Système SFS VB: Relevant de L'evaluation Technique Européenne
Système SFS VB: Relevant de L'evaluation Technique Européenne
Système SFS VB: Relevant de L'evaluation Technique Européenne
1/15-839_V2
Relevant de l’Evaluation Technique Européenne
ETA-13/0699
au 31 janvier 2026
Sur le procédé
Système SFS VB
Descripteur :
Le procédé est un plancher mixte bois-béton associant des poutres en en bois massif (résineux ou feuillus), lamellé collé ou
LVL à une dalle de béton armé coulée en place. Cette dalle de béton est connectée aux éléments en bois au moyen de
connecteurs métalliques de type tirefonds qui sont vissés dans les solives.
Des panneaux (OSB, panneaux de particules, contreplaqués…) formant un platelage sont situés entre la dalle et les solives.
Le procédé est utilisable sur support béton, bois ou maçonnés.
Tous les types de sols et de plafonds peuvent être associés aux planchers.
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB ; Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site Internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
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AVANT-PROPOS
Les Avis Techniques et les Documents Techniques d’Application sont destinés à mettre à disposition des acteurs de la
construction des éléments d’appréciation sur la façon de concevoir et de construire des ouvrages au moyen de produits ou
procédés de construction dont la constitution ou l’emploi ne relèvent pas des savoir-faire et pratiques traditionnels.
Au terme d’une évaluation collective, l’avis technique de la commission se prononce sur l’aptitude à l’emploi des produits ou
procédés relativement aux exigences réglementaires et d’usage auxquelles l’ouvrage à construire doit normalement satisfaire.
Versions du document
Version Description Rapporteur Président
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1.1.3. Identification
1.1.3.1. Solives
Les solives utilisées constituant le système de plancher mixte sont de type :
Bois lamellé collé (dont les caractéristiques devront satisfaire les exigences de la norme NF EN 14080) avec une classe de
résistance minimale GL 20h ;
Bois lamellé collé (dont les caractéristiques devront satisfaire les exigences de la norme NF EN 14080) avec une classe de
résistance minimale GL 20h ;
Bois massif avec une résistance mécanique d’au moins C18 (résineux) ou D24 (feuillus) selon la norme NF EN 14081 ;
LVL (lamibois), feuillus ou résineux, structural utilisés à chant avec tous les plis parallèles dans le sens longitudinal et ayant
une résistance en flexion au minimum fm,0,chant,k = 27 N/mm², une résistance en traction ft,0,k = 24 N/mm², un module moyen
E0,moy = 10000 N/mm² et une masse volumique caractéristique ρk = 410 kg/m3. Les LVL s’utilisent uniquement en poutre,
posé sur chant (les connecteurs sont vissés sur le chant des poutres).
1.1.3.2. Connecteurs
Les connecteurs sont fabriqués à partir d’un fil d’acier brut de qualité spéciale, en matière acier 18B3, ils sont de classe de
dureté de 8.8. Les connecteurs ont une longueur sous tête de 100, 110 ou 165 ± 5 mm, une longueur de tête, entre la collerette
de butée et la collerette d'ancrage, de 45 mm, un diamètre de filetage 7,5 ± 0,2 mm avec une longueur filetée de 95 ou
135 ± 2,5 mm. Les connecteurs sont désignés par l’appellation « connecteurs VB ». Les connecteurs sont marqués sur la
collerette de tête des 3 lettres "SFS".
1.1.3.3. Béton
Le béton coulé en œuvre formant la dalle de compression du système de plancher mixte est de type C25/30 minimum selon NF
EN 206/CN.
La dimension maximale du granulat est de 16 mm.
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1.2. AVIS
L’Avis porte uniquement sur le procédé tel qu’il est décrit dans le Dossier Technique joint, dans les conditions fixées aux
Prescriptions Techniques (§1.2.3.).
Précisions du domaine d’emploi accepté dans le cas d’utilisation en support d’étanchéité de toitures-terrasses et
toitures inclinées (cf. §2.6 du Dossier Technique)
L’utilisation du procédé est admise pour les toitures terrasses inaccessibles et accessibles en climat de plaine (catégorie H et I
selon la norme NF EN 1991-1-1 lais uniquement pour des usages de catégorie A à D).
Le procédé est destiné à la réalisation des toitures en travaux neufs :
Inaccessibles avec chemins de circulation éventuels, sans rétention temporaire d’eaux pluviales ;
Inaccessibles à rétention temporaire des eaux pluviales, avec protection meuble ;
Inaccessibles avec procédés d’étanchéité avec modules souples photovoltaïque bénéficiant d’un Avis Technique en cours de
validité ;
Inaccessibles avec procédés de végétalisation bénéficiant d’un Avis Technique en cours de validité ;
Techniques ou à zones techniques, sans chemins de roulement des appareils d’entretien de façades (nacelles) ;
Accessibles aux piétons et au séjour avec une protection par dalles sur plots selon les prescriptions spécifiques du paragraphe
2.6.
Le plancher est de type A au sens du NF DTU 20.12.
La pente de toiture est au minimum de 0% sur plan et au maximum de 5%.
Le procédé peut recevoir :
Des complexes d’étanchéités bicouche en bitume modifié (SEL exclus) adhérents, semi indépendants par auto-adhésivité
(fixations mécaniques exclues) ou indépendants faisant l’objet d’un Avis Technique en cours de validité visant l’emploi sur
éléments porteurs en béton ;
Isolation (Fixations mécaniques exclues) bénéficiant d’un Avis Technique en cours de validité visant l’emploi sur éléments
porteurs en béton.
1.2.2.1. Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi
Stabilité
La résistance et la stabilité du procédé sont normalement assurées dans le domaine d’emploi accepté sous réserve des
dispositions complémentaires données par les Prescriptions Techniques (§1.2.3 ci-après).
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Réaction au feu
Les planchers SFS VB bruts peuvent bénéficier d’un classement conventionnel en réaction au feu D-s2,d0. L’adéquation entre
ce classement et les exigences réglementaires doit être examinée au cas par cas en fonction du type de bâtiment et de
l’emplacement du plancher SFS VB dans l’ouvrage.
Ce classement ne permet pas de considérer que ces éléments respectent les dispositions :
En matière de protection des isolants vis à vis d'un feu intérieur pour les bâtiments d’habitation et les Etablissements Recevant
du Public (article AM 8 Arrêté du 6 octobre 2004). L’isolant utilisé doit alors bénéficier d’un classement A2-S2, d0 ou une
autre protection rapportée adaptée devra être mise en œuvre ;
En matière de réaction au feu des plafonds des dégagements non protégés pour les bâtiments d’habitation et les
Etablissements Recevant du Public (article AM 5 Arrêté du 6 octobre 2004). Dans ce cas une protection rapportée adaptée
devra être mise en œuvre.
Propagation du feu aux façades
L’étanchéité aux flammes et aux gaz chauds est assurée à la jonction façade-plancher par un calfeutrement en nez de plancher.
La périphérie des baies est protégée conformément aux prescriptions de l’IT 249.
Dans les bâtiments pour lesquels il existe une exigence C+D, les dispositions constructives doivent répondre aux exigences de
l’IT 249 et, dans le cas des supports bois, du guide Bois construction et propagation du feu par les façades V3.1 daté du 7
décembre 2020.
Isolation thermique
Ce plancher est par lui-même peu isolant et peut nécessiter des compléments en fonction du type de bâtiment et de son
emplacement dans le bâtiment.
Le calcul de la résistance thermique utile des planchers doit être mené conformément aux « Règles Th-Bat ».
Isolation acoustique
Le plancher, seul ou complété par un plafond fixé directement sur la sous-face des poutres bois au moyen de pointes ou vis,
ne permet pas de satisfaire, pour les épaisseurs de dalle de béton coulée en place prévues dans le Dossier Technique
L’atteinte des critères d’isolation fixés par la réglementation nécessite la mise en œuvre d’ouvrages complémentaires de type
plafond suspendu. L’efficacité du complexe ainsi constitué vis-à-vis de l’isolation acoustique dépend de la conception particulière
du plafond et de sa suspension
Cette efficacité peut être jugée soit à partir d’essais, soit en se référant aux « Exemples de solutions » relatifs à la Nouvelle
Réglementation Acoustique, et après s’être assuré que la fréquence de résonance de l’ensemble plancher et plafond suspendu
rapporté est inférieure à 60 Hz.
Cette fréquence peut être calculée par la formule :
1
2
Avec :
= la fréquence de résonance en Hz ;
= la masse, en kilogramme, d’un mètre carré de plancher brut ;
= la masse, en kilogramme, d’un mètre carré de plafond rapporté ;
= le coefficient de raideur dynamique, en N/m du dispositif de suspension du plafond. Il correspond au rapport de la force,
en N, à appliquer, au déplacement qui en résulte pour le dispositif de suspension, déplacement exprimé en m. Ce coefficient
doit être rapporté à 1 m² de plancher.
Dans le cas particulier d’utilisation de suspentes très courtes et rigides, réalisées en fers plats fixés sur les faces latérales des
poutres en bois (voir NF DTU 25.41 « Ouvrages en plaques de parement en plâtre »), on ne peut pas connaître avec précision
le coefficient de raideur dynamique , ni de ce fait, la fréquence de résonance . Dans ce cas, seul un essai permet de
déterminer l’indice d’affaiblissement acoustique de l’ensemble plancher et plafond suspendu rapporté.
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Dans le cas où la dalle béton est ancrée dans le mur vertical en béton ou maçonné, il est possible de prédire la performance
acoustique de l’ouvrage par application de la méthode Européenne EN 12354 pour les transmissions directes et latérales entre
locaux des bruits aériens et des bruits de chocs.
Aspects sanitaires
Le présent avis est formulé au regard de l’engagement écrit du titulaire de respecter la réglementation, et notamment
l’ensemble des obligations réglementaires relatives aux produits pouvant contenir des substances dangereuses, pour leur
fabrication, leur intégration dans les ouvrages du domaine d’emploi accepté et l’exploitation de ceux-ci. Le contrôle des
informations et déclarations délivrées en application des réglementations en vigueur n’entre pas dans le champ du présent avis.
Le titulaire du présent avis conserve l’entière responsabilité de ces informations et déclarations.
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Le mode de calcul détaillé est donné dans §2.4 du Dossier Technique, ci-après.
1.2.3.1.2.4. Le fléchissement
On appelle flèche active la part des déformations du plancher risquant de provoquer des désordres dans un ouvrage considéré
généralement supporté (par exemple : cloison, carrelage, …). C’est donc l’accroissement de la flèche, ou fléchissement, pris
par le plancher à partir de l’achèvement de l’ouvrage concerné.
Le "fléchissement actif" des planchers pouvant nuire à l'intégrité des cloisons maçonnées ou aux revêtements de sol fragiles
comporte :
Les déformations différées sous l'action du poids propre du plancher ;
Les déformations totales dues aux charges permanentes mises en œuvre après les éléments fragiles ;
Les déformations différées sous l’action de toutes les charges permanentes ;
Les déformations totales dues à la part quasi permanente des charges d’exploitation.
En l’absence de revêtement de sol fragile et de cloisons fragiles, la flèche active est limitée à :
/350 pour ≤ 7,00 m ;
1 cm + /700 pour > 7,00 m.
En présence de revêtement de sol fragile ou de cloisons fragiles, les prescriptions portant sur la limitation des flèches nuisibles
du FD P18 717 sont adoptées, soit :
/500 pour ≤ 7,00 m ;
0,7 cm + /1000 pour > 7,00 m.
Le fléchissement dû à toutes les charges ( , ) est limité conventionnellement à /250.
Le fléchissement dû aux actions variables seules ( ) est limité conventionnellement à /300.
Pour une utilisation en toiture, la flèche totale est limitée à /350. La flèche est calculée en considérant les caractéristiques
mécaniques finales du procédé Système SFS VB.
Un critère de déformation devra être respecté pour les solives et pour le platelage :
/500 si un aspect de sous face est nécessaire ;
/200 sans aspect de sous face.
Si la déformée à mi-portée ne respecte pas ce critère, un étayage devra être prévu.
De plus, le cumul des contraintes en superposition des phases provisoires et finales dans le bois et le béton, doit être vérifié.
Les principes de vérification de déformation du platelage sont décrits dans l’Annexe 1 §1.4.3.1.
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Le nombre de connecteurs est calculé pour chaque intervalle successif de poutre en considérant la valeur moyenne de
glissement dans cet intervalle. Les bornes des intervalles sont délimitées par une variation de glissement égale à 0,5 fois le
glissement maximal de l’intervalle.
Dans chacun de ces intervalles, les connecteurs doivent être répartis uniformément, et en nombre suffisant pour reprendre
l’effort rasant global de la zone considérée.
L’espacement entre les connecteurs doit respecter les conditions précisées au paragraphe 2.5.9 du Dossier Technique.
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Appréciation globale
L’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi accepté (cf. paragraphe 1.2.1) est appréciée favorablement.
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1.4.1.1. Notations
Pour les calculs les notations retenues sont celles de l'annexe B de la norme NF EN 1995-1-1.
Avec les indices i suivants :
- Béton : =1;
- Bois : = 2.
1.4.1.1.1. Béton
On a pour le béton :
- : largeur de la section de béton considérée (mm)
- : hauteur de la section de béton considérée (mm)
- : Air de la section de béton considérée (mm²)
- : Moment d'inertie de la section de béton considérée (mm4)
- : Coefficient de pondération de la quantité de rigidité en flexion apportée par la section de béton
- : distance reliant le centre de la section de béton à l'axe neutre (mm)
- : Module d'élasticité moyen du béton sous chargement court terme (MPa)
- , : Module d'élasticité du béton sous chargement long terme (MPa)
- , : Coefficient partiel du matériaux béton selon la NF EN 1992-1-1
- , : Résistance caractéristique cylindrique à la compression (MPa)
- = 0,85 x / ,
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Avec :
- Résistance de calcul à la flexion : ,
,
,
1.4.1.1.3. Connecteurs
L’espacement en cas de distribution constante est .
En cas de distribution variable :
- : espacement entre chaque connecteur sur les zones d'appuis, soit sur le ¼ gauche et le ¼ droit de la longueur totale
de la poutre ;
- = (qui est aussi = 2 ) espacement entre chaque connecteur sur la zone centrale qui correspond à la ½ longueur totale
de la poutre ;
- = espacement constant équivalent entre chaque connecteur : 0,75 0,25 .
La rigidité du connecteur est déterminée comme suit :
- : Rigidité de connexion aux ELS : (selon §2.4.3.1.3 du Dossier Technique)
- : Rigidité de connexion au ELU avec :
Résistance caractéristique à l’arrachement d’une paire de connecteur Vb : , , (déterminée selon le §2.4.3.1.1 du Dossier
technique)
Résistance caractéristique en cisaillement d’une paire de connecteur Vb : (selon le §2.4.3.1.2 du Dossier Technique)
Résistance caractéristique au cisaillement perpendiculaire au fil du bois d’une paire de connecteur Vb : , , (déterminée
selon le §2.4.3.1.2 du Dossier technique)
12
Avec :
- : portée considérée (mm) ;
- : module de glissement de la connection (N/mm) ;
- : espacement moyen des connecteurs (mm). Dans le cas de répartition par pallier s = 0,75 + 0,25 et ≤4 .
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La largeur participante d'une poutre en T ou d'une poutre en L peut être prise égale à :
,
Où :
0,2 0,1
, min 0,2
Et est la distance entre points de moment nul (Figure 5.2 du §5.3.2.1 de la NF EN 1992-1-1)
Exemple de taux de collaboration entre la dalle et solives à l'ELS sous chargement permanent
Le béton est de classe de résistance C25/30 d’épaisseur 60 mm.
1 0,358
Avec :
- (Module d'élasticité du béton) = 31000 MPa ;
- Largeur de la solive bois = 140 mm ;
- Largeur efficace de la dalle béton :
0,2 600 0,1 0,85 6000
, min 0,2 0,85 6000
600/2
1.4.3. Dimensionnement
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Avec :
- , , . : capacité résistante caractéristique au fractile à 5% pour une charge concentrée à l'état limite ultime ;
- : facteur de correction pour la conversion des charges d'essais, prenant en considération l'influence des dimensions et
de la forme du poinçon.
Dans le cas où cette condition ne serait pas vérifiée, des dispositions doivent être prise pour empêcher la circulation des
intervenant sur le coffrage.
, | |
,
2
Avec : moment de flexion de calcul maximum.
Solives bois
Vérification flexion – traction axiale combinée du bois :
Il faut vérifier l’inégalité suivante :
, ,
1
, , ,
Avec :
- , , : Résistance de dimensionnement en traction du bois ;
- , : Résistance de dimensionnement en flexion du bois.
Dalle béton
Il faut vérifier l’inégalité suivante :
, , | | ,
2
La contrainte de traction maximale dans la dalle collaborante reprise par les armatures est égale à :
, ∓ , | |
2
2
, , ,
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- Vérification de la compression des bielles de béton : Afin d'éviter l'écrasement des bielles de compression de la dalle béton
il faut vérifier l'inégalité suivante :
sin cos
Avec :
- l’angle de la bielle de béton et respecte les limites :
o 1,0 ≤ cot ≤ 2 pour les membrures comprimés (45° ≥ ≥ 26.5°) ;
o 1,0 ≤ cot ≤ 1,25 pour les membrures tendues (45° ≥ ≥ 38,6°).
- Coefficient de réduction de la résistance du béton fissuré à l'effort tranchant (NF EN 1992-1-1 §6.2.2)
0,6 1 ( en MPa)
Vérification des sections des armatures de reprise du cisaillement longitudinal de la membrure (Selon les dispositions de la
norme NF EN 1994-1-1 (§6.6.6.2.1, Réf. NF EN 1992-1-1 §6.2.4)).
La contrainte de cisaillement longitudinale , développée à la jonction entre un côté de la membrure et l’âme est déterminée
par la variation d’effort normal (longitudinal) dans la partie de membrure considérée :
Δ / Δ
Avec :
- est l’épaisseur de la membrure à la jonction ;
- Δ est la longueur considérée et égale à /4 (NF EN 1992-1-1 §6.2.4.3) ;
- Δ est la variation de l’effort normal dans la membrure sur la longueur Δ . Δ est égal à la moitié de la capacité des
connecteurs répartis sur la longueur considérée Δ .
L’aire de la section des armatures transversales par unité de longueur, / , peut être déterminée comme suit :
/ . / cot
Afin d’éviter l’écrasement des bielles de compression dans la membrure, il convient par ailleurs de vérifier :
sin cos
Avec :
- 1,0 ≤ cot ≤ 2 pour les membrures comprimés (45° ≥ ≥ 26.5°) ;
- 1,0 ≤ cot ≤ 1,25 pour les membrures tendues (45° ≥ ≥ 38,6°).
Section d’armature minimale : / = quantité d’armature transversale mini par unité de longueur = /
Vérification des sections d’armatures de reprise de l’effort tranchant (cas de renformis) : Selon NF EN 1994-1-1 (§6.6.6.3)
renvoi à la NF EN 1992-1-1 (§9.2.2(5)).
Le taux d'armatures d'effort tranchante est donné par :
/ ∙ ∙ sin
Avec :
- est le taux d'armature d'effort tranchant ;
- est l'air de la section des armatures d'effort tranchant régnant sur la longueur ;
- est l'espacement des armature d'effort tranchant, mesuré le long de l'axe longitudinal de la poutre ;
- est le largeur de la poutre bois ;
- est l'angle entre les armatures d'effort tranchant et l'axe longitudinal.
Il faut vérifier l'équation suivante :
0,08
Il est opportun ne pas mettre en œuvre moins d’une armature tous les 33 cm (3 barres/mètre).
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La rigidité équivalente en flexion aux ELS se calcule de la même manière qu’aux ELU en prenant en compte le coefficient de
glissement de service ( et non celui de rupture ( .
,
1
,
1
,
1 ,
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2. Dossier Technique
Issu du dossier établi par le titulaire
2.1.1. Coordonnées
Titulaire : Société SFS GROUP SAS
39 Rue Georges Méliès
BP 55
FR-26000 Valence
Précisions du domaine d’emploi dans le cas d’utilisation en support d’étanchéité de toitures-terrasses et toitures
inclinées (cf. §2.6 du Dossier Technique)
L’utilisation du procédé est admise pour les toitures terrasses inaccessibles et accessibles en climat de plaine (catégorie H et I
selon la norme NF EN 1991-1-1 lais uniquement pour des usages de catégorie A à D).
Le procédé est destiné à la réalisation des toitures en travaux neufs :
Inaccessibles avec chemins de circulation éventuels, sans rétention temporaire d’eaux pluviales ;
Inaccessibles à rétention temporaire des eaux pluviales, avec protection meuble ;
Inaccessibles avec procédés d’étanchéité avec modules souples photovoltaïque bénéficiant d’un Avis Technique en cours de
validité ;
Inaccessibles avec procédés de végétalisation bénéficiant d’un Avis Technique en cours de validité ;
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Techniques ou à zones techniques, sans chemins de roulement des appareils d’entretien de façades (nacelles) ;
Accessibles aux piétons et au séjour avec une protection par dalles sur plots selon les prescriptions spécifiques du paragraphe
2.6.
Le plancher est de type A au sens du NF DTU 20.12.
La pente de toiture est au minimum de 0% sur plan et au maximum de 5%.
Le procédé peut recevoir :
Des complexes d’étanchéités bicouche en bitume modifié (SEL exclus) adhérents, semi indépendants par auto-adhésivité
(fixations mécaniques exclues) ou indépendants faisant l’objet d’un Avis Technique en cours de validité visant l’emploi sur
éléments porteurs en béton ;
Isolation (Fixations mécaniques exclues) bénéficiant d’un Avis Technique en cours de validité visant l’emploi sur éléments
porteurs en béton.
2.3.2. Connecteur
Les connecteurs SFS VB ont un marquage CE à partir de l'ETE-13/0699 sur la base du DEE 130090-01-0303 suivant le niveau
d'attestation 1. Le DIBT (Deutsches Institut für Bautechnick) de Berlin représente l'organisme notifié pour les tests initiaux du
produit, l'inspection initiale de l'usine, le contrôle de production, la surveillance continue, l'évaluation et approbation du contrôle
de production en usine.
La fabrication des connecteurs est assurée exclusivement par la société SFS dans l’usine de Schramberg en Allemagne, certifiée
ISO 9001, ISO/TS 16949, ISO 14001 et ISO 17025.
Les connecteurs SFS VB sont fabriqués à partir d’un fil d'acier brut de qualité spéciale, en matière acier 18B3 selon la norme
EN 10263-4 : 2017. Les connecteurs ont une longueur sous tête de 100 ; 110 ou 165 mm, une longueur de tête, entre la
collerette de butée et la collerette d'ancrage, de 45 mm, un diamètre de filetage 7,5 mm avec une longueur filetée de 95 ou
135 mm ± 2,5 (Voir §2.9.4). Les connecteurs sont recouverts d'une couche zinc servant de protection anticorrosion et de cire
pour diminuer le couple de vissage.
Les connecteurs sont marqués sur la collerette de tête des 3 lettres "SFS". Un contrôle continu est assuré tout au long du
processus de fabrication. Les connecteurs VB sont commercialisés par SFS Group SAS à Valence.
Tableau 1 : Propriétés caractéristiques des Vis SFS VB
2.3.3. Béton
Le béton utilisé est conforme à la norme NF EN 206/CN et au code de calcul NF EN 1992-1-1 (Eurocode 2).
L'épaisseur de la dalle béton est comprise entre 7 et 10 cm. Une épaisseur supérieure à 10 cm est envisageable sous certaines
conditions détaillées dans le chapitre 2.4.3.2.2. Pour des petites portées et quand il n'y a pas de risque de poinçonnement de
dalle (pas de charge ponctuelle ou linéaire), l'épaisseur de la dalle béton peut être réduite à 6 cm.
La classe de résistance de la dalle béton est au minimum C25/30 suivant la norme NF EN 206/CN avec des granulats de
diamètre maximum = 16 mm. Le rapport eau/ciment doit être le plus faible possible (dans la limite de la norme NF EN
206/CN) et la classe de consistance S2, S3, S4 ou S5 pour bien couler entre les connecteurs.
L'utilisation de béton autoplaçant permet d'éviter les surcharges lors du coulage du béton.
Dans le cas où la dalle joue un rôle de contreventement en situation sismique, son épaisseur minimale est alors portée à 7 cm,
conformément aux normes NF EN 1992-1-1 et NF EN 1998-1-1. Dans ce cas, la dalle doit être liaisonnée aux éléments de
contreventement verticaux, et doit comporter les armatures complémentaires éventuelles (chaînages) pour assurer ce rôle.
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L'appui du procédé peut se faire par la dalle béton dans les cas où le support est en béton ou maçonnerie. Dans ce cas, prévoir
aussi la pose de connecteur perpendiculairement à la solive pour ancrer la solive bois dans la dalle béton armée, voir chapitre
2.4.7. Le dimensionnement des armatures métalliques se fera conformément à la norme NF EN 1992-1-1. Toutes les
préconisations de mise en œuvre devront suivre les normes en vigueur.
2.3.4. Armatures
Les armatures de la dalle béton armée seront conforme à la famille des treillis soudés ST de la norme NF A 35-016, et seront
dimensionnées suivant la norme NF EN 1992-1-1.
Des renforts d'armatures sont à prévoir dans le cas de trémies, de plancher sur plusieurs appuis ou en porte à faux. La liaison
périphérique de la dalle béton armé à la structure support béton se fera par les fers prévus à cet effet.
Il n'est pas nécessaire de ligaturer l'armature aux connecteurs VB.
En zone sismique les armatures seront dimensionnées suivant la norme NF EN 1998-1-1.
2.4. Dimensionnement
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2.4.2.3. Platelage.
Le platelage bois ou panneau fond de coffrage doit pouvoir reprendre les charges permanentes du béton et armature et les
charges de construction en phase provisoire (coulage de béton, circulation des opérateurs).
Les charges de construction suivant la norme NF EN 1991-1-6 sont comme suit :
1,5 kN/m² sur une aire de travail de 3 x 3 m² ;
0.75 kN/m² à l'extérieur de l'air de travail.
La déformation maximum du platelage en phase provisoire est de L/500 dans le cas de platelage faisant office de sous face et
de L/200 si le platelage est non apparent.
Si le platelage bois est continu sur les solives il doit avoir une épaisseur inférieure à 30 mm avec les connecteurs VB/48-
7,5x100, et pour les connecteurs VB/48-7,5x165 l'épaisseur du platelage est au maximum de 50 mm.
Dans le cas de platelages non continus sur les solives mais posés sur tasseau, ceux-ci doivent être fixés convenablement pour
reprendre les charges précédentes. La longueur d'appuis du platelage devrait être vérifiée suivant NF EN 1995-1-1 avec une
longueur mini de 20 mm, de plus il faut laisser une distance minimum de 30 mm de l'extrémité du platelage à l'axe des
connecteurs
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2.4.3.1.4. Valeur de
L'influence des variations d'humidité et du fluage peut être prise en compte en réduisant les modules d'élasticité du bois et du
béton, ainsi que le module de glissement des connecteurs dans les calculs selon la norme NF EN 1995-1-1. Les facteurs de
réduction sont donnés dans le tableau ci-dessous.
Classe de Classe de
Matériau
service 1 service 2
Bois lamellé-collé, EN
0,6 2,0
14080
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Selon l’AL n° AL 15-156, pour limiter l'écaillage de la dalle béton prévoir obligatoirement un fond de coffrage à base de bois ou
panneau dérivé de bois d'une épaisseur de 20 mm minimum avec les joints entre panneau inférieur à 4 mm. De plus, la teneur
en eau du béton de la dalle doit être limitée à 3% pour éviter le phénomène d'écaillage.
2.4.6. Acoustique
2.4.7. Cas des reprises d'appuis par la dalle béton (figure A-15)
Dans le cas où les poutres bois ne peuvent pas garantir les appuis du procédé, il est possible de réaliser la transmission des
efforts entre le plancher mixte et la structure porteuse par la dalle béton exclusivement. Les critères suivants doivent être
vérifiés :
Dalle béton d'une épaisseur minimum de 80 mm et d'une qualité minimum C25/30 ;
Pose d’une ou deux paires de connecteurs perpendiculaires en extrémité de dalle pour transmettre les efforts tranchants de
la partie bois à la dalle béton. Ces connecteurs devront respecter les espacements et distance suivante :
Tableau 4 - Distance et espacement des connecteurs de reprise d'appuis
Entraxe perpendiculaire
20
au fil
Distance d'extrémité 40
Distance de rive 30
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Les appuis de la dalle ne seront pas à plus de 200 mm des connecteurs verticaux de reprise de tranchant. L'ancrage minimum
des connecteurs dans la poutre bois est supérieur à 70 mm, la valeur caractéristique d'arrachement d'une paire de connecteur
à 90° dans le bois est de 4,7 kN.
Les connecteurs perpendiculaires de reprise d'appuis doivent s'ancrer dans la solive bois d'au moins 70 % de la hauteur de la
poutre, sinon prévoir un frettage par vis. Le cisaillement dans le bois et dans la dalle béton doit être vérifié.
Le dimensionnement est mené sans tenir compte de l'appui des poutres en bois mais en justifiant :
Le transfert de l'effort tranchant à l'appui : passage de la section mixte bois/ béton à la section béton seul, est repris par les
connecteurs de reprise d'appuis ;
La résistance à l'effort tranchant de la section béton seul (section armée par des armatures HA ancrées) suivant le chapitre
6.2 de la norme EN 1992-1-1.
2.4.9. Justifications particulières pour les cas autres que les travées isostatiques
Les cas de poutres hyperstatiques (3 ou 4 appuis) : Le dimensionnement de la dalle béton selon la NF EN 1992-1-1 inclut
l'éventuel ajout d'armatures supplémentaires dîtes "chapeaux" au droit des appuis intermédiaires pour reprendre un effort de
traction en partie haute du béton.
Le cas de porte-à-faux : La dalle béton et la partie bois ne devront pas être connectées sur les parties en porte-à-faux d'un
plancher.
Le dimensionnement des poutres avec un ou plusieurs appuis intermédiaires doit vérifier les points suivants :
Calcul de l'armature en chapeaux sur l'appui intermédiaire suivant la NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale et répartition
de la section totale des armatures tendues As sur la largeur participante (leff) de la poutre mixte ;
Calculer les densités de connecteurs SFS VB en calculant le cisaillement à l'interface bois béton avec la méthode gamma (voir
§1.4 de l'Avis Technique) en prenant les modules de flexion EIeff sur les zones de moment positifs (béton comprimé) et sur
les zones de moment négatifs (béton tendu) ;
Vérifier l'effort tranchant, le cisaillement longitudinal et les contraintes d'arrête dans la poutre bois sur l'appui intermédiaire.
2.5.1. Généralité
La mise en œuvre est effectuée par toute entreprise de maçonnerie, de gros œuvre, de charpente ou de menuiserie bois. Les
techniciens de SFS se tiennent à disposition pour une formation sur la mise en œuvre des connecteurs SFS VB, la fourniture de
fiches d'autocontrôle pour garantir un suivi des étapes du procédé et une bonne mise en œuvre.
Le système de plancher mixte bois béton SFS VB peut être utilisé pour la réalisation de plancher neuf ou en réhabilitation de
plancher existant.
Dans tous les cas les règles de sécurité des personnes et de protection des ouvrages en cours de construction devront être
respectées.
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Figure 3 - Mode de pose des connecteurs
Les entraxes et distances aux bords minimum des connecteurs sont donnés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 5 - Entraxe et distance minimum
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2.5.9.7. Description des modalités de réalisation des appuis sous la dalle béton.
L'appui du procédé peut être réalisé sous la dalle béton. Prévoir un étaiement des extrémités des solives bois, la pose de
connecteurs d'about perpendiculaire pour la reprise de l'effort tranchant, l'ajout d'épingle pour la reprise du cisaillement en
bout de dalle (Voir Figure A-4, paragraphe 2.9.5).
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2.6.3. Dimensionnement
Une étude réalisée par SFS a montré une convergence rapide dans les calculs itératifs d'accumulation. La faible sensibilité des
planchers mixtes aux amplifications des flèches sous phénomène d'accumulation est due au poids propre non négligeables des
complexes de plancher.
Dans tous les cas le dimensionnement doit tenir compte des spécificités du DTU 20.12 soit le rajout d'une charge permanente
correspondant au poids forfaitaire pour la stagnation de l'eau pluviale, soit la charge correspondant à la hauteur de 0.7 fois la
déformée maximum sous charges permanentes à long terme.
Critère de fléchissement final dû à toutes les charges de 1/300ème de la portée.
Dans le cas de toiture à rétention temporaire d'eaux pluviales, la hauteur maximale d'eau est calculée en fonction de la position
des trop-pleins en ne dépassant pas 9 cm. Ce qui induit une action d'accumulation d'eau pluviale de 100 daN/m².
Dans le cas des toitures terrasses végétalisées avec une épaisseur de substrat maximale de 30 cm (comprenant la couche
filtrante, drainante), la masse volumique du système ne doit pas dépasser 2100 kg/m3.
2.6.4.1. Pare-vapeur
Un pare-vapeur en feuilles bitumineuses soudées est posé sur la dalle béton conformément au DTU 43.1 ou au DTA des
revêtements d'étanchéité.
Le pare-vapeur remonte contre les relevés et acrotère jusqu'au revêtement d'étanchéité suivant les préconisations des DTA.
2.6.4.2. Isolant
Tous les panneaux isolants non porteur supports d'étanchéité décrit dans le DTU 43.1 (Annexe A.4) ou faisant l'objet d'un DTA
peuvent être utilisés du côté extérieur (au-dessus du pare-vapeur).
L’isolation en sous-face des planchers de toiture est exclue du domaine d’emploi du procédé.
2.6.4.5. Végétalisation
La protection du revêtement d'étanchéité peut être faite par une végétalisation prévue à cet effet conformément à son DTA en
vigueur, avec une épaisseur de substrat limitée à 30 cm.
2.6.5. Relevé
Les relevés sont réalisés conformément aux dispositions de DTA du revêtement d'étanchéité.
L’équerre pare-vapeur est relevée suffisamment pour permettre un recouvrement avec le revêtement d'étanchéité d'au moins
6 cm.
Le relevé est muni en tête d'un dispositif d'écartement des eaux de ruissellement conformément au DTU 43.1 ou faisant l'objet
d'un Avis Technique particulier.
Les relevés d'étanchéité peuvent être mis en œuvre sur :
Un relief en béton armé conformément au DTU 20.12 ;
Une costière métallique conformément au DTU 43.1 (fixée mécaniquement dans l'élément porteur en béton d'épaisseur
minimale de 8 cm en respectant la profondeur minimale d'ancrage de la fixation).
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Dans le cas des différents reliefs de relevés envisagés avec le procédé le domaine d’emploi est le suivant :
Techniques ou à zone
Oui Oui
technique
2.6.6.1. Généralités
Chaque portion de terrasse délimitée par des acrotères, faitage, costière… doit comporter au minimum deux dispositifs
d'évacuation des eaux pluviales, soit deux descentes, soit une descente et un trop plein. L'eau accumulée par l'engorgement
d'une descente doit pouvoir s'évacuer par une descente voisine ou un trop-plein.
Le dimensionnement et les caractéristiques des évacuations des eaux pluviales doit être conforme au DTU 43.1.
2.6.6.3. Trop-plein
Lorsque obligatoires, l’implantation des trop-pleins est conforme au NF DTU 43.1 paragraphe 8.6.1 et NF DTU 20.12 paragraphe
C4.4.
Les trop pleins sont obligatoires selon le DTU 20.12 § C.4.4 :
Dans le cas d’une descente unique ;
Si l’eau accumulée du fait de l’engorgement d’une descente ne peut s’écouler vers une autre descente ;
Si la charge d’eau résultant de l’engorgement d’une descente est telle que la stabilité de l’ossature ou des éléments porteurs
peut être compromise.
Dans le cas des toitures destinées à la rétention temporaire des eaux pluviales, l’implantation des trop-pleins est conforme au
NF DTU 43.1 paragraphe 9.4.4.4. Leur niveau est situé à 0,05 m au-dessus de la couche de protection meuble.
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L’exécution des points singuliers nécessaires au système d’étanchéité (par exemple les acrotères, costières, joints de
dilatation) ;
La réalisation, dans le plancher, des réservations nécessaires au système d’étanchéité, comme par exemple :
Lanterneaux ou bandes éclairantes ou voûtes d’éclairage ;
Sorties de crosse ;
Pénétrations diverses et variées ;
Entrées d’eaux pluviales (EEP).
Le lot Étanchéité :
Assure la mise en œuvre du système d’étanchéité, pare-vapeur et support isolant éventuels, revêtement d’étanchéité,
protection éventuelle (incluant la protection végétalisée), au-dessus du support ;
Vérifie les réservations nécessaires au système d’étanchéité prévues par le maître d’œuvre.
L’assistance technique s’effectue conformément aux dispositions indiquées dans le Document Technique d’Application des
panneaux isolants et du revêtement d’étanchéité, et de l’Avis Technique du procédé de végétalisation
2.8. Références
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Maitre d'ouvrage :
Bureau de contrôle :
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Maitre d'ouvrage :
Bureau de contrôle :
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Figure A-2 : Détail appui dans Mur Ossature Bois en situation sismique 1
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Figure A-4 : Détail appui dans Mur Ossature Bois en situation sismique 3
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Pare-vapeur continu
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Figure A-10 : Détail traitement de toiture terrasse inaccessible. Mur support en béton
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Figure A-11 : Détail traitement de toiture terrasse végétalisée en l’absence de zone stérile – Mur béton
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