d’énergies renouvelables ............................13
I.5. Réduire de plus de 60% le rythme d’ouverture à l’urbanisation de nouveaux secteurs ........................................................14
II.1. La constitution d’un parc résidentiel nouveau diversifié et accessible à toutes les populations.............................................15
II.1.a. La dynamique démographique : entre maintien de la population résidente et renouvellement ............................................................................ 15
II.1.b. La répartition géographique de l'habitat : équilibre du territoire et objectifs de limitation de consommation d'espaces .............................................. 15
II.1.c. Le concept de mixité au cœur de la politique de l’habitat ...................................................................................................................... 16
III. Donner corps au centre urbain élargi, et organiser le linéaire urbain de Voreppe ..................... 21
III.1. Les pôles d’attraction, expression de la mixité des fonctions urbaines ......................................................................21
III.1.a. La colonne vertébrale centre bourg / Abords Hôtel de Ville / pôle gare : « l’axe citoyen » ................................................................................ 21
III.1.b. L’ossature Chapays / L’Hoirie/ Bourg Vieux-Pigneguy / Le Chevalon : « l’axe citadin » .................................................................................... 22
IV. Connecter les polarités urbaines internes à la commune, tout en gérant les flux liés au passage dans
la Cluse .......................................................................................................................... 25
IV.2. Adoucir les flux automobile au sein des espaces urbains .......................................................................................28
IV.2.a. L’aménagement de l’avenue du 11 Novembre (RD 1075) en boulevard urbain ................................................................................................ 28
IV.2.b. Le rythme du linéaire bâti, entre intensité et respiration ....................................................................................................................... 28
Plan Local d’Urbanisme
PREAMBULE
L’article L123-1-3 du Code de l’urbanisme stipule que « le projet d'aménagement
et de développement durables définit les orientations générales des politiques
d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de protection des espaces naturels,
agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des
continuités écologiques ».
• La flexibilité : le parti d’aménagement doit pouvoir évoluer, selon les opportunités et les exigences liées au territoire ;
• L’équité : le projet doit assurer l’égalité d’accès au logement, aux équipements et services, et à la mobilité.
LES CONCEPTS
• CADRER : Le territoire de Voreppe l’est, de fait, par rapport aux différents documents réglementaires ou de planification avec lesquels le PLU doit être compatible ;
• INTENSIFIER : L’espace préférentiel de développement défini dans le SCoT induit une certaine intensité à structurer sur certains secteurs, permettant de donner corps au
centre élargi ;
• CONNECTER : L’articulation et la desserte des différents pôles du territoire constitue un enjeu fort ;
• VALORISER : La motivation commune de préserver un cadre de vie de qualité est largement partagée.
La situation de Voreppe dans une cluse positionne la commune au cœur I.1.b. La diversité des milieux entre milieux
d’échanges écologiques et paysagers. La Trame Verte et Bleue du territoire se
humides et plaine alluviale liée à l’Isère
compose de deux réservoirs de biodiversité majeurs : le massif de la Chartreuse
et l’Isère, liée à l’Ouest, avec le massif du Vercors. Le rôle de la trame verte et A l’Ouest, le lit de l’Isère, ses ripisylves et la plaine alluviale y attenant
bleue est de maintenir la qualité écologique de ces milieux sensibles, et de constituent le second réservoir de biodiversité majeur du territoire, également
garantir les couloirs d’échanges faune/flore entre eux. reconnu par le SCoT de la région grenobloise.
I.1.a. La richesse écologique des espaces de Ces espaces sont liés fonctionnellement, dans la plaine et sur le reste du
territoire, avec un ensemble de zones humides, de cours d’eau, et avec le réseau
montagne liée au massif de la Chartreuse
d’irrigation de la plaine agricole.
A l’Est du territoire, le massif de la Chartreuse concentre les inventaires et
protections des espaces naturels, et est inclus dans le périmètre du Parc Naturel Le projet assure le maintien écologique de ce réseau hydrographique, en
Régional de la Chartreuse. Le SCoT de la région grenobloise le reconnait comme considérant tant la qualité des cours d’eau, les abords et les ripisylves, que le
un réservoir de biodiversité d’intérêt communautaire à préserver. rôle des zones humides et les champs d’expansion des crues.
I.1.c. La préservation des couloirs paysagers et I.1.d. La préservation, à long terme, des entités
écologiques entre Chartreuse, Isère et Vercors agricoles majeures
Le maintien de la biodiversité et des équilibres écologiques entre le massif de la L’agriculture est un élément identitaire majeur du territoire voreppin :
Chartreuse et les espaces humides liés à l’Isère est garant d’échanges entre ces
deux entités. Ainsi, le projet, sur la base des dispositions du SCoT de la Région elle représente une activité économique à part entière sur le territoire ;
Urbaine Grenobloise, identifie plusieurs corridors écologiques : elle marque qualitativement les paysages, entres espaces ouverts et
La limite Sud avec la commune de Fontanil-Cornillon ; fermetures visuelles bocagères ;
Les espaces agricoles entre Chamoussière et Le Chevalon ; elle permet l’entretien des espaces, pouvant constituer des réservoirs de
Les cours d’eau traversant la plaine agricole (L'Isère, Volouise, biodiversité.
Malsouche, Palluel, Montdragon) ; Le territoire révèle deux types d’espaces agricoles : les pâturages sur les reliefs
La Roize ; de la Chartreuse et les entités de la plaine utilisées principalement pour des
Les espaces naturels, au Nord du site de Centr’Alp. grandes cultures céréalières.
Ces cinq liaisons sont essentielles aux déplacements des espèces entre les deux
entités écologiques majeures du territoire, notamment relayées dans la plaine Le projet considère pleinement l’articulation entre ces deux types d’agriculture,
par le réseau d’irrigation agricole sous forme de canaux, et par un ensemble de et propose une préservation à long terme de ces espaces. Rappelons, par ailleurs,
boisements. Ces espaces d’aération dans le linéaire bâti de Voreppe proposent, que les pâtures de la Chartreuse jouent un rôle écologique majeur, au cœur des
par ailleurs, des échanges visuels entre les deux reliefs des massifs de la espaces boisés.
Chartreuse et du Vercors.
Outre les pâtures de la Chartreuse, deux grandes entités sont préservées dans la
En effet, les paysages de montagne sont prégnants sur le territoire, tant depuis la plaine : au Nord, sur les secteurs Achard et Tivolière, la Rubette en limite avec la
Cluse que depuis les reliefs. Le projet attire l’attention sur l’importance des Buisse, et au Sud, sur les secteurs entre l’autoroute et les contreforts de la
cônes de vue vers et depuis les espaces ouverts (plaines agricoles, reliefs…), Chartreuse. De plus l'espace réservé jusqu'à présent au Développement
autant que sur l’intégration paysagère des franges bâties. Le panorama sur la économique (Centr'Alp 3) sera rendu à sa vocation agricole.
Le territoire est soumis à un ensemble de risques naturels plus ou moins forts potable, irrigation, support pour la biodiversité…
selon les secteurs, définis dans le Plan de Prévention des Risques Naturels,
Ces différents usages appellent une exigence commune : pouvoir disposer d’une
approuvé le 22 avril 2011, le Plan de Prévention des Risques Inondations,
eau de qualité. Ces dispositions relèvent des compétences de la Communauté
approuvé le 29 août 2007 et le Plan de Prévention des Risques Technologiques lié
d’Agglomération du Pays Voironnais (CAPV).
à l’entreprise Stepan Europe, approuvé le 25 septembre 2013. L’aménagement
sur les secteurs où un risque est avéré est soumis strictement aux prescriptions
Le projet affirme, cependant, la volonté de protéger et d’améliorer la ressource
inscrites dans ces plans. Ainsi, le choix de localisation des projets
en eau, par :
d’aménagement, ainsi que leur programmation seront établis dans le respect de
la protection des puits de captage d’eau potable de Racin et de Chalais,
ces règlementations.
conformément à la règlementation en vigueur ;
l’ambition d’un accroissement démographique compatible avec la
Le plan de prévention des Risques technologiques lié à l’entreprise Titanobel à
capacité des réseaux d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales ;
Saint Quentin sur Isère est, par ailleurs, en cours d’élaboration. La
règlementation définie dans ce plan s’appliquera, ainsi, sur les secteurs la protection des zones humides ou temporairement ennoyées qui jouent
concernés. Dans l’attente, la prise en compte du périmètre prescrit guidera les un rôle important dans la qualité des eaux ;
choix d’aménagement. la protection foncière de la plaine et le maintien des champs
d’expansion des crues ;
Enfin, le projet tiendra compte des risques et nuisances induits par l’ensemble la sensibilisation et l'encouragement aux économies d’eau,
des réseaux traversant la cluse : la réduction de l’utilisation des pesticides par l’ensemble des acteurs
Canalisations de transports de matières dangereuses ; (particuliers, collectivités, agriculteurs…).
Infrastructures autoroutières et ferrées ; Ces objectifs seront notamment atteints par la mise en œuvre du Schéma
Lignes à haute tension ; Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Rhône Méditerranée
Faisceau hertzien ; 2010-2015 qui présente des objectifs ambitieux et détaillés.
Nuisances sonores;
...
Notons, cependant, que les dispositions de cet article peuvent ne pas être
I.5. Réduire de plus de 60% le rythme
appliquées « dans un secteur sauvegardé, dans une zone de protection du
patrimoine architectural, urbain et paysager créée en application de l'article L. d’ouverture à l’urbanisation de nouveaux
642-1 du code du patrimoine, dans le périmètre de protection d'un immeuble
secteurs
classé ou inscrit au titre des monuments historiques défini par l'article L. 621-
30-1 du même code, dans un site inscrit ou classé en application des articles L.
Le Plan d’Occupation des Sols, depuis 2000, a permis l’ouverture à l’urbanisation
341-1 et L. 341-2 du code de l'environnement, à l'intérieur du cœur d'un parc
de 62,86 hectares, dont 29,59 ha à destination principale d’habitat et 33,27 ha à
national délimité en application de l'article L. 331-2 du même code, ni aux
destination économique, soit un rythme de 6.3 hectares par an.
travaux portant sur un immeuble classé ou inscrit au titre des monuments
historiques ou adossé à un immeuble classé, ou sur un immeuble protégé en
L’objectif du PLU, à l’horizon 2025, en terme de consommation foncière, est de
application du 7° de l'article L. 123-1-5 ». réduire de :
70% le rythme d’urbanisation à destination d’habitat, vécu pendant la
Le PLU, dans sa phase réglementaire, précisera ces dispositions afin de coupler la vie du POS ;
volonté d’optimiser les productions d’énergies renouvelables, tout en préservant 43% le rythme d’urbanisation à destination d’économie, vécu pendant la
vie du POS.
le patrimoine bâti et paysager.
Le renouvellement de
la population induit
l’accueil de 1010
nouveaux habitants à
l’horizon de 12 ans,
soit une population
totale d’environ 10 950
habitants en 2025.
Au regard de cet objectif, la politique urbaine induit un phasage en deux temps II.1.c. Le concept de mixité au cœur de la politique
de cet espace préférentiel de développement :
de l’habitat
Après analyse du parc résidentiel existant, le projet positionne le concept de
mixité au cœur de la politique de l’habitat :
Une mixité sociale, qui s’inscrit dans les objectifs du Programme Local
de l’Habitat (PLH) du Pays Voironnais et du SCoT de la Région
Grenobloise, en programmant la production d’environ 230 logements
sociaux, à l’horizon 2025.
Une mixité des formes urbaines, qui s’inscrit dans les objectifs du SCoT
de la Région Grenobloise visant un rééquilibrage du nombre de maisons
individuelles par rapport aux autres formes urbaines (intermédiaire,
collectif, maisons jumelées ou accolées…).
Une mixité fonctionnelle, entre habitat, artisanat, tertiaire et
commerce, à exprimer sur certains quartiers stratégiques de la
commune.
L’habitat intermédiaire
L’habitat intermédiaire
L’habitat collectif
L’habitat individuel
Comme illustré ci-après, le projet cible ainsi des secteurs déjà identifiés à usage
économique :
L’objectif est de créer une synergie entre ces quatre offres, afin d’éviter les
concurrences stériles internes au territoire, et surtout, afin de proposer une offre
de proximité, aisément accessible depuis chaque quartier.
III. DONNER CORPS AU CENTRE URBAIN ELARGI, ET ORGANISER LE LINEAIRE URBAIN DE VOREPPE
III.1. Les pôles d’attraction, expression de la
mixité des fonctions urbaines
dans le secteur Plein Soleil, par une évolution à terme de la rue de Plein
Soleil, dans le but d’accueillir différents modes de déplacement : bus,
cycles, piétons, automobiles, et par une évolution progressive du tissu
urbain vers une morphologie urbaine de faubourg ;
aux Abords de l’Hôtel de Ville, par des opérations mixtes de logements,
et la réalisation de l’espace festif ;
aux abords de la gare, par l’anticipation du déplacement du
supermarché, et par la constitution du pôle d’intermodalité. Le quartier
de la gare est stratégique au regard des enjeux majeurs de
déplacements qu’il représente, mais aussi de part les disponibilités
foncières recensées, mobilisables à moyen/long terme. Une nécessité
d’anticiper et de maitriser le devenir de ce quartier, en vue d’un
développement à long terme, d’un quartier nouveau au sud de la gare,
s’appuyant sur le concept de mixité des fonctions urbaines, des formes
urbaines, et de mixité sociale. Ce nouveau quartier assurera
l’articulation entre le centre urbain élargi et le développement à
dominante économique éventuel sur le secteur de l’Ile Magnin, à très
long terme.
III.2. Le maillage intermédiaire des tissus III.2.b. Les quartiers de part et d’autre de l’avenue
résidentiels du 11 Novembre (RD 1075)
Concernant les quartiers résidentiels de part et d’autre de l’avenue du 11
III.2.a. Les quartiers de part et d’autre de la Roize Novembre (Volouise, Chassolière, l’Herbe, Morletière…), l’enjeu relève moins de
la densification que de l’articulation. En effet, au regard des enjeux du
Les quartiers résidentiels situés de part et d’autre de la Roize disposent de
diagnostic, la connexion de ces quartiers entre eux, mais aussi avec les secteurs
potentiels fonciers résiduels, que le projet encourage à :
d’intensité urbaine, est à organiser. Un principe de liaisons Nord/Sud tant à l’Est
qu’à l’Ouest de l’avenue du 11 novembre est établi, appuyées sur des points de
Investir :
traversée sécurisée de l’avenue du 11 novembre (RD1075), afin d’améliorer les
échanges entre ces deux pans de la ville.
Ces entités foncières sont principalement recensées au Nord du bourg
(Malossane, le Boutet). L’urbanisation du secteur de Malossane, à dominante
Par ailleurs, au regard des besoins d'habitat affichés et des enjeux de limitation
d'habitat individuel est assujettie à l’amélioration de la desserte du secteur, tant
de la consommation foncière, les secteurs « Chevalon Sud » et Chassolière
concernant la circulation automobile que l’accessibilité piétonne. Le secteur du
garderont un usage agricole à long terme. Bien que ces secteurs présentent un
Boutet permettra de rechercher une mixité de formes urbaines.
potentiel de développement à très long terme, les objectifs sus visés, les projets
de doublement de la voie ferrée et de la définition du tracé du contournement
Et intensifier :
de la route de Veurey ne permettent pas d'envisager une urbanisation de ces
Au Sud du bourg (les Bannettes, l’avenue de Stalingrad, …), le tissu urbain le long secteurs dans le présent PLU.
de l’avenue de Stalingrad et le quartier des Bannettes entre l’avenue Chapays,
l’axe citoyen et l’avenue du 11 novembre, correspond aux secteurs où une
certaine intensité urbaine sera recherchée.
IV. CONNECTER LES POLARITES URBAINES INTERNES A LA COMMUNE, TOUT EN GERANT LES FLUX LIES
AU PASSAGE DANS LA CLUSE
IV.1. L’intensification des modes de
IV.1.b. Les pôles stratégiques de desserte en
déplacements alternatifs à l’automobile
transports en commun, au service de l’organisation
territoriale
L’axe Voiron/Grenoble passant de la Cluse de Voreppe est un des axes
IV.1.a. Le rôle central du pôle gare, comme partie stratégiques de desserte bus cadencée à l’échelle du SCoT de la Région Urbaine
intégrante du centre élargi Grenobloise. L’arrivée du Tram au Fontanil engage la formalisation de cet axe de
Transport Collectif en Site Propre (TCSP), que le SCoT recommande de poursuivre
Le quartier de la gare représente un enjeu majeur de liaison intermodale, tant à
jusqu’au site Centr’Alp.
l’échelle de Voreppe qu’à l’échelle intercommunale. La situation de la commune
entre le Pays voironnais et l’agglomération grenobloise positionne, en effet, ce Le projet souligne l’importance de cet axe cadencé, tant pour la vallée que pour
pôle comme le point névralgique des échanges entre ces deux territoires. la commune en termes de liaisons inter-quartiers. La restructuration de l’avenue
du 11 novembre en boulevard urbain est une opportunité d’engager la poursuite
Les disponibilités foncières existantes, aux abords de la gare, offrent des
de ce TCSP au cœur de la Cluse, dans la mesure où les Autorités Organisatrices
capacités importantes de développement, permettant :
des Transports (AOT) concernées s’accordent sur une politique.
L’aménagement, à moyen terme, de l’accessibilité de la gare par tous
les modes de transports : bus, cycles, piétons et automobiles. Une A l’heure actuelle, les dessertes en bus existantes maillent convenablement le
réflexion est en cours pour optimiser et organiser ces dessertes, entre le territoire, bien que les lignes proposées entre le Pays voironnais et
secteur de l’Arcade et la gare ; l’agglomération grenobloise concordent peu, en termes d’horaires et de
La concrétisation de l’axe citoyen, en considérant ce quartier à correspondances. Une amélioration dans ce sens permettrait d’accorder
construire comme une partie intégrante du centre urbain élargi ; pleinement le rôle d’articulation de la cluse de Voreppe, en s’appuyant sur le
La constitution, à long terme, d’un quartier nouveau au sud de la gare, pôle d’intermodalité à constituer autour de la gare.
s’appuyant sur le concept de mixité des fonctions, des formes urbaines
et sociale. Ce nouveau quartier assurera l’articulation entre le centre Interne à la commune, l’émergence d’une navette urbaine est en réflexion. Son
urbain élargi et le développement à dominante économique éventuel sur tracé se basera sur le projet urbain défini, afin d’assurer les connexions entre les
le secteur de l’Ile Magnin, à très long terme. quartiers résidentiels, les pôles d’équipements, les secteurs privilégiés
d’intensité urbaine, les zones d’emplois…
Ainsi, l’axe citoyen et l’axe citadin, se croisant au cœur du centre urbain élargi
et du pôle d’échanges, formeront l’ossature de ce maillage. Et la politique
d’urbanisme de proximité, visant la mixité des fonctions urbaines (d’habitat,
d’emploi, de commerce, de services, d’équipements…) corroborera cette volonté
de réduire l’usage de la voiture pour des déplacements intra-communaux.
IV.2. Adoucir les flux automobile au sein des Ce projet est de compétence départementale est étroitement lié au projet de
doublement de la voie ferrée. A l’instar des données actuelles, le projet
espaces urbains maintient la nécessité de ce contournement très stratégique pour la politique de
déplacements de Voreppe. Afin d’affiner ces réflexions, une étude des flux sur la
IV.2.a. L’aménagement de l’avenue du 11 Novembre RD 1075 est en projet, afin d’analyser l’influence sur les déplacements
automobiles :
(RD 1075) en boulevard urbain
de l’arrivée prochaine du Tram au Fontanil ;
Le diagnostic révèle l’aspect très roulant de l’avenue du 11 Novembre, alors du rond-point réalisé à l’entrée de l’autoroute ;
qu’elle traverse le cœur de la commune, séparant notamment le centre ville et de la réalisation du pôle d’échanges et de l’amélioration de la desserte
le centre élargi du pôle gare. La réflexion autour du centre urbain élargi induit en transport en commun dans la cluse.
naturellement le traitement de cet axe départemental en boulevard urbain. La
notion de boulevard urbain implique : IV.2.b. Le rythme du linéaire bâti, entre intensité et
Une gestion partagée de l’espace de circulation entre déplacements
respiration
doux, automobile et transport en commun. Le questionnement autour
d’un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) doit, ainsi, murir en Le projet fait émerger dans la cluse plusieurs secteurs d’intensité urbaine
corrélation avec l’émergence du centre urbain élargi de Voreppe et du affirmée, permettant d’asseoir le caractère urbain de la commune: le Chevalon,
pôle d’intermodalité autour de la gare ; Bourg-Vieux/Pigneguy, le centre bourg et le centre élargi, le quartier Champ de
Un traitement du front bâti de part et d’autre de l’axe, proposant des la cour, mais aussi l’Ile Gabourd et le site Centr’Alp.
alignements homogènes, et des volumes bâtis compacts. Le croisement
de cet axe citadin avec l’axe citoyen, et les projets de densification, en Les quartiers interstitiels entre ces points d’intensité jouent le rôle d’espaces de
cours de réflexion, permettront le traitement de cette entrée de ville respiration, complétés par les coupures d’urbanisation identifiées. La perception
très stratégique pour Voreppe. visuelle de ces espaces nécessite une qualification, et doit assurer les échanges
visuels entre la Chartreuse, la plaine alluviale de l’Isère et le Vercors.
La mutation de cet axe roulant en boulevard urbain induit de réduire les flux
automobiles recensés. La première démarche est l’intensification des dessertes Cette lecture du territoire permet de rythmer la perception de la ville, entre
en modes de déplacements alternatifs à l’automobile (transports collectifs, intensité et respiration. Ainsi, le projet identifie quatre entrées de ville à
cycles, marche à pied), exprimés ci-dessus. Le second point consiste à reporter composer :
les flux de transit entre les agglomérations grenobloise et voironnaise, hors de l’entrée du Chevalon ;
cet axe. Le contournement de la RD3c, au Sud du Chevalon, permettant
le carrefour de la Roize ;
d’atteindre l’échangeur autoroutier, représente une solution intéressante, à long
le carrefour du monument de la résistance ;
terme.
le quai des Chartreux.