Ampli 15 W
Ampli 15 W
Ampli 15 W
n 87 AMPLIFICATEUR FM
http://www.electronique-magazine.com
L'ELECTRONIQUE POUR TOUS n 87
OCTOBRE 2006
88-108 MHZ 10 W
SOMMAIRE
D É TA I L L É
PAG E 3
France 5,00 € – DOM 5,00 € – CE 5,00 € – Suisse 7,00 FS – MARD 50 DH – Canada 7,50 $C
3:HIKOQG=WUZUU^:?a@k@i@r@a;
N° 87 - OCTOBRE 2006
ABONNEZ-VOUS À
de radiodiffusion FM de village ou de canton.
Les projets que nous vous présentons dans ce numéro ont été développés par des bureaux d’études et contrôlés par nos
soins, aussi nous vous assurons qu’ils sont tous réalisables et surtout qu’ils fonctionnent par faitement. L’ensemble des
typons des circuits imprimés ainsi que la plupart des programmes sources des microcontrôleurs utilisés sont téléchargea-
bles sur notre site à l’adresse : www.electronique-magazine.com dans la rubrique REVUES. Si vous rencontrez la moindre
difficulté lors de la réalisation d’un de nos projets, vous pouvez contacter le ser vice technique de la revue, en appelant la
hot line, qui est à votre ser vice du lundi au vendredi de 16 à 18 H au 0820 000 787 (N° INDIGO : 0,12 € / MM), ou par
mail à redaction@electronique-magazine.com
www.comelec.fr
Comelec 10 / 2006
Une interface
Client FTP*
avec PIC et SD-Card
Deuxième partie : le logiciel
E
n effet, construire un Client pour publier des données *FTP = File Transfer Protocol, protocole de transfert de fichier.
dans un serveur FTP en utilisant un microcontrôleur
et quelques rares composants circonstanciels est
désormais une réalité. Après avoir (dans la première partie L’intégration avec la sonde
de l’article) un peu détaillé l’analyse du fonctionnement du
protocole FTP et certains aspects des données échangées Le circuit de base peut être facilement intégré au moyen de sa
entre Client et serveur durant une session de communication, barrette à huit broches. Nous avons donc conçu une petite platine
dans la seconde nous allons éclaircir les points fondamen- portant la sonde DS18B20 et une LED permettant d’en contrôler
taux du développement du programme résident. Pour finir, le bon fonctionnement. RA3 est configurée en ligne d’acquisition
nous expliquerons comment configurer notre nœud en reliant de la température (entrée analogique) et RA4 en sortie numérique
une sonde thermique à l’une des cinq entrées disponibles : pour la LED de signalisation. Le schéma est visible figure 1.
nous verrons comment les données acquises sont transfé-
rées sur un serveur Web pour y être visualisées dans une La sonde DS18B20 utilise un protocole de communication
page Web accessible par le réseau. nommé One-Wire et permet de mesurer la température
ELECTRONIQUE 5 magazine - n° 87
ELECTRONIQUE 6 magazine - n° 87
Tableau 1.
DEFINITIONS DESCRIPTION
void OWTX (unsigned char DATO); Envoie un octet à la sonde. Sert à envoyer des commandes
comme par exemple la séquence de lancement de la conversion de température.
unsigned char OWRX(void); Reçoit un octet de la sonde. Sert à recevoir en réponse
de la sonde les valeurs de température.
unsigned char OWReset(void); Permet d’effectuer un “reset” du dispositif. La fonction renvoie
une valeur égale à 1 si la sonde répond correctement en envoyant le bit
de présence et une valeur égale à 0 si la sonde n’est pas présente.
unsigned char OWRX1(void); Permet de gérer la réception d’un bit par le dispositif. Permet d’établir
la fin de l’opération de conversion de la part de la sonde.
La phase d’initialisation Comme on peut le voir, nous appelons déterminer le moment où il faut lancer la
toute une série de fonctions qui ont session FTP pour l’envoi vers le serveur.
Le flux logique permettant de faire fonc- chacune une initialisation spécifique.
tionner correctement le circuit du Client- La première est la SCHEDAInit() qui con- Dans ce montage, nous utilisons
FTP peut être divisé idéalement en trois tient les instructions de préparation du l’écriture par blocs de 512 octets et il
phases fondamentales : 1) initialisation PIC (voir le “Listing” 2). faut donc à chaque fois mettre à jour
des dispositifs et du Stack TCP/IP** ; l’adresse de secteur. Si nous considé-
2) cycle d’échantillonnage avec enre- A travers le registre CMCON, nous désac- rons que l’échantillonnage a lieu une
gistrement sur SD ; 3) session FTP tivons les comparateurs agissant sur le fois par seconde et que la valeur a une
temporisée (toutes les 6 heures) avec PORTD, qui pour nous est utilisé princi- longueur de 16 bits, chaque secteur
dépôt des données. palement pour la communication avec conserve les données de modification
le RTL8019. Nous configurons ensuite de la température pendant environ 4
A l’intérieur de ces phases un sous toutes les lignes du PORTA comme minutes. La procédure se poursuit en
programme (“routine”) est appelé sorties, désactivons les modules A/N appelant la fonction OWReset() qui,
régulièrement : il gère les activités du et définissons les lignes en sortie à tra- comme nous l’avons vu au paragraphe
“stack” nommé StackTask(). vers le registre TRISA. Nous initialisons précédent, permet d’établir si la sonde
alors la carte SD avec la fonction SD- est correctement reliée à la platine et si
Ainsi, pendant qu’il effectue une Init(). Cette dernière renvoie une valeur elle fonctionne. Là encore nous avons
opération d’enregistrement de don- 0 seulement quand la carte entre en préféré bloquer la platine si quelque
nées, le dispositif est en mesure de mode SPI correctement. Sinon a lieu un chose ne va pas ; en effet, le cycle
répondre à d’éventuelles interactions cycle infini bloquant le lancement de la “while” ne se termine pas si le bit de
se produisant à travers l’interface platine. On évite ainsi que les opérations présence de la sonde n’a pas été reçu.
réseau. Un exemple typique est fourni d’échantillonnage ne commencent alors Après le “reset”, nous avons introduit
par les demandes ICMP comme celle que le dispositif de mémorisation n’est une pause de stabilisation, afin d’éviter
engendrée durant le “ping”. pas normalement inséré dans le “slot” ou un accès trop immédiat aux registres de
qu’il ne répond pas aux commandes de la sonde, qui impliquerait la lecture de
Nous avons clairement réduit au mini- manière appropriée. la valeur de “power-up” +85 °C. Nous
mum de telles possibilités afin d’éviter mettons ensuite à zéro le registre
une perte dans les prestations géné- Notez que nous avons utilisé une carte SD compteur pour le TIMER0 et activons
rales. Mais nous n’analyserons pas de 64 Mo que nous gérons comme une les interruptions du PIC.
concrètement tout le fonctionnement énorme matrice, sans créer en elle des
du “stack” TCP/IP, nous le ferons peut- structures de type FAT16. En procédant Attention, le “stack” TCP/IP utilise une
être au cours d’une série d’articles ainsi, si la carte est insérée dans un lec- temporisation précise avec le TIMER0 ;
dédiés. Ici, nous nous contentons de teur de carte de PC, il n’est pas possible en particulier, le code de gestion de
vous donner les seules informations d’en lire les données. Quand la carte est l’interruption ne fait qu’appeler une
dont vous avez besoin pour compren- initialisée, nous mettons à zéro le comp- fonction nommée TickUpdate() comme
dre certaines fonctions du protocole teur des valeurs mémorisées et nous le montre le “Listing” 3. Cette fonction
FTP. Voyons comment se fait l’initia- attribuons le premier secteur d’écriture. gère justement la mise à jour de certains
lisation de notre platine. Le code du Ces variables sont nécessaires pour éta- compteurs internes utilisés pour calcu-
programme principal est visible dans blir la fin de la transaction d’écriture pour ler l’écoulement du temps. Cela est très
le “Listing” 1. chaque secteur écrit sur carte SD et pour important pour réaliser une vraie coopé-
ration entre les niveaux ISO/OSI dont se
compose le “stack”. En particulier, cha-
“Listing” 1. que seconde est divisée en plusieurs
“ticks” en fonction de la fréquence de
SCHEDAInit(); l’oscillateur utilisé. Après l’initialisation
TickInit(); de la platine, nous utilisons la TickInit()
XEEInit(EE_BAUD(CLOCK_FREQ, 400000)); justement afin de lancer cet processus.
PGMInit(); C’est un passage obligé pour bien faire
StackInit(); fonctionner le “stack” (voir “Listing” 4).
FTPInit();
SDBeginWrite(CONTAS); Le TIMER0 est initialisé avec les comp-
inizio = TickGet(); teurs correspondants puis on configure
le prédiviseur (“prescaler”) de manière
ELECTRONIQUE 7 magazine - n° 87
“Listing” 2.
PORT configuré comme lignes de sortie.
static void SCHEDAInit(void)
{
CMCON = 0b00000111; Initialisation en mode SPI de la carte SD.
ADCON1 = 0x07;
TRISA = 0x00;
while(SDInit()); Remise à zéro compteur secteurs et enregistrements inscrits sur SD.
CONTAS = 0x00;
CONTAR = 0x00;
while (OWReset()!=1); “Reset” de la sonde DS18B20 avec pause..
DelayMs(1000);
T0CON = 0;
INTCON_GIEH = 1; Activation des signaux d’interruption.
INTCON_GIEL = 1;
}
“Listing” 3.
“Listing” 4.
le registre SSPADD. Pour obtenir des
éclaircissements supplémentaires sur
TMR0L = TICK_COUNTER_LOW; ce sujet, nous vous conseillons de jeter
TMR0H = TICK_COUNTER_HIGH; un coup d’œil sur les “datasheets” du
T0CON = 0b00000000 | TIMER_PRESCALE; PIC18F458, dans la section MSSP. Nous
T0CON_TMR0ON = 1; arrivons maintenant à la PGMInit(), une
INTCON_TMR0IF = 1; fonction dont le but est de valoriser les
INTCON_TMR0IE = 1; paramètres de notre application ; nous
avons voulu ainsi concentrer en un point
unique le chargement des paramètres
réseau fondamentaux pour l’interfaçage
à établir que la fréquence source doit rées comme entrées. Les instructions par la puce Ethernet RTL8019. Attention,
être divisée par 256. Le TIMER0 est correspondantes sont visibles dans le nous considérons comme adresses IP
lancé par l’activation du signal d’inter- “Listing” 5. primaires, l’adresse MAC, le masque de
ruption correspondant. La XEEInit est sous réseau et l’adresse de la passe-
une fonction permettant de lancer la Attention, le registre SSPADD a une dou- relle (“gateway”). Comme secondaires
communication avec la 24LC256 dont la ble fonction selon le mode d’initialisation l’adresse du Serveur FTP, le port de
platine est dotée. Nous l’avons extraite du module MSSP. Ce dernier élément a données et les accréditations d’accès.
de la librairie XEEPROM.c inclue dans un nom (MSSP Address Register) qui
le “stack” TCP/IP fourni par Microchip pourrait être trompeur : ceci car dès Nous distinguons, en fait, les paramè-
et elle diffère de celle présente dans le moment où le registre MSSP est tres caractérisant notre dispositif de
les librairies standard du compilateur configuré comme Esclave (“SLAVE”), il ceux utilisés pour gérer une session de
C18 par le fait qu’elle permet d’utiliser contient l’adresse du dispositif. Pour communication. Cette différence peut
l’adressage à 16 bits. nous, en revanche, le module fonc- vous paraître bien mince, mais elle opère
tionne comme Maître (“MASTER”) et une première séparation entre le logi-
L’initialisation concerne le module les 7 bits les moins significatifs de ce que de fonctionnement et celle de sécu-
MSSP (Master Synchronous Serial registre contiennent la valeur chargée rité, c’est-à-dire, si vous préférez, entre
Port) dont est doté le PIC18F458. Il dans le BRG (Baud Rate Generator). les paramètres caractéristiques du Client
est configuré comme I2C “Master” Ce dernier composant est un comp- et ceux utilisés pour se connecter, au
(Maître) en fixant un “baud-rate” teur qui décompte deux fois par cycle moyen du réseau, au serveur FTP.
(vitesse de communication) compati- d’horloge du système (TCY) et il est
ble avec les mémoires à 400 kHz. Les utilisé pour synchroniser la ligne SCL. Quant à nous, nous utilisons une con-
lignes utilisées pour l’horloge (RC3) et Naturellement, il est rechargé automati- nexion non codée et donc potentielle-
pour les données (RC4) sont configu- quement avec la valeur conservée dans ment peu sûre. Les deux ensembles
ELECTRONIQUE 8 magazine - n° 87
“Listing” 5.
“Listing” 6.
“Listing” 7. “Listing” 8.
d’informations sont conservés dans que de réseau de se faire attribuer sa contient en séquence toutes les données
l’EEPROM ; toutefois, alors que les pri- propre configuration IP par un serveur primaires. Le chargement se fait très sim-
maires sont chargées dès le démarrage, DHCP ; notez à ce propos que, bien que plement avec le pointeur p qui adresse la
les autres ne sont lues que lorsque cela le “stack” TCP/IP Microchip prévoie cette structure de données vue précédemment.
est nécessaire. La séparation logique possibilité (IP dynamique, c’est-à-dire Pour les limites dimensionnelles, on uti-
s’avèrera utile quand nous commence- attribution de l’adresse IP par le ser- lise la sizeof directement dans l’en-tête du
rons à parler de clé de codage et d’inter- veur), nous ne l’utiliserons pas car nous cycle for, de manière à éviter la définition
faces reconfigurables dynamiquement préférons un adressage statique. d’une autre variable temporaire. Si tout
par l’utilisation de Smart-Cards. Toutes fonctionne correctement, nous sommes
les données primaires de fonctionne- Si nous avons cette structure présente à prêts à lancer le “stack” TCP/IP, dont l’ini-
ment de l’interface réseau sont conser- l’esprit, il est très facile de comprendre tialisation se fait par la fonction StackInit()
vées dans la structure des données du la séquence de code nécessaire pour qui appelle les fonctions de démarrage de
“Listing” 6. initialiser l’application (“Listing” 8). Tout chacun des composants insérés dans les
d’abord nous désactivons l’adressage divers niveaux ISO/OSI.
Notez que chaque champ correspon- dynamique et lisons le premier octet de
dant a un type redéfini selon les décla- l’EEPROM. La librairie XEEPROM.c prévoit Laissons de côté l’analyse de cette partie
rations décrites dans le “Listing” 7. la possibilité de gérer les transactions du code (faute de place !) et passons à
avec la mémoire en question à travers l’initialisation du module s’occupant de
Le MAC se définit pratiquement comme les lectures et écritures séquentielles la gestion du protocole FTP. Il faut se
un vecteur de six octets et pour l’adresse sans nécessité de gérer la mise à jour de souvenir que ce protocole fait partie du
IP on définit la distinction en octets et sa l’adresse à laquelle on accède. niveau Application et que dans la struc-
valeur complexe à 32 bits. Le drapeau ture du “stack” il doit s’interfacer avec le
(“flag”) pour l’adressage dynamique Le fichier “bin” inséré dans la mémoire niveau inférieur Transport. Notez que, sur
permet en l’occurrence au périphéri- a une étiquette initiale égale à 0x55 et il le même modèle, nous pourrions réaliser
ELECTRONIQUE 9 magazine - n° 87
“Listing” 9.
n’importe quel autre protocole au niveau déterminé par le Client. Là encore on pré- le signal d’interruption correspondant.
supérieur au “stack”. Pour intégrer de voit un état d’attente jusqu’à la création Microchip rend disponible la fonction
manière correcte le code correspondant du “socket” correspondant. TickGet() pour utiliser les mêmes comp-
avec celui développé pour la gestion du teurs dans d’autres cas.
“stack”, il faut le structurer comme une L’instruction STOR est alors envoyée Par exemple, nous la mettons à profit
machine à états infinis : en fait, chaque au serveur pour lancer le transfert des pour calculer la fréquence d’échantillon-
fois que le contrôle d’exécution incombe données ; quand c’est terminé, la com- nage de la température. Les variables
à ce module, des instructions spécifi- mande QUIT est transmise ; les deux début et fin seront utilisées pour définir
ques seront exécutées en fonction de connexions données et commandes le délai entre deux interrogations consé-
l’état dans lequel la machine virtuelle sont fermées et la couche de trans- cutives de la sonde.
se trouve. port est à nouveau initialisée pour la
préparer à une nouvelle session. Le Dans notre procédure d’initialisation
Pour simplifier un peu, nous avons identi- lancement du module correspondant nous nous contentons de valoriser début
fié 13 états possibles permettant de pré- est relativement simple : on précise de l’intervalle ; à chaque cycle on déter-
ciser chaque phase de la session FTP. seulement l’état initial de la machine mine la fin et à partir de la différence
Voir “Listing” 9, où l’on peut clairement virtuelle et on met à zéro certains comp- entre les deux on pourra évaluer si le
identifier les séquences vues dans la teurs (voir “Listing” 10). délai est dépassé ou non.
première partie de l’article : tout d’abord
notre dispositif envoie un paquet ARP Nous utilisons la variable timeout pour Ceci dit, passons à la phase d’échan-
dans le but de recevoir l’adresse MAC du calculer le délai des phases d’attente tillonnage proprement dite.
serveur, puis sur le port 21 un “socket” durant la session FTP ; comme vous
est ouvert pour le transfert de comman- le voyez, dans cette fonction nous **TCP/IP = Transmission Control
des et réponses entre serveur et Client. trouvons deux variables qui rappellent Protocol/Internet Protocol.
Notez qu’on a prévu un état d’attente de beaucoup les compteurs CONTAS et
l’ouverture correcte de ce “socket” et la CONTAR du programme principal.
gestion d’un éventuel dépassement de L’échantillonnage
délai (“time-out”) SM_ATTESA_CMD. En effet, ces variables remplissent une
fonction semblable et complémentaire. Après avoir initialisé les variables néces-
Ensuite le Client effectue la procédure Toutefois, alors que les compteurs sont saires et avoir préparé le matériel, le pro-
de login, en transférant les accrédita- relatifs aux opérations de lecture, celles- gramme résident entre dans un cycle infini
tions d’accès au moyen des commandes là calculent les enregistrements et les contenant deux procédures fondamenta-
USER et PASS. Au moment où le Client se secteurs lus de la carte durant les pha- les : l’échantillonnage et la session FTP. La
connecte, il envoie une commande PORT ses de lecture et de déchargement. première est exécutée au moment où la
permettant de créer un canal de commu- différence entre les extrêmes de début et
nication pour le transfert des données à Nous arrivons presque au bout de la phase de fin dépasse les 10 “ticks”, en synchro-
travers un port (nous évitons ainsi d’utili- d’initialisation ; nous devons seulement nisant la fréquence d’échantillonnage avec
ser celui défini précédemment, soit le 20) procéder de telle manière que la carte la seconde.
soit prête à se remplir de données et pour
cela nous lançons une opération d’écriture Le calcul est fait en utilisant une autre
“Listing” 10. à travers la SDBeginWrite, en donnant fonction mise à disposition du “stack”
comme paramètre la valeur de la variable TickGetDiff qui veut en entrée deux para-
smFTP = SM_ARPID_CMD; CONTAS qui contient le secteur initial. mètres relatifs à la valeur des compteurs
timeout = 0; à deux moments différents du proces-
nrbyte = 0; Considérons enfin la fonction TickGet() : sus. Si la différence dépasse le nombre
nrsettori = 0; nous avons vu que la temporisation des de “ticks” nécessaires, la fin devient le
scarico = 1; opérations accomplies par le “stack” début du prochain délai à calculer. Le
TCP/IP est réalisée par le TIMER0 et “reset” de la sonde est alors effectué et
ELECTRONIQUE 10 magazine - n° 87
“Listing” 11.
union
{
unsigned short Val;
struct
{
unsigned char LSB; /*Last significant byte*/
unsigned char MSB; /*Most significant byte*/
} bytes;
} tempera; /*Température divisée en deux champs*/
“Listing” 12.
while(1)
{
StackTask(); La température est relevée à travers la séquence
mise en évidence. La valeur à 16 bits est transférée
------ > SESSIONE FTP à la variable “tempera” et on saute les 7 octets
suivants.
fine = TickGet();
if (TickGetDiff(fine, inizio) >= 10)
{
inizio=fine;
OWReset();
OWTX(0xCC);
OWTX(0x44);
while (OWRX1());
OWReset();
OWTX(0xCC);
OWTX(0xBE);
tempera.bytes.LSB = OWRX();
tempera.bytes.MSB = OWRX();
for (CONTAG=1;CONTAG<=7;CONTAG++)
OWRX();
SDWrite(tempera.bytes.MSB); La valeur à 16 bits est écrite sur la carte SD en
SDWrite(tempera.bytes.LSB); mettant à jour le compteur des enregistrements
CONTAR = CONTAR + 2; inscrits.
if (CONTAR >= 512)
{
SDEndWrite();
CONTAR=0;
CONTAS++;
Dans le cas où l’écriture d’un secteur entier de la
if (CONTAS<=84) carte est terminée, on finalise l’opération et on
SDBeginWrite(CONTAS); met à jour le compteur des secteurs écrits. Si la
} limite des 6 heures d’échantillonnage n’a pas
} été dépassée, une nouvelle opération est lancée.
}
à travers la fonction OWTX() la commande échantillonnée dans les registres de 16 bits dans la carte : cela peut se faire
de lecture de la température (CCh - 44h) la sonde. Après le “reset” suivant on aisément avec une fonction (SDWrite)
est transmise. Durant la conversion, le envoie la commande permettant de lire prenant en entrée l’octet à écrire.
programme résident attend de recevoir la séquence de 9 octets correspondante.
un bit signalant la présence de la valeur Les deux premiers sont sauvegardés dans Après chaque décharge il est néces-
la variable tempera dont la structure est saire de mettre à jour le compteur
“Listing” 13. montrée dans le “Listing” 11. correspondant aux enregistrements
transférés sur la SD. Si ce nombre
typedef enum _SD_RES La subdivision des octets composant la atteint la limite des 512,cela signifie
{ variable permet d’adresser les bits les qu’un secteur complet a été écrit et
SD_OK = 0, plus significatifs et les moins significa- qu’il faut finaliser l’opération. Cela se
SD_ERR1 = 0x31, tifs plus facilement, puisque l’accès à la fait avec la fonction SDEndWrite.
SD_ERR2 = 0x32 valeur enregistrée dans la sonde se fait
} SD_RES; octet par octet. Après avoir sauté les 7 Le compteur des enregistrements est
octets restants, il faut charger la valeur à mis à zéro ; celui qui conserve le nombre
ELECTRONIQUE 11 magazine - n° 87
“Listing” 14.
Ce cycle continue tant que la carte n’est pas initialisée correctement. La présence
... d’erreurs fait en sorte que l’expression logique qui commande le cycle soit vraie.
while(SDInit());
...
“Listing” 15.
SD_RES SDInit(void)
{---------------------------------------------------------------------
TRISBbits.TRISB7 = 0;
PORTBbits.RB7 = 1; //SS=1
for (CONTA=0;CONTA<10;CONTA++) “Dummy Clock” (horloge fictive) : 80 impulsions
{ d’horloge sont envoyées pour commencer
SHOUT(0xFF); la communication avec le contrôleur de la SD.
}
PORTBbits.RB7 = 0; //SS=0
Delay1KTCYx(250);
---------------------------------------------------------------------
SHOUT(0x40);
SHOUT(0x00);
SHOUT(0x00); “CMD0” : la commande 0 (GO-IDLE_STATE) est
SHOUT(0x00); envoyée en maintenant la ligne de sélection au
SHOUT(0x00); niveau logique bas. On attend la réponse à 1 et on
SHOUT(0x95); gère l’éventuel “time-out” (dépassement de délai).
RISP1=SHIN();
CONTA=0;
while ( RISP1 != 0x01 && CONTA <= 50000 )
{
RISP1=SHIN();
CONTA++;
}
if (CONTA > 50000)
return SD_ERR1;
--------------------------------------------------------------------
PORTBbits.RB7 = 1; //SS=1
Delay1KTCYx(250);
PORTBbits.RB7 = 0; //SS=0
CONTA=0;
RISP1=0x01;
while ( RISP1 != 0x00 && CONTA <= 50000 )
{
PORTBbits.RB7 = 1; //SS=1
SHOUT(0xFF);
RISP1=SHIN();
PORTBbits.RB7 = 0; //SS=0
Delay1KTCYx(250);
SHOUT(0x41);
SHOUT(0x00);
SHOUT(0x00);
SHOUT(0x00);
SHOUT(0x00);
SHOUT(0xFF);
SHOUT(0xFF);
RISP1=SHIN(); “CMD1” : la commande (SEND_OP_COND) est
envoyée à répétition jusqu’à la réponse 0 et
CONTA++; l’éventuel dépassement de délai est géré.
} A partir de ce point la carte est en mode SPI et
if (CONTA > 50000) attend les commandes de lecture et écriture.
return SD_ERR1;
else
return SD_OK;
}--------------------------------------------------------------------
ELECTRONIQUE 12 magazine - n° 87
Tableau 2.
de secteurs écrits est en revanche toutes les fonctions relatives aux de voir clairement les diverses phases
augmenté. Nous avons prévu un envoi opérations d’accès à la carte en un que nous avons déjà rencontrées. Les
par FTP toutes les 6 heures : il est aisé unique fichier SD.c. Les déclarations modifications nécessaires pour réu-
de calculer que le nombre de secteurs ont été en revanche insérées dans le tiliser ces séquences dans d’autres
à écrire pour chaque session est égal fichier SD.h. Les fonctions en question montages concernent uniquement les
à 85. Durant chaque connexion nous s’appuient à leur tour sur deux petits broches à utiliser comme lignes de
transfèrerons du Client au serveur un modules écrits en Assembleur et nom- communication avec la carte SD.
fichier d’environ 43 ko. Naturellement, més SHIN.asm et SHOUT.asm. Il s’agit
ce n’est là qu’une des possibilités de de fonctions optimisées correspondant
fonctionnement car si nous modifions aux instructions SHIFTIN et SHIFTOUT A suivre
la fréquence d’échantillonnage et le du PICBasic, que vous reconnaissez
nombre de secteurs à conserver, on certainement. Bon, eh bien c’est tout pour ce mois-ci !
peut modifier la taille des fichiers insé- Dans la troisième et dernière partie
rés sur le disque fixe du serveur. L’accès à la SD-Card se fait en gérant nous aborderons l’analyse du dévelop-
l’état de l’opération et donc, au cas pement du protocole FTP et nous ver-
Dans le cas où la limite de secteurs pour où la procédure comporte une erreur rons enfin comment utiliser le logiciel
lancer la session FTP n’est pas atteinte, de type 1 ou 2, la fonction renvoie pour produire le fichier .bin à insérer
il est nécessaire de commencer une une valeur entière, selon la définition dans l’EEPROM de notre unité. Nous
nouvelle transaction d’écriture avec la décrite dans le “Listing” 13. terminerons donc ce propos en vous
“SDBeginWrite” à laquelle nous passons proposant une application pratique du
le nombre de secteurs à enregistrer. Afin de pouvoir utiliser des cycles projet décrit.
“while”, qui se terminent uniquement
Attention, à la différence des autres si l’opération a abouti, nous avons uti-
procédures développées pour des lisé la valeur 0 pour signaler l’absence Comment
montages précédents, ici nous ne d’erreur. C’est ainsi que se déroule la construire ce montage ?
transférons pas l’adresse à 32 bits à procédure SCHEDAInit() exposée dans
utiliser dans la transaction d’écriture, le “Listing” 14. Voyons concrètement Tout le matériel nécessaire pour
mais exactement le numéro du secteur. quelles sont les fonctions utilisables construire cette interface-platine d’ex-
Ce sera ensuite le rôle de la fonction pour la lecture/écriture par blocs sur périmentation Client FTP avec PIC et
appelée de calculer l’adresse de desti- la carte SD (voir Tableau 2). SD-Card ET616 et ET612 est disponible
nation. Le code de cette opération est chez certains de nos annonceurs. Voir
visible dans le “Listing” 12. Comme on le voit, les séquences sont les publicités dans la revue.
facilement réutilisables pour d’autres
Jetons un coup d’œil supplémentaire montages utilisant une SD comme Les typons des circuits imprimés et les
aux fonctions permettant la lecture/ dispositif de mémorisation. Dans le programmes disponibles sont téléchar-
écriture des données sur la carte : afin “Listing” 15, nous voyons en détail la geables à l’adresse suivante :
de rendre le développement assez fonction d’initialisation de la carte. Le http://www.electronique-magazine.com/
simple à utiliser, nous avons recueilli développement en C18 nous permet circuitrevue/087.zip.
ELECTRONIQUE 13 magazine - n° 87
Une alimentation
professionnelle réglable 0-25 V 0-5 A
L’appareil que nous vous proposons ici est une alimentation de
labo professionnelle des plus fiables : la tension de sortie, précise
et stable peut être réglée à volonté et continûment de 0 V à 25 V
en fonction de vos besoins ; la limitation de courant, elle aussi
réglable en continu de 0 à 5 A protège l’appareil contre les courts-
circuits éventuels.
V
ous avez véritablement plébiscité notre super ali- alimentation de labo, même de professionnel (quand on
mentation ETALI proposée pendant les trois numé- est concepteur, monteur-câbleur ou dépanneur).
ros d’été d’ELM (juin, juillet/août et septembre) et
nous vous remercions pour ce beau succès ; cependant, Une “bonne alimentation” professionnelle doit pouvoir débi-
certains de ceux qui nous ont envoyé des courriels à ce ter le courant dont on a besoin et fournir les tensions exac-
sujet ont déploré sa grande complexité, le fait qu’elle soit tes qu’on lui demande sans s’effondrer quand la demande
gérée par microcontrôleur et son caractère “double symé- de courant augmente.
trique”. “Vous n’auriez rien de plus simple pour le labo d’un
électronicien amateur ?” est en substance ce qui revient Ces deux paramètres doivent être stables (tout en étant
dans les mails précités. réglables bien sûr) et l’alimentation doit être protégée afin
de ne pas être détruite (et de ne pas détruire le montage
Nous aurions bien pu leur répondre : “Si, il y en a une qu’elle alimente) à la moindre maladresse de l’usager : en
dans votre Cours Apprendre l’électronique en partant de cas de court-circuit elle doit se bloquer, informer l’usager
zéro (première partie), la EN5004 !” ; mais il faut aller de du problème (lequel lui trouve une solution) et pouvoir
l’avant et mettre en œuvre de nouveaux concepts, alors redémarrer sans tarder (fonction de réinitialisation après
voici une alimentation plus simple qu’ETALI (pas de ges- blocage de protection).
tion des tensions et courants par microcontrôleur, tensions
positives uniquement) mais plus moderne que EN5004 et Eh bien notre alimentation fait tout cela : la visualisation se
professionnelle (tension réglable de 0 V à 25 V –un vrai 0 fait sur un afficheur LCD voltmètre ampèremètre EN1556
V stable– et limitation de courant réglable de 0 A à 5 A), (voir figures 10-11) que nous avons proposé il y a quelque
capable de rendre la plupart des services demandés à une temps (numéro 57 d’ELM) et que nous réutiliserons dans ce
ELECTRONIQUE 14 magazine - n° 87
Figure 1 : Le boîtier métallique que nous avons choisi pour abriter cette alimentation professionnelle a un profil assez plat et il
pourra facilement s’intégrer à votre laboratoire. Les potentiomètres (commandés par les deux boutons de la face avant) permet-
tent de régler la tension (de 0 à 25 V) que vous souhaitez prélever sur les douilles R/N et de paramétrer la limitation de courant
(réglable de 0 à 5 A). Voir photo de première page. Le panneau arrière comporte en revanche le dissipateur et l’embase secteur
recevant le cordon d’alimentation 230 VAC.
montage (à moins que vous ne préfériez Enfin, un dernier secondaire de 10 VAC A travers le pont diviseur R1/R2 ; habi-
vous contenter de deux classiques galva- permet d’obtenir, au moyen de DS4, tuellement pour R2 –c’est un potentio-
nomètres V et A, voir figure 13). de C11 et du régulateur IC1 L7805, le mètre– on choisit 4,7 k et pour R1 220
5 V continu stabilisé que réclame l’ali- ohms. Si, à la place de la masse, nous
mentation de l’afficheur LCD voltmètre mettons une référence négative (voir
Le schéma électrique ampèremètre EN1556. figure 4), le seuil minimal se déplace
en dessous du fatidique 1,25 V.
Nous avons choisi de doter cette Nous tirons aussi de ce secondaire,
alimentation d’un transformateur T1 grâce à DS3, à l’électrolytique C12 et
en mesure de fournir deux tensions au régulateur IC2, une tension néga- Le contrôle de la tension
différentes dont dépend la sortie prin- tive qui devient la référence de tension
cipale, de façon à réduire la dissipation négative continue –2 V à –6 V, ache- Le réglage de la tension de sortie est
de chaleur sur les transistors finaux et minée vers la broche R de IC3 (LM317) confié au régulateur IC3 LM317. Si la
ce surtout pour de faibles tensions de afin de réguler la tension générale de tension de sortie est réglée au dessus
sortie et de forts courants. sortie. Si nous ne pilotions pas le de 12 V, le comparateur de tension IC5
régulateur de tension IC3 avec une enclenche le relais RL1 qui relie le pont
Comme le montre le schéma électrique tension négative, celui-ci, à cause de redresseur RS1 à la tension 28 VAC. Si en
complet de la figure 2, ce transforma- sa référence interne, fournirait comme revanche la tension de sortie est réglée
teur comporte en fait trois secondai- tension minimale de sortie 1,25 V et au dessous de 12 V, le comparateur de
res. Le premier en haut fournit 14 + 14 non 0 V comme nous l’avons projeté. tension décolle RL1 et RS1 est cette fois
VAC, ce qui met à notre disposition du relié au 14 VAC. Ce système automatique
28 V alternatif (utilisé pour les tensions Quand le montage est terminé, le évite que dans les cas d’utilisation extrê-
de sortie hautes, supérieures à 12 V) point de test TP1, relié à la broche 3 mes (faible tension de sortie demandée
et du 14 V alternatif (utilisé pour les de IC2, nous permet de vérifier que + fort courant consommé = importante
tensions de sortie basses, inférieures à l’étage comprenant IC2 fonctionne. quantité d’énergie à dissiper en chaleur)
12 V). Ces tensions sont sélectionnées Le schéma électrique indique pour les transistors n’aient à évacuer vers le
automatiquement par le relais RL1. ce TP1 une tension négative de 6 V : dissipateur plus de chaleur qu’ils ne le
cette valeur est purement indicative peuvent et à assumer une température
On trouve ensuite un secondaire de et vous pourrez trouver des valeurs de jonction destructrice. En effet, si nous
28 VAC servant à alimenter le MOS- légèrement supérieures ou inférieu- devons alimenter à partir d’une tension
FET MFT1 monté en interrupteur et res. Pour amener jusqu’à 0 V la ten- continue de 24 V une charge consom-
agissant exclusivement au cours de sion minimale prélevée sur la broche mant 1 A sous 12 V, nous devrons dissi-
la phase d’extinction de l’alimentation U du LM317, nous avons appliqué le per sous forme de chaleur la puissance
pour empêcher qu’un pic de tension ne principe exemplifié dans les schémas P égale à la tension de déchet Vdéch
soit présent sur les douilles de sortie des figures 3 et 4. (c’est-à-dire la différence de tension
lors de cette phase (pic dû au fait que entre l’entrée et la sortie) multipliée par
la tension négative de référence va à Dans la figure 3, le régulateur LM317 l’intensité I consommée :
zéro avant la tension emmagasinée peut réguler la tension de sortie d’une
dans le gros condensateur électrolyti- valeur maximale inférieure de 3 à 4 V à (24 – 12) x 1 = 12 W
que de lissage C7). la tension d’entrée jusqu’à 1,25 V. (Vdéch en V, I en A pour P en W).
ELECTRONIQUE 15 magazine - n° 87
��������������
����
������
���
���
�������
���
�� ��� ������
� �
���� �� � ��
� � �
�� ��
��
�� ����
� �� �� � �
�
��� ��
�
�� ���
��� �� ���
�
��
���� ���
�� �� ��
���
�� ��� ��
���
��
� �
��
���
������� ��� ���
����� �
���� ���
���
��� � ������
���� ��� �
��� ���
� � ���� �
���
��� �
����������� �
� ��� ���
���� ��� ��� ��� ���
��� ���
��� ���
�� ��� ����
��� ��� ���
� � ��� ��� ��� ��� ���
��� ���
� �
���
��� ���
���
���
��� �
�
�
���
� �
��������� ���
�
�
�
��� �
Figure 2 : Schéma électrique de la platine de base de l’alimentation professionnelle EN1643. Les trois secondaires du trans-
formateur torique (ce composant un peu spécial est disponible auprès de nos annonceurs) fournissent toutes les tensions
nécessaires pour alimenter ce circuit et pour pouvoir prélever en sortie des tensions de 0 à 25 V.
ELECTRONIQUE 16 magazine - n° 87
������
� � � �
� �
�� ��
������
��� ���� �������� ��� ���� ��������
�� ��
��� ���
Figure 3 : Si on relie la broche R du circuit intégré LM317 à Figure 4 : Si l’on pilote la broche R avec une tension néga-
la masse, la tension sur la broche de sortie U ne peut être tive, la tension sur la broche de sortie U peut atteindre 0 V,
inférieure à la valeur de seuil de 1,25 V. soit une tension inférieure à la tension de seuil de 1,25 V.
ELECTRONIQUE 17 magazine - n° 87
� � � �
� �� � ��
� ���� � � � � � �
� � � �
�� � �� �
� �
�
� � � � �
� � � �
���
� �
��� �� ��� ��� ���� ��� �
Figure 5 : Brochages des circuits intégrés µA748, TL081 et 79MG vus de dessus ; du transistor BC557 vu de dessous ; du
MOSFET IRFZ44, du régulateur L7805, du régulateur LM317, du transistor TIP34C et de la LED vus de face.
Si nous devions alimenter cette même ampèremètre EN1556 derrière la face peurs correctement orientées, la LED
charge (12 V 1 A) à partir d’une tension avant (voir figures 14 et 15). (attention à la polarité, la patte la plus
de 13 V, la puissance P à dissiper en longue est l’anode, à souder avec un fil
chaleur ne serait que de : La platine EN1643 rouge sur le picot A).
Montez les condensateurs sauf C7 (atten-
(13 – 12) x 1 = 1 W. Occupons-nous d’abord de la première : tion à la polarité des électrolytiques), le
son grand circuit imprimé est un double transistor en boîtier TO 92 (demi lune)
Ce procédé nous a permis de choisir face à trous métallisés dont la figure TR3 (méplat vers R22), le MOSFET MFT1
un dissipateur à ailettes de très petites 6b-1 et 2 donne les dessins à l’échelle (semelle métallique vers C3), IC2 (repère-
dimensions pour les transistors finaux 1 (vous pouvez la réaliser à l’aide de détrompeur en U vers C14) et le régulateur
TR1-TR2. la “pellicule bleue”, voir le numéro 26 IC1 (couché dans son dissipateur et fixé
d’ELM ; ou vous la procurer ; dans les avec un petit boulon 3MA).
deux cas consultez nos annonceurs).
Le contrôle du courant Montez ensuite le relais RL1 puis le gros
Quand vous l’avez devant vous, com- électrolytique C7 (– vers C18). Montez
Comme le LM317 ne peut débiter que mencez par enfoncer puis souder les enfin les cinq borniers périphériques.
1,5 A, nous lui avons en effet adjoint les picots, les supports des trois circuits
services de deux transistors de puis- intégrés DIL, puis vérifiez soigneuse- Vérifiez, deux fois si possible, l’identifi-
sance PNP TR1 et TR2 qui prennent en ment vos soudures (ni court-circuit cation et l’orientation des composants
charge le passage du courant jusqu’à 5 entre pistes ou pastilles ni soudure et la qualité de toutes les soudures
A. Quand une charge consomme plus de froide collée). N’insérez les circuits (vous n’avez pas encore inséré les trois
50 mA, la tension sur les bases de TR1- intégrés dans leurs supports qu’après circuits intégrés dans leurs supports,
TR2 dépasse la tension de seuil et les le montage dans le boîtier, vous éviterez vous le ferez à la fin et vous monterez
fait entrer en conduction. ainsi tout échauffement inutile et tout TR1-TR2, IC3 et RS1 au cours de l’ins-
choc électrostatique : à ce moment là, tallation dans le boîtier métallique) et
Si l’on règle le seuil maximal de courant faites attention à leur identification et à mettez cette platine de côté.
avec le potentiomètre R19, on modifie l’orientation des repère-détrompeurs en
le seuil de tension de l’amplificateur U (vers R14 pour IC4, vers DS8 pour IC5 La platine EN1556
opérationnel IC4 de telle manière que, et vers C14 pour IC2).
si la charge dépasse la consommation Passons maintenant à la réalisation de la
de courant paramétrée, DL1 s’allume et Pour le reste, si vous observez bien les seconde platine afficheur LCD voltmètre
la tension de sortie allant à cette charge figures 6a et 7 et la liste des compo- ampèremètre (voir le numéro 57 d’ELM) :
diminue afin de conserver constant le sants, vous n’aurez aucune difficulté son circuit imprimé est également un dou-
courant. Voilà le principe d’une limitation à les monter. Montez toutes les résis- ble face à trous métallisés dont la figure
en courant réglable : elle protège à la fois tances (en repérant bien celles dont 6c-1 et 2 donne les dessins à l’échelle 1
la charge et l’alimentation. la puissance est supérieure à 1/4 W) : (vous pouvez la réaliser à l’aide de la “pel-
maintenez les trois résistances “sucres” licule bleue”, voir le numéro 26 d’ELM ;
à deux ou trois millimères de la surface ou vous la procurer ; dans les deux cas
La réalisation pratique afin de ne pas surchauffer l’époxy du consultez nos annonceurs).
circuit imprimé.
La platine de base EN1643 prendra place Tout d’abord, percez deux trous de fixa-
au fond du boîtier, à côté du transfo tori- Montez les diodes et zener en les dis- tion de 3 mm, comme le montrent les
que et la platine afficheur LCD voltmètre tinguant bien et bagues repère-détrom- figures 6a, 10 et 11.
ELECTRONIQUE 18 magazine - n° 87
Commencez par enfoncer puis souder les Vérifiez, deux fois si possible, l’identifi- fixez la platine afficheur LCD à l’aide de
cinq picots, les supports des trois circuits cation et l’orientation des composants deux entretoises autocollantes, de telle
intégrés DIL, puis vérifiez soigneusement et la qualité de toutes les soudures manière que le LCD affleure à la surface
vos soudures (ni court-circuit entre pis- (vous n’avez pas encore inséré les trois de la face avant. Dans la foulée, fixez
tes ou pastilles ni soudure froide collée). circuits intégrés dans leurs supports, les deux douilles R/N (voir figure 12),
N’insérez les circuits intégrés dans leurs vous le ferez à la fin) et retournez la les deux potentiomètres (raccourcissez
supports qu’à la fin : à ce moment là, platine du côté “soudures” : insérez et éventuellement leurs axes afin de per-
faites attention à leur identification et à soudez d’abord le connecteur barrette mettre l’insertion des deux boutons)
l’orientation des repère-détrompeurs en femelle à seize trous. Ensuite, dans et l’interrupteur M/A. Vous pouvez
U (vers C9 pour IC2, vers FC1 pour IC3 le petit circuit imprimé de l’afficheur alors remonter la face avant avec ses
et vers C4 pour IC1). Si vous suivez avec LCD, insérez et soudez le double con- boulons.
attention les figures 6a, 10 et 11 et la necteur mâle à seize broches. Vérifiez
liste des composants, vous ne devriez bien toutes ces soudures. Là encore, ni Toujours dans la foulée, démontez le
pas rencontrer de problème pour monter court-circuit entre pistes ou pastilles ni panneau arrière.
ce voltmètre ampèremètre. soudure froide collée. Otez l’éventuel
excès de flux décapant avec un solvant Montage des transistors
Montez d’abord toutes les résistances : approprié. Insérez le LCD sur la platine de puissance et du régulateur
R1 est une résistance de précision de voltmètre ampèremètre grâce à son sur le dissipateur et sur la platine
90,9 k (blanc-noir-blanc-rouge-marron) connecteur barrette à seize broches
et R2 de 10,1 k (marron-noir-marron- et fixez-la à l’aide de quatre entretoi- Montez le dissipateur à ailettes
rouge-marron). Montez ensuite les dio- ses plastiques, comme le montre la derrière la fenêtre rectangulaire du
des en les distinguant bien et bagues figure 11. panneau arrière à l’aide de quatre
repère-détrompeurs correctement boulons (voir figures 14 et 15). Montez
orientées. Montez la zener LM4040 (en Il ne reste qu’à enfoncer dans leurs les deux transistors et le régulateur sur
boîtier plastique demi lune) : orientez-la supports les trois circuits intégrés, le dissipateur (les trois trous ont été
méplat vers C8. repère-détrompeurs en U orientés préalablement percés) avec des micas
comme on l’a dit. et des canons isolants (voir figure 8),
Montez enfin les condensateurs (atten- mais serrez les écrous des boulons à
tion à la polarité des électrolytiques : le Vous pouvez alors tout de suite monter la main pour l’instant. Dans la foulée,
– est inscrit sur le côté du boîtier cylin- cette platine derrière la face avant. montez sur ce panneau arrière la prise
drique), le résonateur céramique FC1 et Pour ce faire, démontez ladite face secteur et vérifiez qu’elle est bien
les trois trimmers. avant (déjà percée et sérigraphiée) et munie de ses deux fusibles ; soudez la
Oscillo numé-
rique USB
2 canaux
PCSU1000.
Bande
passante DC
à 60 MHz.
Chargeur alimenté par USB Programmateur de PIC avec Fonctions
pour 1 ou 2 R3 ou R6 NiMh. support ZIF. Kit à souder. analyseur
(nécessite alim 15Vcc/300mA) de spectre et enregistreur de
Code: 09562 Prix : 19.95 € Code: 24238 Prix : 39.95 € signaux transitoires.
Livré avec 2 sondes.
Consultez notre nouveau site Code: 14254 Prix : 495.00 €
ELECTRONIQUE 19 magazine - n° 87
���
�� ��
��� ���
��
������
��
���
�� ���
��� �� ����
�� �� ��� ��
��
��� �� ����
�� ��
�� ������ ���������
��� ��
�
��
��
��
�
��� ���
���
��� ��� ���
��� ���
��� ���
��� ���
���
���
��� ���
��� ��� ��� ��� ���
�� ��� ���
��� ���
���
��� ��� ���
���
��� ���
���
���
���
����
�� ���
�� �� ���
������ �� �� ��
��
��� ��
�� �� �
��� ��
��� ���
��� ��� ��
� ���
���
���
� ��� �� ���
��� ���
��� ��
���
��� ��
��� ��� ��� ��
��
��� ��
��� ��� � ��� ��
�
Figure 6a : Schéma d’implantation des composants de la platine de base EN1643 et de la platine afficheur LCD EN1556 de
l’alimentation professionnelle. Avant de souder le pont redresseur RS1, les transistors TR1 et TR2 et le circuit intégré IC3 sur le
circuit imprimé, assemblez provisoirement le boîtier métallique en respectant les phases de montage indiquées dans l’article.
ELECTRONIQUE 20 magazine - n° 87
����������������������������������������������������������
�����������������������������������������������������
�������������
����������������������
�����������������������
������������
�������������
��
�������
��
�� ����
��
�� ���
��
��
��
���� ������
ELECTRONIQUE 21 magazine - n° 87
Figure 6b-1 : Dessin à l’échelle 1 du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine de base EN1643 de l’alimentation
professionnelle, côté soudures.
Figure 6b-2 : Dessin à l’échelle 1 du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine de base EN1643 de l’alimentation
professionnelle, côté composants.
ELECTRONIQUE 22 magazine - n° 87
Figure 6c-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine afficheur LCD voltmètre
ampèremètre, côté soudures.
Figure 6c-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine afficheur LCD voltmètre
ampèremètre, côté composants.
Figure 7 : Photo d’un des prototypes de la platine de base EN1643. On remarque en bas à gauche le régulateur L7805 monté couché
dans son dissipateur et fixé par un petit boulon 3MA (il sert à régler l’alimentation pour que le potentiomètre des volts tourné tout
à gauche corresponde à une tension de sortie de 0 V).
ELECTRONIQUE 23 magazine - n° 87
DISSIPATEUR ARRIERE
MICA MICA
MICA
IC3
TR1 TR2
Figure 8 : Phases de montage des PNP TIP34C (TR1-TR2) et du régulateur LM317 (IC3) sur le dissipateur situé sur le panneau
arrière du boîtier métallique de l’alimentation. Tous trois se montent avec des micas et des canons isolants.
broche de terre à la cosse de masse du comme le montrent les figures 9, 14 et à-dire à l’orientation de ce pont, comme le
châssis (voir figure 15). 15, mais ne serrez son boulon qu’à la montre la figure 9). Quand vous êtes cer-
main pour l’instant. tain de tous ces alignements, soulevez
Le montage dans le boîtier légèrement la platine (peu importe si les
Prenez la platine de base EN1643 et, pattes du pont s’échappent des 4 trous,
Vous pouvez remonter ce panneau en l’orientant habilement (!), enfilez les mais restez bien au dessus) et insérez
arrière, mais toujours en serrant les 9 pattes des transistors de puissance et les quatre entretoises autocollantes
quatre boulons à la main. du régulateur dans les 9 trous du circuit dans les quatre trous de la platine et,
imprimé et, conjointement, enfilez les 4 sans rater les 4 pattes de RS1 ni laisser
Montez, au fond du boîtier métallique, pattes de RS1 dans les 4 trous du centre échapper les 9 pattes des transistors et
le pont redresseur RS1 en l’orientant de la platine (attention à la polarité, c’est- régulateur, collez les quatre entretoises
au fond du boîtier métallique. Il ne vous
reste qu’à souder les 9 pattes sur les
9 pastilles et les 4 pattes du pont sur
ses 4 pastilles (faites des soudures de
MFT1 grande qualité car les courants en jeu
R3 R2 DS1 R1
C8 sont relativement importants).
DZ1 C4
C2
Quand c’est fait et que vous ne constatez
pas de contraintes mécaniques excessi-
ves, serrez modérément le boulon du
pont, les trois boulons des transistors et
C3 RELAIS
1 régulateur et tous les boulons du boîtier
C6 métallique que le nécessitent.
ELECTRONIQUE 24 magazine - n° 87
Figure 10 : Photo d’un des prototypes de la platine afficheur LCD voltmètre ampèremètre EN1556, côté composants.
Figure 11 : Photo d’un des prototypes de la platine afficheur LCD voltmètre ampèremètre EN1556, côté LCD où est insérée la petite
platine comportant l’afficheur. Tous les composants pour réaliser ce montage autrefois proposé (numéro 57 d’ELM) sont disponibles
auprès de nos annonceurs.
et boulon long) ; distinguez les fils de La LED, reliée à la platine de base par même platine, soudé des deux côtés et
sortie du secondaire (gros diamètre) et deux fils R/N, s’enfonce dans le trou de la un gros à la platine de base vissé sur le +
ceux du primaire (plus fins) et vissez les face avant et y affleure ; les deux douilles du bornier SORTIE, un gros fil noir relie ce
fils du secondaire sur les borniers de de sortie R/N vont, la noire à la platine même bornier à la platine afficheur LCD
la platine de base en respectant bien afficheur LCD avec un gros fil soudé des sur laquelle il est soudé ; deux petits fils
les couleurs (voir figures 6a, 14 et 15). deux côtés, la rouge par un petit fil à cette R/N vont de cette platine au bornier 5 V
2 3
1 4
0 5
AMPER
20 30
40
A
10
50
0
VOLT
DU BORNIER DE SORTIE SORTIE
RONDELLE
ISOLANTE
ELECTRONIQUE 25 magazine - n° 87
Conclusion
Votre alimentation “toute simple” de
labo a fière allure sur votre banc de
travail et surtout elle va vous rendre
de nombreux et bons services. Compa-
rez-la avec une de celles qui inondent le
marché…La vôtre est une alimentation
professionnelle et elle vous a coûté le
prix d’un modèle bas de gamme !
Comment
construire ce montage ?
Tout le matériel nécessaire pour cons-
truire cette alimentation profession-
nelle EN1643 (ainsi que la platine affi-
cheur EN1556) est disponible chez
certains de nos annonceurs. Voir les
publicités dans la revue.
ELECTRONIQUE 26 magazine - n° 87
Un contrôle
à distance
des lumières domestiques
Avec un boîtier de télécommande IR nous allons pouvoir
allumer/éteindre à distance deux appareils domestiques au choix
(téléviseur, home-cinéma, chaîne Hi-Fi, etc.) et disposer en plus
de trois canaux pour régler continûment la luminosité de trois
ampoules à filament.
O
n trouve dans le commerce de nombreux “varilights” extérieur), on allume l’écran à plasma et on allume l’ampli
ou variateurs de luminosité pour ampoules à incan- “home cinema” AV ; plus tard dans la soirée, on augmentera
descence ; d’autre part les télécommandes infrarou- la luminosité du lustre du salon, on règlera à zéro le chevet,
ges permettant d’allumer/éteindre le téléviseur, l’ampli Hi-Fi, on augmentera la luminosité de l’éclairage de terrasse au
etc., envahissent nos appartements ; par contre, on ne trouve maximum (pour permettre à nos amis de regagner leur voi-
pas de système de télécommande IR qui fasse les deux en ture), on éteindra ampli AV et écran à plasma (pas forcément
n’utilisant qu’un seul boîtier. dans cet ordre-là). Ce ne sont là que des exemples, bien sûr
et l’on peut envisager de commander n’importe quel appareil
C’est le défi que relève le montage que cet article vous dépourvu de commande IR (vieux poste de radio, ventilateur),
propose : un boîtier émetteur d’aspect ordinaire (voyez il suffit qu’il soit électrique !
vous-même ci-dessus) et un récepteur. Deux canaux vous
permettront d’allumer/éteindre deux appareils électriques
au choix (par exemple l’écran à plasma et l’ampli AV) et trois Le schéma électrique
autres canaux, séparés et fonctionnant indépendamment
l’un de l’autre, feront varier graduellement à volonté en + Avant de passer à la description complète du schéma électri-
ou en – la luminosité de trois luminaires (dotés d’ampoules que du récepteur, figure 4, parlons un peu du circuit intégré
à filaments). IC1 qui en est le cerveau.
Utilisation possible typique : on baisse à zéro l’éclairage de Le circuit intégré d’entrée U250B
plafond du salon, on allume faiblement le chevet (le troisième
canal LP3 reste cette fois inutilisé, il commande l’éclairage La figure 1 en donne le schéma synoptique interne. Sur ses
ELECTRONIQUE 28 magazine - n° 87
2 3 1 12
C R
5 A GND Vcc 1 16
11 2 15
INPUT
A6
STAGE U 250 B 3
4
14
13
4 K 5 12
A2 A3 A4 6 11
14 7 10
A1
8 9
A5
13 U 250 B
6 7 8 9 10 15 16
Figure 1 : Schéma synoptique interne et brochage vu de dessus du détecteur U250B. Le signal capté par la diode FD1 est
amplifié, puis filtré par les étages A2-A3-A4-A5 puis prélevé sur la broche 11 pour être transféré vers IC3 (voir figure 4).
broches 5-4 on monte une photodiode breux condensateurs et résistances, comporte deux décodeurs identiques,
IR réceptrice FD1 BPW41 qui capte le nécessaires au bon fonctionnement de mais nous n’en utiliserons qu’un seul)
signal codé émis par le boîtier de télé- ces filtres sélectifs : pas de problème, au moyen d’un signal d’horloge présent
commande (ou zapette : c’est l’émet- notre circuit imprimé double face est sur la broche 11 de IC3.
teur, voir figure 2) et l’amplifie. Sur la parfaitement dessiné pour un montage
broche 6 on prélève donc un signal aisé (voir figure 8a et b). Si nous pressons la touche 1 de la télé-
dûment amplifié, ensuite appliqué à commande, c’est une impulsion positive
quatre amplificateurs internes A2-A3- Rassurés, revenons donc au schéma qui arrivera sur la broche 6 de Set de
A4-A5 ; ces derniers servent à filtrer électrique de la figure 4 pour préciser IC5/A : cette impulsion positionne le
les signaux émis par la télécommande que sur la broche 11 de IC1 nous préle- FLIP-FLOP interne et sur la broche 1
afin d’empêcher qu’un signal provenant vons le signal IR capté par la photodiode Q nous obtenons une tension positive
d’une autre télécommande ne puisse réceptrice FD1 rendu parfaitement pro- qui atteint la base de TR4 lequel, en se
influencer le circuit. pre par ce traitement. Ce signal traité mettant à conduire, colle RL1.
est acheminé vers la broche 2 du démo-
De la broche 11 sort le signal codé par- dulateur IC3 : pour qu’il fonctionne, on
faitement nettoyé, prêt à être appliqué doit appliquer entre ses broches 1 et
à la broche 2 du circuit intégré IC3 sui- 27 un quartz de 4 MHz fournissant la
vant U336M lequel, on le verra, a pour fréquence d’horloge.
rôle de le démoduler.
Première fonction :
Le reste du schéma électrique la commande des relais
1 1 2 3
Commençons par la photodiode récep- Pour activer les relais RL1 ou RL2, il 2 4 5 6
trice FD1, reliée aux broches 4-5 de IC1 faut presser (sur la zapette visible figure
3 7 8 9
U250B : les impulsions qu’elle reçoit à 2, bien sûr) les touches 1-2-3-4, comme
travers l’émetteur de télécommande (la le montre la figure 6. Quand on presse C M 0 AUX
zapette visible figure 2) sont transférées une de ces touches, sur les broches 12
au moyen de C1 sur la broche 2 de IC1 et 13 de IC3 nous obtenons les niveaux
pour être adéquatement amplifiées. logiques suivants :
ELECTRONIQUE 29 magazine - n° 87
����
��������
COTE NON SENSIBLE COTE SENSIBLE
��
BPW
41
��
K A A K
�� ���
BPW 41
��
� � ��
� ��
Figure 3 : Brochage de la photodiode
vue de devant et de derrière. La face ���
���
sensible est celle qui NE COMPORTE �
PAS D’INSCRIPTION. � ��
� � � � �� �� �� ��
Seconde fonction :
augmentation et diminution gra-
duelles de la luminosité de trois ���
ampoules
��
���
Trois canaux indépendants LP1-LP2-
LP3 agissent en tant que variateurs ��
de tension sur le secteur 230 V au
moyen des TRIACS TRC1-TRC2-TRC3.
Cette variation de tension a pour effet
de modifier en + ou en – et graduelle-
�� ��������������
ment la luminosité de trois luminaires,
à la condition qu’ils soient constitués
d’ampoules à filaments : cela est obtenu
ELECTRONIQUE 30 magazine - n° 87
��������� �
��� ��� ���
��� �
��
��� ��� �
� �
� �
����� ��� �
��� ��� ��� � �
�� �
��� ���
�� �� � � �
��� ���
�� � � �
�
�� �
� ���
�� � ���
� ��� ���� ��������
�
��
� ��� ���
�� ��� �
�
�� � ��
��� ��� ���
��� � � � � �� �
� �
����� ��� �
�� �
�� � ���
�
� �
�
���
����
��
� � ��
� ��
���
���� ��� ��� ���
� ����� ���� ���
�
� ��� � � ��
���
�
���
��� ���
����
��� ����
��� ���
� � ��
���
�� ����� ���
�
��� � � ��
��� ��� ��� ��
���
��
����
�
� ��� ����
��� ����
��� ���
��� ��� � � ��
�
��� � � ����� ���
��� ����� ���
� �� �
��� � � ��� � � ��
��� �
��� �
� �
� ��
���
� ���
���
� ��� ���
Figure 4 : Schéma électrique du contrôle IR à distance complet, alimentation secteur 230 V comprise. Vous pourrez l’utiliser
pour commander deux relais ou bien faire varier indépendamment la luminosité de trois lampes (LP1-LP2-LP3) reliées à sa
sortie, tout cela au moyen du boîtier de télécommande (voir figure 2).
ELECTRONIQUE 31 magazine - n° 87
1 1 2 3
2 4 5 6
3 7 8 9
C M 0 AUX
RELAIS1 RELAIS2
DS5 C17
F1
C19 T1
R33 mod. (T006.02)
R35
C13
TR3
C18
TR2
C20
C9 C10 R10
R31
R11 R12 R9
R7 DS10 R30
C7
R8 R6 R29
C8
C6 TR1
IC1 C5 DS1 R14
R32
C2 C4 IC2
RS1
R1 C3
C1 R5
R13
R4 DS9
C12
FD1 C11
R2 A K R3
ELECTRONIQUE 32 magazine - n° 87
L’alimentation
ELECTRONIQUE 33 magazine - n° 87
Figure 8b-1 : Dessin, a l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine du contrôle IR à distance,
côté soudures.
le 15 V qui nous intéresse ; après l’avoir LED à placer en face avant (par le pan- ques, diodes, transistors, pont redres-
redressée grâce à RS1, cette tension neau arrière sortent le cordon secteur seur, régulateur et circuits intégrés,
est stabilisée à 12 V par le classique et les paires de commande des cinq n’insérez ces derniers dans leurs
régulateur IC2, L7812 ou uA7812. canaux), comme le montrent la figure supports qu’après le montage dans le
12. Les figures 8b-1 et 2 donnent les boîtier et vérification des connexions).
dessins des deux faces à l’échelle 1. Il n’y a aucune difficulté si vous regar-
La réalisation pratique dez bien les figures 8a, 9, 10, 11 et
Il serait bon de commencer par la liste des composants. Le quartz se
Pour réaliser ce système de télécom- enfoncer les quatre seuls picots de la monte couché et l’extrémité supérieure
mande IR EN1641, vous n’aurez qu’à platine, situés vers l’arrière, près des de son boîtier métallique soudée sur
construire le récepteur. En effet, le relais et servant à relier les deux LED. une pastille de masse.
boîtier de télécommande (l’émetteur,
la zapette si vous préférez) est dispo- Montez ensuite les huit supports des Le régulateur est debout sans dissipa-
nible tout monté et prêt à “attaquer” CI et des OC (attention, ni court-circuit teur, semelle “regardant” C11-C12. Les
le récepteur (il n’y manque que la pile entre pistes ou pastilles ni soudure trois TRIACS sont montés également
6F22 de 9 V que vous devrez vous froide collée), vérifiez bien ce premier debout sans dissipateur, semelles
procurer à part). travail puis montez tous les autres tournées vers la droite.
composants en allant des plus bas
Pour construire ce récepteur, il vous (résistances, diodes, etc.) aux plus Les transistors demi lune ont leurs
faut le circuit imprimé double face à hauts (électrolytiques, relais, régula- méplats qui “regardent” tous vers la
trous métallisés EN1641, sur lequel teur, borniers, transformateur secteur). gauche. Toutes les bagues des diodes
tous les composants seront montés, Contrôlez avant soudure l’orientation sont vers le haut de la platine, sauf
hormis l’interrupteur M/A et les deux des composants polarisés (électrolyti- DZ1 dont la bague “regarde” R25-R26
ELECTRONIQUE 34 magazine - n° 87
Figure 8b-2 : Dessin, a l’échelles 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine du contrôle IR à distance,
côté composants.
�� �� �� �� �� � �
��� �� �� �� �� �� �� �
� �
� � �� �� ��
� ��
� ��� �� �� ��
� �
��
��
� �
�
� ��� �� �� ��� � � �
�
�
� �
� � � � � � ���
� � �
�������
������
���� ������ ������
��������
Figure 9 : Brochages vus de dessus des circuits intégrés utilisés pour ce montage ; celui de la LED est vu de face, tout comme
ceux du TRIAC BT137 et du régulateur L7812 en boîtier TO220 ; enfin, ceux des transistors en boîtier plastique demi lune sont
vus de dessous.
ELECTRONIQUE 35 magazine - n° 87
et DS1 dont la bague est tournée vers les deux voyants à LED (attention à la
DL1 DL2
IC2. Le – du pont RS1 est vers le bas polarité : la patte la plus longue est
de la platine. l’anode, comme le montre la figure
10) et l’interrupteur M/A, comme le
K K Attention, la face sensible de la photo- montrent les figures 8a et 11. Prenez
A A diode réceptrice FD1 (c’est celle qui ne la platine, fixez-la au fond du boîtier,
comporte aucune inscription) doit bien à l’aide des quatre entretoises auto-
sûr être tournée vers l’extérieur (un trou collantes, comme le montre la figure
dans la face avant permet à cette face 11. Saisissez-vous enfin du panneau
d’être touchée par les IR provenant de arrière, montez-y les passe-fils en caout-
l’émetteur). Voir figure 11. Vérifiez bien, chouc, enfilez le cordon secteur et faites
plusieurs fois, l’identification et l’orien- un nœud à l’intérieur afin d’éviter les
tation de ces composants polarisés et contraintes mécaniques sur les borniers
VERS VERS la qualité de toutes les soudures, puis et les soudures, dans les autres pas-
R21 R23
passez à l’installation dans le boîtier. sez les paires de commande des cinq
Figure 10 : Petit rappel toujours utile, canaux (voir figure 12).
des deux pattes A anode et K cathode
d’une LED, la plus longue est l’anode L’installation dans le boîtier Vous pouvez effectuer les connexions
et c’este elle qui est reliée au positif entre la platine et la face avant. Utilisez
(fil de couleur rouge) ; alors, retenez
Prenez la face avant en aluminium ano- des paires. Celles des LED sont soudées
bien ANODE LONGUE ROUGE.
disé et sérigraphié du boîtier et montez sur les picots (voir figures 8a et 10), les
Figure 11 : Photo d’un des prototypes de la platine du contrôle IR à distance. En bas à droite, ce n’est pas une seconde platine
superposée que vous voyez, mais localement le côté composants est recouvert d’un plan de masse. Le transfo secteur est bou-
lonné directement sur la platine. Le quartz est monté couché et soudé au plan de masse qu’il côtoie. Les TRIACS sont montés
debout sans dissipateur, tout comme le régulateur IC2 (attention, leurs semelles métalliques servent de repère-détrompeurs).
ELECTRONIQUE 36 magazine - n° 87
Figure 12 : Photo d’un des prototypes de la platine du contrôle IR à distance installée dans le boîtier plastique avec face
avant et panneau arrière en aluminium percés et sérigraphiés (voir aussi figures 8a et 11). La fixation se fait par quatre
entretoises autocollantes au fond du boîtier et les connexions avec la face avant et le panneau arrière se font au moyen
de borniers à vis (picots à souder pour les LED) et de paires, y compris le cordon secteur. Les seules soudures sont en face
avant (interrupteur et LED).Vous n’enfoncerez les circuits intégrés DIL dans leurs supports qu’une fois toutes les soudures
et interconnexions terminées, c’est-à-dire lorsque la platine aura été installée dans le boîtier.
autres sont vissées sur les borniers L’émetteur de a deux fois quatre, n’utilisez que les
(voir figure 12). Toutes ces connexions télécommande deux fois trois de droite).
étant faites et vérifiées, vous pouvez
alors insérer les huit circuits intégrés Ce boîtier disponible tout monté et prêt à Comment
et photocoupleurs dans leurs supports l’emploi est visible en figure 2 : installez construire ce montage ?
avec beaucoup de soin et dans le bon simplement une pile de 9 V (6F22) dans
sens (le repère-détrompeur en U doit le compartiment qui lui est destiné. Diri- Tout le matériel nécessaire pour cons-
“regarder” dans la bonne direction, gez la partie avant de la télécommande truire ce contrôle IR à distance EN1641
basez-vous sur les composants voi- (zapette) vers le boîtier récepteur : la est disponible chez certains de nos
sins, comme le montre la figure 8a : portée est de 7 à 8 mètres. Comme le annonceurs. Voir les publicités dans
tous regardent vers la gauche sauf le montre la figure 6, pour commander les la revue.
circuit intégré IC3 qui est tourné vers relais utilisez les touches 1-2-3-4.
le quartz XTAL). Vérifiiez une dernière Les typons des circuits imprimés et les
fois toutes les connexions et notam- Comme le montre le dessin de la figure programmes disponibles sont téléchar-
ment celles au niveau des borniers 7, pour régler la luminosité des ampou- geables à l’adresse suivante :
des sorties ampoules ( évitez tout les LP1-LP2-LP3, servez-vous des trois http://www.electronique-magazine.com/
court-circuit sur le secteur 230 V). touches + et des trois touches – (il y en circuitrevue/087.zip.
ELECTRONIQUE 37 magazine - n° 87
Un amplificateur
linéaire de 10 à 15 W
bande FM 88-108 MHz
Si vous avez construit notre exciteur FM EN1619 ou un autre exciteur
ou VFO (nous en avons proposé beaucoup) émettant en FM dans la
bande 88 à 108 MHz, vous allez pouvoir en augmenter la puissance
et la porter jusqu’à 15 W afin de couvrir une distance bien plus
grande que celle que vous atteigniez avec vos 250 mW. Vous n’aurez
aucun mal à construire vous-même cet ampli linéaire et vous pourrez
l’attaquer avec n’importe quel générateur FM, pourvu que son signal
de sortie (que vous relierez à l’entrée de l’ampli) ait une puissance ne
dépassant pas 300 mW. Voilà de quoi sonoriser une vaste propriété
et, si vous obtenez les autorisations, créer une petite station de
radiodiffusion FM de village ou de canton.
L
ors de la réalisation de l’exciteur EN1619, nous vous Nous nous souvenons même qu’il en existait deux autres :
conseillons d’utiliser –si toutefois vous aviez besoin de le ML20 pour la gamme en dessous 68-88 MHz et un autre
porter sa puissance à une vingtaine de watts, afin de pour une gamme supérieure dont nous avons oublié le nom
bénéficier d’une plus grande portée ou même de créer une et la plage couverte. Si un de nos lecteurs possède quelque
petite station de radiodiffusion de village ou de quartier– un renseignement sur le MF20 (et a fortiori s’il connaît un moyen
module hybride large bande 88-108 MHz PHILIPS-RTC MF20 de s’en procurer), qu’il contacte la rédaction et nous lui en
(entrée 100 mW sortie 20 W pour une alimentation de 12 saurons gré.
VDC typique) ; en effet, nous en avons conservé quelques uns
des années 80 et cela fonctionne très très bien…hélas ce Une fois cette phase de dépit passée, nous sommes partis
composant est désormais introuvable, même chez les spé- à la recherche d’un composant moderne digne de suivre un
cialistes de composants anciens et obsolètes. Nous avons exciteur à DDS afin d’augmenter la puissance du signal qu’il
surfé des heures entières sur les sites les plus improbables synthétise si bien et nous avons trouvé la perle rare : le MOS-
et, ô surprise, même PHILIPS semble avoir oublié ce module FET de puissance SGS-THOMSON PD55015 (voir ci-dessus ses
qu’il fabriquait autrefois, quand il était allié en France avec caractéristiques techniques) est bien plus économique qu’un
La Radiotechnique Compelec (RTC) : si nous n’en avions pas transistor de puissance VHF TRW, MOTOROLA ou PHILIPS. Il est
encore une poignée sous la main, avec toutes les références capable de fournir 16 W à 900 MHz (nous le ferons travailler
ci-dessus pas du tout effacées, nous croirions avoir rêvé ! au dixième de sa fréquence maximale)…de plus ce composant
ELECTRONIQUE 38 magazine - n° 87
est très bien approvisionné –pourvu que disponible à la sortie vers l’antenne
ça dure ! Nous l’alimenterons avec une serait quasiment nulle (cet étage serait S
tension continue de 12 à 15 V, ce qui davantage un atténuateur qu’un ampli-
lui fera consommer 2,2 à 2,5 A environ ficateur).
pour une puissance HF de sortie de 10 à G D
15 W…pas mal pour un composant dispo- Note : si vous souhaitez en savoir
S
nible à moins de quinze euro ! Allez donc plus sur les adaptations d’impédance,
voir le prix d’un PHILIPS BLY87, 88 ou 89 revoyez votre Cours Apprendre l’élec- PD 55015
(sachant qu’il en faut deux pour un gain tronique en partant de zéro (deuxième
comparable de 60)…En effet, le PD55015 partie)…ou faites-en l’acquisition sous Figure 1 : Aspect et brochage (vu de
a un gain (à 100 MHz) de : forme de CD. dessus : gâchette-source-source-drain)
du MOSFET PD55015, seul semicon-
G = Pout : Pin Bien peu de composants entourent ducteur de ce montage (à part le régu-
le MOSFET. Commençons par la BNC lateur). Attention, le repère-détrom-
avec Pout et Pin en W ou en mW d’entrée, celle de gauche, comme le peur en U de ce circuit intégré indique
l’une des deux broches de source
montrent les figures 3, 4, 5, 6, 13 et (quand elle est en bas, comme le mon-
15 : 0,25 = 60 (cet étage amplifie le 14. Elle reçoit le signal provenant de tre la figure, la gâchette est à gauche
signal d’entrée 60 fois). l’exciteur ou du VFO ou du générateur et le drain à droite).
HF ; le signal prélevé sur notre exciteur
EN1619 a une puissance de 250 mW
Le schéma électrique environ. Attention toutefois, si vous La BNC d’entrée est reliée à la gâchette
de l’ampli linéaire vous servez d’un autre exciteur que du PD55015 à travers C1-C2-C3 et L1 (les
ce dernier, sachez qu’avec quelques quatre selfs L sont à bobiner et cela est
Tout le schéma électrique de la figure 3 mW de plus (que ces 250 mW) la puis- très facile, comme le montrent les figures
se développe autour de ce MOSFET de sance de sortie sera supérieure de 8, 9 et 10) : ce sont ces composants qui
puissance MFT1. Premier problème à quelques W (rappelez-vous, le gain est réalisent l’adaptation de l’impédance
résoudre pour le mettre en œuvre et en de 60 !) et cela risque d’endomma- d’entrée dont nous parlions plus haut (de
tirer tout ce qu’il est en mesure de nous ger ou de détruire le MOSFET de puis- 75 à 4 ohms). Pour faire fonctionner ce
donner : adapter la valeur de son impé- sance dont la capacité de dissipation MOSFET comme amplificateur HF (on dit
dance d’entrée –autour de 4 ohms– à est certes élevée mais pas infinie. de plus en plus RF pour Radiofréquence),
l’impédance caractéristique de la sortie En revanche, avec une excitation infé- il nous faut polariser sa gâchette avec une
de notre exciteur EN1619 qui est de 75 rieure à 250 mW vous pourrez obtenir tension fixe d’environ 2,7 V : pour l’obte-
ohms. à la sortie un signal d’une puissance nir, nous montons un pont de résistances
inférieure à 10 W. R2-R3 à la sortie stabilisée du régulateur
Note : si vous utilisez un autre exciteur
ou VFO ou générateur HF dont l’impé-
dance de sortie est de 50 ohms, ne
vous désolez pas car la conjugaison de
ces deux impédances 75 et 50 ohms
ne produit qu’un ROS de 1,5:1, ce qui
est tout à fait dérisoire en terme de
perte de puissance (d’autant qu’il vous
faudra dans ce cas peut-être atténuer
votre puissance d’excitation Pin –si elle
est réglable c’est parfait).
Si nous passions outre la nécessité Figure 2 : Photo d’un des prototypes de l’amplificateur linéaire FM de 10-15 W. Tous les
de réaliser ces deux adaptateurs d’im- composants sont soudés directement sur les pistes de cuivre étamé et le plan de masse
pédances à l’entrée puis à la sortie supérieur (le circuit imprimé de cette platine est un double face à trous métallisés, le
plan de masse inférieur constitue toute la surface du verso qu’on ne voit pas ici et les
du MOSFET, la plus grande partie du trous qu’on aperçoit relient les deux plans de masse supérieur et inférieur).
signal serait perdue et la puissance
ELECTRONIQUE 39 magazine - n° 87
��� ����
� �
���
�
�� �� �� �� ��
����
���������
�� ��� ���
��
�� ��
���� ���
�� ��
�� �
�
�� �
������ �� ��
�����
�� ��� ��� ��� ������
ELECTRONIQUE 40 magazine - n° 87
L1....... self à air 3 spires sur Figure 4b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés
diamètre 7 mm (voir figure 8) de la platine de l’amplificateur linéaire FM, côté soudures, où se trouvent tous les
L2....... self à air 5 spires sur composants.
diamètre 7 mm (voir figure 9)
L3....... self à air 3 spires sur
diamètre 7 mm (voir figure 8)
L4........self à air 6 spires sur diamètre
7 mm (voir figure 10)
La réalisation pratique
de l’ampli linéaire
Cela n’a rien d’étonnant pour vous si Figure 4b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés
vous avez déjà monté un amplificateur de de la platine du linéaire FM, côté plan de masse inférieur et tourné vers le dissipateur
(cette face doit tout de même être gravée puisque le plan de masse inférieur laisse
puissance RF : les deux faces du circuit passer le point chaud des deux BNC d’E/S).
imprimé comportent un plan de masse
relié par des trous métallisés ; le plan de
masse inférieur recouvre presque entiè- Quand vous avez réalisé le circuit nombre exact de spires sur un support
rement la surface de la platine (il sera imprimé double face dont la figure 4b-1 rigide cylindrique (comme une queue de
tourné vers la surface plane du dissipa- et 2 donne les dessins à l’échelle 1 ou foret) de 7 millimètres de diamètre et en
teur, comme le montre la figure 12) et le que vous vous l’êtes procuré, montez espaçant régulièrement les spires pour
plan de masse supérieur occupe toute la tout de suite la platine sur le dissipa- que le solénoïde ait la longueur requise
place laissée libre par les pistes positives teur à ailettes, à l’aide de deux boulons (après soudure, vous pourrez “arranger”
ou acheminant le signal. C’est sur la face, situés près des broches de source du quelque peu cet espacement).
qu’on aurait tendance à appeler “compo- MOSFET, comme le montrent les figures
sants”, que tous les composants sont, en 11 et 12 et laissez cet ensemble de Utilisez du fil de cuivre de 1 millimètre
effet, montés, mais c’est sur cette face côté. Fabriquez les quatre selfs (L1 et de diamètre : vous pouvez prendre du fil
également qu’ils sont soudés (or ce ne L3 sont identiques), comme le montrent rigide monobrin isolé plastique que vous
sont pas des CMS !) les figures 8, 9 et 10, en bobinant le dénuderez soigneusement sans le griffer
ELECTRONIQUE 41 magazine - n° 87
et que vous pourrez étamer au fer. Vous source et laissez refroidir cette zone. La s’il y a lieu l’espacement des spires pour
pouvez aussi vous procurer du fil étamé surface portante du MOSFET de puis- qu’il soit régulier, tout en respectant la
ou argenté. sance doit être parfaitement en contact longueur de bobinage indiqué figures 8,
avec la surface du circuit imprimé ; n’hé- 9 et 10. Avant de souder L1, soudez R1
Reprenez la platine dotée de son dis- sitez pas à l’enduire d’une fine couche (après avoir raccourci ses pattes) tout
sipateur et montez avec beaucoup de régulière de pâte thermique au silicone contre la surface : les points d’aboutis-
minutie le MOSFET de puissance, sans (couleur blanche). sement des deux composants sont les
vous tromper dans son orientation (voir mêmes. Dans la foulée, montez R2 et R3
figures 2, 4a et 13) : ses broches de Soudez les quatre selfs L1 à L4. Tout au plus court, contre la surface.
source sont soudées de part et d’autre d’abord, vérifiez que les extrémités à
de son boîtier vers les trous de fixation souder ne sont pas oxydées (si elles le Quand c’est terminé et que ces soudures
du dissipateur à la platine, la gâchette sont, ravivez-les et étamez-les). Ensuite, ont été vérifiées, montez les deux con-
étant à gauche et le drain à droite. raccourcissez ces extrémités que vous densateurs ajustables : les trois pattes
Faites de bonnes soudures (pas de sou- allez souder sur les pistes du circuit (voir figure 7) doivent être raccourcies
dure froide collée ni en excès et enlevez imprimé, afin que le solénoïde que les et aplaties pour que ces composants
ensuite l’excès de flux décapant avec un selfs forment soit maintenu à un milli- soient très proches de la surface du
solvant approprié) : soudez la gâchette mètre environ de la surface de la platine. circuit imprimé. C3 (couleur violette) a
puis attendez que cela refroidisse ; sou- Soudez ces selfs en respectant au mieux sa broche C soudée dans l’angle de la
dez la broche inférieure de la source puis la longueur indiquée et centrez bien le fil piste où vous avez soudé l’extrémité de
attendez que cela refroidisse ; soudez le des extrémités sur les pistes de destina- L1 et où vous allez souder C2 (voir figure
drain puis attendez que cela refroidisse ; tion, comme le montre la figure 4a. Une 4a) ; soudez ses broches M sur le plan
soudez enfin la broche supérieure de la fois soudées correctement, retouchez de masse.
Figure 7 : Brochages du régulateur en boîtier de type transistor TO92 “demi lune” (le C13 (couleur jaune) a sa broche C soudée
méplat sert de repère-détrompeur) vu de dessous et du condensateur ajustable (les dans l’angle de la piste à 90° reliant L3
deux broches M sont en court-circuit et sont soudées sur le plan de masse supérieur ;
la broche C est soudée sur les pistes des selfs, voir figure 4a). et L4 et ses broches M sur la piste de
masse (tout cela toujours au plus court).
ELECTRONIQUE 42 magazine - n° 87
10 mm 10 mm 12 mm
ø 7 mm ø 7 mm ø 7 mm
L1 - L3 L2 6 spires L4
3 spires 5 spires
Figure 8 : Pour bobiner les selfs L1 et Figure 9 : Pour bobiner la self L2, pre- Figure 10 : Pour bobiner la self L4, pre-
L3, prenez un foret de 7 mm et enrou- nez un foret de 7 mm et enroulez sur nez un foret de 7 mm et enroulez sur
lez sur sa queue 3 spires de fil de cui- sa queue 5 spires de fil de cuivre nu sa queue 6 spires de fil de cuivre nu
vre nu de 1 millimètre de diamètre ; de 1 millimètre de diamètre ; espacez de 1 millimètre de diamètre ; espacez
espacez régulièrement les spires pour régulièrement les spires pour obtenir régulièrement les spires pour obtenir
obtenir une longueur d’enroulement de une longueur d’enroulement de 10 mm une longueur d’enroulement de 12 mm
10 mm environ (naturellement, retirez environ (naturellement, retirez ensuite environ (naturellement, retirez ensuite
ensuite le foret !). le foret !). le foret !).
Dans la foulée, soudez au plus court C12, Reportez-vous maintenant dans le haut auquel sa patte E est reliée par la piste
C14 et C15 puis mettez en place la BNC de la platine et soudez les selfs de choc du bord haut de la platine. La broche M
de sortie (modèle pour circuit imprimé) JAF1 et JAF2 (leur noyau s’appuie contre est à la masse (comme l’autre extrémité
et soudez-la en cinq points. Vous en avez la surface du circuit imprimé). Dans la de C6) et la broche S soudée sur la piste
terminé avec le circuit de sortie. foulée, soudez C10 et C11 puis C5 et allant à la gâchette G. Soudez enfin les
enfin C4, C6 et C8 (cet ordre n’a rien deux condensateurs électrolytiques, +
Note : comme le montrent les figures, d’impératif, mais notre énumération sur la piste d’alimentation et – sur le
les deux BNC se montent côté plan de vous permet de ne rien oublier). Soudez plan de masse.
masse inférieur et sont à souder sur les maintenant le régulateur IC1 méplat
pistes et le plan de masse supérieur. repère-détrompeur “regardant” C6, Note : si vous avez du mal à identifier la
VIS
VIS
CIRCUIT IMPRIME
DISSIPATEUR
A AILETTES
ECROU
ECROU
FILM PROTECTEUR
ENTRETOISES
Figure 11 : Sous le circuit imprimé (là où le plan de masse inférieur recouvre toute la surface), fixez le dissipateur à ailettes (destiné à
dissiper la chaleur produite par le MOSFET de puissance) à l’aide des deux boulons traversants, comme le montre aussi la figure 12
(les deux trous pour cette fixation sont en effet très proches du MFT1 afin d’assurer un bon contact mécanique/thermique local). Les
quatre autres trous de la platine sont destinés à la fixer ensuite au fond du boîtier plastique à l’aide de quatre entretoises plastiques
autocollantes, comme le montrent les figures 5 et 6.
ELECTRONIQUE 43 magazine - n° 87
ELECTRONIQUE 44 magazine - n° 87
��������������������������
�� � ����
���� ���
��� �� ���
���� ���
�� �� ��
��
���
����
������� ���� ���
� � ����� ���
��� ����
�� ��
��� ��� � ��� ���� ����
���� ����
�� �� �������
��
��� ���
��
����
��
��
��
�� ��
�� ��
���
��
��� ���
������
����
������
���������
��
����������
����� �� �� ��
���
�� ��
���������������
������ ������
Figure 13 : Pour régler les deux condensateurs ajustables, vous devrez tout d’abord construire la sonde de charge EN1637 (voir
figures 16, 17 et 18) de 52 ou 75 ohms. Quand elle est connectée comme le montre la figure (respectez la polarité : point chaud
signal fil rouge, masse fil noir), alimentez le linéaire avec une tension continue de 12 à 15 V. Reliez ensuite votre exciteur FM
EN1619 (ou un autre, pourvu que sa puissance de sortie n’excède pas 300 mW) alimentez-le. Tournez lentement l’axe de C3 (avec
un tournevis HF de préférence, c’est-à-dire en plastique avec ou sans tranchant en acier) pour lire sur le multimètre la tension
maximale ; tournez l’axe de C13 pour obtenir la tension maximale (de l’ordre de 25-30-35 V) ; vous pouvez retoucher légèrement
C3, puis à nouveau C13, toujours pour lire sur le multimètre la tension maximale.
Le schéma électrique de la sonde de en parallèle 9 ou 6 résistances de est capable de redresser des signaux
charge EN1637 470 ohms 2 W nous avons monté en RF jusqu’à 150 MHz et pour une puis-
série dans l’une des deux branches sance maximale d’environ 25 à 30 W.
Comme le montre le schéma électri- de leur groupement une diode DS1 La tension redressée par DS1 est filtrée
que de la figure 2, après avoir monté (1N4150 ou 1N4148), ce type de diode par C1-C2, avant d’être mesurée par un
Figure 14 : A la BNC d’entrée (à gauche) appliquez le signal de sortie de l’exciteur FM EN1619 et à la BNC de sortie (à droite) le
câble coaxial allant à l’antenne dipôle, comme le montre la figure 15 (pour plus de détails, voir figure 4a).
ELECTRONIQUE 45 magazine - n° 87
73 cm 73 cm
ISOLANT 10 CM ISOLANT 10 CM
ISOLANT
(2 trous à 2 cm de distance)
Figure 15 : L’antenne émettrice la plus simple à construire est le dipôle demi-onde. Il se compose de deux parties de longueurs égales
(73 cm) attaquées, l’une par la tresse de blindage du câble coaxial et l’autre par l’âme de ce câble coaxial. On peut, comme sur la figure,
utiliser du fil de cuivre de 1 millimètre de diamètre ou plus, souple mono ou multibrin (nul besoin de supprimer la gaine plastique ou
émaillée, sauf pour les soudures aux extrémités) et trois isolateurs en matériau isolant (Nylon, Teflon, Plexiglas, Lexan, etc.). Dans ce
cas les isolateurs externes pourront avoir une longueur de 10 centimètres environ et celui du centre devra laisser entre les deux fils
un espace de deux centimètres (donc percer deux trous distants de deux centimètres). Mais on peut préférer rendre ce dipôle rigide,
cela vous permettra de le placer en polarisation verticale ou horizontale et de le diriger vers la zone où se situe le récepteur que vous
voulez atteindre. Dans ce cas, prenez du tube d’aluminium de 5 à 10 mm (on en trouve des longueurs de un mètre que vous retaillerez
à 73 cm) et percez dans un bloc de Nylon ou de Teflon ou de plexi… un trou traversant de ce diamètre et un trou de plus gros diamètre
(15 ou 20 mm) à 90° du précédent et aboutissant dans le précédent (ces deux trous vont former un T), puis coupez cette pièce en deux
parties symétriques par un plan passant par les axes des trous ; vous avez maintenant deux demi coquilles, dans l’une disposez les
deux tubes de petit diamètre en ménageant un espacement de deux centimètres et sertissez deux rivets POP en cuivre sur lesquels
vous souderez l’âme et la tresse du câble coaxial (ce dernier arrive du trou de plus gros diamètre à travers un tube d’aluminium de 80
centimètres de longueur servant à fixer le dipôle à son mât de soutien, à l’aide d’une double mâchoire à 90°) ; il ne vous reste qu’à
enduire l’intérieur des deux demi coquilles de colle époxy et à mettre le tout en presse pendant quelques heures (vous obtenez quelque
chose qui ressemble à un T de 1,50 mètre par 0,80 mètre environ) ; placez-le à une hauteur suffisante pour avoir un bon dégagement
par rapport aux obstacles environnants (si vous mettez le dipôle en polarisation verticale, placez le brin relié à la tresse de masse
vers le bas) ; si vous voulez obtenir une légère directivité (un gain dans la direction de la partie rayonnante par rapport au mât), vous
pouvez fixer sur le tube de maintien de 15 ou 20 mm un tube d’aluminium de 80,5 cm (peu importe son diamètre) parallèlement au
dipôle rayonnant et à 73 cm de celui-ci (nul besoin d’isoler ce nouveau tube du tube support). Vous avez construit quelque chose qui
ressemble à une grosse antenne de télévision ou à une croix de Lorraine.
Note : l’impédance caractéristique d’un dipôle de ce type est d’environ 75 ohms et si l’on place l’éventuel réflecteur (c’est le nom
du tube de 80,5 cm) à un quart d’onde (L/4,soit 73 cm) de distance du radiateur (c’est le nom du tube rayonnant de deux fois
73 cm) cette impédance n’est pas modifiée.
multimètre (calibre 50 VDC) passe par la à la sortie de DS1 et la valeur en ohm charge, nous pouvons utiliser la formule :
self de choc JAF1, laquelle filtre tout pas- de la résistance de charge R, nous
sage de résidu de HF vers ce multimètre. pouvons calculer la puissance P en U= √ P x (R+R)
A la sortie multimètre, vous trouvez un W du signal de sortie en appliquant la
condensateur C1 de 10 nF et un second formule : avec U en V, P en W et R en ohm.
en parallèle C2 de 1 nF, afin que cette
capacité n’influence pas la valeur de P = (U x U) : (R + R). Si, par exemple, nous avons un amplifi-
C1 : deux condensateurs de capacités cateur de puissance RF devant fournir
différentes, présentant des réactances Si, par exemple, avec une charge de 52 15 W avec une résistance de charge
également différentes, empêchent les ohms, nous lisons une tension de 38 V de 52 ohms, nous devrions lire sur le
fils des pointes de touche du multimètre sur le multimètre en fin de réglage des multimètre :
d’entrer en résonance. condensateurs ajustables, nous aurons
une puissance de signal de sortie de : U = 39,49 V.
Si, à l’occasion d’un réglage un peu long
(plus de dix minutes), les résistances (38 x 38) : (52 + 52) = 13,88 W. Mais en pratique nous lirons une ten-
chauffent, leur valeur ohmique dimi- sion inférieure de 0,65 V à cause de la
nuera et par conséquent la valeur de Or c’est là une puissance théorique, chute de tension dans DS1.
la tension redressée par DS1 diminuera car DS1 introduit une chute de tension
aussi, alors que la puissance débitée par d’environ 0,65 V et, les résistances A la sortie d’un étage final RF de 15 W,
votre ampli linéaire restera la même. s’échauffant, la valeur de la charge si nous mettons une résistance de
passe de 52 à 50 ohms, la puissance charge de 78 ohms, nous lirons sur le
C’est pourquoi, nous l’avons dit, il vaudra réelle est donc en fait de : multimètre une tension de :
mieux éteindre cet étage final amplifica-
teur de puissance RF et attendre que les (38 + 0,65) x (38 + 0,65) : (50 + 50) U = 48,37 V.
résistances de la charge soient froides, = 14,93 W.
avant de reprendre les réglages en Là encore, la tension réellement lue
remettant l’appareil sous tension. Pour connaître la tension U que l’on devrait sera inférieure de 0,65 V :
lire sur le multimètre par rapport à la puis-
Connaissant la valeur en V de la tension U sance P débitée et à la résistance de 48,37 – 0,65 = 47,7 V.
ELECTRONIQUE 46 magazine - n° 87
La réalisation pratique
OHM
x100x1K
x10 1,5V
x1 5V
30µA 15V
Service
ENTREE R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 C1 C2 C3 R10
Figure 17 : Schéma électrique de la sonde de charge EN1637 en version 52 ohms (9 résistances). Pour 75 ohms, n’en monter
que 6 (en supprimer trois).
ELECTRONIQUE 47 magazine - n° 87
JAF1 .. self 10 µH
Vérifiez bien que cette chaîne est complète Supprimez la sonde de charge, remon-
et correctement établie et, si c’est le cas, tez éventuellement la platine ampli Comment
alimentez l’amplificateur linéaire EN1636 dans son boîtier et reliez la BNC de construire ce montage ?
(12 à 15 V continu) et l’exciteur EN1619. sortie au câble coaxial de 75 ou 52
ohms (en fonction de l’impédance de Tout le matériel nécessaire pour cons-
Vous obtenez tout d’abord une tension la charge qui vous a servi à exécuter les truire cet amplificateur linéaire FM
médiocre sur le multimètre, ne vous réglages) qui va alimenter l’antenne. EN1636 (ainsi que la sonde de charge
inquiétez pas. Agissez (de préférence EN1637) et l’exciteur FM EN1619 est
avec un tournevis HF qui ne perturbe pas Pour la réalisation de ladite antenne, disponible chez certains de nos annon-
les réglages) sur le condensateur ajustable voyez l’encadré de la figure 15. Rebran- ceurs. Voir les publicités dans la revue.
C3 (entrée) pour obtenir la déviation maxi- chez l’exciteur à l’entrée de l’ampli et,
male du multimètre réglé en voltmètre après avoir vérifié que l’antenne est Les typons des circuits imprimés et les
continu ; puis agissez sur le condensateur correctement branchée et placée à une programmes disponibles sont téléchar-
ajustable C13 pour obtenir la déviation hauteur suffisante pour être dégagée geables à l’adresse suivante :
maximale du multimètre ; revenez vers de tout obstacle proche, mettez sous http://www.electronique-magazine.com/
C3 et essayez d’améliorer le résultat, puis tension l’amplificateur et l’exciteur. circuitrevue/087.zip.
ELECTRONIQUE 48 magazine - n° 87
Tension pour les MOSFET finaux: 2 x 35 V Réponse ±1dB : .......................... 20 - 22000 Hz.
Courant de repos : 100 à 120 mA par canal Diaphonie : .............................................. 98 dB.
Courant à la puissance maximale: 1,5 A Rapport signal/bruit : .............................. 94 dB.
par canal - Amplitude maximale du signal
d’entrée: 2 Vpp - Puissance maximale sur Distorsion harmonique : .................... < 0,08 %.
8 ohms: 55 WRMS par canal - Distorsion LX1144 .... Kit complet avec coffret ........................................ 73,80 €
harmonique maximale: 0,08% - Réponse en
fréquence: 8 Hz à 40 kHz.
PRÉAMPLIFICATEUR/AMPLIFICATEUR À LAMPES
EN1615......Kit avec tubes et MOSFET sans coffret..........269,00 € 2 X 80 W MUSICAUX
MO1615.....Coffret percé et sérigraphié ............................. 48,00 €
Avec son préamplificateur intégré, cet ampli classe AB1 à lampes
regroupe l’esthétique, la puissance et la qualité. Basé autour de quatre
AMPLIFICATEUR HI-FI A LAMPES EL34 lampes KT88 en sortie, la puissance peut atteindre 2 x 80 W musicaux.
Un réglage de la balance et du volume permet de contrôler le préampli.
D’une qualité sonore équivalente aux plus grands, cet amplificateur
vous restituera un son chaleureux et pur. Fourni avec son coffret en Caractéristiques techniques : Puissance max. en utilisation : 40+40 W RMS.
bois noir, son design est à la hauteur de ses performances musicales. 80 + 80 W musicaux. Classe : AB1. Bande Passante : 20 Hz à 25 kHz.
Lampes de sorties : EL34. Indication de la puissance de sortie par Distorsion max. : 0,08% à 1 kHz.
deux vu-mètres. Rapport S/N : 94 dB.
Diaphonie : 96 dB.
Puissance musicale : ....................... 2 x 55 W Signal Pick-Up : 5 mV RMS.
Réponse en fréquence : ......... 15 à 20 000 Hz Signal CD : 1 V RMS.
Signal Tuner : 350 mV RMS.
Impédance d’entrée : ............................. 1 MΩ Signal AUX : 350 mV RMS.
Impédance de sortie : ......................... 4 et 8Ω Signal max. tape : 7 V RMS.
Distorsion : ........................... 0,1 % à 1 000 Hz Signal tape : 350 mV RMS.
Rapport signal/bruit : ......................... 100 dB Gain total : 40 dB.
Les transformateurs de sortie sont à carcasses lamellées en acier Impédance de sortie : 4 ou 8 Ω.
doux à grains orientés et leur blindage est assuré par un écran de Consommation à vide : 400 mA. Consommation max. : 1,2 A.
cuivre. L’ensemble est immobilisé dans une résine et moulé dans un Triode ECC83 : X 2 - Triode ECC82 : X 6 - Pentode KT88 : X 4.
boîtier métallique externe.
LX1113/K1 .....version EL34 ............................................ 599,00 € LX1320....... Kit complet avec boîtier et tubes ................ 830,00 €
Un variateur
pour tubes au néon
Si vous cherchez un “varilight” (variateur de lumière) pour
charges résistives, permettant d’allumer des ampoules à
filament, vous en trouverez une infinité. Si en revanche vous
cherchez un variateur pour tubes au néon (sans filament) vous
aurez beaucoup de mal à en trouver un : ne le cherchez plus,
nous vous proposons de le construire.
L
es variateurs (en Anglais “dimmers”) ou “varilights” Ça tombe très bien car, d’une part, les tubes fluorescents
(variateurs de lumière), vous les connaissez sans doute sont efficaces, économiques en termes de consommation
bien : ils abaissent la tension d’alimentation de façon énergétique et de durée de vie et maintenant disponibles
à allumer le filament incandescent de l’ampoule électrique en lumières chaudes et colorées (voir figure 7) et, d’autre
au minimum. Une telle ampoule à filament est en fait une part, nul n’a pour autant envie de se priver de la possibilité
résistance et les variateurs jusqu’ici proposés permettaient d’en moduler l’intensité lumineuse.
de faire varier seulement la tension appliquée aux bornes
d’une charge résistive, autrement dit ne concernaient que
les ampoules à incandescence. Mais comment régler la Comment
luminosité de ces tubes fluorescents au néon, de plus en fonctionne un tube au néon
plus répandus et tellement avantageux pour les installations
d’éclairage domestiques ou autres ? Ils ne comportent pas Pour allumer un tube fluorescent au néon (le classique 36 W
de filament, ce ne sont donc pas des charges résistives et un d’un mètre de longueur par exemple), il faut lui adjoindre
variateur classique ne peut pas les commander. deux éléments indispensables, comme le montrent les figu-
res 1 et 2 : le réacteur et le starter.
Eh bien, aujourd’hui le circuit intégré L6574 permet de
contrôler la luminosité d’un luminaire au néon comme s’il Le tube (ou ampoule ou enveloppe) est un vrai tube de
s’agissait d’une vulgaire ampoule à filament ! verre dont la surface interne est tapissée d’une substance
ELECTRONIQUE 50 magazine - n° 87
ELECTRONIQUE 51 magazine - n° 87
Figure 3 : Quand on alimente le tube au néon, les contacts Figure 4 : À la fin de ce préchauffage, les contacts
se ferment et un pic de tension a lieu. s’ouvrent et le scintillement commence.
le gypse (roche qui donne le plâtre quand circuit intégré L6574 se compose d’un par le secteur au moyen d’un pont
elle est chauffée à haute température) contrôleur intelligent qui nous permet redresseur RS1 (schéma électrique
émet une lueur rougeâtre, le sulfure de de régler l’intensité lumineuse d’un de la figure 9) qui redresse la tension
zinc une lueur verte. Une petite quantité tube fluo en utilisant seulement des du secteur avant que C13 ne lisse la
de mercure caractérise les néons dont on résistances et des condensateurs. tension redressée.
se sert dans les appareils à bronzer ou
pour les stérilisateurs. Au cours de toutes ces phases de : A la mise sous tension, le circuit est donc
alimenté par la tension disponible aux
- préchauffage des filaments, extrémités de C13 (soit 320 V continu) à
Le schéma électrique - amorçage du tube, travers les deux résistances chutrices R8
- contrôle de la fréquence d’amorçage, et R9 (lesquelles permettent –épaulées
A la différence des vieux systèmes à - contrôle de la fréquence de maintien, par la zener DZ1– d’alimenter la broche 12
fréquence fixe dans lesquels le starter avec une tension de 15 V). Cela est possi-
est remplacé par une résistance PTC, le le circuit est alimenté directement ble car le L6574 consomme très peu.
ELECTRONIQUE 52 magazine - n° 87
12 16
BOOTSTRAP
DRIVER
UV HVG
DETECTION DRIVER 15
14
LEVEL
SHIFTER Vs
DRIVING
1 PRE LOGIC
11
10
GND
3 VCO CONTROL LOGIC
S S
2 4
7
5
6
VTHE VTHE
Ainsi, la fonction de R8-R9 consiste exclu- préchauffage commence ; elle consiste à des deux MOSFET, montés en demi pont,
sivement à fournir la tension au circuit au alimenter les deux filaments du tube au fournit l’énergie nécessaire, sous forme
moment de la mise sous tension. Le cen- moyen des MOSFET MFT1-MFT2 avec un de signal carré d’amplitude égale à la
tre de tout le système est un VCO situé à signal HF (environ 60 kHz) déterminé par valeur de pic de la tension secteur (320
l’intérieur de circuit intégré (voir figure 8) : les valeurs de C4 et R6-R4-R5. V), à l’étage composé de Z1, C14, C15,
sa fréquence est contrôlée et modifiée C16…et bien sûr du tube.
par l’oscillateur en fonction des diverses Après un délai dû à la valeur de C3
phases de démarrage et d’allumage du (environ 1,5 s), la fréquence de travail Avec des séquences internes prééta-
tube au néon.Tout le contrôle se fonde descend jusqu’à la fréquence de réso- blies, le L6574 fournit à travers C7 une
sur des temps et des références de ten- nance déterminée par le circuit formé tension de gâchette adéquate pour
sions fixes internes et, dans des séquen- de Z1 et C15-C16 (38 kHz). Pendant piloter MFT1 lequel, puisque sa source
ces bien précises, toutes les phases de environ 150 ms, la tension augmente n’est pas reliée à la masse, a besoin
démarrage et de pilotage des MOSFET aux bornes du tube au néon, ce qui d’une tension de gâchette supérieure à
sont contrôlées. Voyons-les en détail. provoque l’amorçage. la tension d’alimentation. Cette tension
est justement fournie par C7.
Lorsque, durant l’allumage, la tension Le contrôle du courant et par consé-
d’alimentation dépasse le seuil de quent de la luminosité est obtenu en Pour obtenir le contrôle de la puissance
15,6 V, grâce à la zener interne reliée à faisant varier la fréquence du VCO de sortie, on se sert de l’amplificateur
la broche 12 (voir figure 8), la phase de interne. L’étage de puissance constitué opérationnel interne, qui correspond aux
ELECTRONIQUE 53 magazine - n° 87
Z2
R27
C1 C2 R11 C11
DZ1
C7 C8 C12 F1
MFT1
C3 12 16 D
R12 G
R24
1 15
S Z1 C14
3 14
C4 R13 D
11
G
Figure 9 : Schéma électrique du
R1
S R25 variateur pour tubes au néon.
10
IC1 MFT2 R26
R6
2 4
R14 R15
R7 DS2
R4 7 5
TUBE AU NEON
R22
C9 C15 C16
R16
R5 C5 6
8 9
DS3
R17
R18
R2
C6 R19 C10
R23
R3 R20 R21
SECTEUR 230 V
R9 MFT1
C3
C1 R8 Z1 R27
R15 C12
C7 R12
C4
R6
DS1
IC1 MFT2 C13
R14 C9 C2 R13
DS2
DZ1 C8
R7 RS1 Z2
R20 R21
R18 R2 R1 R10 R11 R16
C11
C5 R24 R25
C6
C10
C14
R19 R17 F1
R26
R5 R3 DS3
C15
C17
R23 R22 C16
ELECTRONIQUE 54 magazine - n° 87
C1........10 µF électrolytique
C2........100 nF polyester
C3........1 µF polyester
C4........470 pF céramique
C5........100 nF polyester
C6........470 nF polyester
C7........100 nF polyester Figure 10b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métal-
lisés de la platine du variateur pour tubes au néon, côté composants.
C8........680 pF 2 000 V céramique
C9........8,2 nF polyester
C10 .....330 nF polyester
C11 .....4,7 nF polyester
C12 .....100 nF 400 V polyester
C13 .....22 µF 450 V électrolytique
C14 .....100 nF 400 V polyester
C15 .....4,7 nF 2 000 V céramique
C16 .....4,7 nF 2 000 V céramique
C17......10 nF 1 000 V céramique
Z1........self VK1449
Z2........self VK900
DS1 .....1N4150
DS2 .....1N4150
DS3 .....1N4150
DZ1 .....zener 15 V
RS1 .....pont redresseur 600 V 1 A
Figure 11 : Photo d’un des prototypes de la platine du variateur pour tubes au
néon. Regardez bien les deux MOSFET en haut au milieu, leur semelle métallique
IC1.......L6574 apparente sert de repère-détrompeur ; ceux que vous trouverez risquent de pré-
MFT1...MOSFET STP9NK50Z senter un aspect un peu différent, la semelle étant entièrement recouverte de
MFT2...MOSFET STP9NK50Z matière plastique isolante, comme le montre la figure 10a.
ELECTRONIQUE 55 magazine - n° 87
TUBE AU NEON
STARTER
REACTEUR
Figure 12 : Schéma de connexion d’un tube au néon. Les électrodes du tube sont alimentées de l’extérieur à l’aide du réacteur
monté en série avec le tube et du starter monté en parallèle. Sans ces deux éléments le tube ne s’allume pas.
TUBE AU NEON
POTENTIOMETRE
EN1638
Figure 13 : Si vous utilisez notre circuit pour régler l’intensité lumineuse du tube fluo, vous n’avez plus besoin de réacteur
ni de starter ; par conséquent, après les avoir supprimés, reliez les électrodes du tube aux deux borniers à deux pôles de
la platine EN1638.
ELECTRONIQUE 56 magazine - n° 87
Figure 14 : L’installation éventuelle dans le boîtier plastique non spécifique. Vous devrez le percer (sans aucune difficulté,
surtout avec des forets à bois à pointes) sur un petit côté pour le passage de l’axe du potentiomètre et des fils allant au tube
néon et sur l’autre pour l’entrée du cordon secteur. La platine est fixée au fond du boîtier avec 2 vis autotaraudeuses.
les condensateurs polyesters et céra- piste du circuit imprimé ne vienne et réalisez avec les éléments restants
miques puis les électrolytiques (atten- en contact avec une pièce métallique (supports et tube) et la platine EN1638
tion à la polarité), la self toroïdale Z2, située dans ce capot (ou avec le capot le circuit de la figure 13.
le pont RS1 (attention à la polarité), le lui-même).
fusible F1, les deux MOSFET (debout Branchez le cordon secteur dans une
sans dissipateur, attention à l’orien- Quant au potentiomètre, rien n’empê- prise 230 V et le tube fluo s’illumine
tation de leurs semelles métalliques : che de le disposer à distance et vous progressivement quand vous tournez
vers le haut de la platine), la grosse ferez dans ce cas passer ses fils dans le bouton du potentiomètre.
self Z1 et enfin les trois borniers à le conduit plastique normalisé de l’ins-
deux pôles. tallation électrique. Vous pouvez maintenant débrancher le
cordon et démonter ce circuit d’essai.
Quand tout ceci est terminé et que les Mais là encore, attention à la tension
soudures ont été vérifiées, montez la Les essais du secteur 230 V qui se conserve long-
platine dans son boîtier plastique, à temps dans les condensateurs !
l’aide de deux vis autotaraudeuses Après avoir éventuellement installé la
(voir figure 14) : le potentiomètre est platine dans son boîtier plastique, il faut Il ne vous reste qu’à réaliser la
à fixer en face avant et à assortir de essayer le circuit afin d’être certain de nouvelle installation électrique de
son bouton de commande, les fils n’avoir commis aucune erreur. ce plafonnier à tube au néon : vous
allant au tube sortent également par pouvez désormais le commander
cette face. Procurez-vous un tube au néon de 18 graduellement.
ou 36 W (ces derniers sont les plus
Du panneau arrière sort le cordon sec- courants et les moins chers).
teur 230 V protégé par un passe-fils en Comment
caoutchouc. Faites très attention, la tension du sec- construire ce montage ?
teur 230 V peut être mortelle !
Vous pouvez maintenant enfoncer Et les pics à 320 V encore plus. Tout le matériel nécessaire pour cons-
le circuit intégré dans son support truire ce variateur pour tube au néon
(attention, repère-détrompeur en U Pour ce réglage, vous pouvez prendre EN1638 est disponible chez certains
vers C1). un “vieux” plafonnier à tube néon, de de nos annonceurs. Voir les publicités
manière à profiter des deux supports dans la revue.
Bien sûr, vous préfèrerez peut-être de soutien du tube.
installer la platine sous le capot du Les typons des circuits imprimés et les
tube néon d’origine : dans ce cas, vous Supprimez le réacteur et le starter, programmes disponibles sont téléchar-
n’aurez pas à installer de montage comme le montrent les figures 12 geables à l’adresse suivante :
dans un boîtier plastique ; toutefois, et 13 (vous n’en avez plus besoin) : http://www.electronique-magazine.com/
faites bien attention à ce qu’aucune débranchez proprement tous les fils circuitrevue/087.zip.
ELECTRONIQUE 57 magazine - n° 87
Un générateur
BF-VHF à circuit intégré DDS
Première partie : l’analyse théorique
Ce générateur de signaux BF à VHF, réalisé à partir du fameux
circuit intégré DDS AD9951, permet de prélever à sa sortie un
signal sinusoïdal dont la fréquence peut varier d’un minimum de
1 Hz à un maximum de 120 MHz. Les DDS étant appelés à devenir
les circuits intégrés incontournables de beaucoup d’appareils
électroniques du futur, nous allons vous expliquer, dans cette
première partie, comment ils fonctionnent (vocation didactique
oblige : c’est la rentrée ou pas ?).
S
i vous nous suivez fidèlement depuis les tout pre- Le principe de fonctionnement
miers de ces quatre-vingt-sept numéros (huit ans de ce générateur
déjà !) vous savez que l’une des caractéristiques de
votre revue est de vous proposer le plus souvent possible Disons tout d’abord que les DDS n’ont besoin d’aucune self
des montages utilisant des composants situés à la pointe d’accord ni par conséquent d’aucun commutateur de chan-
du progrès en électronique : or on a vu apparaître depuis gement de gamme. Les générateurs mettant en œuvre ces
quelques temps les circuits intégrés DDS (“Direct Digital circuits intégrés travaillant en numérique, ils peuvent atteindre
Synthesizer” ou synthétiseur numérique direct) ; grâce à des fréquences d’une centaine de MHz avec une résolution
eux, on peut réaliser des générateurs de signaux sinusoï- d’un Hz. Autre avantage, un générateur à DDS est caractérisé
daux dont la fréquence peut aller du Hz à la centaine de par un bruit de phase très faible. La fréquence que l’on sou-
MHz et ce avec la stabilité d’un oscillateur à quartz. haite obtenir à la sortie du générateur s’obtient en tapant sa
valeur numérique sur un clavier, comme si c’était une vulgaire
Les informations concernant cette petite merveille sont en calculatrice, puis en tapant sur la touche #. La valeur de la
revanche plutôt difficile à trouver : nous avons toutefois dû y fréquence choisie s’affiche alors sur le LCD et, en utilisant les
parvenir (à partir de sources en Anglais, vous vous en doutez) touches + et – situées au dessous de cet afficheur, on peut
pour mettre au point les appareils que nous proposons…et nous augmenter et diminuer cette fréquence (voir photo de première
allons vous en faire profiter (en Français). L’affaire n’étant pas page). Par exemple, tapons 100 000 000 sur le clavier : le LCD
des plus simples, nous userons de toute notre pédagogie afin visualise ce nombre ; cependant la fréquence correspondante
que vous puissiez apprendre ce que sont ces DDS et comment ne sera présente en sortie que si nous tapons # (le symbole
créer ensuite vos propres circuits. > apparaît alors après le nombre affiché, voir seconde partie
ELECTRONIQUE 58 magazine - n° 87
DVDD_I/O
SYNC_CL
SYNC_IN
tapons par exemple 9 000 000, ce nom-
IOSYNC
DGND
DGND
DGND
SCLK
SDIO
SDO
OSK
CS
bre s’affiche et la fréquence de 9 MHz
K
48 47 46 45 44 43 42 41 40 39 38 37
est présente en sortie après que l’on ait I/O UPDATE 1 36 RESET
DAC_Rset
DACPB
AGND
AGND
AGND
AGND
IOUT
IOUT
AVDD
AVDD
AVDD
AVDD
puis 8 999 998 puis 8 999 997 Hz, etc.,
le pas étant bien, on le voit, de 1 Hz, AD 9951
quelle que soit la fréquence choisie.
Figure 1 : Brochage (à gauche) et (à droite) taille réelle (un carré de 9 mm de
côté) du circuit intégré DDS AD9951.
La touche * en bas à gauche du clavier
sert à choisir le chiffre que l’on désire
modifier : unité, dizaine, centaine ou nous devons presser le poussoir DDS) permet d’ajouter ou de soustraire
millier de Hz, etc. – plusieurs fois jusqu’à voir s’afficher à la fréquence de sortie une valeur fixe,
Par exemple, si nous avons tapé au 99 500 000. comme celle de la MF d’un récepteur ;
clavier 100 000 000 Hz et si nous c’est pourquoi ce générateur peut être
désirons changer pour 99 500 000 Si nous pressons la touche * à nouveau, utilisé comme oscillateur local d’un
Hz, nous n’aurons que les trois pre- nous nous plaçons sur le septième chiffre récepteur superhétérodyne et même
miers chiffres à changer : pressons (99 500 000) et il suffit alors de presser pour balayer (“to sweep” ”sweeper”),
la touche * du clavier et sous chaque une seule fois le poussoir – pour afficher c’est-à-dire faire varier en continu la fré-
chiffre successivement de droite à 98 500 000. Si au lieu du poussoir – nous quence d’un signal, d’une valeur choisie
gauche apparaît le signe – (voir figure pressons le poussoir +, nous affichons la à une valeur supérieure.
24). Dans notre exemple, le chiffre fréquence 100 500 000.
intéressé est en gras : La documentation que nous avons
Note : si vous trouvez cela trop compli- compulsée précise que la fréquence
100 000 000 - 100 000 000 - qué, pas de problème, tapez simple- d’un circuit intégré DDS se calcule à
100 000 000 ment au clavier le nouveau nombre et l’aide de la formule :
100 000 000 - 100 000 000 - presser tout de suite après la touche #
100 000 000 de confirmation. Fout = (M x Fc) / 2n
Arrivé au sixième chiffre (100 000 000), Ajoutons que notre montage (générateur à où Fout est la fréquence de sortie du
AD 9951
9
MULTIPLICATEUR CONVERTISSEUR 21 SORTIE VHF
x4/x20 N/A
20 SORTIE BF
XTAL 1 8
FREQUENCY TUNING WORD
10 45 41 36
AFFICHEUR LCD
1 2 3
4 5 6
IC1 = MICRO ST7
7 8 9
* 0 #
MODE
CLAVIER XTAL 2
P1 P2 P3
Figure 2 : Schéma synoptique interne du DDS et schéma synoptique du générateur sinusoïdal complet.
ELECTRONIQUE 59 magazine - n° 87
LCD
5V 16 15
2 1
R2
C1 C2
R3
3 5
6 4 11 12 13 14
DB4
DB5
DB6
DB7
1
EN
RS
C3 C4 XTAL 1 C5
R1
2 3 4 5 6 7 8 9 10
PB0
PB1
PB2
PB3
PE0
PE1
PD0 23 25 36 8 37 38 39 40 41 42 34 35
2 16
PD1
3
PD2
4 21
PD3
PD4
5 IC1
6 22
PD5
7
PF2
14 32
15 12 10 30 29 9 20 26 33 31
C6
1 2 3 4 5 6 7 8
R4 IC2-A IC2-B
9 10 12 13
1 2 3 R5
R9
14 IC2-D
DS1 1 4
4 5 6 R6
8 11 3 6
R7 R8 2 5
7 8 9 C7 IC2-C 7
P1 P2 P3
DL1 DL2
MODE BF VHF
* 0 #
CLAVIER
Figure 3 : Schéma électrique du générateur sinusoïdal à DDS sans la platine des alimentations EN1646. La partie du schéma
sur fond bleu correspond au “module” DDS, c’est-à-dire à la platine CMS EN1644 disponible déjà montée. Le microcontrôleur
ST7-EP1645 est également disponible déjà programmé en usine ; il sera monté sur la platine EN1645. En bas à gauche,
brochage des circuits intégrés utilisés (vus de dessus) et de la LED (vue de face).
DDS, M le “binary tuning word” (mot Les caractéristiques monté sur un circuit imprimé avec tous
binaire d’accord), Fc la fréquence d’hor- du DDS AD9951 les composants externes nécessaires
loge (“clock frequency”) et 2n la “length à son bon fonctionnement. Ce circuit
of phase accumulator” (longueur de Nous donnons d’abord ci-dessous les imprimé comporte un connecteur qui,
l’accumulateur de phase). caractéristiques principales de l’ AD9951 à son tour, permet de le monter sur une
de Analog Devices utilisé pour réaliser le platine de base contenant le microcon-
Cette formule peut servir à un expert générateur : trôleur dûment programmé (disponible
en logiciel (un programmeur) pour lui aussi déjà programmé en usine), le
concevoir le programme de gestion Première tension d’alimentation : 3,3 V clavier numérique et l’afficheur LCD.
du DDS, mais pas à des techniciens Seconde tension d’alimentation : 1,8 V Précisons, si c’est utile, que le DDS ne
qui voudraient savoir de quels étages Dimensions : 9 x 9 mm peut fonctionner que s’il est piloté par un
se compose le DDS et quelles sont les Nombre total de broches : 48 microcontrôleur programmé pour cela.
fonctions qu’ils remplissent. Résolution maximale : 32 bits
Fréquence d’horloge maximale : 400 MHz
Pour passer outre cette difficulté, nous Les bits et les nombres
allons vous expliquer simplement à Vous le voyez, les dimensions de ce décimaux correspondants
quoi servent les divers étages d’un circuit intégré DDS sont minuscules (un
DDS, tels qu’ils apparaissent sur le carré de 9 millimètres de côté, voir figure Bien que le microcontrôleur ST7 qui gère
schéma synoptique interne (voir figure 1) ; mais ne vous inquiétez pas, il est dis- le DDS fournisse au générateur les don-
2, le brochage est figure 1). ponible auprès de nos annonceurs déjà nées dont il a besoin pour engendrer la
ELECTRONIQUE 60 magazine - n° 87
R14
D A R23 R24
R25
9 5 8
C47
8
R26 3 IC7-A 7 R32
XTAL 2 1 R28 6
GND 23 24 GND
C42
2 IC7-B
D R19 A 4 SORTIE
C13 C43
R29 BF
C10 C11 C12
C45
VCC 13 12 11 10 9 8 +V 7 6 5
42 41 40 39 38 37 36 35 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24 23 22
A K
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
LED
A K
1 2 3 4 5 6 GND 1 2 3 -V
fréquence choisie, un bref rappel sur les (voir figures 2 et 3) peut être divisé au quence d’horloge réelle du DDS est de :
nombres décimaux est nécessaire pour maximum :
comprendre le fonctionnement d’un 13 421 773 x 20 = 268 435 460 Hz,
générateur à DDS. Précisons tout de 4 294 967 296 de fois. soit 268 MHz environ.
suite que la résolution maximale que l’on
peut atteindre avec un DDS est fonction Comme sur les broches 8-9 de l’étage Pour savoir quelle est la fréquence
du nombre de ses bits, comme le montre oscillateur on a inséré un quartz de minimale que l’on peut prélever sur ce
le Tableau 1 ci-après : 13 421 773 Hz, on devrait avoir en DDS, nous devons diviser la fréquence
théorie une fréquence de : maximale par le nombre décimal cor-
TABLEAU 1 respondant à 32 bits (voir Tableau 1)
Nombre de bits Nombre décimal 13 421 773 : 4 294 967 296 = et nous obtenons :
n correspondant à 2n 0,00312 Hz.
20 1 048 578 268 435 460 : 4 294 967 296 =
24 16 777 216 Soulignons que dans le DDS se trouve 0,0625 Hz.
28 268 435 456 un étage multiplicateur (voir figure 2)
32 4 294 967 296 géré à l’extérieur par le micro ST7, lequel Ce 0,0625 Hz est la fréquence minimale du
multiplie la fréquence du XTAL entre 4 et signal que peut fournir le AD9951 utilisant
Le DDS AD9951 étant un 32 bits, la 20 fois. Le ST7 de notre générateur a été un quartz de 13 421 773 Hz multiplié par
fréquence d’horloge engendrée par le programmé pour multiplier la fréquence 20, de façon à obtenir une fréquence d’hor-
quartz monté sur les broches 8-9 de IC3 du quartz par 20 et par conséquent la fré- loge de 268 435 460 Hz.
ELECTRONIQUE 61 magazine - n° 87
ELECTRONIQUE 62 magazine - n° 87
��
����
�� �����
�� �� ��
��
����
������������� � � � � �
��� ��� ��� ���
� �
�� �� �� �� �� ��� ���
���
�
�� ��
� � � � � �
10 000 000 Hz (10 MHz), comme 200 000 000 : 4 294 967 296 = 10 500 000 Hz.
cette fréquence est multipliée par 0,0465661 Hz.
20, nous obtiendrons une fréquence Donc avec un quartz de 10 000 000 Hz,
d’horloge de : Même si nous tapons au clavier même si nous affichons sur l’afficheur
10 500 000 Hz, le microcontrôleur LCD 10 500 000 Hz, le DDS fournira
10 000 000 x 20 = 200 000 000 Hz. ST7 chargera dans le registre FTW le une fréquence de :
facteur multiplicateur 168 000 000
Nous savons que cette fréquence est divi- (c’est le nombre correspondant à un 168 000 000 x 0,0465661 =
sée par le nombre décimal correspondant quartz de 13 421 773 Hz) : 7 823 104 Hz.
à 32 bits (voir Tableau 1) ; nous obtien-
drons une fréquence minimale de : 168 000 000 x 0,0625 = Si nous tapons sur le clavier 455 000 Hz,
ELECTRONIQUE 63 magazine - n° 87
ELECTRONIQUE 64 magazine - n° 87
la NAND IC2/D envoie une impulsion de Notez qu’en réalité chacune de ces
TABLEAU 3
Broche 1 2 3 4 6 niveau logique 0 à la broche 32 de “reset” deux entrées positives 1,8 V renvoie
5 7
Poids 64 32 16 8 2 du ST7. Ce “reset” automatique sert à physiquement à plusieurs broches :
4 1
effacer toute donnée précédemment pour la A-VDD on a les broches 4-6-
mémorisée, afin d’éviter des erreurs de 13-16-18-20-21-25-27-29 et pour la
A propos de la conversion d’un nombre lecture. Ajoutons pour être complets que D-VDD les broches 2-11-34. Toutes ces
binaire en nombre décimal, vous pouvez les broches 34-35 du micro sont reliées connexions de masse et de positif sur les
revoir votre Cours (Leçon d’approfondis- à un quartz de 8 MHz nécessaire pour broches du DDS ne sont données qu’à
sement). Le Tableau 3 donne le poids engendrer la fréquence d’horloge. titre informatif car le DDS est disponi-
de chaque broche du connecteur du ble déjà monté sur une petite platine
clavier. La partie droite en CMS (correspondant à la partie du
schéma électrique sur fond bleu).
Dans le Tableau 2, les broches corres- Voyons maintenant le schéma électrique
pondant à un 1 renvoient au poids indi- de la figure 3 dans sa partie droite, où se
qué par le Tableau 3 et le poids de celles trouve le DDS AD9951 : celui-ci est –on L’étage d’alimentation
correspondant à un 0 est à ignorer. Par l’a dit– piloté par le microcontrôleur IC1
exemple, si l’on presse la touche 8 on à travers les broches 1-41- 40-36 et le La figure 4 en donne le schéma électri-
engendre le nombre binaire 1011101 : quartz de 13, 421 773 MHz, appliqué que. Pour alimenter ce générateur on a
eh bien, si on additionne les poids des sur les broches 9-8 sert à obtenir toutes besoin de quatre tensions stabilisées :
broches correspondant à 1 on trouve : les fréquences de 1 Hz à 120 MHz. 12-5-3,3-1,8 V. Le 12 V, fourni par le
régulateur IC1 7812, alimente le MAV11
broche 1 2 3 4 5 6 7 De la broche 20 sortent les fréquences IC6 et le double amplificateur opération-
poids 64 + 0 + 16 + 8 + 4 + 0 + 1 = comprises entre 1 Hz et 100 kHz : après nel IC7. Le 5 V, fourni par le régulateur
93 (valeur décimale correspondante) avoir été amplifiées par les deux amplifi- IC2 7805, alimente le microcontrôleur
cateurs opérationnels IC7/A-IC7/B, elles ST7 IC1, l’afficheur LCD et les NAND IC2.
Si vous essayez de faire d’autres calculs seront disponibles avec une amplitude de Le 3,3 V, fourni par le régulateur IC5
avec les nombres binaires du Tableau 3 Vpp sur la BNC-BF. LP3965, alimente la broche 43 du DDS
2, vous découvrirez que la valeur déci- IC3 (module CMS). Le 1,8 V, fourni par le
male de la colonne de droite correspond De la broche 21 sortent les fréquences régulateur IC4 LP3984, alimente toutes
exactement à la somme des poids. comprises entre 100 kHz et 120 MHz : les broches du DDS IC3 (module CMS)
après avoir été amplifiées par le mono- notées A-VDD et D-VDD. Les deux régu-
Après cette parenthèse sur la correspon- lithique IC6, un MAV11, elles seront lateurs LP3965 et LP3984 se trouvent
dance entre les nombres binaires et les disponibles avec une amplitude de 3 déjà sur la platine CMS comportant
nombres décimaux, revenons au schéma Vpp également, mais sur la BNC-VHF le DDS et que nous venons d’appeler
électrique : aux broches 10-12-15 du cette fois. Les selfs JAF2-JAF3-JAF4 et “module” (voir figures 6 et 7 dans la
micro IC1 sont reliées les trois poussoirs les condensateurs associés, reliés à seconde partie de l’article).
Mode/–/+ que nous vous apprendrons l’entrée du MAV11 IC6, constituent un
dans la seconde partie à utiliser. Regar- filtre passe-bas efficace nécessaire pour
dez le micro dans sa partie supérieure : supprimer toute fréquence indésirable A suivre
ses broches 37-38-39-40-41-42 sont au delà de 130 MHz.
utilisées pour piloter l’afficheur LCD. Les La réalisation pratique détaillée des trois
broches 16-21-22 situées à sa droite sont Jetez un coup d’œil sur le dessin du platines (platine alimentation EN1646,
reliées aux broches 1-41-40 du DDS IC3 DDS, il comporte deux masses distinc- platine de base EN1645 et module DDS
(ce dernier se trouve dans la partie droite tes A-GND et D-GND : la première est la CMS déjà toute prête EN1644) et leur
du schéma). Les deux dernières broches masse pour les signaux analogiques et installation dans le boîtier fera l’objet de
30-29, en bas, commandent les LED DL1 la seconde est la masse pour les signaux la seconde partie de cet article le mois
et DL2. La broche 30 se met au niveau numériques. prochain. En attendant, puisque vous
logique 0 quand on tape sur le clavier avez la liste des composants, vous pou-
une fréquence comprise entre 1 Hz et Ces deux masses sont maintenues sépa- vez déjà vous les procurer : sollicitez nos
100 kHz : comme cette broche est reliée rées, même si elles doivent ensuite se annonceurs qui vous aideront volontiers.
à la NAND IC2/A, montée en inverseur, conjuguer en un même point de l’étage Cette seconde partie vous apprendra en
la sortie de cette dernière allume DL1 d’alimentation. Notez qu’en réalité cha- outre à utiliser le générateur.
(située près de la BNC-BF). cune de ces deux masses renvoie phy-
siquement à plusieurs broches : pour la
Quant à la broche 29, elle se met au A-GND on a les broches 5-7-14-17-22- Comment
niveau logique 0 lorsqu’une fréquence 26-28-30-31-32 et pour la D-GND les construire ce montage ?
comprise entre 100 kHz et 120 MHz est broches 3-33-35-37-39-42-46-47.
tapée sur le clavier : comme cette broche Tout le matériel nécessaire pour
est reliée à la NAND IC2/B, montée en Même chose pour la tension positive de construire ce générateur EN1644-
inverseur, la sortie de cette dernière 1,8 V d’alimentation, dont les entrées 1645-1646 est disponible chez cer-
allume DL2 (située près de la BNC-VHF). sont distinguées en A-VDD et D-VDD : la tains de nos annonceurs. Voir les publi-
Les deux autres NAND IC2/C et IC2/D première est le 1,8 V pour les signaux cités dans la revue.
sont utilisées pour obtenir un “reset” analogiques et la seconde est le 1,8 V
automatique du micro ST7 et du DDS, pour les signaux numériques. Ces deux Les typons des circuits imprimés et les
chaque fois que le générateur est ali- entrées positives 1,8 V sont mainte- programmes disponibles sont téléchar-
menté. La sortie de la NAND IC2/C envoie nues séparées, même si elles doivent geables à l’adresse suivante :
une impulsion de niveau logique 1 à la ensuite se conjuguer en un même point http://www.electronique-magazine.com/
broche 36 de “reset” du DDS. La sortie de de l’étage d’alimentation. circuitrevue/087.zip.
ELECTRONIQUE 65 magazine - n° 87
PCB-POOL ®, ayant plus de 18000 clients, est le fournisseur européen le plus grand de circuits imprimés prototypes. Le concept
PCB-POOL® attire chaque mois 200 clients nouveaux. Notre concept permet aux clients de faire des grandes économies parce que
les frais d’outillage se partagent entre plusieurs concepteurs, mais ceci n’est pas la seule raison qu’ils nous choisissent - notre soin
impeccable de la clientèle les attire aussi!
Depuis des années nos clients suivaient leurs commandes en ligne. Mais pendant les 18 mois passés cette entreprise pionnière
électronique développait une méthode beaucoup plus efficace pour diffuser des informations très détaillées à propos des
commandes qui se traitent actuellement.
Watch «ur» PCB ® était le résultat. Grâce à ce service les clients se tiennent toujours au courant que leurs commandes se traitent
actuellement, mais ils peuvent aussi visualiser les circuits imprimés après chaque étape importante de fabrication! Soit qu’il est à l’étape
de perçage, de l’exposition, de l’enlèvement d’étain, du durcissement ultra-violet ou de l’étamage, le client peut visualiser des images
photographiques de haute résolution de sa commande actuelle. Ces images s’affichent en ligne dans les espaces-clients privées.
Par l’intermédiaire du service Watch «ur» PCB ® le client peut recevoir ces images en fichier zippé. Il peut aussi choisir de recevoir un
email qui lui indique qu’une nouvelle image s’affiche en ligne. Tout ça veut dire qu’il ne ratera rien, et il peut archiver toutes les images
de son circuit imprimé afin de les référencer dans l’avenir.
À la découverte
du BUS CAN
Cinquième partie
Conçu comme protocole de communication série pour faire
communiquer entre eux tous les systèmes électroniques présents
à bord d’une voiture, le bus CAN gagne aussi du terrain dans les
domaines de l’automatisation industrielle (robotique) et de la
domotique. Dans cette série d’articles, ou de Leçons (comme vous
voudrez), nous allons aborder la théorie de son fonctionnement et
nous prendrons de nombreux exemples dans le domaine domotique
(c’est-à-dire des automatismes dédiés à la maison). Dans cette
cinquième partie, nous décrirons les instructions du programme
principal.
A
u cours de la quatrième partie, nous avons ana- tes les secondes jusqu’à ce que soit pressé ce même poussoir
lysé certains aspects concernant l’initialisation du de lancement. Les deux octets correspondant aux deux registres
nœud d’émission et les fonctions associées (RS232 “Temperature MSB/LSB” de la sonde sont d’abord enregistrés
et One-Wire) ; il ne nous reste qu’à décrire la séquence des dans un vecteur puis transférés au nœud récepteur à travers
instructions inclues dans le programme principal. un message CAN standard.
Si nous analysons le “listing”, nous pouvons idéalement divi- BOOL ECANSendMessage (unsigned long id, BYTE *data,
ser le processus tout entier en deux phases distinctes : BYTE dataLen, ECAN_TX_MSG_FLAGS msgFlags)
Dès que cela se produit, on entre dans la seconde phase qui dataLen : Correspond au nombre d’octets à envoyer (maxi-
prévoit un cycle temporisé. En fait, on relève la température tou- mum 8 par message). Pour nous, il est égal à 2.
ELECTRONIQUE 67 magazine - n° 87
Listing 1
void main(void)
{
BYTE data[2]; //Vecteur contenant les données à envoyer au nœud RX
BYTE dataLen; //Nombre d’octets à envoyer au nœud RX
BYTE CONTAG; //Compteur Générique
BOOL fine; //Determine la fin du cycle de transmission
ADCON1=0x07;
ADCON0=0x00; En phase d’initialisation matérielle, les modules A/N
CMCON=0x07; et les comparateurs sont désactivés. La direction des
TRISA = 0b00000000; broches (E/S) des divers ports du PIC est définie.
TRISB = 0b00101011;
TRISC = 0b10000000;
TRISD = 0b00001000; Le port série est configuré à 19 200 bps (8, N, 1) et
TRISE = 0b00000000; la visualisation des messages d’état de la platine
PORTC_RC0=0; commence.
PORTC_RC1=1;
PORTC_RC2=0;
OpenUSART(USART_TX_INT_OFF&USART_RX_INT_OFF&USART_ASYNCH_MODE&USART_EIGHT_BIT&
USART_CONT_RX&USART_BRGH_HIGH, 64);
putrsUSART(«Avvio NODO CAN \n\r»); Le signal de “reset” est envoyé à la sonde et son fonc-
............ tionnement correct est vérifié. L’état résultant de cette
if (OWReset()) opération est communiqué à travers le port série.
putrsUSART(«DS18B20 OK \n\r»);
else
putrsUSART(«DS18B20 NO-OK \n\r»);
Tableau 1.
Valeur Description
ECAN_TX_PRIORITY_0 Le message est envoyé avec priorité 0 (correspondant à la valeur minimale)
ECAN_TX_PRIORITY_1 Le message est envoyé avec priorité 1
ECAN_TX_PRIORITY_2 Le message est envoyé avec priorité 2
ECAN_TX_PRIORITY_3 Le message est envoyé avec priorité 3 (correspondant à la valeur maximale)
ELECTRONIQUE 68 magazine - n° 87
Listing 2
BYTE i,j;
BYTE *ptr, *tempPtr; Création du vecteur relatif aux registres utilisés comme
BYTE* pb[9]; “buffers” de transmission.
BYTE temp;
# define buffers 2;
ptr += 6;
La fonction appelée charge les registres TXBnSIDH, TXBn-
for ( j = 0 ; j < dataLen; j++ ) SIDL, TXBnEIDH, TXBnEIDL en fonction de l’identifiant
*ptr++ = *data++; précédemment défini.
Les valeurs utilisables sont résu- tant qu’il y a un “buffer” de libre. A chaque
Listing 3 mées dans les tableaux suivants (voir envoi une signalisation par la LED rouge
Tableau 1, Tableau 2, Tableau 3). a lieu et on vérifie si le poussoir SW2 est
typedef enum _XEE_RESULT On observe que les diverses valeurs pressé ou non. Le système continue ensuite
{ de priorité ne font que valoriser les à échantillonner les valeurs de température
XEE_SUCCESS = 0,
deux bits les moins significatifs du et à les envoyer sur le bus jusqu’à ce que
XEE_READY = 0,
XEE_BUS_COLLISION, registre TXBnCON, n étant le numero l’on presse et maintienne le poussoir relié
XEE_NAK, du “buffer” correspondant. Par consé- à la ligne RB0.Entre deux échantillonna-
XEE_VERIFY_ERR, quent en entrant une priorité on établit ges on utilise une fonction de retard qui
XEE_BUSY l’ordre suivant lequel les “buffers” de fait partie de la librairie standard du C18,
} XEE_RESULT; transmission sont chargés. La fonction, “Delay10KTCYx()”. A la fin, la LED verte est
quand elle a été exécutée, répond par allumée pour signaler à l’usager que le pro-
une valeur booléenne paramétrée à cessus est terminé. Voyons concrètement le
msgFlags : C’est le résultat d’une “true” (vrai) si le message a été inséré code correspondant (“Listing” 1).
opération de OR logique entre une correctement dans un “buffer” libre
valeur concernant la priorité du mes- pour la transmission. Dans le cas où
sage, une touchant l’identifiant uti- tous les “buffers” seraient pleins, une ECANSendMessage
lisé et une regardant le type de mes- valeur “false” (faux) est retournée. Dans
sage. Nous spécifions seulement que le code nous utilisons un “while” pour con- Que se passe-t-il réellement quand
le message à envoyer a un identifiant trôler que le message est effectivement nous appelons la fonction “ECAN-
de type standard. transmis. En fait l’instruction est exécutée SendMessage()” ? Si nous effectuons
ELECTRONIQUE 69 magazine - n° 87
Listing 4
void main(void)
{
unsigned long id;
BYTE data[2]; //Vecteur avec les données reçues
BYTE dataLen; //Variables avec le nombre d’octets reçus
ECAN_RX_MSG_FLAGS flags; //Flag pour le type de msg reçu
ADCON1=0x07;
ADCON0=0x00;
CMCON=0x07; Initialisation des broches d’E/S et extinction de la LED
TRISA = 0b00000000; de signalisation.
TRISB = 0b00001011;
TRISC = 0b10000000;
TRISD = 0b00001000; Démarrage du bus I2C et du bus CAN.
TRISE = 0b00000000;
PORTC_RC0 = 0;
PORTC_RC1 = 0;
PORTC_RC2 = 0;
XEEBeginWrite(EEPROM_CONTROL, 0x00);
while (PORTBbits.RB0==1) Le PIC attend la réception du message à travers le bus
CAN.
{
while( !ECANReceiveMessage(&id, data, &dataLen, &flags) );
PORTC_RC1=0;
XEEWrite(data[0]);
Delay10KTCYx(50);
XEEWrite(data[1]); Après réception des deux octets, l’écriture a lieu au fur
et à mesure aux adresses successives de la 24LC256
Delay10KTCYx(50);
avec des pauses de stabilisation de quelques millise-
condes.
PORTC_RC2 == ~PORTC_RC2;
}
XEEEndWrite(); La LED rouge clignote.
PORTC_RC2=0;
PORTC_RC1=0;
while(1); L’écriture sur EEPROM s’achève.
}
Tableau 2.
Valeur Description
ECAN_TX_STD_FRAME Le message est envoyé avec identifiant standard à 11 bits
ECAN_TX_XTD_FRAME Le message est envoyé avec identifiant étendu à 29 bits
Tableau 3.
Valeur Description
ECAN_TX_NO_RTR_FRAME Le message envoyé est normal
ECAN_TX_RTR_FRAME Le message envoyé est de type RTR (Remote Transmission Request)
Tableau 4.
Valeur Description
ECAN_RX_OVERFLOW Le “buffer” de réception a dépassé sa capacité (“overflow”).
ECAN_RX_INVALID_MSG Un message non valide a été reçu.
ECAN_RX_XTD_FRAME Un message à identifiant étendu a été reçu.
ECAN_RX_STD_FRAME Un message à identifiant standard a été reçu.
ECAN_RX_DBL_BUFFERED Le message est du type “double-buffered”.
une recherche dans la librairie ECAN.c Afin de clarifier un peu les choses, pre- standard. Si nous faisons attention,
nous trouvons une séquence intéres- nons seulement le cas où le module nous voyons que tout d’abord un vec-
sante. CAN fonctionne en mode 0, c’est-à-dire teur pour pointer pour les registres du
ELECTRONIQUE 70 magazine - n° 87
Listing 5
{
BYTE *ptr, *savedPtr;
char i;
BYTE_VAL temp;
_SaveMessage:
savedPtr = ptr; Charge le nombre d’octets du message reçu.
*msgFlags = 0;
temp.Val = *(ptr+5);
*dataLen = temp.Val & 0b00001111;
Charge les msgFlags qui établissent le type de mes-
if ( temp.bits.b6 ) sage : RTR, étendu, standard.
*msgFlags |= ECAN_RX_RTR_FRAME;
temp.Val = *(ptr+2);
if ( temp.bits.b3 )
{ La fonction “_RegsToCANID” est complémentaire
*msgFlags |= ECAN_RX_XTD_FRAME; de celle trouvée dans la ECANSendMessage et donc
temp.Val = ECAN_MSG_XTD; elle extrait l’ID du message à partir des registres
} correspondants.
else
temp.Val = ECAN_MSG_STD;
return TRUE;
}
PIC utilisés comme “buffers” de trans- s’il est vide et donc prêt à transmettre. le type de message et les bits DLC3:
mission TXB0CON, TXB1CON, TXB2CON Quand un TXREQ est trouvé à 0, les “flags” DLC0 du TXBnDLC pour le nombre
est créé. (drapeaux) du message sont activés. En d’octets à envoyer.
fait, on valorise les bits TXPRI1:TXPR0
Ensuite, les TXREQ de chaque “buffer” du TXBnCON correspondant pour la Selon que les “flags” prévoient un
sont contrôlés en séquence pour voir priorité, le bit TXRTR du TXBnDLC pour identifiant standard ou étendu, une
ELECTRONIQUE 71 magazine - n° 87
Le “buffer” est alors prêt pour l’envoi Figure 1 : Connexion entre le nœud émetteur et le nœud récepteur au moyen de deux
DB9 et d’un câble tripolaire. Les résistances de 120 ohms sont des “terminators”
des données. Le bit TXREQ est mis à (bouchons terminaux).
1 afin que le module CAN prenne en
charge la transmission.
Nœud RX
Le nœud en réception est un clone du
circuit précédent avec un programme
résident modifié pour acquérir les données
provenant de la sonde et les transférer
séquenciellement dans l’EEPROM. Figure 2 : Fenêtre de l’HyperTerminal.
void XEEInit (“unsigned char baud”) ; XEEInit (EE_BAUD(CLOCK_FREQ, address : c’est l’adresse de la cellule
400000)) ; initiale pour l’opération d’écriture.
et pour les paramètres les suivantes : Dans notre cas, le type XEE_ADRR
Si nous regardons ce que fait la macro correspond à un “unsigned short int”,
baud : définit la vitesse de communica- (CLOCK=20.000.000) nous trouvons le soit une valeur à 16 bits.
tion avec la puce. La librairie utilise le code suivant :
module MSSP du PIC en mode Maître La session d’écriture se termine
I2C et cette valeur est utilisée pour ini- #define EE_BAUD(CLOCK, BAUD) ( en appelant une dernière fonction
tialiser le registre SSPADD. Ce dernier ((CLOCK / BAUD) / 4) - 1 ) “XEEEndWrite()” qui s’occupe d’envoyer
établit la fréquence d’horloge utilisée le signal de “stop” à la mémoire pour
par la broche SCL (RC3) selon la for- Une fois la communication avec la puce achever l’opération. La syntaxe est :
mule OSC/4 (SSPADD+1). lancée, il est possible de commencer une XEE_RESULT XEEEndWrite (void) .
En particulier les 7 bits les moins session d’écriture séquencielle à travers
significatifs de ce registre contiennent la fonction “XEEBeginWrite()” dont la syn- Le paramètre “XEE_RESULT” passé en
la valeur chargée dans le BRG (Baud taxe est : void XEEBeginWrite(unsigned sortie correspond à la structure visible
Rate Generator). char control, XEE_ADDR address) dans le “Listing” 3 et permet d’établir si
ELECTRONIQUE 72 magazine - n° 87
l’opération a abouti ou pas. Après cette cycle “while” afin de vérifier la présence Ensuite on effectue un saut d’éxécu-
parenthèse sur la gestion de l’EEPROM ou non de messages entrants. En fait tion à l’étiquette “_SaveMessage”.
continuons l’analyse du programme rési- le microcontrôleur PIC continue à exé-
dent inséré dans le nœud de réception. cuter la série d’instructions jusqu’à ce Il s’agit d’une petite procédure qui
Le programme principal, après avoir qu’un des “buffers” de réception soit ne fait qu’extraire les octets reçus
configuré les lignes d’entrées et de disponible. et charge les paramètres utilisés en
sorties, initialise le bus I2C pour la appelant la fonction “ECANReceive-
communication avec l’EEPROM et Le système ne fait alors qu’écrire cha- Message()”.
lance le bus CAN avec la fonction que octet reçu dans les adresses suc-
“ECANInitialize()”. Il entre alors dans la cessives de l’EEPROM au moyen des On vérifie le type de message pour les
seconde phase : le cycle de réception. “XEEWrite()”. msgFlags, on extrait les octets pour le
Il s’agit d’un “while” infini dans lequel vecteur data en mettant à jour le comp-
la fonction “ECANReceiveMessage()” Attention, l’opération d’écriture est teur dataLen. A la fin le “buffer” corres-
est tout d’abord appelée. lancée durant l’initialisation avec une pondant est vidé afin qu’il soit prêt à
“XEEBeginWrite()” et donc il suffit recevoir un nouveau message.
Cette dernière est la fonction complé- d’appeler les fonctions d’écriture une
mentaire de la “ECANSendMessage()” après l’autre en insérant des retards Nous avons délibérément laissé de
et elle permet d’élaborer les messages de stabilisation (obligatoires pour ce côté la procédure de gestion des fil-
arrivant au module CAN de notre PIC. type de mémoire). tres sur les trames entrantes car
nous ne les utilisons pas pour l’ins-
Voyons en détail sa syntaxe : Après chaque réception les deux tant (ce sera l’objet de la prochaine
octets sont transférés en déchar- expérimentation).
BOOL ECANReceiveMessage(unsigned geant le “buffer” correspondant.
long *id, BYTE *data, BYTE *dataLen, Voyons le code qui en résulte, dûment
ECAN_RX_MSG_FLAGS *msgFlags) Quand le poussoir SW2 est pressé, commenté (“Listing” 5).
la réception s’arrête, ce qui met fin à
id : pointeur à une adresse de mémoire l’opération d’écriture dans l’EEPROM.
à 32 bits qui contiendra l’identifiant à Après l’allumage des LED et après Connexion
11 ou 29 bits du message reçu. coupure de l’alimentation, il est pos- et mise en fonctionnement
sible d’extraire l’EEPROM et de lire
data : pointeur à un “buffer” qui con- les données ayant été enregistrées. Pour exécuter la première expérimenta-
tiendra les données reçues. Le code correspondant est celui du tion, nous devons insérer le programme
“Listing” 4. résident CANTX.hex et CANRX.hex res-
dataLen : pointeur à une adresse qui con- pectivement dans le nœud émetteur et
tiendra le nombre d’octets à recevoir. dans le nœud récepteur.
ECANReceiveMessage
msgFlags : pointeur à une adresse qui Ces derniers peuvent être reliés à tra-
contiendra les caractéristiques du mes- Là encore, si nous regardons ce qui se vers un câble tripolaire et deux DB9,
sage reçu. Là encore, il s’agit d’une passe au moment où nous appelons sans oublier les deux résistances
valeur née d’une opération de OR logi- la fonction “ECANReceiveMessage()” “terminators” (c’est-à-dire bouchons
que entre plusieurs “flags” dont les nous trouvons des instructions inté- terminaux). Voir figure 1.
valeurs possibles sont spécifiées dans ressantes.
le Tableau 4. Relions donc les extrémités du câble
Tout d’abord on contrôle séquencielle- sur le port CAN1 de chaque platine.
La fonction renvoie une valeur boo- ment les divers RXBnCON afin de véri- Il est possible de réaliser aussi un
léenne “false” si aucun message n’a fier si l’un d’eux a son bit RXFUL (bit7) câble sans “terminators” et d’ajouter
été reçu et “true” dans le cas contraire. valorisé. Cela signifie que le “buffer” ces derniers sur les ports CAN2 avec
Attention, tous les paramètres passés correspondant a reçu un message. des DB9 femelles. Les ports CAN1 et
sont des pointeurs devant être initiali- Dans ce cas, le “flag” d’interruption CAN2 sont, en effet, reliés en parallèle.
sés correctement. concernant la réception est d’abord Connectons donc le port série de la
mis à zéro. platine d’émetteur à la RS232 du PC.
Comme pour le nœud de transmission, Ouvrons une session HyperTerminal
nous avons inséré la fonction dans un Le signal d’interruption est ainsi réac- directement sur la COM utilisée en la
ELECTRONIQUE 73 magazine - n° 87
ELECTRONIQUE 74 magazine - n° 87
EST RÉALISÉ
EN COLLABORATION AVEC :
2 JMJ éditions
Sarl au capital social de 7800
3 RCS MARSEILLE : 421 860 925
APE 221E
4 Commission paritaire: 1000T79056
ISSN: 1295-9693
5 Dépôt légal à parution
7 I M P O R T A N T
Reproduction, totale ou partielle, par tous moyens et sur tous
8 supports, y compris l’internet, interdite sans accord écrit de
l’Editeur. Toute utilisation des articles de ce magazine à des
fins de notice ou à des fins commerciales est soumise à auto-
9 risation écrite de l’Editeur. Toute utilisation non autorisée fera
l’objet de poursuites. Les opinions exprimées ainsi que les
10 articles n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs et
ne reflètent pas obligatoirement l’opinion de la rédaction.
*Particuliers : 2 timbres à 0,53 - Professionnels : La grille : 90,00 TTC - PA avec photo : + 30,00 - PA encadrée : + 8,00 L’Editeur décline toute responsabilité quant à la teneur des
annonces de publicités insérées dans le magazine et des
Nom ................................................................................. Prénom ........................................... transactions qui en découlent. L’Editeur se réserve le droit
Adresse ..................................................................................................................................... de refuser les annonces et publicités sans avoir à justifier
ce refus. Les noms, prénoms et adresses de nos abonnés
Code postal ...................... Ville ................................................................................................. ne sont communiqués qu’aux services internes de la société,
Toute annonce professionnelle doit être accompagnée de son règlement libellé à l’ordre de JMJ éditions. ainsi qu’aux organismes liés contractuellement pour le rou-
tage. Les informations peuvent faire l’objet d’un droit d’accès
Envoyez la grille, avant le 10 précédent le mois de parution, accompagnée de votre règlement à l'adresse: et de rectification dans le cadre légal.
JMJ/ELECTRONIQUE • Service PA • BP 20025 • 13720 LA BOUILLADISSE
ELECTRONIQUE 76 magazine - n° 85
et
profitez de vos privilèges !
RECEVOIR BÉNÉFICIER de ASSURANCE
votre revue
directement dans 50% de remise ** de ne manquer
aucun numéro
votre boîte aux lettres sur les CD-Rom
près d’une semaine des anciens numéros
avant sa sortie RECEVOIR
en kiosques voir page 79 de ce numéro.
un cadeau* !
* Pour un abonnement de 24 numéros uniquement (délai de livraison : 4 semaines environ). ** Réservé aux abonnés 12 et 24 numéros.
Date, le
24 numéros uniquement
Avec votre carte bancaire, vous pouvez vous abonner par téléphone. Un alcootest
Pour un abonnement 24 numéros, électronique
TARIFS CEE / EUROPE cochez la case du cadeau désiré.
délai de livraison :
12 numéros DOM-TOM/HORS CEE OU EUROPE : 4 semaines dans la limite des stocks disponibles
49 ,00
NOUS CONSULTER POUR TOUT CHANGEMENT
D’ADRESSE, N’OUBLIEZ PAS
DE NOUS INDIQUER VOTRE
Bulletin à retourner à : JMJ – Abo. ELM NUMÉRO D’ABONNÉ
B.P. 20025 - 13720 LA BOUILLADISSE – Tél. 0820 820 534 – Fax 0820 820 722 (INSCRIT SUR L’EMBALLAGE)
Au sommaire : L’AUTO-SWITCH Au sommaire : Un localiseur portable Au sommaire : Un localiseur Au sommaire : Un contrôle d’accès Au sommaire : Un contrôle d’accès
ou comment éviter courts-circuits et GPS / GSM à module Q2501 - L’AUDIO- portable GPS / GSM à module RFIDQ2501 avec les principes RFID enfin un montage ! À module
gaspillage - Un VCO FM de 80 à 110 METRE ou LABO BF intégré (partie N°2: Q2501 Seconde partie : Le logiciel généraux du système RFID - Un MH1 et tag actif un système d’avant-
MHz à double module PLL - Comment La réalisation pratique) - Un générateur de - Un amplificateur stéréo HI-FI 2 x enregistreur de données 4 canaux 16 garde fonctionnant parfaitement
programmer le module GPS Sony fonctions de 1 Hz à 1 MHz - Un contrôle 50 WRMS hybride lampes/MOSFET bits - Un compteur multifonction à et peu coûteux - Un générateur
Ericsson GM47 (Cinquième partie à distance GSM bidirectionnel 2 canaux - L’AUDIO-METRE ou LABO BF intégré quatre chiffres - Un émetteur radio d’ultrasons à usage médical il vous
et fin) - Un séparateur vocal pour - Un carillon électronique programmable - Troisième partie : Comment se pour contact magnétique d’alarme rendra de grands services pour de
karaoké - Deux platines extensions Une station météo modulaire et évolutive servir de l’appareil. Une station - Un générateur FM stéréo à PLL nombreuses affections (comme
pour le programmateur de PIC décrit de niveau professionnel (première météo modulaire et évolutive de 205 canaux couvrant la gamme 88 à l’arthrite, la lombalgie ou mal de la
dans les revues 69 & 70 - L’AUDIO- partie: Le matériel, son installation et niveau professionnel Les logiciels 108 MHz - Un détecteur de présence partie inférieure du dos , les rigidités et
METRE ou LABO BF intégré (Première son utilisation sans PC). - Comment Seconde partie : Les logiciels de pour caméra vidéo - Un lecteur douleurs articulaires et bien d’autres
partie) - Comment programmer le programmer le module SitePlayer SP1 liaison au PC et de mise en réseau d’empreintes digitales pour PC, un encore) Un préamplificateur à lampes
module SitePlayer SP1 sixième partie: septième partie et fin : exemples de APRS - Un contrôle à distance GSM systèmes d’identification personnelle stéréo Hi-Fi - Une régie de lumières
exemples de promgrammes - Apprendre promgrammes - Apprendre l’électronique avec Siemens A65 - Un radiomodem absolument sécurisés, à utiliser pour contrôlée par PC - Un enregistreur de
l’électronique en partant de zéro: en partant de zéro: comment utiliser intelligent pour RS232 (et station de multiples applications. données de température sur SD-card
comment utiliser l’oscilloscope Le signal l’oscilloscope Utiliser l’oscilloscope météo) - COURS Comment utiliser - Un préamplificateur BF avec contrôle Un localiseur portable GPS / GSM à
carré et son rapport cyclique visualisés à comme un inductancemètre (ou l’oscilloscope - L’oscilloscope et les de tonalité, simple, économique et module Q2501: le pack de batteries et
l’oscilloscope (partie N° 5) selfmètre (partie N° 6) figures de Lissajous (partie N° 7) Hi-Fi. là fixation étanche de l’ensemble
5,50 € port inclus 5,50 € port inclus 5,50 € port inclus 5,50 € port inclus 5,50 € port inclus
Au sommaire : Une régie de Au sommaire : Un onduleur 12 Au sommaire : Une alimentation Au sommaire : Schémas à Au sommaire : Un convertisseur
lumières quatre canaux contrôlée VDC /230 VAC - 50 Hz - Un générateur double symétrique professionnelle : base de circuits intégrés NE555 DMX512-ETHERNET ou ETHERNET-
par PC suite et fin (le logiciel) - Un de mires aux standards PAL - SECAM Première partie, l’analyse théorique -Une alimentation double symétrique DMX512 - Un serveur Web GPRS
chargeur de batterie à thyristors pour - NTSC avec sortie VHF-UHF: seconde et la réalisation pratique - Un nettoyeur professionnelle : Seconde partie, - Une alimentation double symétrique
batteries 6, 12 et 24 volts - Un partie (le schéma électrique) - Un vidéo pour VHS et DVD - Un compteur la réalisation pratique des professionnelle : Troisième partie la fin
générateur de mires aux standards micro espion GSM professionnel: - décompteur numérique LCD sans platines modulaires - Schémas à de la réalisation pratique des platines
PAL - SECAM - NTSC avec sortie VHF- première partie (le matériel) - Un l’utilisation d’un microcontrôleur - Un base de circuits intégrés NE602 modulaires - Une interface Client
UHF - Un amplificateur Haute Fidélité localiseur GPS avec enregistrement localiseur GPS avec enregistrement - Un enregistreur audio sur SD-Card FTP avec PIC et SD-Card utilisant une
d’une puissance de 200 W musicaux sur SD-Card : première partie (analyse des données sur SD-Card : seconde (expérimentation) - Nos lecteurs ont RTL8019 Première partie: analyse
- Un enregistreur de données de théorique et réalisation) - Un émetteur partie (le logiciel) - Un enregistreur du génie! - Un testeur de quartz à théorique et réalisation - Un répéteur
température sur SD-card seconde de télévision du canal 21 à 69 audio de données de température avec deux transistors - Un photocoupleur HF de télécommande pour chaine
partie: le logiciel -- Une serrure et vidéo UHF - Un contrôle à distance enregistrement des données sur SD- pilotant un TRIAC - Un feu à éclat à HI-FI ou téléviseur - Une nouvelle
électronique à ChipCard (carte à à modem radio MU1 - À la découverte card: troisième partie et fin (le logiciel) tube xénon - Un oscillateur à quartz platine d’expérimentation pour PIC
puce) pour ouverture de porte à du BUS CAN - COURS Apprendre - Un micro espion GSM professionnel: - Un convertisseur 12 Vcc / 230 Vca (une interface clavier avec un afficheur
serrure éléctrique - un modem radio l’électronique en partant de zéro: seconde partie et dernière (le logiciel) ou onduleur - Un interphone à circuit LCD) - À la découverte du BUS CAN
longue distance pour transmettre des Comment utiliser l’oscilloscope (Un - Un amplificateur de puissance stéréo intégré LM386 - À la découverte du ( Quatrième partie): comment un
données en UHF; 9600 bps; portée convertisseur de 20 à 200 MHz pour 2 x 60 W - À la découverte du BUS CAN BUS CAN ( troisième partie). module peut acquérir des données et
300 mètres oscilloscope Huitième partie) . (seconde partie). Oscilloscope ( Neuvième partie) . les rendre disponibles sur le bus.
5,50 € port inclus 5,50 € port inclus 5,50 € port inclus 6,00 € port inclus 6,00 € port inclus
51 ÉC I AL É 51
SP
TÉ
5.50 € LE CD
45 MONTAGES
JMJ/Electronique
B.P. 20025 - 13720 LA BOUILLADISSE
Tél : 0820 820 534 - Fax : 0820 820 722
© .
19
www.electronique-magazine.com ys
99 pa
-2 email : elecmag@wanadoo.fr us
00
4- r to
ou
JMJ sp
édit r vé
ions rése
- Tous droits de reproduction
13 19 Lisez et
imprimez votre
Lisez et
imprimez votre
25
Lisez et
imprimez votre
31
Lisez et
imprimez votre
37
Lisez et
imprimez votre
43
Lisez et
imprimez votre
49
Lisez et
imprimez votre
55
Lisez et
imprimez votre
61 67
Lisez et
imprimez votre
Lisez et
imprimez votre
73 Lisez et
imprimez votre
79
Lisez et
imprimez votre
Lisez et
imprimez votre
Lisez et
imprimez votre
18 24 30 36 42 48 54 60 66 72 78 84
sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre sur votre
ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC ordinateur PC
ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh.
LE CD 6 NUMÉROS
24
13 Lisez et
imprimez votre
25 Lisez et
imprimez votre
37 Lisez et
imprimez votre
49 Lisez et
imprimez votre
61 Lisez et
imprimez votre
73 Lisez et
imprimez votre
Lisez et
imprimez votre
1à 12 à
24
revue favorite
sur votre
ordinateur PC
à
36
revue favorite
sur votre
ordinateur PC
à
48
revue favorite
sur votre
ordinateur PC
à
60
revue favorite
sur votre
ordinateur PC
à
72
revue favorite
sur votre
ordinateur PC
à
84
revue favorite
sur votre
ordinateur PC
revue favorite
sur votre
ordinateur PC LE CD
ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh. ou Macintosh.
FRAIS DE PORT INCLUS POUR LA FRANCE (DOM-TOM ET AUTRES PAYS: NOUS CONSULTER.)
adressez votre commande à :
JMJ/ELECTRONIQUE - B.P. 20025 - 13720 LA BOUILLADISSE avec un règlement par Chèque à l’ordre de JMJ
Par téléphone : 0820 820 534 ou par fax : 0820 820 722 avec un règlement par Car te Bancaire
Vous pouvez également commander par l’Internet : www.electronique-magazine.com/anc_num.asp